Chaque année, depuis dix ans, RFI organise la lecture publique de six textes d’auteurs et autrices de théâtre contemporain. Lus en public, ils sont diffusés en direct et en vidéo sur Facebook, et enregistrés pour diffusion pendant l’été sur les antennes de RFI. Pour cette 10è édition, de jeunes auteurs et autrices jamais lus vont encore côtoyer des auteurs reconnus et ainsi parfaire cette « collection » de textes enregistrés qui est devenue une vitrine du théâtre de la Francophonie du Sud.
Eric Delphin-Kwegoué (Cameroun): «LeZ-Zanimal»
Un architecte de retour au pays avec de grandioses projets, un milliardaire obsédé par l’argent, une naturopathe un peu sorcière et des enfants ambitieux. Une fable sur l’âpreté de la vie contemporaine, l’avidité et les rêves fous d’un nouveau monde. Face aux stratégies des hommes de pouvoir pour accroître leur mainmise sur le monde, une vieille femme du nom de Malla tente de résister avec ses moyens... Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture. Lu par Ibrahima Diokine Sambou, Achille Gwem, Abdon Fortuné Koumbha, Estelle Marion, Claudette Mendela Bediebe, Daddy Moanda Kamono. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Alex Sartoretti. Création musicale : Pierre-Alexandre Lampert. Éric Delphin KwégouéÉric Delphin Kwégoué est un auteur, metteur en scène et comédien camerounais. Il commence sa carrière de comédien et de dramaturge en 2002 après deux années de formation à la Maison des Jeunes et des Cultures de Douala. Il est l’auteur d’une vingtaine de pièces de théâtre, dont certaines ont été lues ont été lu et jouées en Afrique et en Europe, parmi lesquelles L’ombre de mon propre vampire (éditions Ifrikiya), les Génétique (éditions Scènes d’Ébène), Autopsie d’une poubelle et Out (éditions Écritures Théâtrales Grand Sud-ouest-France). Ses textes ont reçu différents prix : Prix des Inédits d’Afrique et d’Outremer en 2017 pour Igonshua ou jamais sans eux (éditions Lansman), Prix Esther de Littérature Théâtrale et prix Jacques Scherer 2021 pour Taxiwoman (éditions Lansman). Son projet LeZ-Zanimal est lauréat des SENDA - Studio d’Écritures Nomades en Drôme et en Ardèche. Il a effectué une résidence de trois mois à la Maison Jean Vilar à Avignon pour l’écriture de l’essai Scène éclatée ou la déconcentration du théâtre au Cameroun. Éric Delphin Kwégoué est, par ailleurs, directeur artistique du Festival Compto’Art54 à Douala, au Cameroun. LeZ-Zanimal est paru aux Éditions de l’appartement / Comédie de Valence.Ça va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou.Coproduction RFI, Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l'Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International. [En images] Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin AvayouMise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici
Un vent nouveau souffle dans la ville B, comme un éclat de joie... Une partie de la population, après un sinistre dévastateur, a été indemnisée à hauteur de plusieurs millions de francs CFA. Et cela bouleverse toutes les relations humaines, au sein même des couples ou des familles… Un texte inspiré d’un fait réel survenu le 4 mars 2012, suite à l’explosion d’un dépôt de munitions à Brazzaville qui a détruit une partie des quartiers nord de la ville faisant 300 morts, 2 500 blessés et des milliers de sans-abris.Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture.Lu par Clémence Boissé, Pierre Lefebvre-Adrien, Sabine Pakora, Tadié Tuéné, Lymia Vitte. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Romain Cinter. Création Musicale : Pierre-Alexandre Lampert.Pierrette MondakoPierrette Mondako, comédienne et autrice du Congo, a écrit sa première pièce de théâtre L’escalier aux danses sacro-folles en 2002, au moment où elle vient de créer la troupe de théâtre Emeraude Pembe avec Célestin Kauset. Depuis, ses textes sont joués dans plusieurs festivals en Afrique, parmi lesquels L’envers du ciel, Femmes crues ou Le destin de Sabi. Avec Entre deux souffles, le silence, elle a déjà été lue dans Ça va, ça va le monde ! en 2020.Sur proposition des Francophonies – Des écritures à la scène et de la Maison des auteurs de Limoges, où le texte a été écrit durant une résidence d’écriture. L’autrice a aussi bénéficié pour ce texte d’une résidence à la Chartreuse avec la bourse Odyssée et à la Cité Internationale des Arts de Paris avec le programme TRAMEÇa va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou.Coproduction RFI, Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l'Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International.La venue de l’autrice a été facilitée grâce au soutien de l’Institut français de Brazzaville. [En images] Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin AvayouMise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici
8/25/2023 • 1 hour, 6 minutes, 2 seconds
Kossi Efoui (Togo): «Le carrefour»
C’est une scène qui se répète sous l’œil du Souffleur : un carrefour où un réverbère marque le temps de la nuit. La Femme attend. Le Flic rôde. Le Poète revient après une tentative ratée de prendre le large. Ici, être dehors ou être dedans, à l’air libre ou en cellule, se confondent en une seule et même réalité concentrationnaire.... Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture. Lu par Ibrahima Diokine Sambou, Josué Ndofusu, Sabine Pakora, Basile Yawanké. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Alex Sartoretti. Création Musicale : Pierre-Alexandre Lampert. Kossi EfouiNé au Togo, Kossi Efoui est dramaturge, chroniqueur et romancier. Étudiant en philosophie à l’Université de Lomé, il prend part au mouvement de contestation du régime de Gnassingbé Eyadema. Ses activités politiques lui valent la prison et la torture par les autorités de son pays et finissent par le contraindre à l’exil, puis à l’installation en France. En 1989, il reçoit le Grand Prix Tchicaya U Tam’si du Concours théâtral interafricain, organisé par RFI jusqu’en 1992 et dont le Prix Théâtre RFI est aujourd’hui l’héritier, pour Le Carrefour, une récompense qui lui a « sauvé la vie » comme il le raconte dans son dernier roman Une magie ordinaire (Éditions du Seuil, 2023). Il a obtenu de nombreux prix pour son œuvre (Prix du Nouveau Talent Radio de la SACD en 1993, Bourse de la Création du Centre National du Livre en 1996, Grand prix littéraire de l’Afrique Noire 2002 pour La Fabrique des cérémonies, Prix des 5 continents de Francophonie pour son roman Solo d’un revenant publié au Seuil en 2008…).Le carrefour est édité chez L’Harmattan.Ça va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou.Coproduction RFI, Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l'Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International. [En images]Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin AvayouMise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici
8/18/2023 • 52 minutes
Djo Ngeleka (République Démocratique du Congo): «Le Lac»
C’est le matin, six heures on dirait, une foule prétend qu’un corps est tombé dans un lac, ou dans ce que tout le monde à décidé d’appeler « lac » parce qu’il y a de l’eau. Des poissons. Des gens. Les femmes surtout. Qui lessivent souvent, mais qui peuvent aussi se laver. Des hommes aussi. Même si ce n’est pas du même côté qu’ils se lavent. Un vieux et un jeune se sont écartés de la foule, vantant chacun l’épopée de sa génération : ses dirigeants, sa politique, ses acquis sociaux. Une joute générationnelle pour raconter un avenir bloqué, pour oublier « la démon-cratie de notre République »… Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture.Lu par Achille Gwem, Zenabou Mbamba, Arnold Mensah, Daddy Moanda Kamono, Tadié Tuéné. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Romain Cinter. Création Musicale : Pierre-Alexandre Lampert. Djo NgelekaComédien, metteur en scène, auteur et humoriste, Djo Ngeleka navigue entre plusieurs eaux. Il est né à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, où il vit et travaille. Depuis 2010, il s’est lancé dans la quête d’un théâtre novateur qui rompt avec l’esthétique de la complaisance liée au besoin de survie. Il a incarné plusieurs personnages et a réalisé une dizaine de mises en scène. En tant qu’auteur, il a écrit quatre pièces de théâtre : Paris sera pris, M’appelle Wantanshi, Le Lac et La conférence. Lauréat du programme « Visas pour la création », organisé par l’Institut français en 2018 (catégorie théâtre) par lequel il a bénéficié d’une résidence de deux mois en France. Il participe et porte également des projets en Afrique (notamment en RDC) et en Europe (Belgique, France). Ça va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou.Coproduction RFI, Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l'Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International. La venue de l’auteur a été facilitée grâce au soutien de l’Institut français de Kinshasa.[En images]Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin AvayouMise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici
8/11/2023 • 1 hour, 45 seconds
Jeanne Diama (Mali): «Cousu-main / Coups humains»
Anna raconte quand tout a commencé : ses 8 ans, quand « les premiers messieurs sont venus à la maison ». Elle témoigne de l’enchaînement des violences. Elle criait, les parents se taisaient. Aujourd’hui, elle veut partir loin mais avant, elle se doit de confronter son histoire, tous ces coups humains subis, au mutisme de sa mère et de la société qui réduit les femmes au silence... Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture. Lu par Estelle Marion, Zenabou Mbamba. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Alex Sartoretti. Création musicale : Sina Kienou. Jeanne DiamaNée au Mali, Jeanne Diama est auteure, metteuse en scène et comédienne. Diplômée du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté, elle s‘intéresse très tôt à l’écriture et à la mise en scène, mais aussi au métier de comédienne, et commence à monter sur scène avec des pièces de théâtre, ou encore des performances de textes. Elle participe en tant qu’autrice au Labo-élan des Récréatrales à Ouagadougou en 2017-2018, et en tant que comédienne lors de l’édition 2018 du festival. Elle participe également aux trois éditions (2017-2019) des Praticables à Bamako. En 2018, elle est lauréate du programme « Visas pour la création » de l’Institut français, et effectue en juin 2019 une résidence d’autrices francophones pilotée par le festival Les Francophonies - Des écritures à la scène. Son texte Cousu-main/Coups humains a été lauréat du fonds « Des mots à la scène » de l’Institut français de Paris. Ça va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou. Coproduction RFI et Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l’Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International.La venue de l’autrice a été facilitée grâce au soutien de l’Institut français du Mali. [En images]Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin AvayouMise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici
8/4/2023 • 52 minutes
Gaëlle Bien-Aimé (Haïti): «Port-au-Prince et sa douce nuit»
Une nuit dans une chambre, fenêtre ouverte, un couple fait l’amour, raconte sa passion, ses peurs et la tentation de l’exil. Alors que les rafales de mitraillette se font entendre dans la ville, ils disent aussi leur désir de beauté et cet amour fou pour cette capitale dévastée. Nous vous proposons la version intégrale de cette lecture. Lu par Sachernka Anacassis, Jean D’Amérique et David Duverseau. Direction : Armel Roussel. Assisté de : Romain Cinter. Création musicale : Pierre-Alexandre Lampert. Gaëlle Bien-AiméNée en 1987 à Port-au-Prince, Gaëlle Bien-Aimé est journaliste, comédienne, humoriste, auteure, metteure en scène et cofondatrice d’Acte, École d’Art Dramatique. Elle est également artiviste et membre de l’organisation féministe Nègès Mawon. Formée en Haïti, en Belgique et au Canada, elle a beaucoup joué sous la direction de Jean René Lemoine, Guy Régis Jr, Pietro Varasso ou Daniel Marcellin avant de passer à l’écriture. Port-au-Prince et sa douce nuit est sa quatrième pièce de théâtre, pour laquelle elle a reçu le Prix Théâtre RFI 2022* et son texte Que ton règne vienne a été lu à Avignon, lors du cycle de lectures de RFI en 2021. Prix organisé en partenariat avec l’Institut français, l’Institut français de St-Louis du Sénégal, la SACD, Les Francophonies – Des écritures à la scène, Théâtre Ouvert et le CDN de Normandie-Rouen.Ça va ça va le monde !Le cycle Ça va, ça va le Monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou. Coproduction RFI et Compagnie [e]utopia. Avec le soutien de l’Institut français, la SACD pour son action culturelle radiophonique, Wallonie-Bruxelles International.La venue de l’autrice a été facilitée grâce au soutien de l’Institut français en Haïti. [En images]Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Alice Mesnard et Nicolas Benita.Technicien plateau : Victor UhlCoordination technique : Benjamin Avayou Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » ⇒ cliquez ici.
Trois frères et soeurs, accompagnés de leur neveu, se retrouvent pour vendre la demeure d’un père qu’ils n’ont pas connu. Mais un vieillard, venu s’abriter de la pluie, va semer la zizanie. Pourquoi ressemble-t-il tant à leur père décédé ? Comment connaît-il son histoire, celle d’un homme parti chasser le rhinocéros blanc en Afrique et mort là-bas ? Au fil de discussions tapageuses, les personnages tentent de démêler la vérité.
Fantôme est une quête d’identité qui se prononce comme une enquête sur une histoire étouffée par la honte et l’opprobre. Le texte a été créé en 2018 au Berliner ensemble, mais n’a jamais été lu ni joué en France.
Dirigé et adapté (version radiophonique) par Catherine Boskowitz. Lu par Jean Boissery, Marie-Do Féval, Jean-Charles Massera, Natascha Rudolf et Yassim Ait Abdelmalek (élève de l'École du Nord).
Création musicale : Benoist Bouvot.
Dieudonné Niangouna
Dieudonné Niangouna, dramaturge, metteur en scène et comédien fait du théâtre dans l’urgence de dire, avec une langue fulgurante qui ose tout, mêlant les mondes, les vivants et les morts. Avec Criss Niangouna, il crée sa propre troupe de théâtre, Les bruits de la Rue, en 1997 (Congo-Brazzaville), ainsi que le festival Mantsina sur scène à Brazzaville, sa ville natale. En 2007, il est invité pour la première fois au Festival, avant d’en être artiste associé lors de l’édition 2013. Depuis, il ne cesse de créer et alterne des pièces à la forme dialoguée de facture plus classique et une écriture plus explosive et subversive, nourrie par la langue poétique de Sony Labou Tansi. Ses pièces sont jouées partout en Europe et en Afrique, et il prépare une création pour la MC93, Portrait Désir. Il vient d’obtenir pour l’ensemble de son oeuvre le prix du Jeune Théâtre Beatrix Dussane-André Roussin décerné par l’Académie française.
Catherine Boskowitz, metteuse en scène, autrice et artiste visuelle, travaille en France, sur le continent africain, au Moyen-Orient, en Colombie, en Haïti et voyage actuellement en Algérie pour écrire son prochain spectacle Le cheval de Toussaint Louverture. Ses derniers textes et mises en scène sont Le pire n’est pas (toujours) certain et Le refuge. Elle a dirigé les trois premières années du cycle de lectures Ça va, ça va le monde !
Fantôme est publié aux éditions Solitaires Intempestifs (2019).
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
Diaporama
Mise en ondes
Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
Mise en ligne
Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.
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9/2/2022 • 59 minutes, 33 seconds
[En intégral] Laura Sheïlla Inangoma (Burundi): «Procès aux mémoires»
Un procès. Trois femmes sont accusées d’assassinat et de pratique de « rites barbares » mais faute de corps, juges, avocats et témoins se battent sur ce qui fait tradition et modernité dans leur culture. Lors des témoignages, « des disciples » des trois accusées se disputent sur la disparition de la fête de l’Umuganuro en 1932, sorte de festival national dont la forme spirituelle dérangeait la tendance religieuse qui allait s’annoncer.
La pièce de théâtre, créée dans le cadre de la 5è édition du festival Buja Sans Tabou, se déroule en 2022, dans un tribunal tantôt érigé en un décor arboré, tantôt bousculé par des institutions autocrates, des confrontations d’idées et une manipulation de la sémantique.
Dirigé par Armel Roussel, assisté de Jean-Serge Sallh (EdN). Lu par Laura Sheïlla Inangoma, Nadine Muhorakeye et les élèves de l'École du Nord (Yassim Ait Abdelmalek, Poline Baranova Kiejman, Jessim Belfar, Clément Bigot, Jade Crespy, Fantine Gelu, Ambre Germaincartron, Loan Hermant, Ilana Micouin-Onnis, Marie Moly, Mohammed Louridi, Chloé Monteiro, Miya Pechillon, Charles Tuyizere).
Création musicale : Pierre-Alexandre Lampert.
Laura Sheïlla Inangoma
Laura Sheïlla Inangoma a commencé à faire du théâtre en 2013 et se définit comme une activiste du récit africain et des droits humains. Comédienne durant sept ans avant de se mettre à l’écriture, elle s’est essayée à sept textes performés au niveau national et un texte, Un peu de tout beaucoup de rien, mis en lecture dans le cadre du cycle Langues d’Afrique des Récréâtrales, au Burkina Faso. C’est la première fois que l’on entend cette autrice en France.
Sur proposition des Récréâtrales, l’autrice fait partie de la promotion 2021-2024 du Labo Elan. Avec le soutien de l’Institut français du Burundi.
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
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Mise en ondes
Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.
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8/26/2022 • 49 minutes, 30 seconds
[En intégral] Koulsy Lamko (Tchad): «Celle des îles»
« Celile » ou « Celle des îles », conteuse et chanteuse de cabaret répond à un drôle de casting pour égayer les soirées des « clients bien pensants et bien dormants » du restaurant « Le petit bateau négrier », construit sur l’aire portuaire de Nantes. Son patron potentiel, Le Peintre, est le fils du propriétaire du restaurant, assassiné il y a quelques années par une chanteuse de cabaret. Une belle histoire d’amour semble se tisser entre les deux personnages. Mais les fantômes se dressent, rappellent à la mémoire la nécessaire relecture d’une histoire de sang.
Celle des îles, La Haitiana en version espagnole, évoque en filigrane la mémoire de la Traite transatlantique et la difficile mémoire partagée entre descendants d’esclaves et d’esclavagistes. Histoire ? Mémoire ? Écrite en 1998, cette pièce participe d’une didactique théâtrale portée par des auteurs africains, qui a relayé la nécessité d’une médiation politique et pédagogique pour que ces thématiques tabous affleurent parmi les grands débats de société.
Dirigé par Armel Roussel, assisté de Ilonah Fagotin (EdN). Lu par Alvie Bitemo, Miss Nath et les élèves de l'École du Nord (Felix Back, Sam Chemoul).
Création musicale : Miss Nath, Pierre-Alexandre Lampert.
Koulsy Lamko
Né au Tchad en 1959, Koulsy Lamko mène de front une carrière d’écrivain, d’artiste chansonnier ou gose, d’entrepreneur culturel et d’enseignant universitaire. Fort d’un engagement panafricain constant, il enjambe les frontières pour exercer sa profession d’activiste de la culture. Depuis 2003, il vit au Mexique où il a fondé à Mexico Hankili So Africa, un espace refuge pour écrivains et artistes et de promotion de cultures africaines et de la diaspora noire. Une dizaine de ses oeuvres ont été portées sur la scène dont Tout bas, si bas ; Ndokela ou l’initiation avortée ; Comme des flèches ; Bintou were ou L’opéra du Sahel.
Celle des îles est publié aux éditions Acoria (2012).
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
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Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.
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Écrit en 2015 par celui qui deviendra le premier écrivain d’Afrique subsaharienne à obtenir le Prix Goncourt, ce roman se déroule à Kalep, une ville du Sumal désormais contrôlée par le pouvoir brutal des islamistes. Deux jeunes sont exécutés pour avoir entretenu une relation amoureuse. Des résistants tentent de s’opposer à ce nouvel ordre du monde en publiant un journal clandestin. Adapté pour la scène, Terre Ceinte a été créé à Ouagadougou, l’an dernier, dans la mise en scène d’Aristide Tarnagda, directeur du Festival Les Récréâtrales. Cette pièce sera en tournée en Europe en 2023.
À 32 ans, Mohamed Mbougar Sarr a fait une entrée fracassante en littérature en obtenant le Prix Goncourt pour La Plus Secrète Mémoire des hommes (Éditions Philippe Rey). Pour autant, ses trois premiers romans ont tous été remarqués dont le premier écrit à 24 ans, Terre Ceinte, qui décroche le Prix Ahmadou Kourouma au Salon du livre de Genève. Aîné d’une fratrie de sept garçons, il a grandi à Diourbel, à l’est de Dakar, puis vient en France pour intégrer l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, où il commence un doctorat de lettres.
Adapté et dirigé par Aristide Tarnagda (Burkina Faso). Lu par Ibrahima Bah, Yaya Mbilé, Étienne Minoungou, Dorcy Rugamba, Djibril Sarr (Majnun), Odile Sankara, Aristide Tarnagda.
Création musicale : Sydyr.
Mohamed Mbougar Sarr
Auteur, metteur en scène et comédien, Aristide Tarnagda vit et travaille au Burkina Faso où il dirige depuis 2016 les Récréâtrales et coordonne le laboratoire Elan. Ses pièces et ses mises en scène sont jouées en Afrique, en France, en Belgique, au Canada, en Italie, en Allemagne... En 2017, il est lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique francophone. Ses textes sont publiés aux éditions Lansman.
Terre Ceinte est publié aux éditions Présence Africaine (2014). Co-production La Charge du Rhinocéros.
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
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8/12/2022 • 1 hour, 10 minutes, 34 seconds
[En intégral] Nathalie Hounvo Yekpe (Bénin): «Course aux noces»
C’est l’histoire de trois soeurs aux destins liés mais seule l’une d’elles a réussi. Madila est mariée à un homme riche. Ses enfants vont à l’école française. Tout va bien, jusqu’à la tentative de suicide de sa soeur aînée. Célibataire, Oya (celle qui ne sait rien et ne gère rien) vient de vivre une rupture amoureuse et ne supporte pas les « on dit », « le regard des autres près de ta nuque. Dans ton dos, ça chuchote, ça murmure ». C’est à son chevet que tout éclate, de la vérité du mariage, du bonheur et de la pression sociale qui pèsent sur les femmes africaines, qu’elles soient riches ou pauvres, en ville ou au village.
Dirigé par Armel Roussel, assisté de Clément Duval (EdN). Lu par Khadim Fall, Edoxi Gnoula, Fatou Hane, Babetida Sadjo et les élèves de l'École du Nord (Félix Back, Poline Baranova Kiejman, Jessim Belfar, Clément Bigot, Sam Chemoul, Marie Moly, Ilana Micouin-Onnis)
Création musicale : Pierre-Alexandre Lampert.
Nathalie Hounvo Yekpe
Nathalie Hounvo Yekpe est comédienne, metteuse en scène et autrice, formée à l’École internationale de théâtre du Bénin, créée par Alougbine Dine. Elle est également titulaire d’une maîtrise en aménagement du territoire (Université d’Abomey-Calavi). Elle a joué essentiellement des auteurs contemporains comme José Pliya, Guillaume Poix, Bérangère Janelle, mais aussi dans Le Cid de Corneille ou Les Nègres de Jean Genet. Elle organise et dirige régulièrement des ateliers de formation en jeux d’acteur et en techniques d’improvisations avec les jeunes artistes de l’association Baani, dont elle est la présidente. Course aux noces est sa première pièce, après la co-écriture de Trop de diables sous leurs jupes avec Michel Beretti.
Sur proposition des Francophonies-Des écritures à la scène, et de la Maison des auteurs de Limoges où le texte a été écrit dans le cadre du programme de résidence « Découvertes ». Avec le soutien de l’Institut français du Bénin.
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
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Coordination technique : Benjamin Avayou
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Photos : Pascal Gély.
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8/5/2022 • 49 minutes, 30 seconds
[En intégral] Jean D'Amérique (Haïti): «Opéra Poussière»
Oubliée de l'Histoire, Sanite Bélair (1781-1802) revient d'entre les morts pour nous hanter. Sergente, puis lieutenante de l'armée révolutionnaire haïtienne, elle a été capturée par les colons français puis fusillée à tout juste 21 ans, une année seulement avant la bataille finale qui mènera à l'indépendance. Dans Opéra Poussière, cette résistante décide de se venger de la mémoire défaillante des hommes. Elle lance le mouvement #HéroïneEnColère sur les réseaux sociaux afin de réclamer sa place dans la grande Histoire, parmi les « pères » de la patrie.
Jean D'Amérique alterne scènes lyriques et quotidiennes pour relier le monde de la poussière à celui d'aujourd'hui, tentant de réparer les oublis du passé. Il fait de Sanite Bélair un nouveau modèle de résistance contre toutes les oppressions et les dominations. Un texte choral, puissant et poétique, empli d'énergie et d'humour, qui mêle mythologie vaudoue et univers numérique.
Dirigé par Armel Roussel, assisté d'Iris Laurent (EdN - École du Nord). Lu par Sachernka Anacassis, Wilda Philippe, Guy Régis Junior et les élèves de l'École du Nord (Jade Crespy, Fantine Gelu, Ambre Germain-Cartron, Loan Hermant, Mohammed Louridi, Chloé Monteiro, Miya Pechillon, Charles Tuyizere).
Création musicale : Pierre-Alexandre Lampert.
Jean D'Amérique
Jean D'Amérique est né en Haïti en 1994. Poète, slameur, il a publié plusieurs recueils chez Cheyne, dont Atelier du silence (Prix Apollinaire Découverte), et Rhapsodie rouge (Prix Fetkann ! Maryse Condé de la poésie). Au théâtre, Opéra poussière, lauréat du Prix RFI Théâtre 2021, est son deuxième texte après Cathédrale des cochons, qui a été joué cette année sur plusieurs scènes françaises. En 2021, il a publié son premier roman Soleil à coudre chez Actes Sud, qui raconte l'histoire d'une jeune fille Tête Fêlée, dans un bidonville de Port-au-Prince (Prix Dubreuil SGDL du premier roman et Prix Montluc Résistance et liberté).
Ça va ça va le monde !
Le cycle Ça va, ça va le monde ! est conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel, avec la collaboration de l’École du Nord (EdN), École professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par David Bobée. Il est coproduit par RFI et la compagnie [e]utopia, avec le soutien de la SACD pour son action culturelle radiophonique, de Wallonie-Bruxelles International et de l’Institut français.
Diaporama
Mise en ondes
Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
Mise en ligne
Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva et Louise Caledec).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré.
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7/29/2022 • 49 minutes, 30 seconds
[En intégral] Asiimwe Deborah Kawe (Ouganda): «J'ai rendez-vous avec Dieu»
Dans un pays en voie de développement dont on ne nous dit pas le nom, un groupe de demandeurs de visa pour les États-Unis patiente, avec appréhension, en salle d’attente en échangeant histoires et tuyaux sur la meilleure manière de se présenter devant les autorités consulaires américaines : les « diEUx ». Chacun a des raisons différentes de se rendre aux États-Unis, mais les « diEUx » voudront-ils les prendre en considération ?
Écrit en 2013, J’ai rendez-vous avec Dieu est une exploration lucide, drôle et poignante de la procédure de demande de visa pour les États-Unis du point de vue de ressortissants du « tiers-monde ». « Un des talents d'Asiimwe, dit sa traductrice, est de savoir faire entendre la fable politique dans sa violence et son absurdité sous une forme théâtrale lyrique d'une grande humanité.
Traduction : Gisèle Joly / Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale.
Lu par Tom Adjibi, Karim Barras, Clémentine Coutant, Fatou Hane, Nancy Nkusi, Ibrahima Diokine Sambou, Sophie Sénécaut.
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
La vidéo teaser
⇒ La vidéo, l'intégrale (disponible à partir du 28/8 à 17h15)
Asiimwe Deborah Kawe
Asiimwe Deborah Kawe est autrice, metteuse en scène et performeuse. Elle est actuellement directrice artistique de la Tebere Arts Foundation et co-directrice artistique du Festival international de théâtre de Kampala . Elle a écrit une dizaine de pièces, dont Forgotten World, Cooking Oil, Un-entitled, Do they Know it’s Khristmas ? et Will Smith Look-Alike, pièce radiophonique primée par la BBC en 2010. J’ai rendez avec diEU est son premier texte traduit en français dans le cadre de la Saison Africa2020. Texte né d’une expérience personnelle vécue comme un cauchemar au début des années 2000 quand l’autrice fut invitée à un atelier de théâtre estudiantin à la Townson University de Baltimore, aux États-Unis.
J’ai rendez-vous avec Dieu est édité aux Éditions Espaces 34.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
Diaporama
Mise en ondes
Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
Mise en ligne
Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré, Leo Bernard, Christophe Valette.
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8/28/2021 • 58 minutes, 22 seconds
[En intégral] Michael Disanka (République Démocratique du Congo): «À demain ma mort»
Dans un bar comme on peut en voir dans un quartier périphérique de Kinshasa, c’est l’histoire d’un jeune lanceur d’alerte kinois prénommé « IL » qui se retrouve en possession d’informations compromettant un grand nombre de personnalités de son pays. IL doit faire un choix entre dénoncer tout en sachant que sa vie en dépendra ou se taire, faire silence comme tout le monde. Confronté à la peur et au doute, IL commence à halluciner sous l’œil amoureux de la tenancière-flic à la gâchette facile.
IL s’imagine plusieurs morts possibles dans lesquelles il se voit dans la peau d’autres lanceurs d’alerte décédés comme Floribert Chebeya, assassiné en 2010. « J’ai écrit cette pièce dans une structure éclatée comme mon théâtre, dit l’auteur, parce que j'écris comme je parle, c'est-à-dire de manière irrévérencieuse avec la syntaxe ».
Lu par Edson Anibal et Gioia Kayaga. En compagnie de Rokia Bamba (DJ).
La vidéo teaser
⇒ La vidéo, l'intégrale (disponible à partir du 21/8 à 17h15)
Michael Disanka
Michael Disanka est comédien, metteur en scène et auteur d’une œuvre qu’il définit comme « un théâtre de scratching, un théâtre politique nourri de la ville de Kinshasa ». Il crée avec Christiana Tabaro le Collectif d’Art-d’Art et son parcours est marqué par quelques rencontres décisives, dont celle avec Dieudonné Niangouna qui a mis en scène deux de ses textes 31 mai 2012 et La Poupoupète et avec Faustin Linyekula. Prix SACD au Festival Impatience 2020, Sept Mouvements Congo a été joué au Festival de Marseille, au KVS à Bruxelles et au 104 à Paris. Sa prochaine pièce Géométrie de vies sera créée au Festival Rencontres à l’échelle à Marseille cet automne.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
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Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré, Leo Bernard, Christophe Valette.
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8/20/2021 • 55 minutes, 54 seconds
[En intégral] Gaëlle Bien-Aimé (Haïti): «Que ton règne vienne»
Deux hommes se retrouvent bloqués dans les rues enflammées de Port-au-Prince, le quotidien de tout Haïtien depuis trois ans. Dans un climat d'insurrection, évoquant les crimes d’État et les féminicides. Une intimité se crée, peut-être une amitié, née de la peur. Le point de départ de ce texte est la mort de Regina, une photographe que l’autrice connaissait bien, tuée en 2015 par son compagnon sur un trottoir de Port-au-Prince. « À compter de ce moment, dit-elle, je ne pouvais plus m’empêcher de penser à cet environnement qui cautionne cette violence. Je voulus écrire une parole d’homme. Une parole sincère ou insensée ». Entre janvier et mars 2021, dix cas de féminicides ont été recensés. Aucune poursuite judiciaire.
Lu par Vladimir Delva, Guy Régis Junior et Sophie Sénécaut. Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
La vidéo teaser
⇒ La vidéo, l'intégrale
Gaëlle Bien-Aimé
Que ton règne vienne est le deuxième texte de cette jeune autrice de théâtre qui est aussi journaliste, comédienne, humoriste et co-fondatrice de «Acte», une école d’art dramatique à Port-au-Prince. Après ses études classiques en 2006, Gaëlle Bien-Aimé intègre « Le Petit Conservatoire, école de théâtre et des arts de la parole en Haïti » où elle passe trois ans à étudier les arts de la scène. En 2010, elle a commencé à suivre des stages en Ethnodrame «Théâtre et Rituel» à l’ESACT à Liège. En Haïti, elle crée sa compagnie «Corps et âme» Elle est également activiste politique et membre de l’organisation féministe «Nègès Mawon».
Sur proposition des Francophonies-Des écritures à la scène, et de la Maison des auteurs de Limoges où le texte a été écrit durant une résidence d’écriture.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
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Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré, Leo Bernard, Christophe Valette.
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8/13/2021 • 49 minutes, 30 seconds
[En intégral] Carole Karemera (Nigeria/Rwanda): «Murs-Murs», d’après «Onions make us cry», de Zainabu Jallo
Deux femmes dans un espace clos. L’une a tué son mari, l'autre cherche à comprendre. Une meurtrière et une psychologue, des murmures, des douleurs et des mots pour briser le silence, casser le mur qui sépare ces deux femmes et trouver l’émotion qui les réunit. Toutes deux confrontées à la violence et à la question de la transmission et de la répétition, de génération en génération, au sein de la société rwandaise.
Mise en voix et lecture par Cecilia Kankonda, Carole Umulinga Karemera. Avec la participation du musicien Daniel Ngarukiye.
La vidéo (teaser)
⇒ La vidéo, l'intégrale
Carole Karemera
Carole Karemera dirige le Ishyo Arts Centre de Kigali et poursuit sa carrière de comédienne entre la France, la Belgique et le Rwanda, avec quelques spectacles marquants comme Rwanda 94 ou Anathème, deJacques Delculvellerie, Battlefield, Mahabharata de Peter Brook. Avec Murs-Murs* comme avec We call it love, de Felwine Sarr, elle fait des propositions de spectacles qui peuvent se jouer à domicile ou sur la scène de grands festivals.
*Production Ishyo Arts Centre – Neva (Rwanda) / Théâtre de la Poudrerie, création 2018. Coproduction Compagnie Amounra (Belgique), avec le soutien de la Commission internationale du Théâtre Francophone et de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
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8/7/2021 • 49 minutes, 29 seconds
[En intégral] Kouam Tawa (Cameroun): «Nuit de veille»
C’est le cinquantenaire de l’Indépendance dans un village d’Afrique. Le pouvoir en place s’est organisé, comme d’habitude, pour que la commémoration ne soit que réjouissances, oubliant que les vents ont tourné. Le peuple, pour une fois, prendra soin de sa parole. Un texte écrit en 2016 par un maître de la palabre, en réaction à la censure du pouvoir camerounais. Une commission de vérification a interrompu les répétitions de deux spectacles prévus pour ces fêtes du Cinquantenaire, et a commandé à un de ses membres d’écrire une autre pièce qui plairait au président en exercice.
De cette colère, naît Nuit de veille qui donne la parole au peuple : Ne nous oubliez pas, nous les délaissés de la grande Histoire, ne nous oubliez pas ! Ce texte ayant une durée de 4 heures, l’auteur a bien voulu en faire un montage.
Lu par Aminata Abdoulaye, Tom Adjibi, Vincent Minne, Babetida Sadjo, Ibrahima Diokine Sambou, Sophie Sénécaut.
La vidéo teaser
⇒ La vidéo, l'intégrale.
Kouam Tawa
Auteur dramatique, poète et metteur en scène, Kouam Tawa est né en 1974 à Bafoussam à l’ouest du Cameroun. Il réside dans sa ville natale et se consacre à la littérature, au théâtre et à l’animation des ateliers d’écriture. Auteur d’une vingtaine de livres dont une quinzaine pour la jeunesse, il est de nombre d’aventures au Festival des Francophonies, au 104, pour la saison Africa2020, ou encore pour chaque édition des Recréâtrales à Ouagadougou. On l’a vu aussi acteur dans le spectacle d’Andréya Ouamba De quoi sommes-nous faits ? Ses quatre dernières pièces, Sita, Nuit de veille, Mille et une femmes et Et caetera, ont été finalistes du prix RFI Théâtre et il a obtenu de nombreux soutiens, dont celui du fonds Des mots à la scène de l’Institut Français.
Kouam Tawa est lauréat 2020 du dispositif Des Mots à la Scène.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
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Une cargaison de morts erre dans la ville. À son bord, les victimes d’une répression policière aveugle. Écrite après les manifestations sanglantes d’octobre 2019 à Conakry, cette pièce polyphonique donne la parole aux cadavres, au corbillard, mais aussi aux balles pour dire l’absurdité de la mort de masse. Une écriture sans concession, tantôt violente et désespérée, tantôt lyrique où la tragédie a le premier et le dernier mot : ça rafale, ça s’affale, ça mord, ça meurt !
Prix RFI Théâtre 2020*
Lu par les comédiens Serge Yéroné Koto, Vincent Minne, Nadège Ouedraogo.
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
La vidéo (l'intégrale)
Souleymane Bah
Journaliste, citoyen politiquement engagé, Souleymane Bah dit être entré dans l’écriture théâtrale par effraction. Son premier texte Danse avec le Diable (lu dans le cycle RFI 2019) date de 2015 et dénonce déjà la folie des régimes politiques où toute démocratie est confisquée. Exilé en France depuis fin 2016, il poursuit son travail d’auteur avec Jamais deux sans proie, Diata, puis avec La Cargaison couronnée par le Prix RFI Théâtre 2020*. Accompagné par l’Atelier des artistes en exil, et bénéficiant de nombreuses résidences liées à la bourse NORA et au prix RFI, Souleymane Bah poursuit son exploration de l’absurdité du monde avec la trilogie consacrée à la violence que l'homme est capable d'infliger pour conquérir ou confisquer le pouvoir. Il a créé sa pièce Danse avec le Diable, Sur la pelouse d'Hakim Bah, Les châteaux de la ruelle de Bilia Bah et mis en scène plusieurs textes de Koffi Kwahulé. La Cargaison sera créée en 2022 aux Zébrures d’automne à Limoges dans une mise en scène de l’auteur.
*Prix organisé en partenariat avec l’Institut français, l’Institut français à Saint-Louis du Sénégal, la SACD, Les Francophonies – Des écritures à la scène, Théâtre Ouvert et le CDN de Normandie-Rouen.
Ça va ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’Institut Français.
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Présentation : Pascal Paradou.
Réalisation et prise de son : Jérémie Besset et Thibault Baduel.
Coordination technique : Benjamin Avayou.
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Rédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).
Photos : Pascal Gély.
Vidéos : Dominique Fiant, Romain Ferré, Leo Bernard, Christophe Valette.
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7/23/2021 • 48 minutes, 29 seconds
«Les Filles», de Salimata Togora (Mali)
Cinq filles discutent. Elles parlent de tout, en toute liberté. De sexe, du grand amour, de mode et d’amitié. Un « Sex and the City » à l’africaine.
Détentrice d'une Maîtrise en mathématiques option statistiques, Salimata Togora est surtout une auteure dramaturge, nouvelliste, et poétesse. Se déclarant féministe, elle n’a de cesse de revendiquer une parole libre, celle des femmes dans son pays et dans le monde.
Sur proposition du festival les Récréâtrales de Ouagadougou et du Centre National des Écritures du spectacle de la Chartreuse - Villeneuve lez Avignon.
Avec : Andréa El Azan, Emmanuelle Grangé, Christine Guênon, Stéphanie Schwartzbrod et Lymia Vitte. - Mise en voix : François Rancillac.
Diffusion sur RFI samedi 29 août à 15h10 TURediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
8/28/2020 • 48 minutes, 30 seconds
«Démocratie chez les grenouilles», de Jérôme Tossavi (Bénin)
Un quartier veut faire taire les grenouilles mais, du fond de leur mare, elles se révoltent. Une fable où l’humanité se bat aussi contre les cyclones et un mystérieux virus.
Père et mère Grenouille sont en lutte contre les andouilles. Ils croassent, s’étranglent de rire, mais auront beaucoup d’enfants grenouilles. Une pièce née une nuit d’insomnie alors que le gouvernement voulait réquisitionner un village (le village natal de l’auteur) pour construire un futur aéroport ! Une farce comme réponse au scandale de l’expropriation.
Sur proposition des Didascalies du Monde (Cotonou).
Avec : Marcel Mankita, Ydire Saïdi, Estelle Lesage, Frédéric Fachéna et Thissa d'Avila Bensalah. - Création sonore : Benoist Esté. - Mise en voix : Catherine Boskowitz.
Diffusion sur RFI samedi 22 août à 15h10 TURediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
8/21/2020 • 48 minutes, 30 seconds
«Entre deux souffles, le silence», de Pierrette Mondako (République démocratique du Congo)
Quand le passé vient percuter une histoire d’amour entre deux jeunes gens, Gina et David. Après 25 ans de non-dit et de silence, les horreurs de la guerre du Congo en 1997, viols, meurtres, violence familiale resurgissent pour faire de cette romance une tragédie.
Pierrette Mondako écrit du théâtre depuis une quinzaine d’années et a créé à Brazzaville sa compagnie avec Célestin Kauset, Emeraude Pembe. Lue pour la première fois, elle propose une pièce où les voix intérieures des personnages, mais aussi celles des ancêtres se mêlent aux dialogues des personnages. Une pièce chorale pour deux acteurs.
Sur proposition du festival Mantsina sur scène (Brazzaville) et du Centre National des Écritures du spectacle de la Chartreuse - Villeneuve lez Avignon.
Vidéo
Avec : Mexianu Medenou et Amélia Ewu - Création sonore : Seb El Zin - Mise en voix : François Rancillac.
Diffusion sur RFI samedi 15 août à 15h10 TURediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
8/14/2020 • 48 minutes, 29 seconds
«Zone franc(h)e», d’Edouard Elvis Bvouma (Cameroun)
Une farce sur la migration où un migrant qui s’appelle De Gaulle est sommé de s’expliquer sur les raisons de son arrivée en France, caché dans un tronc d’arbre. Il déclare sa flamme pour la France à une avocate qu’il surnomme Marie-France. Tentative de séduction ou vile stratégie pour échapper à l’inspecteur de la brigade des refoulements ?
Après « À la guerre comme à la Gameboy » et « La poupée barbue » (Prix RFI Théâtre 2017), un nouveau texte d’Edouard Elvis Bvouma qui aborde la question de la migration avec humour et décalage. Le désir du départ des Africains vers l’Europe mais aussi pour les Européens vers l’Afrique est ici le principal ressort dramaturgique. Sur proposition du festival l’Univers des Mots de Conakry.
Avec : Ibrahima Bah, Fatima Soualhia-Manet et Claude Guyonnet - Mise en voix : François Rancillac.
Diffusion sur RFI samedi 8 août à 15h10 TURediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
8/7/2020 • 48 minutes, 29 seconds
«Traces - Discours aux Nations africaines», de Felwine Sarr (Sénégal)
Une adresse à la jeunesse africaine pour « embrasser le soleil » et croire en son avenir. Le premier texte pour le théâtre de l’économiste et poète Felwine Sarr qui s’impose aujourd’hui comme une voix majeure de l’Afrique.
Un texte pour « pousser l’humanité plus loin, repousser l’horizon de la lumière, désensabler les eaux vives » créé lors de l’inauguration du Musée des Civilisations noires de Dakar en décembre 2018, et bientôt en tournée en Afrique.
Vidéo
Avec : Étienne Minoungou - Musique : Simon Winsé - Mise en jeu : Aristide Tarnagda.
Diffusion sur RFI samedi 1er août à 15h10 TURediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
7/31/2020 • 48 minutes, 30 seconds
«Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la petite chaise jaune», de Valérie Cachard (Liban)
Une promenade dans les maisons abandonnées de Beyrouth, à la recherche d'une femme, Victoria K, simple institutrice, dont la vie anonyme croise les moments de l'histoire libanaise. Texte lauréat du « Prix RFI Théâtre » 2019.
À travers des carnets, lettres, photographies et effets personnels découverts dans une maison abandonnée de Beyrouth, la narratrice-autrice reconstitue la vie de Victoria K qu’elle n’a jamais connue. C’est « l’histoire d’une femme ou de deux, d’une ville ou de deux, l’histoire d’une ville qui fut un jour coupée en deux ».
Le Prix RFI Théâtre est organisé en partenariat avec l’Institut Français, la SACD, Les Francophonies - Des écritures à la scène, le Théâtre Ouvert et le CDN de Normandie-Rouen.
Vidéo
Avec : Anne-Lise Heimburger et Astrid Bayiha. Musique : Benoist Esté. Mise en voix : Catherine Boskowitz.
Diffusion sur RFI : samedi 25 juillet 2020 à 15h10 TU.Rediffusion à 23h10 TU.
Diaporama
7/24/2020 • 57 minutes, 44 seconds
[En intégral] D. Rugamba et O. Rosenthal (Rwanda/France): «Retour de Kigali» [Rediffusion]
(Re-)découvrez « Retour de Kigali », un travail sur le rapport entretenu par de jeunes artistes avec le génocide des Tutsis au Rwanda. Un texte coordonné et traduit par Dorcy Rugamba et Olivia Rosenthal (Rwanda/France). Une création radiophonique de RFI dans le cadre de « Ça va, ça va le monde ! ».(Rediffusion du 19 août 2018)
L’histoire :Retour de Kigali est un montage des textes, réalisé à partir d’ateliers qui se sont tenus au centre Iriba de Kigali, entre février 2015 et avril 2016. Ces ateliers, animés par Olivia Rosenthal et Dorcy Rugamba, ont réuni de jeunes artistes européens et rwandais qui ont travaillé ensemble sur le rapport qu’ils entretenaient avec le génocide des Tutsis au Rwanda. Certains en ont été victimes, d’autres témoins, certains sont nés après, d’autres ne l’ont connu que de très loin.
Les auteurs : Mandali Léon Athanase, Désiré Bigirimana, Amélie Durand, Elitza Gueorguieva, Jean Delacroix Hakizimana, Aimée Ishimwe, Jean-Paul Kayumba, David Lopez, Louise Mutabazi, Natacha Muziramakenga, Elise Rida Musomandera, James Rwasa, Aimable Twiringiyimana, Cécile Umutoni . Montage et traduction : Dorcy Rugamba et Olivia Rosenthal.
Olivia Rosenthal a publié une dizaine de récits dont Toutes les femmes sont des aliens (Verticales, 2016) et Mécanismes de survie en milieu hostile (Verticales, 2014). Elle a obtenu le prix du Livre Inter pour Que font les rennes après Noël ? (Verticales, 2010) et le prix Wepler-Fondation la poste pour On n’est pas là pour disparaître (Verticales, 2007). Elle écrit également pour le théâtre, pratique régulièrement la performance et fait diverses interventions dans l’espace public (affichages ou pièces sonores), autant de manières pour elle de renouveler les formes que peut prendre la littérature.
Dorcy RugambaAuteur, acteur et metteur en scène, il est notamment l’auteur de Bloody Niggers, de Marembo, de Gamblers, de Market Place et co-auteur de Rwanda 94. Actuellement, il partage son temps entre l’Europe où il travaille sur différents projets de théâtre et de cinéma et le Rwanda où il dirige l’organisation Rwanda Arts Initiative qu’il a fondée en 2012 à Kigali.
En partenariat avec : Université Paris 8, le Labex Arts H2H, IDEFI CréatiC, le Centre Iriba pour le patrimoine multimédia, l’Institut français (Fonds d’Alembert) l’Université Paris-Ouest Nanterre, le Rwanda Arts Initiative, l’Institut Universitaire de France. Le texte a été lu à Théâtre Ouvert en avril 2016.
La distribution :Lu par Estelle Marion, Nirere Shanel (chant), Juan Medina (guitare acoustique), Maxime Moro (basse) et Frédéric Poli (batterie-percussion). Avec la collaboration de Coline Struyf.
Ça va, ça va le monde !Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
Diaporama
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Nicolas Benita.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Romain Ferré.
Pour écouter les autres lectures de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/]
9/13/2019 • 48 minutes, 30 seconds
[En intégral] Aziz Chouaki (Algérie): «Esperanza (Lampedusa)» (Rediffusion)
En hommage au dramaturge et écrivain algérien Aziz Chouaki, décédé le 16 avril 2019, nous vous proposons de redécouvrir l'épopée « Esperanza (Lampedusa) », diffusée le dimanche 16 août 2015 à l’antenne et sur rfi.fr.Une histoire racontée par l’auteur algérien pour exorciser la tragédie et donner des noms, des visages et des vies à ceux qui peuplent ce grand cimetière qu’est la Méditerranée.(Rediffusion du 16 août 2015).
L'histoire :À bord d’un bateau baptisé Esperanza, cinq hommes partent pour la grande traversée avec l’espoir d’atteindre Lampedusa comme s’il s’agissait de l’autre nom du Paradis. Un handicapé, un ingénieur, un aveugle philosophe qui cite à longueur de journée les livres saints… tous sont égaux dans cette humanité déplacée, et c’est avec une langue vivante et rythmée qu’Aziz Chouaki nous fait partager cette odyssée.
Distribution :Kader : Mouss ZouheiryLe handicapé : Hammou GraïaRachid : Marcel MankitaSocrate : Raphaël Almosni,L’ingénieur : François Raffenaud
Mise en lecture : Catherine BoskowitzBruitage : Bertrand Amiel
Metteure en scène : Catherine Boskowitz.Lecture par Mouss Zouheiry, Hammou Graïa, Marcel Mankita, Raphaël Almosni, François Raffenaud, Bertrand Amiel (artiste bruiteur).
L'auteur : Après la lecture d’Esperanza (Lampedusa), Aziz Chouaki a raconté comment il s’est emparé de ce drame des migrants méditerranéens qui a tant ému les spectateurs d’Avignon parmi lesquels Leïla Shahid, l’ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne.
Découvrez chaque dimanche une nouvelle lecture :
- à l’antenne : à 12h10 (heure de Paris)- ou sur le site rfi.fr.
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Ça va, ça va le monde !, un cycle de lectures multimédias organisé par RFI en partenariat avec le Festival d’Avignon et le soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radio.Coordination : Pascal Paradou. Metteure en scène : Catherine Boskowitz. Enregistrées entre le 16 et le 21 juillet 2015 dans le jardin du Gymnase du lycée Saint-Joseph lors du 69e Festival d’Avignon, les lectures ont été diffusées à l'antenne de RFI entre le 26 juillet et le 30 août 2015, à 12h10 (rediffusion à 22h10), heure de Paris. Toutes les lectures radiophoniques restent disponibles à partir de la date de leur diffusion à l’antenne sous forme multimédia sur rfi.fr.
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation : Fabien Mugneret avec le concours de Xavier Guibert du Labo-RFI.Prise de son : Philippe Nadel.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster.Photos : Pascal Gely.Vidéos : Romain Ferré.
Pour écouter les lectures des éditions précédentes de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/]
9/6/2019 • 48 minutes, 30 seconds
[En intégral] Hala Moughanie (Liban): «Memento Mori»
Une pièce sur la dépossession de la terre que l'auteure a commencé à écrire dans une résidence à Conakry. Découvrez en exclusivité, à partir de ce dimanche 1er septembre 2019 à 12h10, à l’antenne et sur rfi.fr, « Memento Mori », de l’auteure libanaise Hala Moughanie. Une création radiophonique de RFI dans le cadre de Ça va, ça va le monde !
L’histoire :Un étranger arrive sur une place de village. Il doit y acquérir un terrain qu'il prévoit de transformer en rizière ; mais le vendeur tarde à arriver. En attendant, sur cette place où la végétation meurt sans explication, il discute avec celle qu'il croit être la gardienne des lieux. Femme rebelle à la langue énigmatique, celle-ci entretient avec la terre un lien viscéral – incompatible avec le projet de l'étranger – et qu'il lui faudra transmettre. Cette fable tellurique questionne la possibilité d'une rencontre vraie entre deux êtres qui s'opposent par la recomposition de liens de sens qui passent par une double reconnaissance : celle de l'autre comme élément aléatoire, mais précieux du monde et celle de la terre hôte de l'humanité.
Distribution :Lu par Louis Arene et Alvie Bitemo.
Conception et coordination : Pascal ParadouMise en voix : Armel RousselCollaboration artistique : Koumarane ValavaneCréation sonore : Pierre-Alexandre Lampert
L’auteure :Hala Moughanie vit au Liban. Elle est écrivaine et consultante dans le domaine de la coopération internationale. Ses textes veulent décortiquer les modes d'être au monde en questionnant la notion d'identité et la manière dont elle s'articule par rapport à la relation aux autres, aux territoires habités ou imaginés et à l'histoire. Ce faisant, elle cherche à aborder la langue – dont les usages formels font partie intégrante des systèmes politiques – de manière nouvelle afin que les mots se ressaisissent de leurs sens profonds. Son premier texte de théâtre, Tais-toi et creuse, a été primé par Artcena et est lauréat du prix RFI Théâtre 2015 et du Cross-Channel Theater (2017). Sa deuxième pièce, La mer est ma nation (2017), est lauréate du Prix du quartier des auteurs du Tarmac 2018, et a reçu l'aide à la création d'Artcena. Son dernier texte, Memento Mori (2019), a été partiellement mis en scène dans le cadre du spectacle Fissures (de Marc Agbedjidji) aux Francophonies – Des écritures à la scène, en septembre 2018.
Ça va, ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
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Découvrez chaque dimanche une nouvelle lecture :- à l’antenne (à 12h10)- ou sur le site rfi.fr
Dimanche 28 juillet 2019 à 12h10 : Sèdjro Giovanni Houansou (Bénin), prix RFI Théâtre 2018.
Dimanche 4 août à 12h10 : « Celle qui regarde le monde », d’Alexandra Badea (Roumanie / France).
Dimanche 11 août à 12h10 : « Danse avec le diable », de Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée).
Dimanche 18 août à 12h10 : « Debout un pied », de Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun).
Dimanche 25 août à 12h10 : « Transe-Maître[s] », de Mawusi Agbedjidji (Togo).
Dimanche 1er septembre à 12h10 : « Memento Mori », de Hala Moughanie (Liban).
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Jérémie Besset.Coordination technique : Benjamin Avayou.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gely.Vidéos : Romain Ferré.
Pour écouter les lectures des éditions précédentes de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/]
Une certaine histoire de la colonisation où, dans les écoles, il était « interdit de parler vernaculaire » sous peine de porter le « signal », un collier honteux et déshonorant. Découvrez en exclusivité, à partir de ce dimanche 25 août 2019 à 12h10, à l’antenne et sur rfi.fr, « Transe-maître[s] », de l’auteur togolais Mawusi Agbedjidji. Une création radiophonique de RFI dans le cadre de Ça va, ça va le monde !
L’histoire : Cette pièce à l'écriture créative revisite l'histoire du « signal », qui fut cet objet symbole de la colonisation, et explore l'étendue du pouvoir de la langue tant pour dominer que pour se libérer. En classe, les élèves doivent parler « pur » sous peine de porter le « signal », un collier honteux et dégoûtant fait d'os, de griffes... dont on ne peut se défaire qu'en dénonçant un ou une camarade ayant à son tour parlé « vernaculaire ». Celui qui l'arbore en fin de semaine est puni. Le jeune Dzitri, nouveau au collège, en hérite, mais il choisit de s'en débarrasser. Quand les maîtres font de la langue un outil de domination, il en fait un outil de rébellion.
Distribution : Lu par Lymia Vitte, Astrid Bayiha, Marcel Mankita, Athaya Mokonzi, Coralie Meride, Mawusi Agbedjidji.
Lecture dirigée par l'auteur avec la collaboration d'Armel Roussel.Conception et coordination : Pascal ParadouCollaboration artistique : Koumarane Valavane
L’auteur :Né à Lomé au Togo en 1985, Mawusi Agbedjidji est auteur, metteur en scène et comédien. Il a fait des études d'anthropologie à l'Université de Lomé, et de dramaturgie à l'Université Paris X (Nanterre). Il commence le théâtre en 2004 et se forme en écriture dramatique auprès de Koffi Kwahulé et Carole Fréchette. Depuis 2011, il collabore régulièrement avec le metteur en scène David Bobée. En parallèle, il s'essaye à l'écriture avec Gustave Akakpo. Ensemble, ils écrivent Si tu sors, je sors ! sur l'histoire du wax. Ce texte à quatre mains sera lu dans le cycle Ça va, ça va le monde ! de RFI lors du Festival d'Avignon 2016, et créé la même année aux Francophonies en Limousin et au festival Les Récréatrales de Ouagadougou.
Transe-maître[s] est son premier texte, qui lui a valu d'être à la fois lauréat dudomaine français des Journées des Auteurs de Lyon 2018, d'obtenir le PrixText'Avril 2019, remis par le jury du public du Théâtre de la Tête Noire (Saran) etd'être lauréat de l'Aide à la création Artcena.
Transe-maître(s) est publié aux éditions Théâtrales, 2019.
Ça va, ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
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Découvrez chaque dimanche une nouvelle lecture :- à l’antenne (à 12h10)- ou sur le site rfi.fr
Dimanche 28 juillet 2019 à 12h10 : Sèdjro Giovanni Houansou (Bénin), prix RFI Théâtre 2018.
Dimanche 4 août à 12h10 : « Celle qui regarde le monde », d’Alexandra Badea (Roumanie / France)
Dimanche 11 août à 12h10 : « Danse avec le diable », de Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée)
Dimanche 18 août à 12h10 : « Debout un pied », de Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun)
Dimanche 25 août à 12h10 : « Transe-Maître[s] », de Mawusi Agbedjidji (Togo)
Dimanche 1er septembre à 12h10 : « Memento Mori », de Hala Moughanie (Liban)
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Jérémie Besset.Coordination technique : Benjamin Avayou.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gely.Vidéos : Romain Ferré.
Pour écouter les lectures des éditions précédentes de « Ça va, ça va le monde ! » => cliquez ici [http://www.rfi.fr/tag/ca-va-ca-va-le-monde/]
8/23/2019 • 48 minutes, 30 seconds
[En intégral] Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun): «Debout un pied»
C’est un récit peu entendu : celui de l’impossibilité de la migration. Découvrez en exclusivité, à partir de ce dimanche 18 août 2019 à 12h10, à l’antenne et sur rfi.fr, « Debout un pied », de l’auteur camerounais Denis Sufo Tagne, dit Sufo Sufo. Une lecture proposée par les Francophonies - Des écritures à la scène. Une création radiophonique de RFI dans le cadre de Ça va, ça va le monde !
L’histoire :Depuis 23 ans, Oméga Dream, candidat au départ, erre sur le quai d'un grand portd'Afrique sans réussir à monter à bord d'un navire. Il y rencontre Julie Rose qu'ilsauve des patrouilles de police interdisant les accès aux bateaux en partance.Elle dit attendre Benson-de-la-mer, le passeur légendaire, qui doit lui permettrede quitter le pays. Ensemble, ils vont tenter d'embarquer, raconter leur histoire,parler du pays, de ce désir si fort de le quitter et de la peur aussi de partir.
Distribution :Lu par Lamine Diarra, Annette Gatta, Karim Barras, Tom Adjibi.Conception et coordination : Pascal ParadouMise en voix : Armel RousselCollaboration artistique : Koumarane ValavaneCréation sonore : Pierre-Alexandre Lampert
L’auteur :Auteur, metteur en scène et comédien camerounais, Denis Sufo Tagne dit SufoSufo a joué dans plus d'une quinzaine de pièces au Cameroun et à l'étranger. À partir de 2009, il passe à l'écriture et s'avère un auteur prolifique, avec déjà plus de dix pièces de théâtre dans lesquelles il explore chaque fois une forme et un univers différents. En 2014, il obtient la bourse « Visas pour la création » pour une résidence au Tarmac des auteurs à Kinshasa, en RDC, et également la bourse « Odyssée » pour une résidence à la Maison du Comédien Maria Casarès en France. La même année, son texte De la mémoire des errants obtient le meilleur prix de la résidence Univers des mots de Conakry. Il s'est engagé dans un projet d'écriture tricontinentale (Cameroun, France, Canada) avec l'auteur français Gianni Gregory Fornet et le Québécois Martin Bellemare avec Par tes yeux, créé au Festival de Limoges en 2017.
Sa pièce Debout un pied, écrite en partie lors d'une résidence à la Maison des Auteurs de Limoges, a été lauréate du Prix SACD 2017 de la dramaturgie de langue française et du Prix des Écrivains Associés du Théâtre 2017.
Debout un pied est publié aux éditions Espaces 34, 2018, avec le soutien du Centre national du Livre.
Ça va, ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
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Dimanche 28 juillet 2019 à 12h10 : Sèdjro Giovanni Houansou (Bénin), prix RFI Théâtre 2018.
Dimanche 4 août à 12h10 : « Celle qui regarde le monde », d’Alexandra Badea (Roumanie / France).
Dimanche 11 août à 12h10 : « Danse avec le diable », de Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée).
Dimanche 18 août à 12h10 : « Debout un pied », de Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun).
Dimanche 25 août à 12h10 : « Transe-Maître[s] », de Mawusi Agbedjidji (Togo).
Dimanche 1er septembre à 12h10 : « Memento Mori », de Hala Moughanie (Liban).
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Jérémie Besset.Coordination technique : Benjamin Avayou.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gely.Vidéos : Romain Ferré.
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8/16/2019 • 48 minutes, 30 seconds
[En intégral] Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée): «Danse avec le diable»
Une pièce écrite après les élections de 2015 en Guinée et après les attentats de Paris. Une fable politique sur les usages et les limites de la violence. Découvrez en exclusivité, à partir de ce dimanche 11 août 2019 à 12h10, à l’antenne et sur rfi.fr, « Danse avec le diable », de l’auteur guinéen Souleymane Bah Thiâ’Nguel. Une création radiophonique de RFI dans le cadre de Ça va, ça va le monde !
L’histoire : C'est l'histoire d'une famille abandonnée par Dieu : la plus vile et la plus corrompue qui puisse exister. Pour la purger, une fille de la famille décide de se transformer en kamikaze en envoyant tout le monde à la mort, « en enfer », y compris elle-même. Elle prépare donc son attentat en se confiant à une chanteuse de cabaret qui lui rappelle qu'« il n'est jamais trop tard » pour renoncer. L'effacement total de tout le monde est-il l'ultime solution par laquelle il faut passer pour en finir avec cette éternelle danse avec le diable ? Oui. Non. Peut-être...
Distribution : Lu par Astrid Bayiha et Swala Emati.Conception et coordination : Pascal ParadouMise en voix : Koumarane ValavaneCollaboration artistique : Armel RousselMusique : Aurélien Arnoux
L’auteur :Souleymane Bah est docteur en sciences de l'information et de la communicationde l'Université Lumière Lyon-2 et licencié en journalisme de l'Université deConakry. Parallèlement, il mène une carrière artistique, journalistique, politiqueet de consultant en communication, notamment pour les agences du systèmedes Nations unies en Guinée. Il s'ouvre au théâtre alors qu'il est encore lycéenen créant la troupe Djibril Tamsir Niane. Il a mis en scène un nombreimportant de pièces. Directeur de la compagnie Laborato'arts, il est notammentl'auteur de deux textes : Danse avec le diable et Tranchantes chroniques. Il vit aujourd'hui en France, et est membre de l'Atelier des Artistes en exil.
Danse avec le Diable est publié aux éditions L'Harmattan, 2016.
Ça va, ça va le monde !
Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD, dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
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Dimanche 28 juillet 2019 à 12h10 : Sèdjro Giovanni Houansou (Bénin), prix RFI Théâtre 2018.
Dimanche 4 août à 12h10 : « Celle qui regarde le monde », d’Alexandra Badea (Roumanie / France)
Dimanche 11 août à 12h10 : « Danse avec le diable », de Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée)
Dimanche 18 août à 12h10 : « Debout un pied », de Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun)
Dimanche 25 août à 12h10 : « Transe-Maître[s] », de Mawusi Agbedjidji (Togo)
Dimanche 1er septembre à 12h10 : « Memento Mori », de Hala Moughanie (Liban)
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Jérémie Besset.Coordination technique : Benjamin Avayou.
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8/9/2019 • 48 minutes, 29 seconds
[En intégral] Alexandra Badea (Roumanie/France): «Celle qui regarde le monde»
Une pièce écrite initialement pour des collégiens, qui met à l'honneur ceux qui viennent en aide aux migrants au mépris de la loi. Découvrez en exclusivité, à partir de ce dimanche 4 août 2019 à 12h10, à l’antenne et sur rfi.fr, « Celle qui regarde le monde », de l’auteure franco-roumaine Alexandra Badea. Une création radiophonique de RFI dans le cadre de Ça va, ça va le monde !
L’histoire : Celle qui regarde le monde fait alterner deux duos : Déa et le Commissaire et Déa et Enis, un jeune réfugié que Déa aide à s'enfuir en Angleterre. Parviendra-t-il sain et sauf à gagner son Eldorado ? Alors que l'univers de ce jeune garçon sans peurs, ni contraintes la fascine et lui ouvre l'imaginaire, elle se heurte lors des interrogatoires policiers à l'arbitraire d'un pouvoir normatif, qui enserre les individus dans des cadres stricts avant d'exercer sur eux sa violence aveugle. Grâce à Enis, elle apprend à poser un regard libre sur le monde et à aller vers l'inconnu.
Alors qu’elle prenait part à la cérémonie de naturalisation qui lui conféra officiellement la nationalité française, l’auteure et metteuse en scène Alexandra Badea prit à la lettre cette remarque de l’officier d’état civil : « à partir de ce moment, vous devez assumer l’histoire de ce pays avec ses moments de grandeur et ses coins d’ombre ». Comment dénouer les nœuds de l’histoire, ces « points de non-retour qui ont pour nom collaboration, colonialisme, etc. » ? Dans une fresque déployée en trois parties, Alexandra Badea et ses acteurs donnent la parole à ceux que l’on n’entend pas, dans une traversée de l’histoire contemporaine et résolument universelle de la France. La première partie Points de non-retour [Thiaroye] a été créée à La Colline en 2018, la seconde partie Points de non-retour [Quais de Seine] au Festival d’Avignon 2019.
À la trace / Celle qui regarde le monde. Éditions L’Arche, 2018.
Distribution :Lu par Thomas Dubot, Rami Rkab, Lea Romagny.Conception et coordination : Pascal ParadouMise en voix : Armel RousselCollaboration artistique : Koumarane Valavane
L’auteur :Née en 1980 en Roumanie, Alexandra Badea est auteure, metteuse en scène etréalisatrice de films et de courts-métrages. Après une formation en mise en scèneà l'École nationale supérieure d'art dramatique et cinématographique de Bucarest,elle se consacre à l'écriture. Son théâtre ainsi que son premier roman, Zone d'amour prioritaire, sont publiés à L'Arche. Alexandra Badea est lauréate du Grand Prix de littérature dramatique 2013 pour sa pièce Pulvérisés.
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Le cycle est coordonné par Pascal Paradou, adjoint à la directrice de RFI en charge des opérations culturelles et de la Francophonie, et dirigé par le metteur en scène Armel Roussel dont la compagnie (e)utopia participe à la production avec le soutien de Wallonie Bruxelles International. Il bénéficie aussi du soutien de la SACD dans le cadre de son action culturelle radiophonique et de l’attention précieuse de l’Institut Français.
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Dimanche 28 juillet 2019 à 12h10 : Sèdjro Giovanni Houansou (Bénin), prix RFI Théâtre 2018.
Dimanche 4 août à 12h10 : « Celle qui regarde le monde », d’Alexandra Badea (Roumanie / France)
Dimanche 11 août à 12h10 : « Danse avec le diable », de Souleymane Bah Thiâ’Nguel (Guinée)
Dimanche 18 août à 12h10 : « Debout un pied », de Denis Sufo Tagne dit Sufo Sufo (Cameroun)
Dimanche 25 août à 12h10 : « Transe-Maître[s] », de Mawusi Agbedjidji (Togo)
Dimanche 1er septembre à 12h10 : « Memento Mori », de Hala Moughanie (Liban)
Mise en ondesPrésentation : Pascal Paradou.Réalisation et prise de son : Fabien Mugneret et Jérémie Besset.Coordination technique : Benjamin Avayou.
Mise en ligneRédaction et coordination sur rfi.fr : Siegfried Forster (avec la collaboration de Sonia Borelva).Photos : Pascal Gély.Vidéos : Romain Ferré.
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