Impossible d’échapper aux défis de l’islamisme, quelles que soient nos bonnes relations avec nos voisins musulmans. Deux essais récents déploient l’ampleur d’une menace qui s’exerce à l’échelle mondiale. 

N’y a-t-il pas pour l’école de problème plus urgent que celui du vêtement porté par les élèves ? Il faut croire que si, selon l’avis du nouveau ministre de l’Education nationale et du président de la République lui-même. Parce que le principe cardinal de laïcité serait en péril.

Le pape en Mongolie a rendu hommage à la mystique du père Teilhard de Chardin. Ce jésuite très en vogue dans les années soixante est aujourd’hui beaucoup moins connu et lu. Ce n’est pas pour autant que son message est devenu obsolète. Le pape a de bonnes raisons de raviver sa mémoire. 

Rentrée des classes. Pour le nouveau ministre de l’Education nationale, la tâche est redoutable, car la crise affecte toute l’institution. Comment la définir ?  Charles Péguy pourrait nous y aider.

Le drame du jeune Nael tué à Nanterre repose la question de la sécurité, de la justice et de la paix sociale. Ce n’est pas seulement la rigueur de l’appareil d’Etat et le dispositif carcéral qui protègent de la violence. Cela dépend de ce que l’historien Norbert Élias appelait la civilisation des mœurs.

Deux évêques français chargés d’un diocèse sont nommés auxiliaires sous la responsabilité des archevêques de Lyon et de Toulouse. Cela interroge sur les difficultés actuelles de l’Église de France et la lourdeur de la charge qui pèse sur notre épiscopat.

Nous restons assez interdits face à la Russie de Poutine et à sa situation intérieure et extérieure. Pouvons-nous cependant envisager un dialogue en nous fondant sur sa culture ? Une culture qui, à bien des égards peut nous séduire mais comporte aussi une part d’obscurité troublante…

La confusion actuelle n’est pas seulement conjoncturelle. Elle est civilisationnelle. Quel est le statut de la Russie par rapport à l’Europe et à l’occident en général. 

Le Saint-Siège vient de publier le document de travail préparatoire au synode qui doit décider de la réforme de l’Église catholique. On dispute de son caractère révolutionnaire. Mais l’histoire et la pratique synodale ancienne nous gardent de trop d’idées préconçues. L’Esprit Saint peut réserver des surprises.

Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, est allé à Pékin pour apaiser les tensions entre son pays et la Chine. Mais parallèlement l’opposition entre démocrates et républicains n’a jamais été aussi virulente. Et cela non seulement en raison de la personnalité de Donald Trump. Détente à l’extérieur ? Guerre civile à l’intérieur ?

Qu’est-ce que cette fin de vie ? Est-ce le dernier mot de l’existence ? Pâques signifie-t-il quelque chose à l’encontre de l’incroyance de beaucoup ?

Dans le débat sur la fin de vie qui s’est ouvert, avec la perspective d’une nouvelle loi, les chrétiens sont interpellés. Ne se réclament-ils pas d’une loi divine qui n’a pas lieu d’intervenir dans un débat politique ?

La loi française va-t-elle intégrer la possibilité de l’euthanasie, c’est-à-dire celle de donner la mort au malade en fin de vie ? Le débat fait rage et met en cause les convictions religieuses de ceux qui s’y opposent. Mais qu’entend-on par loi divine ?

Hier, dimanche des Rameaux, nous sommes entrés dans la semaine où s’exprime toute l’intensité du mystère chrétien. Est-ce une évasion de notre quotidien et d’une actualité difficile ? Ou, au contraire, une initiation à la compréhension de notre condition ?

Le grave conflit politique qui touche en ce moment l’Etat d’Israël, à propos des pouvoirs de la Cour suprême dépasse le cas du pays de Netanyahu. Il concerne l’équilibre des pouvoirs dans les démocraties occidentales. La France n’est pas absente de la querelle sur le pouvoir des juges.

Est-il normal qu’à chaque manifestation on se préoccupe plus des dangers de débordement que de l’objet des revendications ? Est-ce dû à une certaine radicalisation idéologique et à un changement d’époque ?

La violence, qui s’est déployée samedi en pleine campagne française, est attribuée à des responsables différents, selon la sensibilité des uns et des autres. Mais ne faut-il pas sortir au plus vite de cette ambiance-là ?

Comment apprécier la montée des violences auxquelles nous avons assisté ces derniers jours ? Correspond-elle à un projet délibéré de subversion ? Se distingue-t-elle des motifs idéologiques et des méthodes de l’extrême gauche traditionnelle ?