En décembre 1998, des combats éclatent à Brazzaville, en République du Congo. Le sud de la ville est ravagé. Plus de 250.000 personnes doivent fuir. Mais lorsqu'elles tentent de regagner la capitale six mois plus tard, ​elles sont la cible d'exécutions, de pillages et surtout de viols de masse… ​Une équipe de Médecins Sans Frontières ​est présente sur place. Thierry Allafort en fait partie. Il va participer à la mise en place des premiers protocoles destinés aux survivantes de violences sexuelles. Comment ​s'est opérée la prise de conscience de ce besoin de soins spécifiques ? Comment pratiquer des avortements​ dans un pays qui les interdit ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat ​avec MSF, Thierry Allafort​, aujourd'hui directeur général de MSF France​, raconte son expérience marquante à Brazzaville.

Lorsque le Sida est découvert en 1981, le monde est pris de cours. Il fau​t attendre quinze ans pour que les trithérapies se développent et que l'espérance de vie des malades du VIH s’allonge. Mais à l’époque, ces médicaments brevetés sont très chers et les régions du monde les plus touchées, notamment l’Afrique sub-saharienne, sont maintenues à l’écart de cette révolution thérapeutique. Médecins Sans Frontières se mobilise ​alors pour l’égalité d’accès aux soins entre les pays riches et les pays pauvres. Elisabeth Szumilin, médecin référent VIH au sein de l’association​, rejoint les rangs des militants. Comment cette lutte a-t-elle fini par porter ses fruits ? Quels sont les nouveaux défis en matière de prévention ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Elizabeth Szumilin raconte son combat.

Dans la nuit du 5 décembre 2013, Bangui, la capitale de ​la Centrafrique sombre dans le chaos…  Des combats d’une extrême violence éclatent entre les anti-balaka, des milices d’insurgés majoritairement chrétiens et la Séléka formée d’ex-rebelles musulmans, au pouvoir depuis le mois de mars. Ousmane Hamadou ​est un Centrafricain qui travaille comme logisticien pour MSF. Comme l’ensemble de la population musulmane, il est menacé de mort et doit fuir pour échapper aux massacres… Qu'est-ce qui l'a convaincu de tout quitter ? Et qu'a-t-il fait après ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Ousmane Hamadou, aujourd’hui réfugié en France, livre son témoignage.

Depuis 2014, plus de 20.000 migrants sont morts en Méditerranée. Dès 2015, Médecins Sans Frontières lance des opérations de recherche et de sauvetage en mer dans la zone. Mais à partir de 2017, le gouvernement italien et les Etats européens criminalisent progressivement ces opérations de secours. François Dumont ​est responsable de la communication de MSF en Italie à l'époque. Il voit ​se succéder une longue série d'attaques politiques et judiciaires visant les organisations humanitaires qui agissent en Méditerranée. Campagne de diffamation, accusations de trafic avec les passeurs et blocage des ports italiens…Tous les moyens sont bons pour entraver les associations. Comment continuer à faire face à l'urgence humanitaire dans ces conditions ? Quel est l'état de la situation aujourd'hui ? Dans le podcast Première Ligne, produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, François Dumont raconte le bras de fer de l’ONG avec l’Italie et l’Europe, contre la criminalisation de l’aide aux personnes migrantes en Méditerranée.

En 1984, la famine sévit en Éthiopie. ​Grâce à des campagnes médiatiques d’envergure, un élan de solidarité historique se met en place. Mais Médecins sans frontières découvre peu à peu que l'aide est détournée par le gouvernement pour attirer les populations des hauts-plateaux rebelles du Nord et les transférer de force vers les plaines plus contrôlables du Sud du pays. Le bilan humain de ces migrations imposées est effroyable. A l'époque, Rony Brauman est le président de MSF. Il est le seul à dénoncer publiquement cette situation. Cela vaudra à l'ONG d'être expulsée d'Éthiopie en décembre 1985. Pourquoi n'a-t-il bénéficié d'aucun soutien ? Comment s'est-il décidé à parler alors qu'il risquait jusqu'à l'existence de l'association qu'il dirigeait ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Rony Brauman revient sur les dessous d'une affaire très politique...

Dans la nuit du 29 au 30 juin 2020, MSF monte un campement à la hâte dans un square du 11e arrondissement de Paris. L'objectif de cette opération ? Rendre visible les centaines de "MNA", les mineurs non accompagnés qui sont livrés à eux-mêmes dans les rues de la capitale. Ces jeunes originaires pour la plupart d’Afrique de l’Ouest ou d’Afghanistan ont vécu l’enfer pour rejoindre la France. Mais sur place, l'État qui devrait assurer leur protection se décharge sur les associations. Corinne Torre, cheffe de mission pour Médecins Sans Frontières pilote depuis quatre ans le programme que l’ONG a mis en place pour ​leur venir en aide. ​Quelles sont les conséquences de l'errance de ces mineurs ? Quels programmes ont été mis en place pour faire face à l'urgence ? Quelle stratégie adopter pour pousser l'Etat à prendre ses responsabilités ? Dans le podcast Première Ligne produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Corinne Torre livre son témoignage. 

En 2014, le troisième conflit armé opposant Israël au Hamas éclate dans la bande de Gaza. Le bilan humain est catastrophique. Dans ce territoire étroit, les ​Gazaouis sont pris au piège, les bombes pleuvent et n’épargnent personne. Près de 1.700 civils sont tués, plus du tiers sont des enfants. Sur place, Michèle Beck, une infirmière Suisse​, dirige l’équipe chirurgicale de Médecins Sans Frontières​ envoyée en renfort. A Dar Al-Shifa, l’hôpital principal, elle tente de soigner un maximum de blessés alors que les attaques ne cessent de s’intensifier. Sur quoi baser ses choix quand on doit faire le tri entre des victimes toujours plus nombreuses ? ​Comment tenir lorsque les moyens logistiques et humains n'arrivent pas jusqu'à vous ? Dans le podcast Première Ligne, produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Michèle Beck raconte son expérience sous les bombes de la guerre de Gaza.

Le 12 mai 2020, des hommes armés pénètrent dans la maternité de Dasht-e-Barchi, à l'ouest de Kaboul. Durant six heures, ils séquestrent et tuent soignants et patientes, jusque dans la salle d'accouchement. Thea Doucet, une infirmière canadienne, est en mission sur place avec MSF. Lorsque les premiers coups de feu retentissent, elle parvient à se cacher le temps que les forces spéciales interviennent. Mais elle entend tout, et elle sait qu'à quelques mètres, un massacre d'une rare violence est en train de se dérouler. Comment gérer la peur ? Et comment appréhender "l'après" ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Théa Doucet raconte l'attaque abjecte qui a conduit MSF à se retirer d'Afghanistan. 

Quand la bataille d'Alep éclate en juillet 2012, Médecins Sans Frontières n’a pas l'autorisation d'intervenir en Syrie. L'ONG ouvre donc un hôpital clandestin à Atmeh​, près de la frontière turque​. Mais les très nombreux blessés d'Alep n'arrivent pas jusque-là, et personne ne comprend pourquoi. Hakim Khaldi, ​alors jeune coordinateur de projet ​chez MSF​, est chargé de mener l’enquête. Où ​sont soignés les combattants ? Comment atteindre la zone rebelle ? ​Et que s'y passe-t-il vraiment ? Dans le podcast Première Ligne, produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Hakim Khaldi raconte cette opération risquée dans le chaos syrien.

Le 12 janvier 2010, en fin d’après-midi​, un tremblement de terre d’une rare violence ravage Haïti. Les conséquences sont effroyables. Il fait des centaines de milliers de victimes​ et paralyse tout le pays… Médecins Sans Frontières prépare le déploiement d'un hôpital gonflable à Port-au-Prince, mais en attendant, il faut faire tenir les patients. C'est la mission d'Audrey Landmann, une jeune infirmière dépêchée sur place peu après le drame. Elle travaille jour et nuit pour soulager la douleur des très nombreux blessés du site de "Maison Jaune", un centre de soins géré par l'ONG. Mais le bâtiment, fragilisé par le séisme, menace de s'effondrer… Comment ​bien soigner dans l’urgence ? Comment gérer le traumatisme des victimes ? ​Et puis, qu'est-ce que c'est qu'un hôpital gonflable au juste ?! Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio pour MSF, Audrey Landmann livre son témoignage. 

En 2014, une fièvre hémorragique redoutable se répand en Afrique. Son nom ? Ebola. Ce virus dont le taux de mortalité est comparable à celui de la peste touche particulièrement la Guinée, le Libéria et le Sierra Leone. ​Pour faire face à l'épidémie, Médecins Sans Frontières ouvre plusieurs centres en Afrique de l'Ouest. A l'été, Lucie Perardel ​est envoyée dans celui de Monrovia, la capitale du Liberia. Après trois semaines de travail acharné, ​la jeune infirmière contracte Ebola. Elle est la première employée expatriée de MSF contaminée par le virus. Comment a-t-elle été infectée ? Comment a-t-elle réagi à cette annonce ? Comment a-t-elle été prise en charge ? ​Et à quel prix ? Dans le podcast Première Ligne, produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Lucie Perardel livre son témoignage ​pour la toute première fois et raconte ​l'injustice et les ravages de l'épidémie dans des pays où l'accès aux soins et aux traitements reste très limité.

Le 6 avril 1994, l’avion du président rwandais ​est touché par deux missiles. Il s'écrase non loin de l'aéroport de Kigali... En réaction, des milices extrémistes hutu appellent à l’extermination des Tutsi, ouvrant la voie à trois mois de massacres d’une rare violence. Jean-Hervé Bradol, ​alors jeune urgentiste chez Médecins ​sans Frontières​, se rend dans la capitale rwandaise et monte un hôpital de campagne sur place. La situation est désastreuse, les équipes de MSF tentent de sécuriser les lieux et de soigner le maximum de blessés, malgré la menace permanente des miliciens ​Hutu et de leurs complices…. Comment soigner les blessés dans ​ce chaos ? A qui faire confiance ? Comment mener sa mission à bien lorsqu’on vit dans la peur ? Et comment garder espoir quand les morts s'accumulent à une vitesse vertigineuse malgré tout ? Dans le podcast "Première Ligne", produit par Europe 1 Studio en partenariat avec MSF, Jean-Hervé Bradol, aujourd’hui directeur d’études à la Fondation Médecins sans frontières, livre son témoignage. Il raconte l’horreur du génocide ​des Tutsi du Rwanda et revient sur le rôle ambigu de la France ​à l'époque… 

Le virus Ebola, le génocide des Tutsi au Rwanda, le tremblement de terre de janvier 2010 en Haïti... Depuis 50 ans, Médecins Sans Frontières intervient lors de situations de crise​. Pour marquer cet anniversaire, l'ONG a imaginé un podcast produit par Europe 1 Studio afin de vous faire revivre les moments clés de son histoire. Tous les jeudis, à partir du 15 avril, un "témoin", membre de l'équipe MSF, vous racontera son expérience sur le terrain, au cœur de conflits ou de catastrophes qui ont bouleversé le monde​. Douze épisodes pour replonger dans le passé et mieux interroger notre présent. Découvrez dès aujourd'hui la bande annonce de "Première Ligne", le podcast de Médecins Sans Frontières​, produit par Europe 1 Studio. Et le 15 avril, retrouvez le premier épisode sur ​toutes vos plateformes d'écoute.