Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : Retrait de la Cédéao du Mali, du Burkina Faso et du Niger, quelles conséquences ? Où en sont les négociations ? En Italie, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni a accueilli un sommet des dirigeants africains. Dans quel but ? Comment la rencontre a-t-elle été perçue sur le continent ? Avec la participation de :- Malick Konaté, journaliste malien- Karine Oriot, correspondante en France de la chaîne de télévision camerounaise Canal 2 International- Ambroise Kpondzo, directeur de publication du journal The Guardian au Togo

« Les États-Unis sont résolus à approfondir, renforcer et élargir les partenariats à travers l’Afrique ». Ces propos sont ceux du secrétaire d'État américain Antony Blinken qui vient de conclure sa tournée africaine. Comment doit-on interpréter le regain d'intérêt américain pour le continent ? Un partenariat d'égal à égal entre Africains et Américains est-il possible ? Avec la participation : - Christopher Fomunyoh, directeur régional pour l’Afrique au National democratic Institute for International Affairs- Antoine Glaser, journaliste, auteur de plusieurs ouvrages sur les relations franco-africaines, co-auteur de « Le piège africain de Macron », éd. Fayard- Rama Yade, directrice Afrique du think tank américain Atlantic Council.

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains reviennent sur l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : Enlèvements au Burkina Faso, libération du fils de l’ancien président Bazoum, attaques djihadistes… Comment avoir accès à davantage d’informations au Sahel ? Que s’y passe-t-il ?  Aux États-Unis, après sa large victoire dans l’Iowa, l’ancien président Donald Trump sort plus que jamais favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de novembre.   Avec la participation de :- Timbi Bah, rédacteur en chef de la rédaction Fulfulde de RFI à Dakar- Ahmed Newton Barry, journaliste et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante du Burkina Faso- Malick Konaté, journaliste malien.

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : Au Tchad, nomination surprise de l’opposant Succès Masra au poste de Premier ministre le 1er janvier 2024. Élection présidentielle aux Comores où le président Azali Assoumani se présente pour un troisième mandat consécutif. Enfin on vote aussi à Taiwan, ce week-end, une élection dans un contexte de tensions croissantes avec le voisin chinois. Avec la participation de :- Fatim Djédjé, journaliste, présentatrice de l’émission « Ailleurs dans le monde » sur la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne- Abdou Moustoifa, journaliste chez Al-watwan, correspondant à Moroni de l’agence Reuters et de Mayotte Hebdo- Mamadou Djimtebaye, journaliste et directeur du groupe de médias tchadien Tchadinfos.

Trois éditorialistes sportifs africains reviennent dans Le débat africain sur la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui débutera le 13 janvier 2024 en Côte d’ivoire. Quelles équipes partent favorites ? Le Sénégal peut-il conserver son titre ? Qui sont les joueurs à suivre ? Quels enjeux pour le pays organisateur ? La Côte d’Ivoire est-elle prête à accueillir la grand-messe du football africain ? Avec la participation de trois journalistes sportifs : Karim Baldé, Fernand Dedeh, et Hervé Kouamouo

Flambée des prix et menace sur la sécurité alimentaire, exode des pêcheurs, catastrophe écologique... La surexploitation de l'océan est au centre de tous les regards au Sénégal. Tandis que le secteur de la pêche est l'un des principaux moteurs de l'économie du pays, comment remédier à l'inquiétante baisse des ressources halieutiques ? Comment répondre au désarroi des pêcheurs ? Avec la participation de :Dr. Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace AfriqueIsmaïla Ndiaye, inspecteur régional des pêches et de la surveillance à Dakar au ministère des Pêches et de l'Economie maritimeMoustapha Diouf, pêcheur, ancien candidat à la migration irrégulièreHaïdar El Ali, écologiste, ministre de la Pêche sénégalais de 2013 à 2014

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire ce dimanche : problèmes logistiques lors des élections générales en République démocratique du Congo et adoption controversée par le Parlement français de la loi immigration.  Avec la participation de :Israel Mutala, journaliste, président de l'Association des médias d'information en ligne de la RDCAhmed Newton Barry, journaliste et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante du Burkina FasoAndré Silver Konan, journaliste, fondateur de l'hebdomadaire Ivoir'Hebdo en Côte d'Ivoire

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : les derniers jours de campagne électorale en RDC, un accord signé à la COP28 sur une transition « hors des énergies fossiles », la visite du président ukrainien Zelensky à son homologue Joe Biden. Nos invités :- Karine Oriot, correspondante en France de la chaîne de télévision camerounaise Canal 2 International- Cécile Goudou, secrétaire de rédaction à la Radio nationale du Bénin, lauréate 2016 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon- Israel Mutala, journaliste, président de l'Association des médias d'informations en ligne de la RDC

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.Ce dimanche, Le débat africain est à Dakar. Au sommaire, fin du dépôt des parrainages pour l'élection présidentielle au Sénégal et 10ème anniversaire de la disparition de Nelson Mandela.  Nos invités : Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le QuotidienOusseynou Nar Gueye, éditorialiste et fondateur du site d'information tract.snOlel Tall, journaliste à la rédaction de RFI en Fulfulde à Dakar 

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Direction, cette semaine, le Togo qui reporte les élections législatives et régionales pourtant prévues le mois prochain. Pour quelles raisons ? Du côté de la République Démocratique du Congo, nous nous intéresserons à un début de campagne présidentielle sous tension. Et enfin Le débat africain posera ses valises à Dubaï où la COP28 a débuté ce jeudi.  Nos invités :- Ambroise Kpondzo, directeur de publication du journal The Guardian au Togo- Didier Makal, journaliste, éditeur du magazine Congo Durable en RDC- Gibrile Kenfack, journaliste à Cameroon Business Today, président du Réseau des journalistes africains sur les changements climatiques.

Mali, Niger, Burkina Faso… Les manifestations d’hostilité à l’égard de la France se multiplient sur le continent. Un rapport parlementaire français, débattu cette semaine à l’Assemblée nationale, préconise de refonder la relation entre la France et l’Afrique. Mais les pays africains francophones souhaitent-ils tous maintenir des liens avec l’ancienne puissance coloniale ? N’est-il pas trop tard ? Nos invités :- Bruno Fuchs, député Modem du Haut-Rhin, co-rapporteur avec Michèle Tabarot d’un rapport sur l’état des relations entre la France et l’Afrique- Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali et président du parti Yelema- Cheikh Gueye, chercheur et secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l'Afrique (Rasa).

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : reprise de la ville de Kidal par l’armée malienne, lancement de la campagne présidentielle en RDC, guerre entre Israël et le Hamas.  Nos invités :- Israel Mutala, directeur de publication du site d'information 7sur7.cd en RDC- Cécile Goudou, secrétaire de rédaction à la Radio nationale du Bénin, lauréate 2016 de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon- Ahmed Newton Barry, journaliste et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante du Burkina Faso.

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Nous reviendrons ce dimanche sur l'élection présidentielle à Madagascar qui se déroulera le 16 novembre 2023 et au Cameroun où le président Paul Biya fête ses 41 ans au pouvoir. Mais aussi sur le projet de loi sur l’immigration en France et appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza.  Nos invités :- Raoto Andriamanambe, rédacteur en chef de la revue malgache Politika- Karine Oriot, correspondante en France de la chaîne de télévision camerounaise Canal 2 International- Fatim Djedje, journaliste, présentatrice de l’émission Ailleurs dans le monde sur la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne.

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains débattent de l'actualité africaine et internationale. Nous irons tout d'abord au Mali, où les rebelles du CSP-PSD ont pris le contrôle de la base de Kidal après le départ de la Minusma. Puis direction le Sénégal, pour revenir sur la polémique entourant la réinscription, ou non, d'Ousmane Sonko sur les listes électorales. Puis enfin, retour sur la venue de Charles III au Kenya, où son discours sur les abus coloniaux n'a pas fait l'unanimité. Invités : - André Silver Konan, journaliste et fondateur de l'hebdomadaire Ivoir’Hebdo, en Côte d’Ivoire- Dié Maty Fall, rédactrice en chef, chef du service international du quotidien national Le Soleil, au Sénégal- François Hiondi Nkam, journaliste grand reporter au quotidien Le Jour, au Cameroun.

Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains débattent de l'actualité africaine et internationale. Nous irons tout d'abord en Mauritanie, où 20 ans de prison ont été requises à l'encontre de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Puis, direction l'archipel des Canaries qui connaît actuellement un afflux massif de migrants, principalement venus des côtes du Sénégal. Pour finir, nous reviendrons sur le conflit israélo-palestinien. Invités :- Olel Tall, journaliste à la rédaction de RFI en Fulfulde, à Dakar- Malick Konaté, journaliste malien- Désiré Ename, journaliste gabonais, directeur de la rédaction d’Échos du Nord.

Peut-on véritablement parler de « religions africaines » ? Pourquoi adopter le christianisme ou l’islam alors que l’Afrique a ses propres traditions ? Et d’ailleurs, quelles sont-elles et quelle importance ont-elles encore aujourd’hui sur le continent ? Quelle place pour le divin ? Peut-on véritablement parler de « religions africaines » ? Avec la participation de :- Dumbi Fakoly, chercheur en Histoire et écrivain malien, président du Rassemblement pour la réhabilitation de la religion négro-africaine (3 RNA-Maaya)- Mbog Bassong, égyptologue et planétologue initié dans la confrérie du Mbog des Bassa du Cameroun- Jean-Philippe Omotunde, chercheur en Histoire, spécialiste des Sciences et Mathématiques africaines et des Humanités classiques africaines, fondateur de l'Institut d’Histoire Anyjart.

« L’Afrique n’a pas d’histoire. L’Afrique n’a pas de conscience extérieure objective donnant lieu à l’universalité. » Ces propos du philosophe allemand Friedrich Hegel au XIXème siècle ont animé l’histoire des idées pendant près de deux siècles, donnant lieu à ce que Cheikh Anta Diop a appelé la falsification consciente de l’histoire africaine. Une version imposée, fragmentée et tragique tendant à reléguer les dominés africains à des êtres dont le seul objectif est la survie face à la misère. Une sorte de déni systématique de l’apport de la civilisation nègre enseigné jusque dans les écoles et les universités africaines. La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ? Comment enseigne-t-on l’histoire dans les collèges, lycées et universités du continent ?Avec la participation de :Honoré Yapo, professeur d’Histoire à Abidjan, Côte d’IvoireEhou Agbo, ancien professeur d’Histoire-Géographie à Porto-Novo, BéninJean Koufan Menkéné, ancien professeur émérite d’Histoire camerounais

Au rythme où les villes africaines grandissent, s'étendent et consomment, la bonne gestion des déchets s'ajoute à la déjà longue liste des priorités des pouvoirs publics. Direction Lomé, ce dimanche (8 octobre 2023) où pas moins de 350 000 tonnes d'ordures sont produites chaque année. Trier, collecter, recycler, construire des centres d'enfouissement, des incinérateurs, gérer des décharges, valoriser les déchets... Comment les autorités togolaises appréhendent-elles ce nouveau défi ? Avec la participation de :- Tévi Atator Lawson, expert en Évaluation environnementale et sociale- Winny Dogbatsé, maire de Kpalimé   - Edem Koledzi, expert en traitement et valorisation des déchets- Kodjo Nabola-Bounou Enoumodji, chef de la division de la Propreté, de l'Environnement, des Changements climatiques et des Énergies renouvelables.

Après plusieurs semaines d'un bras de fer très médiatique, le président français Emmanuel Macron a finalement annoncé lundi dernier (25 septembre 2023) le départ de l'ambassadeur de France au Niger que réclamaient les autorités militaires de Niamey. Mais également le retrait de l'armée française. Quelles conséquences peut avoir ce départ des forces françaises au Niger et dans le Sahel, en général ? Faut-il craindre un renforcement des groupes terroristes ? Va-t-on assister à l'arrivée de nouveaux partenaires ? Avec la participation de :- Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, fondateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique- Bruno Fuchs, député, délégué général de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie- Succès Masra, président du parti tchadien « Les Transformateurs »- Seidik Abba, journaliste spécialiste des questions africaines, écrivain et président du Centre international de réflexions et d’études sur le Sahel- Hama Amadou, expert en finances, militant du parti nigérien PJP (Paix, Justice, Progrès) dit Génération Doubara.

Un pays peut-il se développer sans ses champions nationaux ? La crise de la Covid-19 avec la fermeture des frontières et les situations de crises économique et politique qui secouent de nombreux États africains, relancent ce débat un peu partout sur le continent. Et comment fabrique-t-on ces champions ? Quel accompagnement ?  Avec la participation de :- Vital Kamerhe, vice-Premier ministre, chargé de l’Économie nationale de la République Démocratique du Congo- Paulo Gomes, président d’Orango Investment et de New African Capital Partners (NACP)- Jean-Louis Billon, actionnaire du groupe privé ivoirien SIFCA, spécialisé dans l’agroalimentaire. Ce magazine a été enregistré à Abidjan lors de la 9ème édition du Forum Makutano. 

Mali, Niger, Gabon, etc. Pourquoi autant de coups d’État en Afrique en ce début des années 2020 ? Comment expliquer le soutien des populations ? Quels risques de contagion dans les palais présidentiels du continent ?  Avec la participation de :- Antoine Glaser, journaliste spécialiste des questions africaines- Francis Kpatinde, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris- Seidik Abba, journaliste spécialiste des questions africaines, écrivain et président du Centre international de réflexions et d’études sur le Sahel.

Esclavage, incarcérations, naufrages, viols, violences policières, tortures, vols… Sur les routes de l’exil, les migrants subissent toutes les humiliations et bravent tous les dangers. Qu’est-ce qui peut expliquer l’obstination des jeunes Subsahariens à rejoindre la forteresse Europe ? Sont-ils toujours conscients des risques ? Comment mettre un terme à ces suicides collectifs que constituent désormais ces importants flux migratoires et comment redonner de l’espoir à la jeunesse du continent ? Avec la participation de :- Moctar Dan Yayé, membre fondateur et responsable de la communication de l’ONG Alarm Phone Sahara - Saadia Mosbah, présidente de l’association Mnemty en Tunisie- Ibrahima Agne, chargé de communication de l’Association sénégalaise de lutte contre la migration irrégulière (ASMI) à Thiès, au Sénégal- Calibri Calibro, migrant et activiste camerounais.

Consommer ce que l’on produit. Les Africains semblent avoir entendu l’urgence de développer leur agriculture. Mais comment se manifeste cette prise de conscience ? Quelle est l’approche de la jeunesse, très connectée, qui se lance dans cette activité ? Les pouvoirs publics ont-ils créé les conditions pour qu’elle soit rentable ? Peut-on espérer une révolution agricole dans un continent qui possède l’essentiel des terres arables de la planète ?  Avec la participation de : - Aboubacar Sonko, PDG et fondateur de MLouma- Claudia Senghor, agroéconomiste spécialisée dans le développement durable, fondatrice de Agrobabe- Igor Djoukwe, conseiller technique du groupe Mimran (propriétaire de la Compagnie Sucrière Sénégalaise)- Dr Nteranya Sanginga, directeur général de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA).

Faut-il la craindre ou l’encourager ? Formidable outil au service entre autres de la santé, des transports, des banques, elle peut aussi servir à des fins criminelles ou à la désinformation lorsqu’elle se retrouve entre de mauvaises mains. Que penser de l’intelligence artificielle ? Les experts du secteur ont-ils raison d’évoquer des « risques majeurs pour l’humanité » et de demander une pause de 6 mois dans son développement ? Et où en est l’Afrique dans cette course à la technologie ?  Avec la participation de :- Babel Balsomi, PDG et fondatrice de HIERØ DIGITAL, spécialisée dans le domaine de la transformation digitale, machine learning et cybersécurité- Thierry Wandji, PDG de Cybastion, compagnie de cybersécurité basée aux États-Unis- Félix Corneille Minyem, directeur général de Colombe Academy of Technology- Ibrahima Cissé, doctorant en réalité augmentée, expert en physical security au Colombe cyberdefense operations center (CCDOC). Un débat enregistré à Abidjan à l’occasion du Cyber Africa Forum.

Gabegie, corruption, absentéisme, retard de paiement des salaires et des pensions, emplois fictifs, lourdeur administrative, politisation… Les critiques fusent et les scandales fleurissent lorsqu’on évoque la question de la fonction publique sur le continent africain. Mais comment la réformer ? Quels chantiers entreprendre pour répondre aux exigences d’efficacité des services publics ? Que proposent les fonctionnaires eux-mêmes ? Avec la participation de :- Senoussi Hassana Abdoulaye, directeur général de l'École Nationale d'Administration (ENA) du Tchad- Fidèle Kihangi, président de l’Intersyndicale de l’Administration publique en République Démocratique du Congo- Victor Batubenga Pandamadi, inspecteur général des Finances, chef de service adjoint de l'IGF en République Démocratique du Congo- Gilbert Bawara, ministre du Travail et de la Fonction publique du Togo. 

Comment les anciens sont-ils traités en Afrique subsaharienne ? Comment se passe la retraite alors que les pouvoirs publics du continent sont surtout bousculés par les problèmes sociaux liés à une jeunesse en mal d’emploi ? Faut-il instaurer un minimum vieillesse ou continuer de compter sur l’importante solidarité intrafamiliale des Africains ? Avec la participation de :- Pr Mamadou Coumé, président de la société ouest-africaine de gériatrie et de gérontologie, chef du service de gériatrie du CHU de Fann, Dakar- Pr Dedy Seri, socio-anthropologue, membre fondateur de la Fondation internationale Bien Vieillir en Afrique- Luc Gnacadja, président du Think Tank GPS Développement, ancien ministre et ancien sous-secrétaire général des Nations unies- Romaric Ngomo, inspecteur général de la Caisse nationale de sécurité sociale au Gabon.

Chaque année, des centaines de milliers de jeunes filles, parfois très jeunes, quittent prématurément l’école du fait de leur grossesse. Une sortie du cadre scolaire trop souvent définitive qui constitue un véritable frein à l’émancipation de la femme africaine. Un danger aussi pour leur santé. Comment peut-on devenir mère lorsqu’on est encore soi-même une enfant ? Comment gérer ces nombreuses grossesses précoces en milieu scolaire ? Quels sont les stratégies et textes adoptés en la matière par les différents pays du sud du Sahara ?  Avec la participation de :- Solange Yomi, présidente fondatrice de l’Association Africa Women Hope en Côte d’Ivoire - Akossiwa Dokpodjo, présidente de l’Association Educ filles-mères au Bénin - Rolande Cyrille Bechon, experte en droits humains et directrice de l’ONG Nouveaux Droits de l’Homme Cameroun- Dr Konan Yao, médecin au service médico-scolaire de Niakara en Côte d’Ivoire, intervenant pour le Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte D'Ivoire (CEFCI).   + témoignage de Nadège, fille-mère au Bénin.

Comment peut-on parler d’intégration continentale africaine lorsque, pour aller d’un point à un autre, il faut souvent repasser par l’Europe ? Comment, avec l’immense potentiel de fret aérien qu’offrent le continent et l’extraordinaire réservoir de passagers que compte l’Afrique avec son 1,3 milliard d’habitants, le continent éprouve-t-il autant de mal à faire décoller le secteur du transport aérien ? Avec la participation de :- Nowel Ngala, directeur commercial et directeur des opérations au sol d’Asky - Ibra Birane Wane, directeur général d’Avico Afrique et de la compagnie Arc en ciel Airlines- Christian Folly-Kossi, président du cabinet de consultant ICAS (International and advisory services), et ancien secrétaire général de l'Association des compagnies africaines (AFRAA).

Des adolescents en attente de jugement au milieu de criminels endurcis. Des taux d’occupation dépassant parfois les 300%. Un seul repas par jour et une situation sanitaire préoccupante. Comment remédier à la surpopulation carcérale ? La prison est-elle un passage obligatoire pour tous les délinquants ? Quelle réinsertion possible ? Comment réduire le nombre de prisonniers en détention provisoire ? Avec la participation de : - Joël Kessouagni, directeur des programmes Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD)- Me Mohamed Pongathié, avocat au Barreau de Côte d’Ivoire- Père Norbert Eric Abekan, secrétaire exécutif national de la Commission épiscopale ivoirienne Justice, paix et environnement- Valsero, rappeur et activiste camerounais.

Kwandza au Gabon, khessal au Sénégal, akonti au Togo, tchacho au Mali, décapage au Niger… Autant d’appellations qui traduisent l’ampleur du phénomène de blanchiment volontaire de la peau dans toute l’Afrique. Malgré les mises en garde, les graves conséquences sur la santé, les quolibets dont on affuble les adeptes, la dépigmentation artificielle est un business florissant qui ne finit pas de gagner le continent. Comment expliquer cette obsession à se blanchir la peau ? Que font les pouvoirs publics pour juguler ce problème de santé publique ?Avec la participation de :- Astou Diouf, dermatologue à l’Hôpital Institut d’hygiène sociale de Dakar, présidente de l’Association internationale d’informations sur la dépigmentation artificielle - Aude Magaly Mbenzu, fondatrice de ITSINA Cosmétiques en RDC - Hannelore Ver-Ndoye, enseignante diplômée en Sciences sociales et auteure du livre « Décolorés, un panorama de la dépigmentation volontaire de la peau ».

Elle est responsable de plus de 10% des accidents de la route dans les pays du sud du Sahara. Vingt ans, c’est la moyenne d’âge du parc automobile en Afrique. Comment en finir avec ces cercueils roulants aux allures parfois d’objets de foire ou de musée, qui endeuillent chaque jour de trop nombreuses familles du continent ? Comment se débarrasser de ces camions sans phares et aux pneus lisses, de ces taxis sans freins et essuie-glaces, de ces Wôrô-wôrôs, ces cars rapides sans rétroviseurs ni portières qu’empruntent chaque jour des usagers désabusés ? D’où proviennent ces véhicules qui inondent les routes africaines ? Comment renouveler le parc automobile du continent ? Avec la participation de :- Affoh Atcha-Dedji, ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires du Togo- Amadou Koné, ministre des Transports de Côte d’Ivoire - Martial Missimikim, expert international en Sécurité routière- Gamatié Mahamadou Yansambou, secrétaire général de l'Union des travailleurs du transport et assimilés du Niger (UTTAN).

« L’Afrique n’a pas d’histoire. L’Afrique n’a pas de conscience extérieure objective donnant lieu à l’universalité. » Ces propos du philosophe allemand Friedrich Hegel au XIXè siècle ont animé l’histoire des idées pendant près de deux siècles, donnant lieu à ce que Cheikh Anta Diop a appelé la falsification consciente de l’histoire africaine. Une version imposée, fragmentée et tragique tendant à reléguer les dominés africains à des êtres dont le seul objectif est la survie face à la misère. Une sorte de déni systématique de l’apport de la civilisation nègre enseigné jusque dans les écoles et les universités africaines. La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ? Comment enseigne-t-on l’histoire dans les collèges, lycées et universités du continent ?Avec la participation de :- Honoré Yapo, professeur d’Histoire à Abidjan, Côte d’Ivoire- Ehou Agbo, ancien professeur d’Histoire-Géographie à Porto-Novo, Bénin- Jean Koufan Menkéné, ancien professeur émérite d’Histoire camerounais.

Huit années se sont écoulées depuis sa première élection à la tête de l’institution financière la plus importante du continent africain. Géopolitique, agriculture, inflation, climat, Sahel… Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement, défend son bilan et évoque au micro d'Alain Foka les perspectives et grands chantiers en cours. L'interview sera suivie d'une discussion entre deux invités :- Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement- Amadou Hott, économiste et banquier d'affaires sénégalais, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, envoyé spécial du Président de la Banque africaine de développement pour l'Alliance pour l'infrastructure verte en Afrique- Stanislas Zeze, PDG de Bloomfield Investment Corporation, agence de notation financière d’Afrique de l’Ouest.

Dans un environnement à fort investissement comme l’est le secteur de la tech, quel poids les acteurs venus d’Afrique pèsent-ils ? Comment se faire une place ? Et pourquoi les femmes, souvent présentées par les institutions financières comme plus solvables que leurs homologues masculins, éprouvent-elles tant de mal à lever des fonds dans ce secteur innovant ? Avec la participation de :- Delphine Remy-Boutang, fondatrice et CEO de la Journée de la Femme Digitale (JFD)- Nelly Chatue-Diop, co-fondatrice et CEO d'Ejara, Margaret Entrepreneure Afrique 2023- Eryomi Aholoukpe, fondatrice de Demleen, hébergeur du podcast Africa's Investor Call et entrepreneuse au sein de l'Association Je M'engage pour l'Afrique (JMA).

Faut-il la craindre ou l’encourager ? Formidable outil au service entre autres de la santé, des transports, des banques, elle peut aussi servir à des fins criminelles ou à la désinformation lorsqu’elle se retrouve entre de mauvaises mains. Que penser de l’intelligence artificielle ? Les experts du secteur ont-ils raison d’évoquer des « risques majeurs pour l’humanité » et de demander une pause de 6 mois dans son développement ? Et où en est l’Afrique dans cette course à la technologie ? Avec la participation de :- Babel Balsomi, PDG et fondatrice de HIERØ DIGITAL, spécialisée dans le domaine de la transformation digitale, machine learning et cybersécurité- Thierry Wandji, PDG de Cybastion, compagnie de cybersécurité basée aux États-Unis- Félix Corneille Minyem, directeur général de Colombe Academy of Technology- Ibrahima Cissé, doctorant en réalité augmentée, expert en physical security au Colombe cyberdefense operations center (CCDOC). Un débat enregistré à Abidjan à l’occasion du Cyber Africa Forum.

Très discrètement mais très efficacement, elle a tissé sa toile en Afrique ces 20 dernières années. Investissant dans les domaines les plus variés comme la construction d’établissements scolaires, d’hôpitaux et d’édifices religieux, et depuis quelque temps dans le domaine militaire. Alors que les nations occidentales ont le regard tourné vers la Chine, l’Inde ou la Russie dans leur expansion sur le continent noir, la Turquie d’Erdogan se pose de plus en plus comme une troisième voie. Mais comment se matérialise le partenariat Turquie-Afrique ? Pour quelles raisons le président Erdogan s’intéresse-t-il tant à cette aire géographique ? Peut-on parler de coopération gagnant-gagnant ?  Avec la participation de :- Bayram Balci, chercheur au CERI (Centre de recherches internationales) - Sciences Po Paris- Lény Ilondo, vice-président national de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) en charge de la Commission de l’industrie et la supervision des commissions sous-traitance et BTP - Mamadou Tiéni Konaté, ancien président et actuel membre du Bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali- Gilles Yabi, analyste politique, fondateur et président du think tank citoyen Wathi.

À quelques mois de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo, le climat préélectoral semble se durcir après les manifestations de l’opposition de cette semaine. Doit-on y voir un risque pour les échéances de décembre prochain ? Avec la participation de :- Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo- Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi- Me Georges Kapiamba, avocat, président de l’Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj)- Me Hervé Diakiese, porte-parole du Comité laïc de coordination (CLC).

Gabegie, corruption, absentéisme, retard de paiement des salaires et des pensions, emplois fictifs, lourdeur administrative, politisation… Les critiques fusent et les scandales fleurissent lorsqu’on évoque la question de la fonction publique sur le continent africain. Mais comment la réformer ? Quels chantiers entreprendre pour répondre aux exigences d’efficacité des services publics ? Que proposent les fonctionnaires eux-mêmes ? Avec la participation de : Senoussi Hassana Abdoulaye, directeur général de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) du TchadGilbert Bawara, ministre du Travail et de la Fonction publique du Togo Fidèle Kihangi, président de l’Intersyndicale de l’administration publique en République Démocratique du CongoVictor Batubenga Pandamadi, inspecteur général des finances, chef de service adjoint de l'IGF de la République Démocratique du Congo

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de fèves de cacao avec une production s’élevant à plus de 2,4 millions de tonnes en 2022. On comptait également 95 000 tonnes de café cultivées dans le pays la même année. Mais si la Côte d’Ivoire est connue mondialement pour ses cultures d’exportation, qu’en est-il de l’agriculture vivrière et la culture de denrées consommées localement ? Et si le pays produisait ce qu’il mange ? Avec la participation de :- Espérance Céleste Assiyou, agronome et blogueuse - Pierre Zro Bi, ancien et premier président de l’Organisation ivoirienne interprofessionnelle - Riz, expert en filière riz - Foto Assandé Landry, formateur à l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA)- Amon Amoa François, étudiant en 2ème année en Agriculture et coopération. Ce débat africain a été enregistré en public. Un grand merci à l'Institut national de formation professionnelle agricole et ses étudiants pour leur accueil chaleureux.

Mise à genoux par une décennie de crise politico-militaire qui a secoué la Côte d'Ivoire entre 2002 et 2011. Meurtrie par de nombreuses violences. Abandonnée par le pouvoir d'Abidjan parce qu'elle était le fief de la rébellion. Que devient Bouaké, la ville cosmopolite plus de dix ans après la fin de la crise post-électorale ? Ville commerçante du centre de la Côte d'Ivoire, ville martyre, capitale historique des Baoulés, Bouaké s'est-elle assagie ? S'est-elle reconstruite ? A-t-elle retrouvé son éclat et sa joie de vivre d'antan ? Avec la participation de :- Nicolas Djibo, maire de Bouaké- Pr Patrick Kouassi Yao, maître de conférence à l'Université Alassane Ouattara  - Moumoune Coulibaly, coordonnateur général de la fondation Les mémoires de la ville de Bouaké- Promo Saint Sergino, membre du collectif « J'kiffe ».

Ce n'est plus un luxe, mais une obligation à laquelle les institutions et les entreprises doivent inévitablement se soumettre. La transformation digitale représente une véritable opportunité que le continent noir semble avoir saisie puisqu'elle contribue à augmenter de 4,5% par an son PIB, soit près de 300 milliards de dollars d'ici à 2025. C'est aussi grâce à elle que la petite entreprise de Bouaké ou de Daloa peut commercer avec une grosse structure de Bombay en Inde ou de la Silicon Valley aux États-Unis. Que la vieille maman de San Pedro peut payer son électricité sans devoir se déplacer. Ou encore que des millions d'Africains ont vaincu le drame de l'exclusion financière grâce au Mobile money. Avec la participation de :- Amadou Coulibaly, ministre ivoirien de la Communication et de l'Économie numérique, porte-parole du gouvernement- André Biyong, vice-président chargé des opérations chez Cybastion - Adnane Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques chez Huawei Northern Africa- Aristide Ouattara, associé en charge du Conseil en gestion des risques chez Deloitte pour l'Afrique francophone - Charles Kié, président du Conseil d'administration de Colombe Cyber Defense Operations Center (CCDOC)Ce débat a été enregistré à Abidjan dans le cadre de la 3ème édition du Cyber Africa Forum. 

Où en est la flambée des prix en Afrique et peut-elle avoir des impacts significatifs et durables ? Quel arsenal les pouvoirs publics ont-ils déployé pour protéger les consommateurs ? Peut-on encore craindre une explosion de colère sociale et une insécurité alimentaire sur le continent ? Avec la participation de : Jean-Luc Stalon, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en République centrafricaineCélestin Tawamba, président du groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et PDG-fondateur du groupe Cadys Invest Ollo Sib, analyste de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM/WFP) pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’OuestMe Jean-Paul Maboso, secrétaire général de l’Organisation de défense des consommateurs en République Démocratique du Congo.

« Des hordes d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne déferlent sur la Tunisie. Ils sont à l’origine de violences, de crimes et d’actes inacceptables. [...] dans le but de métamorphoser la composition démographique de la Tunisie et de la transformer seulement en un Etat africain qui n’appartienne plus au monde arabo islamique. » Cette théorie raciste du grand remplacement du président tunisien Kaïs Saïed a déclenché le 21 février dernier des violences anti-Noirs dans le pays. Et mis au grand jour le climat de racisme qui y prévaut. Deux mois après le déclenchement de cette vague de violence, de ces ratonnades qui ont entrainé le rapatriement en catastrophe de milliers de subsahariens vers leur pays d’origine, quel bilan ? Que sont devenus les étudiants et migrants subsahariens restés sur place ? Quelles réactions de la part des nations du Sud du Sahara dont le Président Kaïs Saeïd se dit ami ?Avec la participation de : Christian Kwongang, étudiant camerounais et militant des droits de l’homme, président de l’association des étudiants africains et stagiaires africains en Tunisie (AESAT) « Bouba* », étudiant malien qui a quitté momentanément la Tunisie suite aux violences post-discours du président SaïedSaadia Mosbah, présidente de Mnemty, association de lutte contre le racisme en TunisieGaoussou Karamoko, directeur général de la diaspora au ministère ivoirien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora * ceci est un pseudonyme

Au rythme où les villes africaines grandissent, s'étendent et consomment, la bonne gestion des déchets s'ajoutent à la déjà longue liste des priorités des pouvoirs publics. Le débat africain fait escale ce dimanche à Lomé où pas moins de 350 000 tonnes d'ordures sont produites chaque année. Trier, collecter, recycler, construire des centres d'enfouissement, des incinérateurs, gérer des décharges, valoriser les déchets... Comment les autorités togolaises appréhendent-elles ce nouveau défi ?  Avec la participation de : Tévi Atator Lawson, expert en évaluation environnementale et sociale Winny Dogbatsé, maire de Kpalimé    Edem Koledzi, expert en traitement et valorisation des déchets Kodjo Nabola-Bounou Enoumodji, chef de la division de la Propreté, de l'environnement, des changements climatiques et des énergies renouvelables

Bien qu’elle soit l’un des pays les moins développés au monde, la République centrafricaine est le théâtre d’une guerre d’influence que se livrent les grandes puissances. Et les crises politique et sécuritaire n’améliorent pas une situation humanitaire déjà catastrophique. Dans ce contexte, pour quelles raisons l’actualité centrafricaine n’intéresse-t-elle que très épisodiquement les médias internationaux ?  Avec la participation de : - Sylvie Baïpo-Temon, ministre centrafricaine des Affaires étrangères et des Centrafricains de l'étranger - Martin Ziguélé, président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et ancien Premier ministre de la RCA - Me Bruno Hyacinthe Gbiegba, avocat au Barreau de Centrafrique et membre du Groupe de travail de la société civile, coordonnateur du réseau des défenseurs des droits de l’homme en RCA.

Comment les anciens sont-ils traités en Afrique subsaharienne ? Comment se passe la retraite alors que les pouvoirs publics du continent sont surtout bousculés par les problèmes sociaux liés à une jeunesse en mal d’emploi ? Faut-il instaurer un minimum vieillesse ou continuer de compter sur l’importante solidarité intrafamiliale des Africains ? Avec la participation de : - Pr Mamadou Coumé, président de la société ouest-africaine de gériatrie et de gérontologie, chef du service de gériatrie du CHU de Fann Dakar - Pr Dedy Seri, socio-anthropologue, membre fondateur de la Fondation internationale Bien Vieillir en Afrique - Luc Gnacadja, président du think-tank GPS Développement, ancien ministre et ancien sous-secrétaire général des Nations unies - Romaric Ngomo, inspecteur général de la Caisse nationale de sécurité sociale au Gabon.

Des adolescents en attente de jugement au milieu de criminels endurcis. Des taux d’occupation dépassant parfois les 300 %. Un seul repas par jour et une situation sanitaire préoccupante. Comment remédier à la surpopulation carcérale ? La prison est-elle un passage obligatoire pour tous les délinquants ? Quelle réinsertion possible ? Comment réduire le nombre de prisonniers en détention provisoire ? Avec la participation de : - Joël Kessouagni, directeur des programmes Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD) - Me Mohamed Pongathié, avocat au Barreau de Côte d’Ivoire - Père Norbert Eric Abekan, secrétaire exécutif national de la Commission épiscopale ivoirienne Justice, paix et environnement - Valsero, rappeur et activiste camerounais.

Consommer ce que l’on produit. Les Africains semblent avoir entendu l’urgence de développer leur agriculture. Mais comment se manifeste cette prise de conscience ? Quelle est l’approche de la jeunesse, très connectée, qui se lance dans cette activité ? Les pouvoirs publics ont-ils créé les conditions pour qu’elle soit rentable ? Peut-on espérer une révolution agricole dans un continent qui possède l’essentiel des terres arables de la planète ? Avec la participation de : - Aboubacar Sonko, PDG et fondateur de MLouma - Claudia Senghor, agroéconomiste spécialisée dans le développement durable, fondatrice de Agrobabe - Igor Djoukwe, conseiller technique du groupe Mimran (propriétaire de la Compagnie Sucrière Sénégalaise) - Dr Nteranya Sanginga, directeur général de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA).

Libreville, Luanda, Brazzaville, Kinshasa. Quatre villes visitées pour exprimer une nouvelle relation avec l’Afrique. Emmanuel Macron aura-t-il, au cours de son 18ème déplacement sur le continent, réussi à redorer l’image de la France qui est au plus mal au sud du Sahara ? Comment calmer les ardeurs d'une jeunesse de plus en plus véhémente vis-à-vis de Paris ?  Avec la participation de : - Cheikh Tidiane Gadio, président de l'Institut Panafricain de Stratégies (IPS), député, ancien vice-président de l'Assemblée nationale et ancien ministre des Affaires Étrangères (2000-2009) du Sénégal - Séverin Tchounkeu, président directeur général de Equinoxe Télévision et Radio - Francis Kpatindé, journaliste et enseignant à Sciences Po Paris - Flavien Enongoué, universitaire et diplomate, ancien ambassadeur du Gabon en France puis en Italie.

Cinq mois après le putsch militaire qui l'a renversé, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba nous reçoit dans son pays d'accueil, le Togo. Pour la première fois, celui qui était arrivé lui aussi à la tête du Burkina Faso par un coup d'État accepte de revenir sur son départ, mais également sur la situation sécuritaire dans son pays et du départ de l'opération militaire française Sabre demandé par son successeur le capitaine Ibrahim Traoré. 

Les avocats africains sont-ils moins bons, moins efficaces que leurs homologues occidentaux ? Comment expliquer que la plupart des États du sud du Sahara préfèrent confier l’essentiel de leurs dossiers aux cabinets internationaux ? Problème de compétences ? De structures ? De confiance ? Pourquoi le concept du « local content » consistant à engager de la main-d’œuvre locale, ne s’applique-t-il pas davantage aux cabinets d’affaires ?   Avec la participation de : Me Michel Brizoua-Bi, co-fondateur du cabinet d’avocats Bile-Aka, Brizoua-Bi et associés Me Olivier Pognon, administrateur et directeur général de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) Me Fatoumata Sidibé Diarra, avocate au Barreau de Paris et du Mali Me Daouda Samna, ancien bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Niger, ancien président de la Conférence des Barreaux de l'espace OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) et gérant associé du cabinet SCPA Mandela.

Un mois pour quitter le territoire après 14 ans de présence. Après la force Barkhane au Mali en 2022, c’est au tour des autorités burkinabè d’inviter la force française Sabre avec ses 400 militaires à partir de leur pays. Qu’est-ce qui explique cette décision ? Ce départ impactera-t-il la lutte contre le terrorisme dans le pays des hommes intègres qui traverse une sérieuse crise sécuritaire ? Avec la participation de : - Jean-Pierre Edon, ancien ambassadeur et ancien chef du protocole du président béninois Yayi Boni, spécialiste des questions internationales - Serge Oulon Attiana, journaliste au bimensuel L’Événement, auteur de « Comprendre les attaques armées au Burkina Faso. Profils et itinéraires de terroristes » - Dicko Ousmane Amirou, émir du Liptako au Burkina Faso.  

Qui a torturé et tué Martinez Zogo, le directeur de la radio privée Amplitude FM à Yaoundé ? Où en est l’enquête sur cet assassinat qui installe la peur et la psychose dans le paysage médiatique camerounais ? Les journalistes doivent-ils désormais craindre pour leur vie en exerçant leur fonction ? Comment mettre un terme à cette escalade de violence et quel est le message de cet escadron de la mort et de son ou ses commanditaires ? Avec la participation de : - Haman Mana, directeur de publication du quotidien Le Jour et président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun - Christophe Bobiokono, directeur de publication de Kalara, secrétaire général de l’Union des journalistes du Cameroun, ancien membre du Conseil national de la communication - Denis Omgba Bomba, directeur de l’Observatoire des médias et de l’opinion publique - Polycarpe Essomba, correspondant pour le Cameroun de Radio France Internationale et ancien directeur de l'information de Dash Média.  

Hôpitaux, réseaux électriques, trafic aérien, groupes postaux... Les piratages via Internet sont quotidiens. Comment l'Afrique peut-elle faire face aux menaces, aux dérives numériques ? Devant la recrudescence des cyberattaques, comment protéger les États, les entreprises et les particuliers des pirates et de leurs demandes de rançons ? Comment former et conserver une main-d'œuvre qualifiée dans le secteur très porteur de la cybersécurité ?   Avec la participation de : - Franck Kié, expert en Cybersécurité et fondateur du Cyber Africa Forum - George Fankam, manager de la société Fygytech - Yenataba Kignaman-Soro, consultante en Cybersécurité, secrétaire générale de la plateforme Ciberobs - Moumouni Mohamed, consultant en Cybersécurité.      

Début janvier 2023, les autorités espagnoles ont annoncé le démantèlement d’un vaste trafic de déchets des îles Canaries à destination de l’Afrique de l’Ouest. Plus de 5 000 tonnes de dangereux déchets électroniques y auraient été exportées illégalement en 2 ans. Comment éviter que le continent ne devienne la décharge des pays industrialisés ? Si certains présentent ces déchets comme une opportunité économique et industrielle, d’autres alertent surtout sur les risques sanitaires et écologiques. Avec la participation de : - Ousmane Dambadji, président du Réseau nigérien des journalistes pour l’Eau, Hygiène, Assainissement et Déchets - Edem d’Almeida, fondateur et directeur général de Africa Global Recycling (AGR) au Togo - Bouaké Fofana, ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité de Côte d’Ivoire - Sellé Mbengue, directeur de la Gestion et de l’Exploitation des fonds marins au ministère des Pêches et de l’Économie maritime du Sénégal.

Si la guerre en Ukraine domine l’essentiel des rétrospectives de l’année 2022 dans la presse internationale ; en Afrique, la hiérarchisation des sujets marquants de l’année qui se termine aura été très différente de celle des médias du Nord. Avec une forte polarisation sur les conflits qui ensanglantent le continent. Et quelles sont les attentes des Africains pour la nouvelle année qui commence ? Avec la participation de : - Maître Alice Nkom, avocate camerounaise - Maître Fatoumata Sidibé Diarra, avocate au Barreau de Paris et du Mali - Lionel Bilgo, ancien porte-parole du gouvernement burkinabè et ancien ministre de l’Éducation - Al Kitenge, stratège géoéconomique congolais.

Si une majorité des pays subsahariens approuve le recours à l’interruption volontaire de grossesse lorsque la santé de la mère ou de l’enfant est en danger, ils sont encore six à la criminaliser y compris en cas de viol et d’inceste. Et même lorsque le protocole de Maputo a été ratifié, la loi n’est que très rarement appliquée. Avec la participation de : - Nora Ipanga, secrétaire exécutive de la Coalition GND (contre les grossesses non désirées) en République démocratique du Congo - Dr Abou Adégbindin, président du Conseil national de l’ordre national des médecins du Bénin - Dr Patrick Lunzayiladio Lusala, coordinateur médical de Médecins du monde à Kinshasa - Fatou Warkha Sambe, journaliste et militante féministe sénégalaise - Mame Makhtar Gueye, vice-président de l'ONG islamique Jamra au Sénégal.

Avec 350 000 décès par an, l’Afrique affiche le pire taux de mortalité routière au monde. Non-respect du code de la route, circulation de faux permis de conduire, voies non balisées. Comment mettre un terme à ces tragédies et rendre les routes africaines plus sûres ? Avec la participation de : - Affoh Atcha-Dedji, ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires du Togo - Mactar Faye, directeur exécutif de l’Association des Assureurs du Sénégal en charge de la prévention routière - Mognara Moalbaye, co-fondateur et secrétaire général de l’association Zéro Accident au Tchad - Hilaire Tinen, PDG de Camtrack, entreprise spécialisée dans la télédétection.

Perçus par l’immense majorité de la population comme des autorités morales plus neutres, plus mesurées, ils sont régulièrement sollicités lors des conflits sociaux et politiques. Ils ont leur mot à dire à la fois dans la gestion de certains dossiers sensibles, mais également dans la composition de quelques institutions. Faut-il voir cette implication des religieux dans la sphère politique comme une menace pour la laïcité ? Avec la participation de : - Ibrahim Yahaya, chercheur à l'International crisis group - Cheikh Ahmed Tidiane Sy, président du cadre unitaire de l’islam du Sénégal - Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui - Révérend Eric Nsenga, secrétaire général de l'Église du Christ au Congo (ECC) en charge de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création, porte-parole de l'Église.

Ils ne participent pas au jeu politique au nom du principe de laïcité. Et pourtant, dans la réalité, ce sont des acteurs très actifs. Souvent sollicités, ils jouent les médiateurs, les conciliateurs, lorsque survient une grave crise sociale, politique ou militaire. Du Sénégal à la République Démocratique du Congo en passant par la Centrafrique et le Burkina Faso, les religieux ont un lien particulier avec la sphère politique. Faut-il craindre leur implication et leur influence ? Avec la participation de : - Kessy Martine Ekomo-Soignet, fondatrice et directrice de l’Observatoire pour la paix et le développement basé en République centrafricaine, activiste pour la jeunesse - Issaka Sourwema, communicateur et socio-anthropologue, chef traditionnel du village de Dawelgué au Burkina Faso, président de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières. - Bakary Sambe, directeur régional de Timbuktu Institute- African Center for Peace Studies.

Des cris de joie, des danses et chants dans les rues pour célébrer le renversement d’un régime pourtant démocratiquement élu. Des scènes inimaginables qui se sont pourtant produites, à plusieurs reprises, sur le continent africain, ces deux dernières années. En Guinée Conakry, où la population a salué le départ d’Alpha Condé. Au Mali avec le renversement d’Ibrahim Boubacar Keita. Et au Burkina Faso où les militaires ont démissionné Marc Christian Kaboré. Mais avec ces mouvements de soutien aux tombeurs, ignorant les condamnations des institutions internationales, se pose la question dans la société subsaharienne de savoir si un coup d’État peut être légitime. Peut-il être salvateur ? Ne risque-t-on pas à ce rythme de n’avoir que des régimes militaires ? N’est-il pas une réelle menace pour les démocraties en construction ? Et comment expliquer le soutien des populations ? Avec la participation de : - Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle béninoise et ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin - Me Djerandi Laguerre Dionro, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Tchad - Me Patrice Monthé, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun - Me Georges-Emmanuel Germany, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Martinique.

L’énergie. Certainement l’un des plus gros handicaps de l’Afrique. Comment imaginer un quelconque développement, un projet d’industrialisation, lorsque près de 600 millions d’Africains subsahariens n’ont pas accès à l’électricité ?    Avec la participation de : - Fabrice Lusinde Wa Lusangi Kabempa, directeur général de la SNEL (Société nationale d’électricité du Congo)  - Idesbald Chinamula, directeur général de l’ANSER (Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain du Congo) - John Nsana Kanyoni, directeur général du groupe JF Africa consulting, vice-président de la Chambre des mines de la fédération des entreprises du Congo - Mamadou Fall Kane, conseiller du président sénégalais Macky Sall en matière d’énergie.

En 2020, la crise de la Covid-19 a mis en évidence la forte dépendance de l’Afrique en matière d’approvisionnement des produits pharmaceutiques. Comment structurer une filière industrielle du médicament et du vaccin, et passer de consommateur à producteur ? Et la recherche africaine dans tout ça, où en est-elle ? Comment l’Agence africaine du médicament et les gouvernants peuvent-ils accompagner scientifiques et industriels ? Quand l’Afrique pourra-t-elle soigner les Africains ? Avec la participation de : - Dr Ndao, directrice générale de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique - Michel Sidibé, envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament (AMA), ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales de la République du Mali et ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA - Pr Halidou Tinto, directeur de Recherche en Parasitologie et enseignant associé à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, directeur régional de l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), investigateur principal du projet d’essai vaccinal sur le candidat vaccin contre le paludisme R21.

Chaque année, on ne compte plus les jeunes filles, parfois très jeunes, qui quittent prématurément l’école du fait de leur grossesse. Une sortie du cadre scolaire trop souvent définitive qui constitue un véritable frein à l’émancipation de la femme africaine. Un danger aussi pour leur santé. Comment peut-on devenir mère lorsqu’on est encore soi-même une enfant ? Comment gérer ces nombreuses grossesses précoces en milieu scolaire ? Quels sont les stratégies et textes adoptés en la matière par les différents pays du sud du Sahara ?   Avec la participation de : - Solange Yomi, présidente fondatrice de l’Association Africa Women Hope en Côte d’Ivoire - Akossiwa Dokpodjo, présidente de l’association Educ filles-mères au Bénin - Rolande Cyrille Bechon, experte en droits humains et directrice de l’ONG Nouveaux Droits de l’Homme Cameroun - Dr Konan Yao, médecin au service médico-scolaire de Niakara en Côte d’Ivoire, intervenant pour le Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d'Ivoire (CEFCI)   + témoignage de Nadège, fille-mère au Bénin.

Les fermetures des frontières imposées par la crise de la Covid-19 auront définitivement convaincu les dirigeants et leurs populations de l’urgence à produire ce qui est consommé localement. Le secteur de l’agriculture est de plus en plus évoqué par les opérateurs économiques. Au-delà des discours, comment la développer au sud du Sahara ? Comment la rendre attractive et compétitive face aux nombreux produits venus de l’extérieur qui inondent le marché africain ? Avec la participation de : Claudia Senghor, agroéconomiste spécialisée dans le Développement durable, fondatrice de Agrobabe Kalaa Mpinga, entrepreneur minier et agro-industriel, fondateur de Mwana Africa Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État, ministre des Infrastructures et des Travaux publics de la République démocratique du Congo Odiane Lokako, administratrice et gérante du parc agro-industriel de Dingila (Bas-Uele, RDC).

Sans la participation de son élite, de ses enfants, une nation ne peut pas se développer. Nombreuses sont les économies du sud du Sahara tenues par les grandes firmes étrangères, chinoises, américaines indiennes, anglaises ou encore françaises. Comment faire naître des champions locaux ? Quelles politiques pour faciliter l'éclosion de capitaines d'industrie africains ?  Avec la participation de : Samba Bathily, fondateur et PDG d'Africa Dévelopment Solution (ADS) Eric Kacou, fondateur et directeur général de Entrepreneurial Solutions Partners Henri-Claude Oyima, PDG du groupe bancaire BGFI Olivier Laouchez, co-fondateur et PDG du groupe Trace Pacifique Kahasha, ambassadeur de l'agenda de transformation agricole du président de la République de la République Démocratique du Congo.

Perçus par l’immense majorité de la population comme des autorités morales plus neutres, plus mesurées, ils sont régulièrement sollicités lors des conflits sociaux et politiques. Ils ont leur mot à dire à la fois dans la gestion de certains dossiers sensibles, mais également dans la composition de quelques institutions. Faut-il voir cette implication des religieux dans la sphère politique comme une menace pour la laïcité ? Avec la participation de : - Ibrahim Yahaya, chercheur à l’International crisis group - Cheikh Ahmed Tidiane Sy, président du cadre unitaire de l’islam du Sénégal - Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui - Révérend Eric Nsenga, secrétaire général de l'Église du Christ au Congo (ECC) en charge de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création, porte-parole de l'Église.