Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.
Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv (https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/)
Voir Acast.com/privacy (https://acast.com/privacy) pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
SUV, pesticides...la grande fracture écolo - 1ère partie - 05/02/24
C dans l'air du 5 février : SUV, pesticides...la grande fracture écolo.
Quelle place donner à la voiture dans nos villes ? Consultés dimanche, les Parisiens ont dit oui à près de 55 % au triplement des tarifs de stationnement pour les grosses voitures individuelles et polluantes type SUV dans l’hypercentre de la capitale. Un "choix clair" salué par Anne Hidalgo, même si le scrutin n’a pas déplacé les foules (moins de 6 % des votants). "C’est la démocratie qui l’emporte" a déclaré la maire de Paris, indiquant qu’elle espérait présenter le texte en mai, pour une mise en application au 1er septembre. L’idée déjà validée à Lyon devrait entrée en application en juin.
A Marseille, en revanche, c’est la question sensible des zones à faibles émissions (ZFE) qui est au centre de l’attention car elle touche aux voitures les plus polluantes et donc des plus modestes dans l’agglomération la plus pauvre de France où le réseau de transports en commun connait un très grand retard. D’où l’annonce hier de Martine Vassal, la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence (divers droite), dans un entretien à La Tribune Dimanche, de reporter "sine die" l’extension de la ZFE aux véhicules Crit’Air 3. Une ZFE a été mise en place dans le centre de Marseille en 2022, excluant d’abord les véhicules les plus polluants (Crit’Air 5) puis les Crit’Air 4. L’application pour les Crit’Air 3 (à essence de 1997 à 2005, diesel de 2006 à 2010) devait entrer en vigueur le 1er janvier 2025 dans la ville mais en décembre, une étude soulignait que les ménages les plus modestes seraient très affectés. A Marseille, où il n’y a que deux lignes de métro, trois lignes de tramway, un grand chantier a été annoncé par Emmanuel Macron dans son plan Marseille en grand pour développer les transports en commun.
Deux villes, deux ambiances alors que depuis quelques mois, un refrain monte : "L’écologie, ça commence à bien faire". De Pascal Praud à Laurent Wauquiez, et jusqu’à certaines déclarations d’Emmanuel Macron, un ras-le-bol se fait entendre. Le chef de l’Etat qui avait dit en 2022 "ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas" semble désormais mettre ses ambitions sur "pause". Ainsi les réponses apportées à la colère agricole - de la mise à l’arrêt d’un plan anti-pesticide, à la remise en cause de la méthode des jachères - s’inscrivent dans un tournant à droite amorcé par le chef de l’État depuis plusieurs mois, sous couvert "d’écologie à la française", et confirmé par la nomination au sein du gouvernement de Gabriel Attal de personnalités de droite à des postes stratégiques comme Rachida Dati au ministère de la Culture.
De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie mais aussi au Modem. François Bayrou, relaxé ce lundi par le tribunal correctionnel de Paris "au bénéfice du doute" dans l’affaire des assistants parlementaires européens, devrait tenter de peser jusqu’au bout sur les nouvelles nominations attendues ces prochaines heures au gouvernement.
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- DAVID DOUKHAN - Rédacteur en chef du service politique - Le Parisien/Aujourd’hui en France
- ANNE-CHARLÈNE BEZZINA - Constitutionaliste, maître de conférences en droit public
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP , auteur de La France d’après
2/5/2024 • 56 minutes, 37 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/02/24
C dans l'air du 5 février : SUV, pesticides...la grande fracture écolo.
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- DAVID DOUKHAN - Rédacteur en chef du service politique - Le Parisien/Aujourd’hui en France
- ANNE-CHARLÈNE BEZZINA - Constitutionaliste, maître de conférences en droit public
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP , auteur de La France d’après
2/5/2024 • 7 minutes, 25 seconds
CDLA L'INVITÉ - Ingérences Russes: La France s'inquiète avec Kevin Limonier - 05/02/24
C dans l'air l'invité du 5 février avec Kévin Limonier, maître de conférences en géographie et études slaves à l'Institut français de géopolitique de Paris, et spécialiste de la géopolitique et du cyberespace russophone.
Ce week-end dans une publication Telegram, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a évoqué les futures échéances électorales en Occident en affichant clairement la volonté de peser sur les élections américaines et européennes qui auront lieu cette année. La Russie veut "soutenir de toutes les manières possibles" les candidats qui lui sont favorables. Dmitri Medvedev suggère que la Russie pourrait s'ingérer dans les prochaines élections occidentales. Selon lui, "notre tâche consiste à soutenir ces hommes politiques et leurs partis en Occident de toutes les manières possibles, en les aidant apertum et secretum à obtenir des résultats décents lors des élections".
La Commission européenne a publié un projet de directive pour tenter de lutter contre les ingérences étrangères qui pourraient impacter le scrutin des élections européennes, en juin prochain. Le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord début novembre sur un texte destiné à encadrer les publicités à caractère politique.
Des tentatives d'ingérence russes ont déjà été observées dans plusieurs scrutins. Elles étaient au cœur d'un scandale sur la présidentielle américaine de 2020. Un rapport du renseignement américain a démontré que Vladimir Poutine a pesé afin de favoriser la victoire de Donald Trump. Des centaines de millions de dollars ont été investies.
Kévin Limonier reviendra sur l’appel de l’ancien président russe Dmitri Medvedev à soutenir les partis "antisystème" occidentaux dans la perspective des futures élections européennes.
2/5/2024 • 11 minutes, 18 seconds
Normes, bureaucratie... le coup de balai ? - 03/02/24
C dans l'air du 3 février : Normes, bureaucratie... le coup de balai ?
« La folie des normes ». Depuis le début de leur mouvement, les agriculteurs dénoncent les normes qui les accablent et les contrôles à répétition qu'ils subissent sur leurs exploitations. Un ras-le-bol qui semble avoir été entendu par le gouvernement. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a assuré hier mettre fin à la surtransposition des normes européennes, tandis que son ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a annoncé la mise sur « pause» du plan Ecophyto.
Le plan Ecophyto, qui vise depuis 2008 à réduire de 50% l'utilisation des produits phytopharmaceutiques en 10 ans, s'est déjà vu plusieurs fois modifié, faute d'objectifs atteignables. Avec sa mise en pause, certains élus de gauche craignent la possibilité d'un bond en arrière. « Le mouvement des agriculteurs revendiquait des revenus décents, le gouvernement répond par un droit à polluer », s'indigne, sur X, le socialiste Olivier Faure. « On est dans un moment d’anéantissement de la biodiversité et le gouvernement présente les normes environnementales comme de la tracasserie administrative ! », déplore de son côté députée écologiste, Sandrine Rousseau.
Autre point de mécontentement agricole : la filière bio qui, depuis 2 ans, traverse de nombreuses turbulences, entre la baisse de la consommation bio, la baisse des prix, les aléas climatiques, et la concurrence de nouveaux labels. Si certains restent optimistes, d'autres abandonnent pour revenir aux produits phytosanitaires. Pour répondre à cette difficulté, le Premier Ministre Gabriel Attal a prévu une aide d'urgence de 50 millions d'euros pour l'agriculture biologique. Une enveloppe jugée insuffisante par beaucoup.
Il y aurait-il un deux poids, deux mesures concernant les normes ? C'est que qu'insinue une enquête récente du Monde et de Radio France concernant certains industriels d'eau en bouteille. Au moins un tiers des marques françaises utiliseraient en effet des traitements interdits par la réglementation. Des pratiques que le gouvernement aurait tenté de gérer « avec la plus grande discrétion » au lieu d'en informer la Commission européenne.
Alors, Gabriel Attal a-il cédé sur l'environnement pour éteindre la colère agricole ? Comment le gouvernement peut-il sauver la filière bio ? Les normes sont-elle réellement respectées par les industriels ?
LES EXPERTS :
- Frédéric Denhez - Journaliste Spécialiste des questions environnementales, chroniqueur à Marianne
- Audrey Goutard - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions
- Emilie Torgemen - Journaliste chargée des questions d'environnement au Parisien-Aujourd'hui en France
- Nicolas Bouzou - Economiste, directeur et fondateur du cabinet de conseil Asterès
2/3/2024 • 56 minutes, 46 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03/02/24
C dans l'air du 3 février : Normes, bureaucratie... le coup de balai ?
LES EXPERTS :
- Frédéric Denhez - Journaliste Spécialiste des questions environnementales, chroniqueur à Marianne
- Audrey Goutard - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions
- Emilie Torgemen - Journaliste chargée des questions d'environnement au Parisien-Aujourd'hui en France
- Nicolas Bouzou - Economiste, directeur et fondateur du cabinet de conseil Asterès
2/3/2024 • 8 minutes, 32 seconds
Prix : les supermarchés dans le viseur - 1ère partie - 02/02/24
C dans l'air du 2 février : Prix : les supermarchés dans le viseur
En attendant le Salon de l’agriculture dans trois semaines à Paris, les tracteurs quittent ce jeudi peu à peu les barrages. La FNSEA et la Coordination rurale ont appelé à suspendre les barrages après les nouvelles mesures annoncées jeudi par le gouvernement de Gabriel Attal dont une aide d’urgence de 150 millions d’euros. Le troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, appelle en revanche toujours à poursuivre la mobilisation avec au cœur de ses revendications la question des revenus.
Sur ce point, le gouvernement a promis un renforcement de la loi Egalim, cette loi visant à garantir le revenu des agriculteurs dans le cadre des négociations commerciales. "Il y aura des contrôles massifs chez les industriels et la grande distribution et aucun contrat n’échappera à la répression des fraudes" a averti Bruno Le Maire. Dans les prochains jours, toutes les grandes chaînes de supermarchés devraient ainsi avoir de la visite. Dans le viseur également : les centrales d’achat basées à l’étranger, par lesquelles les enseignes négocieraient de plus en plus pour échapper à la législation française.
Insuffisant juge la Confédération paysanne qui dénonce "les marges" de la grande distribution et de l’agroalimentaire, et appelle à la mise en place d’un prix minimum d’achat. De son côté, le président de Lidl France dit avoir écrit à Gabriel Attal pour lui demander de revoir dans la loi Egalim le sujet de la rémunération. "Pourquoi ne met-on pas dans la loi un prix minimum garanti ?", a-t-il affirmé, avant d'avancer un élément de réponse : "Il y a des lobbyistes très forts du côté des industriels pour ne pas inscrire ce genre de choses dans la loi", a-t-il affirmé, regrettant qu'on soit aujourd'hui "l'opacité la plus totale" entretenue par les multinationales pendant les négociations commerciales.
A l’heure où les négociations commerciales entre distributeurs et industriels viennent de s’achever, et que la hausse des prix continue de peser sur le pouvoir d’achat des Français, les étiquettes vont être scrutées dans les supermarchés par les agriculteurs et les consommateurs. Alors l'inflation alimentaire va-t-elle se poursuivre ? Qu’est-ce que la loi Egalim ? Comment sont fixés les prix des aliments ? Pourquoi les agriculteurs sont-ils remontés contre les centrales d’achat européennes et la grande distribution ?
LES EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- THOMAS PORCHER - Économiste, membre des Économistes Atterrés
- PASCALE HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
- Karine JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France
2/2/2024 • 59 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/02/24
C dans l'air du 2 février : Prix : les supermarchés dans le viseur
LES EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- THOMAS PORCHER - Économiste, membre des Économistes Atterrés
- PASCALE HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation
- Karine JACQUEMART - Directrice de Foodwatch France
2/2/2024 • 4 minutes, 59 seconds
CDLA L'INVITÉ - Émeutes urbaines avec Vincent Jeanbrun - 02/02/24
C dans l'air l'invité du 2 février avec Vincent Jeanbrun, maire de l'Haÿ-les-Roses et porte-parole Les Républicains.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne, Vincent Jeanbrun est attaqué à la voiture-bélier et en partie incendié lors des émeutes urbaines. Sa femme fuit par l’arrière du jardin avec leurs deux jeunes enfants au milieu des tirs de mortiers et se blesse gravement à la jambe. Au même moment, l’élu du parti Les Républicains veille sur sa mairie barricadée. Vincent Jeanbrun publié Les deux France, aux éditions Albin Michel, dans lequel vous revenez sur la France du sursaut et celle du chaos. avec les détails de cette confrontation lors des émeutes entre sa police municipale et les émeutiers.
En quelques jours, Vincent Jeanbrun, maire de l'Haÿ-les-Roses et porte-parole Les Républicains devient, à 39 ans, le symbole des maires en première ligne face à cette déferlante de violences. Il reviendra sur Les deux France qu’il publie aux éditions Albin Michel.
2/2/2024 • 10 minutes, 31 seconds
Agriculteurs: Attal a-t-il déminé ? - 1ère partie - 01/02/24
C dans l'air du 1er février : Crise agricole : c'est fini ?
Après des mois de négociation, les Vingt-Sept réunis ce jeudi à Bruxelles sont finalement parvenus à un accord pour une aide militaire de 50 milliards à l’Ukraine. Demandée avec insistance par Volodymyr Zelensky, dont le pays continue d’être bombardé par l’armée de Vladimir Poutine, ce soutien était conditionné à la levée du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Le leader populiste, seul parmi les Vingt-Sept à avoir maintenu des liens étroits avec Moscou après le lancement de l’invasion de l’Ukraine il y a près de deux ans, avait suscité la colère et l’exaspération de ses homologues en décembre dernier, lorsqu’il s’était opposé à cette aide cruciale pour l’Ukraine. Incluse dans une rallonge au budget de l’UE jusqu’en 2027, cette aide permettra de maintenir à flot l’économie du pays, au moment où le soutien financier à Kiev est toujours l’objet d’un bras de fer au Congrès américain.
Mais si cette question est désormais résolue en Europe, une autre crise s’est invitée à Bruxelles ce jeudi, celle du monde agricole. Les aides dégagées mercredi par le gouvernement français comme les concessions de la Commission européenne – flexibilité sur la question des jachères et rétablissement des droits de douane sur les produits agricoles ukrainiens s’il s’avère qu’ils bousculent trop nos marchés - n’ont pas semblé trouver grâce aux yeux de la profession, toujours mobilisée en France, Italie, Espagne et Allemagne. Des centaines de tracteurs ont convergé ce jeudi dans la capitale belge pour se faire entendre.
Depuis le début du mouvement des agriculteurs, certains dénoncent une "concurrence déloyale" des pays étrangers, notamment des produits ukrainiens. La levée des droits de douanes par Bruxelles au début de la guerre contre la Russie en 2022 pour soutenir le régime ukrainien sont pointés du doigts par les acteurs du secteur, et depuis plusieurs semaines la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Bulgarie ou la Roumanie, en premières lignes du fait de leur proximité avec l’Ukraine, font pression sur la Commission pour mettre en œuvre des mesures de protection.
Parallèlement, en France les blocages continuent et le Premier ministre a fait de nouvelles annonces. Gabriel Attal a notamment promis une aide de 150 millions d'euros pour les éleveurs dès cet été. Le plan "Ecophyto", visant à réduire l'usage des pesticides, est également mis en pause. Bruno Le Maire a de son côté annoncé que les seuils d'exonération seront relevés sur les transmissions des biens agricoles. La FNSEA et les Jeunes agricoles ont appelé à suspendre les blocages.
Se dirige-t-on vers la fin des blocages ? L’Ukraine inonde-t-elle vraiment l’Europe de ses produits ? Représente-t-elle une menace pour les agriculteurs français ? Comment l’UE a-t-elle convaincu Viktor Orban de retirer son véto sur l'aide à l'Ukraine ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- CYRIL GRAZIANI - Chef du service politique – France télévisions
2/1/2024 • 57 minutes, 35 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/02/24
C dans l'air du 1er février : Crise agricole : c'est fini ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- CYRIL GRAZIANI - Chef du service politique – France télévisions
C dans l'air l'invité du 1er février avec Karim Benchenane, neuroscientifique et chercheur au CNRS.
Elon Musk a annoncé que la start-up Neuralink, dont il est le cofondateur, avait posé dimanche son premier implant cérébral Neuralink sur un être humain. Concrètement, il s’agit d’une puce cérébrale de la taille d‘une pièce de monnaie composée de milliers d’électrodes fixées sur une centaine de fils “ultra-flexibles”. Une fois en place, elle recueille les données cérébrales de mouvement du patient avant de les envoyer sur les ordinateurs de la start-up. Selon Elon Musk, "les premiers résultats montrent une activité neuronale prometteuse".
Fondé en 2016, Neuralink est loin d’être la première à installer un implant cérébral, aussi appelé interface cerveau-machine (ICM), sur un humain. En septembre, l’entreprise néerlandaise Onward avait annoncé qu’elle testait le couplage d’un implant cérébral à un autre implant stimulant la moelle épinière, dans le but de permettre à un patient tétraplégique de retrouver de la mobilité.
Neuralink a récemment levé quelque 323 millions de dollars (un peu moins de 300 millions d’euros) auprès d’investisseurs, en deux tranches, en août et novembre. Neuralink dit vouloir faire remarcher les patients paralysés, mais aussi rendre la vue aux aveugles et même guérir des maladies psychiatriques comme la dépression. Elon Musk ambitionne également de proposer son implant à tous, afin de permettre de mieux communiquer avec les ordinateurs et de contenir, selon lui, le "risque pour notre civilisation" que fait peser l’intelligence artificielle.
Karim Benchenane est neuroscientifique, chercheur au CNRS et travaille sur interface cerveau /machine. Il reviendra sur l’implant cérébral posé sur un patient ce dimanche par Neuralink, la société d’Elon Musk.
2/1/2024 • 11 minutes, 14 seconds
Les promesses d'Attal, la colère des - 1ère partie
C dans l'air du 31 janvier : Les promesses d'Attal, la colère des agriculteurs
Les agriculteurs se rapprochent ce mercredi de Paris et du marché de gros de Rungis qui permet l’approvisionnement d’une très large partie de la région parisienne. Ils continuent également leur progression vers Lyon, avec pour objectif de faire le blocus de la deuxième ville de France, pas convaincus par les dernières annonces du Premier ministre.
Hier, dans son discours de politique générale, Gabriel Attal a assuré qu’il devait y "avoir une exception agricole française" et promis que le gouvernement serait "au rendez-vous, sans aucune ambiguïté" pour répondre à la crise agricole actuelle. Mais l’annonce du versement rapide des aides de la PAC et des autres mesures imminentes n’ont eu aucun effet sur la mobilisation agricole. Les tracteurs continuent de bloquer de nombreux axes routiers aux quatre coins de la France et de rouler en direction de la capitale où les premières interpellations ont eu lieu ce matin.
Dans ce contexte, le Premier ministre a reçu ce matin la Confédération paysanne et la Coordination rurale à Matignon. Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau s’est lui rendu à Bruxelles pour, selon son cabinet, "une série d’entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes" avant l’arrivée d’Emmanuel Macron jeudi pour participer au sommet européen extraordinaire consacré à l’aide financière à Ukraine.
Mais l'Union européenne peut-elle résoudre cette crise ? La crise agricole se nourrit de plusieurs points, et notamment des prix, jugés toujours trop bas, demandés par les industriels et la grande distribution. Ce mercredi est le dernier jour des négociations pour 2024. Ensuite les étiquettes dans les supermarchés seront scrutées par les agriculteurs et nombre de Français qui peinent de plus en plus à boucler leur budget. D'après le dernier baromètre réalisé par le Secours populaire et Ipsos, 32 % reconnaissent ne plus faire trois repas par jour.
Face à l’inflation, la situation économique des classes moyennes s’est dégradée et c’est à "ces Français de l’entre-deux" tentés par le vote à l’extrême droite que le Premier ministre s’est une nouvelle fois adressé hier depuis l’Assemblée nationale. Avec un programme qui tient en trois mots : "déverrouiller", "débureaucratiser" et "desmicardiser la France". Le Premier ministre a, par ailleurs, brandi une série de mesures visant, pour la plupart, à optimiser "le temps médical" pour lutter contre les difficultés d'accès aux soins : régularisation des médecins étrangers, rendez-vous non honorés payés par les patients, restauration des obligations de garde pour les médecins libéraux, dans les départements où le service d'accès aux soins (SAS) ne parviendraient pas à se mettre en place…
Gabriel Attal a également annoncé la suppression de l'allocation spécifique de solidarité pour les chômeurs en fin de droits, qui basculeront au RSA. Il a aussi détaillé des mesures sur le logement, en pleine crise, dont notamment la révision de la loi SRU sur les quotas de logements sociaux. Le chef du gouvernement souhaite l’intégration du logement intermédiaire dévolu aux classes moyennes "hautes" dans le contingent obligatoire de HLM assigné aux communes.
Selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre qui sera publié mercredi 1er février, 14,6 millions de Français sont touchés par la crise du mal-logement. Avec l’envolée des prix de l’immobilier, la précarisation sociale et le développement des meublés touristiques type Airbnb, qui réduit le parc locatif privé, certains sont contraints de vivre dans un camping en attendant de trouver mieux. Un phénomène en forte augmentation ces dernières années.
LES EXPERTS :
- Carl MEEUS -Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
1/31/2024 • 55 minutes, 33 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 31/01/24
C dans l'air du 31 janvier : Les promesses d'Attal, la colère des agriculteurs
LES EXPERTS :
- Carl MEEUS -Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
1/31/2024 • 9 minutes, 11 seconds
CDLA L'INVITÉE - Alimentation: les industriels dans le viseur avec Ingrid Kragl
C dans l'air l'invitée du 31 janvier avec Ingrid Kragl, directrice de l’information chez l'ONG Foodwatch.
Le Monde et la cellule investigation de Radio France ont découvert que plusieurs industriels du secteur agroalimentaire appliquaient à leurs eaux en bouteille des traitements interdits. Parmi eux, l’entreprise Nestlé, accusée d'avoir purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre. La directrice de l’information de l'ONG Foodwatch, Ingrid Kragl, a annoncé porter plainte contre le géant suisse Nestlé.
Les autorités françaises ont été informées à partir de 2021 que le groupe Nestlé Waters, leader mondial sur le marché et propriétaire des marques Vittel, Hépar, Perrier et Contrex, a eu recours à des traitements interdits sur des eaux minérales, afin de garantir "leur sécurité alimentaire". À l’été 2021, lors d'une réunion à Bercy, la multinationale dit avoir besoin de filtrer au maximum ses eaux à cause de nombreuses contaminations bactériennes de ses exploitations. Nestlé a demandé au gouvernement de lui accorder la permission d’utiliser les filtres les plus puissants, avec une filtration à moins de 0,8 micron. Pourtant, selon un avis de 2003 de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, ce genre de filtres ne sont pas autorisés pour les eaux minérales naturelles et eaux de source car elles sont normalement “microbiologiquement saines”. Ils sont uniquement acceptés pour traiter l’eau du robinet ou les eaux rendues potables par traitement.
Le 25 mars 2021, Foodwatch publiait chez Robert Laffont une étude qui dévoile les mensonges de l'industrie agroalimentaire et ses fraudes. L'ONG révélait qu’en France, une épice sur 2 est frauduleuse, que 43 % des miels présentent des défauts de composition, de qualité ou sont faussement étiquetés français. Selon la Commission européenne, les pertes pour l'industrie liées à ces fraudes alimentaires sont estimées à environ 30 milliards d'euros chaque année. L'ONG Foodwatch, de son côté, affirmait que 400 postes ont été perdus en 10 ans à la répression des fraudes.
Ingrid Kragl reviendra sur le dépôt de plainte de l’ONG Foodwatch à l’encontre du géant suisse Nestlé.
1/31/2024 • 11 minutes, 26 seconds
Attal a-t-il surpris ? - 1ère partie
C dans l'air du 30 janvier : Attal a-t-il surpris ?
Ambiance électrique ce mardi. Les actions coups de poing se multiplient dans les supermarchés pour dénoncer les marges de la grande distribution et l’origine de produits vendus alors que tous les accès à Paris sont maintenant bloqués par des agriculteurs. Déterminés, certains paysans partis ce matin du Lot-et-Garonne sont bien décidés à gagner Rungis, quitte à prendre la nationale pour contourner les barrages policiers. Retardé et sous surveillance, le convoi de tracteurs roule toujours en direction de la capitale tandis que d’autres blocages sont maintenus sur de nombreux axes routiers en province, notamment sur l’A7 mais aussi autour de Lyon et de l’aéroport de Toulouse.
C’est donc un Premier ministre sous la pression d’un mouvement social qui a prononcé cet après-midi son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, vingt et un jours après sa nomination à Matignon. Un grand oral dans lequel Gabriel Attal a insisté sur le travail et la lutte contre le chômage, l’accès aux services publics, l’éducation, l’accès aux soins, la sécurité, l’autorité, la transition écologique, le nucléaire, le logement, les classes moyennes et le pouvoir d’achat, priorité des Français en ces temps d’inflation. C’est en effet d’abord en matière de pouvoir d’achat que les Français souhaitaient des annonces de Gabriel Attal selon un sondage Viavoice réalisé ces derniers jours. Viennent ensuite la santé (48 %), l’éducation (45 %), l’immigration (34 %) et la sécurité (31 %).
La crise agricole était également sans surprise un des points de ce discours. Des annonces suivies sur les barrages par des agriculteurs en demande de mesures concrètes notamment sur les prix d’achat, après les premières mesures jugées insuffisantes vendredi dernier.
Alors que retenir du discours de politique générale de Gabriel Attal ? A-t-il convaincu les Français ? Qu’en pensent les agriculteurs ? Y a-t-il un risque de pénurie dans les magasins ?
LES EXPERTS :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
1/30/2024 • 54 minutes, 59 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/01/24
C dans l'air du 30 janvier : Attal a-t-il surpris ?
LES EXPERTS :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
1/30/2024 • 9 minutes, 40 seconds
CDLA L'INVITÉ - L'enquête sur les eaux en bouteille avec Stéphane Foucart - 30/01/24
C dans l'air l'invité du 30 janvier avec Stéphane Foucart, journaliste au Monde, auteur de l'article "Eaux en bouteille : des pratiques trompeuses à grande échelle" publié par le quotidien Le Monde.
Ce mardi, la cellule investigation de Radio France et Le Monde ont publié une enquête qui révèle que Nestlé et d'autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient était contaminée et qu'ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits, alors que l'eau pure doit être vendue naturelle. Afin d'assurer une "sécurité alimentaire", Nestlé Waters - leader mondial sur le marché et propriétaire des marques Vittel, Hépar, Perrier et Contrex - aurait utilisé des traitements interdits sur ses eaux minérales.
Issue d'une directive européenne, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique, contrairement à l'eau du robinet qui est désinfectée avant de devenir potable. Mais Nestlé Waters a confirmé avoir utilisé des traitements à base d'ultraviolets et de charbon actif. L'entreprise justifie le recours à ces techniques par les "évolutions de l'environnement autour de ses sources, qui peuvent parfois rendre difficile le maintien de la stabilité des caractéristiques essentielles" de ses eaux, autrement dit leur absence de pollution.
L’enquête publiée ce mardi révèle également que le gouvernement d’Élisabeth Borne savait depuis 2021 que plusieurs industriels de l’agroalimentaire avaient appliqué des traitements et filtrages interdits sur leurs eaux en bouteille. Selon une enquête de l’Igas qui a publié un rapport en juillet 2022, plus d’un tiers des marques d’eaux embouteillées en France subiraient des traitements non conformes, et 100 % des marques d’eau de Nestlé sont concernées.
Stéphane Foucart est journaliste, auteur de l'article "Eaux en bouteille : des pratiques trompeuses à grande échelle" publié dans le journal Le Monde. Il reviendra sur l’enquête publiée ce mardi qui révèle que Nestlé et d’autres industriels ont purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre.
1/30/2024 • 10 minutes, 46 seconds
Agriculteurs : peuvent-ils assiéger Paris ? - 1ère partie - 29/01/24
C dans l'air du 29 janvier : Agriculteurs : peuvent-ils assiéger Paris ?
Un lundi de blocage. Les Jeunes agriculteurs d'Île-de-France et la section locale de la FNSEA ont appelé "au siège de Paris" à partir de ce lundi 29 février, près de deux semaines après le début de la mobilisation du monde agricole. La colère ne retombe pas et les manifestants jugent très insuffisantes les dix mesures annoncées par Gabriel Attal vendredi dernier. Plusieurs centaines de tracteurs ont commencé à converger vers la capitale. Des agriculteurs en route des quatre coins du pays pour rejoindre les huit points de blocage prévus sur les autoroutes qui mènent à Paris. Un siège parti pour tenir alors que les actions se poursuivent également en province autour des grandes surfaces mais aussi sur les routes et autoroutes. L’objectif est clair pour les agriculteurs : se faire entendre et maintenir la pression sur l’exécutif.
Le gouvernement de Gabriel Attal, de son côté, promet l’annonce de nouvelles mesures dès ce mardi. En attendant, 15 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés ainsi que des blindés positionnés autour de Rungis. Des consignes de "grande modération" ont néanmoins été données aux forces de l’ordre a répété dimanche soir le ministre de l’Intérieur. La consigne globale est de «ne pas intervenir mais accompagner" les mobilisations a précisé Gérald Darmanin qui a fixé une ligne rouge : l’entrée dans "Paris et dans les grandes villes".
Une stratégie du maintien de l’ordre qui suscite depuis plusieurs jours de nombreuses réactions alors que le mouvement gagne en importance et que les actions coups de poing se multiplient : incendies devant les préfectures, intrusions dans les hypermarchés et dans des centrales logistiques, un bâtiment en travaux appartenant au ministère de la Transition écologique soufflé par une explosion à Carcassonne, un autre de la Mutualité sociale agricole incendié à Narbonne....
"La stratégie du maintien de l'ordre n'est pas la même quand il s'agit des agriculteurs que lorsqu'il s'agit des ouvriers, des employés, des jeunes et des gilets jaunes". "Il faut arrêter ce deux poids deux mesures", a déclaré la CGT. Une opinion partagée par les autres organisations syndicales mais aussi par des militants et des écologistes qui rappellent que même pour les actions symboliques la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures après avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la "trahison écologique" du gouvernement. Et ce week-end, deux jeunes femmes de "Riposte alimentaire" ont été interpellées et placées en garde à vue après avoir jeté de la soupe sur la vitre blindée protégeant la Joconde au Louvre pour faire entendre leur revendication : "la mise en place d'une sécurité sociale de l'alimentation durable".
"C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA", a estimé la semaine dernière Yannick Jadot, sénateur écologiste. "On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès", a dit, de son côté, le porte-parole d’Attac.
Alors pourquoi l’exécutif laisse-t-il faire les agriculteurs ? Quelles sont les revendications du monde agricole ? Se dirige-t-on vers une paralysie de Paris ? Le mouvement peut-il s'étendre à d'autres professions et/ou pays ? A l’heure où le mouvement des agriculteurs se durcit, la mobilisation gagne également nos voisins européens. En Belgique, des premiers blocages ont lieu à la frontière avec la France. Parallèlement, des opérations escargot des taxis ont été menées dans plusieurs grandes villes ce lundi.
LES EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- EMMANUELLE SOUFFI - Grand reporter au service France - L’Obs
- NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - Le Monde
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
1/29/2024 • 57 minutes, 6 seconds
CDLA VOS QUESTIONS SMS - 29/01/24
C dans l'air du 29 janvier : Agriculteurs : peuvent-ils assiéger Paris ?
LES EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- EMMANUELLE SOUFFI - Grand reporter au service France - L’Obs
- NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - Le Monde
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
1/29/2024 • 7 minutes
CDLA L'INVITÉ - Violences en France: une tendance inquiétante avec Alain Bauer - 29/06/24
C dans l'air l'invité du 29 janvier avec Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, auteur de “Tu ne tueras point”.
Aujourd’hui, huit points de blocage autour de Paris ont été prévus par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs du bassin parisien. La circulation est perturbée sur une dizaine d’autoroutes. Des ralentissements sont observés en Bretagne et un appel à bloquer l’agglomération lyonnaise a été lancé pour le début d’après-midi.
Jeudi dernier dans 20h de TF1, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est revenu sur la crise du monde agricole qui multiplie les blocages depuis le week-end dernier. "On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS". Depuis la prononciation de cette petite phrase, il est accusé de faire varier la répression selon le profil des contestataires, mais affirme qu’il n’y a pas "deux poids deux mesures" dans la réponse de l’État.
Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers. Il publie Tu ne tueras point aux éditions Fayard, dans lequel il décrit un basculement majeur dans nos sociétés, quand la violence augmente et devient un élément naturel, facile et rapide. "On la regarde et on fait semblant de penser qu’on n’y peut rien. Quand l’État revient, la violence recule", estime-t-il.
Alors qu’il constate que la criminalité, la violence ordinaire et le sentiment d'insécurité augmentent en France, Alain Bauer reviendra sur les origines de cette violence et comment elle s’est modifiée en même temps que l’évolution de nos sociétés. Il abordera les solutions impliquant l'État et les citoyens.
1/29/2024 • 11 minutes, 28 seconds
CDLA L'INVITÉ - Gérald darmanin - 28/01/24
Gérald Darmanin était l'invité de C dans l'air spécial diffusée le dimanche 28 janvier 2024 à 22h30 sur France 5.
Temps d'écoute: 20 minutes et 45 secondes
NOS EXPERTES:
VANESSA SCHNEIDER, Grand reporter - « Le Monde »
MARION VAN RENTERGHEM, Grand reporter, Chroniqueuse - « L’Express » et auteure de « Le Piège Nord Stream"
1/29/2024 • 20 minutes, 45 seconds
CDLA - Reportage: Le réarmement démographique - 28/01/24
C dans l'air, soirée spéciale du 28 janvier : Démographie, la bombe humaine
C'est le nouveau mot à la mode depuis la conférence de presse d'Emmanuel Macron: Le réarmement démographique.
Pourquoi et comment? C'est à écouter dans ce reportage de Mathieu LIGNEAU et Johan BOULANGER.
1/29/2024 • 2 minutes, 54 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/01/24
C dans l'air, soirée spéciale du 28 janvier : Démographie, la bombe humaine
NOS EXPERTS:
PHILIPPE DESSERTINE: Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement".
VANESSA SCHNEIDER: Grand reporter - « Le Monde »
MARC LAZAR: Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po et auteur de "Peuplecratie ".
MARION VAN RENTERGHEM: Grand reporter, chroniqueuse - « L’Express » et auteure de "Le Piège Nord Stream".
1/29/2024 • 20 minutes, 28 seconds
Démographie, la bombe humaine - le documentaire - 28/01/24
C dans l'air, soirée spéciale du 28 janvier : Démographie, la bombe humaine
Temps d'écoute: 1h 32 minutes et 40 secondes.
D’ici à 2100, la Terre dépassera les 10 milliards d’humains. Jamais la planète n’aura été aussi peuplée. Une explosion démographique qui va bouleverser les équilibres mondiaux. Alors que l’Europe et la Chine font face au vieillissement inexorable de leurs populations, l’Afrique et l’Asie voient leur nombre de jeunes exploser. À l’image de l’Inde, forte de son 1,4 milliard d’habitants, et qui compte bien capitaliser sur cette dynamique des naissances pour s’imposer sur la scène internationale. Quant à l’Afrique, au tournant du siècle, elle abritera près de la moitié de l’humanité.
Face à ce séisme, le monde est-il prêt ? Chômage, pauvreté, manque d’infrastructures, alimentation, catastrophes climatiques, les défis sont immenses et annoncent des mouvements de populations sans précédent dans l’histoire.
À l’heure où l’Europe vieillit et où l’immigration électrise le débat à quelques mois des élections européennes, C dans l’air propose une nouvelle soirée spéciale exceptionnelle, consacrée à la déflagration qui vient : la bombe démographique.
Des faubourgs de New Delhi aux maternités de Niamey, des côtes libyennes aux villages de Dordogne, enquête sur une planète qui déborde, éclairée par les experts de C dans l’air et enrichie d’entretiens exclusifs menés par Caroline Roux.
1/29/2024 • 1 hour, 32 minutes, 40 seconds
Attal a-t-il convaincu ? - 1ère partie - 27/01/24
C dans l'air du 27 janvier 2024 - Attal a-t-il convaincu ?
C'était un symbole du mouvement des agriculteurs. Le barrage de l'A64 à Carbonne a été levé ce matin. Les agriculteurs locaux estiment que les annonces de Gabriel Attal hier soir ont répondu à leurs inquiétudes : suppression de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), "choc de simplification" avec "dix mesures de simplification immédiates" pour les agriculteurs, aides d'urgence pour les éleveurs dont les bêtes ont été touchées par la maladie hémorragique épizootique (MHE), etc. Le Premier ministre, qui s'était déplacé en Haute-Garonne pour l'occasion, en a profité pour s'afficher aux côtés de l'agriculteur Jérôme Bayle, l'un des leaders de cette contestation. Mais le répits ne dure qu'un temps. Les Jeunes Agriculteurs et la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) ont déjà prévenu que le mouvement reprendrait lundi avec de nouvelles actions. Prochaine cible ? Paris, ses institutions et son marché de Rungis. Véronique Le Floc’h, la présidente de la Coordination rurale a confié que son syndicat envisageait de bloquer l'accès au plus grand marché de gros du monde.
Les prochaines semaines s'annoncent donc délicate pour Gabriel Attal et son gouvernement. D'autant que l'extrême droite se tient en embuscade. Samedi dernier, le président du Rassemblement national Jordan Bardella s'était déjà déplacé en Gironde pour rencontrer les agriculteurs en colère. À cinq mois des élections européennes, le parti de Marine Le Pen entend bien récupérer ce mouvement qui dénonce en premier lieu la multiplication des directives européennes, le "Pacte vert" ou le détournement de la Politique agricole commune (PAC). Marion Maréchal, la candidate Reconquête ! aux élections européennes et nièce de Marine Le Pen, a même fait le déplacement à Bruxelles avec des agriculteurs de la Coordination rurale mercredi dernier. Pour elle, le "Pacte vert" n'est qu'un "tsunami réglementaire qui va s’abattre sur l’agriculture française". Sur le terrain, certains agriculteurs qui ne parlaient pas aux candidats d'extrême droite ces dernières années ont depuis changé d'avis, estimant que ce sont les seuls qui les écoutent. Selon le dernier sondage réalisé par OpinionWay-Vae Solis pour Les Échos, le RN est crédité de 27% d'intentions de vote en juin prochain, contre 20% pour la majorité présidentielle et loin devant le Parti socialiste (10%) ou Les Républicains (8%).
Il faut dire que l'année démarre très mal pour le parti d'Emmanuel Macron. Bousculé de toute part sur son projet de loi immigration, dont un tiers des mesures ont été retoquées par le Conseil constitutionnel, le gouvernement ne parvient pas à se dépêtrer de l'affaire Amélie Oudéa-Castéra. Ou plutôt des affaires. Après la polémique sur le "paquet d'heures" non remplacées dans l'école maternelle d'un de ses fils, depuis démentie par l'établissement, la presse a révélé plusieurs scandales, notamment le contournement du système Parcoursup dont a bénéficié son fils aîné à Stanislas. Depuis, c'est sa rémunération astronomique, lorsqu'elle était à la tête de la Fédération française de tennis (FFT) en 2021, soit 35 000 euros net par mois, qui a fait les choux gras de la presse. Pour l'instant, la ministre de l'Éducation nationale et des Sports a encore le soutien du Président. Mais jusqu'à quand ? À l'Élysée, on s'inquiète de ces fausses notes à répétition à cinq mois des élections européennes. Pour les syndicats d'enseignants qui redoutaient déjà d'avoir "une ministre à mi-temps", la coupe est pleine : "On ne peut pas avoir confiance dans une ministre qui s’empêtre dans des justifications qui ne sont que mensonges", a résumé Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Certains ont déjà appelé à des grèves le 1er février.
Le mouvement des agriculteurs peut-il encore se durcir après les annonces de Gabriel Attal ? Le Rassemblement national va-t-il convertir cette colère dans les urnes aux européennes ? Et comment le gouvernement va-t-il gérer le dossier Oudéa-Castéra ?
NOS EXPERTS :
- Gilles BORNSTEIN - Éditorialiste politique à France Info TV
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction – Libération
- Anne-Charlène BEZZINA - Maitre de conférences en droit public à l’université de Rouen
- Nicolas BOUZOU - Économiste, directeur fondateur d'Asterès, société d'analyse économique et de conseil
1/27/2024 • 58 minutes, 15 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/01/24
C dans l'air du 27 janvier 2024 - Attal a-t-il convaincu ?
NOS EXPERTS :
- Gilles BORNSTEIN - Éditorialiste politique à France Info TV
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction – Libération
- Anne-Charlène BEZZINA - Maitre de conférences en droit public à l’université de Rouen
- Nicolas BOUZOU - Économiste, directeur fondateur d'Asterès, société d'analyse économique et de conseil
1/27/2024 • 6 minutes, 45 seconds
Agriculteurs : 1er test pour Attal - 1ère partie - 26/01/24
C dans l'air du 26 janvier 2024 - Agriculteurs : 1er test pour Attal
Alors que la tension est montée d'un cran ces dernières heures, le Premier ministre doit annoncer ce vendredi après-midi des mesures pour tenter de calmer la colère du monde agricole. Pour cela, Gabriel Attal se rendra en Haute-Garonne. Le Premier ministre essaie depuis plusieurs jours de soigner la forme comme le fond pour déminer la crise. En déplacement dans le Rhône samedi, il a promis de "réduire la paperasserie" des agriculteurs pour leur "faciliter la vie". Pour faire redescendre la pression, il a également reçu lundi soir à Matignon la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, et décidé le report du projet de loi agriculture, pourtant dans les tuyaux depuis près d'un an. Parallèlement, le ministre de l’Intérieur a dit assumé hier soir sur TF1 de "laisser faire" " à la demande du président et du Premier ministre" les agriculteurs qui accentuent leurs actions en bloquant des routes, des autoroutes et en manifestant dans de nombreuses villes depuis plusieurs jours. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a lui indiqué ce vendredi avoir relevé "un certain nombre d'infractions" à la loi Egalim et a menacé de sanctions industriels et distributeurs fraudeurs à l’heure où la colère se focalise de plus en plus sur la question des prix.
Partie d’Occitanie, la mobilisation des agriculteurs s’est étendue aux quatre coins de l’hexagone. Des actions coup de poing et des blocages ont lieu partout en France. Ainsi l'A9 et l'A7 viennent se rajouter ce vendredi aux nombreuses autoroutes déjà fermées. Du "jamais vu" selon Vinci qui recense 500 kilomètres coupés à la circulation sur cet axe. En Île-de-France, les syndicats agricoles ont appelé au "blocus de Paris" et la FNSEA a annoncé cinq barrages autour de la capitale à partir de 14h. Les agriculteurs seront "galvanisés" s'ils ne sont pas entendus, a par ailleurs mis en garde le président de la FNSEA qui entend consulter sa base avant de réagir, dans la soirée, aux annonces très attendues du gouvernement.
Alors quelles sont les revendications des agriculteurs ? Pourquoi la mobilisation est-elle partie d’Occitanie ? Qui sont les bonnets jaunes ? Comment sortir de la crise ? Enfin que reste-t-il de la loi immigration, après la décision rendue par le Conseil constitutionnel ce jeudi 25 janvier ? Que va-t-il se passer maintenant ?
NOS EXPERTS :
- THOMAS PORCHER - Economiste, membre des "Economistes Atterrés"
- AUDREY GOUTARD - Journaliste - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- AURORE GORIUS - Journaliste - Les Jours
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF
1/26/2024 • 59 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/01/24
C dans l'air du 26 janvier 2024 - Agriculteurs : 1er test pour Attal
NOS EXPERTS :
- THOMAS PORCHER - Economiste, membre des "Economistes Atterrés"
- AUDREY GOUTARD - Journaliste - France Télévisions, spécialiste des faits de société
- AURORE GORIUS - Journaliste - Les Jours
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF
C dans l'air l'invité du 26 janvier 2024 - François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains et eurodéputé.
Hier, le Conseil constitutionnel a censuré 40 % de la loi immigration. En tout, 32 dispositions, dont certaines particulièrement emblématiques pour l'opinion publique et défendues par la droite, ont été censurées, totalement ou partiellement. Ainsi des articles concernant le regroupement familial, le droit de séjour des étudiants étrangers -dont la "caution retour"-, les prestations sociales -aides au logement, allocations familiales...-, la délictualisation du séjour irrégulier mais aussi ce qui a trait au droit de la nationalité, dont la déchéance et la fin de l'inconditionnalité de l'hébergement d'urgence.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui portait le projet de loi immigration ensuite largement amendé par la droite au Sénat, s’est dit satisfait de la version validée par le Conseil constitutionnel, qui valide selon lui les articles défendus par le gouvernement.
Pour François-Xavier Bellamy, le vice-président exécutif des Républicains et eurodéputé, "c’est un coup d’État institutionnel qui viole la lettre et l’esprit de notre Constitution. Le Conseil constitutionnel s’assoit sur la Constitution française". Il reviendra sur la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté une grosse partie de la loi sur l'immigration.
1/26/2024 • 10 minutes, 36 seconds
La France dans le viseur de Poutine - 1ère partie - 25/01/24
C dans l'air du 25 janvier 2024 - La France dans le viseur de Poutine
Une guerre entre la Russie et l’Otan dans quelques années ? C’est un scénario pris très au sérieux par plusieurs pays en Europe. Dans une interview accordée vendredi 19 janvier au quotidien Der Tagesspiegel, le ministre de la Défense allemand a mis en garde ses alliés européens. "Nous entendons des menaces du Kremlin presque tous les jours [...] nous devons donc tenir compte du fait que Vladimir Poutine pourrait même attaquer un jour un pays de l'Otan", a-t-il déclaré, avant de prévenir : "Nos experts s'attendent dans cinq à huit ans à une période au cours de laquelle cela pourrait être possible".
La Norvège et la Pologne se sont, elles aussi, alarmées de la situation et prédisent une menace beaucoup plus proche dans le temps. "Si nous voulons éviter la guerre, les pays de l’Otan situés à la frontière orientale ne disposent que d’une période de trois ans pour se préparer à une confrontation", a déclaré Jacek Siewiera au journal polonais Nasz Dziennik. Selon le chef du Bureau de la sécurité nationale de Pologne, "il faut renforcer les capacités militaires sur le flanc est de l’Alliance pour dissuader la Russie et envoyer un signal clair contre une éventuelle agression".
"Nous ne cherchons pas à entrer en conflit, mais s'ils nous attaquent, nous devons être prêts" a expliqué, de son côté, le président du Comité militaire de l’Otan lors d’une conférence de presse le 19 janvier dernier. Il a même poursuivi en citant le chef d’état-major suédois qui assurait récemment que la guerre n'est pas seulement l'affaire des militaires et concerne toute la société. "Vous devez avoir de l’eau, une radio et une lampe, pour être sûr de pouvoir survivre les premières 36 heures, ce genre de choses simples, mais il faut commencer par-là", a précisé ce responsable de l’Otan, suscitant de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.
Les craintes de l’Alliance atlantique et des pays européens s’intensifient notamment en raison de la force de réarmement russe. Le pays a complètement réorienté ces derniers mois son économie sur l’industrie de l’armement et a démultiplié sa production, malgré les sanctions qui doivent permettre de gêner la fabrication de munitions et d’armes. Moscou est parvenue à contourner certaines de ces mesures et entend poursuivre dans ce sens. Dans le budget 2024, près d’un tiers de l’ensemble des dépenses de la Russie sera consacré au maintien de l’armée et à l’industrie de la défense (un record depuis l’époque de l’Union soviétique).
Le maître du Kremlin cherche à traduire enfin sa supériorité en termes d’effectifs et de munitions par des avancées sur le champ de bataille alors que l’aide des alliés de Kiev commencent à faiblir et que plusieurs échéances électorales aux Etats-Unis mais aussi en Europe seront prochainement déterminantes. A sept mois des prochaines élections européennes, la campagne débute et l’inquiétude grandit face au risque d’ingérences étrangères qui pourrait venir perturber le scrutin.
Cyberattaques, fake news… dans cette guerre de l’information la France reste la cible privilégiée de Moscou. Récemment la Russie a notamment affirmé avoir frappé un bâtiment à Kharkiv, causant la mort de 60 "mercenaires français". Depuis, des listes répertoriant les identités de ces soi-disant "mercenaires français" circulent sur Internet, reprise par les médias russes. La France a démenti ces "informations" et a dénoncé une manipulation grossière des autorités russes. Le Parisien, de son côté, est entré en contact avec plusieurs de ces Français cités qui dénoncent une propagande russe.
Loin d’être une première, ces tensions entre Paris et Moscou sont notamment apparues avec la crise au Sahel et les manifestations hostiles à la France en Afrique, encouragées par la Russie avec l'influence de la milice Wagner.
Alors les Européens doivent-ils se préparer à une guerre contre la Russie ? Que sait-on du crash de l'avion militaire russe survenu mercredi près de la frontière ukrainienne ? Pourquoi la France est-elle la cible privilégiée de la Russie ?
NOS EXPERTS :
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- ISABELLE LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro
- ALBAN MIKOCZY - grand Reporter international - France Télévisions
1/25/2024 • 56 minutes, 31 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 25/01/24
C dans l'air du 25 janvier 2024 - La France dans le viseur de Poutine
NOS EXPERTS :
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- ISABELLE LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro
- ALBAN MIKOCZY - grand Reporter international - France Télévisions
1/25/2024 • 6 minutes, 31 seconds
CDLA L'INVITÉ - Qatar gate: l'enquête avec louis Colart - 25/01/24
C dans l'air l'invité du 25 janvier 2024 - Louis Colart, journaliste au pôle Enquêtes du Soir, co-auteur de “Qatargate”, aux éditions Harper Collins.
L’affaire du Qatargate a éclaté pendant le Mondial de rugby en 2022 qui se déroulait au Qatar. Dans une enquête publiée chez Harper Collins, Louis Colart et Joël Matriche reviennent sur ce scandale de corruption dans lequel des parlementaires de différents bords politiques et diverses nationalités sont impliqués dans cette affaire. Ils démontrent les rouages de cette organisation clandestine et de ce trafic d’influence en plein cœur de l’Europe.
Tout commence cinq ans avant le Mondial de football 2022, quand le Qatar se retrouve isolé, face une coalition emmenée par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite (rejointe par le Bahreïn et l’Égypte) qui lui impose un blocus diplomatique et économique. À partir de ce moment là, au sein des institutions européennes, il existait donc un réseau impliquant un lobbyiste, plusieurs parlementaires européens et assistants parlementaires qui travaillant de manière clandestine afin d’influencer les décisions du Parlement européen en faveur du Qatar.
Louis Colart est journaliste au pôle Enquêtes du Soir. Il publie "Qatargate", aux éditions Harper Collins. Il reviendra que ce scandale de corruption qui a éclaté en plein cœur de l’Europe.
1/25/2024 • 12 minutes, 2 seconds
Agriculteurs : vers une France bloquée ?
C dans l'air du 24 janvier 2024 - Agriculteurs : vers une France bloquée ?
Partie de Haute-Garonne la semaine dernière, la mobilisation du monde agricole se repend et les blocages sur les axes routiers se multiplient ce mercredi. De Calais à Bordeaux, de Brest à Montélimar, les agriculteurs se font entendre et attendent les réponses rapides de l’exécutif.
Lundi, le Premier ministre, avaient convié les Jeunes agriculteurs et la FNSEA, à Matignon. Dans la foulée, le ministre de l'Agriculture a promis des mesures dans les "prochains jours" et e président de la FNSEA a décidé de maintenir la pression, répétant : il n’y aura "pas de levée des actions" tant qu’il n’y aura pas de "décisions concrètes". "D’ici vendredi, près de 85 départements vont mener des actions" a-t-il expliqué également ce mercredi, n'excluant pas un durcissement du mouvement.
Partout en France, la mobilisation se poursuit et la colère des agriculteurs monte d’un cran au lendemain du décès d’une éleveuse et de sa fille présentes sur un barrage routier dans l'Ariège. Hier, les Jeunes Agriculteurs ont démonté la barrière du péage de Saint-Avold (A4) alors qu’un TGV a été bloqué à Bordeaux. Ce mercredi, des agriculteurs entravent l’accès des camions au port de Calais, d’autres bonnets jaunes sur la tête ont déversé du lisier devant la préfecture d’Agen, alors que les barrages sont nombreux sur les routes et autoroutes du pays. Mais pour l’instant, il n’y aura "aucune évacuation des blocages par les forces de l’ordre" a déclaré le ministre de l’Intérieur.
L’exécutif veut absolument éteindre la gronde des agriculteurs, redoutant un durcissement du mouvement voire une contagion à d’autres secteurs. Car dans le bâtiment et chez les marins pêcheurs, les professionnels voient rouge. Les seconds ont obtenu un répit de six mois sur la suppression de la détaxe sur le gazole non-routier (GNR). Mais la fin progressive de cet avantage fiscal jusqu'en 2030 risque de virer au casse-tête pour le gouvernement, déjà confronté au mécontentement de nombreux Français impactés par l’inflation et qui vont connaître une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité le 1er février prochain.
De quoi donner des sueurs froides à l’exécutif, qui garde en tête la révolte des "gilets jaunes" de l'hiver 2018. À l'époque, les rassemblements autour des ronds-points et les blocages avaient surpris toute la Macronie. Face à l'exacerbation du mouvement, le gouvernement avait dû mettre près de 20 milliards d'euros sur la table pour éteindre l'incendie. Six ans après cette contestation inédite, le nouveau gouvernement de Gabriel Attal doit faire face à sa première crise. Une situation que l’opposition entend bien exploiter à cinq mois des élections européennes et notamment le Rassemblement national.
Donné en tête des intentions de vote dans les sondages, le RN s’empare du sujet et se porte au chevet des agriculteurs. Une stratégie qui s'est révélée payante aux Pays-Bas, avec l'explosion du vote populiste aux élections locales du printemps dernier et la victoire de l'extrême droite lors de législatives en fin d'année.
Alors les bonnets jaunes, nouveaux gilets jaunes ? Quelles sont les raisons de la colère des agriculteurs ? Le mouvement peut-il s’étendre à d’autres secteurs ? Pourquoi les pêcheurs sont-ils mécontents ?
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Frédéric DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société, France Télévisions
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
1/24/2024 • 1 hour, 13 minutes, 8 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/01/24
C dans l'air du 24 janvier 2024 - Agriculteurs : vers une France bloquée ?
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Frédéric DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société, France Télévisions
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
1/24/2024 • 7 minutes, 29 seconds
CDLA L'INVITÉ - Trump sur la rampe de lancement avec Benjamin Haddad
C dans l'air l'invité du 24 janvier 2024 - Benjamin Haddad, chercheur en relation internationale, député Renaissance de Paris.
Après l’Iowa la semaine dernière, Donald Trump a remporté la primaire dans l’État du New Hampshire, devant son ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley. Le 6 décembre dernier, le Sénat américain a bloqué une aide de 106 milliards de dollars comprenant des fonds pour l'Ukraine et Israël. Cette aide a été bloquée par les Républicains qui ont refusé de soutenir ce texte et réclament des concessions et un durcissement majeur de la politique migratoire des USA en échange de leurs voix.
Benjamin Haddad, chercheur en relation internationale de formation, député Renaissance de Paris, rentre d’un déplacement à Washington avec une délégation de plusieurs présidents de Commission des affaires étrangères, avec laquelle il a rencontré une dizaine de membres du congrès américain, notamment républicains, pour essayer de débloquer cette aide. Pour Benjamin Haddad, "on fait régulièrement des voyages en Ukraine, mais là on voulait aller aux États-Unis pour rencontrer nos homologues américains - républicains comme démocrates - à la Chambre des représentants, dans les think tank, afin de plaider la cause ukrainienne et de leur dire que la guerre n’est pas finie". "Le message que je veux dire, c’est qu’on doit en tirer les conséquences en tant qu’Européens".
Alors que la Hongrie a posé son véto pour une aide européenne de 50 milliards d’euros, et que le chancelier allemand Olaf Scholz a regretté que la majorité des pays européens ne contribuent pas suffisamment à l’aide militaire à l’Ukraine, pour Benjamin Haddad, "la France doit prendre le leadership européen. C’est le moment de tester notre leadership en Europe, on doit bâtir une réponse européenne".
Benjamin Haddad est chercheur en relation internationale de formation. Il est député Renaissance de Paris. Il reviendra sur son déplacement à Washington avec une délégation de plusieurs présidents de Commission des affaires étrangères, avec laquelle il a rencontré une dizaine de membres du congrès américain.
1/24/2024 • 11 minutes, 9 seconds
Berlin, janvier 2024: "dehors les nazis!" - 1ère partie - 23/01/24
C dans l'air du 23 janvier 2024 - Berlin, janvier 2024: "dehors les nazis!"
Des manifestations massives se sont multipliées en Allemagne le week-end dernier contre le mouvement d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD). Une mobilisation d’ampleur dans tout le pays qui s’explique en grande partie par les révélations du médias Correctiv qui n’en finissent pas de faire des vagues outre-Rhin depuis le 10 janvier. Ce consortium de journalistes d’investigation a mis au jour une réunion secrète qui s’est tenue en novembre 2023 entre des membres de groupuscules d’extrême droite et néonazis européens avec plusieurs cadres de l’AfD. Au cours de cette rencontre, ils auraient discuté de politiques à mettre en œuvre dans l’éventualité d’une arrivée au pouvoir de l’AfD dont notamment un plan de "rémigration", l’expulser d’Allemagne d’étrangers, mais aussi des d’immigrés ayant acquis la nationalité allemande.
L'AfD a affirmé qu'elle n'avait aucun lien organisationnel ou financier avec la réunion et que les membres qui y ont participé l'ont fait à titre purement personnel. Néanmoins, sa dirigeante Alice Weidel s'est séparée d'un conseiller qui était présent, tout en dénonçant le travail de Correctiv. La colère suscitée par cette enquête a relancé les appels dans le pays pour interdire l'AfD qui multiplie ces derniers mois les succès dans les urnes en particulier dans l’ex-Allemagne de l’Est.
À l’approche des élections européennes, l’AFD ne cesse de progresser dans les sondages. Il est aujourd’hui le deuxième parti du pays avec 22 % des intentions de vote et entend cultiver une posture de rupture avec le reste de la classe politique. Sa présidente vient ainsi de vanter le Brexit dans une interview au Financial Times et de suggérer que si son parti arrive au pouvoir, il pourrait organiser un référendum pour un "Dexit", une sortie de l’Allemagne de l’Union. Une façon pour le parti d’extrême droite de fédérer les mécontentements divers, comme en ce moment, celui des agriculteurs, au-delà de ses fiefs de l’ex-RDA.
En Italie, près de quinze mois après son arrivée au pouvoir Georgia Meloni est toujours populaire. La dirigeante d’extrême droite entend poursuivre le parcours de normalisation de son parti. Mais en échec sur sa promesse d’enrayer l’arrivée des migrants dans le pays, elle donne des gages aux plus radicaux en durcissant la législation contre la communauté LGBT. Elle est également sous pression depuis le 7 janvier, jour où des centaines de militants d'extrême droite ont fait des saluts fascistes lors d'un de leurs rassemblements annuels à Rome. Ils commémoraient l'assassinat pendant les années 1970 de deux membres des jeunesses du Mouvement social italien (MSI) l'héritier après-guerre du parti fasciste. C'est également celui dans lequel Giorgia Meloni a fait ses débuts en politique avant de fonder son parti Fratelli d'Italia dont le logo reprend la flamme, étendard du MSI, évoquant le tombeau du Duce. L’opposition a demandé la dissolution de l’organisation néofasciste CasaPound, le parquet a ouvert une enquête préliminaire sur les intentions de ces militants et Giorgia Meloni reste silencieuse.
En France, le Rassemblement national, qui siège avec l’AfD au Parlement européen, est donné largement en tête aux prochaines élections européennes, avec 31 % d’intentions de vote, selon un sondage Odoxa. La route est encore longue avant le scrutin du 9 juin prochain mais la formation d’extrême droite de Marine Le Pen mobilise ses troupes et se porte au chevet des agriculteurs. Une stratégie qui s'est révélée payante aux Pays-Bas, avec l'explosion du vote populiste aux élections locales du printemps dernier et la victoire de l'extrême droite lors de législatives en fin d'année.
A six mois des européennes, l'UE est face à une poussée de l'extrême droite. Quelles sont les motivations du vote populiste nationaliste ? Comment expliquer les succès électoraux de l’AfD en Allemagne ? Quel regard l’Italie porte-t-elle sur son passé fasciste ? GUD, Division Martel, Argos… Qui sont les groupes identitaires en France ? Qu’est-ce que l’affaire des Barjols ?
NOS EXPERTS :
- Jean-Dominique GIULIANI - président de la fondation Robert Schuman
- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, auteur de Les révoltés d’Occident aux éditions de L’Observatoire
- Anthony BELLANGER - éditorialiste sur France Inter et France Info TV, spécialiste des questions internationales
- Marc LAZAR - historien et sociologue à Sciences Po et à l’université Luiss de sciences sociales à Rome, auteur de Peuplecratie. La métamorphose de nos démocraties aux éditions Gallimard
1/23/2024 • 58 minutes, 9 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/01/24
C dans l'air du 23 janvier 2024 - Berlin, janvier 2024: "dehors les nazis!"
NOS EXPERTS :
- Jean-Dominique GIULIANI - président de la fondation Robert Schuman
- Laure MANDEVILLE - grand reporter au Figaro, auteur de Les révoltés d’Occident aux éditions de L’Observatoire
- Anthony BELLANGER - éditorialiste sur France Inter et France Info TV, spécialiste des questions internationales
- Marc LAZAR - historien et sociologue à Sciences Po et à l’université Luiss de sciences sociales à Rome, auteur de Peuplecratie. La métamorphose de nos démocraties aux éditions Gallimard
1/23/2024 • 5 minutes, 8 seconds
CDLA L'INVITÉE - Retour du sexisme...les jeunes aussi - Laurence Rossignol - 23/01/24
C dans l'air l'invitée du 23 janvier 2024 - Laurence Rossignol, vice-présidente du Sénat et sénatrice dans le Val-de-Marne, ancienne ministre socialiste des Droits des femmes.
L’année dernière, le HCE disait que "la situation est alarmante". Hier dans son nouveau rapport intitulé "s'attaquer aux racines du sexisme" sur l'état des lieux du sexisme en France, le Haut Conseil à l’Egalité, l’instance indépendante chargée de conseiller le gouvernement, affirme que "le sexisme est toujours aussi ancré dans la société française". D'après ce 6ème rapport du HCE, les idées machistes sont en augmentation chez les jeunes hommes. "Le sexisme commence à la maison, continue à l'école et explose en ligne", avec une sorte de dynamique régressive chez les jeunes hommes et chez les filles.
Entre 25 et 34 ans, 52 % des hommes estiment "que l’on s’acharne sur les hommes" et 59 % pensent qu’il "n’est plus possible de séduire une femme sans être vu comme sexiste". Plus d'un homme de 25-34 ans sur 5 considère normal d'avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal. Le Haut Conseil à l’Egalité dit s'inquiéter des "réflexes masculinistes et comportements machistes" alors que la famille, l'école et Internet sont trois "incubateurs" du sexisme qui "perdure", voire s'aggrave notamment chez les jeunes hommes.
Ce matin au micro de franceinfo, le président du Sénat Gérard Larcher s'est déclaré opposé à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, promesse d'Emmanuel Macron, alors que mercredi, les députés débattront du projet de loi qui vise à inscrire dans la loi fondamentale la "liberté garantie" aux femmes de recourir à l’avortement.
Laurence Rossignol reviendra sur le nouveau rapport du Haut Conseil à l’Egalité qui affirme que "le sexisme est toujours aussi ancré dans la société française" et sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution qui selon elle, "va permettre de montrer ce qu’est la France".
1/23/2024 • 11 minutes, 39 seconds
Electricité, agriculteurs... les colères grondent - 1ère partie - 22/01/24
C dans l'air du 22 janvier 2024 - Electricité, agriculteurs... les colères grondent
Mauvaise nouvelle pour une grande majorité de Français. La facture d'électricité va augmenter au 1er février 2024, a confirmé ce dimanche le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. La hausse sera de 9,8 % pour les tarifs heures pleines / heures creuses et de 8,6 % pour les tarifs de base, a-t-il détaillé. "C'est une décision difficile, mais c'est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d'investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu'il en coûte", a-t-il justifié. "Nous revenons à la normale" a, par ailleurs, expliqué le ministre de l'Économie, alors que le gouvernement a annoncé la fin progressive du "bouclier tarifaire", mis en place à la fin de l'année 2021 et qui a coûté chaque année à l’Etat 16 milliards d’euros.
Depuis deux ans, les tarifs de l'électricité n'ont fait qu'augmenter avec pour rappel, +10 % enregistrés en février 2022, + 19 % un an plus tard et + 10 % en août 2023. Cette nouvelle hausse qui concerne 20 millions de Français avait été évoquée par l’exécutif ces dernières semaines. Mais alors que l'inflation sévit encore, c'est un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des ménages dont "34% sont déjà en situation de privation" a alerté le président de l'association CLCV (Consommation logement et cadre de vie), avant de mettre en garde : les citoyens pourraient "réagir un jour ou l'autre".
Une colère qui se fait déjà entendre chez les agriculteurs et qui se propage dans le pays. Après avoir mené depuis novembre, une action symbolique en retournant les panneaux des communes pour dénoncer une politique agricole qui "marche sur la tête", ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour se faire entendre. Depuis jeudi soir, plusieurs dizaines d'exploitants bloquent l'autoroute A64, qui relie Toulouse à Bayonne, à hauteur de Carbonne, en Haute-Garonne et la FNSEA promet des actions "toute la semaine et aussi longtemps que se sera nécessaire". Ces manifestations sont provoquées par des charges financières et des normes environnementales jugées trop lourdes mais aussi les conséquences des aléas climatiques et la paperasserie.
Le Premier ministre Gabriel Attal, confronté à sa première crise depuis sa nomination le 11 janvier, recevra ce lundi à 18h00 la FNSEA et les Jeunes agriculteurs à Matignon. Par ailleurs le projet de loi sur l'agriculture, plusieurs fois reporté, l'a de nouveau été par le ministre de tutelle Marc Fesneau, cette fois au mois de mars après le Salon de l’agriculture.
Alors pourquoi cette nouvelle hausse des tarifs de l’électricité ? Quelles sont les raisons de la colère des agriculteurs en France et dans les autres pays européens ? Se dirige-t-on vers une agrégation des colères ? Dans ce contexte, un débat est relancé : celui de la fiscalité des plus riches. Selon un rapport d'Oxfam publié ce lundi, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune depuis 2020, alors qu'à l'inverse, la fortune cumulée de cinq milliards de Terriens a baissé. À l'échelle française, sur le même calcul, les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles (la famille Arnault, la famille Bettencourt Meyers, Gérard et Alain Wertheimer) ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020, là où la richesse cumulée de 90 % des Français a baissé. Face à ce constat, une centaine de grandes fortunes de la planète ont écrit une lettre ouverte aux dirigeants qui se sont retrouvés à Davos, dans laquelle ils demandent à être davantage taxés afin de "restaurer la confiance".
NOS EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche
- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP , auteur de La France d’après
1/22/2024 • 56 minutes, 56 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/01/24
C dans l'air du 22 janvier 2024 - Electricité, agriculteurs... les colères grondent
NOS EXPERTS :
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche
- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP , auteur de La France d’après
1/22/2024 • 6 minutes, 55 seconds
CDLA L'INVITÉ - QUENTIN LE GUILLOUS - 22/01/24
C dans l'air l'invité du 22 janvier 2024 - Quentin Le Guillous, membre du syndicat des Jeunes Agriculteurs et exploitant céréalier dans l'Eure-et-Loir.
En raison de la colère des agriculteurs qui se propage en Europe et qui n’épargne pas la France, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a annoncé ce dimanche soir le report de quelques semaines du projet de loi sur l'installation de nouveaux agriculteurs, qui devait être présenté mercredi en Conseil des ministres. Le Premier ministre Gabriel Attal reçoit ce lundi soir à Matignon le syndicat agricole FNSEA alors que des blocages d’ampleur, notamment sur l’A64, ont lieu depuis quelques jours. Une manifestation est programmée à Agen à 14h.
Les tenants d’une agriculture productiviste, comme la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) ou le Comité des organisations professionnelles agricoles-Confédération générale des coopératives agricoles (COPA-Cogeca) dénoncent le Pacte vert européen ou Green Deal. Cette initiative politique soutenue par la Commission européenne doit engager les 27 dans une transition écologique et fixe des objectifs de réduction d’usage des pesticides comme de développement de l’agriculture biologique, ou de protection de la biodiversité.
La colère se propage aussi en Europe. Pour boucler son budget en décembre dernier, l’Allemagne a décidé de supprimer du jour au lendemain des subventions dites “nuisibles au climat”, dont les aides publiques au diesel agricole. Aux Pays-Bas en juin 2022, la coalition du libéral Mark Rutte, soumise à une décision de la Cour suprême, annonçait sa volonté de réduire de 30 % au moins les cheptels, dont celui des vaches laitières, afin de réduire de 50 % les émissions de gaz polluants produits par l’agriculture autour de 163 zones naturelles menacées. En Belgique, les agriculteurs de Flandre ont protesté à leur tour, au printemps 2023, contre un projet visant leur secteur, responsable de 60 % des émissions d’azote, l’élevage porcin étant particulièrement visé.
Quentin Le Guillous est membre du syndicat des Jeunes Agriculteurs et exploitant céréalier dans l'Eure-et-Loir. Il reviendra sur les raisons de la colère qui touche le milieu agricole français mais aussi européen.
1/22/2024 • 11 minutes, 32 seconds
Dati, Macron, Bardella : les fossoyeurs de la droite - 20/01/24
C dans l'air du 20 janvier 2024 - Dati, Macron, Bardella : les fossoyeurs de la droite
Ça n'aura échappé à personne. Jamais, depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron n'avais mis un tel coup de barre à droite. Après le passage controversé de la loi immigration à la fin de l'année, le président vient d'appeler au gouvernement deux anciens ministres sarkozystes, Rachida Dati à la Culture et Catherine Vautrin au Travail. Après ces nominations, c'est lors d'une longue conférence de presse devant 200 journalistes qu'Emmanuel Macron a insisté sur son souhait de réarmer les services publics et l'économie française. En déplacement en Suisse au forum économique mondial de Davos ce jeudi, le chef de l'État a annoncé vouloir durcir les conditions de l'assurance chômage, notamment en mettant en place "des règles plus sévères quand des offres d'emploi sont refusées". Mais ce réarmement ne se limite pas à une simple formule. Le gouvernement veut aussi stimuler la Défense. Jeudi, le gouvernement a annoncé le lancement d'une coalition "Artillerie" avec d'autres pays du bloc occidental, pour mieux répondre aux besoins de munitions de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie.
Pendant ce temps-là, le nouveau plus jeune Premier ministre de la Ve République tente d'exister. Gabriel Attal, 34 ans, qui doit annoncer son discours de politique général le 30 janvier, entend nourrir sa réflexion par une discussion avec 150 Français du Rhône ce samedi. Des rencontres qui rappellent le "grand débat" initié par son mentor, Emmanuel Macron. Depuis sa nomination, le jeune macroniste multiplie les rencontres. Il a reçu les leaders syndicaux de la CFDT, CGT et FO, les représentants du Medef et de la CPME, puis les responsables des principaux partis politiques de droite, dont Jordan Bardella, le chef de file du Rassemblement national, ce vendredi.
La nouvelle figure lissée du parti d'extrême droite a déjà demandé à Gabriel Attal de "renoncer" à la hausse des tarifs réglementés de l'électricité prévue le 1er février qui est une "inquiétude majeure pour la France du travail, pour les classes populaires et les classes moyennes". Récemment élu dans le top 50 des personnalités préférées des Français, Jordan Bardella peut se targuer d'être la seule personnalité politique à y figurer. Et ce malgré l'émission de Complément d'enquête, diffusée ce jeudi sur France 2, qui a déterré un ancien compte twitter anonyme du président du RN qui n'hésitait pas, à l'époque, à multiplier les blagues racistes. Après une ascension politique éclaire, l'homme politique de 28 ans a son avenir tout tracé dans le camp du RN. C'est lui qui conduira la liste RN aux élections européennes de juin. Dans une interview au JDD, Marine Le Pen a même officialisé qu'il serait son Premier ministre, en cas de victoire du RN à l'élection présidentielle de 2027 : "Ce ticket est absolument nécessaire parce que les Français doivent savoir qui sera le chef du gouvernement s'ils nous font confiance".
Face à ces déclarations en cascade, la gauche, elle, peine à exister. Plusieurs élus de gauche, comme François Ruffin, ont profité de la méforme de l'entreprise ferroviaire Valdunes, placée en redressement judiciaire il y a 2 mois, pour se rappeler à leurs électeurs. "« De l’action et des résultats » nous dit Attal. Voilà son premier dossier : Valdunes, fleuron industriel du ferroviaire français, lâché par ses actionnaires, sans repreneur", a ainsi tweeté le député François Ruffin. Adrien Quatennens, députés LFI de la Somme et du Nord, et Fabien Roussel, député et secrétaire national du parti communiste français, se sont également déplacés mercredi devant le Tribunal de commerce de Lille, qui doit statuer sur un éventuel repreneur, pour soutenir les salariés. Si le conflit entre Israël et le Hamas a eu raison de la Nupes, un homme espère réunir les déçus de Macron et de la Nupes : Raphaël Glucksmann. Le futur tête de liste du Parti Socialiste aux élections européennes a lancé sa campagne et espère bien profiter du coup de barre à droite d'Emmanuel Macron. Crédité de 10 à 11% des intentions de vote, le député européen pourrait doubler son score de 2019 (6,2%). D'autant qu'il a récemment reçu le soutien d'un proche du Président, Daniel Cohn-Bendit.
Pourquoi Emmanuel Macron s'adresse-t-il à l'électorat de droite ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal peut-il vraiment contrer la montée en puissance de Jordan Bardella ? Et Raphaël Glucksmann a-t-il les moyens de venir jouer les trouble-fêtes aux élections européennes ?
NOS EXPERTS :
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, auteure de "L'ombre d'un traître"
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune
- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur d'Odoxa
- Carl MEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
1/20/2024 • 1 hour, 1 minute, 37 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/01/24
C dans l'air du 20 janvier 2024 - Dati, Macron, Bardella : les fossoyeurs de la droite
NOS EXPERTS :
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions, auteure de "L'ombre d'un traître"
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune
- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur d'Odoxa
- Carl MEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
1/20/2024 • 4 minutes, 4 seconds
Canons Caesar, missiles Scalp : la France au secours de l'Ukraine ? - 19/01/24
C dans l'air du 19 janvier 2024 - Canons Caesar, missiles Scalp : la France au secours de l'Ukraine ?
L'Ukraine appelle l'Occident à faire plus pour "juguler" la production d'armes de la Russie et alerte sur la "pénurie de munitions " de son armée au moment où ses alliés viennent de lancer à Paris une coalition "artillerie". A l'approche du deuxième anniversaire du début de l'invasion par l'armée russe, cette nouvelle étape, pilotée par la France et les Etats-Unis, doit permettre de mieux répondre aux besoins en armement de Kiev. Les "feux", comme les appellent les militaires, sont aujourd’hui un vecteur essentiel pour tenir la ligne de front, figée depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne lancée au début de l’été 2023.
L'Ukraine dispose encore d'un stock de canons soviétiques. Ils sont adaptés à des obus de 122 mm alors que les systèmes occidentaux utilisent des obus de 155 mm. Pour armer ces canons, l'Union européenne avait annoncé la fourniture d'un million de munitions à l'Ukraine d'ici le printemps 2024. Mais seuls 300 000 obus ont été livrés à ce jour, selon des parlementaires européens. Pour aider l'Ukraine à se défendre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a indiqué que la France allait produire 78 canons Caesar en 2024 et qu’elle était prête à en financer 12 en débloquant une somme de 50 millions d'euros. 6 canons seront financés par l'Ukraine et seront livrés "dans les prochaines semaines", les 54 autres canons Caesar devront être financés par les autres alliés.
L’Ukraine, visée presque chaque nuit par des drones et des missiles lancés par Moscou, a également exprimé le besoin de renforcer sa défense aérienne et d’agir pour limiter la production de l’industrie militaire russe, estimant que 95 % des "composants critiques " utilisés dans les armements russes étaient produits par des sociétés occidentales.
La Russie a complètement réorienté ces derniers mois son économie sur l’industrie de l’armement et a démultiplié sa production, malgré les sanctions qui doivent permettre de gêner la fabrication de munitions et d’armes. Moscou est parvenue à contourner certaines de ces mesures, et à acquérir par exemple la microélectronique dont elle a besoin, notamment en provenance d’Asie. L’Ukraine, de son côté, voit l’aide militaire occidentale se tarir, sur fond de dissensions internes, en particulier aux États-Unis, mais aussi en Europe.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron a annoncé mardi, lors de sa conférence de presse, fournir à Kiev quarante missiles air-sol Scalp à longue portée et "plusieurs centaines de bombes". Le chef de l’Etat a, également, mis en avant la nécessité de construire "une Europe plus forte, qui sache se protéger elle-même et qui ne dépende pas des autres" alors que l’hypothèse d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche en novembre fait craindre des conséquences sur l’engagement des Etats-Unis dans l’Otan. Le président de la République a par la suite soutenu à Davos la proposition du Commissaire européen Thierry Breton de créer un fonds européen de 100 milliards d’euros, destiné à développer les industries de défense du continent, et des infrastructures communes ; y compris un porte-avion commun aux "27". Le débat sur une défense européenne est relancé sur le Vieux continent alors que l’Otan s’apprête à lancer la semaine prochaine l’exercice le plus important depuis la Guerre froide.
Alors à quoi va servir cette coalition "artillerie", comment va-t-elle fonctionner et quelle aide va-t-elle apporter aux soldats ukrainiens ? Quelle est la situation sur le terrain ? Une Europe de la défense peut-elle voir le jour, indépendamment des Etats-Unis ? Enfin que pensent les Russes de la guerre ? Des échauffourées rarissimes ont éclaté dans la république du Bachkortostan, après la condamnation d’un opposant local qui avait critiqué l’invasion de l’Ukraine. La colère gronde-t-elle dans le pays ?
NOS EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"
- ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
1/19/2024 • 56 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - Canons Caesar, missiles Scalp : la France au secours de l'Ukraine ?
C dans l'air du 19 janvier 2024 - Canons Caesar, missiles Scalp : la France au secours de l'Ukraine ?
NOS EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"
- ISABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
1/19/2024 • 7 minutes, 34 seconds
CDLA L'INVITÉ - Bernard Darniche - 19/01/24
C dans l'air l'invité du 19 janvier 2024 - Froid en France : comment éviter de finir dans le fossé en cas de neige et pluie verglaçante ?
En qualité d’ancien pilote de rallye, Bernard Darniche, président de l’association des citoyens de la route, nous donnera toutes les astuces pour conduire sans risque sur les routes verglacées et enneigées.
1/19/2024 • 10 minutes, 43 seconds
"Réarmement démographique" : pourquoi ça divise ? - 1ère partie
C dans l'air du 18 janvier 2024 - "Réarmement démographique" : pourquoi ça divise ?
C’est le nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 2023, 678 000 bébés ont vu le jour en France, soit une baisse de 6,6 % par rapport au dernier bilan de l’Insee. Les Françaises et Français font moins d’enfants 2010, mais la baisse de la natalité semble s’accélérer. Pour répondre à ce qu’il présente comme une "crise de la natalité", le chef de l’Etat a annoncé mardi soir la création d’un "congé de naissance" et un plan contre l’infertilité dans l’optique d’un "réarmement démographique" du pays. Deux mesures censées répondre au taux de fécondité hexagonal en berne (1,68 enfant par femme en 2023 contre 1,79 en 2022) et au "fléau" de l’infertilité qui touche plus de 3 millions de Français et de Françaises.
Mais l’intervention présidentielle, au ton martial et aux accents natalistes, a suscité interrogations, critiques, inquiétudes et malaise notamment au sein des féministes et de la gauche qui alertent sur le risque de réduire les femmes à un rôle procréatif. Elle a également été accusée de passer à côté des causes de cette baisse des naissances et d’occulter les véritables freins auxquels sont confrontés les potentiels futurs parents.
Alors pourquoi la natalité baisse-t-elle en France ? De quoi parle-t-on exactement ? Quelles sont les raisons de l’augmentation de l’infertilité chez les Françaises et les Français depuis cinquante ans ? Comment peut-on lutter contre ? Et pourquoi depuis 2015 la mortalité infantile est-elle en France supérieure à la moyenne européenne ? Enfin quels sont les enjeux derrière cette baisse de la fécondité ?
Ce phénomène de dénatalité, qui épargnait la France jusqu’à peu, touche depuis plusieurs années aussi nos voisins européens. Selon Eurostat, l’Union européenne a ainsi enregistré 4,1 millions de naissances en 2021, soit une diminution de 2,6 % par rapport à 2020. Le taux de fécondité moyen dans l’UE était de 1,53 enfant par femme en 2021, loin du seuil de renouvellement des générations, fixé à 2,1. Avec un taux de fécondité de 1,68 enfant par femme, la France reste donc plutôt bien positionnée par rapport aux autres pays européens, et notamment l'Italie où les chiffres montrent un vieillissement accéléré de la population. Avec moins de 400 000 naissances en 2022 et un taux de fécondité à 1,2 enfant par femme, le pays perd des habitants et le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni fait appel à l’immigration, promettant 450 000 titres de séjour sur trois ans, pour faire tourner l’économie.
Confronté également au vieillissement de sa population, le Danemark a, lui, choisi d'indexer l'âge de la retraite sur l'espérance de vie. De 68 ans actuellement, celui-ci reculera progressivement pour atteindre 74 ans pour les jeunes générations. En parallèle, tout un arsenal de mesures a été mis en place pour favoriser l'emploi des seniors. Il est par exemple interdit de demander leur âge aux candidats à l'embauche. Résultat : le taux d'emploi des 55 ans-64 ans est passé de 57 % en 2011 à 72,3 % en 2021.
NOS EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société, France Télévisions
- VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde
- FRANCOIS DE SINGLY - Sociologue
1/18/2024 • 1 hour, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/01/24
C dans l'air du 18 janvier 2024 - "Réarmement démographique" : pourquoi ça divise ?
NOS EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société, France Télévisions
- VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde
- FRANCOIS DE SINGLY - Sociologue
1/18/2024 • 4 minutes, 12 seconds
CDLA L'INVITÉE - Adelaïde de Clermont-Tonerre - 18/01/24
C dans l'air l'invitée du 18 janvier 2024 - Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction de Point de vue.
Une hospitalisation qui devrait durer entre dix et quinze jours. La princesse de Galles Kate Middleton est à l'hôpital à Londres depuis mardi 16 janvier, a annoncé mercredi le Palais de Kensington. En cause, "une intervention chirurgicale abdominale programmée" qui s'est déroulée "avec succès". Kensington ne s'est pas épanché sur la nature du traitement de la femme du prince héritier, refusant de donner la cause exacte de l'hospitalisation, rapporte le Guardian. Il a néanmoins été précisé qu'il ne s'agissait pas d'un cancer.
L'annonce de cette hospitalisation inquiète de l'autre côté de la Manche, d'autant plus qu'elle n'est pas arrivée seule. Le roi Charles III doit également être hospitalisé la semaine prochaine pour un problème de prostate "bénin", a annoncé Buckingham quelques heures après le communiqué de Kensington.
L'historien et chroniqueur royal Robert Hardman, déjà auteur d'une biographie très documentée sur la reine Elizabeth, a publié un livre sur le début de règne de Charles III. Un ouvrage riche en révélations sur les coulisses de la monarchie.
Notre invitée reviendra sur ces derniers évènements qui font réagir le Royaume-Uni.
1/18/2024 • 10 minutes, 45 seconds
Macron : le virage à droite ? - 1ère partie
C dans l'air du 17 janvier 2024 - Macron : le virage à droite ?
Lors de sa conférence de presse retransmise par six chaînes de télévision, hier soir, Emmanuel Macron avait à cœur de renouer avec la Nation, en fixant un cap politique à la nouvelle équipe gouvernementale autour de Gabriel Attal. Un exercice de plus de deux heures, suivi par 8,7 millions de téléspectateurs, durant lequel le chef de l’État a voulu confirmer le virage à droite pris par l’exécutif, dans le sillage de la nomination de plusieurs personnalités issues des Républicains, de Rachida Dati à la Culture à Catherine Vautrin à la Santé et au Travail. Dès le début de son intervention, le ton était donné. Emmanuel Macron a pioché dans le vocabulaire de la droite, vantant une « France forte », et allant jusqu’à reprendre une expression utilisée comme slogan électoral par Éric Ciotti et Éric Zemmour : « la France reste la France ».
Au-delà du champ lexical, les priorités affichées par le locataire de l’Élysée ont confirmé elles-aussi le virage à droite de sa politique : « réarmement civique et démographique », uniforme à l’école, « choc de simplification », apprentissage de la morale et de la Marseillaise à l’école… Autant de promesses faites par le chef de l’Etat au nom du « bon sens ». Mais dans les faits, peu de choses vraiment nouvelles. Le chef de l’Etat a repris beaucoup de mesures déjà annoncées comme l’uniforme expérimenté cette année dans 100 établissements, avant une éventuelle généralisation en 2026, et la Marseillaise déjà enseignée en primaire. Emmanuel Macron a dit vouloir refonder l’instruction civique et doubler son volume horaire, ce qu’avait déjà indiqué Elisabeth Borne en juin dernier. Il a également évoqué la généralisation du service national universel en seconde, des cours de théâtre au collège ainsi qu’une régulation de l’usage des écrans pour les enfants, sans plus de détails pour l’instant.
A l’assaut des électeurs de droite, le chef de l’Etat a accusé le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, donné dans les sondages en tête aux prochaines élections européennes, d'être le « parti de l'appauvrissement collectif », «du mensonge», et a appelé à «s'attaquer à ce qui fait voter pour eux». « Lutter contre l'immigration clandestine, c'est, je pense, une des réponses au Rassemblement national », a assuré le président de la République, qui a également mis en avant la lutte contre le « chômage de masse» et la nécessité de remédier au «sentiment de dépossession» que peuvent ressentir les Français, en particulier les classes moyennes. S’adressant à cette « France de l'angle mort » qui tient le pays, Emmanuel Macron a promis que le gouvernement allait « tout faire pour que le travail paie mieux » ainsi qu’une baisse d’impôts de deux milliards d’euros en 2025.
Une semaine après le remaniement, le chef de l’Etat a également été sommé de s’expliquer sur la polémique qui touche la ministre de l’Education. Assise à quelques mètres de lui, il l’a soutenu et a appelé à l’« indulgence» après ses propos « maladroits » et ses excuses. Il a également assumé la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture malgré sa mise en examen pour corruption passive et a indiqué n’avoir pas parler avec elle de la mairie de Paris. Rachida Dati, de son côté, a annoncé sa candidature ce mercredi à la mairie de Paris en 2026. Des élections municipales qui dans la capitale mais aussi à Marseille et Lyon pourraient connaître un changement : le chef de l’Etat a plaidé pour que les maires de ces trois agglomérations soient désormais élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.
Alors que retenir de la Conférence de presse d’Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu les Français ? Selon un sondage BVA Xsight pour RTL, 51% des Français qui ont vu ou entendu parler de son intervention n'ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant. 31% des répondants seulement l'ont jugé convaincant.
NOS EXPERTS :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos
- Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
1/17/2024 • 59 minutes, 53 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - Macron : le virage à droite ?
C dans l'air du 17 janvier 2024 - Macron : le virage à droite ?
NOS EXPERTS :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos
- Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
1/17/2024 • 4 minutes, 2 seconds
CDLA L'INVITÉ - Gérald Bronner - du spiritisme...à la sociologie
C dans l'air l'invité du 17 janvier 2024 - Gérald Bronner, sociologue, professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot - Paris VII, auteur de Exorcisme aux éditions Grasset.
Le sociologue est l’un des champions français du rationalisme. Professeur à Sorbonne Université, il l'auteur de best-sellers sur les croyances collectives (La Démocratie des crédules, Apocalypse cognitive…). Il a dirigé une commission présidentielle sur le complotisme et les fake news. Mais dans Exorcisme, récit très personnel, Gérald Bronner dévoile les croyances ésotériques et apocalyptiques de sa jeunesse.
1/17/2024 • 10 minutes, 59 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - La ministre s'excuse, Macron s'explique
C dans l'air du 16 janvier 2024 - La ministre s'excuse, Macron s'explique
NOS EXPERTS :
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Frédéric DABI - Directeur général opinion à l’IFOP
- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
1/16/2024 • 7 minutes, 44 seconds
La ministre s'excuse, Macron s'explique - 16/01/24
C dans l'air du 16 janvier 2024 - La ministre s'excuse, Macron s'explique
Un troisième "prime time" en moins d’un mois. Après son interview fleuve du 20 décembre dans "C à vous" sur France 5, puis ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron prendra à nouveau la parole ce soir, lors d’une conférence de presse donnée depuis l’Élysée et retransmise par six chaines. Au programme : au moins deux heures de direct où le président de la République essayera de reprendre la main. Pour cela, il devrait préciser le cap – toujours flou – qu’il entend donner à la suite de son quinquennat, sept jours après avoir nommé Gabriel Attal à la tête d’un gouvernement ayant mis la barre à droite.
Pouvoir d’achat, fin de vie, transition écologique, Europe, guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient… Autant de sujets qui ne manqueront pas d’être abordés par le Président de la République. Mais lui qui a dû expliquer la veille aux parlementaires de son camp très divisé, ses choix sur la loi immigration et le remaniement, devrait être également questionné sur ces sujets par les journalistes, et notamment sur la nomination très critiquée au ministère de la Culture de Rachida Dati, mise en examen pour corruption passive et pointée du doigt pour sa proximité avec l’Azerbaïdjan après plusieurs articles du Monde et du Canard enchainé. Le chef de l’Etat sera également forcément interrogé sur la première crise qui sape déjà la "régénération" du second quinquennat : sa nouvelle ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra et ses propos sur la scolarisation de ses enfants au sein du groupe scolaire catholique Stanislas, sujet d’une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, à la suite d'enquêtes de Mediapart et de L'Express, et dont l’importance des financements publiques est pointée par plusieurs autres enquêtes journalistiques.
Cet exercice de la conférence de presse a, jusqu’à présent, été très peu utilisé par Emmanuel Macron. Ce n’est que le troisième rendez-vous du genre en cinq ans. Le chef de l’Etat depuis son élection en 2017 avait préféré multiplier les formats de communication différents à la télévision, sur les réseaux sociaux ou dans la presse régionale. Cette fois il a donc décidé de revenir à la conférence de presse dans la "grande tradition gaullienne" pour poursuivre son "rendez-vous avec la Nation commencé avec les vœux du 31 décembre" explique l’Elysée. L'horaire, en revanche, est complètement inédit. Une diffusion qui commence à 20h15, au moment du journal télévisé, afin de toucher un maximum de Français, et rappeler, avant le discours de politique générale du Premier ministre, qu’il reste le patron, face à un Gabriel Attal omniprésent dans les médias depuis une semaine.
NOS EXPERTS :
- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Frédéric DABI - Directeur général opinion à l’IFOP
- Anne-Charlène BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste
1/16/2024 • 55 minutes, 40 seconds
CDLA L'INVITÉ - Hervé Le Bras - Chute de la natalité: l'alerte Française!
C dans l'air l'invité du 16 janvier 2024 - Hervé Le Bras, historien, démographe, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et chercheur émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED). Il est l'auteur de "Atlas des inégalités" chez Autrement, en 2023.
Depuis 2011, les Françaises et Français font moins d’enfants. Mais l’année 2023 marque tournant : la baisse de la natalité s’est accélérée. Elle a atteint 6,6 %, indique l’Insee dans son bilan démographique. Les facteurs sont multiples. La France, qui était un cas isolé en Europe, rejoint ses voisins. La population française s’établit à 68,4 millions.
Notre invité reviendra sur cette baisse, ses conséquences, les enjeux et les politiques à mettre en place .
1/16/2024 • 12 minutes, 7 seconds
cdla - vos questions sms - 15/01/24
C dans l'air du 15 janvier 2024 - Trump est-il inarrêtable ?
NOS EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
- CORENTIN SELLIN- Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis, autrice de Le monde selon Trump
- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L’art de trumper
1/15/2024 • 5 minutes, 30 seconds
Trump est-il inarrêtable ? - 1ère partie - 15/01/24
C dans l'air du 15 janvier 2024 - Trump est-il inarrêtable ?
La longue course à la Maison Blanche est officiellement lancée. La première étape de l'élection présidentielle américaine a lieu ce lundi 15 janvier, avec le traditionnel "caucus" républicain de l’Iowa qui démarre cette année dans la tempête, au sens propre. Sous un blizzard polaire, les électeurs républicains se réuniront ce soir dans des écoles ou des églises pour écouter les discours des représentants des candidats puis ils voteront. Un premier test grandeur nature très attendu, qui permet de prendre la température à droite de l'échiquier politique américain.
Archi-favori dans les sondages, Donald Trump est persuadé d’obtenir l’investiture l’été prochain. Avec ce scrutin, le premier où il est confronté au jugement des électeurs depuis qu'il a quitté la Maison Blanche, il entend conforter sa place et largement distancer les deux prétendants qui semblent encore avoir une chance de s'affirmer comme une alternative : Ron DeSantis gouverneur de Floride qui a lancé une politique "anti-woke" dans son État et Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu en 2017 et 2018. Un enjeu d'autant plus grand que l'ancien président, poursuivi dans plusieurs affaires judiciaires, pourrait être empêché de poursuivre sa course à la présidentielle.
Du côté des démocrates, pour la première fois, le caucus n’est pas organisé en même temps que celui des républicains. En fait, il n’y aura même pas de caucus du tout car le parti compte abandonner ce mode de scrutin qu’il juge inégalitaire. Les électeurs peuvent en revanche voter par correspondance depuis le 12 janvier et le résultat ne sera connu que le 5 mars, jour du "Super Tuesday". Le suspense n’est cependant pas à son comble puisque le seul candidat pouvant prétendre sérieusement à l’investiture reste le président en poste, Joe Biden.
Difficile dans cette situation de ne pas retrouver un second duel Trump-Biden en novembre, quatre ans après. C’est en tout cas bien à ce match que se préparent les deux hommes qui commencent à enchaîner les meetings et les phrases chocs. Samedi 6 janvier dans l'Iowa, Donald Trump s’en est une nouvelle fois pris à Joe Biden qu’il qualifie comme le "pire" président de l'histoire du pays et a annoncé une "troisième guerre mondiale" ou encore une "dépression" comme celle de 1930 s’il était réélu. Il n'a également pas hésité à se moquer des propos tenus par le camp adverse qualifiant son futur probable mandat d'une "dictature". "Je suis un dictateur", ce sont les mots utilisés par le milliardaire ovationné par la foule.
Malgré ses procès à répétition, malgré les cours suprêmes de deux États qui ont déjà déclaré qu’il ne pouvait figurer sur les bulletins de vote en raison de son implication dans l'assaut du Capitole en janvier 2021, Donald Trump fait pour l’instant la course en tête dans les sondages, devant Joe Biden et surtout, gagnant dans la majorité des "swing states", ces États qui font basculer la victoire dans un camp ou l’autre. Un scénario qui aurait de lourdes conséquences au Proche Orient, en Asie mais aussi en Europe, notamment sur l’Ukraine et l’Otan.
Un nouveau duel Biden- Trump est-il inéluctable ? Caucus de l'Iowa, quel effet cela aura-t-il sur la course à la maison Blanche ? Nikki Haley pourrait-elle créer la surprise dans la primaire républicaine ? La Cour suprême va-t-elle être l’arbitre du destin de Donald Trump en 2024 ? Enfin pourquoi ce scrutin inquiète-t-il à l’international ? Le monde doit-il se préparer au retour de Trump en 2024 ?
NOS EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
- CORENTIN SELLIN- Historien, spécialiste des États-Unis, chroniqueur - Les Jours
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis, autrice de Le monde selon Trump
- ANNE TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L’art de trumper
1/15/2024 • 58 minutes, 38 seconds
cdla l'invitée - Aurélie Filippetti - 15/01/24
C dans l'air l'invitée du 15 janvier 2024 - Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles à la mairie de Paris, ex-ministre de la Culture.
La composition du gouvernement de Gabriel Attal a été annoncée jeudi 11 janvier par le secrétaire général de l’Élysée. Des poids lourds de l’ancienne équipe restent en place : Gérald Darmanin à l’intérieur, Bruno Le Maire à l’économie, Éric Dupond-Moretti à la justice et Sébastien Lecornu aux armées.
Rachida Dati a été nommée ministre de la Culture à la surprise générale. Personne n'avait anticipé le retour de cette figure des Républicains au gouvernement.
Pour la nouvelle ministre de l'Éducation et des sports Amélie Oudéa-Castéra, la polémique ne s'est pas faite attendre. Le lendemain de sa prise de poste, présente aux côtés de Gabriel Attal, la nouvelle patronne de l'Éducation nationale a justifié son choix d'avoir placé ses enfants dans une école privée, au collège et au lycée Stanislas.
Notre invité reviendra sur ce dernier remaniement, les enjeux et polémiques.
1/15/2024 • 11 minutes, 31 seconds
Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen - 1ère partie - 13/01/24
C dans l'air du 13 janvier 2024 - Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen
Une nouvelle frappe sur les rebelles Houthis au Yémen. Vendredi soir, l’armée américaine a intensifié ses opérations contre ce mouvement accusé de menacer le trafic maritime international en mer Rouge. Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, les Houthis perturbent en effet des navires qu'ils disent liés à Israël et ce, en solidarité avec les Gazaouis. La puissance militaire des Houthis, qualifié vendredi de « terroriste » par Joe Biden, a été estimée à 200 000 combattants.
Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques avaient déjà visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa. En réponse, les Houthis ont alors menacé de s'en prendre aux intérêts américains et britanniques : « Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes » considèrent-ils. La crainte d’un débordement régional de la guerre à Gaza s'amplifie donc de jour en jour. Car derrière les Houthis, il y a aussi l'Iran. Téhéran a condamné vendredi les frappes aériennes visant contre des cibles rebelles au Yémen, dénonçant une « violation flagrante de la souveraineté » de ce pays.
Pendant ce temps, le bilan des victimes à Gaza atteint des chiffres très élevés : selon le ministère palestinien de la Santé, on compterait près de 24.000 morts et 60.000 blessés. Dans ce contexte, l'Afrique du Sud est le premier pays a officiellement accuser Israël de génocide, en déposant une plainte auprès de la Cour internationale de justice, une émanation de l’ONU. L'état hébreu explique de son côté qu'ils ne font que se défendre suite à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre dernier.
À El'ad, près de la frontière cisjordanienne, on craint en tout cas une réplique au massacre du 7 octobre. Pour se protéger, la ville se barricade, et le maire a décidé d'armer les habitants...
Alors, qui sont les Houthis et quels sont leurs objectifs ? Que peut donner la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël ? Comment les villes israéliennes peuvent-elles se prémunir d'un nouvel assaut du Hamas ?
NOS EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - « Le Figaro »
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
1/13/2024 • 59 minutes, 45 seconds
cdla - vos questions sms - 13/01/24
C dans l'air du 13 janvier 2024 - Pourquoi l’Amérique frappe le Yémen
NOS EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - « Le Figaro »
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
1/13/2024 • 6 minutes, 7 seconds
Macron : à droite... et adroit ? - 1ère partie
C dans l'air du 12 janvier 2024 - Macron : à droite... et adroit ?
Après plusieurs jours d’hésitation, l’exécutif a dévoilé hier soir la composition du gouvernement de Gabriel Attal. Une équipe pour l’instant composée de onze ministres et trois ministres délégués, soit quatorze membres mais qui devrait dans les jours à venir être complétée par la nomination de secrétaires d’Etat. Pour l’heure on trouve sept femmes, mais seulement quatre sont ministres sur les onze, et parmi elles Catherine Vautrin, ancienne ministre sous Jacques Chirac, pressentie pour être Première ministre, en mai 2022, avant qu’Emmanuel Macron ne change d’avis au profit d’Elisabeth Borne. Cette fois, elle fait son entrée au gouvernement et se voit confier un ministère aux attributions extrêmement larges : travail, santé et solidarités. L’autre femme à faire une entrée fracassante au gouvernement, c’est l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Rachida Dati. Dans la foulée de sa nomination au ministère de la Culture, elle a été exclue de son parti, Les Républicains, par le président Eric Ciotti.
L'ancien secrétaire général de Renaissance, Stephane Séjourné a lui été nommé ministre des Affaires étrangères. Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d’un super ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Prisca Thévenot, jusque-là secrétaire d’Etat à la jeunesse, est promue au porte-parolat et Marie Lebec devient ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Surtout les poids lourds du gouvernement Borne - Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti, Fabien Lecornu, Marc Fesneau – sont tous maintenus en poste.
Un gouvernement composé de ministres qu’Emmanuel Macron souhaite "révolutionnaires" et qui n’a jamais autant penché à droite depuis 2017. Huit ministres sur quatorze ont autrefois été encarté UMP ou LR. L’Elysée continue de soutenir que le dépassement des clivages n’est pas enterré mais dans les faits Emmanuel Macron rompt avec ce qu’il restait de son aile gauche dont l’attitude l’avait ulcéré au moment de la loi immigration. De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie, qui pourrait être à l'origine d'une fronde chez Renaissance mais aussi du Modem de François Bayrou qui menacerait en coulisse de présenter sa propre liste aux élections européennes.
Alors comment vont réagir l’aile gauche de la macronie et le Modem de François Bayrou ? Le gouvernement Attal, un coup politique ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal promet "de l'action" et "des résultats". Il est d’ores et déjà très attendu sur les questions économies et sociale en ce début d’année marqué par les négociations salariales et un nombre de faillites d’entreprises au plus haut depuis six ans.
NOS EXPERTS :
- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
- Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
- Laure SALVAING - Directrice générale de sondage Verian
1/12/2024 • 57 minutes, 32 seconds
cdla - vos questions sms - 12/01/24
C dans l'air du 12 janvier 2024 - Macron : à droite... et adroit ?
NOS EXPERTS :
- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
- Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
- Laure SALVAING - Directrice générale de sondage Verian
1/12/2024 • 6 minutes, 53 seconds
cdla l'invitée - Valérie Niquet - 12/01/24
C dans l'air l'invitée du 12 janvier 2024 - Valérie Niquet, politologue, responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique.
Les élections présidentielle et législatives, qui doivent avoir lieu samedi 13 janvier à Taïwan, se dérouleront à l’ombre de la rivalité sino-américaine. Leur résultat pèsera sur cette rivalité. Mais celle-ci et le besoin pour les deux grandes puissances de rester en paix sont de nature à restreindre les options des candidats et à déterminer l’avenir de la République de Chine, le nom officiel de l’île.
Notre invitée reviendra sur les enjeux de ces scrutins.
1/12/2024 • 10 minutes, 31 seconds
Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ? - 1ère partie - 11/01/24
C dans l'air du 11 janvier 2024 - Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ?
Les tractations se poursuivent. Gabriel Attal et Emmanuel Macron continuent de plancher sur la composition du nouveau gouvernement, deux jours après la nomination du ministre de l’Education au poste de Premier ministre. En attendant, le nouveau Premier ministre multiplie les déplacements et le rencontres : mardi dans le Pas-de-Calais avec des Français sinistrés par les inondations, mercredi dans un commissariat du Val-d’Oise avec Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur et ce jeudi à Matignon pour recevoir les organisations syndicales et patronales. Il avait annoncé mardi, lors de la passation des pouvoirs, son intention d'inviter rapidement à Matignon les "forces vives" du pays.
Alors pourquoi l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale tarde-t-elle ? Se dirige-t-on vers une équipe resserrée ? L'Élysée aurait pour objectif de nommer entre 10 et 15 ministres. Mais la promesse d'un gouvernement "resserré", faite à plusieurs reprises sous la Ve République, est rarement tenue. Dans un contexte d'intempéries, de grand froid et d'alerte attentat, l’exécutif souhaiterai également mettre rapidement sur pied une équipe opérationnelle et ne pas laisser la gestion des affaires courantes à un gouvernement en sursis. Mais pour l’heure, il se fait toujours attendre alors que de nombreuses décisions vont devoir être prises notamment en matière d’énergie.
Les prix n’augmentent plus sur les marchés et la Commission de régulation de l’énergie a dévoilé ce jeudi sa proposition d’évolution des tarifs réglementés de l’électricité au 1er février 2024. Elle propose de baisser les prix du tarif règlementé. Or, le gouvernement sortant avait annoncé, en novembre dernier, une progression de 10 %, notamment par le biais d’une hausse des taxes. Le bouclier énergie mis en place pour limiter la facture des consommateurs après l’invasion de la Russie en Ukraine en 2022 ayant généré un gros manque à gagner pour les finances publiques (cinq milliards d’euros l’an dernier). Alors que va décider le gouvernement Attal ?
Autre dossier sur le bureau du nouveau Premier ministre : les salaires. Chez EDF, les négociations salariales annuelles pour 2024 ont échoué lundi, lors d'une ultime réunion avec la direction et les quatre organisations syndicales ont déposé un préavis de grève. Alors que l’inflation continue d’impacter fortement le budget des Français, la question de l’augmentation des salaires est au cœur des discussions et des débats politiques en ce début d’année. Le secrétaire national du PCF a annoncé sur TF1 mardi le lancement par son parti d'une "opération vérité" sur les salaires "dans les jours qui viennent" pour "montrer au Premier ministre la réalité des salaires dans notre pays."Fabien Roussel qui parle de "smicardisation de la France" a par ailleurs réitéré son appel à "augmenter les salaires et les pensions de retraite". "ll faut faire en sorte que le travail paie. Nous avons besoin de remettre le travail au cœur du projet France", a affirmé le dirigeant communiste qui a rappelé sa proposition d'indexation des salaires sur l'inflation.
Attendu sur le sujet du pouvoir d’achat, le Premier ministre va également devoir gérer la réforme de l’AME promise par Elisabeth Borne et les suites de la loi immigration. Dès l'adoption du texte, l'exécutif avait reconnu que certaines dispositions pouvaient être contraire à la Constitution. Lors de ses vœux, le président du Conseil constitutionnel a indiqué que la décision des Sages sur le projet de loi sera rendue le 25 janvier prochain. Il en a profité pour rappeler que l’institution "n’était ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix du Parlement". Le tout en insistant sur la nécessité de "toujours veiller à respecter l’État de droit" quand on souhaite changer les lois. Plusieurs dispositions jugées inconstitutionnelles pourraient être censurées.
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- CAROLINE VIGOUREUX - Journaliste politique - La Tribune Dimanche
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
1/11/2024 • 54 minutes, 55 seconds
cdla - vos questions sms - 11/01/24
C dans l'air du 11 janvier 2024 - Gouvernement Attal : pourquoi c'est si compliqué ?
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- CAROLINE VIGOUREUX - Journaliste politique - La Tribune Dimanche
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
1/11/2024 • 9 minutes, 18 seconds
cdla l'invité - Christophe Ventura - 11/01/24
C dans l'air l'invitée du 11 janvier 2024 - Christophe Ventura, directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de l'Amérique latine.
Une crise sécuritaire sans précédent. Depuis plusieurs jours, l'Équateur est en proie à des scènes de chaos. Prises d'otages de policiers, règlements de comptes sur fond de narcotrafic, évasion de l'ennemi public numéro un... Le pays a été déclaré en état de "conflit armé interne" par le président Noboa.
Alors qu'un premier bilan fait état d'au moins dix morts en trois jours, la communauté internationale suit la situation de très près et a déjà pris des mesures de sécurité.
Notre invité nous expliquera comment l’Équateur en est arrivé là. Pourquoi la violence prédomine-t-elle en Équateur ? Depuis quand ? Et que peut faire le gouvernement en place ?
1/11/2024 • 10 minutes, 34 seconds
Attal : premiers pas...premiers choix ? - 1ère partie - 10/01/24
C dans l'air du 10 janvier 2024 - Attal : premiers pas...premiers choix ?
Avec la nomination hier du ministre de l’Education nationale à Matignon, cinq mois avant les élections européennes, c’est une nouvelle "séquence" très politique qui s’ouvre. A la différence d’Elisabeth Borne qui a dû faire passer deux lois particulièrement clivantes (retraites et immigration), aucune réforme majeure ne devrait être à l’agenda du Parlement d’ici à l’été. Gabriel Attal qui incarnera, a-t-il promis, "l’audace et le mouvement", détient néanmoins un cahier des charges fourni. Avec un premier défi : les élections européennes. Seule élection nationale du quinquennat, l’échéance fait figure de test grandeur nature pour la majorité.
Or, alors que le camp présidentiel – Renaissance, Modem, Horizons - n’a toujours pas de tête de liste pour ces élections du 9 juin prochain, celle du Rassemblement national (RN) conduite par Jordan Bardella, 28 ans, caracole en tête avec 10 points d’avance dans les sondages. Symbole de la "régénération" souhaitée par Emmanuel Macron dans ses vœux aux Français, le nouveau chef de gouvernement, 34 ans, aura un rôle de premier plan dans la campagne. Il a d’ailleurs débuté ses premiers pas de Premier ministre avec un objectif affiché : la reconquête des "classes moyennes".
Sur le perron de Matignon lors de la passation des pouvoirs, Gabriel Attal a livré un mini discours de politique générale, avec une ode à ces classes moyennes, "cœur battant" de notre pays, "ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler, qui peuplent notre territoire, que l'on n'entend pas souvent", qui "doutent". Et un peu plus tard dans le Pas-de-Calais, où il a effectué son premier déplacement, il a assuré à une commerçante qui lui confiait son désarroi et son découragement face aux dégâts causés par les inondations : "Vous êtes l’incarnation de cette France qui travaille, laborieuse, qui se lève tôt le matin". "On est avec vous" a insisté le Premier ministre qui le soir a retrouvé pour un dîner de travail le chef de l’Etat à l’Elysée et s’est rendu ce mercredi avec Gérald Darmanin dans un commissariat de police du Val-d'Oise.
Alors les classes moyennes, priorité du gouvernement Attal ? La bataille politique autour des classes moyennes semble relancée alors que cet électorat, marqué par des questions de pouvoir d’achat et de déclassement social, est de plus en plus tenté par l’abstention ou le vote RN. En avril dernier, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, disait vouloir "bâtir un plan Marshall pour les classes moyennes" pour leur permettre de "mieux vivre" de leur travail. Désormais à Matignon , quelle politique souhaite-t-il mener ? Qui sont Emmanuel Moulin et Fanny Anor, les nouveaux directeurs de cabinet de Gabriel Attal ? Quel sera le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ? Quels sont les défis du nouveau Premier ministre ? Enfin à l’approche des élections européennes du mois de juin, la Russie est-elle en train d’intensifier ses manœuvres pour déstabiliser l’Occident ? Une enquête du Washington Post qui s’appuie sur des "documents du Kremlin obtenus par un service de sécurité européen", met en avant les accointances présumées entre le Rassemblement national et le régime de Poutine pour "saper le soutien à l’Ukraine" et déstabiliser l’Europe. Le RN dénonce une "cabale".
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’ombre d’un traître
- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
1/10/2024 • 56 minutes, 36 seconds
cdla - vos questions sms - 10/01/24
C dans l'air du 10 janvier 2024 - Attal : premiers pas...premiers choix ?
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’ombre d’un traître
- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
1/10/2024 • 7 minutes, 13 seconds
cdla l'invitée - Caroline Mangez - 10/01/24
C dans l'air l'invitée du 10 janvier 2024 - Caroline Mangez, directrice de la rédaction de Paris Match.
La famille Delon continue de se déchirer en public. Le plus jeune fils d'Alain Delon, Alain-Fabien, a déposé plainte contre sa sœur Anouchka pour "abus de faiblesse au préjudice de leur père", âgé de 88 ans, a annoncé mercredi 10 janvier le parquet de Montargis. L'acteur de 29 ans a déposé sa plainte le 22 décembre à la gendarmerie de Château-Renard (Loiret), selon le parquet. L'enquête préliminaire a été confiée à la Section de recherches d'Orléans et à la Brigade de recherches de Montargis, a précisé le procureur de la République de Montargis Jean-Cédric Gaux.
Anthony Delon, 59 ans, a révélé le conflit familial dans un entretien à Paris Match jeudi. Affirmant que son père est "affaibli" et "diminué", il y indiquait avoir déposé une main courante contre sa sœur, lui reprochant de ne pas l'avoir informé de l'échec de leur père à "cinq tests cognitifs" entre 2019 et 2022. A la suite de ces propos, Alain Delon, "extrêmement choqué du déballage médiatique orchestré par son fils Anthony", avait annoncé, par la voix de son avocat Christophe Ayela, vouloir déposer plainte pour diffamation.
Alain-Fabien Delon avait publié dimanche sur Instagram ce qu'il présente comme l'enregistrement d'une conversation entre son père et sa sœur, dans laquelle une voix de femme s'adresse à un homme qu'elle appelle "papa". "On est en train de te prendre pour un débile (...) et moi une conne qui manipule son père", entend-on.
Caroline Mangez reviendra sur l’histoire de cette famille qui se déchire.
1/10/2024 • 11 minutes, 40 seconds
Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans - 1ère partie - 09/01/24
C dans l'air du 9 janvier 2024 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans
Après de longues heures d'attente, le suspense s'est achevé ce mardi en fin de matinée : Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. Il devient à 34 ans le plus jeune chef de gouvernement de la Vème République. Une ascension fulgurante pour ce fidèle d’Emmanuel Macron, devenu en 2017 député à 28 ans puis secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement, ministre délégué chargé des Comptes publics et ministre de l’Education nationale. C’est d’ailleurs depuis ce ministère qu’il a tenu ce matin, avant sa nomination, une visioconférence devant 14.000 chefs d'établissements scolaires.
Populaire dans les sondages, aujourd’hui considéré comme l’une des personnalités politiques préférées des Français, il quitte la rue de Grenelle après seulement cinq mois à la barre du plus gros ministère de l’Etat et prend la suite d’Elisabeth Borne à Matignon. Une nouvelle page s’ouvre et de nombreux défis l'attendent dont notamment les prochaines élections européennes de juin 2024.
Mais d'abord, Gabriel Attal va devoir composer un gouvernement qui respecte les équilibres politiques, géographiques mais aussi en termes de parité. Alors qui va rester ? Qui va partir ? Qui va rentrer au gouvernement ? Le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ne devrait être annoncé que dans les prochains jours.
D’ici là, Gabriel Attal effectuera un premier déplacement cet après-midi dans le Pas-de-Calais auprès des Français touchés par les inondations. Il y rejoindra l’actuel ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, déjà sur place, alors que dans l’opposition les réactions politiques se multiplient. Plusieurs parlementaires, des insoumis au chef du parti socialiste, demandent au nouveau chef du gouvernement de solliciter la confiance du Parlement, et menacent de déposer une motion de censure si cette tradition, non-obligatoire, n’est pas respectée.
Alors y a-t-il un risque de motion de censure ? Pourquoi y a-t-il eu autant de temps entre la démission Elisabeth Borne et la nomination de son successeur Gabriel Attal ? Cette promotion est-elle contestée en coulisses par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Edouard Philippe et Alexis Kohler ? Après s’être opposé à l’hypothèse Lecornu à Matignon, comment François Bayrou veut-il peser sur la suite du quinquennat ?
NOS EXPERTS :
- HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique
- YAËL GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
1/9/2024 • 58 minutes, 2 seconds
cdla - vos questions sms - 09/01/24
C dans l'air du 9 janvier 2024 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans
NOS EXPERTS :
- HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique
- YAËL GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter
- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point
- BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
1/9/2024 • 6 minutes, 16 seconds
cdla l'invitée - Anne Toulouse - 09/01/24
C dans l'air l'invitée du 9 janvier 2024 - Anne Toulouse, autrice de L'art de "trumper" ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde.
Journaliste franco-américaine, elle est l'autrice d'un précédent ouvrage sur Donald Trump qu'elle étudie depuis huit ans et partage actuellement son temps entre Arlington, en Virginie, et Paris.
La campagne de Donald Trump est bien lancée, avec son cortège de moqueries, d’imitations et d’imprécisions. Emmanuel Macron en a été la cible, samedi, dans un meeting de campagne en Iowa, Etat-clé qui sera le premier à voter pour les primaires républicaines le 15 janvier. "Macron, vous connaissez Macron ? C'est un type très gentil, vraiment très gentil", a débuté l’ancien président américain devant un public hilare. "La France allait prélever, vous connaissez cette histoire, 25 % sur les entreprises américaines qui feraient des affaires en France"….
Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, les campagnes présidentielles traditionnelles n'existent plus, nous sommes entrés dans le royaume de la "trumperie". La politique est devenue un show outrancier dans lequel les institutions sont méprisées.
Donald Trump a imposé X (ex-Twitter) comme un véhicule sans filtre mettant la parole présidentielle au même niveau que la logorrhée qui se déverse sur les réseaux sociaux.
Alors que des clones de Trump ont vu le jour : Jair Bolsonaro, Boris Johnson... Les partis classiques assistent à cette évolution avec une sorte de fascination-répulsion, et ne peuvent s'empêcher d'en emprunter quelques traits.
Anne Toulouse viendra nous décrypter ce qu'elle appelle "l'art de "trumper" ou comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde".
1/9/2024 • 11 minutes, 7 seconds
Borne sur le départ... Attal se prépare ? - 1ère partie - 08/01/24
C dans l'air du 8 janvier 2024 - Borne sur le départ... Attal se prépare ?
Elisabeth Borne est attendue demain dans le Pas-de-Calais, après avoir été reçue dimanche soir par Emmanuel Macron à l’Elysée pour discuter "des dossiers importants du moment", alors que les rumeurs d’un remaniement se font de plus en plus insistantes depuis le report la semaine dernière du premier Conseil des ministres de l'année 2024. Ce changement d’agenda inexpliqué, à la lueur des récents événements politiques, a tout de suite relancé les spéculations sur un large remaniement au sein du gouvernement, voire d’un changement de locataire à Matignon. Et depuis, plusieurs noms circulent avec insistance : Sébastien Lecornu, actuel ministre des Armées, venu des rangs de la droite, Julien Denormandie, ancien ministre de l’agriculture et "marcheur" historique venu de la gauche mais aussi Gabriel Attal, actuel ministre de l’Education nationale.
Le président de la République, lui, ne semblait toujours pas avoir pris de décision, et comme d'habitude, il laissait planer les doutes sur son calendrier et sur ses potentiels favoris pour constituer une nouvelle équipe. Ce week-end, il a pris le temps de consulter. Il a notamment reçu les conseils de François Bayrou pour qui "il faut du changement dans l’architecture du gouvernement".
Finalement, Elisabeth Borne a été reçue une nouvelle fois cet après-midi à l’Elysée. Un rendez-vous qui n'était pas prévu à son agenda... Une nouvelle équipe gouvernementale va-t-il être dévoilée dans les prochaines heures ? Les ministres de l’aile gauche résisteront-ils quelques semaines après leur fronde sur la loi immigration ? Qui à Matignon pour donner un nouveau souffle au quinquennat d’Emmanuel Macron et mener la future campagne des élections européennes ?
NOS EXPERTS :
- Carl Meeus - Rédacteur en chef – Figaro Magazine
- Jérôme Jaffré - Politologue, chercheur associé au Cevipof
- Soazig Quemener - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion de l'Ifop, auteur de La France d'après"
1/8/2024 • 59 minutes, 8 seconds
cdla - vos questions sms - 08/01/24
C dans l'air du 8 janvier 2024 - Borne sur le départ... Attal se prépare ?
NOS EXPERTS :
- Carl Meeus - Rédacteur en chef – Figaro Magazine
- Jérôme Jaffré - Politologue, chercheur associé au Cevipof
- Soazig Quemener - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- Jérôme Fourquet - Directeur du département Opinion de l'Ifop, auteur de La France d'après"
1/8/2024 • 5 minutes, 10 seconds
cdla l'invité - Olivier babeau - 08/01/24
C dans l'air l'invité du 8 janvier 2024 - Olivier Babeau, économiste , professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens et auteur de "La tyrannie du divertissement" aux éditions Buchet- Chastel.
Après avoir enchaîné, ces dernières années, une crise sanitaire historique, une inflation record, un cataclysme énergétique, sans oublier des désordres climatiques et géopolitiques exceptionnels, il ne sera pas trop difficile de faire mieux.
Dans ce contexte, Olivier Babeau reviendra sur le recul de l’inflation, résistance du marché de l’emploi, la montée en puissance de la transition énergétique…Bref, sur ce qui nous attend en ce début d’année 2024.
1/8/2024 • 10 minutes, 54 seconds
Un remaniement... pour quoi faire ? - 1ère partie - 06/01/24
C dans l'air du 6 janvier 2024 - Un remaniement... pour quoi faire ?
Présentation: Maya Lauqué.
Partira, partira pas ? Les rumeurs vont bon train quant au maintien d'Elisabeth Borne à Matignon. Un remaniement d'envergure se préparerait en effet à l’Élysée et les prétendants pour devenir Premier ministre ne manquent pas. L'actuel ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, est souvent cité, tout comme Bruno Le Maire ou Julien Denormandie, macroniste de la première heure, qui a quitté la vie politique en 2022.
Les ministres d’Emmanuel Macron se sont en tout cas retrouvés vendredi aux Invalides pour l’hommage à Jacques Delors, sans que rien ne fuite sur les intentions réelles du chef de l’État. Une fébrilité semble régner parmi les membres du gouvernement. Certains ministres très critiques en décembre au sujet de la loi Immigration affichent même leur envie de rester en poste, comme Clément Beaune, le ministre des Transports à qui on prêtait des envies de démission.
Quel que soient les décisions prises par Emmanuel Macron, l'enjeu est de préparer les élections européennes de juin prochain, avec un Rassemblement national donné largement vainqueur dans les sondages (31% d'intentions de vote). L'immigration reste de surcroît un dossier important. Des villes vivent l'afflux de migrants illégaux sur leur territoire, comme Briançon, dans les Hautes-Alpes. Sur place, les associations et les élus tentent de faire face à la situation. Après déjà plusieurs morrts, ils craingment de nouveaux drames.
Immigration, pouvoir d'achat, environnement, les dossiers ne manquent pas. Ni les colères. Depuis plusieurs jours, dans tout le pays, des milliers de panneaux signalétiques sont mis à l'envers par des jeunes agriculteurs pour dénoncer une politique agricole qui « marche sur la tête ». Entre surcharge administrative, normes à suivre et bas salaires, le sentiment d'abandon est réel.
Alors, quel remaniement prépare Emmanuel Macron ? Que peut faire l'état pour ces villes en première ligne face à l'immigration ? Comment répondre au désarroi des jeunes agriculteurs ?
NOS EXPERTS :
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
- Emmanuelle SOUFFI - Grand reporter au service France - L’Obs
1/6/2024 • 1 hour, 1 minute, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/01/24
C dans l'air du 6 janvier 2024 - Un remaniement... pour quoi faire ?
NOS EXPERTS :
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
- Emmanuelle SOUFFI - Grand reporter au service France - L’Obs
1/6/2024 • 4 minutes, 11 seconds
Déluge de missiles...la rage de Poutine - 1ère partie - 05/01/24
C dans l'air du 5 janvier 2024 - Déluge de missiles...la rage de Poutine
"Poutine ressent la faiblesse comme un animal, parce qu’il est un animal. Il sent le sang. Il sent sa force" a déclaré Volodymyr Zelensky dans un entretien accordé au média britannique The Economist le 1er janvier 2024 alors qu’en Ukraine le conflit s'enlise sur terre et que Moscou a décidé de mener la contre-attaque par le ciel. Depuis fin décembre, une pluie de missiles et de drones s’abat sur les grandes villes ukrainiennes dont la capitale Kiev, où les bombardements ont fait au moins 32 morts pour la seule journée du 29 décembre. Un pilonnage meurtrier qui est aussi d’une ampleur jamais vu depuis les premiers jours de la guerre en février 2022 : Moscou a lancé au total près de 300 missiles et plus de 200 drones explosifs Shahed contre l’Ukraine en moins d’une semaine, selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Le maître du Kremlin, entré en campagne pour sa réélection, avait promis d’intensifier les frappes en représailles au bombardement de la ville russe de Belgorod, située à 30 kilomètres de la frontière ukrainienne, le 30 décembre dernier. Il semble être passé de la parole aux actes.
L’objectif pour le maître du Kremlin est de mettre à l’épreuve Kiev et ses alliés avec une saturation de la défense aérienne ukrainienne, de miner le moral de la population et de montrer sa détermination. La Russie est passée en économie de guerre et compte poursuivre sur cette lancée pour l’année qui vient de commencer : Vladimir Poutine a ainsi approuvé, fin novembre, le budget 2024 de l’État russe prévoyant une hausse des dépenses militaires de 70 % par rapport à 2023. Cela va représenter 111 milliards d’euros, soit un tiers du budget total de la Russie et trois fois plus qu’en 2021, avant la guerre en Ukraine. L’âge de la conscription a également été repoussé de 27 à 30 ans, ce qui veut dire que tous les hommes russes âgés de 28 à 30 ans vont eux-aussi devoir passer un an sous les drapeaux.
La Russie semble gagner la course à l’armement alors que du côté ukrainien le soutien logistique occidental est en perte de vitesse, que ce soit à Washington ou à Bruxelles. Aux Etats-Unis, l’aide promise par Joe Biden divise toujours le Congrès. A Bruxelles, le dernier sommet Européen de la fin de décembre n’est pas parvenu à un accord sur une aide. Les discussions devront reprendre début février.
"L’Ukraine a besoin de 37 milliards de dollars pour faire tourner son économie" a alerté le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal. "L'Occident a perdu le sens de l'urgence et de nombreux Ukrainiens ont perdu le sens de la menace existentielle", a déclaré Volodymyr Zelensky dans les colonnes de The Economist. La "mobilisation de la société ukrainienne et du monde" au début de la guerre n'est plus présente aujourd'hui. "Il faut que cela change" a-t-il martelé, mettant en garde : si la Russie n’est pas arrêtée, elle prendra "d'autres enfants" et "violera les droits dans le monde". Poutine "vous mangera avec votre UE, votre Otan, votre liberté et votre démocratie".
Une position partagée par plusieurs hauts gradés de l'armée ukrainienne, qui alertent sur le manque de munitions dont dispose l’armée ukrainienne, mais aussi par le maire de Kiev Vitali Klitschko dont vous pourrez retrouver l’interview ce soir dans #cdanslair. Ce dernier met en garde les opinions publiques européennes : Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine.
Alors quelle est la situation en Ukraine ? Quelle est la stratégie de Vladimir Poutine pour 2024 ? Jusqu’où ira le maître du Kremlin ? Enfin pourquoi une fête moscovite "presque nu" a tourné au scandale politique en Russie et a provoqué la colère de Poutine ?
NOS EXPERTS :
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Anna COLIN-LEBEDEV - Maîtresse de conférence à l’université Paris-Nanterre, spécialiste des sociétés post-soviétiques
- Paul GOGO (en duplex) - Journaliste, correspondant à Moscou
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
1/5/2024 • 59 minutes, 58 seconds
CDLA VOS QUESTIONS SMS - 05/01/24
C dans l'air du 5 janvier 2024 - Déluge de missiles...la rage de Poutine
NOS EXPERTS :
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend"
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Anna COLIN-LEBEDEV - Maîtresse de conférence à l’université Paris-Nanterre, spécialiste des sociétés post-soviétiques
- Paul GOGO (en duplex) - Journaliste, correspondant à Moscou
1/5/2024 • 4 minutes, 32 seconds
CDLA L'INVITÉ - PATRICE DUHAMEL - 05/01/24
C dans l'air l'invitée du 5 janvier 2024 - Patrice Duhamel, journaliste politique, auteur de Le chat et le renard, aux éditions de l'Observatoire.
Ce matin dans la cour des Invalides à Paris, Emmanuel Macron a présidé un hommage solennel à Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne et ancien ministre des Finances, mort le 27 décembre à l'âge de 98 ans. Le président a salué un homme "qui ne s'est jamais lassé d'explorer pour réconcilier" et "bâtir des ponts". Il a aussi rendu hommage à "l'intuition visionnaire" de ce "conciliateur". En fin de discours, il a estimé que "son chemin ne s'est pas interrompu, il nous a passé le relais", lançant aussi "vive l'Europe !".
Le discours d'Emmanuel Macron, qui se pose régulièrement en chef de file des "progressistes" proeuropéens, résonnait à quelques mois des cruciales élections européennes de juin, alors que l'extrême droite est en tête dans les sondages en France. De nombreux chefs d'Etat européens présents, dont le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, le premier ministre hongrois Viktor Orban et le Premier ministre belge, Alexander De Croo. Les présidents du Conseil, de la Commission, du Parlement et de la Banque centrale européens étaient aussi là, avant un hommage européen à Bruxelles plus tard en janvier.
Patrice Duhamel est journaliste politique et auteur de Le chat et le renard à paraître le 17 janvier aux éditions de l’Observatoire. Il reviendra sur cet hommage solennel rendu à Jacques Delors, le "père de l’Europe". Patrice Duhamel racontera la relation qu’il entretenait avec lui depuis leur rencontre en 1970 au cabinet de Jacques Chaban-Delmas.
1/5/2024 • 11 minutes, 5 seconds
Inondations : que peuvent les politiques ? - 1ère partie - 04/01/24
C dans l'air du 4 janvier 2024 - Inondations : que peuvent les politiques ?
L’eau a une nouvelle fois tout envahi et des centaines d’évacuations de résidents ont encore eu lieu dans le Pas-de-Calais. Pour la troisième fois en moins de trois mois, des habitants ont dû quitter leur domicile le cœur lourd. Plus de 1300 logements ont été touchés par les crues dans le département, toujours placé en vigilance rouge. Les dégâts sont considérables et certains élus considèrent que la situation est pire qu’en novembre. Entreprises, restaurateurs, agriculteurs… Tout le monde est touché par cette nouvelle montée des eaux record.
Deuxième inondation pour certains, troisième pour d’autres, l’économie de toute la région est à l’arrêt. Certains sinistrés qui avaient déjà commencé des travaux de réparation vont devoir tout recommencer et ils se demandent comment ce scénario catastrophe a pu se reproduire. D’autres laissent exploser leur colère. Beaucoup se sentent bien seuls dans cette épreuve face pour le moment aux réponses vagues du gouvernement.
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sont allés dans le Pas-de-Calais rencontrer une nouvelle fois des habitants sinistrés et ont promis que l’Etat sera présent "dans la durée" pour "réparer" les dégâts. Lors des précédentes inondations, un fond de soutien d’urgence de 50 millions d’euros avait été promis par l’Etat.
Insuffisant répondent de nombreux élus locaux à bout. L’un d’entre eux, Vincent Maquignon dont la maison a disparu sous les eaux, a accroché une banderole devant son domicile, sur laquelle il a écrit : "On veut vivre en sécurité. Maintenant, il faut agir, endiguer ou raser ce quartier. L'État, Capso [Communauté d'Agglomération du Pays de Saint-Omer, NDLR], SmageAa [Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion des eaux de l'Aa, NDLR] doivent agir et vite." "On se fout du monde", s’est de son côté indigné ce jeudi le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réclamant que les ministres "viennent s’installer avec armes et bagages, pas pour quelques heures mais pendant quelques jours pour régler les problèmes".
L'Etat est mis en cause. A-t-il un plan ? Pas seulement un plan de prévention des risques pour le département, mais une vision globale, nationale ? La réchauffement climatique commence à impacter la France. Comment s'adapter ? Sur le littoral c’est l'érosion côtière qui inquiètent de nombreux élus locaux et habitants. Quelle stratégie mettre en place ? Enfin pourquoi la loi Climat de 2021, dont l’un des objectifs est d’atteindre le "zéro artificialisation nette" (ZAN) des sols en 2050, déchire en ce moment les élus et l'Etat ? Le dispositif vise à lutter contre la bétonisation de nos territoires mais il fait l'objet d'une fronde menée depuis plusieurs mois par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez qui s'y oppose fermement. Quels sont les enjeux derrière cette loi ?
NOS EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Arnaud GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société – France Télévisions
1/4/2024 • 56 minutes, 35 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/01/23
C dans l'air du 4 janvier 2024 - Inondations : que peuvent les politiques ?
NOS EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Arnaud GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société – France Télévisions
1/4/2024 • 6 minutes, 52 seconds
CDLA L'INVITÉE - CATHERINE NAY - 04/01/23
C dans l'air l'invitée du 4 janvier 2024 - Catherine Nay, journaliste politique, autrice de “Secrets de vie”.
Alors que l’approche d’un remaniement est dans l’air, le nom de Sébastien Lecornu revient avec insistance. Le ministre des Armées, 38 ans, rentre d’un nouveau déplacement au Proche-Orient. Il s’est rendu sur un porte-hélicoptères français ancré dans le port égyptien où sont soignés des civils blessés de Gaza. Puis au Liban. Cette présence sur la scène internationale comme "homme de confiance de Macron", ces dernières semaines, n’est pas passée inaperçue en interne. Pour Catherine Nay, "c’est une personnalité un peu moins affirmée, c’est pas quelqu’un qui envahit les médias, jusqu’ici c’est plutôt un taiseux, le président l’avait remarqué au moment des gilets jaunes quand il avait organisé le débat avec les maires après les gilets jaunes, il incarne les territoires".
72 % des Français estiment qu’un changement de Premier ministre et de gouvernement ne changerait rien au quinquennat d’Emmanuel Macron, selon un sondage Elabe pour BFMTV, publié hier.
Catherine Nay est journaliste politique. Elle a publié Secrets de vie, aux éditions Bouquins, une série de portraits de figures de la vie politique, de la vie publique, de grands patrons, d’hommes de l’ombre, d’élus de droite, de gauche, avec ce goût pour le récit des hommes, leur parcours, leurs failles. Elle nous racontera la vie politique actuelle et reviendra sur les remaniements qui ont fait l’histoire.
1/4/2024 • 11 minutes, 47 seconds
Le numéro 2 du Hamas éliminé… au Liban - 1ère partie - 03/01/24
C dans l'air du 3 janvier 2024 - Le numéro 2 du Hamas éliminé… au Liban
L'élimination du numéro 2 de la branche politique du Hamas et d'au moins six autres cadres du mouvement islamiste, par Israël, mardi, dans la banlieue sud de Beyrouth, ravive les craintes d’une extension régionale du conflit. Car si depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, les échanges de tirs entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne sont quasi-quotidiens, ils étaient jusqu’ici limités à la zone frontalière. Là il s’agit de la première attaque israélienne menée directement dans le bastion du parti pro-iranien depuis la guerre de l'été 2006 opposant les deux ennemis déclarés.
Mardi soir, le Hezbollah a qualifié dans un communiqué l’attaque israélienne "de grave agression contre le Liban" et a prévenu que l’assassinat de Saleh al-Arouri "ne restera pas sans riposte ou impuni". Le secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, doit prononcer, ce mercredi soir, un discours très attendu.
De son côté, le gouvernement israélien avait besoin d’éliminer une figure de premier plan du Hamas, comme il l’avait promis en représailles aux attaques du 7 octobre. Il ne l’a pas obtenu jusqu’ici dans la bande de Gaza, malgré un pilonnage intensif et plus de 21 000 palestiniens morts. L’élimination du numéro deux du bureau politique sert un Premier ministre israélien décrié qui avait affiché comme objectif de détruire le Hamas et de libérer tous les otages. Ce qu'il n'a pas encore atteint. La pression est énorme de la part d'une partie de l'opinion publique alors que petit à petit, les récits et les preuves dévoilent un peu plus les atrocités, viols et agressions sexuelles commis par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre, dans une société plus traumatisée et polarisée que jamais.
Alors que vont faire le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites, alliés de l’Iran ? Retenue ou escalade ? Depuis mardi, l’armée israélienne dit se préparer "à tout scénario" dans un pays placé en état d'alerte maximale alors que les tensions montent également en mer Rouge, une zone qui se militarise...
NOS EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- ISABELLE LASSERRE - Rédactrice en chef adjointe au service international - Le Figaro, correspondante diplomatique
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo et France Inter, spécialiste des questions internationales
1/3/2024 • 59 minutes, 8 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03/01/24
C dans l'air du 3 janvier 2024 - Le numéro 2 du Hamas éliminé… au Liban
NOS EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- ISABELLE LASSERRE - Rédactrice en chef adjointe au service international - Le Figaro, correspondante diplomatique
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo et France Inter, spécialiste des questions internationales
1/3/2024 • 4 minutes, 38 seconds
CDLA L'INVITÉ - LAURENT NUÑEZ - 03/01/24
C dans l'air l'invité du 3 janvier 2024 - Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
Ces dernières semaines, plusieurs personnalités ont été agressées chez elles, brutalisées et dévalisées parfois sous les yeux de leurs enfants. L’animateur Bruno Guillon a été braqué et séquestré chez lui, fin septembre, la chanteuse Vitaa a été victime d’un braquage et d’une séquestration avec sa famille à Rueil-Malmaison fin décembre, le gardien de but du PSG Alexandre Letellier a lui été victime d’une tentative d’extorsion sous la menace d’une arme en réunion à la mi-décembre.
Ces home-jackings se multiplient. L’Île-de-France a été le théâtre de 46 520 cambriolages en 2022, soit 7,9 pour 1 000 logements, un taux supérieur de deux points à la moyenne nationale. Pour l’Insee, ce chiffre est peut-être lié à la forte urbanisation de la région, une donnée qui favorise de façon générale les cambriolages. Paris est plus particulièrement touchée. Le nombre d’infractions a augmenté en 2022, sans pour autant atteindre le niveau de 2019, avant la crise sanitaire. L’impact des réseaux sociaux est un des facteurs de ces cambriolages. Pour Philippe Franchet, commissaire de police, chef de la brigade de répression du banditisme à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, ils "sont des réseaux de renseignement très importants pour la criminalité et le home-jacking".
Laurent Nuñez est le préfet de la police de Paris. Il dressera le bilan de l’année 2023 sur la délinquance, les vols et les violences à Paris et reviendra sur le dispositif de sécurité des JO de Paris 2024.
1/3/2024 • 11 minutes, 55 seconds
Affaire Depardieu : le cinéma se déchire...la France aussi - 1ère partie
C dans l'air du 2 janvier 2024 - Affaire Depardieu : le cinéma se déchire...la France aussi
"C’est un MeToo à la française qui est en train de se passer". Invitée sur France Inter ce mardi 2 janvier 2024, l’actrice Laure Calamy est revenue sur l’affaire Gérard Depardieu qui continue de secouer le monde de la culture et plus largement la société française. Depuis la diffusion du Complément d’enquête sur France 2 début décembre, l’acteur visé par trois plaintes pour agressions sexuelles et viols qu’il réfute, divise le monde du cinéma et au-delà. Les déclarations se multiplient jusqu’au plus haut sommet de l’Etat et les tribunes se succèdent. Emmanuel Macron a pointé, le 20 décembre dans l’émission C à vous, une "chasse à l’homme" contre l’acteur de 75 ans et le 25 décembre, Le Figaro publiait un texte, signé par 56 personnalités du monde de la culture, qui dénonçait le "lynchage" dont serait victime Gérard Depardieu et appelait à "ne pas effacer" l’icône du cinéma français.
En réponse, une "contre-tribune" a été diffusée réunissant en 48 heures plus de 8 000 signatures d’artistes, une autre intitulée "Adresse au vieux monde", a été publiée dimanche sur le site de Médiapart avec quelque 70 signatures de personnalités du cinéma dont Laure Calamy et Anouk Grinberg. Parallèlement, un nouveau texte "l’art n’est pas un totem d’impunité" signé par 150 personnalités a été publié par Libération tandis que celle en soutien à l’acteur a vu plusieurs signataires faire machine arrière.
L’acteur et metteur en scène Jacques Weber a ainsi regretté son "aveuglement". "J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis", écrit Jacques Weber. "Ma signature était un autre viol", lâche-t-il.
Plusieurs personnalités du cinéma comme Carole Bouquet (ancienne compagne de l’acteur), Nadine Trintignant et Gérard Darmon ont également pris leur distance avec le texte car un comédien quasi inconnu, Yannis Ezziadi, également éditorialiste au magazine ultraconservateur Causeur, en est à l’initiative. Il a été décrit dans une enquête du Monde comme "proche des sphères identitaires et réactionnaires".
Dans les colonnes du quotidien du soir, l’ancienne ministre de la Culture socialiste Aurélie Filippetti a par ailleurs écrit que "c’est la première fois que l’extrême droite se tapit derrière ce genre d’offensive pour en faire un véritable combat politique".
Depuis près d’un mois, une puissante campagne est menée pour défendre l'acteur. Elle s’appuie sur les médias réactionnaires du groupe Bolloré mais aussi de nombreuses fake news et thèses complotistes diffusées sur les réseaux sociaux. Face à l’ampleur du phénomène et pour éteindre les doutes, France Télévisions a fait intervenir en décembre un huissier pour prouver que l’enquête du magazine d’investigation n’est pas "truquée", et notamment "authentifier" les propos à caractère sexuel prononcés par Gérard Depardieu au sujet d'une fillette à cheval.
Alors que se joue-t-il derrière l’affaire Gérard Depardieu ? Pourquoi est-elle de plus en plus politique ? La recrudescence des témoignages de femmes mettant en cause des hommes autrefois adulés est-il le signe d’une réplique de #MeToo en France ?
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ASTRID DE VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société - France Télévisions
- MARIE-CÉCILE NAVES - Directrice de l’observatoire Genre et géopolitique à l’IRIS, auteure de Géopolitique des féminismes
1/2/2024 • 1 hour, 1 minute, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/01/23
C dans l'air du 2 janvier 2024 - Affaire Depardieu : le cinéma se déchire...la France aussi
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ASTRID DE VILLAINES - Cheffe du service politique - Huffington Post
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société - France Télévisions
- MARIE-CÉCILE NAVES - Directrice de l’observatoire Genre et géopolitique à l’IRIS, auteure de Géopolitique des féminismes
1/2/2024 • 3 minutes, 28 seconds
CDLA L'INVITÉ - FRANÇOIS GEMENNE - 02/01/24
C dans l'air l'invité du 2 janvier 2024 - François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et co-auteur du 6ème rapport du GIEC.
Neuf départements sont placés en vigilance orange pour des crues et/ou un risque de pluie-inondation ce mardi après-midi, en raison des précipitations abondantes sur la moitié nord du pays, indique Météo France. Depuis 14 heures, la vigilance orange pluie-inondation a été levée dans le Finistère et le Morbihan.
L’année 2023 aura été marquée par de nombreux records : l'année la plus chaude de l'histoire, les océans en proie à des chaleurs extrêmes, des feux de forêt sans précédent, des pluies d'une intensité inédite en Chine, en France et en Slovénie, mais aussi par des avancées écologiques, comme les énergies renouvelables qui progressent dans le monde selon un rapport de l’Agence internationale de l'Énergie, les ventes de véhicules électriques qui s'améliorent, ou encore les émissions de gaz à effet de serre qui poursuivent leur recul en France, enregistrant une baisse de 4,6 % sur les neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période en 2022.
François Gemenne est spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et co-auteur du 6ème rapport du GIEC. Alors que nous avons tourné la page d’une année 2023, la plus chaude jamais enregistrée, il reviendra sur les raisons d'espérer des avancées en ce début de nouvelle année et sur les intempéries qui touchent à ce jour neuf départements.
1/2/2024 • 10 minutes, 39 seconds
2024 : Emmanuel Macron peut-il "réarmer" la France ? - 1ère partie
C dans l'air du 1er janvier 2024 - 2024 : Emmanuel Macron peut-il "réarmer" la France ?
"Réarmement". C'est le mot qu'Emmanuel Macron a martelé hier soir lors des traditionnels vœux adressés aux Français. Debout dans le jardin de l'Élysée, où a avait été dressée une rangée de drapeaux de différents pays du monde, le président de la République a défendu son bilan de l'année écoulé pendant une douzaine de minutes. Le chef de l'Etat s'est aussi et surtout montré volontariste, promettant pour l'année qui commence "détermination", "efficacité" et "résultats".
Il a salué le "réarmement industriel, technologique, scientifique" du pays, et présenté 2024 comme "une année d'espérance". Dans son allocution, le président de la République a également souhaité un "réarmement civique", soutenant que l’appartenance à la "France" s’articule autour d’"une culture, une histoire, une langue, des valeurs universelles qui s’apprennent dès le plus jeune âge, à chaque génération". Il a aussi évoqué un réarmement "économique", "de l’Etat et de nos services publics".
Ces vœux interviennent dans un contexte politique complexe. De nombreux commentateurs évoquent un remaniement alors que la majorité s'et divisée comme jamais lors du vote la loi sur l'immigration. Rédigée sous la pression de la droite sénatoriale, adoptée avec les voies du Rassemblement National, cette dernière consacre, pour Marine Le Pen, la préférence nationale défendue depuis toujours par son parti. Un comble pour l'exécutif, alors qu'aux second tour de la dernière élection présidentielle de nombreux électeurs ont voté pour Emmanuel Macron pour faire barrage à l'extrême-droite.
La normalisation du RN est donc en passe d'être achevée. Le parti est également, d'après plusieurs sondages, en tête des intentions de vote pour les élections européennes de juin prochain. Il devance le parti présidentiel et une gauche en ordre dispersé.
Le chef de l’Etat a bien sûr évoqué cette échéance lors de son allocution. Ce scrutin sera pour Emmanuel Macron celui du "choix décisif" entre "continuer l’Europe ou la bloquer". "Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l’héritage de Jacques Delors", a-t-il déclaré. Il faudra, selon lui, trancher entre "affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos".
Les oppositions n'ont pas manqué de réagir au discours du président. "La grandiloquence du verbe cherche à masquer l’absence de perspectives", a raillé sur X le patron du Parti socialiste, Olivier Faure. "On comptait sur des vœux, on reçoit des malédictions. Il dit : “plus et plus vite” !", a tancé le fondateur de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. A droite, Éric Ciotti, le président des Républicains, a estimé que les vœux présidentiels étaient "délibérément trompeurs".
Sur le plan international, il a, là encore, été question de réarmement. Au sens littéral cette fois. Le budget militaire est prévu à la hausse afin de faire face aux nombreux défis géopolitiques qui attendent la France. Emmanuel Macron a assuré qu’il n’oubliait pas les otages retenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza. Le chef de l'Etat a également promis de continuer à soutenir l’Ukraine. Ces derniers jours, la violence a redoublé d'intensité dans l'affrontement entre Kiev et Moscou. Après une série de frappes russes meurtrières sur de nombreuses villes ukrainiennes, c'est la ville russe de Belgorod qui a été frappé par un puissant bombardement. Le chaos ne semble pas près de s'arrêter.
En France, l'exécutif aura aussi à relever le défi de la sécurité intérieure. À ce sujet, les passes d'armes et les polémiques sont nombreuses, au parlement et dans les médias, entre les différents camps politique. Sur le terrain les élus locaux prennent les choses en main. A Cernay, en Alsace, l'équipe municipale travaille avec de nombreux acteurs de terrain pour prévenir la délinquance. Elus, associations, éducateurs, ils sont tous investis.
Y aura-t-il un remaniement ? Va-t-on assister à une vague RN aux élections européennes ? La France est-elle préparée pour les défis internationaux en Ukraine et au Proche-Orient ? Comment prévenir la délinquance ?
NOS EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
1/1/2024 • 58 minutes, 30 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/01/24
C dans l'air du 1er janvier 2024 - 2024 : Emmanuel Macron peut-il "réarmer" la France ?
NOS EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
1/1/2024 • 6 minutes, 47 seconds
CDLA - LAURENT KARILA - 01/01/24
C dans l'air du 1er janvier 2024 - Laurent Karila - Professeur de psychiatrie-addictologie et porte-parole de SOS Addiction
Laurent Karila est professeur de psychiatrie-addictologie et porte-parole de SOS Addiction. Aujourd'hui commence le "dry january" ("janvier sobre"), un mois d'abstinence à l'alcool pour faire le point sur sa propre consommation.
Selon le dernier baromètre Santé publique France de juin 2023, 22% des Français dépassent les plafonds de consommation d'alcool recommandés, fixés à maximum 10 verres d'alcool par semaine, et 2 verres par jour. Un chiffre en baisse, alors que 41.000 morts sont encore imputables à l'alcool chaque année en France. Un tiers des Français se disent prêts à suivre le "dry january", selon un sondage Ifop. C'est la 5è opération de ce mois de de janvier "sobre "en France, une initiative venue du Royaume-Uni. "Ce défi permet d'évaluer son rapport à l'alcool, affirme Laurent Karila. Meilleur teint, économies d'argent, meilleur sommeil ... Ne pas boire d'alcool pendant un mois apporterait de nombreux bénéfices.
Laurent Karila est professeur de psychiatrie-addictologie et porte-parole de SOS Addiction. Il publie le 24 janvier prochain « Docteur : addict ou pas ? » aux éditions Harper Collins. Il intervient aussi régulièrement dans l’émission "Ça commence aujourd’hui" sur France 2 et présente le podcast "Addiktion". Il a co-signé une tribune parue le 11 décembre dernier dans Le Parisien avec 47 autres addictologues, pour que le gouvernement soutienne le "dry january".
1/1/2024 • 10 minutes, 36 seconds
La France a-t-elle un problème avec l'alcool ? - La 1ère partie - 30/12/23
C dans l'air du 30 décembre 2023 - La France a-t-elle un problème avec l'alcool ?
Le réveillon approche à grands pas. De nombreux Français se préparent à la fête, parfois synonyme d'excès, notamment en ce qui concerne la consommation d'alcool.
Mais après les festivités, le mois de janvier peut être un moment propice pour questionner la place de l'alcool dans notre quotidien. Certains en profitent même pour faire la diète. Ne pas boire d'alcool pendant un mois, du 1ᵉʳ au 31 janvier, est ainsi le défi qu'invite à relever le "Dry January" (littéralement "janvier sec"). Cette initiative, née au Royaume-Uni et lancée en 2020 en France par une soixantaine d'organisations, veut permettre à chacun d'évaluer son niveau de dépendance.
Mais alors que la Fédération Addiction juge les politiques de prévention en la matière sont insuffisantes en France, l'État s'est toujours refusé à soutenir l'initiative. Et ce n’est pas encore cette année, semble-t-il, que le gouvernement apportera son appui officiel. Le débat a rebondi avec l’interpellation du ministre de la santé, Aurélien Rousseau, par une cinquantaine d’universitaires et d’enseignants en addictologie. Dans un courrier en date du 21 novembre, dont Le Parisien s’est fait l’écho le 12 décembre dernier, ce collectif de scientifiques et de médecins a appelé l’Etat à soutenir cette « opération positive qui consiste pour chacun (…) à s’interroger sur la place que prend l’alcool dans sa vie et à relever le défi de ne pas en consommer pendant cette période, sur une base volontaire qui n’est ni normative ni moralisatrice ». Ils n'ont pas reçu de réponse.
S'il est en revanche une nouvelle qui peut réjouir les spécialistes de la santé publique, c'est la baisse de la consommation de vin en France. Seule 11% de la population consommait du vin tous les jours ou presque, selon une étude réalisée par FranceAgriMer et le Cniv (Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique). C'est cinq points de moins qu'en 2015.
Pour les viticulteurs par contre, c'est une source d'inquiétude. Ils sont de plus en plus nombreux à devoir arracher de pieds de vigne, faute de clients en nombre suffisant. Un malaise s'est emparé d'une partie de la profession.
Mais si, pour les spécialistes de la santé publique, le gouvernement n'est pas assez intransigeant avec l'alcool, il se montre en revanche intraitable sur la question du cannabis.
Mais alors que la France dispose de l'arsenal législatif le plus répressif d'Europe en la matière, le pays est celui qui compte le plus de consommateurs occasionnels et réguliers du continent. Et bien que des rapports parlementaires proposent de faire évoluer la législation, l'Elysée et Matignon ne veulent pas en entendre parler.
Nos voisins sont, eux, de plus en pus nombreux à sauter le pas. Les Allemands sont ainsi sur le point d’autoriser l’usage récréatif de cette drogue. Le conseil des ministres a approuvé, le 16 août, un projet de loi en ce sens qui sera débattu au parlement à la rentrée. L'Uruguay et le Canada ont totalement légalisé le cannabis, comme un vingtaine d'Etats américains.
Le gouvernement doit-il soutenir le "Dry january" ?
Comment accompagner les viticulteurs, face à l'évolution de la consommation de vin dans le pays ?
Faut-il légaliser le cannabis ?
NOS EXPERTS :
- Alain MARTY - Président du Cercle Wine business
- Pascale HEBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Dr Faiza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
12/30/2023 • 1 hour, 34 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/12/23
NOS EXPERTS :
- Alain MARTY - Président du Cercle Wine business
- Pascale HEBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Dr Faiza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
12/30/2023 • 6 minutes, 7 seconds
SNCF : vraiment trop cher ? - La 1ère partie - 29/12/23
C dans l'air du 29 décembre 2023 - SNCF : vraiment trop cher ?
A deux semaines des fêtes de Noël, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou affirmait sur France Info que les trains seraient "remplis à 85-90 %", avec près de 4 millions de voyageurs.
Sur le seul week-end de Noël, le réseau ferroviaire comptait alors un million de réservations, plus que l'année précédente. Cette demande illustre le très fort engouement des Français pour le voyage ferroviaire.
Mais face à cet engouement, la SNCF semble incapable d'aligner un nombre suffisant de trains. Et pour cause, l'entreprise a perdu 105 rames de TGV en dix ans, soit une chute de 22 %. Ce nombre n’a en effet jamais été aussi faible depuis dix-neuf ans. Le résultat d’une stratégie de réduction volontaire, mise en place par l’ancienne direction.
Et si on a remplacé des trains à un niveau par des trains à deux niveaux, dotés d’un plus grand nombre de sièges, la capacité totale a néanmoins diminué de 14 % de 2013 à 2023, soit 30 000 places de moins dans le parc de la SNCF. La conséquence : une pression de l’offre par rapport à la demande, qui pousse à la hausse des prix des billets.
Une nouvelle hausse des tarifs de TGV Inouï est ainsi déjà actée pour l’année prochaine. "Ça va augmenter un peu, car on est obligé, on a des problèmes de capacité qui nécessitent l’achat de nouveaux trains", s'est justifié Jean-Pierre Farandou. Le patron de la SNCF a tenu à assurer que l’augmentation des billets TGV "ne sera pas plus importante que l’inflation".
Pour l'heure, ces tarifs élevés, parfois même exorbitants, et la difficulté à réserver un train quelques jours avant le trajet, du fait du nombre insuffisant de places disponibles, poussent de nombreux Français à préférer l'avion ou la voiture. D'autant qu'il faut ajouter à cela le manque de ponctualité des trains. Cette promesse de fiabilité est de moins en moins tenue par la SNCF.
Dans les transports du quotidien, Dunkerque fait figure de pionnière. Prendre un ticket est un geste que les usagers des bus ont oublié. Il y a cinq ans, les bus devenaient en effet gratuits dans le Dunkerquois. Cette grande opération était une première européenne. Aujourd'hui, ce ne sont pas moins de 75 000 personnes qui prennent le bus dans l'agglomération. Parmi eux, beaucoup d’automobilistes qui ont changé leurs habitudes depuis la mise en place de la gratuité des transports. Les chiffres de fréquentation du réseau n’ont cessé de progresser, avec une hausse de 125 % constatée en 2022 par rapport à 2017.
Il aura fallu un renouvellement total du réseau et des aménagements urbains massifs. Derrière cette révolution, une volonté politique de l'équipe municipale qui a tenu à faire du bus un symbole de la révolution des mobilités, écologique et sociale.
Entre les usagers des différents modes de transports, l'entente est loin d'être toujours cordiale. Sur la route, cette cohabitation se révèle même parfois particulièrement difficile. Dans les grandes villes françaises, on assiste à une véritable bataille du bitume. "Les gens font vraiment n’importe quoi !" Voilà une phrase que tous les habitués des déplacements dans la capitale ont déjà prononcée au moins une fois… Bien souvent pour se plaindre du comportement des usagers d’autres modes de transport que le leur. Entre camions, bus, voitures, scooters, vélos et trottinettes, les risques de collision sont nombreux. Surtout quand les règles de circulation ne sont pas respectées. A Paris, entre 2019 et 2022, le nombre d'accidents de personnes circulant avec des engins à mobilités douces est ainsi passé de 978 à 1478. Un bilan en augmentation, dû notamment à la hausse de l'utilisation de ces modes de transports dans la ville, mais aussi aux mauvais comportements de certains utilisateurs.
Quelles solutions pour améliorer l'offre et la ponctualité de la SNCF ?
La gratuité est-elle la solution pour les transports du quotidien ?
Comment faire cohabiter les différents modes de transports ?
NOS EXPERTS :
- Jean-Marc DANIEL - Économiste - Professeur émérite à l’ESCP Business School
- Noémie BERCOFF - Experte des transports - Directrice générale d’Urbanloop
- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France Info
- Gérard FELDZER - Consultant transports
12/29/2023 • 57 minutes, 16 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/12/23
C dans l'air du 29 décembre 2023 - SNCF : vraiment trop cher ?
NOS EXPERTS :
- Jean-Marc DANIEL - Économiste - Professeur émérite à l’ESCP Business School
- Noémie BERCOFF - Experte des transports - Directrice générale d’Urbanloop
- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France Info
- Gérard FELDZER - Consultant transports
12/29/2023 • 7 minutes, 56 seconds
CDLA L'INVITÉ - BRUNO LUCCHINI - 29/12/23
C dans l'air du 29 décembre 2023 - Benoît Lucchini - Rédacteur en chef au Guide du routard étranger
Benoît Lucchini est rédacteur en chef au Guide du routard étranger. Il fera pour nous un tour d'horizon des différentes traditions du Nouvel an à travers le monde. Fête-t-on la nouvelle année partout sur la planète ? Qui la fête en premier, en dernier ? Et quels sont les rites les plus étonnants liés à cette fête.
Fabriquer des poupées en papier mâché appelées "Monigote", et les brûler pour se débarrasser des mauvais souvenirs de l'année écoulée en Equateur, nettoyer de fond en comble sa maison au Japon, déguster un plat de lentilles pour atteindre la prospérité en Italie, casser un maximum de vaisselle au Danemark, ou gober 12 grains de raisin aux 12 coups de minuit à Madrid, en Espagne...Autant de traditions qui ont un seul but : se réunir, et regarder dans la même direction, ensemble, dans un moment symbolique et suspendu. Les traditionnels feux d'artifice, à l'opéra de Sydney en Australie, ou à la Tour Eiffel à Paris - un million de personnes s'étaient réunies pour le Nouvel an 2023 - , ou l'immense fête à Manhattan à New York avec la "Crystal Ball" qui descend sur Time Square, l'année commence toujours avec des images très festives et emplies d'espoir et de joie.
Benoît Lucchini, rédacteur en chef au Guide du routard étranger, reviendra aussi sur les destinations phares de la saison, et les dernières tendances du tourisme français et mondial au Nouvel an.
12/29/2023 • 10 minutes, 23 seconds
Consommation : les Français ont fait leur révolution - La 1ère partie - 28/12/23
C dans l'air du 28 décembre 2023 - Consommation : les Français ont fait leur révolution
L'année 2023 a été marquée par une évolution de la consommation des ménages. C'est que les Français ont dû s'adapter à une très forte inflation alimentaire. Les prix de l'alimentation accusent en effet encore une hausse de 7,7 % en novembre.
Les Français ont donc tout fait pour limiter leurs dépenses. Ainsi, la consommation alimentaire a enregistré un nouveau repli. En 2022, il était déjà de 3,5 % comparé à 2021. Une enquête menée par l’Ifop en juin dernier indiquait que 58 % des Français ont réduit leurs dépenses alimentaires en 2023, proportion qui a doublé par rapport à la crise de 2008.
Pour contenir leur budget, les consommateur s’orientent également de plus en plus vers les marques de distributeurs. Elles représentent jusqu’à +5 % pour certaines enseignes. Ils ont aussi réduit leurs achats de viande et de poisson. Ce sont ainsi près de 9 millions de foyers qui ne consomment plus de viande. Sa consommation globale a chuté de 2 %. Quant à la poissonnerie, elle s’effondre de 12 %. Une étude Opinionway révèle par ailleurs que 53 % des Français mangent moins de fruits et légumes qu’avant.
L'année 2023 a aussi vu l'hécatombe se poursuivre pour de nombreuses enseignes françaises. Le tribunal de commerce de Bobigny a ainsi annoncé aujourd'hui le placement en liquidation judiciaire d’Habitat, sans maintien de l’activité. Moins de dix jours après son placement en redressement, l’entreprise d’ameublement, qui emploie près de 400 salariés et compte 25 magasins, est la dernière d'une série qui n'en finit pas.
Le 6 septembre dernier, c'est Naf Naf qui était placée en redressement judiciaire par le même tribunal. L'entreprise emploie 660 salariés en France et détient 135 magasins. Une nouvelle marque de vêtements qui s'effondre. Et la liste est très longue. Camaïeu et San Marina ont disparu. Kookai, Kaporal, Don’t call me Jennyfer ou encore Burton sont en redressement judiciaire. Chez Pimkie, des postes ont été supprimés.
Nos enseignes n’ont ni su faire face à la déferlante de H&M et Zara, il y a quelques années, ni à celle de Primark ou de Shein aujourd'hui. En cause, leur retard à développer une offre numérique consistante et l'attrait croissant pour les achats de seconde main.
Dans ce contexte de forte pression sur le pouvoir d'achat depuis maintenant deux ans, les vols à l'étalage ont fortement progressé. Les chiffres du ministère de l'Intérieur, montrent une augmentation de plus de 14% en 2022. Ce sont près de 42 000 délits de la sorte qui ont été recensés par la police et la gendarmerie cette année-là. Ce phénomène représente en moyenne un manque à gagner équivalent à 2 % du chiffre d’affaires. Il pousse, de plus en plus, commerçants et grandes enseignes à réagir.
Comment les courses alimentaires des Français ont-elles évolué ?
Comment arrêter l'hécatombe des enseignes françaises ?
Le nombre de vols à l'étalage va-t-il continuer à augmenter dans ce contexte de forte inflation ?
NOS EXPERTS :
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et « La Tribune » - Spécialiste des questions économiques et sociales
- THOMAS PORCHER - Économiste - Membre des « Économistes Atterrés »
- JEAN-LAURENT CASSELY - Essayiste - Auteur de « La France sous nos yeux »
- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - « Le Figaro » - Spécialiste de la grande distribution
12/28/2023 • 58 minutes, 14 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/12/23
C dans l'air du 28 décembre 2023 - Consommation : les Français ont fait leur révolution
NOS EXPERTS :
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et « La Tribune » - Spécialiste des questions économiques et sociales
- THOMAS PORCHER - Économiste - Membre des « Économistes Atterrés »
- JEAN-LAURENT CASSELY - Essayiste - Auteur de « La France sous nos yeux »
- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - « Le Figaro » - Spécialiste de la grande distribution
12/28/2023 • 7 minutes, 15 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN GARRIGUES - 28/12/23
C dans l'air du 28 décembre 2023 - Jean Garrigues - Jacques Delors, l'Europe comme idéal
Jean Garrigues est historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique, et auteur de "Les perdants magnifiques, de 1958 à nos jours", aux éditions Tallandier. Ouvrage qui consacre un chapitre entier à Jacques Delors.
Jacques Delors, c’est l’histoire d’un homme qui avait choisi la construction européenne. D’abord engagé dans le syndicalisme, à la CFTC, puis à la CFDT, qu’il a contribué à créer, il est appelé auprès de Jacques Chaban-Delmas à Matignon en 1969, avant de devenir ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 1982. Chantre de la rigueur, initiée dès mars 1983, il marque ses divergences avec François Mitterrand, dont la figure l’avait attiré au Parti socialiste. Mais c’est la présidence de la Commission européenne, pendant dix ans, qui marquera sa carrière, et lui donnera une stature internationale. Il n’aura de cesse de prôner une Europe sociale, solidaire, et plus intégrée.
Ces dernières années, il s’inquiétait de l’élargissement de l’Union européenne, et du manque de solidarité entre les Etats. Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne» a-t-il dit en mars 2020 au moment de la crise du Covid. Celui qui disait facilement que sa fille (Martine Aubry, ndlr ) était « meilleure politique » que lui, avait renoncé à se présenter à la présidentielle de 1995, laissant beaucoup de déçus parmi les Français.
Jean Garrigues est historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique. Il reviendra sur la personnalité de ce chrétien, syndicaliste et européen convaincu.
12/28/2023 • 10 minutes, 33 seconds
La génération Depardieu se rebiffe… Et choque ! - 27/12/23
C dans l'air du 27 décembre 2023 - La génération Depardieu se rebiffe… Et choque !
L'affaire Gérard Depardieu n'en finit pas de faire réagir. Le journal Le Monde publie aujourd'hui une tribune en forme de lettre au président de la République. Les signataires, membres de l’association MeTooMedia, soulignent combien le soutien d’Emmanuel Macron à l’acteur, mis en examen pour viol et agression sexuelle, fait reculer la cause des victimes de violences conjugales et de violences sexistes et sexuelles. "Monsieur le président, vos paroles dénient à toutes les femmes victimes de violence le droit à être entendues et crues", affirment-ils. Le chef de l'Etat, qui s'exprimait le 20 décembre dernier dans l'émission C à Vous sur France 5, n'avait eu aucun mot à l'endroit des femmes victimes de violences. Il avait en revanche affirmé que Gérard Depardieu rendait "fière la France". Il avait insisté sur le grand talent d'un l'acteur ayant "fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier" et était même allé jusqu' à dénoncer une "chasse à l'homme".
Une rhétorique reprise hier dans une autre tribune publiée dans les colonnes du Figaro. Signée par cinquante-six artistes et personnalités de la culture, elle prend la défense de l'acteur, "dernier monstre sacré du cinéma". "Lorsqu'on s'en prend ainsi à Gérard Depardieu, c'est l'art que l'on attaque", affirment les signataires du texte. Un texte dont l'intéressé s’est dit "très heureux", comme il l’a expliqué aujourd'hui à RTL.
Conséquence de sa signature de ce texte, l'acteur Pierre Richard a été démis de ses fonctions d'ambassadeur de l'association Les Papillons. "La tribune de soutien à Gérard Depardieu qu'il a signé est indécente", a réagi Laurent Boyet, le président de l'association. "Ce n'est pas compatible avec notre association de protection de l'enfance. C'est pourquoi nous avons décidé de cesser notre collaboration avec l'acteur", a-t-il expliqué avant d'ajouter : "Nous sommes et serons toujours du côté des victimes".
La situation dans laquelle se trouve l'acteur fait craindre à ses défenseurs que son œuvre soit effacée. Certains évoquant la "cancel culture" qu'ils dénoncent de l'autre côté de l'Atlantique.
Aux Etats-Unis, plusieurs comédiens ou artistes ont en effet disparu des feux de la rampe suite à différentes affaires mettant en cause leur respect de la condition des femmes ou de celle des minorités ethniques et religieuses. La puissante firme Disney serait elle-même emportée par cette bataille culturelle. En voulant "amener les gens à mieux accepter les multiples différences, cultures et races" selon les mots de Bob Iger, patron de l’entreprise en 2017, puis en adoptant une position plus conservatrice, la firme américaine a en effet fortement perdu en popularité. Elle fait même désormais partie des marques les plus détestées aux Etats-Unis : 77e sur 100, selon le classement 2023 réalisé par Axios-Harris. Haï par la droite pour ses politiques dites "woke" et méprisé par la gauche pour ne pas en faire assez.
Mais Disney n'est pas le seul symbole de cette Amérique qui se déchire. Partout dans le pays, des parents, des militants, des membres de commissions scolaires et des législateurs demandent l’interdiction d’un nombre croissant d’ouvrages, au grand dam des enseignants, des libraires et des défenseurs de la liberté d’expression.
En France, c'est à Biarritz que tout un quartier est au cœur d’une décision majeure. Depuis 2013, l’association Mémoires et Partages demande à la municipalité de changer le nom d’un quartier et d’une rue, aujourd’hui intitulés "La Négresse". L'effacement de ce nom de d'espace public fait débat. L’association Mémoires et Partage avait déposé un recours pour changer le nom du quartier de la Négresse, afin de faire respecter "les droits des femmes et plus particulièrement des femmes noires". Ce nom est, selon l'association, à la "conjonction entre le sexisme et le racisme".
NOS EXPERTS :
- Raphaëlle BACQUE - Grand reporter - « Le Monde »
- Chloé MORIN - Politologue - Auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
- Jean GARRIGUES - Historien - Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- Rachel BINHAS - Journaliste au service société - « Marianne »
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
12/27/2023 • 57 minutes, 25 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/12/23
C dans l'air du 27 décembre 2023 - La génération Depardieu se rebiffe… Et choque !
NOS EXPERTS :
- Raphaëlle BACQUE - Grand reporter - « Le Monde »
- Chloé MORIN - Politologue - Auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
- Jean GARRIGUES - Historien - Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- Rachel BINHAS - Journaliste au service société - « Marianne »
12/27/2023 • 7 minutes, 22 seconds
CDLA L'INVITÉ - PIERRE GROSSER - 27/12/23
C dans l'air du 27 décembre 2023 - Pierre Grosser
Pierre Grosser est historien, professeur détaché à Sciences Po Paris, et a dirigé l’ouvrage "Histoire mondiale des relations internationales de 1900 à nos jours", publié dans la collection Bouquins. Un travail inédit, qui sur plus de 1 200 pages propose de revisiter le XXème siècle, et les 23 dernières années, de décennie en décennie. Chaque décennie a été confiée à un spécialiste, historien ou politiste.
Aujourd’hui, l’ordre mondial issu de la Seconde Guerre mondiale semble de plus en plus contesté. Ce début de la décennie 2020 marque un retour des rivalités entre grandes puissances, le jaillissement de crises globales, notamment la crise climatique. L’émergence des pays du sud, déjà en marche depuis les années 1970 et les décolonisations, se traduit aujourd’hui par l’idée d’un "Sud global". Dans le même temps, le libéralisme, la démocratie à l’occidentale, ne font plus forcément référence ? A l’heure où les Etats-Unis se désengagent de plus en plus sur le terrain international, qu’en est-il du rôle de "gendarme du monde" qu’ils avaient tenu depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Enfin, à l’aune de l’actuelle guerre au Proche -Orient, qu’en est-il des espoirs nés, notamment dans les années 1990, d’une résolution des grands conflits mondiaux ?
Pierre Grosser est historien, professeur détaché à Sciences Po Paris, et a dirigé l’ouvrage "Histoire mondiale des relations internationales de 1900 à nos jours", publié dans la collection Bouquins. Il reviendra sur les bouleversements passés et récents des équilibres mondiaux.
12/27/2023 • 10 minutes, 51 seconds
Un navire, cinq avions russes : l’Ukraine à l’attaque - La 1ère partie - 26/12/23
C dans l'air du 26 décembre 2023 - Un navire, cinq avions russes : l’Ukraine à l’attaque
Dans la lutte sans merci que l'Ukraine livre pour sa survie, le pays vient d'enregistrer une victoire. Kiev s’est en effet félicitée d’un raid aérien qui a «détruit» un navire de débarquement stationné en Crimée en diffusant des images impressionnantes d’explosion. Moscou a reconnu qu’un de ses bâtiments a été «endommagé». Hier, l'armée ukrainienne affirmait également avoir abattus cinq avions russes. Un au-dessus de la mer Noire, un près de Marioupol, et trois dans la région de Kherson.
Mais le pays reste toutefois sous le feu de l'ennemi. Il ne passe pas un jour ou presque sans voir son territoire subir une attaque aérienne russe. Pourtant, le système de défense anti-aérienne de Kiev obtient des résultats. Ainsi, treize des dix-neuf drones russes lancés la nuit dernière par Moscou ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Cette même source indique que l'attaque n’a pas fait état de victimes ni de destructions. Mais les Russes continuent à attaquer très fort. Des drones sont lancés quasiment tous les jours.
Au sol, sur la ligne de front, les combats font rage. Mais ni la Russie ni l'Ukraine ne semblent en mesure de réaliser une percée significative dans un avenir proche. La contre-offensive à grande échelle de l'armée ukrainienne, qui a débuté cet été dans le sud de l'Ukraine, est en grande partie terminée. Elle a échoué à reprendre de vastes pans du territoire national. Le conflit a muté en une guerre de position. Et le nombre de morts au combat serait chaque jour considérable. Ces dernières semaines, l'Ukraine a bien résisté à une puissante tentative de poussée russe, dans l'est du pays.
Pendant ce temps, en Russie, le pouvoir est sans pitié. Le principal opposant à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, dont les proches n'avaient plus de nouvelles depuis près de trois semaines, est réapparu hier dans une colonie pénitentiaire à Kharp, dans l'Arctique russe, une région isolée, au nord du cercle polaire.
Mais Navalny n'est pas seul à s'opposer au Kremlin. Des soldats russes défient également le pouvoir de Poutine. Certains vont même jusqu'à se battre, sur le front, aux côtés des Ukrainiens. Si le phénomène est rarissime, il est significatif. Cette frange de soldats, souvent nationalistes, parfois d'extrême-droite, est déterminée à obtenir des victoires militaires sur leur propre pays afin de faire vaciller le pouvoir.
Dans ce conflit meurtrier, Kiev se tourne principalement vers Washington en matière d'armement. En Europe, c'est Berlin qui est le premier pourvoyeur de matériel, avec notamment le char d'assaut Leopard 2, de conception allemande. En dehors du canon Caesar, les Français semblent eux avoir du mal à convaincre que leurs armes sont les meilleures. Pourtant, la France est devenue, avec 27 milliards d'euros engrangés, le numéro deux mondial des ventes d'armes. Portées par la vente de 80 Rafale aux Emirats Arabes Unis, les exportations françaises d’armement ont en effet battu leur record historique en 2022. Le pays s’impose comme une référence mondiale dans un large spectre capacitaire : missiles, frégates, sous-marins, artillerie, hélicoptères, radars ou encore satellites d’observation.
Quelles sont les dernières évolutions sur la ligne de front en Ukraine ?
Qui sont ces Russes qui combattent aux côtés des Ukrainiens ?
Le matériel militaire français est-il adapté au conflit de haute intensité comme celui en cours en Ukraine ?
NOS EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - Auteur de “Ce qui nous attend”
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
- Marianna PEREBENESIUK - Journaliste franco-ukrainienne indépendante
- Charles HACQUET - Rédacteur en chef du service Monde – « L’Express »
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
12/26/2023 • 1 hour, 13 minutes, 54 seconds
CDLA - Vos questions sms - 26/12/23
C dans l'air du 26 décembre 2023 - Un navire, cinq avions russes : l’Ukraine à l’attaque
NOS EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - Auteur de “Ce qui nous attend”
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
- Marianna PEREBENESIUK - Journaliste franco-ukrainienne indépendante
- Charles HACQUET - Rédacteur en chef du service Monde – « L’Express »
12/26/2023 • 6 minutes, 47 seconds
CDLA - L'INVITÉ - PHILIPPE CREVEL - 26/12/23
C dans l'air du 26 décembre 2023 - Philippe Crevel, économiste, directeur du Cercle de l’Epargne
Philippe Crevel est économiste, directeur du Cercle de l'Epargne. Il reviendra sur l'année 2023 sur le plan économique et financier. Quelles ont été les performances de la Bourse et notamment des grandes entreprises françaises ? Comment se porte le marché immobilier, marqué par une forte gausse des taux d'intérêt ? Tout cela dans un contexte géopolitique perturbé, entre guerre en Ukraine et au Proche-Orient, et donc dans une situation incertaine pour les investisseurs.
Il reviendra également sur le rapport des Français à l'épargne et à la finance. Selon une récente étude de l'Association des marchés financiers (AMF), les Français épargnent en moyenne 268 euros par mois, contre 244 euros en 2022, et 30% d'entre eux économisent moins de 100 euros par mois. 55 millions de Français ont un livret A, actuellement gelé à 3%, un placement très sollicité, mais qui pourtant rapporte moins que l'inflation, estimée à 3,5% sur un an. Des Français qui sont 58% à être propriétaires de leur résidence principale, dans un contexte où les prix de l'immobilier ont baissé de 5% sur un an. Du côté des placements financiers, les jeunes sont les plus enclins à prendre des risques pour gagner de l'argent. 43% des moins de 35 ans se disent intéressés par investir dans des actions en bourse en 2024, contre 25% des plus de 55 ans.
Philippe Crevel est économiste, et directeur du Cercle de l'Epargne. Il évoquera aussi l'année 2024. Si 2023 a été une année faste pour les performances boursières - +15% pour le Cac 40 - , que faut-il attendre l'an prochain ?
12/26/2023 • 10 minutes, 37 seconds
Gaza à Noël : les bombes et la famine - La 1ère partie - 25/12/23
C dans l'air du 25 décembre 2023 - Gaza à Noël : les bombes et la famine
Pas de trêve à Gaza. Les habitant de l'enclave palestinienne passent Noël sous les bombes. Cette nuit, 30 personnes sont mortes dans des frappes dans le centre et le sud du territoire, selon le Hamas. Hier, un bombardement attribué à l'armée israélienne a fait au moins 70 morts dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi, au centre de la bande de Gaza, toujours d’après la même source. L'armée israélienne n'aura donc laissé aucun répit lors de la veillée. Aujourd'hui, au 80e jour du conflit, l’aviation et l’artillerie israéliennes continuent de bombarder massivement l’enclave. Les civils sont toujours au bord de la famine après plus de deux mois de guerre. Dans son discours de Noël, le pape François a appelé à l’arrêt de la guerre, qu'il a qualifié de « folie sans excuses ».
Depuis le début du conflit, plus de 20 000 civils auraient trouvé la mort, selon le Hamas, qu'Israël souhaite plus que jamais anéantir. A court terme, il paraît peu probable de voir un allègement du siège complet débuté le 9 octobre dernier, comme une pause dans la massive campagne de bombardements.
D'autant que le conflit semble s'étendre en Mer Rouge. Samedi, deux pétroliers et un destroyer américain naviguant y ont été visés par des drones lancés par les rebelles Houthis au Yémen, selon l’armée américaine. Un navire chimiquier a également été touché le même jour au large de l’Inde par un « drone d’attaque tiré depuis l’Iran ». L’US Navy a riposté. Ce même samedi un destroyer américain patrouillant dans la zone, l’USS Laboon, a abattu quatre autres drones d’attaque houthis qui le visaient.
Ces incidents font suite à une série d'attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines. Selon le Pentagone, les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa, ont lancé plus de 100 attaques de drones et de missiles, ciblant 10 navires marchands. Les Houthis répètent qu'ils continueront tant que la nourriture et les médicaments ne rentreraient pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza.
Alors que la tension ne cesse de monter au Proche Orient, Yahya Sinwar reste introuvable. Originaire de la ville de Khan Younès au sud de la bande de Gaza,l'hommme est considéré comme l’architecte des attaques du 7 octobre et donc, l'ennemi public n°1 pour les Israëliens. Il dirige le Hamas dans l’enclave depuis 2017 et il se cacherait actuellement dans des tunnels sous le territoire qu’il administre encore.
Pour tenter de saisir sa personnalité, une équipe de C dans l'air a pu rencontrer Michael Kobi, ancien membre du Shin Bet, l’équivalent de la DGSI en France. Ce dernier dresse le portrait du chef du Hamas, qu'il a interrogé à plusieurs reprises dans les années 1990. Yahya Sinwar a en effet passé 22 ans dans les prisons israéliennes avant d'être libéré en 2011, lors d'un échange de prisonniers. Kobi décrit un monstre, un homme intelligent, vif et charismatique qui "n'avait pas de sentiment". Il dit n'avoir "jamais connu quelqu'un d'aussi cruel". "Il avait des yeux d’assassin. Il a tué de ses propres mains. C’est ce qu’il m’a raconté."
Loin du fracas de la guerre, en Ile-de-France, des citoyens de différentes confessions se rencontrent pour faire la promotion du vivre ensemble et la laïcité. Après le Noël solidaire et l’Aïd fraternel, des jeunes participent au Hanouka des quartiers. Une initiative dont le principe est simple : distribuer des jeux de société et des chocolats, ainsi que des beignets, tradition de Hanouka, une fête juive. Hier, plus d’une vingtaine de jeunes des quartiers de la Croix-de-Vernailles et de Guinette à Étampes, dans l'Essonne, ont ainsi répondu à l’appel de 14 associations de la région pour organiser l'événement.
La situation peut-elle dégénérer au Proche Orient ?
Qui est Yahya Sinwar, l'architecte de l'attaque du 7 octobre ?
En France, comment apaiser les esprits dans ce contexte de fortes tensions ?
NOS EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - Spécialiste des questions internationales - France Inter
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis
12/25/2023 • 59 minutes, 13 seconds
CDLA - Vos questions sms - 25/12/23
C dans l'air du 25 décembre 2023 - Gaza à Noël : les bombes et la famine
NOS EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - Spécialiste des questions internationales - France Inter
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis
12/25/2023 • 6 minutes, 13 seconds
CDLA L'INVITÉ - FRÉDÉRIC LENOIR - 25/12/23
C dans l'air du 25 décembre 2023 - Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et écrivain, est l'invité de C dans l'air
Frédéric Lenoir est philosophe, sociologue et écrivain. Il a récemment publié l'ouvrage “L’Odyssée du sacré”, aux éditions Albin Michel, dans lequel il retrace l’histoire de l’Humanité sous le prisme de la spiritualité. Son nouvel ouvrage est un voyage dans le temps et montre que les changements majeurs des sociétés humaines ont un impact sur notre rapport au sacré. Selon Frédéric Lenoir, ce lien au sacré en constante évolution : “je pense que nous vivons actuellement un bouleversement lié au défi écologique, à l’omniprésence des écrans, au tout connecté… Le transhumanisme soulève la question de l’immortalité et de ses conséquences. On observe aussi un retour à la spiritualité de la nature avec le recours au chamanisme, on pourrait aussi parler des bains de forêt qui se pratiquent au Japon”.
Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et auteur de “L’Odyssée du sacré”, aux éditions Albin Michel reviendra sur le rapport de l’être humain au sacré et en particulier aux religions en ce jour de Noël.
12/25/2023 • 10 minutes, 7 seconds
Noël : des célébrations frappées par l'inflation - La 1ère partie - 23/12/23
C dans l'air du 23 décembre 2023 - Noël : des célébrations frappées par l'inflation
Si Noël arrive à grands pas, la situation économique n'est pas clémente pour les Français. En cette fin d'année, ils sont, comme depuis de nombreux mois, mis à l'épreuve de l'inflation. Cette période festive voit en effet se poursuivre le phénomène de hausse généralisée des prix, à l'œuvre depuis déjà deux ans. Dans le secteur de l'alimentation, cette hausse a même culminé à 21,3 % en octobre dernier. Si le gouvernement a fait adopter, en novembre, une loi anti-inflation pour mettre les pendules à l’heure, les consommateurs ont continué de se serrer la ceinture. Avec toujours le même objectif : réduire les dépenses, ou plutôt éviter qu'elles n'augmentent trop. Pour cela, ils consomment moins et se rendent là où les prix sont les moins élevés.
La fin d'année reste néanmoins synonyme d'une hausse des dépenses, avec notamment les achats de jouets de Noël. C'est la période cruciale pour ce secteur. Les vendeurs et producteurs y font leur plus gros chiffre d'affaires de l'année. Cette période est d'autant plus importante en cette année 2023 que les neuf premiers mois de l'année ont été compliqués. Le chiffre d'affaires du secteur a en effet enregistré un recul de 4,5% par rapport aux neuf premiers mois de 2022, selon le cabinet Circana. Le marché a également évolué, avec l'envolée des ventes des jouets de seconde main. La vente de jouets d’occasion n’est en effet plus un marché de niche. Bien au contraire, la filière connaît un véritable essor, tirée par des parents sensibilisés aux enjeux écologiques ou qui, inflation oblige, cherchent tout simplement à optimiser leur pouvoir d’achat. La tendance est devenue particulièrement visible en cette période de Noël.
Cette période de fête est aussi synonyme d'une augmentation du nombre d'arnaques. Les escrocs ne prennent pas de vacances, notamment avec tous les colis livrés durant cette période. De nombreux Français ont reçu un message leur indiquant que le transporteur a tenté de leur livrer un colis, et qu’il attendait des instructions pour sa livraison ou demande le paiement de frais de douane. Le lien envoyé les redirigeant vers un site frauduleux ressemblant fortement à celui du transporteur.
Les arnaques en ligne se multiplient également. Entre octobre et novembre, le nombre de plaintes pour faux sites internet a augmenté de 25% sur la plateforme Thésée, créée par l’office anti-cybercriminalité de la police judiciaire.
Des escrocs créent de toute pièce des interfaces, sur lesquelles ils proposent la vente de vêtements, de jouets, de livres, ou tout autre produit. Au moment de l’achat, ils récupèrent l’argent et les codes bancaires, sans que les clients ne reçoivent jamais leur produit. Il n’y a pas que des arnaqueurs professionnels qui montent ces escroqueries : des débutants s’y mettent aussi. Car aujourd'hui, créer un site internet se fait en quelques minutes, à l'aide de sites clefs en main ou désormais également grâce à l’intelligence artificielle.
S'il est une partie de la population qui ne connaît pas la crise, ce sont les ultra-riches. Leur fortune cumulée a encore augmenté cette année. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à lur rencontre dans le prestigieux hôtel George V, à deux pas des Champs-Elysées, au cœur du très chic VIIIe arrondissement de Paris.
NOS EXPERTS :
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
- Flavien NEUVY - Économiste - Directeur de l’Observatoire Cetelem
- Pascale HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Géraldine HOUDAYER - Journaliste – « France Bleu »
12/23/2023 • 56 minutes, 29 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/12/23
C dans l'air du 23 décembre 2023 - Noël : des célébrations frappées par l'inflation
NOS EXPERTS :
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
- Flavien NEUVY - Économiste - Directeur de l’Observatoire Cetelem
- Pascale HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Géraldine HOUDAYER - Journaliste – « France Bleu »
12/23/2023 • 8 minutes, 47 seconds
Macron, Depardieu et la légion d’honneur - La 1ère partie - 22/12/23
C dans l'air du 22 décembre 2023 - Macron, Depardieu et la légion d’honneur
Après la crise politique majeure ouverte au sein de la majorité présidentielle suite au vote de la loi immigration, c’est l’autre sujet qui fait beaucoup réagir depuis quarante-huit heures : la position d’Emmanuel Macron sur Gérard Depardieu, mis en examen pour viols. Les propos obscènes de l’acteur, lors de son séjour en Corée du Nord, diffusés dans Complément d’enquête sur France 2 récemment, ont beaucoup choqué. "Ils font honte à la France" a affirmé la ministre de la Culture qui a ouvert la porte au retrait de sa Légion d’honneur.
Mais du côté de l’Elysée, Emmanuel Macron n’a pas du tout la même vision des choses. Mercredi soir, dans l’émission C à vous sur France 5, le chef de l’Etat s’est dit "grand admirateur" de celui qui réfute ces accusations. "Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier […] il rend fier la France", a poursuivi le président qui a également dénoncé une "chasse à l’homme" contre Gérard Depardieu et a indiqué qu’il ne lui retirerait pas la Légion d'honneur sans condamnation judiciaire.
Le chef de l’Etat qui en 2017 avait engagé les démarches pour retirer la Légion d’honneur au producteur américain Harvey Weinstein, avant ses condamnations, a cette fois jugé qu’ "il y a peut-être des victimes, mais il y a aussi une présomption d’innocence". "Ce n’est pas sur la base d’un reportage qu’on enlève la Légion d’honneur à un artiste", a-il affirmé ajoutant que la décoration n’a pas pour objectif de "faire la morale". Le chef de l’Etat est également allé jusqu’à remettre en cause la véracité des images diffusées et le travail des journalistes dans Complément d’enquête : "J’ai aussi entendu qu’il y avait des polémiques sur les mots qui étaient en décalage avec les images". Une défense qui rappelle la tribune publiée le 17 décembre dernier dans Le Journal du dimanche par la famille de Gérard Depardieu. Ses proches y dénoncent une "véritable mise en scène", ainsi qu’un "montage frauduleux" qui aurait été opéré par le magazine. Ce que réfute France Télévisions, constat d’huissier à l’appui. Le Syndicat des journalistes de France TV a également publié un communiqué ce vendredi afin de dénoncer les propos du président de la République qui partagerait ce faisant "une fake news et légitime les tentatives de déstabilisation de l’émission".
La position d’Emmanuel Macron concernant Gérard Depardieu a aussi été critiquée par de nombreuses personnalités politiques comme François Hollande. "Nous ne sommes pas fiers de Gérard Depardieu. Quand, regardant une jeune fille faisant du cheval et à peine âgée de 12 ans, il la sexualise. Non, nous ne sommes pas fiers", a répondu hier l’ex-président de la République sur les ondes de France Inter. "Il a parlé de Gérard Depardieu, de son talent, et de la présomption d’innocence. Moi, je vais vous parler des 14 femmes agressées, des femmes humiliées, des femmes bouleversées par les images qu’elles ont vues, de toutes ces femmes qui voient à travers Gérard Depardieu ce que peut être la violence, la domination, le mépris", a-t-il ajouté.
Plusieurs associations de défense des droits des femmes ont également fustigé des propos qui mettent en avant un discours faisant l’apologie de la culture du viol et qui sont un très mauvais signal envoyé aux victimes. Déjà mis en examen pour viols, et sous le coup d'une plainte pour agression sexuelle, Gérard Depardieu fait l'objet d'une nouvelle plainte pour viol, déposée en Espagne.
Alors que sait-on des accusations d'agressions sexuelles et de viols visant Gérard Depardieu ? Pourquoi le chef de l’Etat s’est-il exprimé sur le sujet ? Quelles sont les modalités de retrait de la Légion d'honneur ? Quels sont les précédents ?
NOS EXPERTS :
- ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’ombre d’un traître
- AUDREY GOUTARD - Journaliste, spécialiste des faits de société - France Télévisions
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
12/22/2023 • 57 minutes, 59 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/12/23
C dans l'air du 22 décembre 2023 - Macron, Depardieu et la légion d’honneur
NOS EXPERTS :
- ÉRIC FOTTORINO - Écrivain - Cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’ombre d’un traître
- AUDREY GOUTARD - Journaliste, spécialiste des faits de société - France Télévisions
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
12/22/2023 • 7 minutes, 14 seconds
CDLA L'INVITÉ - GERALD KIERZEK - 22/12/23
C dans l'air l'invité du 22 décembre 2023 -Gérald Kierzek, médecin urgentiste et chronique, auteur de "Deyrolle, Leçons d’anatomie".
Gérald Kierzek publie dans son nouvel ouvrage Deyrolle, Leçons d’anatomie, toute une série de planches anatomiques qui ont formé des générations d’étudiants en médecine. Près de 50 planches anatomiques de la célèbre maison Deyrolle détaillant le corps humain sous tous les angles sont accompagnées d’explications médicales accessibles à tous par Gérald Kierzek.
Les repas de Noël et du Nouvel An sont à l'origine d'excès bien connus : chocolat, alcool. Beaucoup de planches reviennent sur les dégâts de l’alcool. Si la consommation de vin a été divisée par trois depuis les années 1960, l’alcool continue de tuer et fait plus de 40 000 morts par an en France. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac.
À la fois pédagogique et artistique, le nouveau livre de Gérald Kierzek Deyrolle, Leçons d’anatomie est une plongée au cœur des célèbres planches anatomiques Deyrolle, soulignée d’anecdotes fascinantes sur sa propre santé.
12/22/2023 • 10 minutes, 5 seconds
Immigration : Macron assume - 21/12/23
C dans l'air du 21 décembre 2023 - Immigration : Macron assume
"Un bouclier qui nous manquait". C'est ainsi qu'Emmanuel Macron a défendu la loi immigration, ce mercredi 20 décembre, dans l'émission "C à vous" sur France 5 assumant un texte qui, selon lui, n’a rien de "déshonorant". Et tant pis s’il a fracturé sa majorité à l’Assemblée et ébranlé certains ministres dont Aurélien Rousseau qui a présenté hier matin sa démission du gouvernement. Des macronistes de l’aile gauche inquiets de la remise en cause de l’automaticité du droit du sol, de l’introduction de la "préférence nationale" pour le versement des allocations familiales et de l’extension des critères de déchéance de nationalité.
Appelant à "calmer les esprits" le président de la République a fustigé les "bonnes âmes" et défendu sa conception du "barrage" à l’extrême droite. "Si on ne veut pas que le RN arrive en responsabilité, il faut traiter le problème qui le nourrit", a-t-il insisté réfutant toute victoire idéologique de Marine Le Pen. Néanmoins, le chef de l’Etat a reconnu que toutes les mesures de la loi, modelée par Les Républicains (LR), ne le font pas "sauter au plafond", notamment "la caution demandée aux étudiants étrangers" qui "n’est pas une bonne idée". Il a confirmé avoir saisi le Conseil constitutionnel. L'objectif est d'examiner un texte de loi qui contient "des mesures manifestement et clairement contraires à la Constitution", avait expliqué mardi soir le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à la tribune du Sénat.
Les Sages ont désormais un mois pour statuer. D’ores et déjà 32 départements présidés par des élus de gauche ont annoncé qu’ils n’appliqueraient pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’allocation personnalisée d’autonomie, comme l'énonce la loi immigration. Et ce matin, l’ancien chef de l’Etat François Hollande a fustigé sur France Inter "un texte écrit par les LR sous la dictée du Rassemblement national" dont les mesures correspondent à de "la préférence nationale" et représentent "une entorse au droit fondamental". Répondant à la Première ministre qui la veille avait nié toute mesure de préférence nationale, en affirmant que "comme François Hollande, il peut y avoir des distinctions entre les Français", exemple la prime d'activité, l’ancien président a jugé ces propos "faux juridiquement et fallacieux politiquement". "On est dans une distinction que les juges constitutionnels auront à rappeler", a-t-il ajouté.
Autre sujet qui fait également beaucoup réagir depuis hier soir, c’est la position d’Emmanuel Macron sur Gérard Depardieu, mis en examen pour viols. Les propos obscènes de l’acteur, diffusés dans Complément d’enquête sur France 2 récemment, ont beaucoup choqué. "Ils font honte à la France" a affirmé la ministre de la Culture qui a ouvert la porte au retrait de sa Légion d’honneur. Un point de vue qui n’est pas partagé par Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat s’est dit "grand admirateur" de celui qui réfute ces accusations. "Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier […] il rend fier la France", a poursuivi le président qui a également dénoncé une "chasse à l’homme" contre Gérard Depardieu et a indiqué qu’il ne lui retirerait pas la Légion d'honneur sans condamnation judiciaire.
"Nous ne sommes pas fiers de Gérard Depardieu. Quand, regardant une jeune fille faisant du cheval et à peine âgée de 12 ans, il la sexualise. Non, nous ne sommes pas fiers", a répondu ce matin l’ex-président François Hollande sur les ondes de France Inter. "Il a parlé de Gérard Depardieu, de son talent, et de la présomption d’innocence. Moi, je vais vous parler des 14 femmes agressées, des femmes humiliées, des femmes bouleversées par les images qu’elles ont vues, de toutes ces femmes qui voient à travers Gérard Depardieu ce que peut être la violence, la domination, le mépris", a-t-il ajouté.
NOS EXPERTS :
- Louis HAUSALTER - Journaliste politique au Figaro
- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction de L’Express et chroniqueuse sur France Inter
- Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au Monde
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l’Institut de sondages IFOP
12/21/2023 • 58 minutes, 50 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/12/23
C dans l'air du 21 décembre 2023 - Immigration : Macron assume
NOS EXPERTS :
- Louis HAUSALTER - Journaliste politique au Figaro
- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction de L’Express et chroniqueuse sur France Inter
- Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au Monde
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion à l’Institut de sondages IFOP
12/21/2023 • 5 minutes, 17 seconds
CDLA L'INVITÉE - NATHALIE SAINT-CRICQ - 21/12/23
C dans l'air l'invité du 21 décembre 2023 - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Alors que le général de Gaulle arrive au pouvoir en 1944, il ne veut pas laisser la résistance aux Communistes et demande à son ministre des Anciens combattants de trouver quinze corps représentatifs de la résistance pour qu'il fassent leur entrée au Mont-Valérien. Ce qu’on ne saura pas avant la publication de ce roman, c’est que le 4ème cercueil ne contient aucun corps, il est vide. Un héros douteux a failli reposer au Mont-Valérien. On a exfiltré les restes de sa dépouille la veille de l’inauguration du Mont-Valérien. Pour Nathalie Saint-Cricq, "personne ne doit savoir, mais il plane au Mont-Valérien comme l’ombre d’un traître".
Les 10 et 11 novembre 1945, un traître a donc été honoré parmi les 15 cercueils. Ce n’est que 2 ans plus tard, le 30 mai 1947 que "le jury d’honneur ayant pris connaissance des témoignages accablants déposés contre B. estime que sa dépouille ne doit pas reposer au milieu des symboles que doivent représenter les noms du Mont-Valérien".
À travers d’archives historiques, de procès verbaux du jury d’honneur, des lettres et des témoignages forts retrouvés, Nathalie Saint-Cricq publie son deuxième roman L’Ombre d’un traître, aux éditions de l’Observatoire, dans lequel elle revient sur l'événement historique du 18 juin 1960 : l’inauguration du Mont-Valérien, où 15 héros de la France combattante choisis à la Libération font leur entrée. Mais à travers les yeux de Désiré, jeune journaliste orphelin et débutant, elle révèle une affaire classée "secret défense" puisque parmi tous ces cercueils se cache un traître...
12/21/2023 • 11 minutes, 36 seconds
Loi immigration : après le vote, la crise - CDLA La 1ère partie
C dans l'air du 20 décembre 2023 - Loi immigration : après le vote, la crise
C’est une crise politique majeure qui s’ouvre pour l’exécutif. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a démissionné, de nombreux députés de la majorité dénoncent un glissement et sont vent debout après les concessions faites à la droite et au RN sur le projet de loi immigration. Le texte a été adopté hier soir à l’Assemblée nationale par les députés de la majorité, de LR et du RN, soit 349 voix pour et 186 voix contre, sur 573 votants.
En son cœur, la loi prévoit moins d’aides sociales pour les étrangers en situation régulière, avec l’instauration d’un délais de carence, une caution à payer pour les étudiants étrangers, la fin de l’automaticité du droit du sol, l'instauration de quotas migratoires, la déchéance de nationalité pour les auteurs d'homicide volontaire contre les forces de l'ordre et l’ "expérimentation" d’un titre de séjour "exceptionnel" pour les travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
Marine Le Pen parle d’une "victoire idéologique du RN" avec l’inscription dans la loi de la "préférence nationale". Faux rétorque la Première ministre qui dénonce "une manœuvre grossière" du RN. La cheffe du gouvernement a également nié ce matin toute crise dans le camp présidentiel. Pourtant 59 députés de la majorité n’ont pas voté pour le projet de loi immigration et au sein du gouvernement d’autres ministres envisageraient de démissionner comme Clément Beaune, ministre des Transports et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur.
Prochaine étape maintenant le Conseil constitutionnel, saisi ce mercredi par le chef de l’Etat. Les Sages vont devoir "statuer sur la conformité de tout ou partie de cette loi à notre Constitution". Ils pourraient censurer les mesures qui instaurent une différence entre le droit des Français et celui des étrangers en situation régulière. Mais avant cela, le président de la République s’exprimera ce soir à partir de 19 h dans l’émission C à vous, pour essayer de tourner la page…
Mais comment sortir de la crise politique ? Que contient le projet de loi immigration adopté hier soir à l’Assemblée nationale ? D’où vient le concept de préférence nationale qui s’est imposé dans les débats ?
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- DOMINIQUE REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, Fondation pour l’innovation politique
- DAVID DOUKHAN - Rédacteur en chef du service politique – Le Parisien/Aujourd’hui en France
- SERGE RIGAL ( en duplex de Cahors) - Président du département du Lot
12/20/2023 • 57 minutes, 53 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/12/23
C dans l'air du 20 décembre 2023 - Loi immigration : après le vote, la crise
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
- DOMINIQUE REYNIÉ - Directeur général de Fondapol, Fondation pour l’innovation politique
- DAVID DOUKHAN - Rédacteur en chef du service politique – Le Parisien/Aujourd’hui en France
- SERGE RIGAL ( en duplex de Cahors) - Président du département du Lot
12/20/2023 • 5 minutes, 50 seconds
CDLA L'INVITÉ - CHRISTOPHE ROBERT - 20/12/23
C dans l'air l'invité du 20 décembre 2023 - Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre.
Il reviendra sur la question du mal-logement en France, sur le plan pauvreté du gouvernement et sur la loi immigration adoptée hier soir à l’Assemblée nationale.
12/20/2023 • 11 minutes, 8 seconds
Crise politique : le RN maître du jeu ? - CDLA La 1ère partie.
dans l'air du 19 décembre 2023 - Crise politique : le RN maître du jeu ?
Le projet de loi immigration sera-t-il voté ce soir ? Après des heures de négociations, la majorité présidentielle et les LR seraient parvenus à s’entendre. Au cœur des discussions : les APL, les aides au logement. Les étrangers en situation régulière - qui ne travaillent pas - devraient attendre 5 ans avant de pouvoir recevoir des APL. Ceux qui travaillent les toucheraient après un délais de carence de trois mois. Les étudiants étrangers et les réfugiés ne seraient pas concernés.
La Commission mixte paritaire, réunissant des députés et des sénateurs pour décider de l'avenir du projet de loi, a repris ce matin. Un quinzaine d'articles ont été examinés lundi et plusieurs mesures, introduites par la droite au Sénat, ont été validées : des quotas d'immigration pluriannuels définis au Parlement et le rétablissement d’un délit de séjour irrégulier.
Pour la gauche des limites morales ont été dépassées. "La majorité a cédé sur toutes les lignes rouges et a dépassé les lignes bleu marine", a dénoncé le président du groupe socialiste Boris Vallaud, membre de la commission. Cette CMP est "une mascarade de démocratie", a déclaré, de son côté, Mathilde Panot, la cheffe de file du groupe La France insoumise qui a déposé, d’ores et déjà, une motion de rejet. Les Verts, eux, disent y "réfléchir".
Au RN, plusieurs élus se sont réjouis hier de voir le texte reprendre "un nombre considérable" de leurs positions. Mais le président du Rassemblement national Jordan Bardella a exclu ce matin sur France Inter un vote favorable sauf "suppression des mesures qui visent à faciliter la régularisation d'immigrés clandestins". "Il faut aller beaucoup plus loin, nous sommes favorables à la priorité nationale" a également affirmé celui qui doit conduire la liste du parti d’extrême droite aux élections européennes et qui a le vent en poupe dans les sondages.
Une première enquête (Ifop-Sud Radio) donne, en effet, la liste RN à 30 %, loin devant celle de Renaissance (18 %). Il s’est également installé parmi les dix personnalités politiques les plus populaires dans le baromètre Ifop-Paris Match, devançant d’un point Marine Le Pen et près d’un Français sur deux considère qu’il serait un "bon Premier ministre" dans l’hypothèse d’une cohabitation, d’après un sondage Elabe.
Porté par des sondages flatteurs, le leader d'extrême droite s’est félicité ce matin de voir "la victoire idéologique du RN, plus en plus forte chaque jour" et s’est interrogé : "est-ce que les députés de l'aile gauche de la majorité vont voter en faveur de ces mesures qui sont reprises du programme du Rassemblement national ?"
Alors que le groupe des députés Renaissance est divisé sur le texte, la Première ministre aurait promis ce mardi devant ses troupes de préserver les "valeurs du macronisme historique". "Il ne se passe pas une minute sans que je veille à ce que nos valeurs soient respectées", a-t-elle affirmé alors que droite et majorité poursuivent leurs négociations en commission mixte paritaire.
Si un accord est trouvé, le vote final du projet de loi aura lieu ce soir à 19 heures au Sénat et à 21h30 à l'Assemblée nationale.
Quelles sont les mesures validées par la Commission mixte paritaire ? Pourquoi la gauche est-elle vent debout ? Le RN sort-il renforcé de la crise politique ? Et est-ce la fin du "en même temps" ? Pour certains, comme Daniel Cohn-Bendit, c’est une certitude. L’ex-eurodéputé écologiste, qui soutenait le chef de l’Etat depuis 2017, lui reproche désormais d’avoir tourné le dos au "en même temps" et de mener une politique du "vieux monde" qui ne repose que sur une jambe droite. Il a appelé la semaine dernière les écologistes à former une liste commune derrière le député européen Raphaël Glucksmann aux européennes de juin 2024.
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Yaël GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
- Caroline VIGOUREUX - Journaliste politique – La Tribune Dimanche
12/19/2023 • 57 minutes, 57 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/12/23
C dans l'air du 19 décembre 2023 - Crise politique : le RN maître du jeu ?
NOS EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Yaël GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter
- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
- Caroline VIGOUREUX - Journaliste politique – La Tribune Dimanche
12/19/2023 • 6 minutes, 3 seconds
CDLA L'INVITÉ - JÉRÔME FOURQUET - 19/12/23
C dans l'air l'invité du 19 décembre 2023 -Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, auteur de La France d'après, publié aux éditions du Seuil.
Après L'Archipel français en 2019 et La France sous nos yeux en 2021, il publie La France d'après aux éditions du Seuil. A partir de données traditionnelles comme les sondages, la sociologie électorale, mais aussi de grilles de lecture plus inédites sur nos modes de consommation et comportements culturels, il analysera cette crise politique à l’issue de l’accord trouvé en commission mixte sur le projet de loi immigration.
12/19/2023 • 11 minutes, 16 seconds
Fin de vie : l’appel à l'aide de Françoise Hardy CDLA 1ère partie
C dans l'air du 18 décembre 2023 - Fin de vie : l’appel à l'aide de Françoise Hardy
Dans une lettre poignante parue dans la Tribune ce dimanche, Françoise Hardy interpelle le président Emmanuel Macron pour lui demander de légaliser l’euthanasie. La chanteuse, qui doit fêter ses 80 ans le 17 janvier prochain, s’est déjà déclarée à plusieurs reprises en faveur de l’euthanasie ces dernières années. Tout récemment, le 14 décembre, elle avait déjà indiqué à Paris Match vouloir partir "le plus vite et le moins douloureusement possible", étant atteinte d’un cancer. Dans cette lettre adressée au chef de l’Etat, Françoise Hardy écrit notamment : "Vous le savez, une grande majorité de gens souhaitent la légalisation de l’euthanasie. Nous comptons tous sur votre empathie et espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d’aller mieux de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu’il n’y a plus aucun soulagement possible".
Des mots de l’interprète de "Comment te dire adieu" qui relancent le débat sur la fin de vie alors que le projet de loi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a été sans cesse repoussé. La semaine dernière, la ministre déléguée aux professions de santé Agnès Firmin Le Bodo a confirmé le report "à courant février" de la présentation du texte qui comprendra "trois parties" : "les soins palliatifs", "les droits des patients et l'aide à mourir". Mais ce dernier point ne pourra "pas être effectif en 2024" a-t-elle expliqué car le sujet est complexe. "Il faudra au moins 18 mois de débats" a-t-elle précisé.
Une ébauche du projet de loi réalisée au ministère des professions de santé a fuité la semaine dernière. La copie peut encore évoluer avant sa présentation en Conseil des ministres mais elle suscite déjà des remous. Alors quels seront les arbitrages du chef de l’Etat ? La loi sur la fin de vie verra-t-elle enfin le jour ? Quels sont les contours du modèle français qui se dessinent ? Que prévoit le dispositif actuel des soins palliatifs ?
Aujourd’hui de nombreux Français, atteints de maladies incurables, partent à l'étranger pour bénéficier de l'aide à mourir. Une démarche longue et complexe dont nous parlera ce soir le journaliste et animateur télé Thomas Hervé. Il a accompagné sa mère en Suisse pour son suicide assisté.
NOS EXPERTS :
- Patrick PELLOUX - Médecin urgentiste au Samu de Paris - Marina CARRÈRE D’ENCAUSSE - Médecin, journaliste et présentatrice du Magazine de la Santé, autrice du documentaire "Fin de vie : pour que tu aies le choix ", toujours disponible sur Francetv.fr - Isabelle de GAULMYN - Rédactrice en chef à La Croix - Frédéric DABI - Directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, qui réalise de nombreuses enquêtes sur la fin de vie, avec notamment trois sondages cette année. - Dr Philippe LEBECQ ( en duplex de Belgique) - médecin généraliste. Il pratique l’euthanasie et l’accompagnement de fin de vie en soins palliatifs
12/18/2023 • 1 hour, 10 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/12/23
C dans l'air du 18 décembre 2023 - Fin de vie : l’appel à l'aide de Françoise Hardy
Dans une lettre poignante parue dans la Tribune ce dimanche, Françoise Hardy interpelle le président Emmanuel Macron pour lui demander de légaliser l’euthanasie. La chanteuse, qui doit fêter ses 80 ans le 17 janvier prochain, s’est déjà déclarée à plusieurs reprises en faveur de l’euthanasie ces dernières années. Tout récemment, le 14 décembre, elle avait déjà indiqué à Paris Match vouloir partir "le plus vite et le moins douloureusement possible", étant atteinte d’un cancer. Dans cette lettre adressée au chef de l’Etat, Françoise Hardy écrit notamment : "Vous le savez, une grande majorité de gens souhaitent la légalisation de l’euthanasie. Nous comptons tous sur votre empathie et espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir d’aller mieux de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu’il n’y a plus aucun soulagement possible".
Des mots de l’interprète de "Comment te dire adieu" qui relancent le débat sur la fin de vie alors que le projet de loi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a été sans cesse repoussé. La semaine dernière, la ministre déléguée aux professions de santé Agnès Firmin Le Bodo a confirmé le report "à courant février" de la présentation du texte qui comprendra "trois parties" : "les soins palliatifs", "les droits des patients et l'aide à mourir". Mais ce dernier point ne pourra "pas être effectif en 2024" a-t-elle expliqué car le sujet est complexe. "Il faudra au moins 18 mois de débats" a-t-elle précisé.
Une ébauche du projet de loi réalisée au ministère des professions de santé a fuité la semaine dernière. La copie peut encore évoluer avant sa présentation en Conseil des ministres mais elle suscite déjà des remous. Alors quels seront les arbitrages du chef de l’Etat ? La loi sur la fin de vie verra-t-elle enfin le jour ? Quels sont les contours du modèle français qui se dessinent ? Que prévoit le dispositif actuel des soins palliatifs ?
Aujourd’hui de nombreux Français, atteints de maladies incurables, partent à l'étranger pour bénéficier de l'aide à mourir. Une démarche longue et complexe dont nous parlera ce soir le journaliste et animateur télé Thomas Hervé. Il a accompagné sa mère en Suisse pour son suicide assisté.
NOS EXPERTS :
- Patrick PELLOUX - Médecin urgentiste au Samu de Paris - Marina CARRÈRE D’ENCAUSSE - Médecin, journaliste et présentatrice du Magazine de la Santé, autrice du documentaire "Fin de vie : pour que tu aies le choix ", toujours disponible sur Francetv.fr - Isabelle de GAULMYN - Rédactrice en chef à La Croix - Frédéric DABI - Directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, qui réalise de nombreuses enquêtes sur la fin de vie, avec notamment trois sondages cette année. - Dr Philippe LEBECQ ( en duplex de Belgique) - médecin généraliste. Il pratique l’euthanasie et l’accompagnement de fin de vie en soins palliatifs
12/18/2023 • 3 minutes, 48 seconds
CDLA L'INVITÉ - YASCHA MOUNK - 18/12/23
C dans l'air l'invité du 18 décembre 2023 - Yascha Mounk, chercheur américain, spécialiste du populisme et professeur à l’université Johns Hopkins, auteur de "Le piège de l’identité".
Au lendemain du l’attaque du Hamas contre Israël, une trentaine de groupes et clubs étudiants ont cosigné et diffusé sur le campus une lettre qui dénonce "le régime d’apartheid d’Israël" et accuse le régime israélien d'être "responsable de toutes les violences" qui façonnent "tous les aspects de la vie palestinienne depuis 75 ans".
L’affaire devient rapidement médiatique. Un ancien directeur et plusieurs élus (les républicains Elise Stefanik et Ted Cruz, diplômés de la faculté de droit de Harvard, le démocrate Jake Auchincloss) appellent à une réaction ferme de la direction de l’université. Claudine Gay, la présidente de Harvard qui a été accusée d’être ambiguë sur l’antisémitisme, restera finalement à la tête de l’école prestigieuse américaine. Dans un communiqué, la Harvard Corporation a affirmé que "la présidente, Claudine Gay, est la personne la mieux placée pour permettre à notre communauté de faire face aux très graves problèmes de société auxquels nous sommes confrontés".
Yascha Mounk est chercheur américain, spécialiste du populisme et professeur à l’université Johns Hopkins. Il publie "Le piège de l’identité", aux éditions de l’Observatoire. Dans ce livre événement, il dissèque une sorte de dérive des idées progressistes qui, au nom de la lutte contre les inégalités et les oppressions, vise à nous enfermer dans des identités de genres, de race et d’orientation sexuelles. Yascha Mounk reviendra sur cette obsession qui finit, selon lui, par être contre productive.
12/18/2023 • 11 minutes, 11 seconds
Crise immobilière : que peut faire l'Etat ? - 16/12/23
C dans l'air du 16 décembre 2023 - Crise immobilière : que peut faire l'Etat ?
C'est une crise mondiale. L'inflation et la hausse des taux d’intérêt mettent le marché du logement sous tension partout dans le monde. En France, la chute du nombre de transactions est généralisée, avec une baisse de presque 20% sur un an, et même de 34% en Ile-de-France. Les acteurs du bâtiment estiment que la crise pourrait entraîner 150 000 suppressions d’emplois dans le secteur ces deux prochaines années.
Dans ce contexte, le ministre de l'économie Bruno Le Maire veut plus de souplesse dans l’attribution de crédits immobiliers. Il a notamment rallongé la durée d’emprunt à 27 ans pour les achats avec des travaux de rénovation, contre 25 actuellement. Plusieurs catégories d’acquéreurs sont alors intéressées par l'achat de logements énergivores. Les foyers modestes et les primo-accédants peuvent ainsi envisager plus facilement d’entrer sur le marché de l’accession en bénéficiant de la baisse de prix effectuée sur les passoires énergétiques.
Avec "MaprimeRenov", depuis 2020, plus d’un million et demi de Français ont été accompagnés dans leurs travaux de rénovation énergétique depuis 2020. Alors que l'interdiction de louer les logements trop énergivores se profile à horizon 2025, Elisabeth Borne vient d'annoncer le renforcement du dispositif en doublant les crédits qui lui sont consacrés" : quatre milliards d'euros d’aide de l’Etat alloués dès 2024 à "MaprimeRenov". Mais de nombreuses arnaques et fraudes existent concernant cette prime. De faux artisans créent notamment des sociétés pour duper leurs victimes et toucher la prime sans rien installer.
La crise du logement a pour effet de tendre encore plus le marché locatif, alors que la construction de logements sociaux tourne au ralenti. Le nombre de ménages en attente d'un logement social atteint aussi des records et chaque nuit, en France, 330 000 personnes dorment à la rue, dont près de 3 000 enfants. Associations, maires de métropole et députés, y compris de la majorité, appellent le gouvernement à agir, rappelant l’engagement d'Emmanuel Macron en 2017 : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici à la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité. » avait-il dit alors.
Alors, comment endiguer la crise immobilière ? Comment se protéger des arnaques à la prime Rénov' ? Que peut faire le gouvernement pour les enfants à la rue ?
NOS EXPERTS :
- Corinne JOLLY -Présidente de PAP - Particulier à Particulier
- Robin RIVATON - Économiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol
- Jean-Laurent CASSELY - Journaliste, essayiste, spécialiste des modes de vie et des questions de territoire
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CREDOC
12/16/2023 • 57 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/12/23
C dans l'air du 16 décembre 2023 - Crise immobilière : que peut faire l'Etat ?
NOS EXPERTS :
- Corinne JOLLY -Présidente de PAP - Particulier à Particulier
- Robin RIVATON - Économiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol
- Jean-Laurent CASSELY - Journaliste, essayiste, spécialiste des modes de vie et des questions de territoire
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CREDOC
C dans l'air du 15 décembre 2023 - Ukraine : l'Europe tergiverse, Poutine jubile
Les Vingt-Sept, réunis à Bruxelles, ont donné leur feu vert à la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne. Les négociations vont pouvoir s’ouvrir. Le Premier ministre hongrois est sorti de la salle du Conseil européen, au moment de son adoption, évitant de mettre son veto à la décision soutenue par les autres chefs d’Etat et de gouvernement européens. Dans la foulée, Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi : "C’est une victoire pour l’Ukraine. Une victoire pour toute l’Europe. Une victoire qui motive, inspire et renforce." Mais peu après dans la nuit le président ukrainien a dû un peu déchanter car Viktor Orban a bloqué l’adoption d’un nouveau soutien financier à Kiev de 50 milliards d’euros d’ici à 2027. Les Vingt-Sept ne sont pas parvenus à s’entendre, toutefois la question n’est pas définitivement tranchée. Ils ont décidé de se donner quelques semaines pour trouver un compromis et se retrouveront en janvier.
Mais alors que la contre-offensive ukrainienne est dans l’impasse, que les Etats-Unis se déchirent sur la poursuite de leur aide à Kiev, sur fond de conflit meurtrier entre Israël et le Hamas, ce blocage est un revers supplémentaire pour l’Ukraine dont le maître du Kremlin n’a pas manqué de se réjouir, saluant ce vendredi une Hongrie qui "défend ses intérêts". La veille c’est un Vladimir Poutine ragaillardi par les difficultés de Kiev qui à la télévision avait affiché sa confiance en la "victoire", répondant aux questions de la presse et de citoyens, un exercice traditionnel auquel il avait renoncé l’année dernière. "La victoire sera à nous", a-t-il clamé avant de rappeler que ses objectifs demeurent inchangés après deux ans de conflit : chasser le pouvoir actuel et détruire les capacités militaires de son voisin pro-occidental. Vladimir Poutine a également pour la première fois révélé combien de soldats russes étaient engagés sur le front ukrainien : 617.000, parmi lesquels 244.000 mobilisés. Le président russe n’a en revanche pas parler des pertes de son armée, les Etats-Unis les évaluant à 315.000 militaires blessés ou morts.
Un front scruté par la Pologne, les États baltes et les pays frontaliers de l'Ukraine qui craignent une extension du conflit, et cherchent plus que jamais, à s'armer et à peser sur les décisions de l'Otan comme à Vilnius. Du côté de l'Union européenne, des initiatives sont prises comme celle de la Commission européenne destinée à financer la remontée en puissance de l'industrie munitionnaire européenne avec le déblocage de crédits alors que la course à l’armement gagne l’ensemble des pays du monde. Dans ce contexte, la France est désormais numéro deux mondial de la vente d’armes, derrière les Etats-Unis. Les exportations françaises d’armement ont battu leur record historique en 2022, portées par la vente de célèbre Rafale mais aussi du canon Caesar, un système d'artillerie mobile et précis, qui a démontré son efficacité en Ukraine.
Alors comment vont se dérouler maintenant les négociations sur l’adhésion de l’Ukraine à l’UE ? Quelles sont les prochaines étapes ? Pourquoi Viktor Orban bloque-t-il l’aide européenne destinée à Kiev ? Quelle est la situation sur le front ukrainien ? A quoi servira la base américaine de Redzikowo en Pologne, située à moins de 250 km de la Russie ? Enfin qu’est-ce que le club Caesar ?
NOS EXPERTS :
- Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- Vera GRANTSEVA - Politologue-Spécialiste de la Russie
- François BEAUDONNET - Rédacteur en chef à la rédaction européenne – France télévisions
12/15/2023 • 57 minutes, 16 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/12/23
C dans l'air du 15 décembre 2023 - Ukraine : l'Europe tergiverse, Poutine jubile
NOS EXPERTS :
- Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- Vera GRANTSEVA - Politologue-Spécialiste de la Russie
- François BEAUDONNET - Rédacteur en chef à la rédaction européenne – France télévisions
12/15/2023 • 7 minutes, 35 seconds
CDLA L'INVITÉ - Frédéric Ploquin - 15/12/23
C dans l'air l'invité du 15 décembre 2023 - Frédéric Ploquin, journaliste d’investigation, spécialisé dans le grand banditisme, auteur de "Les réseaux secrets de la police : Loges, influence et corruption", aux éditions du Nouveau monde.
Selon une note des douanes françaises, les ports du Havre, Dunkerque et Marseille sont devenus des points d’entrée de la drogue et principalement de la cocaïne. Le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé le redéploiement à terme de centaines de douaniers et l’installation de scanners mobiles pour faire face à la corruption qui gagne les ports français. "Il ne faut pas se voiler la face. Nous devons être à la hauteur de la menace", a réagi Thomas Cazenave.
Selon plusieurs estimations, le trafic de drogue représente en France l'équivalent 3 milliards d’euros par an, soit plus ou moins le chiffre d'affaires annuel de Nestlé dans le pays.
Frédéric Ploquin est journaliste d’investigation, spécialisé dans le grand banditisme. Il reviendra sur l'activité des ports français qui a fortement bondi et qui laisse place à de nombreux trafics, en particulier ceux liés à la drogue.
12/15/2023 • 10 minutes, 43 seconds
Recul de l'inflation...à quand la baisse des prix ? - 14/12/23
C dans l'air du 14 décembre 2023 - Recul de l'inflation...à quand la baisse des prix ?
C'est la première fois, depuis le printemps 2022, que l'inflation est aussi faible. En novembre, elle a atteint 3,4 % sur un an selon l'Insee, contre 4 % en octobre et 4,9 % en septembre. Un ralentissement de la hausse des prix qui concerne particulièrement ceux de l'énergie, de l'alimentation, des produits manufacturés et qui satisfait le ministre de l’Economie. "Globalement, l’inflation aujourd’hui, elle est vaincue et c’est un vrai succès économique", s’est félicité fin novembre Bruno Le Maire sur France Inter, avant de promettre un maintien de l’inflation sous les 4 % d'ici la fin de l'année 2023.
Mais la crise inflationniste est-elle véritablement derrière nous ? Si Bercy se fixe un objectif de 2 % à la fin de l'année prochaine, le contexte géopolitique continuera lui aussi de tirer les prix vers le haut, à commencer par la guerre au Moyen-Orient. D’autre part, si l'inflation est en recul, se pose alors la question des taux d’intérêt qui de fait sont plus élevés, ce qui induit moins de financement de l'économie, et du coup un ralentissement économique. La FED a décidé pour l’instant de maintenir ses taux d'intérêt entre 5,25 % et 5,5 %, à l'issue de sa réunion mercredi. La BCE devrait faire de même ce jeudi alors que investisseurs et économistes débattent de la date d'un premier reflux des taux.
Enfin le recul de l'inflation ne signifie pas baisse des prix et le pouvoir d’achat des Français continue d’être fortement impacté. Nombre d’entre eux peinent à joindre les deux bouts et sont contraints de faire des choix drastiques même dans l’alimentaire. Les volumes d’achats dans la Grande distribution (mais pas uniquement) ont ainsi énormément chuté. D’après l’Insee, jamais les Français ne se sont autant serré la ceinture, une première depuis les années 1980. L’institut national de la statistique et des études économiques parle d’une "diète contrainte et historique". Et cela risque encore de s’accentuer avec les nouvelles hausses attendues en début d’année de l’électricité ou encore des assurances…
Dans ce contexte, l'ONG Foodwatch dénonce les marges "indécentes" aussi bien de l’agroalimentaire, que de la grande distribution au détriment du consommateur. Avec trois autres associations de défense des consommateurs (UFC-Que choisir, Familles rurales et CLCV), Foodwatch a lancé une pétition et envoyé une lettre au président de la République pour s’élever contre une situation "inacceptable". Reçu à Matignon mercredi, Foodwatch a formulé deux demandes précises : la transparence sur les marges par produit alimentaire de la part des industriels et de la grande distribution ; un encadrement des marges sur les produits les plus sains et durables.
La directrice générale de l'ONG Karine Jacquemart dénonce un "double scandale", à ses yeux créé par le système : d'un côté, on "laisse" un agriculteur sur cinq sous le seuil de pauvreté, et à l'autre bout de la chaîne, il y a dix millions de Français qui souffrent de précarité alimentaire en 2023. "Et au milieu, on a deux gros acteurs, les industriels qui se cachent derrière leurs profits et la grande distribution qui contrôle 90% du marché, qui passe son temps à jouer à un poker menteur... (..) Il y a urgence à ce que l’Etat bouge" a-t-elle alerté cette semaine sur RMC.
NOS EXPERTS :
- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- Martial YOU - Editorialiste économique - RTL, auteur de Les Années 70 sont de retour
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Yves PUGET - Directeur de la rédaction de- LSA
12/14/2023 • 1 hour, 5 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/12/23
C dans l'air du 14 décembre 2023 - Recul de l'inflation...à quand la baisse des prix ?
NOS EXPERTS :
- Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
- Martial YOU - Editorialiste économique - RTL, auteur de Les Années 70 sont de retour
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Yves PUGET - Directeur de la rédaction de- LSA
12/14/2023 • 4 minutes, 30 seconds
CDLA L'INVITÉ - Gilbert Thiel - 14/12/23
C dans l'air l'invité du 14 décembre 2023 - Gabriel Thiel, ancien juge d'instruction, auteur de "Tueurs en série made in France".
Gilbert Thiel a été juge d’instruction pendant près de 4 décennies, dont 19 années consacrée à la lutte antiterroriste. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le monde judiciaire et vient de publier "Tueurs en série made in France", aux éditions Robert Laffont, dans lequel il pointe du doigt les défaillances politiques qui ont amené à des insuffisances judiciaires et policières.
Sur les défaillances policières, Gilbert Thiel fait le récit hallucinant de l’affaire Patrice Alègre. Le 27 février 1989, Valérie Tariotte est retrouvée morte à son domicile, à moitié nue, les poignets liés. Mais quand les policiers ont eu connaissance des résultats de l’expertise toxicologique, ils s’orientent vers la thèse du suicide. C’est le cas aussi du corps de Martine Matias retrouvé sans vie le 11 février 1997 ou thèse du suicide est aussi privilégiée. Pour Gilbert Thiel, "ce sont des enquêtes bâclées".
Les défaillances judiciaires sont abordées avec l’affaire Pierre Chanal où, entre 1980 et 1988, 8 militaires disparaissent dans la nature près du camp militaire de Mourmelon. Convaincu que "l’armée ne voulait pas considérer que ça puisse être l’un des leurs", c’est alors la thèse de la désertion qui est privilégiée.
Il revient enfin sur les défaillances systémiques avec le cas notamment de Guy Georges et du couple Fourniret-Olivier.
Gilbert Thiel reviendra sur les défaillances et insuffisances judiciaires, policières et systémiques.
12/14/2023 • 12 minutes, 2 seconds
COP28 : la fin du pétrole !
C dans l'air du 12 décembre 2023 - COP28 : la fin du pétrole !
Avec un jour de retard, et après une nouvelle longue nuit de négociations, ils sont finalement parvenus à un accord. Les pays participants à la COP28 à Dubaï ont validé ce mercredi matin le texte de conclusion qui pour la première fois dans une conférence climatique de l'ONU mentionne aussi explicitement toutes les énergies fossiles. Le mot "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon a été écarté mais un compromis a été trouvé avec la proposition des Emirats arabes unis d’appeler à une "transition hors des énergies fossiles" pour lutter contre le réchauffement climatique. Le texte ne le dit donc pas aussi directement mais certains saluent un accord historique qui donne un signal clair sur la nécessité de remplacer le pétrole, le gaz et le charbon par des énergies renouvelables et une meilleure efficacité énergétique. Sont également cités le nucléaire, les systèmes de captage et de stockage de CO² ainsi que l’hydrogène bas carbone.
Il s’agit d’une décision "historique pour accélérer l’action climatique", a déclaré Sultan Al-Jaber, président émirati de cette conférence de l’ONU. Ce sommet mondial est "la COP la plus importante depuis Paris", a réagi le chef des Nations unies sur le climat, Simon Stiell. Des conclusions inattendues pour de nombreux pays, à commencer par ceux de l’Union européenne. "L’humanité a enfin fait ce que nous attendions depuis très, très longtemps. Il nous aura fallu trente ans pour arriver au début de la fin des énergies fossiles" a déclaré le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra. Le président de la République Emmanuel Macron a salué également cette "étape importante" qui "engage le monde dans une transition sans énergies fossiles", tout en appelant à "accélérer" la lutte contre le réchauffement de la planète.
Car si cette COP28 marque un pas de plus vers la fin du pétrole, du gaz et du charbon, l’accord ne fixe aucune date de sortie et le texte n’est pas contraignant pour les signataires. Alors est-ce que ce sera suffisant pour enclencher bientôt une véritable sortie des énergies carbonées, principales sources des gaz à effet de serre sur la planète ? Certains comme François Gemenne, coauteur du sixième rapport du GIEC, se veulent optimistes et saluent un "signal fort" donné vers un "futur décarboné". D’autres à l’image des climatologues Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel pointent un "verre à moitié" vide pour contenir le réchauffement climatique et s’inquiètent de voir que "nous sommes toujours sur une trajectoire de +3 °C".
Et ce alors qu’au même moment les thermomètres s’affolent déjà, notamment dans le sud de l’Espagne où Malaga connaît un record de chaleur pour un mois de décembre à près de 30 degrés et que les lanceurs d'alerte sur les sujets climatiques et environnementaux se retrouvent souvent confrontés à des mésaventures, des intimidations voire à des représailles. C’est le cas notamment en France de la journaliste Morgan Large. Connue pour ses enquêtes sur l’agro-industrie et les atteintes à l’environnement, elle a retrouvé à deux reprises, dont dernièrement en mars, les boulons de l’une des roues de sa voiture complètement dévissés et a porté plainte. La première découverte avait eu lieu il y a deux ans, peu de temps après avoir témoigné dans le documentaire Bretagne, une terre sacrifiée sur France 5. Reporters Sans Frontières avait alors demandé une protection policière pour la journaliste, demande qui avait été refusée.
Alors quel bilan faire de la COP28 ? Est-ce un succès diplomatique pour les Emirats arabes unis (EAU) ? Quels sont les leviers utilisés par Abou Dhabi pour peser sur la scène internationale ?
NOS EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - directeur de l’Institut de Haute Finance, enseignant la finance à l’institut d’administration des entreprises de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
- Arnaud GOSSEMENT - avocat en droit de l’environnement, professeur associé à Paris 1
- Sharon WAJSBROT - journaliste spécialiste des Energies pour « Les Echos »
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business, auteur de "Les voix de la puissance", chez Odile Jacob.
12/13/2023 • 58 minutes, 22 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 13/12/23
C dans l'air du 12 décembre 2023 - COP28 : la fin du pétrole !
NOS EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - directeur de l’Institut de Haute Finance, enseignant la finance à l’institut d’administration des entreprises de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
- Arnaud GOSSEMENT - avocat en droit de l’environnement, professeur associé à Paris 1
- Sharon WAJSBROT - journaliste spécialiste des Energies pour « Les Echos »
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business, auteur de "Les voix de la puissance", chez Odile Jacob.
12/13/2023 • 5 minutes, 11 seconds
CDLA L'INVITÉE - Sybile Veil - 13/12/23
C dans l'air l'invitée du 12 décembre 2023 - Sybile Veil, présidente de Radio France, autrice de "Au commencement était l'écoute" publié aux éditions de l'Observatoire.
Sibyle Veil, présidente de Radio France, vient de publier "Au commencement était l’écoute" aux éditions de l’Observatoire. Ce livre n’est pas une alerte de plus sur notre usage des réseaux sociaux mais Sibyle Veil raconte comment ce défouloir a contaminé la société, les pratiques et notre rapport aux autres, à la vérité et à l’information, en expliquant comment cela menace l’équilibre de nos démocraties.
Le point de départ de ce plaidoyer tient à ces quatre moments : les attentats de novembre 2015, l’élection de Donald Trump en novembre 2016, avril 2018 lorsqu’elle est tout juste nommée présidente de Radio France, et janvier 2023 quand Cyril Hanouna s’en prend publiquement à la patronne de Radio France. À l’ère du clash, la violence verbale et physique atteint des niveaux inquiétants avec comme derniers exemples : Ruth Elkrief mise sous protection policière, Patrick Cohen pris pour cible pour l’un de ces éditos, Guillaume Meurice pour un billet d’humour et qui est menacé de mort.
Alors que l’essor du monde numérique nous promettait un espace ouvert ou tout le monde pouvait s’exprimer, Sibyle Veil estime que "les conditions de l’écoute sont de moins en moins réunies. Les algorithmes des réseaux sociaux nous enferment dans des bulles. Nous ne sommes bientôt plus confrontés qu’à ce qui nous plaît et vient nous conforter. Nous sommes doucement faits prisonniers de nos propres affects, de nos goûts et de nos opinions".
Sibyle Veil reviendra sur ce qu’elle appelle "la société du défouloir" avec l’essor des réseaux sociaux.
12/13/2023 • 11 minutes, 32 seconds
Loi immigration: après le rejet, la crise politique...
C dans l'air du 12 décembre 2023 - Loi immigration: après le rejet, la crise politique...
L’Assemblée nationale a rejeté lundi le projet de loi sur l’immigration, un coup de tonnerre politique qui sonne comme une déroute à la fois pour le ministre de l’Intérieur et pour le président de la République. Gérald Darmanin qui a reconnu un "échec personnel" s’est immédiatement rendu lundi soir à l’Elysée, où il a remis sa démission au président de la République qui l’a refusée.
Il reste donc aux commandes de son ministère mais que va devenir le texte de loi retoqué par les députés hier avant même d’avoir pu être discuté à l’Assemblée ? Après avoir été conforté par le chef de l’Etat à son poste, Gérald Darmanin a été chargé avec la Première ministre de "lever le blocage" et d’aboutir à un texte de loi "efficace". Pour cela plusieurs options étaient sur la table. Finalement l’exécutif a fait le choix de convoquer une commission mixte paritaire (CMP), sept députés et sept sénateurs, chargés de trouver un compromis.
Au bout du processus, vu la composition de la CMP, qui penche à droite, c'est un texte plus dur qui devrait en sortir. Il faudra alors repasser par la case Assemblée. Le risque est grand de voir une explosion de la majorité présidentielle et un recours au 49.3 pour le faire adopter définitivement. Le texte, en gestation depuis un an, visait notamment à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux, tout en permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans certains métiers en tension. Ce que Gérald Darmanin avait résumé par un "méchant avec les méchants, gentil avec les gentils". Son rejet semble marquer la fin du "en même temps" et plonge l’exécutif dans une crise politique.
C’est désormais au président de la République dans tirer les conclusions. Dans la majorité, les rumeurs de remaniement qui bruissaient à nouveau ces dernières semaines repartent de plus belle et désormais la perspective d’une dissolution revient également avec insistance.
Que va décider Emmanuel Macron à sept mois des élections européennes ? Que va devenir le projet de loi immigration ? Les jours d’Elisabeth Borne à Matignon sont-ils comptés ? Gabriel Attal pourrait-il lui succéder ?
Dans un sondage Odoxa réalisé fin novembre, 61 % des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron doit changer de Premier ministre. Toujours dans cette enquête, le ministre de l’Éducation est placé en tête pour occuper ce poste, avec 30 % de citations, devant son collègue à l’Économie, Bruno Le Maire (27 %) et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin (18 %). Chouchou des sondages, Gabriel Attal est désormais classé deuxième personnalité politique suscitant le plus d’adhésion derrière Édouard Philippe (44 % contre 38 %), avec une progression de 17 points depuis juin.
NOS EXPERTS :
- Hervé GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique
- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
12/12/2023 • 59 minutes, 48 seconds
Vos questions sms - 12/12/23
C dans l'air du 12 décembre 2023 - Loi immigration: après le rejet, la crise politique...
NOS EXPERTS :
- Hervé GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique
- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express
- Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
12/12/2023 • 4 minutes, 49 seconds
Arnaud Murgia - l'invité du 12/12/23
C dans l'air l'invité du 12 décembre 2023 - Arnaud Murgia, maire DVD de Briançon.
Hier soir, la motion de rejet du projet de loi immigration déposée par les Écologistes a été approuvée par l'Assemblée nationale à 270 voix contre 265. Après avoir refusé la démission de Gérald Darmanin, Emmanuel Macron a annoncé mardi attendre une "suite" et le porte-parole du gouvernement a confirmé, à l’issue du Conseil des ministres, qu’une commission mixte paritaire (CMP) sera convoquée "au plus vite".
Arnaud Murgia, maire DVD de Briançon, reviendra sur ce camouflet politique pour le gouvernement et sur la situation de la ville de Briançon qui est devenue la principale porte d'entrée des migrants en France.
12/12/2023 • 11 minutes, 42 seconds
Autorité : faut-il sanctionner les parents ? - La 1ère partie
C dans l'air du 11 décembre 2023 - Autorité : faut-il sanctionner les parents ?
Après avoir été durci au Sénat puis radouci en commission des lois, le projet de loi sur l'immigration, porté par Gérald Darmanin, arrive ce lundi en séance publique à l’Assemblée nationale. Une épreuve de vérité pour le ministre de l’Intérieur et l'exécutif qui pourrait être stoppée d'entrée par une motion de rejet préalable, déposée par les écologistes. L'initiative fera l'objet d'un vote avant le début de l'examen du texte, attendu à partir de 16 heures. Si la motion est votée par la gauche, la droite et le RN, le texte sera retoqué sans avoir été discuté.
Sur le fond, le projet de loi doit faciliter l’expulsion des étrangers condamnés ou encore faciliter la régularisation des travailleurs sans papiers qui travaillent dans des secteurs en tension. Les députés LR et RN laissent planer le doute sur leurs intentions jusqu’au dernier moment alors que l’exécutif est à la manœuvre pour défendre le texte, élément phare de son offensive depuis la rentrée sur les questions régaliennes.
Ainsi pour redresser la barre à l’école, après les résultats inquiétants des élèves français aux tests Pisa, le ministre de l’Éducation nationale a dévoilé la semaine dernière une batterie de mesures baptisées "Choc des savoirs". Et avec la même idée du retour à l’ordre, il entend lancer bientôt une expérimentation du retour des uniformes à l’école.
Parallèlement, la ministre des Solidarités et des Familles vient d’annoncer dans les colonnes de La Tribune du dimanche le plan du gouvernement pour responsabiliser les parents. Après les émeutes de juin, une question était souvent posée : que font les parents ? Pour restaurer leur autorité, Aurore Bergé va entamer une tournée de la parentalité après avoir présenté des mesures punitives. La ministre défend en effet la mise en œuvre de "travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le paiement d’une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations auprès d’une association de victimes et une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants". Mais le côté répressif n'est pas le seul axe de ce plan, la ministre des Solidarités et des Familles a ciblé aussi les pères absents, rappelant que 30 % des émeutiers étaient mineurs et 60 % d'entre eux ont grandi dans des familles monoparentales.
Bus incendié, tram caillassé, voitures incendiées, commerces pillés, mairie ou école visée… Des violences urbaines avaient éclaté en juin dernier, à la suite de la mort du jeune Nahel, tué par un tir policier à Nanterre, dans plus de 500 communes françaises. Rien à signaler en revanche dans la ville de Cernay (près de 12 000 habitants), située dans le Haut-Rhin, où depuis 2015 chaque mois un conseil communal pour la sécurité et la prévention de la délinquance et de la radicalisation (CCSPDR) est réuni. Du sous-préfet aux directeurs d’école, de la police en passant par les représentants des cultes ou médiateurs de quartiers, tous les acteurs de la société sont présents.
NOS EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
12/11/2023 • 58 minutes, 56 seconds
Vos questions sms - 11/12/23
C dans l'air du 11 décembre 2023 - Autorité : faut-il sanctionner les parents ?
NOS EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
12/11/2023 • 5 minutes, 54 seconds
Franz-Olivier Giesbert - L'invité de C dans l'air
C dans l'air l'invité du 11 décembre 2023 - Franz-Olivier Giesbert, journaliste et éditorialiste politique, auteur de Histoire intime de la Ve République - Tragédie française.
Cet après-midi, les députés examinent le projet de loi immigration du gouvernement. Les débats débuteront par le vote d'une motion de rejet déposée par les écologistes. La commission des lois de l’Assemblée nationale avait adopté dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 décembre une nouvelle version du projet de loi immigration après son passage par le Sénat mi-novembre. Cette version a été validée par une majorité des 73 membres de la commission des Lois avant les débats et le vote définitif par l’ensemble des députés à partir de cet après-midi. Ce nouveau texte nuance certaines des dispositions radicales du Sénat.
Dans le premier volume de son Histoire intime de la Ve République publié chez Gallimard, le journaliste et éditorialiste politique Franz-Olivier Giesbert racontait le redressement du pays sous l'impulsion du général de Gaulle, revenu en 1958, et dans le deuxième tome, il racontait les années 1970.
Franz-Olivier Giesbert reviendra sur ce qu'il appelle une "tragédie française" qui commence, selon lui, par l'élection de François Mitterrand et qu'aucun de ses successeurs ne parviendra à empêcher.
12/11/2023 • 11 minutes, 24 seconds
Chine: la fin du miracle économique - La 1ère partie
C dans l'air du 9 décembre 2023 - Dette, faillites, chômage : la Chine à l'heure de la crise
L'économie chinoise est en souffrance. L'agence de notation Moody’s a abaissé mardi de "stable" à "négatif" la perspective de la note souveraine de la Chine, une première en cinq ans. Si la Chine va mal, c'est d'abord à cause des mauvaises affaires de ses promoteurs immobiliers, dans un pays où le secteur représente 25% du PIB. Après la faillite du géant Evergrande, cet été, aux États-Unis, c'est un autre pilier du secteur, Country garden, qui menace de se retrouver en cessation de paiement. Faillites de promoteurs immobiliers, hausse de la dette, chômage massif des jeunes, les indicateurs sont au rouge depuis la fin de la politique zéro Covid et la fin des contrôles sanitaires. Signe de cette fragilité, le gouvernement chinois a cessé de publier les chiffres mensuels du chômage pour les moins de 24 ans, alors que près d'un jeune urbain sur cinq est sans emploi.
Le monde va-t-il vivre une nouvelle crise économique, comme celle des subprimes en 2008 ? Rien n'est moins sûr. Pour autant, les principaux partenaires économiques européens de la Chine, dont la France, s'inquiètent des conséquences de l'éclatement de la bulle immobilière sur leurs exportations, sans compter la faible progression de l'activité manufacturière ces derniers mois. D'autant que le climat politique en Chine n'est pas des plus rassurants. "Les entreprises européennes sont inquiètes de la direction que prend la Chine", a déclaré le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis fin septembre, et "beaucoup d'entre elles s'interrogent sur leur place dans ce pays", en raison d'un "environnement commercial plus politisé". "La nouvelle loi sur les relations étrangères et la nouvelle version de la loi anti-espionnage inquiètent grandement notre communauté d'affaires", a-t-il ajouté. D'après le dernier rapport annuel de la Chambre de commerce de l'Union européenne, 11% des entreprises européennes sondées ont ainsi déplacé leurs investissements actuels hors de Chine.
Si la crise économique est bien réelle, la Chine demeure la seconde économie mondiale après les Etats-Unis. Et Pékin peut compter sur la puissance de son industrie automobile. Ces dernières années, la Chine a su prendre le virage de l'électrique en multipliant les investissements dès les années 2010. L'objectif de 20 % de voitures électriques et hybrides dans les ventes de voitures neuves en 2025, est en passe d'être atteint. Et la Chine ne se contente pas de transformer ses transports, elle s'impose aussi à l'étranger. Rien qu'en Europe, la part de voitures électriques chinoises est passée de 1% en 2021 à 8% en 2023. Il faut dire que le gouvernement chinois subventionne massivement ses véhicules. Certains experts estiment que les véhicules chinois arrivent sur le marché européen jusqu'à 20% moins chers que les véhicules d'autres nationalités. Lors de son discours sur l'état de l'union en septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s'est même inquiété d'un potentiel dumping : "Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques chinoises moins chères dont le prix est maintenu artificiellement bas par d'énormes subventions publiques, cela fausse notre marché." Bruxelles a par ailleurs annoncé en octobre l'ouverture d'une enquête pour déterminer la portée du problème.
Quelles sont les causes de la crise économique chinoise ? Quelles conséquences peut-elle avoir pour les entreprises européennes ? Et comment la Chine a-t-elle réussi à s'imposer dans le marché européen de la voiture électrique ?
NOS EXPERTS :
- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- Valérie NIQUET - Responsable du pôle Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique
- Usrula GAUTHIER - Cheffe du service Étranger et ex-correspondante en Chine - L'Obs
- Nicolas BOUZOU - Économiste, directeur et fondateur du cabinet de conseil Asterès, et chroniqueur à L'Express
12/9/2023 • 59 minutes, 28 seconds
Vos questions sms - 09/12/23
C dans l'air du 9 décembre 2023 - Dette, faillites, chômage : la Chine à l'heure de la crise
NOS EXPERTS :
- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- Valérie NIQUET - Responsable du pôle Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique
- Usrula GAUTHIER - Cheffe du service Étranger et ex-correspondante en Chine - L'Obs
- Nicolas BOUZOU - Économiste, directeur et fondateur du cabinet de conseil Asterès, et chroniqueur à L'Express
12/9/2023 • 5 minutes, 48 seconds
Depardieu : le film choc - La 1ère partie
C dans l'air du 8 décembre 2023 - Depardieu : le film choc
Une nouvelle plainte pour agression sexuelle, une vidéo choc, des témoignages… Une semaine après le très commenté numéro sur Cyril Hanouna, "Complément d’enquête" s’est intéressé hier soir à Gérard Depardieu, monstre sacré du cinéma français, aujourd’hui accusé de viols, qu’il conteste. Avec des témoignages et des nouvelles images concernant le comédien. Des images jamais sorties, que l’écrivain Yann Moix a tourné en 2018 lors de leur voyage à Pyongyang pour les 70 ans de la Corée du Nord, dont l’acteur était l’un des invités d’honneur. On y voit l’acteur multiplier les propos graveleux, sexistes et les remarques sexuelles notamment auprès de son interprète.
Dans une longue scène dans un haras, Gérard Depardieu parle des femmes qui "adorent faire du cheval. Elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle". "Elles jouissent énormément, ce sont des grosses sa**pes ça". Jusqu’à sexualiser une fillette de 10 ans qui passe devant lui d’un sordide "Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue !" Sans aucune réaction de l’assistance, essentiellement masculine.
En France, au moins 15 femmes l’accusent de violences sexuelles. La comédienne Charlotte Arnould, qui a porté plainte contre l’acteur pour deux viols commis à son domicile en 2018, revient en détail pour France 2 sur les faits que Depardieu dément et pour lesquels ont il a été mis en examen. Tout comme la comédienne Hélène Darras, qui a porté une nouvelle plainte pour agression sexuelle, sur le tournage du film "Disco" et décrit l’impunité de la star sur les plateaux.
Dans ce portrait édifiant, "Complément d’enquête" montre bien l’embarras du milieu du cinéma français. Face caméra, son amie la réalisatrice Josée Dayan juge "impossible" que l’acteur ait commis de tels actes. Seul le producteur Marc Missonnier reconnaît une responsabilité collective. "Le cinéma français n’ignorait pas le comportement problématique de Gérard Depardieu", déclare celui qui estime qu’il a été protégé par son statut de meilleur acteur de sa génération.
Depuis la diffusion du magazine, c’est l’effarement et plusieurs voix du cinéma ont réagi. Fabien Onteniente, réalisateur de "Disco", a assuré ne plus vouloir tourner avec lui. "Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles", a-t-il précisé sur Franceinfo. De son côté l’actrice Labed a estimé que l’acteur est "l’arbre qui cache la forêt" et que le mouvement #MeToo, né en 2017 aux États-Unis avec l'affaire Weinstein, "n'a pas vraiment abouti, n'est pas encore arrivé" en France. "La parole s'est déliée et les gens parlent mais on ne peut pas encore dire que les gens soient vraiment écoutés" a-t-elle affirmé.
Alors que révèle le documentaire diffusé dans Complément d’enquête ? Le cinéma français, a-t-il raté le tournant #MeToo ? Depuis cinq ans et l’avènement du mouvement de libération de la parole des femmes, plusieurs affaires ont secoué le cinéma, mais aussi le Théâtre, les médias et le monde politique. Dernièrement l’affaire Joël Guerriau a remis en lumière les violences sexistes et sexuelles en politique. Le parlementaire de Loire Atlantique a été mis en examen pour "administration d’une substance" afin de commettre "un viol ou une agression sexuelle". Il a été suspendu de son parti Horizons et de son groupe au Sénat. Il est soupçonné d’avoir drogué une députée du Modem, Sandrine Josso, qu’il avait invitée à son domicile parisien afin de fêter sa troisième élection au Sénat. Une première dans les coulisses feutrées de la politique qui met également en lumière la problématique de la soumission chimique. 724 signalements ont été recensés par une enquête nationale menée en 2021 par le centre d’addictovigilance de Paris. L’élue Sandrine Josso veut désormais "enjoindre le gouvernement à faire quelque chose par rapport à ce fléau". "A l’hôpital de Lariboisière, les médecins et les infirmières m’ont dit : Madame, les gens comme vous, c’est trois fois par jour (qu’on voit passer)", a-t-elle rapporté.
Alors qu’est-ce que la soumission chimique ? Quelle est l’ampleur du phénomène ?
NOS EXPERTS :
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévisions
- ISABELLE STEYER - Avocate pénaliste – Spécialiste en défense des droits des femmes
12/8/2023 • 57 minutes, 3 seconds
Vos questions sms - CDLA - 08/12/23
C dans l'air du 8 décembre 2023 - Depardieu : le film choc
NOS EXPERTS :
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévisions
- ISABELLE STEYER - Avocate pénaliste – Spécialiste en défense des droits des femmes
12/8/2023 • 7 minutes, 36 seconds
Antoine Tahar - l'invité
C dans l'air du 8 décembre 2023 - Antoine Tahar, directeur de l'agence Godot et Fils Paris.
Le cours de l'or n'a jamais été aussi haut. Il a battu, lundi 4 décembre, un record historique en atteignant 2 135 dollars l'once. L'once d'or s'est échangée jusqu'à 2 135 dollars. Un record historique. Il y a actuellement plus de vendeurs et par conséquent plus d'acheteurs. Certains en profitent pour diversifier leurs placements. "Avoir de l'épargne que l'on peut facilement transporter séduit de nombreuses personnes", reconnaît Antoine Tahar, directeur de l'agence Godot et Fils Paris. En temps de crise, l'or reste une valeur sûre. Le cours de l'or devrait rester à un niveau élevé ces prochains mois, selon certains experts.
Antoine Tahar, directeur de l'agence Godot et Fils Paris, reviendra sur le cours de l'or qui a atteint un record historique de 2 135 dollars l'once, et expliquera les conséquences pour les consommateurs.
12/8/2023 • 10 minutes, 36 seconds
Ukraine : et si Poutine gagnait... -1ère partie.
C dans l'air du 7 décembre 2023 - Ukraine : et si Poutine gagnait...
Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Aux Etats-Unis, Joe Biden n’a pas réussi à convaincre l’opposition républicaine de voter une nouvelle enveloppe de 61 milliards de dollars à Kiev. Les élus conservateurs exigent plus de contrôles à la frontière mexicaine pour accepter de signer ce nouveau chèque, et ce malgré les avertissements du président américain.
Quelques heures plus tôt ce dernier avait pourtant prévenu : "Si Poutine prend l’Ukraine, il ne s’arrêtera pas là. Il est important de voir à long terme. Il va continuer". Le démocrate avait également clairement évoqué l’hypothèse d’une attaque russe contre un pays membre de l’OTAN, ce qui déclencherait l’entrée en guerre des Etats-Unis et donc des "soldats américains combattant les soldats russes". Une situation qui n’existe pas actuellement et que Washington ne souhaite pas, avait-il insisté.
Les Etats-Unis sont actuellement le pays fournissant le plus important soutien militaire à l’Ukraine. Le Congrès a engagé plus de 110 milliards de dollars depuis l’invasion russe en février 2022. Mais la promesse de Joe Biden de continuer à appuyer financièrement l’Ukraine est sérieusement mise en péril. Et ce alors qu’en Europe, la Hongrie menace de bloquer la nouvelle tranche d’aide européenne à l'Ukraine qui doit être validée au cours du Conseil européen des 14 et 15 décembre. Emmanuel Macron reçoit d’ailleurs ce soir le président hongrois Viktor Orban pour évoquer la question ukrainienne.
Aux Etats-Unis comme en Europe, l’aide à l’Ukraine ne va plus de soi. Un scénario redouté par Kiev, dont la contre-offensive lancée à l’été n’a pas apporté les gains territoriaux espérés mais qui réjouit la Russie à l’offensive sur la scène internationale. Ainsi le Kremlin a dit "espérer" ce jeudi que les élus américains ne continueraient pas à "brûler" l'argent du pays en Ukraine alors que Vladimir Poutine enchaîne les entretiens ces dernières heures au Moyen-Orient. Hier, avec Mohamed Ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite et aux Émirats Arabes Unis. Aujourd'hui, il reçoit le président Iranien Ebrahim Raissi à Moscou. Le principal enjeu pour le président russe : démontrer que la Russie est beaucoup moins isolé que le prétend l'Occident, alors que le soutien à Kiev commence à s'étioler. Une manière également de défier les Américains et leurs alliés, tout en flattant l’opinion arabe.
NOS EXPERTS :
- PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS, auteur de "Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain"
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Le Point, auteure de Un continent derrière Poutine ?
- ALBAN MIKOCZY - Grand Reporter - France Télévisions
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
12/7/2023 • 1 hour, 29 seconds
Cdla - Vos questions sms - 07/12/23
C dans l'air du 7 décembre 2023 - Ukraine : et si Poutine gagnait... Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Aux Etats-Unis, Joe Biden n’a pas réussi à convaincre
NOS EXPERTS :
- PASCAL BONIFACE - Directeur de l’IRIS, auteur de "Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain"
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Le Point, auteure de Un continent derrière Poutine ?
- ALBAN MIKOCZY - Grand Reporter - France Télévisions
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
12/7/2023 • 5 minutes, 10 seconds
Antoine Buéno - Cdla l'invité - 07/12/23
C dans l'air du 7 décembre 2023 - Antoine Buéno, essayiste et conseiller au Sénat, auteur de Faut-il une dictature verte ?
La COP28 a débuté le 30 novembre et se termine le 12 décembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Huit ans après l’adoption de l’Accord de Paris, l’urgence climatique frappe plus que jamais à la porte, et les États devront accroître leurs ambitions pour rectifier le tir. La mention d'une sortie progressive des énergies fossiles est l'un des grands enjeux de la conférence de l'ONU pour le climat.
Antoine Buéno, essayiste et conseiller au Sénat en charge du suivi de la commission du développement durable, auteur de Faut-il une dictature verte ? publié aux éditions Flammarion. Il reviendra sur les enjeux de cette COP 28 et nous expliquera en quoi la démocratie et le libéralisme sont les meilleurs outils pour mener la transition écologique.
12/7/2023 • 10 minutes, 13 seconds
"Ferme ta gueule ! ": quand les politiques s'enflamment - 06/12/23
C dans l'air du 6 décembre 2023 - "Ferme ta gueule ! ": quand les politiques s'enflamment "Irresponsable" et "inacceptable". "Invité de RTL ce mercredi matin, Gérard Larcher s’en est vertement pris au leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. Le président du Sénat était interrogé sur le message posté sur X par l’ancien candidat à la présidentielle à l’encontre de la journaliste Ruth Elkrief. "Quelqu’un qui a des millions d’abonnés sur X et qui se comporte de cette manière. Qui en quelque sorte par sa parole crée un brasier qui peut enflammer, diviser, qui montre du doigt une de vos consœurs, on voit bien avec quelle allusion derrière, je dois dire que c’est inacceptable", a déclaré le président de la chambre haute. Après un échange houleux entre Ruth Elkrief et Manuel Bompard, dimanche sur le plateau de LCI, Jean-Luc Mélenchon avait accusé la journaliste de "manipulatrice" dans un message au vitriol sur le réseau social X où il a affirmé que "si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne". "Pour moi Jean-Luc Mélenchon s’est mis en dehors de l’arc républicain", a affirmé Gérard Larcher avant de répondre à la journaliste qui le relançait : "Vous lui dites quoi ce matin ? Tais-toi ?" "Oui, ferme ta gueule". Des propos aussitôt désavoués par le député Renaissance Sacha Houlié, pour qui "le président du Sénat ne devrait pas dire ça" et qui suscitent depuis ce matin une avalanche de réactions dans la classe politique. Mais qu’en pensent les Français ? Insultes, intimidations, propos injurieux... Depuis des semaines les élus de la nation semblent s'en donner à cœur joie durant les très houleux débats au Parlement mais aussi sur les réseaux sociaux ou dans les médias. Le dialogue semble de plus en plus impossible. Chacun avance dans son couloir, au risque de laisser surgir le spectre de la polarisation, dans une société déjà sous tension comme le montre depuis plusieurs semaines le drame de Crépol qui loin de réunir les Français les divise. Hier encore, des révélations du Parisien ont déclenché une véritable polémique, le journal publiant des informations inédites sur l’enquête menée par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble. Des révélations qui ébranlent le récit fait par Marine Le Pen, Éric Zemmour, Marion Maréchal ou Jordan Bardella, qui avaient immédiatement dénoncé une "razzia" et une "expédition punitive", sur fond de haine raciale, par des jeunes de cités contre leurs homologues des villages. Si les circonstances précises autour de la mort du jeune Thomas ne sont pas encore complètement établies, les investigations des gendarmes montrent que "rien n’accrédite la thèse d’un raid prémédité" écrit le journal et qu’il pourrait s’agir d’une altercation qui a dégénéré, impliquant des individus qui, pour la plupart, participaient au bal. De plus, le tueur de Thomas n’est toujours pas identifié mais l’un des suspects porterait un nom "historiquement français". Dans un édito, le présentateur de CNews Pascal Praud a fustigé le "système", qui voudrait "réécrire" le drame qui a coûté la vie à Thomas à Crépol. Alors la France, terre d’invectives ? Pourquoi cette violence verbale dans le débat politique ? Née aux Etats-Unis, l’augmentation de la conflictualité idéologique, qui a atteint son apogée sous Donald Trump et l'irruption de la notion de "post-vérité", a-t-elle gagné la France ? Les réseaux sociaux sont-ils responsables d’une polarisation du débat ? Enfin des Etats-Unis à la France, comment la société s’imprègne-t-elle de l’imaginaire complotiste de QAnon ?
NOS EXPERTS :
- Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au « Monde ». Citons votre article disponible sur le site du Monde : "Israël-Hamas : Le Monde face à la guerre des images".
- Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après, publié aux Éditions du Seuil.
- Dominique REYNIE - Directeur général de Fondapol, Fondation pour l’innovation politique
- Tristan MENDES FRANCE - Maître de conférence associé à l’Université "Paris cité", membre de l’observatoire du conspirationnisme, co-animateur du podcast "complorama", sur Franceinfo.
12/6/2023 • 1 hour, 1 minute, 28 seconds
Cdla - Vos questions sms - 06/12/23
C dans l'air du 6 décembre 2023 - "Ferme ta gueule ! ": quand les politiques s'enflamment
NOS EXPERTS :
- Raphaëlle BACQUÉ - Grand reporter au « Monde ». Citons votre article disponible sur le site du Monde : "Israël-Hamas : Le Monde face à la guerre des images".
- Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après, publié aux Éditions du Seuil.
- Dominique REYNIE - Directeur général de Fondapol, Fondation pour l’innovation politique
- Tristan MENDES FRANCE - Maître de conférence associé à l’Université "Paris cité", membre de l’observatoire du conspirationnisme, co-animateur du podcast "complorama", sur Franceinfo.
12/6/2023 • 3 minutes, 45 seconds
Cdla l'invité - Jean-Yves Le Drian - 06/12/23
C dans l'air du 6 décembre 2023 - Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
Depuis que la trêve entre l’Etat hébreu et le Hamas a expiré, le 1er décembre, les incidents se multiplient entre les milices de l’"axe de la résistance" et l’Etat hébreu. Hier, Israël a d'ailleurs présenté ses excuses après la mort d’un soldat libanais à la frontière sud du pays à un poste militaire, après des tirs de Tsahal.
Selon Vanessa F. Newby, maîtresse de conférences à l’université de Leyde, et Chiara Ruffa, professeure des universités à Sciences Po Paris, la 'ligne bleue', créée par les Nations unies (ONU) en 2000 pour vérifier le retrait d’Israël du Liban du Sud, est l’une des lignes de fracture géopolitiques les plus dangereuses au monde. Un conflit est susceptible de s’y déclencher, qui pourrait embraser le Levant et l’ensemble de la région, entraînant l’Iran et potentiellement tout ou partie des grandes puissances". Le ministre de la Défense d’Israël Yoav Gallant a même affirmé que "ce que nous pouvons faire à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth".
Jean-Yves Le Drian est ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Le 7 juin dernier, il a été nommé par Emmanuel Macron, "représentant personnel", où il est chargé de contribuer à la formation d'un consensus politique au Liban pour l'élection d'un nouveau président de la République libanaise. De retour de Beyrouth, Jean-Yves Le Drian reviendra sur la fin de la trêve à Gaza depuis le 1ᵉʳ décembre alors que les incidents se multiplient au Liban.
12/6/2023 • 10 minutes, 32 seconds
La 1ère partie - Gaza : jusqu'où ira Netanyahu ? - 05/12/23
C dans l'air du 5 décembre 2023 - Gaza : jusqu'où ira Netanyahu ?
Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, et une trêve fragile de sept jours qui a permis la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens, la guerre a repris et l'armée israélienne intensifie ce mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils, selon les Nations unies. Khan Younes, ville où ont été déplacés un grand nombre de Palestiniens du nord, est désormais la cible de Tsahal. Les ONG humanitaires ne cachent plus leur désespoir face à la situation dans la bande de Gaza. la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), arrivée sur place lundi, a dénoncé les souffrances "intolérables" de la population et l’échec moral de la communauté internationale. Un message qu’elle a souhaité transmettre elle-même dans une rare prise de parole de l’institution d’aide humanitaire.
Sur le front diplomatique, les condamnations se multiplient. L’émir du Qatar, qui a joué un rôle majeur dans l’accord de trêve qui a expiré vendredi dernier, a jugé "honteux pour la communauté internationale de laisser ce crime odieux se poursuivre depuis près de deux mois, avec des massacres systématiques et délibérés de civils innocents, notamment des femmes et des enfants". Le président de la République Emmanuel Macron, a appelé samedi une nouvelle fois à un "cessez-le-feu durable" et a demandé à Israël de mieux préciser ses buts de guerre, car, selon lui, éradiquer le Hamas pourrait prendre dix ans. Surtout le principal allié de l’Etat hébreux, les Etats-Unis critiquent la stratégie israélienne dans le sud de Gaza. Ce week-end les principaux membres de l’Administration Biden ont explicitement demandé aux Israéliens de faire plus d’efforts pour limiter le nombre de victimes civiles. Des mises en garde formulées après que le Secrétaire d’État Anthony Blinken se trouvait en Israël à la veille de la reprise des combats, pour inciter Benjamin Netanyahu à changer de stratégie afin de protéger les civils.
Mais pour l’heure, Israël a choisi de ne pas l’écouter. Benjamin Netanyahu répète vouloir continuer la guerre jusqu'à ce que "tous ses objectifs soient atteints" alors que son procès pour corruption a repris ce mardi, environ deux mois après sa suspension due à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. En chute libre dans les sondages depuis ce fiasco, le Premier ministre israélien s’est aussi mis à dos les familles des otages toujours détenus par le Hamas et une partie du pays en laissant l’armée attaquer le sud de Gaza.
NOS EXPERTS :
- Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, spécialiste des enjeux internationaux
12/5/2023 • 59 minutes, 22 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/12/23
C dans l'air du 5 décembre 2023 - Gaza : jusqu'où ira Netanyahu ?
NOS EXPERTS :
- Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, spécialiste des enjeux internationaux
12/5/2023 • 4 minutes, 43 seconds
CDLA L'INVITÉ - THIERRY COSTE - 05/12/23
C dans l'air du 5 décembre 2023 - Thierry Coste, lobbyiste pro-chasse, conseiller de la Fédération nationale des chasseurs, auteur de "Le plan secret de nos élites contre le monde rural".
Willy Schraen, le numéro un des chasseurs et le lobbyiste Thierry Coste, proche de l'Élysée, montent une liste aux européennes pour défendre le mode de vie rural. "On veut rassembler très largement ceux qui en ont marre des technocrates de Bruxelles qui font tout pour nous empêcher de vivre dans nos campagnes", résumé Thierry Coste, la tête pensante de l'initiative.
Dans son ouvrage, Thierry Coste revient sur ce monde rural qui comprend 22 millions d'habitants et 90 % de la superficie de l'Hexagone. Selon lui, "sous nos yeux, un monde menace de disparaître. Un monde négligé, souvent méprisé par les responsables nationaux, sans cesse critiqué".
Lobbyiste pro-chasse, conseiller de la Fédération nationale des chasseurs, il viendra nous parler de sa liste aux élections européennes et du mode de vie rural qu’il défend à l’heure où les politiques ont selon lui, délaissé nos campagnes depuis trente ans.
12/5/2023 • 11 minutes, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/12/23
C dans l'air du 5 décembre 2023 - Terrorisme à Paris : la récidive d'un islamiste
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur.
- AUDREY GOUTARD - Journaliste-spécialiste des faits de société - France Télévisions
- MARC HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI, co-auteur de La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - spécialiste des questions de sécurité globale
12/5/2023 • 4 minutes, 48 seconds
La 1ère partie - Terrorisme à Paris : la récidive d'un islamiste - 04/12/23
C dans l'air du 5 décembre 2023 - Terrorisme à Paris : la récidive d'un islamiste
La France a été une nouvelle fois touchée le week-end dernier par une attaque terroriste. Un jeune homme, un touriste germano-philippin, a été tué et deux autres personnes ont été blessées. Les faits se sont déroulés à Paris samedi soir sur un lieu touristique, à proximité de la tour Eiffel. L'auteur présumé de l'attaque, interpellé peu après, est toujours en garde à vue. Il s'agit d’Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français né en 1997 en région parisienne, de parents iraniens, fiché S pour radicalisation islamiste. L'homme a fait allégeance à l'organisation Etat islamique dans une vidéo. Déjà condamné pour des faits en lien avec le terrorisme commis en 2015-2016, il souffre de troubles psychiatriques. Un profil qui concentre les nombreuses problématiques liées à la radicalisation, au terrorisme islamique et au suivi psychiatrique.
Converti à l’Islam à 17 ans, il est étudiant en biologie lorsqu’il est interpelé en 2016, soupçonné de vouloir mener une attaque dans le quartier d'affaires de La Défense à Paris, sur incitation d’un djihadiste établi en Syrie, Maximilien Thibault, ancien membre de Forsane Alizza. Il projetait également de rejoindre le groupe Etat islamique en Syrie. Armand Rajabpour-Miyandoab est condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis. Il suit un traitement médical pour des troubles psychiatriques importants tout au long de sa détention et après sa sortie. En 2020, quelques mois après sa libération de prison, il s'était présenté au commissariat, affirmant avoir échangé sur les réseaux sociaux quelques semaines plus tôt avec le futur assassin de Samuel Paty. Le parquet national antiterroriste demande alors une nouvelle expertise psychiatrique. Il est soumis à une injonction de soins jusqu’à la fin de sa mise à l’épreuve en avril dernier. Son évolution semble alors rassurante. Néanmoins fin octobre sa mère alerte la police, inquiète de voir son fils se replier sur lui-même a fait savoir le procureur antiterroriste Jean-François Ricard, avant de relever qu'"aucun élément ne nécessitait de nouvelles poursuites pénales".
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé un ratage dans le suivi psychiatrique du suspect. Gérald Darmanin a également dit souhaiter que les préfets puissent ordonner des soins ou un internement des personnes radicalisées pour les empêcher de passer à l’acte. Selon lui, 30 % des personnes suivies pour islam radical le sont également pour des troubles psychiatriques. De son côté, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a estimé que le parcours médical, administratif et pénal de l'assaillant est conforme à ce qui a été prescrit et à l'état du droit.
S'interrogeant sur une nouvelle adaptation du droit, l'exécutif semble une nouvelle fois sous pression notamment à l'approche des Jeux olympiques. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a toutefois assuré, ce lundi sur France Inter, que délocaliser la cérémonie d'ouverture des JO, prévue sur la Seine à Paris l'été prochain, n'était pas "une hypothèse" actuellement envisagée. "On n'a pas de plan B, on a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans Bis", a-t-elle affirmé, ajoutant : la "menace terroriste et notamment la menace islamiste existe". Cependant, "elle n’est pas nouvelle et elle n'est ni spécifique à la France, ni spécifique aux Jeux". La ministre a également assuré mettre "tout en ordre pour la réduire au maximum avec un état de vigilance absolu".
NOS EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur.
- AUDREY GOUTARD - Journaliste-spécialiste des faits de société - France Télévisions
- MARC HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI, co-auteur de La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - spécialiste des questions de sécurité globale
12/4/2023 • 59 minutes, 30 seconds
CDLA L'INVITÉE - MARIE-HÉLÈNE THORAVAL - 04/12/23
C dans l'air du 4 décembre 2023 - Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère.
Dans la nuit du 18 au 19 novembre, Thomas, un adolescent de 16 ans, est mort après une rixe en marge d'un bal de village à Crépol, dans la Drôme. 2 semaines plus tard, les gendarmes ont avancé sur le déroulement des violences et sur le profil des différents suspects. 9 jeunes, non-inscrits à la fête et extérieurs à la petite commune, ont été mis en examen après ces graves violences.
Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, a déposé plainte mercredi dernier, après avoir reçu des menaces par téléphone et sur les réseaux sociaux. Ces menaces sont intervenues après ses prises de position publiques à la suite de la mort de Thomas. Après cette mort, la maire avait appelé sur BFM-TV à une "prise de conscience" de l'État face à la situation dans les quartiers sensibles du pays, et notamment dans sa ville, en évoquant "un niveau de délinquance, dont on retrouve les racines dans la radicalisation" ou le "trafic de drogue".
Au centre de l’attention depuis la mort de Thomas, les habitants de la cité de la Monnaie, un quartier sensible de Romans-sur-Isère, ont appelé à une manifestation samedi dans le centre-ville pour protester contre ces propos, tout comme l’ultradroite qui a aussi appelé à manifester le même jour à Valence pour demander "justice pour Thomas" et protester contre les condamnations de militants identitaires pour des violences commises lors d’une démonstration de force à Romans-sur-Isère le week-end du 25 et du 26 novembre.
Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, reviendra sur les évènements de ces derniers jours après le drame de Crépol.
12/4/2023 • 11 minutes, 37 seconds
L'histoire - Inflation : la crise est finie ? - 02/12/23
C dans l'air du 2 décembre 2023 - Inflation : la crise est finie ?
Bercy peut être soulagé. L'agence de notation américaine Standard & Poor's Global Ratings a décidé vendredi 1er décembre de maintenir la note de la dette française. L'agence de notation a indiqué laisser la note sous perspective négative en raison d'une «incertitude» quant aux «finances publiques de la France dans un contexte de déficit budgétaire élevé, quoiqu'en baisse lente, et d'une dette publique élevée ».
Dans un message publiée sur X (ex-Twitter), le ministre de l'économie Bruno le Maire s'est félicitée de cette nouvelle : « Plus que jamais, nous restons déterminés à réduire les dépenses publiques et à accélérer le désendettement de la France. Il y va de notre indépendance et du respect de nos engagements nationaux et européens ». Depuis quelque temps, le gouvernement multiplie les promesses sur la bonne santé économique de la France. La veille Bruno le Maire avait promis à la radio que « nous serons sous les 4% d'inflation d'ici la fin de l'année 2023 ».
Mais pour l'instant, les Français peinent à voir ces annonces se concrétiser dans leur quotidien. Malgré une baisse de l'inflation, les prix restent élevés dans les supermarchés. Alors, dans certaines communes, des maires ont décidé de prendre les devants. Notamment en multipliant les politiques d'achats groupés. Une stratégie qui consiste à réunir des consommateurs qui veulent tous acheter la même chose pour négocier des prix attractifs avec le fournisseur. Souvent, cela concerne l’électricité, le gaz, ou le bois. Une plateforme en ligne, Achetons groupé, en a même fait sa spécialité.
Chez les particuliers aussi, on s'organise. Face au coût du logement, certains n'hésitent plus à multiplier les heures de transport pour combiner tranquillité et économie budgétaire. Avec le développement du télétravail, la tendance des « navetteurs » s'est accrue. Ils habitent jusqu'à 3 heures en transport de leur lieu de travail mais profitent d'un cadre de vie privilégié. De nombreuses villes moyennes comme Tours, Le Mans ou Reims, ont ainsi profité du passage du TGV dans la commune pour attirer ce nouveau public. Avec le développement de ce mode de travail, les entreprises s'adaptent, créent des sites à proximité des gares ferroviaires. Désormais, certaines décomptent même le trajet en train comme temps de travail.
Comment se porte véritablement l'économie française ? S'oriente-on durablement vers une baisse de l'inflation ? Comment les particuliers s'organisent pour lutter contre le coût de la vie ?
Nos experts :
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- Thomas PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
12/2/2023 • 1 hour, 1 minute, 19 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/12/23
C dans l'air du 2 décembre 2023 - Inflation : la crise est finie ?
Nos experts :
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance
- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- Thomas PORCHER - Économiste, membre des « Économistes Atterrés »
12/2/2023 • 4 minutes, 42 seconds
La 1ère partie - Les galères des JO, les tracas d'Hidalgo - 01/12/23
C dans l'air du 1er décembre 2023 - Les galères des JO, les tracas d'Hidalgo
Les Français vont-ils aimer les Jeux olympiques ? A moins de huit mois du top départ, le comité d'organisation, la mairie de Paris et la région Île-de-France sont sous pression et les polémiques se multiplient. Après le tarif des places qui a fait beaucoup parler et le prix du ticket de métro qui va presque doubler du 26 juillet au 11 août, les périmètres de sécurité autour des sites olympiques dévoilés cette semaine font grincer bien des dents.
Le préfet de police de Paris a donné les détails mercredi du dispositif : quatre zones de restrictions seront déployées autour des sites des épreuves, du club France, du centre des médias, du village des athlètes et autres lieux de festivités. Ceux-ci seront de plus en plus restrictifs à mesure que l’on se rapproche de l’enceinte sportive. Véhicules motorisés proscrits, fouille obligatoire, QR code à présenter… Une galère en vue pour les Parisiens ?
Le ministre des Transports a prévenu ces dernières semaines que pendant les JO, la circulation sera "hardcore" dans la capitale française. Néanmoins, Clément Beaune s’est insurgé hier contre l’idée d’un "fiasco" pour Paris 2024. "Ce n’est pas du tout un fiasco (…) Sur les transports, pour les Jeux olympiques, c’est une offre renforcée. On a fait une promesse, qu’aucune ville olympique n’avait faite auparavant, qui est que pour tous les sites, tous les spectateurs, on peut avoir un accès en transports publics. On parle beaucoup de Londres, mais ce n’était pas du tout la même promesse, le même engagement. Cet engagement, on le tiendra, avec de nouvelles lignes, plus de conducteurs…" "Moi, je n’ai pas de doute", a ajouté Clément Beaune. Mercredi 22 novembre, Anne Hidalgo avait indiqué sur le plateau de l’émission Quotidien de TMC que les transports ne seraient "pas prêts" en vue de l’échéance des Jeux, suscitant la colère du gouvernement ainsi que de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
Des mots, prononcés quelques jours après la polémique sur son déplacement à Tahiti, qui ont mis fin à l’"union sacrée" entre la mairie de Paris et l’exécutif sur fond de précampagne municipale. "Une honte, et une trahison politique", s’est indigné Clément Beaune, ministre des Transports, et candidat présumé pour la municipale de 2026 à Paris. "Comment Anne Hidalgo pourrait-elle savoir où en sont les programmes de transports pour les Jeux ? Elle ne m’a même jamais appelée pour évoquer ce sujet avec moi ces derniers mois", a tancé de son côté Valérie Pécresse dans une interview à L’Opinion. "Tout le monde se décarcasse, sauf Anne Hidalgo, elle n’est pas au rendez-vous", a-t-elle poursuivi, évoquant "une faute politique" de la maire de Paris dont les déclarations "ont eu un grand retentissement dans la presse étrangère".
Alors que prévoit le dispositif de sécurité des Jeux olympiques ? Comment est-on passé de la promesse de transports gratuits à un ticket de métro à 4 euros pendant la compétition ? Faut-il être à Paris pendant les JO ? Enfin pourquoi de nombreux sportifs français sont-ils contraints d’ouvrir une cagnotte pour pourvoir y participer ?
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express
- ÈVE ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- EMMA SARANGO - Journaliste à la direction des Sports - Radio France
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
12/1/2023 • 59 minutes, 13 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/12/23
C dans l'air du 1er décembre 2023 - Les galères des JO, les tracas d'Hidalgo
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express
- ÈVE ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- EMMA SARANGO - Journaliste à la direction des Sports - Radio France
12/1/2023 • 6 minutes, 25 seconds
CDLA L'INVITÉ - Pr. AMINE BENYAMINA - 01/12/23
C dans l'air l'invité du 1er décembre - Pr. Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, président de la Fédération Française d’Addictologie.
11 millions de Français se retrouvent piégés dans la spirale des opioïdes, ces antidouleurs dérivés de l’opium, puissants et addictifs, prescrits à la faveur d’une migraine, d’une lombalgie, d’une chute. "On observe clairement une hausse des addictions à ces médicaments, s’inquiète l’addictologue Amine Benyamina. On ne parle pas là de consommateurs de drogue habituels mais de Monsieur et Madame Tout-le-Monde".
Aux États-Unis, les overdoses battent des records. Depuis 1999, un demi-million d’Américains ont succombé à ces comprimés prescrits durant des années à tour de bras, sous la pression des labos. L’acteur de "Friends", Matthew Perry, décédé fin octobre, avait alerté dans ses mémoires sur "cette chose terrible", sa plongée dans l’enfer des antalgiques après un accident de jet ski. En 2022, il prédisait : "Si je mourais, cela choquerait les gens mais cela ne surprendrait personne".
Selon l’observatoire français des médicaments antalgiques, les hospitalisations pour surdoses accidentelles d’opioïdes ont bondi de 246 % entre 2000 et 2021 et les décès de 192 % entre 2000 et 2017.
Le Professeur Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, président de la Fédération Française d’Addictologie (FFA), nous expliquera comment de nombreux Français se sont retrouvés piégés dans la spirale des opioïdes.
12/1/2023 • 10 minutes, 28 seconds
La 1ère partie - Le Hamas appelle à une "escalade" - 30/11/23
C dans l'air du 30 novembre 2023 - Le Hamas appelle à une "escalade"
Une fusillade est survenue ce jeudi matin à Jérusalem, faisant trois morts et plusieurs blessés. D’après les services de secours et la police israélienne, deux hommes ont ouvert le feu aux alentours de 7h40 "près d’un arrêt de bus" située "à l’entrée" de la ville, dans l’Ouest. "Les deux suspects impliqués dans les coups de feu ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil qui leur a tiré dessus", a indiqué la police dans un communiqué. Le Hamas a revendiqué l’attaque à la mi-journée, tout en appelant à une "escalade de la résistance" contre Israël.
Cet assaut à l’arme à feu est survenu quelques minutes après que la trêve dans la bande de Gaza ait été prolongée in extremis. Elle devait s’achever à 6 h ce matin, elle a été prolongée de 24 heures. Un nouveau groupe d’otages devrait être libéré dans la journée. Ils devraient être au nombre de dix, selon les affirmations d’une source du Hamas à l’AFP. Mercredi, 16 personnes avaient retrouvé la liberté. La trêve entre Israël et le Hamas, négociée sous l’égide du Qatar et de l’Égypte, a permis depuis une semaine la libération de 60 otages israéliens et de 180 prisonniers palestiniens. Vingt et un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord. Des libérations qui se déroulent chaque jour de la même manière sous l’œil des caméras et qui donnent lieu à une guerre de l’image entre le Hamas et Israël.
Trois otages français, Eitan, Erez et Sahar, âgés de 12 et 16 ans, ont été libérés lundi soir. La libération d’une quatrième otage française, Mia, 21 ans, est espérée ce jeudi. Sa mère a confirmé au micro de RTL que son nom figurait bien sur la liste du jour remise par le Hamas ce matin. Mais pour l’heure la prudence demeure parmi les familles. Et ce qui s’est passé à Jérusalem contribue à rajouter de l’angoisse alors que la tension augmente également en Cisjordanie.
Deux soldats israéliens ont été légèrement blessés ce jeudi matin dans une attaque à la voiture-bélier contre un checkpoint en Cisjordanie. Deux enfants palestiniens ont également été tués par des soldats de l'armée israélienne dans le camps de Jénine où Tsahal y multiplie ses incursions. Selon l'Autorité palestinienne, près de 240 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons juifs, depuis le 7 octobre dernier. Le 10 novembre, Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, demandait à Israël "d’assurer la protection des Palestiniens qui sont quotidiennement victimes de mauvais traitements, d’arrestations, d’expulsions, d’intimidations et d’humiliations". De même, le 17 novembre, la porte-parole de la diplomatie française, Anne-Claire Legendre, a dénoncé "la politique de terreur" des colons. Mais c’est un autre choix qu’a fait la semaine dernière l’Etat hébreux. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de débloquer plus de 100 millions de dollars supplémentaires en faveur des colonies de Cisjordanie, dans lesquelles vivent un demi-million d'Israéliens, suscitant des levées de boucliers intérieures et de vives critiques en Europe.
Pendant ce temps, en France, c’est l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin qui est au cœur d’une vive polémique depuis trois jours, accusé d’antisémitisme après un passage sur le plateau de Quotidien. Invité à réagir après la diffusion d’un sujet sur le sort de certaines stars américaines, comme Susan Sarandon ou Bella Hadid, écartées pour leurs récentes prises de position en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait regretté "la violence de la pensée unique aux États-Unis", ajoutant que "la règle financière qui est imposée aujourd'hui aux États-Unis dans la vie culturelle, elle pèse lourd," et pointant du doigt "la domination financière [sans préciser laquelle, ndlr] sur les médias et le monde de l'art, s'ils disent ce qu'ils pensent, les contrats s'arrêtent." Des propos qui lui ont valu plusieurs critiques et accusations d'antisémitisme, voire même de complotisme. En réponse, Dominique de Villepin s'était défendu dimanche sur LCI, expliquant n'avoir "pas de leçons à recevoir". "Tous les chemins mènent à Rome, mais tous les chemins de la critique ne mènent pas à l’antisémitisme", a-t-il ironisé "On peut critiquer les États-Unis sans être antisémite. On peut critiquer le sionisme messianique d’une partie du gouvernement israélien, sans être antisémite. On peut soutenir l’idée de justice pour le peuple palestinien, sans être antisémite", a martelé l’ancien Premier ministre.
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend, l’effet papillon des conflits mondiaux" publié aux éditions Robert Lafont - Vincent HUGEUX - journaliste indépendant spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences po - Guillaume ANCEL - ancien officier français, chroniqueur et auteur du blog "ne pas subir". - Armelle CHARRIER - éditorialiste en politique internationale à France 24
11/30/2023 • 1 hour, 2 minutes, 17 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/11/23
C dans l'air du 30 novembre 2023 - Le Hamas appelle à une "escalade"
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de "Ce qui nous attend, l’effet papillon des conflits mondiaux" publié aux éditions Robert Lafont
- Vincent HUGEUX - journaliste indépendant spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences po
- Guillaume ANCEL - ancien officier français, chroniqueur et auteur du blog "ne pas subir".
- Armelle CHARRIER - éditorialiste en politique internationale à France 24
11/30/2023 • 4 minutes, 39 seconds
CDLA L'INVITÉ - THOMAS CHAGNAUD - 30/11/23
C dans l'air l'invité du 30 novembre 2023 - Thomas Chagnaud, réalisateur du documentaire “Alexia, autopsie d’un féminicide”
À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, Thomas Chagnaud a signé ce documentaire en quatre parties, "Alexia, autopsie d’un féminicide", diffusé sur Canal +, qui revient sur le féminicide d’Alexia Daval en partant du point de vue de son cercle familial.
Alors que la justice se penche sur le cas de Monique Olivier et que tout le monde essaie de se mettre au cœur de l’entreprise du couple diabolique, Thomas Chagnaud a, lui, voulu raconter le drame d’un féminicide point de vue des victimes et "concrétiser l’absence d’une personne assassinée".
Ce qui, pendant des semaines, était considéré comme le meurtre d’une joggeuse s’est finalement révélé être un homicide. Le meurtre d’Alexia est le premier meurtre de femme qualifié officiellement en France de féminicide. C’est depuis ce féminicide que les victimes ont commencé à être décomptées.
Thomas Chagnaud, réalisateur du documentaire "Alexia, autopsie d’un féminicide", diffusé sur Canal +, reviendra sur ce drame qui, pour la première fois il y a six ans, a été qualifié de féminicide et sur la manière dont les proches ont vécu ce drame.
11/30/2023 • 10 minutes, 46 seconds
La 1ère partie - La relaxe de Dupond-Moretti, le retour de Cahuzac... - 29/11/23
C dans l'air du 29 novembre 2023 - La relaxe de Dupond-Moretti, le retour de Cahuzac...
Le verdict était très attendu. Eric Dupond-Moretti a été relaxé ce mercredi après-midi par la Cour de justice de la République, seule juridiction compétente pour juger des délits et crimes des membres du gouvernement dans l’exercice de leur fonction. Après deux semaines de suspens, la juridiction composée à majorité d’élus politiques de tous horizons a rendu sa décision, à laquelle le garde des Sceaux – qui a toujours contesté les faits reprochés – savait son avenir politique suspendu.
Un an de prison avec sursis avait été requis par le ministère public. Il lui était reproché, dans deux affaires distinctes, d'avoir usé de sa fonction de ministre pour régler ses comptes avec quatre magistrats, un ex-juge d’instruction à Monaco et trois membres du Parquet national financier (PNF), avec lesquels il avait eu un contentieux du temps où il portait la robe. "Aucun élément ne permet de dire qu’il est passé outre à la situation de conflit d’intérêt qui n’avait pas été portée à sa connaissance", a expliqué le président de la CJR. "C'est ce que l'on espérait, c'est ce que le droit dictait", a réagi Jacqueline Laffont, l'une des avocates d'Eric Dupond-Moretti.
C’était la première fois qu’un ministre de la Justice en exercice était jugé et depuis quinze jours, les pronostics sur le sort du garde des Sceaux allaient bon train. Compte tenu de cette relaxe, l’ancien ténor des assises, chouchou d’Emmanuel Macron, devenu pilier du gouvernement, devrait donc poursuivre son mandat place Vendôme. Il sera reçu dans l’après-midi par le président de la République a indiqué son entourage.
Mais quelle trace ce procès du garde des Sceaux laissera-t-il ? Qu'est-ce que la Cour de justice de la République (CJR) ? Comment un ministre est-il jugé ? Enfin une personnalité éclaboussée par un scandale peut-elle revenir en politique ? L'ex-ministre Jérôme Cahuzac, condamné en 2018 pour fraude fiscale, a déclaré ce lundi sur France Inter ne "rien s'interdire" quant à un éventuel retour en politique, via un mandat d'élu. Mais qu’en pensent les Français ?
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- MATHIEU DELAHOUSSE - Grand reporter - L’Obs
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévisions
- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
11/29/2023 • 1 hour, 39 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/11/23
C dans l'air du 29 novembre 2023 - La relaxe de Dupond-Moretti, le retour de Cahuzac...
LES EXPERTS:
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- MATHIEU DELAHOUSSE - Grand reporter - L’Obs
- AUDREY GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévisions
- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
11/29/2023 • 4 minutes, 59 seconds
CDLA L'INVITÉE - 29/11/23
C dans l'air l'invitée du 29 novembre 2023 - María Teresa Mestre, Grande-Duchesse de Luxembourg.
Mardi 14 novembre, la police israélienne a annoncé enquêter sur plusieurs cas de violences sexuelles, dont des viols et des mutilations, commises sur des femmes par des combattants du Hamas lors des attaques terroristes menées par le mouvement islamiste le 7 octobre. La femme du président israélien Michal Herzog s’est exprimée dans une tribune : Le "silence des instances internationales face aux viols massifs perpétrés par le Hamas est une trahison envers toutes les femmes". Alors que le viol en situation de conflit est reconnu comme un crime contre l'humanité et un crime de guerre, il reste encore massivement impuni, perpétuant l’impunité.
Le viol est défini comme un crime de guerre dans le statut de Rome de 1998 ayant institué la Cour pénale internationale (CPI). Mais pour 45 conflits depuis 1989, seuls 10 se sont soldés par un accord de paix faisant mention de violence sexuelle. L’UNIFEM, l’un des membres fondateurs de l'initiative des Nations Unies contre la violence sexuelle dans les pays en conflit, a rendu public un rapport avec des chiffres pour illustrer les niveaux de viol lors des conflits. Entre 250 000 et 500 000 femmes et filles ont été violées au cours du génocide rwandais en 1994, plus de 60 000 durant la guerre civile en Sierra Leone, entre 20 000 et 50 000 pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, et au moins 200 000 en République démocratique du Congo depuis 1996.
La 18em édition du Women’s Forum Global Meeting se tient aujourd’hui à Paris. Il se focalisera sur l’éducation avec ce slogan : "Change education, Educate for change" (Changer l’éducation et éduquer pour changer).
María Teresa Mestre est la grande-duchesse de Luxembourg. À Paris pour la tenue du Women’s Forum, elle reviendra sur l’utilisation du viol comme arme de guerre et son combat pour que cela devienne un sujet avec son association Stand SPEAK rise UP.
11/29/2023 • 10 minutes, 47 seconds
La 1ère partie - Fourniret : la femme de "l'ogre" aux assises - 28/11/23
C dans l'air du 28 novembre 2023 - Fourniret : la femme de "l'ogre" aux assises
"Je regrette tout ce qu'il s'est passé". Monique Olivier, 75 ans, comparaît seule depuis ce mardi devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour complicité d'enlèvements et de meurtres pour trois jeunes filles, dont une violée, il y a vingt, trente-trois et trente-cinq ans. Le principal accusé, son ex-mari Michel Fourniret, est décédé il y a deux ans, mais sa femme est suspectée d'avoir aidé son mari à commettre des crimes longtemps irrésolus. Ce procès est aussi le premier du pôle "cold case" (ou affaires non élucidées) du tribunal de Nanterre, lancé en mars 2022. Monique Olivier ne serait sûrement pas dans le box des accusés aujourd'hui sans la ténacité des familles de victimes, ou de la juge d'instruction Sabine Khéris qui a réuni les trois dossiers, et obtenu les aveux de Michel Fourniret à la fin des années 2010. Concernant l'enlèvement et le meurtre de Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish, Monique Olivier est accusée de les avoir amené à monter à bord du véhicule de Michel Fourniret. Elle aurait également participé aux repérages avant l'enlèvement d'Estelle Mouzin en 2003. Pour tous ces faits, elle encourt la prison à perpétuité. Le verdict est attendu le 15 décembre.
Pendant les deux semaines et demi de ce procès, c'est la personnalité de Monique Olivier qui va être disséquée par les juges. Celle qui a, un temps, été considérée comme "soumise, terrorisée, voire relativement bête", selon l'ancien procureur de la République de Charleville-Mézières, a ensuite affiché un tout autre comportement, et même de la duplicité. Selon Me Didier Seban, l'avocat des familles de Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce, "elle a même suscité l'activité criminelle de Michel Fourniret". Par le passé, Monique Olivier est passée par le détecteur de mensonges et même l'interrogatoire sous hypnose lors de ses auditions par la police belge, mais c'est finalement en mettant sur écoute un parloir du couple que les enquêteurs ont constaté le rôle de conseillère de Monique Olivier auprès de son mari. Désormais seule à son procès, l'accusée va-t-elle révéler ses derniers secrets ? Ce serait un soulagement pour les familles de victimes, notamment d'Estelle Mouzin et Marie-Angèle Domèce, dont les corps n'ont jamais été retrouvés.
Condamnée en 2008 à la réclusion criminelle à perpétuité, puis en 2018 à 20 ans de prison, Monique Olivier va donc être jugée pour la troisième fois. La fin d'un long feuilleton judiciaire qui fascine les Français. En parallèle de ce dossier, c'est la série "Sambre", diffusée sur France 2, et inspirée de l'affaire du violeur en série Dino Scala, qui fait actuellement un carton. Avec 3,3 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode, l'adaptation du livre de la journaliste Alice Géraud, par Jean-Xavier de Lestrade a suscité un succès à la fois critique et populaire. À la télévision, comme sur Netflix ou même YouTube, les "true crimes" font l'unanimité. Avant "Sambre", il y avait déjà eu les séries documentaire sur le petit "Grégory" ou la fiction sur le tueur en série Jeffrey Dahmer, troisième meilleur succès de la plateforme de streaming depuis son lancement.
Quel rôle a vraiment joué Monique Olivier dans les meurtres de Michel Fourniret ? Comment la justice travaille-t-elle avec les personnalités de manipulateurs ? Et pourquoi ces grands faits divers nous fascinent tant ?
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service politique-justice - Le Parisien
- Alain BAUER - Professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers
- Patricia TOURANCHEAU - Journaliste, spécialiste des affaires criminelles, auteure de "Le Magot. Fourniret et le gang des postiches"
- Anne-Sophie MARTIN - Journaliste et réalisatrice
11/28/2023 • 59 minutes, 42 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/11/23
C dans l'air du 28 novembre 2023 - Fourniret : la femme de "l'ogre" aux assises
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service politique-justice - Le Parisien
- Alain BAUER - Professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers
- Patricia TOURANCHEAU - Journaliste, spécialiste des affaires criminelles, auteure de "Le Magot. Fourniret et le gang des postiches"
- Anne-Sophie MARTIN - Journaliste et réalisatrice
11/28/2023 • 5 minutes, 14 seconds
CDLA L'INVITÉ - THIERRY BRETON - 28/11/23
C dans l'air l'invité du 28 novembre 2023 - Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur
Après l’Italie, la Suède, la Slovaquie, sans compter la progression de l’AfD en Allemagne ou du Rassemblement national en France, la victoire de Geert Wilders aux Pays-Bas marque un nouveau succès de l’extrême droite en Europe où une une vague populiste se confirme à 7 mois des élections européennes. Matteo Salvini, Marine Le Pen et Geert Wilders se réuniront à Florence pour lancer leur "nouvelle Europe" ce week-end. "Au lieu d’un désordre avec les socialistes, une nouvelle Europe naîtra à Florence le 3 décembre", a déclaré Matteo Salvini. Près de 2 000 personnes sont attendues lors de ce rassemblement.
Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, reviendra sur la vague populiste qui se confirme en Europe, à 7 mois des élections européennes.
11/28/2023 • 10 minutes, 58 seconds
La 1ère partie - Crépol : l'extrême droite à la manœuvre - 27/11/23
C dans l'air du 27 novembre 2023 - Crépol : l'extrême droite à la manœuvre
"Nul ne peut se faire justice en dehors de la loi". Le procureur de la République de Valence a lancé un appel au calme dans une brève déclaration à la presse ce dimanche, une semaine après la mort du jeune Thomas lors d'un bal dans le village de Crépol dans la Drôme et alors que des militants de l'ultradroite "venus de toute la France" ont tenté d’investir ce week-end le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère d’où sont originaires plusieurs mis en examen.
Depuis plusieurs jours, des appels à venger l’adolescent circulaient sur les réseaux sociaux et sur les boucles Telegram des milieux de l’ultradroite. 80 de leurs membres ont tenté d’investir, samedi soir, le quartier de la Monnaie. Sur plusieurs vidéos, on peut voir des individus cagoulés scander des slogans racistes à la lumière de fumigènes, armés de battes de baseball et de barres de fer. Des affrontements ont eu lieu dans la soirée avec les forces de l’ordre, venues protéger ce quartier populaire. Cinq policiers ont été blessés. Le préfet de la Drôme a indiqué qu'un militant venu de Mayenne pour participer au défilé interdit a été "tabassé" par des inconnus et que son véhicule a été "brûlé". Dimanche un nouveau rassemblement a eu lieu. Il y a eu quelques interpellations, mais les violences ont été contenues par la police. Au total, au cours de ce week-end chaotique, 24 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
En déplacement sur place, ce lundi, le porte-parole du gouvernement a rappelé que "à la violence, on ne répond pas par la violence... Mais par la justice. C'est à la justice de rendre justice et pas aux Français eux-mêmes, et entre eux." "Ce qui a coûté la vie à Thomas n'est pas un fait divers, ni une simple rixe en marge d'un bal de village. C'est un drame qui nous fait courir le risque d'un basculement de notre société, si nous ne sommes pas à la hauteur" a poursuivi Olivier Véran.
Dans ce contexte tendu, plusieurs personnalités de gauche ont condamné "la récupération" de la mort de Thomas. Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard a fustigé dimanche sur CNews et Europe 1 "une tentative de ratonnade". C’est le "retour des ratonnades. L’extrême-droite telle qu’elle est. La mort de Thomas comme prétexte. La haine raciste comme mobile. La violence comme moyen" a réagi sur X le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel a estimé, de son côté, ce lundi sur France Inter que l'extrême droite est en train de "nous mener vers l'autoroute d'une guerre civile en Europe", en attisant la haine et envoyant "leurs milices provoquer des émeutes urbaines comme en Irlande (...) ou organiser la 'ratonnade' à Romans-sur-Isère".
Derrière la crainte de nouvelles violences à venir, le risque d’une contagion inquiète également sur fond d’une montée de l’extrême droite en Europe. La victoire du Parti pour la liberté aux Pays-Bas la semaine dernière est venue rappeler la prégnance de l’extrême droite en Europe depuis plusieurs années. En effet, pour rappel, plusieurs gouvernements européens sont actuellement composés de formations d’extrême droite. C'est le cas en Italie, en Slovaquie, en Hongrie et en Finlande. L’extrême droite progresse aussi fortement en Espagne, en Grèce, en Allemagne et en France.
Lors des dernières législatives, l’élection de 89 députés du RN à l’Assemblée nationale a conforté les 43 % de Marine Le Pen obtenus au second tour de la présidentielle de 2022. Cinq ans auparavant, seulement huit députés, alors issus du Front national, siégeaient dans l’hémicycle. Mais derrière une notabilisation accélérée du Rassemblement national, plusieurs élus font parler d’eux. Le député Renaissance de Moselle Belkhir Belhaddad a déposé plainte après les invectives du député et porte-parole du RN Laurent Jacobelli. Ce dernier l’avait qualifié de "racaille" en marge d’un déplacement ministériel, sans savoir que des caméras captaient l’échange. Dernièrement c’est le maire de Fréjus et vice-président du RN David Rachline qui est accusé dans un ouvrage - Les Rapaces – publié début novembre d'avoir mis en place un "système politico-financier" dans sa commune. Le tribunal judiciaire de Draguignan (Var) étudierait les suites à donner aux révélations faites dans cette enquête signée par la journalise de L’Obs Camille Vigogne Le Coat. David Rachline a, de son côté, déposé plainte contre l'autrice du livre.
LES EXPERTS :
- Marc LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique – France Télévisions
- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste – La Tribune Dimanche
- Charles SAPIN - Journaliste - Le Point, spécialiste des nationalismes européens
11/27/2023 • 58 minutes, 54 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/11/23
C dans l'air du 27 novembre 2023 - Crépol : l'extrême droite à la manœuvre
LES EXPERTS :
- Marc LAZAR - Professeur émérite d’histoire et de sociologie - Sciences Po
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique – France Télévisions
- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste – La Tribune Dimanche
- Charles SAPIN - Journaliste - Le Point, spécialiste des nationalismes européens
11/27/2023 • 5 minutes, 54 seconds
CD LA L'INVITÉE - PATRICIA TOURANCHEAU - 27/11/23
C dans l'air l'invitée du 27 novembre 2023 - Patricia Tourancheau, journaliste, spécialiste des affaires criminelles.
Le dernier procès de Monique Olivier s’ouvre ce mardi 28 novembre devant les assises de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’ex-compagne de Michel Fourniret est jugée pour lui avoir prêté main-forte dans trois meurtres, dont celui d’Estelle Mouzin, disparue à 9 ans en revenant de l'école, le 9 janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne. Sur RTL la semaine dernière, Eric Mouzin affirmait souhaiter "la condamnation la plus sévère possible, pour que justice se fasse". "Il y a un objectif principal, c’est de démontrer sa culpabilité".
Depuis le box, Monique Olivier doit expliquer aux jurés son rôle auprès de son mari. Elle est jugée pour complicité dans l'enlèvement et la séquestration d'Estelle Mouzin et complicité dans l'enlèvement, le meurtre et le viol de 2 autres femmes : Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.
Monique Olivier, la femme de Michel Fourniret a déjà été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de meurtres et d’un viol en réunion commis par celui qu’on surnomme l’ogre des Ardennes, mort en 2021. Son ultime procès s’ouvre demain devant les assises de Nanterre (Hauts-de-Seine). Patricia Tourancheau, journaliste, spécialiste des affaires criminelles, reviendra sur ce couple diabolique et sur les enjeux de ce procès tant attendu.
11/27/2023 • 11 minutes, 48 seconds
La 1ère partie - Otages : des libérations au compte-gouttes - 25/11/23
C dans l'air du 25 novembre 2023 - Otages : des libérations au compte-gouttes
Après ceux d'hier, ce sont de nouveau 13 otages israéliens qui doivent être libérés aujourd'hui par le Hamas. Au deuxième jour de la trêve signée entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, les deux partis sont tombés d'accord pour un échange de prisonniers. Pas moins de 39 détenus palestiniens vont être libérés. Un soulagement pour les familles israéliennes qui manifestaient depuis des semaines à Jérusalem et Tel-Aviv pour réclamer l'aide de la communauté internationale. Côté palestinien, les familles de prisonniers ont accueilli les revenants dans des scènes de liesse en Cisjordanie occupée. Pendant ce temps, les habitants de Gaza profitent de la trêve pour retourner dans leurs maisons, dont beaucoup ont été détruites par les bombardements israéliens. Au moins 56 000 bâtiments ont été détruits ou endommagés dans toute l'enclave palestinienne, depuis le 7 octobre.
À quelques milliers de kilomètres de là, on s'agite au Qatar. Depuis l'offensive du Hamas, le pétro-état est devenu l'interlocuteur indispensable pour conduire les négociations entre Israéliens et membres du Hamas. C'est d'ailleurs à Doha, à l'abri des bombes, que vivent la majorité des cadres politiques du mouvement islamiste. Cette spécificité de parler à tout le monde, le Qatar la travaille depuis des années. En 2008 déjà, c'était lui qui avait permis la libération du jeune soldat israélien Gilad Shalit, contre 1027 prisonniers palestiniens. Plus récemment, le Qatar a permis en septembre la libération de cinq Américains qui étaient détenus en Iran depuis des années. Après avoir accueilli le mondial de foot l'hiver dernier, le Qatar devrait donc rester pendant quelques mois sur le devant de la scène internationale. La communauté internationale, et surtout les familles israéliennes comptent sur lui pour retrouver les quelques 200 otages encore détenus par le Hamas.
Parmi ces dizaines d'otages encore prisonniers du Hamas se trouvent notamment des Français ou franco-israéliens. Pour l'instant, aucun d'entre eux n'a fait partie des libérés. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Emmanuel Macron : « Je salue la libération d'un premier groupe d'otages (...) Pensées particulières pour les otages français et leurs familles. Ils peuvent compter sur notre détermination », a écrit hier le président de la République sur X (ex-Twitter). Au même moment, une manifestation se tenait à Paris pour réclamer la libération des otages, notamment français. « C'est un suspens, c'est un compte-goutte (…) vraiment c'est difficile », témoignait un proche d'un otage. Plusieurs personnalités publiques étaient présentes pour l'occasion, comme l'ancienne présentatrice télé Anne Sinclair. Sur France inter, c'est une figure du petit écran, l'animateur Arthur, qui témoignait de l'antisémitisme qui continue de s'exprimer dans la société française depuis le retour de la guerre au Proche-Orient. « On est en France, on est en 2023, j'habite Paris, et j'ai des agents qui protègent ma famille et moi-même parce que je suis juif (...) C'est lunaire non ? », a-t-il déclaré. Depuis l'offensive du Hamas, le ministère de l'Intérieur a recensé plus de 1 500 actes antisémites sur le territoire français, dont des tags, insultes et agressions.
Comment se négocient les échanges d'otages au Proche-Orient ? Quel est le rôle du Qatar dans ces tractations hautement sensibles ? Où en est la France dans la libération de nos otages ? Et comment agir contre le retour de l'antisémitisme dans la société française ?
LES EXPERTS :
- Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire et ex-commandant des opérations spéciales
- Agnès LEVALLOIS - Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO)
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- Alban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions
11/25/2023 • 59 minutes, 21 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 25/11/23
C dans l'air du 25 novembre 2023 - Otages : des libérations au compte-gouttes
LES EXPERTS :
- Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire et ex-commandant des opérations spéciales
- Agnès LEVALLOIS - Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO)
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction
- Libération - Alban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions
11/25/2023 • 6 minutes, 44 seconds
La 1ère partie - Otages : des libérations tant attendues - 24/11/23
C dans l'air du 24 novembre 2023 - Otages : des libérations tant attendues
Pour la première fois depuis près de 50 jours, les frappes aériennes incessantes se sont tues ce vendredi matin sur la bande Gaza. La trêve humanitaire a commencé aux premières lueurs du jour, pour une durée de quatre jours renouvelables, avec l’arrêt des bombardements et l’entrée dans la matinée de camions d’aide humanitaire, comme le prévoit l’accord entre Israël et le Hamas avant le début du processus de libération des 50 otages contre 150 prisonniers palestiniens.
Les premiers otages (13 femmes et enfants) devraient être libérés dans l’après-midi. Et pour chacun des otages libérés 3 détenus palestiniens, des femmes et des jeunes hommes de moins de 19 ans retrouveront la liberté par ordre d’ancienneté de leur détention dans les prisons israéliennes. Mais que sait-on des conditions de ce premier échange qui doit avoir lieu ?
Selon Tsahal, les otages devraient être remis aux alentours de 16 h à des responsables sécuritaires de leur pays, accompagnés de la Croix-Rouge et encadrés par des Égyptiens, au poste-frontière de Rafah, le seul qui ne débouche pas en Israël. Ils seront ensuite acheminés vers l’aéroport d’Al-Arish, à 40 kilomètres de Rafah, et s’envoleront vers l’État hébreu. Ils seront ensuite transférés dans l'un des six hôpitaux israéliens où se dérouleront les retrouvailles avec les familles. Les médias seront, dans un premier temps, tenus à l’écart des otages et de leurs familles. Mais ces dernières pourront accorder des entretiens, si cela leur semble nécessaire.
Pour l’heure l’attente se poursuite, et si la trêve est entrée en vigueur dans la bande de Gaza, les deux camps poursuivent la guerre sur le terrain de la communication. Un champ de bataille plus discret, destiné à influencer l’opinion publique internationale et obtenir l’avantage sur l’adversaire. Ainsi après avoir diffusé plusieurs vidéos, l’armée israélienne a escorté hier un groupe de journalistes dans un tunnel qu'elle a découvert au pied d'un bâtiment situé dans l'enceinte de l'hôpital Al-Shifa. Selon Tsahal, il s'agit d'un abri pour les combattants du Hamas. On y trouve une cuisine, des lits, des toilettes et même l'air conditionné.
Un conflit qui continue aussi de raviver les tensions en Cisjordanie. Dans ce territoire occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu, plus de 200 personnes ont été tuées par des colons et des soldats israéliens depuis les attaques du Hamas le 7 octobre, selon le bilan du ministère de la Santé palestinien. Nos journalistes s’y sont rendus pour mieux comprendre la situation sur place. Le reportage sera diffusé ce soir.
LES EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Le Point
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
11/24/2023 • 56 minutes, 51 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/11/23
C dans l'air du 24 novembre 2023 - Otages : des libérations tant attendues
LES EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre - Le Point
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
11/24/2023 • 8 minutes, 10 seconds
CDLA L'INVITÉE - PASCALE HÉBEL - 24/11/23
C dans l'air invitée du 24 novembre 2023 - Pascale Hébel, économiste, spécialisée dans l'anticipation du comportement des consommateurs et directrice associée chez C-ways.
Après un an d’attente, le Black Friday est de retour et débute ce vendredi. Selon une étude de la Fevad, la fédération du e-commerce, au moins 6 Français sur 10 prévoient de faire des achats pendant cette période de promotions. En période d'inflation et de difficultés financières, de nombreux Français comptent donc sur les promotions du Black Friday pour leurs achats de Noël.
La campagne de l'agence de la transition écologique qui met en scène des "dévendeurs" au lieu de vendeurs, a été critiquée par l'Alliance du Commerce, à la veille du Black Friday, et par l'organisation patronale CPME, qui craignent son effet sur le commerce de fin d'année. Hier, Bruno Le Maire sur Franceinfo, a jugé "maladroite" la campagne de l'Ademe qui vise à inciter les consommateurs à ne plus acheter de neuf, au profit du recyclé. Il a considéré que la campagne "n'était pas très sympa" pour les vendeurs, dont elle semble se moquer, "même indirectement". Pour lui, "c'est une façon de faire la promotion indirecte du commerce dématérialisé sur les plateformes", et c'est "regrettable".
Pascale Hébel est économiste, spécialisée dans l'anticipation du comportement des consommateurs et directrice associée chez C-ways. Elle reviendra sur cette nouvelle édition du Black Friday, qui se déroule une nouvelle fois en période d’inflation.
11/24/2023 • 10 minutes, 40 seconds
La 1ère partie - Crépol : une polémique et des questions - 23/11/23
C dans l'air du 23 novembre 2023 - Crépol : une polémique et des questions
Un "terrible assassinat" et "des agressions qui nous ont tous marqués". C’est par ces mots que le président de la République a décrit mercredi soir le terrible drame qui s’est joué dans la nuit de samedi 18 au dimanche 19 novembre lors d’une fête de village à Crépol, dans la Drôme, durant laquelle Thomas, 16 ans, a trouvé la mort et huit autres personnes ont été blessées. Plus tôt dans la journée, plus de 6.000 personnes avaient défilé en silence à Romans-sur-Isère pour rendre hommage à l’adolescent. Une marche blanche "apolitique par respect pour la famille" avait indiqué le club de rugby de Thomas alors que depuis plusieurs jours les réactions politiques, notamment à droite et à l’extrême droite, se sont multipliées sur fond d’accélération de l’enquête.
Selon le parquet, dans la nuit de samedi à dimanche tout a commencé lorsqu’une dizaine de jeunes ont tenté de s'introduire dans la salle des fêtes de Crépol. L'un d'eux a blessé d'un coup de couteau un vigile qui tentait de le bloquer. Des participants inscrits à la soirée sont intervenus, s'en est suivie "une rixe" à l'extérieur du bâtiment. Mardi, 9 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte pour " meurtre" et "tentatives de meurtres en bande organisée". Dans un communiqué, le procureur de la République de Valence a détaillé mercredi leur profil : trois des suspects sont des " mineurs ayant plus de 16 ans " et les six autres, des majeurs. Le principal suspect du coup de couteau qui a ôté la vie de Thomas est âgé de 20 ans, habite à Romans-sur-Isère et est de nationalité française, a précisé le parquet. Depuis le drame, des partisans de droite et d’extrême droite ont multiplié les tweets et les déclarations faisant le lien entre cet acte et l’immigration.
Pour Marine Le Pen, il s’agit "d’une attaque organisée, émanant d’un certain nombre de banlieues criminogènes dans lesquelles se trouvent des milices armées qui opèrent des razzias". "C'est le révélateur d'une guerre ethnique et d'une guerre civile en gestation", a affirmé, de son côté, Marion Maréchal. Le président des Républicains (LR) Eric Ciotti a, lui, estimé que Thomas avait été « victime de l’ensauvagement de la France" : "Non, Thomas n’était pas seulement là au mauvais endroit et au mauvais moment", a-t-il écrit sur X.
Mercredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a dénoncé une "polémique politicienne" autour du drame et la Première ministre Élisabeth Borne a appelé chacun à la "retenue et à la décence". Le soir devant une centaine de maires qu’il recevait à l’Elysée le chef de l’Etat a estimé que "nous avons à affronter de plus en plus des épisodes de violences contre vous, élus de la République, mais aussi des épisodes de violences qui nous ont tous marqués". Emmanuel Macron a appelé à "ne jamais s'habituer" face aux "violences qui se réinstallent, à ce que j'ai pu qualifier de décivilisation".
Le 105e congrès de l'Association des maires de France (AMF) qui s’est ouvert lundi se déroule dans un contexte difficile pour les édiles entre lassitude, montée des violences à leur égard et exigence croissante de leurs administrés. Des habitants qui seraient également de plus en plus tentés se faire justice eux-mêmes.
Que s'est-il passé à Crépol dans la Drôme dans la nuit de samedi à dimanche ? Que sait-on des neuf suspects placés à garde à vue ? L’"autojustice" gagne-t-elle du terrain en France ?
LES EXPERTS :
- HERVE GATTEGNO - Directeur de la rédaction – Radio Classique
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
- AUDREY GOUTARD - Journaliste-spécialiste des faits de société -France Télévisions
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
11/23/2023 • 58 minutes, 37 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/11/23
C dans l'air du 23 novembre 2023 - Crépol : une polémique et des questions
LES EXPERTS :
- HERVE GATTEGNO - Directeur de la rédaction – Radio Classique
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
- AUDREY GOUTARD - Journaliste-spécialiste des faits de société -France Télévisions
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche
11/23/2023 • 4 minutes, 56 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-FRANÇOIS GAYRAUD - 23/11/23
C dans l'air invité du 23 novembre 2023 - Jean-François Gayraud, commissaire général de la Police nationale, spécialiste de criminalité organisée, auteur de “La Mafia et la Maison-Blanche".
Au lendemain des soixante ans de la mort de Kennedy, Jean-François Gayraud, commissaire général de la Police nationale, spécialiste de criminalité organisée, publie une enquête, fruit de dix ans de travail, sur les liens troubles entre la Maison-Blanche et la mafia. A travers cette enquête, il révèle la profondeur et l’enracinement de la mafia italo-américaine avec les dix derniers présidents américains.
L’emprise mafieuse sur la société américaine se situe entre 1920 et 1980 et un déclin s’est ensuite opéré. Mais pour Jean-François Gayraud, "ce déclin est relatif, la mafia italo-américaine n’est pas morte". Il décrit dans le détail les relations entre les présidents et la mafia.
Jean-François Gayraud est commissaire général de la police nationale, spécialiste du crime organisé. Au lendemain des soixante ans de la mort de Kennedy, après dix ans d’enquête et de travail, il publie "La Mafia et la Maison-Blanche - Un secret si bien gardé, de Roosevelt à nos jours", aux éditions Plon. Il reviendra sur les liens entre la mafia et les présidents des Etats-Unis.
11/23/2023 • 11 minutes, 12 seconds
La 1ère partie - Libération des otages : un accord et des questions - 22/11/23
C dans l'air du 22 novembre 2023 - Libération des otages : un accord et des questions
Après quarante-six jours de guerre, le gouvernement israélien et le Hamas ont conclu un accord prévoyant la libération de 50 otages, essentiellement des femmes et des enfants détenus dans la bande de Gaza, en échange de celle de 150 prisonniers palestiniens, d’une trêve de quatre jours et de l’acheminement d’aide humanitaire dans l’enclave.
Confirmé par l’Etat Hebreu, le mouvement islamiste palestinien et le Qatar qui joue les médiateurs depuis des semaines, cet accord validé dans la nuit par le cabinet israélien soulève un immense espoir chez les familles. Mais comment cela va-t-il se passer ? Qui pourrait être libéré ?
Le Hamas et le Jihad islamique détiennent actuellement près de 240 otages d’après l’armée israélienne, kidnappés le 7 octobre dernier. Parmi eux, huit Français dont plusieurs enfants. Le Hamas a indiqué qu’il allait libérer 30 enfants, 20 femmes dont la plupart ont une nationalité étrangère. Il devrait le faire dans les quatre premiers jours liant cet accord. Mais à Gaza il y aurait 40 enfants captifs et les familles ne savent pas pour l’instant qui devrait être libéré par vagues successives : 10 otages contre 30 prisonniers palestiniens. Des détenus qui seront essentiellement des femmes et des enfants.
Au total, en juillet, l'ONU estimait à 5 000 le nombre de Palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 160 enfants et 1 100 personnes en détention administrative, c'est-à-dire détenues sans charges pour une période indéfinie. Mais au cours des dernières semaines, l'armée israélienne a multiplié les raids et les arrestations de masse en Cisjordanie occupée, ainsi qu'à Jérusalem-Est. Ainsi, le nombre de détenus a grimpé à plus de 10 000, selon Qaddoura Farès, chef de la Commission pour les affaires des prisonniers palestiniens, qui dépend de l'Autorité palestinienne. Et depuis le 7 octobre, "quelque 4 000 travailleurs gazaouis sont bloqués en Israël", d’après l'ONU. "Certains ont été arrêtés par les autorités israéliennes, d'autres transférés dans des refuges publics en Cisjordanie occupée".
Un premier échange pourrait se faire dès le début de la trêve dans les combats. Mais celle-ci ne devrait pas intervenir "avant plus de 24 heures" a indiqué Tsahal. Quatre jours de trêve au cours desquels, pendant six heures en pleine journée, il ne devrait pas y avoir de surveillance aérienne de l’armée Israélienne qui devra autoriser le passage de plusieurs centaines de camions d’aide humanitaire et médicale ainsi que du carburant dans la bande de Gaza. Autre point de l’accord : des membres de la Croix-Rouge pourraient rendre visite au reste des otages en captivité, afin de leur fournir une aide médicale. Enfin il prévoirait "la possibilité de libérer 30 otages supplémentaires si la trêve venait à se prolonger jusqu’à quatre jours supplémentaires", selon des informations du Jerusalem Post.
Mais qu’en sera-t-il ? Loin d’être un cessez-le-feu, cette "pause opérationnelle" ne signe pas la fin de guerre. "Elle reprendra après la trêve pour détruire le Hamas" a assuré le ministre de la Défense alors que dans le pays la question de poursuivre l’opération militaire dans le sud de la bande de Gaza est posée.
Alors quelles sont les modalités de l’accord entre Israël et le Hamas ? Otages, prisonniers palestiniens… Qui pourrait être libéré ? Qui sait-on des huit otages français ? Qui sont les Palestiniens en prison en Israël ? Que veut faire l’Etat hébreu après la trêve de quatre jours ?
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend
- Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- Nicolas POINCARÉ - Grand Reporter – RMC
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- En duplex d'Israël : Jocelyne, la grand-mère d'Ethan, jeune otage français du Hamas
11/22/2023 • 58 minutes, 54 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/11/23
C dans l'air du 22 novembre 2023 - Libération des otages : un accord et des questions
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend
- Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- Nicolas POINCARÉ - Grand Reporter – RMC
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- En duplex d'Israël : Jocelyne, la grand-mère d'Ethan, jeune otage français du Hamas
11/22/2023 • 4 minutes, 55 seconds
CDLA L'INVITÉ - DIMITRI CASALI - 22/11/23
C dans l'air invité du 22 novembre 2023 - Dimitri Casali, essayiste, historien, spécialiste de Napoléon, auteur de “Ces statues que l’on abat”
Ridley Scott est de retour au cinéma aujourd’hui avec un 28e long métrage : "Napoléon", interprété par Joaquin Phoenix. Le film est déjà sous le feu des critiques. Pour Le Figaro, c’est "Barbie et Ken sous l'Empire", "un tout petit empereur" pour l'hebdo Marianne, un film "pompier, grandiose, mais qui s'autodégrade sur la longueur" pour France Culture, et de son côté, Le Point pointe une interprétation antifrançaise et probritannique. Des historiens français et anglais ont reproché au "Napoléon" de Ridley Scott de véhiculer une image négative de l’Empereur avec une multitude d’erreurs historiques.
A la BBC, Ridley Scott s’est défendu en affirmant que "les Français ne s’aiment pas eux-mêmes !". Dimitri Casali, historien et spécialiste de Napoléon le rejoint sur ce point et se réjouit que ce film fasse rayonner Napoléon à l'international. Selon lui, "le problème majeur est qu'il n’y ait pas de films sur Napoléon en France". "Il est dans notre soft-power, et ce sont les étrangers qui font un film sur lui".
Dimitri Casali est essayiste, historien, spécialiste de Napoléon. Il a publié "Ces statues que l’on abat", aux éditions Plon, dans lequel il revient sur la dégradation des statues de personnalités historiques depuis l’apparition du mouvement de la cancel culture. Il reviendra sur le mythe mondial qu’est Napoléon et sur l’adaptation de l’Empereur réalisée par Ridley Scott.
11/22/2023 • 11 minutes, 15 seconds
La 1ère partie -Israël/ Hamas : vers une trêve ? - 21/11/23
C dans l'air du 21 novembre 2023 - Israël/ Hamas : vers une trêve ?
Au 46e jour de la guerre, les pourparlers semblent s’accélérer. "Nous n’avons jamais été aussi proches d'un accord" a déclaré ce mardi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby. Les négociations se trouvent dans la "phase finale" a renchéri dans la journée un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier. "Nous nous approchons d'un accord de trêve" avait également indiqué cette nuit le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Alors où en sont les négociations ? Certaines sources évoquent des discussions sur la libération d'une cinquantaine d'otages israéliens et binationaux contre 150 prisonniers palestiniens, de la nourriture, de l’aide médicale, des carburants et la promesse d’une trêve humanitaire de quelques jours. Des libérations qui pourraient s'effectuer par étape à raison de dix otages israéliens contre trente prisonniers palestiniens par jour. Mais tout cela reste, pour l'heure, très incertain. "Il reste du travail. Rien n’est fait tant que tout n’est pas fait", a indiqué John Kirby ce mardi, se montrant prudent.
De son côté le gouvernement israélien n'a pas fait de déclarations officielles. Mais le Premier ministre israélien et son cabinet de guerre sont sous pression pour ramener les quelque 240 otages en Israël. "Récupérer nos otages est une tâche sacrée et suprême et je m'y engage", a déclaré Benjamin Netanyahu sur le réseau social X, après avoir rencontré, lundi des familles des otages. "Nous n'arrêterons pas les combats tant que nous n'aurons pas ramené nos otages chez eux, détruit le Hamas et veillé à ce qu'il n'y ait plus de menaces venant de Gaza", a-t-il ajouté.
Pour l’heure, côté israélien, il n’est donc pas question d’arrêter l’offensive sur l’enclave palestinienne. L’hôpital indonésien au nord de la bande de Gaza serait toujours au cœur d’affrontements sanglants et les fouilles de Tsahal continue au sein de l’hôpital Al-Shifa, après avoir dit dimanche avoir découvert un tunnel long de 55 mètres utilisé "pour du terrorisme" sous l’établissement. Au Liban, les échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne sont également quotidiens. Au moins 90 personnes sont mortes depuis le 7 octobre. Un nombre de décès qui augmente aussi en Cisjordanie où la situation est jugée " explosive" par le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme qui a "sonné l'alarme la plus forte possible" la semaine dernière. Enfin les rebelles Houthis du Yemen continuent de s’impliqué dans le conflit. Après avoir ont lancé plusieurs drones et missiles en direction du territoire israélien depuis le 7 octobre, ils ont capturé dimanche en mer Rouge un navire qui appartiendrait, selon eux, à un homme d'affaires israélien.
Un accord sur la libération des otages est-il proche ? Comment se déroulent les négociations ? Qui sont les huit Français disparus ou otages du Hamas ? Que se passe-t-il à Gaza et en Cisjordanie ? Enfin pourquoi les rebelles Houthis du Yémen s'impliquent-ils dans le conflit ?
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO
Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de "La guerre qui revient"
- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
11/21/2023 • 59 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/11/23
C dans l'air du 21 novembre 2023 - Israël/ Hamas : vers une trêve ?
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de "La guerre qui revient"
- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
C dans l'air invitée du 21 novembre 2023 - Anne-Claire Legendre, porte-parole du Quai d’Orsay.
Les négociations en vue d’une libération des otages retenus dans la bande de Gaza après leur enlèvement le 7 octobre en Israël sont dans leur "phase finale", a déclaré mardi un responsable du Qatar, médiateur dans ce dossier.
Ce mardi, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a déclaré que "nous nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve", alors que 237 personnes recensées sont maintenues en captivité par le Hamas, dont 34 enfants et adolescents. Sur les 8 otages français, Mia Schem est la seule dont une preuve de vie a été transmise par le Hamas le 16 octobre.
Dimanche soir, l’armée israélienne a diffusé des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l’hôpital et montrant des otages enlevés le 7 octobre. Selon Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne qui s’est exprimé sur X, parmi ces "otages" (dont les visages sont floutés sur les images) figurent une personne de nationalité népalaise et une autre de nationalité thaïlandaise. Il a aussi diffusé des images montrant ce qu’elle désigne comme des véhicules de l’armée israélienne, dérobés le 7 octobre par le Hamas et conduits dans l’enceinte de l’hôpital. L’armée et le service de sécurité intérieur israéliens ont déclaré dans un communiqué que "ces découvertes prouvent que l'organisation terroriste du Hamas a utilisé comme infrastructure terroriste le complexe hospitalier al-Shifa le jour du massacre".
Selon un dernier bilan humain, le gouvernement du Hamas a annoncé dimanche que 13 000 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre. Du côté israélien, environ 1 200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils. A ce jour, 237 personnes recensées sont maintenues en captivité par le Hamas, dont 34 enfants et adolescents. Anne-Claire Legendre est la porte-parole du Quai d'Orsay. Elle fera le point sur la situation au Proche-Orient et rappellera la position de la France dans ce conflit.
11/21/2023 • 11 minutes, 18 seconds
La 1ère partie - Javier Milei : le président à la tronçonneuse - 21/11/23
C dans l'air du 20 novembre 2023 - Javier Milei : le président à la tronçonneuse
L’Argentine, écrasée par une inflation de 140 % et une pauvreté qui concerne 50 % de la population, vient d’élire Javier Milei président à une large majorité des voix, ce dimanche 19 novembre. Antisystème, réactionnaire, climatosceptique, antiavortement…Qui est cette nouvelle figure politique surnommée le "Trump de la pampa" ?
Député de Buenos Aires depuis 2021, à la tête de coalition ultralibérale et conservatrice La Libertad Avanza ("La liberté avance", en français), il s’est fait remarquer par son franc-parler très agressif, son langage très grossier et son choix de faire gagner son salaire d’élu tous les mois à la loterie. A l’aide d’une campagne choc sur les réseaux sociaux et dans les médias, cet admirateur de Donald Trump a réussi à devenir ces derniers mois l’un des favoris du scrutin. Prêt à toutes les provocations, cet ancien économiste a fait campagne avec une tronçonneuse à la main symbole de son programme politique : dégager la "caste des corrompus", dans laquelle il regroupe les hommes politiques et les journalistes, détruire le système et faire des coupes claires dans les services de l’Etat.
Lui qui se définit comme un "anarcho-capitaliste", mais dont le courant de pensée est un mélange entre ultralibéralisme dans la mouvance du libertarianisme et conservatisme réactionnaire, entend s’attaquer à l’État fédéral argentin, responsable selon lui de tous les maux. Aussi, Javier Milei veut abolir le ministère de la Culture, des Affaires sociales et celui du Droit des femmes, privatiser celui de la Santé et de l’Éducation et qualifie la justice sociale "d’aberration". Sur le plan économique, il défend une mesure phare : remplacer le peso, la monnaie actuelle en Argentine, par le dollar américain et éliminer la banque centrale.
Mais s’il présente un programme économique radical, c’est surtout sur les questions sociales et sociétales qu’il dit vouloir tout dynamiter. Avec un look atypique et son surnom de "lion", il a depuis deux ans habitué les Argentins à des sorties chocs. Comme lorsqu’il s’est déclaré favorable à la vente libre d'armes à feu et d'organes humains : "Pourquoi tout doit-il être réglementé par l'État ? Ma première propriété est mon corps", a-t-il affirmé.
Dimanche, Javier Milei a distancé le ministre centriste de l’Economie Sergio Massa de plus de onze points. Il a obtenu 55,6 % des voix, contre 44,3 % pour son adversaire.
Dès son élection le futur président argentin a reçu les félicitations de son idole Donald Trump. "Je suis très fier de toi. Tu vas transformer ton pays et faire de l’Argentine à nouveau un grand pays" a affirmé l’ancien président des Etats-Unis toujours empêtré dans les procès qui le visent mais aussi favori des sondages. À un an jour pour jour du prochain scrutin présidentiel américain, une enquête d'opinion publiée dimanche par le New York Times donne en effet Donald Trump vainqueur dans cinq des six États-clés, ces territoires décisifs pour désigner le prochain président des États-Unis.
Outre-Atlantique, une autre personnalité a salué la victoire de l'ultralibéral sud-américain. "La prospérité attend l'Argentine", a écrit le milliardaire Elon Musk, libertarien autoproclamé, dont les sorties ne cessent de susciter polémique et indignation.
Qui est Javier Milei ? Quel est son programme choc ? Est-il le nouveau "Trump" sud-américain ? Et où en est l’ancien président des Etats-Unis ? Enfin pourquoi Elon Musk est-il accusé par la Maison Blanche de faire sur X une "promotion abjecte" de l'antisémitisme ?
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques, auteur de 50 idées reçues sur l'état du monde
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
- Louise CORRADINI - Journaliste, correspondante argentine – El Nacion
- Sylvie MATELLY - Economiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie
- Bruno MEYERFELD – (en duplex de São Paulo) - Journaliste, correspondant au Brésil – Le Monde
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
11/20/2023 • 1 hour, 17 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/11/23
C dans l'air du 20 novembre 2023 - Javier Milei : le président à la tronçonneuse
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques, auteur de 50 idées reçues sur l'état du monde
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV et France Inter, spécialiste des questions internationales
- Louise CORRADINI - Journaliste, correspondante argentine – El Nacion
- Sylvie MATELLY - Economiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l’économie
- Bruno MEYERFELD – (en duplex de São Paulo) - Journaliste, correspondant au Brésil – Le Monde
11/20/2023 • 5 minutes, 23 seconds
CDLA L'INVITÉE - CATHERINE ARENOU - 21/11/23
C dans l'air du 20 novembre 2023 - Catherine Arenou, maire DVD de Chanteloup et vice-présidente de l’association des élus de villes et banlieue.
Le 105e congrès de l’Association des maires de France (AMF) se tiendra de ce mardi jusqu’au jeudi 23 novembre à Paris. Il portera sur le thème "Communes attaquées, République menacée".
Selon une enquête conduite par le Cevipof pour l’Association des maires de France et le ministère chargé des collectivités territoriales publiée ce dimanche, les agressions à l’encontre des édiles devraient augmenter de 15 % cette année.
Le ministère de l'Intérieur a révélé de son côté que les agressions envers les élus sont passées de 2.265 l'an dernier à 2.387 au 12 novembre. Une hausse d’environ 15 % par rapport à 2022.
69 % des 8 000 maires interrogés disent avoir été victimes d’incivilités, contre 53 % en 2020. Ce dimanche au JDD, la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales Dominique Faure considérait que "cette augmentation est tout sauf une défaite", car elle illustre la " libération de la parole" sur ce sujet. Selon elle, il faut "en finir avec la banalisation des violences faites aux élus : le moindre tag, la moindre insulte doivent être signalés. Ce combat fait partie d’un choc civique global. Cela prendra du temps, mais nous le gagnerons".
Catherine Arenou est maire DVD de Chanteloup et vice-présidente de l’association des élus de villes et banlieue. Elle reviendra sur le 105e congrès de l’Association des maires de France (AMF) qui débute ce mardi à Paris et qui portera sur le thème "Communes attaquées, République menacée".
11/20/2023 • 10 minutes, 17 seconds
La 1ère partie - Pluies record, tempêtes : qui va payer ? - 18/11/23
C dans l'air du 18 novembre 2023 - Pluies record, tempêtes : qui va payer ?
La France n'avait jamais connu de telles précipitations en un mois. « Sur les quatre dernières semaines, à l’échelle de la France, jamais de telles quantités de pluie n’avaient été mesurées », estime Météo France, soit 237,3 millimètres entre le 18 octobre et le 16 novembre. Victime directe de ces rails de dépressions sur l'Atlantique qui n'en finissent plus depuis un mois, le Pas-de-Calais a été frappé par de violentes inondations ces dernières semaines. Entre le 16 octobre et le 14 novembre, le département a enregistré un cumul de précipitations de 295 millimètres. Ce n'était pas arrivé depuis plus de 50 ans. Dans certaines communes du département comme Blendecques, près de Saint-Omer, on connaissait le risque d'inondations, mais ne pensait pas en arriver là. L'Aa, la rivière qui traverse le village, est sortie de son lit et a envahi les maisons. Ces derniers jours, les assureurs estimaient déjà les coûts liés aux passages des tempêtes Ciaran et Domingos à 1,3 milliards d'euros. S'ajoutent désormais les réparations dues aux récentes inondations. Mercredi, la reconnaissance en état de catastrophe naturelle de 181 communes dans le Pas-de-Calais et de 24 dans le Nord a été actée par le gouvernement. Emmanuel Macron a annoncé le déblocage d’un « fonds de soutien » de 50 millions d’euros à destination des collectivités touchées. Mais dans l'immédiat, près de 1 400 personnes se retrouvent sans logement. « L'enjeu principal consiste maintenant à trouver des solutions durables de relogement aux sinistrés qui ne pourront pas rentrer chez eux », a déclaré la présidente départementale de la Croix-Rouge, Fabienne Berquier.
Si les habitants du nord de la France réfléchissent déjà aux futurs aménagements pour éviter de nouvelles crues, ceux du sud continuent à payer le prix de la sécheresse. Trois mois après la canicule de cet été, Cessenon-sur-Orb, petite commune de 3 000 âmes dans l'Hérault, se trouve toujours sous le coup de l'alerte sécheresse. La mairie a inauguré en août un nouveau forage en profondeur pour fournir ses habitants en eau : « L’idée est de doubler la capacité de la commune en période de sécheresse pour subvenir au besoin de la population », expliquait un responsable de Veolia Aude. Depuis cinq ans, la source du village était presque à sec, et les habitants se retrouvaient régulièrement en pénurie d'eau douce. En juillet, au plus fort de la sécheresse, des dizaines de foyers ont été privés d'eau potable pendant plusieurs jours avant la mise en place d'un ravitaillement par camion-citerne. Face à ces difficultés, l'édile du village envisage aussi de geler l'attribution des permis de construire « tant que nous n'avons pas trouvé de ressource complémentaire ». Pour les habitants aussi, l'heure est à la réflexion. Face à la raréfaction de l'eau, les commerçants doivent repenser leurs métiers, et en première ligne les viticulteurs. Les vignerons ont déjà annoncé une baisse de la production de 20 à 30% pour l'année 2023 à cause des « conditions climatiques extrêmes ».
En Bretagne, c'est aussi l'heure du bilan pour les agriculteurs. Les récentes tempêtes Ciaran et Domingos ont gravement endommagé les cultures, notamment de choux fleurs et de poireaux, sans compter les serres et bâtiments endommagés, ainsi que les exploitations privées d'électricité. « Plusieurs centaines d'agriculteurs sont touchés », estime le ministère de l'agriculture qui a annoncé 80 millions d'euros d'aides pour les agriculteurs sinistrés. « On enchaîne les tempêtes, avec beaucoup de pluie, ça ne facilite pas le travail de remise en état », se désolait samedi dernier le secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Dans une profession déjà fortement touchée par l'inflation, certains se demandent comment ils vont finir l'année, et s'ils auront encore de quoi nourrir leurs bêtes.
Quel a été l'impact des inondations dans le Nord et le Pas-de-Calais ? Quels aménagements imaginer pour éviter qu'un tel sinistre ne se reproduise ? Comment les professionnels du tourisme s'adaptent au changement climatique ? Les agriculteurs bretons pourront-ils se relever des dernières tempêtes ?
LES EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance
- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com
- Béatrice GIBLIN - Géographe, directrice de la revue Hérodote
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien
- François DECOSTER - Maire MoDem de Saint-Omer
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
11/18/2023 • 58 minutes, 56 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/11/23
C dans l'air du 18 novembre 2023 - Pluies record, tempêtes : qui va payer ?
LES EXPERTS:
- Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance
- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com
- Béatrice GIBLIN - Géographe, directrice de la revue Hérodote
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien
- François DECOSTER - Maire MoDem de Saint-Omer
11/18/2023 • 7 minutes, 33 seconds
La 1ère partie - Israël : la traque sans concession - 17/11/23
C dans l'air du 17 novembre 2023 - Israël : la traque sans concession
"Une situation potentiellement explosive". Voilà comment est qualifiée désormais la situation dans les territoires occupés de Cisjordanie par l’ONU qui a sonné jeudi "l'alarme la plus forte possible". Les Etats-Unis ont également décidé de hausser le ton. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé hier Israël à prendre des mesures "urgentes" pour mettre fin aux violences des colons. Plus de 190 Palestiniens ont été tués par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.
Avec le soutien du gouvernement d’extrême droite conduit par Benyamin Nétanyahou, la colonisation se poursuit en Cisjordanie. L’armée israélienne y multiplie les raids et les incursions depuis plus d’un mois, assurant répondre à une "augmentation significative des attaques terroristes". La nuit dernière des blindés israéliens ont notamment pénétré dans le camp de refugiés de Jénine, bastion de la résistance Palestinienne. Des affrontements ont éclaté entre les soldats et des groupes armés. Tsahal annonce avoir tué "5 terroristes" tandis que le ministère palestinien de la Santé a déclaré de son côté "trois morts et 15 blessés, dont quatre dans un état critique".
Parallèlement les opérations militaires se poursuivent dans la bande de Gaza où les communications sont une nouvelle fois coupées. Tsahal a indiqué poursuivre la traque des combattants du Hamas dans le plus grand établissement de santé de Gaza. Ils les cherchent à chaque étage, dans chaque bâtiment de l'hôpital Al-Shifa où se trouvent, selon les Nations unies, encore 2300 personnes. L’armée israélienne a affirmé avoir retrouvé ces dernières vingt-quatre heures aux abords de l’établissement les corps de deux otages, une militaire de 19 ans, et une femme de 65 ans, toutes deux enlevées le 7 octobre dernier.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exhorté jeudi Israël à "ne pas se laisser consumer par la rage". "Je comprends vos craintes et votre douleur. Je comprends votre rage. Mais permettez-moi de vous demander de ne pas vous laisser consumer par la rage", a déclaré hier le diplomate lors d’une visite dans un kibboutz du sud d’Israël ravagé par les attaques du 7 octobre. De son côté le Programme alimentaire mondial des Nations unies a alerté sur un "risque immédiat de famine" dans l’enclave palestinienne.
Depuis plusieurs semaines, les appels à un "cessez-le-feu" et à une "trêve humanitaire" se multiplient. Une bonne partie du monde exprime son soutien à la cause palestinienne et en veut aux Occidentaux de ne rien faire pour arrêter la tragédie que vivent les civils gazaouis. Une situation qui profite notamment à Vladimir Poutine qui se pose en défenseur des Palestiniens bombardés alors que la guerre en Ukraine semble désormais passer au second plan. A Kiev, les autorités redoutent que la lassitude ne gagne progressivement les alliés qui ne voient pas d’avancer significative sur le terrain et tardent à concrétiser leurs engagements militaires. Le président Volodymyr Zelensky a ainsi estimé ce jeudi que la crise au Proche-Orient a ralenti les livraisons d'obus destinés à l’Ukraine et ce alors que la Russie accumule des missiles pour attaquer cet hiver.
LES EXPERTS :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance
- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- Ariane BONZON - Journaliste, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
- Colonel Michel GOYA - ancien colonel des troupes de marine, historien militaire
11/17/2023 • 58 minutes, 42 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/11/23
C dans l'air du 17 novembre 2023 - Israël : la traque sans concession
LES EXPERTS :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance
- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- Ariane BONZON - Journaliste, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
- Colonel Michel GOYA - ancien colonel des troupes de marine, historien militaire
11/17/2023 • 6 minutes, 21 seconds
CDLA L'INVITÉ - ALAIN MARTY - 17/11/23
C dans l'air, l'invité du 17 novembre : Alain Marty, président du Wine business Club
Le Beaujolais nouveau est devenu la deuxième appellation de vin la plus connue dans le monde après le Champagne. Et comme tous les troisièmes jeudis de novembre, ce vin primeur est sorti ce 16 novembre, notamment à l'étranger.
En effet, près de la moitié de la production (6,5 millions de bouteilles en 2022 et près de 9 millions en 2021) est vendue à l'export, par avion pour arriver le jour J, dans plus de 100 pays où ce vin jeune rencontre un succès qui ne se dément pas, contrairement à la France où la tendance des ventes est plutôt à la baisse.
Selon une analyse menée par le Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique (CNIV), les Français consomment de moins en moins de vin, et la consommation pourrait encore baisser de 25 % à horizon 2034.
11/17/2023 • 10 minutes, 38 seconds
La 1ère partie - Hôpital de Gaza : Israël face à la pression internationale - 16/11/23
C dans l'air du 16 novembre 2023 - Hôpital de Gaza : Israël face à la pression internationale
Il n’avait jusqu’ici pas réussi à s’entendre sur une résolution. Pour la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé, mercredi 15 au soir, à des "pauses et couloirs humanitaires" dans la bande de Gaza et à la libération des otages. Ce texte qui a recueilli 12 voix pour et 3 abstentions (Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie) est la première résolution adoptée par l’organe exécutif des Nations unies depuis fin 2016 sur le dossier israélo-palestinien qui divise l’instance onusienne alors que les combats se poursuivent dans l’enclave palestinienne.
En ce 41e jour de guerre, Tsahal a annoncé avoir pris le "contrôle opérationnel" du port de Gaza et avoir lancé une nouvelle opération dans l’hôpital Al-Shifa. Après de longs jours de siège, les soldats israélien sont entrés mercredi dans le plus grand établissement sanitaire de Gaza, accusé par l’Etat Hébreu de dissimuler dans ses sous-sols un réseau de tunnels et des sites stratégiques du Hamas. Les forces de l’Etat hébreu disent avoir trouvé à l’intérieur "des munitions, des armes et des équipements militaires" du mouvement islamiste palestinien et ont diffusé une vidéo sur X. Après la diffusion de ces images, le ministère de la Santé du Hamas a vivement réagi en déclarant que l'armée israélienne "n'avait trouvé ni armes ni équipement" militaire au sein de l'hôpital. Une nouvelle bataille de communication a débuté entre Israël et le Hamas alors que dans la communauté internationale le raid israélien a été largement condamné.
Dans le même temps en France, l’absence du chef de l’Etat à la marche contre l’antisémitisme dimanche dernier continue de susciter la polémique et une visite à l’Elysée dans les jours précédents provoque interrogations et critiques dans une partie de la classe politique. Selon l’hebdomadaire l’Express, l'humoriste Yassine Belattar, ancien membre du Conseil présidentiel des villes, condamné en septembre à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort et menaces de crime envers des personnalités du spectacle, a été reçu la semaine dernière par deux conseillers d'Emmanuel Macron, à la demande du chef de l'État, pour prendre la température des banlieues sur une éventuelle participation du président à la marche contre l'antisémitisme. Yassine Belattar les aurait mis en garde, appelant Emmanuel Macron à ne pas commettre l'erreur irréparable, qui donnera aux quartiers des raisons de s'enflammer.
L'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy a réagi dans un tweet, qualifiant cette rencontre de "honte absolue". De son côté, Marine Le Pen a déploré que le président prenne conseil "auprès d'individus aussi dangereux pour la concorde nationale". Pour Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national, cette invitation est un signe inquiétant. "Monsieur Macron perd le contrôle. Il pense, à tort, que le fait de lutter contre l'antisémitisme va provoquer une fracture dans la société, à cause de courants islamistes qui seraient trop forts", a-t-il déclaré.
Le chef de l'État a affirmé mercredi que "la place d'un président n'est pas d'aller à une marche (...) Mon rôle est de continuer à préserver dans cette période l’unité du pays"
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et de l’espace, ancien pilote de chasse
- FREDERIC METEZEAU - Journaliste international- France-Inter, producteur du podcast "Guerre au Proche-Orient", ancien correspondant en Israël.
11/16/2023 • 57 minutes, 25 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/11/23
C dans l'air du 16 novembre 2023 - Hôpital de Gaza : Israël face à la pression internationale
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et de l’espace, ancien pilote de chasse
- FREDERIC METEZEAU - Journaliste international- France-Inter, producteur du podcast "Guerre au Proche-Orient", ancien correspondant en Israël.
11/16/2023 • 6 minutes, 53 seconds
CDLA L'INVITÉ - PATRICK ALLARD - 16/11/23
C dans l'air, l'invité du 16 novembre : Patrick ALLARD, volcanologue à l'Institut de physique du globe de Paris, président de l'association internationale de volcanologie.
La ville islandaise de Grindavík, à quelques encablures de la capitale de l'île, est menacée par une éruption volcanique imminente. Les habitants ont été évacué depuis le 10 novembre. Une nouvelle alerte a été émise le 14 novembre. Les derniers personnels présents à Grindavík, localité du sud-ouest de l'Islande, ont en effet été sommés de quitter la ville en raison de teneurs élevées de dioxyde de soufre mesurées dans l’air. Situé dans la péninsule de Reykjanes, à 69 km de la capitale Reykjavik, ce site connaît depuis fin octobre une intense activité sismique qui laisse présager une éruption volcanique imminente du volcan Fagradalsfjall. Une hypothèse confortée par cette soudaine émergence de dioxyde de souffre, qui semble indiquer que le magma dégaze à l’approche de la surface. Et que l’éruption est imminente…
11/16/2023 • 11 minutes, 25 seconds
La 1ère partie - Gaza : l'armée israélienne mène une opération dans l'hôpital Al-Shifa - 15/11/23
C dans l'air du 15 novembre 2023 - Gaza : l'armée israélienne mène une opération dans l'hôpital Al-Shifa
Au quarantième jour de la guerre, tous les regards sont tournés vers l'hôpital Al-Shifa dans le nord de la bande de Gaza. C'est là que l'armée israélienne mène désormais une opération "ciblée" contre le Hamas "dans un secteur spécifique" de l’établissement de santé. Des dizaines de soldats sont entrés cette nuit dans les urgences du complexe hospitalier où dans les sous-sols se trouverait l’entrée du principal tunnel dont l’Etat hébreu pense qu’il rejoint l’un des centres du commandement du Hamas. Ce que dément le mouvement islamiste palestinien.
Plus d’un millier de personnes, malades, personnels et civils déplacés par la guerre, se trouveraient encore sur le site de l’hôpital Al-Shifa, encerclé depuis plusieurs jours par l’armée israélienne. Le directeur de l’hôpital, Mohammed Abou Salmiya, a déclaré qu’au moins «179 corps» avaient été enterrés mardi dans une fosse commune. "Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées" en électricité, avait raconté à l’AFP le directeur, avant l’opération israélienne dans l’hôpital.
Tsahal dit avoir donné "douze heures aux autorités compétentes" pour permettre des évacuations. Mais la direction aurait refusé contrairement à un autre hôpital pour enfants sous lequel l’Etat hébreu a affirmé hier avoir trouvé des tunnels et des traces de la présence d’otages. Pour tenter de se prémunir des critiques, l’armée israélienne a également indiqué disposer sur place "d’équipes médicales et de personnes parlant arabe (…) dans le but qu’aucun tort ne soit causé aux civils utilisés par le Hamas comme boucliers humains".
De leurs côtés, les États-Unis accusent aussi le Hamas ainsi que le Djihad islamique d’utiliser l’établissement de santé et "des tunnels situés en dessous, pour soutenir leurs opérations militaires et pour détenir des otage". Néanmoins "nous ne sommes pas favorables à une frappe aérienne contre un hôpital", a déclaré le porte-parole du département de la Défense John Kirby. Les États-Unis s’opposent également à ce qu’il y ait des "échanges de tirs" au sein de de l’hôpital.
L’Autorité palestinienne a estimé ce mercredi que l’armée israélienne a "violé de façon flagrante" le droit international. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré dans un discours qu’Israël menait dans la bande de Gaza "une guerre contre l’existence des Palestiniens". Le dirigeant basé à Ramallah, en Cisjordanie occupée, a également évoqué un "génocide" qui "se déroule sous les yeux du monde".
Dans un message publié sur X (ex-Twitter), le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit "extrêmement inquiet". Le secrétaire général de l’ONU s’est dit lui aussi "très inquiet de la situation horrible et des pertes humaines importantes dans plusieurs hôpitaux à Gaza". "Au nom de l'humanité", il a une nouvelle fois appelé "à un cessez-le-feu humanitaire immédiat". Depuis plusieurs semaines Antonio Guterres demande à Israël de stopper les violations du droit international humanitaire à Gaza et souhaite un cessez-le-feu. Ce qui provoque la colère de l’Etat hébreu qui a demandé sa démission. Le ministre des Affaires étrangères israélien s'en est pris à lui ce mardi affirmant que "Guterres ne mérite pas d'être à la tête des Nations unies".
Que se passe-t-il au sein de l’hôpital Al-Shifa dans le nord de la bande de Gaza ? Quelle est la situation dans l’enclave palestinienne ? Pourquoi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est-il attiré les foudres de l’Etat israélien ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, auteur de "Au commencement était la guerre"
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- MARYSE BURGOT - Grand reporter - France Télévisions
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
11/15/2023 • 1 hour, 33 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/11/23
C dans l'air du 15 novembre 2023 - Gaza : l'armée israélienne mène une opération dans l'hôpital Al-Shifa
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, auteur de "Au commencement était la guerre"
- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
- MARYSE BURGOT - Grand reporter - France Télévisions
11/15/2023 • 5 minutes, 18 seconds
CDLA L'INVITÉE - CLAIRE HÉDON - 15/11/23
C dans l'air, l'invitée du 15 novembre : Claire Hédon, défenseure des droits.
Alors que la France se prépare à organiser les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 avec l’objectif de "bâtir une nation sportive", la défenseure des droits consacre son rapport annuel à l’accès des enfants au sport et aux loisirs.
Dans les familles à bas revenus, 71 % des enfants ne sont pas inscrits dans une association sportive ou culturelle contre 38 % dans celles à hauts revenus.
Les quartiers prioritaires ou les banlieues défavorisées sont moins bien lotis, mais les zones rurales aussi. Dans ces territoires, les enfants ont plus de difficultés à pratiquer des activités sportives et culturelles en raison de la distance à parcourir et d’un réseau de transport peu développé ou coûteux.
Claire Hedon nous détaillera cette problématique et ses recommandations pour garantir ce droit essentiel.
11/15/2023 • 10 minutes, 29 seconds
La 1ère partie - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran - 14/11/23
C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran
En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle de Gaza et que ses combattants fuient vers le Sud. Une information impossible à vérifier alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, notamment de l’hôpital al-Chifa encerclé par l’armée israélienne. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l’ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à "protéger" l'établissement.
L’armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l’hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols, sans pour autant apporter de preuves sérieuses. Un autre hôpital est également au cœur de l’actualité après que le porte-parole de l’armée israélienne a dévoilé des images de l’hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d’armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal.
Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d’intenses négociations sous l’égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de "tergiverser" dans les discussions, évoquant la possible libération d’une centaine d'otages en échange d’une trêve humanitaire de cinq jours c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais "je pense que moins j'en parle, plus j'augmenterai les chances que ça se matérialise" a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News.
Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l’escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais "jouait avec le feu". Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : "ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge".
Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d'alertes dans le nord d'Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d'habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l'armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappe beaucoup plus en profondeur au Liban.
Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l’État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d’attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d’Israël où l’ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l'Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l’armée israélienne d'"organisation terroriste" et a appelé les pays musulmans de se préparer à "armer les Palestiniens" si "les crimes de guerre" d’Israël se poursuivaient. Parallèlement l’agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région.
Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l’Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C’est la troisième fois en moins de trois semaines que l’armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu’elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d’être à l’origine d’une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient.
Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s'étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l’Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques
11/14/2023 • 57 minutes, 9 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/11/23
C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran.
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques
11/14/2023 • 7 minutes, 38 seconds
CDLA L'INVITÉE - EMMA HAZIZA - 14/11/23
C dans l'air, l'invitée du 14 novembre 2023 : Emma Haziza
hydrologue et présidente fondatrice de la société Mayane, spécialisée dans l’adaptation de notre société au changement climatique.
Le Pas-de-Calais, qui a déjà subi la tempête Ciaran le 2 novembre, des crues record le 7 novembre et des précipitations intenses jeudi et vendredi, reste mardi en vigilance jaune pour vent, pluie-inondation et vagues-submersion.
Dix jours que les habitants y écopent sans fin. Emmanuel et Brigitte Macron s'y sont rendus ce mardi. Le département est meurtri par plusieurs jours de pluies, de crues et d’inondations dévastatrices, et les habitants se préparent à une nouvelle montée des eaux après quelques jours d’accalmie. Le chef de l’État à exprimer son soutien et celui de la Nation aux habitants touchés par les épisodes de crues successifs ainsi qu’à l’ensemble des forces de secours mobilisées.
Emma Haziza reviendra sur ces événements climatiques exceptionnels, leurs causes et les différentes possibilités d’adaptation sur le territoire.
11/14/2023 • 10 minutes, 52 seconds
La 1ère partie - Macron / Netanyahou : ça se tend... - 13/11/23
C dans l'air du 13 novembre 2023 - Macron / Netanyahou : ça se tend...
Plus de 182.000 personnes ont défilé hier contre l'antisémitisme. Avec ce chiffre, la marche initiée par Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, fut la plus grande mobilisation du genre depuis trente ans. « On est heureux et rassurés que les Français aient répondu présents », a déclaré l’ancien président de la République François Hollande, qui marchait aux côtés de nombreuses personnalités politiques, comme Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen ou Élisabeth Borne. « Un échec » juge toutefois Jean-Luc Mélenchon, qui note que le seul succès est « le blanchiment des extrêmes droites ». La présence du RN et du parti d'Éric Zemmour ont en effet crée la polémique à gauche comme chez les macronistes. Si la France insoumise avait décidé de ne pas participer à cette marche, les autres partis de la Nupes (PS, PCF et Écologistes) y étaient représentés.
Mais l'absence d'Emmanuel Macron continue de faire parler. Celui qui a indiqué être de cette marche « par le cœur et la pensée » a voulu se placer au-dessus de la mêlée. Le chef de l'Etat a par ailleurs appelé Israël a un cessez-le-feu, une prise de position qui tranche avec la majeure partie de ses alliés occidentaux, et qui lui a valu les foudres de Benjamin Netanyahou : « nous n'avons pas besoin que l'on nous prêche la morale » lui a répondu le premier ministre israélien.
Pendant ce temps, la France dénonce une campagne d'ingérence russe. Le Quai d’Orsay a publiquement condamné l’amplification des photos des étoiles de David taguées il y a quelques jours à Paris par le réseau de désinformation Doppelgänger. Ces tags auraient été commandées par des Russes à un couple de Moldaves à Paris. L'enjeu de ce réseau serait de régulièrement manipuler l'opinion française, que ce soit au cours d'élections ou dans l'influence même d'élus et de chefs d'entreprise. Ces tentatives de déstabilisation se sont aussi produites dans d'autres démocraties, comme aux États-Unis.
Enfin, C dans l'air s'est rendu dans une maison de retraites israélienne où vivent d'anciens déportés de la Shoah. Depuis le 7 octobre dernier, le sentiment que cette horreur refait surface est dans les esprits.
Alors, peut-on parler de succès pour la marche contre l'antisémitisme ? Pourquoi Macron se distingue t-il sur le conflit à Gaza ? Quelle est l'ampleur de l'ingérence russe en France ?
LES EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et à L’Obs
- VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter au Monde
- ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction à L’Express
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
11/13/2023 • 1 hour, 25 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 13/11/23
C dans l'air du 13 novembre 2023 - Macron / Netanyahou : ça se tend...
LES EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international à France Inter et à L’Obs
- VANESSA SCHNEIDER - Grand reporter au Monde
- ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction à L’Express
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
11/13/2023 • 4 minutes, 18 seconds
CDLA L'INVITÉ - ALAIN MINC - 13/11/23
C dans l'air, l'invité du 13 novembre 2023 - Alain Minc, conseiller politique et essayiste, auteur du Dictionnaire amoureux du pouvoir
Le pouvoir, Alain Minc le connaît bien. Et c'est en familier de ses lieux et de ceux qui l'incarnent …
Il nous livrera sa réflexion, en tant qu’habitué des coulisses, sur la façon de tenir la barre par temps de tempête (mais pas seulement) et les hommes d'État les plus capés, à l'oreille de qui il a souvent murmuré.
Parmi lesquels Emmanuel Macron, qu'il n'épargne guère, dépeignant un jeune monarque républicain devenu égotiste et passé du « pouvoir de la séduction » à la « séduction du pouvoir ».
Au fil des pages, il ne ménage pas non plus un homme dont il ne comprend pas la dérive, Jean-Luc Mélenchon, appelant la gauche à se ressaisir.
11/13/2023 • 10 minutes, 55 seconds
La 1ère partie - Antisémitisme : la marche qui divise - 11/11/23
C dans l'air du 11 novembre 2023 - Antisémitisme : la marche qui divise
3000 policiers mobilisés. C'est le dispositif de sécurité prévu demain à Paris pour la marche contre l'antisémitisme. Celle-ci s'élancera à 15h aux Invalides pour rejoindre la place Edmond Rostand, près du Sénat. Cette mobilisation a été impulsée par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et par celui du Sénat, Gérard Larcher. À leurs côtés, seront présentes de nombreuses personnalités politiques, comme Nicolas Sarkozy et François Hollande, ou bien la Première ministre, Élisabeth Borne.
Mais ce qui devait être un événement rassembleur ne fait que diviser depuis une semaine. En cause : la participation du Rassemblement national et d'Éric Zemmour. La France insoumise refuse de marcher auprès de l'extrême-droite et participera alors à une autre marche un peu plus tôt à Paris « contre l'antisémitisme, les racismes, l'extrême-droite ». Au-dessus de la mêlée, Emmanuel Macron a lui indiqué ne pas participer à cette marche. Il y sera toutefois « par le cœur et la pensée ». Le chef de l'Etat a par ailleurs clairement appelé Israël a un cessez-le-feu.
Pendant ce temps, rien ne va plus à la Nupes. Si Fabien Roussel ou Yannick Jadot ont déjà acté la fin de cette union de la gauche, l'alliance n'est pas encore officiellement morte. Mais La France insoumise, pilier central du mouvement, vacille aussi avec de fortes divisions internes entre la garde rapprochée de Jean-Luc Mélenchon et les « frondeurs » comme Clémentine Autain, François Ruffin ou encore Raquel Garrido. Cette dernière s'est d'ailleurs vu sanctionnée de quatre mois de mise en retrait pour ses divergences avec Jean-Luc Mélenchon.
Enfin, C dans l'air s'est rendu dans la ville de Jaffa, en Israël, une ville prospère où Arabes et juifs israéliens tentent de faire régner le vivre ensemble malgré la guerre.
Alors, quelle sera l'ampleur de la marche contre l'antisémitisme ? Comment La France insoumise va-t-elle gérer les contestations internes ? La guerre à Gaza remet-il en cause le vivre ensemble à Jaffa ?
LES EXPERTS :
- Gilles BORNSTEIN - Editorialiste politique – France Televisions
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- ÈVE ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société
- CHLOÉ MORIN - Politologue, auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
11/11/2023 • 57 minutes, 9 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/11/23
C dans l'air du 11 novembre 2023 - Antisémitisme : la marche qui divise
LES EXPERTS :
- Gilles BORNSTEIN - Editorialiste politique – France Televisions
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- ÈVE ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société
- CHLOÉ MORIN - Politologue, auteure de « On a les politiques qu’on mérite »
11/11/2023 • 8 minutes, 43 seconds
La 1ère partie - Inondations, sécheresse : nos maisons en danger ? - 10/11/23
C dans l'air du 10 novembre 2023 - Inondations, sécheresse : nos maisons en danger ?
Pas d’amélioration météorologique pour le moment et des images impressionnantes. Dans le Pas-de-Calais, touché par des inondations historiques depuis lundi soir, l’eau continue de monter ce vendredi. Le département est toujours en vigilance rouge pour "crues" et "pluie-inondation" a annoncé Météo-France dans son bulletin quotidien. En conséquence, les établissements scolaires de quelque 200 communes sont fermés et les secours s’activent pour venir en aide aux sinistrés. Dans les zones critiques, les pompiers sont contraints de procéder à des évacuations en barque. Des solutions doivent être trouvées également pour mettre à l’abri les élevages d’animaux et dans les communes où l’eau courante n’est plus potable des distributions d’eau sont organisées. La solidarité s’organise mais beaucoup d’habitants sont épuisés alors que de nouvelles précipitations sont annoncées la semaine prochaine. Le ministre Christophe Béchu s’est dit inquiet de la situation et a annoncé que l'état de catastrophe naturelle sera "annoncé mardi 14 novembre sur des dizaines de communes".
Une déclaration attendue par les nombreux sinistrés des tempêtes Ciaran et Domingos. Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, les demandes d’indemnisation effectuées auprès des assureurs vont "se chiffrer en centaine de millions d’euros". Une facture liée aux catastrophes climatiques ne cesse d'enfler ces dernières années. Car aux sinistres liés aux tempêtes et inondations impressionnantes s’ajoute la sècheresse qui fait bouger les sols argileux fissurant les habitations. En France, plus d’une maison sur deux serait bâtie sur un sol sensible à la sécheresse, capable de mouvements de terrain.
En 2022, la facture totale de tous les évènements climatiques en 2022, a été de 10,6 milliards d’euros, dont 500 millions d’euros pour des dégâts liés à des inondations et 2,9 milliards d’euros à la sécheresse. Depuis 1980, le réchauffement a déjà coûté 95 milliards d'euros et le coût s'accélère. Sans adaptation profonde de la France aux conséquences du réchauffement, c'est le modèle même de mutualisation qui pourrait être mis en danger. Mais comment prévenir ces risques ?
LES EXPERTS :
- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales, auteur de "Rencontre avec des écolos remarquables" publié chez Delachaux et Niestlé
- STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
- Christine LECONTE - Architecte et urbaniste, présidente du conseil national de l’ordre des architectes, enseignante à l’école des architectes de Versailles, auteure de Réparons la ville, avec Sylvain Grisot aux éditions Apogée.
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle
11/10/2023 • 58 minutes, 32 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 10/11/23
C dans l'air du 10 novembre 2023 - Inondations, sécheresse : nos maisons en danger ?
LES EXPERTS :
- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales, auteur de "Rencontre avec des écolos remarquables" publié chez Delachaux et Niestlé
- STÉPHANIE DURAFFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
- Christine LECONTE - Architecte et urbaniste, présidente du conseil national de l’ordre des architectes, enseignante à l’école des architectes de Versailles, auteure de Réparons la ville, avec Sylvain Grisot aux éditions Apogée.
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle
11/10/2023 • 6 minutes, 48 seconds
CDLA L'INVITÉ - FRANÇOIS-XAVIER MÉNAGE - 10/11/23
C dans l'air l'invité du 10 novembre 2023 - François-Xavier Ménage, journaliste et auteur de "Ça craque" publié aux éditions Robert Laffont.
Le pouvoir d’achat dans le privé a baissé de 1% l’an dernier, du jamais vu depuis un quart de siècle. Le salaire médian privé s’établit à 2091 euros net…
La France est-elle en train de craquer ? C'est en tout cas ce que François-Xavier Ménage, grand reporter, constate dans son livre "Ça craque" qui raconte la vie de nombreux Français, de la Bretagne à Mayotte, qui peinent à boucler les fins de mois, vivent au milieu de la violence, se sentent abandonnés dans leur travail, et ceux qui se battent pour les aider.
Des témoignages glanés au fil de cinq ans de rencontres avec la France qui souffre face aux lourdeurs de l'État.
11/10/2023 • 10 minutes, 21 seconds
La 1ère partie - Israël, Ukraine ... l'Occident sur des braises - 09/11/23
C dans l'air du 9 novembre 2023 - Israël, Ukraine ... l'Occident sur des braises
Une conférence humanitaire est organisée ce jeudi à Paris, réunissant Etats et ONG au chevet de Gaza pilonnée par l’armée israélienne depuis les attaques du 7 octobre, avec un message : les populations civiles n’ont pas à payer pour les crimes du Hamas. L’aide humanitaire nécessaire est estimée à plus d’un milliard de dollars par les Nations unies. Mais comment l’acheminer alors que les bombardements sont quotidiens ? Emmanuel Macron a appelé ce jeudi 9 novembre à "œuvrer à un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas en ouverture de la conférence. "Dans l'immédiat, c'est à la protection des civils qu'il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu", a déclaré le chef de l'État. "Celui-ci doit pouvoir devenir possible", a-t-il ajouté, avant de s’engager à verser 100 millions d'euros d'aide de la part de la France.
Si Paris a apporté son soutien à Israël à la suite de l'attaque du Hamas le 7 octobre qui a fait 1.400 morts et conduit à la prise en otage de 239 personnes, les préoccupations sont croissantes à l'égard des victimes civiles dans la bande de Gaza signalées chaque jour dans les frappes israéliennes menées depuis lors en représailles. Des milliers de personnes ont été tuées, blessées et déplacées. Les appels à un cessez-le-feu se multiplient. Une bonne partie du monde exprime son soutien à la cause palestinienne et en veut aux Occidentaux de ne rien faire pour arrêter la tragédie que vivent les civils gazaouis. Une situation qui profite notamment à Vladimir Poutine qui se pose en défenseur des Palestiniens bombardés alors que la guerre en Ukraine semble désormais passer au second plan.
Le week-end dernier lors, d’une conférence de presse aux côtés de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Volodymyr Zelensky a estimé que le conflit entre Israël et le Hamas avait "détourné l’attention" de la guerre opposant l’Ukraine à la Russie, au moment où Kiev redoute que la lassitude ne gagne progressivement ses alliés qui ne voient pas d’avancer significative sur le terrain. Il y un an, en effet, les forces ukrainiennes célébraient la libération de la ville de Kherson. Mais depuis, la ligne de front n’a guère bougé, malgré de multiples attaques russes et la contre-offensive ukrainienne lancée en juin.
Pour tenter de rassurer Kiev, les Occidentaux ont multiplié ces derniers jours les engagements à rester fidèles à leur promesse de soutenir l’Ukraine jusqu’au bout. Les ministres des Affaires étrangères du G7 l’ont réaffirmé mercredi lors de leur réunion au Japon. Mardi, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a aussi annoncé qu’il allait réabonder de 200 millions d’euros le fonds de soutien de la France à Kiev, pour permettre à l’armée ukrainienne de poursuivre ses achats d’équipements français. Le même jour, les Pays-Bas ont, eux, envoyé cinq premiers avions de combat F-16 vers la Roumanie, où ils seront utilisés pour former des pilotes ukrainiens. Surtout la Commission européenne vient de recommander l’ouverture des discussions d’adhésion avec Kiev. Les 27 Etats membres doivent désormais valider cette proposition lors d'un Conseil européen. La route vers l'adhésion est encore longue pour l'Ukraine, puisque l'ouverture de négociations ne garantit pas une place dans l'UE, mais cette annonce de Bruxelles a un côté rassurant pour Kiev au moment où le front est devenu statique. La guerre risque de durer encore longtemps. Et des divisions apparaissent aux États-Unis sur le soutien à l’Ukraine qui ne vont faire que s’aggraver à l’approche des élections.
LES EXPERTS :
GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
ANNE NIVAT - Grand reporter - Le Point
SYLVIE KAUFFMANN - Éditorialiste internationale - Le Monde
11/9/2023 • 59 minutes, 36 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 09/11/23
C dans l'air du 9 novembre 2023 - Israël, Ukraine ... l'Occident sur des braises
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- ANNE NIVAT - Grand reporter - Le Point
- SYLVIE KAUFFMANN - Éditorialiste internationale - Le Monde
11/9/2023 • 5 minutes, 32 seconds
CDLA L'INVITÉ - LUC DINI - 09/11/23
C dans l'air l'invité du 9 novembre 2023 - Luc Dini, ingénieur de construction aéronautique, auteur de "Ovnis - Lumière sur les dossiers déclassifiés du Pentagone" publié aux Edition Michel Lafon.
Depuis juin 2020 et la déclassification des dossiers du Pentagone, la chasse aux ovnis est officielle, et, outre- Atlantique, on admet enfin qu'" il existe des phénomènes curieux d'origine possiblement extraterrestre ".
Ces manifestations captivent l'attention de tous, et chaque nouvelle publication, particulièrement celles émanant de la Nasa, suscite les rumeurs les plus folles. Débris d'engin, crashs extraterrestres, qu'en est-il vraiment ?
Luc Dini, expert aéronautique français mondialement reconnu sur les phénomènes aérospatiaux, décrypte pour nous ces ressources exceptionnelles jusqu'alors classées secret défense.
11/9/2023 • 10 minutes, 35 seconds
La 1ère partie - Antisémitisme : la marche...et le retour de la haine - 08/11/23
C dans l'air du 8 novembre 2023 - Antisémitisme : la marche...et le retour de la haine
Plus de 1 000 actes antisémites en France depuis les attaques du Hamas le 7 octobre en Israël. Face à cette inquiétante recrudescence, deux des plus hauts personnages de l’Etat, la présidente de l’Assemblée nationale et celui du Sénat ont lancé un appel inédit pour une marche contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre.
"Une marche pour la République et contre l'antisémitisme. Une marche pour la France des droits de l'homme et pour la nation réunie. Une marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine. Une marche pour la libération des otages dont huit de nos compatriotes", résument Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet.
Tous les partis sont conviés à cette marche civique qui ralliera l’Assemblée nationale au Sénat. Et l'un des premiers à avoir dit qu’il y participera est le Rassemblement national. Marine Le Pen a confirmé sa présence ce matin sur RTL ainsi que celle de tous les élus de la formation d’extrême droite et a appelé l'ensemble de ses électeurs à se joindre dimanche à la marche contre l'antisémitisme. Interrogée sur le passé du RN, héritier du Front national co-fondé par son père, Jean-Marie Le Pen, avec un ancien Waffen-SS, elle a expliqué qu'elle avait opéré une "séparation". Le président du RN Jordan Bardella avait de son côté estimé dimanche que Jean-Marie Le Pen, condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme, n'était pas antisémite.
De quoi provoquer un tollé. Pour la gauche et le gouvernement, la formation de Marine Le Pen n’a rien à y faire. "La justice française a condamné Jean-Marie Le Pen pour antisémitisme ; en ce sens, le RN n’a pas sa place à cette manifestation", a affirmé le porte-parole du gouvernement, qui a aussi "déploré que le président du RN [Jordan Bardella] soit incapable de couper avec les racines antisémites" de son parti, en niant l’antisémitisme de son fondateur. Olivier Véran a également appelé à l’"apaisement et à l’unité nationale" afin de combattre "toutes les formes d’antisémitisme, toutes les formes de violence" et a confirmé la présence de plusieurs ministres dimanche, à commencer par Élisabeth Borne. La participation du RN suscite également des remous chez les parlementaires de la majorité présidentielle. "J’appelle solennellement à ne pas être les complices de la banalisation d’un parti fondé par des antisémites", a ainsi réagi le président de Renaissance. Stéphane Séjourné a précisé que son parti sera bien présent dimanche mais qu’il ne défilera "pas derrière la même banderole" que le Rassemblement national.
Pour sa part, la France insoumise a indiqué ne pas s’y rendre. "Lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme", a jugé le mouvement dans un communiqué de presse. Mais dans un tweet cinglant, son leader Jean-Luc Mélenchon a tranché à sa façon : "Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous", a-t-il lancé, dans une allusion aux bombardements israéliens sur Gaza.
Dénonçant des "propos excessifs", le secrétaire national du Parti communiste a assuré que sa formation politique avait "coupé" avec le leader de la France insoumise."La NUPES est enterrée, ce n'est plus un sujet" a-t-il dit. Fabien Roussel a également demandé à ce que les "contours de ce rassemblement soient clarifiés. Le RN, au regard de son histoire, n’a pas sa place dans un tel rassemblement. Pour ma part, je ne défilerai pas à ses côtés (…) Je vais rencontrer les autres responsables des forces de gauche républicaine. Nous défilerons peut-être à un autre endroit mais pas avec le RN c’est impossible" a ajouté le communiste.
Si cette marche devait être celle de la concorde nationale, elle vire pour l’heure à la discorde dans la classe politique française alors que les actes antisémites sont en forte recrudescence depuis un mois en France mais aussi chez nos voisins européens notamment au Royaume-Uni et en Allemagne.
Alors comment lutter contre la montée des actes anti-juifs en France ? Pourquoi la marche contre l’antisémitisme divise-t-elle la classe politique ? Qui ira, qui n’ira pas ? Et comment réagissent nos voisins européens, notamment Britanniques et Allemands, confrontés eux aussi à une recrudescence des actes antisémites ?
LES EXPERTS :
NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point
RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
MARC HECKER - Directeur de la recherche à l’IFRI, auteur de Intifada française
11/8/2023 • 57 minutes, 45 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/11/23
C dans l'air du 8 novembre 2023 - Antisémitisme : la marche...et le retour de la haine
LES EXPERTS :
NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point
RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
MARC HECKER - Directeur de la recherche à l’IFRI, auteur de Intifada française
11/8/2023 • 6 minutes, 1 second
CDLA L'INVITÉ - AQUILINO MORELLE - 08/11/23
C dans l'air l'invité du 8 novembre 2023 - Aquilino Morelle. L’ancienne plume de François Hollande publie un livre - "La parabole des aveugles" - dans lequel il démontre la probabilité d’une élection de Marine Le Pen en 2027.
"La présidente honoraire du RN peut devenir présidente de la République en 2027."
Aquilino Morelle pointe la responsabilité des "élites" en général et de sa famille politique en particulier dans l’abandon des classes populaires réticentes face à la mondialisation, à la construction européenne et au multiculturalisme.
Renouer avec les aspirations du peuple est, selon lui, le seul chemin possible pour empêcher Marine Le Pen d’accéder à l’Élysée.
11/8/2023 • 11 minutes, 10 seconds
La 1ère partie - Gaza : "Il n'y aura pas de cessez-le-feu" - 07/11/23
C dans l'air du 7 novembre 2023 - Gaza : "Il n'y aura pas de cessez-le-feu"
Un mois après les attaques du Hamas le 7 octobre dans l’Etat hébreu, l’armée israélienne poursuit son opération terrestre dans la bande de Gaza qu’elle a coupé en deux, intensifiant depuis dimanche les bombardements. Selon le dernier bilan du Hamas, 10 328 personnes, dont 4 237 enfants, ont été tuées et près de 26 000 blessées depuis le 7 octobre dans l’enclave palestinienne. La bande de Gaza est devenue "un cimetière pour les enfants", a dénoncé le chef de l’ONU. "Le cauchemar à Gaza est plus qu’une crise humanitaire, c’est une crise de l’humanité", a affirmé Antonio Guterres, en soulignant qu’un "cessez-le-feu humanitaire" devient "plus urgent à chaque heure qui passe".
"Il n’y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages" a répondu lundi le Premier ministre israélien. Benyamin Netanyahou a également déclaré que son pays aurait la "responsabilité globale de la sécurité" de la bande de Gaza pour une durée indéterminée une fois que la guerre avec le Hamas aura pris fin. L'armée israélienne a par ailleurs indiqué ce mardi sur les réseaux sociaux avoir ouvert un couloir allant du nord au sud de Gaza pour permettre aux habitants de se déplacer. "Si vous tenez à vous et à vos proches, partez vers le sud selon nos instructions", a indiqué sur X un porte-parole de Tsahal, en s'adressant directement aux Gazaouis.
La Maison-Blanche avait annoncé que le président Joe Biden avait évoqué la "possibilité de pauses tactiques" avec le Premier ministre israélien. De son côté, le secrétaire d’État américain a appelé ses pairs du G7, qui se réunissent ce soir à Tokyo, à "parler d'une seule voix claire" sur le conflit entre Israël et le Hamas. Antony Blinken est arrivé ce mardi au Japon dans la foulée d'une nouvelle tournée diplomatique intense au Proche-Orient. Le chef de la diplomatie s’était rendu en Israël vendredi, puis en Jordanie samedi où il s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères jordanien et celui du Qatar. Il a également rencontré dimanche le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, au moment où la communauté internationale craint que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’étende à la Cisjordanie où les affrontements se multiplient. Près de 170 Palestiniens, dont une cinquantaine d’enfants y ont trouvé la mort depuis le 7 octobre. Ils auraient été tués en grande majorité par "les forces israéliennes" et certains par "des colons" selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l’homme qui juge la situation "alarmante et urgente".
Ces attaques sont "incroyablement déstabilisatrices et contre-productives pour la sécurité à long terme d’Israël, en plus d’être, bien sûr, extrêmement préjudiciables aux Palestiniens vivant en Cisjordanie", avait déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat américain Matthew Miller le 1er novembre, quelques jours après que Joe Biden a accusé les "colons extrémistes" de "verser de l’huile sur le feu".
Alors que se passe-t-il à Gaza ? Comment les Etats-Unis s’activent pour éviter une extension de la guerre ? Quelle est la situation en Cisjordanie ? Pourquoi y assiste-t-on à une flambée des violences ? Eléments de réponse ce soir dans C dans l’air avec notamment un reportage de nos journalistes sur place.
LES EXPERTS :
- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- Stéphanie PEREZ - Grand Reporter – France Télévision
11/7/2023 • 1 hour, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 07/11/23
C dans l'air du 7 novembre 2023 - Gaza : "Il n'y aura pas de cessez-le-feu"
LES EXPERTS :
- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- Stéphanie PEREZ - Grand Reporter – France Télévision
11/7/2023 • 4 minutes, 57 seconds
CDLA L'INVITÉ - DIDIER LESCHI - 07/11/23
C dans l'air l'invité du 7 novembre 2023 - Didier Leschi - haut fonctionnaire, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), auteur de "Ce grand dérangement. L’immigration en face" éditions Gallimard.
Le texte de loi sur l’immigration est discuté cette semaine au Sénat. Hier soir a été adoptée une première mesure prévoyant de fixer des quotas en matière migratoire. Régularisation des travailleurs dans les métiers en tension, éloignement des étrangers représentant une menace grave à l’ordre public, remplacement de l’AME par une aide médicale d’urgence, les débats sont âpres. Pour les républicains, l’article 3, sur la régularisation des travailleurs dans les métiers en tension, est un point de désaccord insurmontable avec le gouvernement.
Dans ce contexte, la proposition d’un référendum sur le sujet fait surface. Ce matin, le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin s’est dit "favorable" à ce que la question de la politique migratoire soit posée aux Français. "Il faut d'abord réformer la Constitution pour permettre que l'article 11 puisse avoir un champ avec l'immigration", a-t-il déclaré. Un référendum auquel 78 % des Français sont favorables, selon un récent sondage OpinionWay pour Le Parisien. Une étude dans laquelle on apprend que 81 % des Français jugent "défaillante" la lutte contre l’immigration clandestine.
Didier Leschi, haut fonctionnaire, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration est notre invité. Auteur de "Ce grand dérangement. L’immigration en face", il reviendra sur les chiffres de l’immigration en France, sur leur évolution, et sur le projet de loi.
11/7/2023 • 11 minutes, 6 seconds
La 1ère partie - Immigration : que prévoit le projet de loi ? - 06/11/23
C dans l'air du 6 novembre 2023 - Immigration : que prévoit le projet de loi ?
Evoqué depuis plus d’un an, le projet de loi immigration, porté par Gérald Darmanin, est débattu à partir de ce lundi après-midi au Sénat. Les débats s’annoncent houleux alors que la majorité apparaît fracturée entre mesures de fermeté et dispositifs d’intégration.
Parmi les principaux articles qui seront discutés, plusieurs doivent permettre d’expulser plus facilement les délinquants ainsi que les déboutés du droit d’asile, mais aussi limiter l’entrée des étrangers avec la tenue d’un débat annuel sur des quotas d’immigration, la délivrance d’une carte de séjour conditionnée à un niveau minimal de maîtrise du français et qui pourrait être retirée par la suite pour non-respect des "principes de la République", comme la liberté d’expression, l’égalité entre les hommes et les femmes, la dignité de la personne humaine ou encore le respect de la laïcité.
Mais c’est surtout la régularisation des sans-papiers qui travaillent dans les secteurs en tension, qui est le principale point de discorde. C’est le fameux article 3 qui agite depuis des mois la majorité présidentielle, entre une aile gauche qui a fait de cette mesure d’intégration un élément indispensable pour qu’ils votent le projet de loi, et une aile droite portée par Gérald Darmanin prête à y renoncer, notamment pour rallier le soutien des LR. Car ces derniers ne veulent pas en entendre parler. Durant l’examen en commission, les sénateurs n’ont pas souhaité l’amender, gardant les débats pour la discussion publique, qui s’annonce d’ores et déjà très tendue.
La majorité sénatoriale de droite souhaite également remplacer l’aide médicale d’Etat (AME), permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins, en "aide médicale d’urgence", aux conditions d’accès bien plus strictes. Une mesure qui là encore est loin d’être soutenue par toute la majorité présidentielle, y compris au gouvernement. Gérald Darmanin s’y est déclaré favorable à titre personnel. La Première ministre a dit ce matin sur France Inter qu’elle n’était "pas favorable à une suppression de l’AME", un dispositif qui est "un enjeu d’humanité et de santé publique. Elisabeth Borne a également considéré que l’article 3 était "une mesure de bon sens" visant à "permettre à des personnes qui sont sur notre territoire depuis des années, qui sont bien intégrées, qui travaillent depuis des années, de pouvoir être régularisées". "Évidemment, l’intention du gouvernement n’est pas de faire des appels d’air", a affirmé la cheffe du gouvernement, avant d'ajouter: "On est dans un pays où l'on a encore un taux de chômage de plus de 7%, donc la priorité est évidemment que les emplois puissent être pourvus par ceux qui n’en n’ont pas." Par ailleurs, "je vous confirme que tout ça ne doit pas dispenser des employeurs de réfléchir à l'attractivité de leurs emplois", dit encore la Première ministre.
Actuellement de nombreux secteurs en tension, tels que l’hôtellerie-restauration, les services à la personne, le bâtiment et la sécurité, tournent grâce à des travailleurs étrangers.
Alors que prévoit le projet de loi immigration ? Que contient l’article 3 ? Quels sont les métiers en tension ? Enfin que se passe-t-il outre-Rhin ? L'Allemagne est-elle en train de tourner le dos à l'accueil des migrants ? Le chancelier Olaf Scholz organise, ce lundi 6 novembre, à Berlin un sommet sur l’immigration avec les seize présidents de région. Le sujet pèse de plus en plus sur la politique allemande à quelques mois des élections européennes, et alors que l’extrême droite est en hausse dans le pays.
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’ombre d’un traître
- FRÉDÉRIC MICHEAU - Directeur général adjoint - OpinionWay
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
11/6/2023 • 59 minutes, 9 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/11/23
C dans l'air du 6 novembre 2023 - Immigration : que prévoit le projet de loi ?
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, auteure de L’ombre d’un traître
- FRÉDÉRIC MICHEAU - Directeur général adjoint - OpinionWay
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos
11/6/2023 • 5 minutes, 30 seconds
CDLA L'INVITÉE - MARION VAN RENTERGHEM - 06/11/23
C dans l'air l'invitée du 6 novembre 2023 - Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à l'Express, et auteure de "Le piège Nord Stream".
Le 26 septembre 2022, les deux gazoducs sous-marins Nord Stream explosaient en mer Baltique, à 80 mètres de profondeur. Ce projet de pipelines, qui reliaient la Russie à l’Allemagne à travers la Baltique, avait été initié au début des années 2000. Leur particularité était qu’ils contournaient l’Ukraine, alors qu’avant leur construction, 80% du gaz russe transitait par les gazoducs ukrainiens. Une situation qui a rendu l’Europe encore plus dépendante du gaz russe, et probablement laissé les mains libres à Vladimir Poutine pour attaquer l’Ukraine. Ce qu’il fit le 24 février 2022.
Une guerre qui aujourd’hui piétine. Le président ukrainien, qui a repoussé dimanche l'idée même de négociations avec Moscou, a annoncé qu'une enquête allait être menée sur la mort d'un groupe de soldats ukrainiens décimés par un tir de missile russe vendredi. Le conflit continue, mais semble passer au second plan. Alors que les Etats-Unis ont voté une nouvelle aide de 425 millions de dollars à l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a regretté samedi que le conflit entre Israël et le Hamas ait "détourné l'attention" de la guerre entre l'Ukraine et la Russie, quelques jours après que Valeri Zaloujny, commandant en chef de l’armée ukrainienne a parlé d'"impasse" du conflit. Il a également invité, dimanche lors d’une interview à la chaîne NBC, l’ancien président Donald Trump à venir constater de lui-même la situation en Ukraine. De son côté, Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain a fait part la semaine dernière du risque que Vladimir Poutine ne "tire profit" du conflit entre Israël et le Hamas.
Marion Van Renterghem, grand reporter et chroniqueuse à L'Express, auteure de “Le piège de Nord Stream” aux éditions Les Arènes, est notre invitée. Elle reviendra sur la situation du conflit entre la Russie et l’Ukraine, et sur le jeu diplomatique de Vladimir Poutine.
11/6/2023 • 11 minutes, 12 seconds
La 1ère partie - La France face à l'antisémitisme - 04/11/23
C dans l'air du 4 novembre 2023 - La France face à l'antisémitisme
Une "marche contre la guerre" sous haute surveillance. Pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, une manifestation de soutien aux Palestiniens s'est élancée de la place de la République à Paris, ce samedi, avec l'aval de la préfecture de Paris. Si l'État a autorisé le rassemblement, contrairement aux précédents, c'est sûrement parce que l'appel à manifester a été signé par la CGT, FSU, l’UNEF, LFI, EELV, le PCF ou encore le NPA, des organisations représentatives et structurées, qui disposent souvent de leur propre service d'ordre. D'abord silencieux, le Parti socialiste d'Olivier Faure, en froid avec la NUPES, a finalement annoncé qu'il se joindrait à la marche. Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a néanmoins annoncé qu'il ne tolérera aucun débordement. La moindre banderole ou pancarte à caractère antisémite fera l'objet d'une interpellation et d'une enquête judiciaire.
Le préfet reste marqué par la manifestation pro-palestinienne de juillet 2014, lors de laquelle des pro-palestiniens et des groupes de défense juifs s'étaient affrontés devant la synagogue Don Isaac Abravanel, rue de la Roquette (Paris XIe). L'inquiétude est grande, car à mesure que les bombardements s'intensifient sur la bande de Gaza, l'antisémitisme se propage en France : depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier en Israël, plus de 880 actes antisémites ont été recensés en France par le ministère de l'Intérieur. Le dernier en date, un groupe d'adolescents scandant gaiement sa haine des juifs et sa "fierté" d'être nazis, dans le métro parisien, a suscité l'indignation de toute la classe politique. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour "apologie du terrorisme", tandis que le préfet a déclaré sur X (ex-Twitter) : "Nous ne laisserons rien passer. Tous les moyens d’investigations sont mis en œuvre pour retrouver rapidement les auteurs."
À Sarcelles, dans le Val d'Oise, où vivent côte-à-côte une importante communauté juive et musulmane, la recrudescence des actes antisémites inquiète forcément. Dans cette commune de 60 000 habitants, un quart sont de confession juive. Le 20 juillet 2014, en marge d'une manifestation contre l'intervention militaire d'Israël à Gaza, des violences antisémites avaient éclaté : commerces et voitures incendiées, mobilier urbain saccagé, tirs de mortier... Le traumatisme est resté vif parmi la population juive. Pour éviter tout nouveau risque d'embrasement entre les communautés, les rondes de police ont été renforcées. "Mon rôle est de faire en sorte que ça ne se reproduise pas", a déclaré le maire PS de la ville, Patrick Haddad. "Le conflit est déjà assez meurtrier là-bas pour qu'on n'ait pas besoin d'en rajouter ici", a-t-il ajouté.
De l'autre côté de l'Atlantique, aux Etats-Unis, le vivre-ensemble a justement volé en éclat sur les campus universitaires où de violentes manifestations pro et anti-Israël ont été observées. "Nous tenons Israël pour entier responsable des violences en cours", a-t-on pu lire dans un texte cosigné par une trentaine de groupes en solidarité avec la cause palestinienne à Harvard, suscitant la colère des puissants donateurs de l'université. À Berkeley, haut-lieu du militantisme étudiant en Californie, les étudiants et le corps professoral se déchirent désormais sur le même sujet. Les provocations fusent de la part des deux camps, sur les réseaux sociaux également, où les protagonistes se masquent pour éviter d'être reconnus, car ils risquent gros. Outre d'éventuelles poursuites judiciaires, les étudiants pourraient s'exposer aux foudres du milieu des affaires auquel certains se destinent. Dans une tribune au Wall Street Journal, le professeur de droit des affaires Steven Davidoff Solomon a d'ailleurs supplié le monde du business de "ne pas embaucher [ses] étudiants antisémites.", tandis que plusieurs mécènes menacent de retirer leurs donations.
Doit-on craindre davantage de débordements antisémites en France ? Comment préserver le vivre-ensemble entre les communautés juive et musulmane, mis-à-mal par la guerre au Proche-Orient ? Pourquoi les tensions sont-elles si vives sur les campus universitaires américains ?
LES EXPERTS :
- Nonna MAYER - Directrice de recherche au CNRS/Sciences Po, spécialiste de l’extrême-droite, du racisme et de l’antisémitisme
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Etienne GIRARD - Rédacteur en chef du service société - L'Express
- Vincent BRENGARTH - Avocat pénaliste
11/4/2023 • 57 minutes, 35 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/11/23
C dans l'air du 4 novembre 2023 - La France face à l'antisémitisme
LES EXPERTS :
- Nonna MAYER - Directrice de recherche au CNRS/Sciences Po, spécialiste de l’extrême-droite, du racisme et de l’antisémitisme
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Etienne GIRARD - Rédacteur en chef du service société - L'Express
- Vincent BRENGARTH - Avocat pénaliste
11/4/2023 • 8 minutes, 53 seconds
La 1ère partie - À Gaza, le chaos et l'impasse - 03/11/23
C dans l'air du 3 novembre 2023 - À Gaza, le chaos et l'impasse
C'était une prise de parole très attendue. Le chef du Hezbollah, le mouvement islamiste chiite libanais, Hassan Nasrallah s'est exprimé ce vendredi pour la première fois depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. Les États-Unis sont "entièrement responsables" de la guerre à Gaza, a-t-il déclaré. Le puissant allié de l'Iran, qui soutient ouvertement le Hamas, avait déjà procédé à des tirs de roquette contre l'État hébreu ces dernières semaines. Dans le même temps, le secrétaire d'État américain Antony Blinken, est revenu à Tel-Aviv ce vendredi pour réaffirmer son soutien à Benyamin Netanyahou tout en lui demandant de protéger les civils de Gaza. Les deux hommes ont notamment évoqué la possibilité de créer une force de maintien de la paix à Gaza, en cas de défaite du Hamas. Le secrétaire d'État américain s'est ensuite envolé en Jordanie.
Une semaine après le début de l'offensive terrestre à Gaza, l'armée israélienne affirme avoir encerclé entièrement la bande Gaza. D'intenses combats au sol ont été menés avec de nombreuses pertes côté palestinien. Mardi et mercredi, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Une attaque qui a suscité l'indignation dans le monde arabe. Selon le ministère de la Santé du Hamas, dont il est impossible de vérifier les chiffres, le conflit aurait déjà fait plus de 9 000 morts du côté palestinien, dont une grande majorité de civils.
Pendant ce temps, le sort des Gazaouis continue de susciter l'inquiétude du monde entier, privés d'eau, de nourriture, d'électricité, de carburant ou encore de médicaments depuis des semaines. Malgré l'appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à améliorer la coordination humanitaire, seuls 329 camions sont entrés à Gaza depuis un mois. L'ONU estime qu'il en faudrait 500 par jour pour répondre aux besoins qui se chiffrent à 1,2 milliards de dollars jusqu'à la fin de l'année 2023. À cette tragédie humanitaire s'est ajoutée un black-out des communications. À plusieurs reprises ces derniers jours, les proches des Gazaouis ont été complètement privés de contact, tandis que les journalistes éprouvent les plus grandes difficultés à couvrir les opérations au sol et sont entièrement tributaires des autorisations de Tsahal. Face à cette situation, les appels à la fin des combats se multiplient. En France, une centaine de personnalités publiques du prix Nobel de littérature Annie Ernaux, à l'actrice Juliette Binoche, ont demandé dans une tribune un cessez-le-feu, notamment pour permettre la libération des quelque 230 otages. Le Pape ou encore le président turc Recep Tayyip Erdogan ont formulé la même demande ces derniers jours. De son côté, Emmanuel Macron, s'il demande à "protéger les civils", n'a pas encore formulé cette demande. Côté américain, Washington estime qu'un cessez-le-feu immédiat bénéficierait au Hamas, au grand damne des familles palestiniennes expatriées dans le monde.
En Israël, les familles de victimes de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, réclament justice, après leur deuil. Ce vendredi, l'avocat français François Zimeray a annoncé déposer une plainte pour crime de guerre, crimes contre l’humanité et génocide auprès de la Cour pénale internationale (CPI) au nom de neuf familles de victimes israéliennes "dont plusieurs se trouvaient […] au festival de musique". Cette attaque "est l’exécution d’un projet génocidaire assumé par ses auteurs", estime l’avocat, ajoutant que "face au négationnisme en temps réel, la vérité doit être défendue, ces atrocités doivent être connues et inscrites dans la mémoire collective".
Israël risque-t-il l'ouverture d'un nouveau front au nord, avec le Hezbollah libanais ? Un cessez-le-feu est-il envisageable à court terme pour acheminer l'aide humanitaire et libérer des otages ? Comment la justice internationale va-t-elle se saisir des crimes de guerre dans ce conflit ?
LES EXPERTS :
- Agnès LEVALLOIS - Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient
- Maryse BURGOT - Grand reporter - France Télévisions
- Marc SEMO - Éditorialiste, spécialiste des relations internationales - Le Monde et Challenges
- Michel OLHAGARAY - Vice-amiral, ancien directeur du Centre des hautes études militaires
11/3/2023 • 1 hour, 1 minute, 2 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03/11/23
C dans l'air du 3 novembre 2023 - À Gaza, le chaos et l'impasse
LES EXPERTS :
- Agnès LEVALLOIS - Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient
- Maryse BURGOT - Grand reporter - France Télévisions
- Marc SEMO - Éditorialiste, spécialiste des relations internationales - Le Monde et Challenges
- Michel OLHAGARAY - Vice-amiral, ancien directeur du Centre des hautes études militaires
11/3/2023 • 4 minutes, 40 seconds
CDLA L'INVITÉ - THIERRY SUDRET - 03/11/23
C dans l'air, l'invité du 3 novembre 2023 - Thierry Sudret, directeur exploitation et systèmes chez Enedis
La tempête Ciaran s’est abattue sur la France dans la nuit de mardi et a continué à souffler très fort mercredi. Deux personnes ont perdu la vie, un chauffeur de poids lourd dans l’Aisne, et un septuagénaire tombé de son balcon après une rafale au Havre. Les vents violents, allant jusqu’à 207 km/h, ont provoqué des dégâts matériels importants et de nombreuses chutes d’arbres. 1,2 million de foyers ont été privés d'électricité.
La situation s’améliore, mais le retour à la normale n’est pas encore pour tout de suite. Ce vendredi matin, au lendemain du passage de la tempête Ciaran, 523 000 foyers étaient toujours privés d’électricité, selon Enedis. Les régions les plus touchées restent la Bretagne (355 000 clients coupés) et la Normandie (145 000).
Thierry Sudret, directeur exploitation et systèmes chez Enedis fera le point ce soir sur le nombre de foyers toujours privés d'électricité après le passage de la tempête Ciaran, et sur la remise en état du réseau.
11/3/2023 • 10 minutes, 23 seconds
La 1ère partie - Arbres arrachés, électricité coupée... l'après Ciaran - 02/11/23
C dans l'air du 2 novembre 2023 - Arbres arrachés, électricité coupée... l'après Ciaran
207km/h à la Pointe du Raz (Finistère). C'est la rafale la plus impressionnante enregistrée cette nuit lors du passage de la tempête Ciaran sur le nord-ouest de la France. Des records de vent ont également été battus dans toute la Bretagne, provoquant d'immenses vagues sur le littoral, une de vingt-et-une mètres a notamment été mesurée au large de Brest.
Ces vents ont fait beaucoup de dégâts, arrachant de nombreux arbres et coupant l'électricité à plus d'un million d'habitants. Un homme a également perdu la vie, tué par la chute d'un arbre dans l'Aisne, département pourtant placé en vigilance jaune. Aujourd'hui, vingt-trois départements sont encore en vigilance orange pour vents, crues, pluie-inondations et vagues-submersion. « Il faut continuer de faire attention jusqu’à vingt heures » a préconisé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Au vu des dégâts, les assurances vont être sollicitées de toutes parts, mais le risque accru de ce type d'événements climatiques fait craindre des changements dans les contrats d'assurances. Dans certains campings, on constate qu'il est de plus en plus difficile de se faire assurer au vu des risques climatiques.
Pendant ce temps, le dispositif « zéro artificialisation nette », qui vise à préserver les espaces naturels agricoles et forestiers, fait débat au sein des élus locaux. Ceux-ci ont parfois du mal a concilier développement économique de leur territoire avec objectifs écologiques. En Auvergne-Rhône-Alpes, le président de la région, Laurent Wauquiez, a annoncé vouloir s'affranchir de ce dispositif qu'il juge « ruralicide ».
Alors, quel bilan faire de la tempête Ciaran ? Serons-nous bientôt moins bien assurés pour les événements climatiques de ce type ? Comment les élus locaux peuvent-ils allier objectifs écologiques et économiques ?
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
- EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines
- STEPHANIE DURRAFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
- GAËL MUSQUET - Expert en prévention des catastrophes naturelles
11/2/2023 • 56 minutes, 53 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/11/23
C dans l'air du 2 novembre 2023 - Arbres arrachés, électricité coupée... l'après Ciaran
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
- EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines
- STEPHANIE DURRAFOURD - Porte-parole d’Assurland.com
- GAËL MUSQUET - Expert en prévention des catastrophes naturelles
11/2/2023 • 8 minutes, 58 seconds
CDLA L'INVITÉ - ÉLIE KORCHIA - 02/11/23
L'invité du jeudi 02 novembre 2023 - Élie Korchia - Président du consistoire israélite de France et avocat au barreau de Paris.
"On est des nazis": la vidéo qui scandalise.
Une vidéo tournée dans le métro dans laquelle on entend un chant ouvertement antisémite fait scandale. Depuis le 7 octobre, le ministère de l'intérieur a recensé 857 actes antisémites et a procédé à 425 interpellations. Élie Korchia nous renseigne sur l'atmosphère de crainte qui peut régner dans la communauté juive.
11/2/2023 • 10 minutes, 34 seconds
La 1ère partie - Tempête Ciaran : la France se barricade - 01/11/23
C dans l'air du 1er novembre 2023 - Tempête Ciaran : la France se barricade
Le nord-ouest en alerte maximale. La tempête Ciaran touchera plusieurs départements de l'Hexagone à partir de ce soir, avec des vents allant jusqu'à 170 km/h. Le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche sont placés en vigilance rouge à partir de minuit, soit le plus haut niveau d’alerte que peut émettre Météo-France. Des phénomènes dangereux, « d’intensité exceptionnelle », sont à craindre. Dix-sept autres départements sont placés en vigilance orange.
Cette première tempête d’ampleur de la saison provoque une avalanche de consignes de sécurité. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a encouragé les Français des zones concernées à « ne pas sortir dans la nuit de mercredi à jeudi ».Les transports aériens, ferroviaires et maritimes sont de surcroît perturbés, notamment la circulation des TER, interrompue dans cinq régions entre ce soir et vendredi matin.
Anticiper pour mieux protéger la population, c'est justement ce que n'ont pas su faire les autorités mexicaines. L'ouragan Otis à touché mercredi dernier Acapulco et ce qui devait n'être qu'une tempête tropicale, d’après les modèles de prévision, est devenu un ouragan de catégorie 5. Les dégâts sont colossaux, avec quarante-cinq morts et de nombreux blessés. Les autorités mexicaines sont depuis remises en cause pour leur gestion de l'aide humanitaire, et de nouvelles règles d'urbanisme devront être décidées pour reconstruire.
Pendant ce temps, en Allemagne, Berlin ambitionne de devenir une « ville-éponge » face aux intempéries. Un modèle urbain conçu pour absorber et gérer efficacement les eaux de pluie avec divers outils (citernes, rigoles autour des arbres, toits verts, etc) pour minimiser les risques liés aux inondations. Un projet ambitieux, estimé entre 5 et 10 milliards d'euros.
Alors, quels dégâts sont à craindre avec le passage de la tempête Ciaran ? Pourquoi l'ouragan Otis n'était pas dans les prévisions météorologiques au Mexique ? Les villes françaises peuvent-elles s'inspirer du modèle berlinois de « ville-éponge » ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques
- Lieutenant-colonel David ANNOTEL - Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
11/1/2023 • 56 minutes, 32 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/11/23
C dans l'air du 1er novembre 2023 - Tempête Ciaran : la France se barricade
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques
- Lieutenant-colonel David ANNOTEL - Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
11/1/2023 • 8 minutes, 53 seconds
CDLA L'INVITÉ - FABIEN LACAZE - 01/11/23
C dans l'air, l'invité du 1er novembre 2023 - Fabian de Lacaze, directeur de la communication de PFG "Pompes funèbres générales")
Le 1er novembre correspond à la fête catholique de la Toussaint. En France, comme dans plusieurs pays européens, c'est un jour férié. Cette journée précède celle des défunts, qui a lieu le 2 novembre et qui, elle, n’est pas fériée. C'est la raison pour laquelle les Français vont traditionnellement au cimetière le 1er plutôt que le 2 novembre. La Toussaint est célébrée en l'honneur, comme son nom l'indique, de tous les saints “connus et inconnus” de l'Église catholique latine.
Depuis plusieurs années, PFG (pompes funèbres générales), 1er réseau de services funéraires en France, constate une forte évolution des pratiques funéraires. Les Français sont de plus en plus nombreux à souhaiter des alternatives aux obsèques traditionnelles et à concevoir ce moment comme une célébration de la vie du défunt. Une étude PFG réalisée par YouGov propose un décryptage sur trois tendances du secteur. D’abord, la tendance de la couleur pour le choix d’un cercueil est plébiscitée par 20 % des Français qui souhaiteraient un cercueil de couleur pour leurs obsèques. Ensuite, de plus en plus de Français souhaitent personnaliser leurs obsèques avec de la musique diffusée lors des cérémonies. Enfin, d’autres attentes émergent pour les animaux de compagnie.
Fabian de Lacaze est directeur de la communication de Pompes funèbres générales. Il reviendra sur l’étude PFG réalisée par YouGov qui propose un décryptage sur trois tendances du secteur qui désacralisent la cérémonie d’enterrement.
11/1/2023 • 10 minutes, 44 seconds
La 1ère partie - Israel-Gaza : ce conflit qui divise la classe politique française - 31/10/23
C dans l'air du 31 octobre 2023 - Israel-Gaza : ce conflit qui divise la classe politique française
819. C'est le nombre d'actes antisémites comptabilisés en France depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Un chiffre presque deux fois plus élevé que toute l'année 2022. Ce matin encore, à Paris, ce sont des étoiles de David, symboles de la religion juive, qui ont été retrouvées peintes sur des immeubles. Pendant ce temps-là, une femme menaçant de se faire exploser (et qui aurait proférer des propos faisant l'apologie du terrorisme), a été neutralisée par les policiers dans le métro parisien.
L'exécutif doit donc gérer un début d'importation du conflit israélo-palestinien sur le sol français et cela ne se fait pas sans dissensions au sein de la majorité. Des élus macronistes s’émancipent de la position diplomatique française en demandant un soutien sans faille à Israël. Emmanuel Macron, lui, cherche à paraître à la fois solidaire de l’Etat hébreu et favorable à une aide humanitaire pour les Gazouis.
Ce conflit aura en tout cas accéléré l'éclatement de la Nupes en France. Déjà contesté depuis plusieurs mois au sein des partis de gauche, Jean-Luc Mélenchon est aujourd'hui qualifié de « problème » par certains élus qui ne se retrouvent plus dans ses prises de position. Au sein même de la France insoumise, une division se fait à présent entre sa garde rapprochée (Manuel Bompard et Mathilde Panot notamment) et des voix divergentes comme Raquel Garrido, Clémentine Autain ou François Ruffin.
De son côté, le RN semble tirer parti de la situation. Un sondage Ifop-Fiducial a placé hier le parti de Marine Le Pen au delà des 30% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle 2027. Leur stratégie de diabolisation des Insoumis semble donc fonctionner, tout comme leur quête en « respectabilité », notamment au sujet de la laïcité.
Alors, comment le gouvernement peut-il combattre la montée de l'antisémitisme en France ? Mélenchon casse-t-il sciemment la Nupes à des fins personnelles ? Pourquoi rien ne semble arrêter la progression du RN ?
LES EXPERTS :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions
- CHRISTOPHE BARBIER - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- JEROME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 minutes
10/31/2023 • 56 minutes, 21 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 31/10/23
C dans l'air du 31 octobre 2023 - Israel-Gaza : ce conflit qui divise la classe politique française
LES EXPERTS :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions
- CHRISTOPHE BARBIER - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- JEROME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 minutes
10/31/2023 • 7 minutes, 56 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-FRANÇOIS CORTY - 31/10/23
C dans l'air, l'invité du 31 octobre 2023 - Jean-François Corty, vice-président de Médecins du monde, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques
L’aide internationale s’organise alors que les Gazaouis manquent de tout. Des camions chargés de médicaments et de nourriture sont en route vers la bande de Gaza. Depuis l’attaque du Hamas, seuls 20 camions ont pu traverser l’unique poste-frontière en Égypte. Selon l’ONU, il faudrait au moins 100 camions par jour pour subvenir aux besoins des 2,4 millions de Gazaouis.
Joe Biden et le Premier ministre israélien ont annoncé un "flux continu" d’aide humanitaire à Gaza. Et d’autres pays comme la Colombie, le Royaume-Uni et la Russie se sont, eux, engagés à fournir de l’aide aux Gazaouis. En Irak, le gouvernement s’organise avec l’État égyptien pour faire parvenir de l’aide humanitaire à Gaza.
La France de son côté déploie son aide humanitaire. Elle a annoncé mercredi dernier la venue d’un navire-hôpital, le Tonnerre en direction de l'enclave palestinienne, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron, depuis le Proche-Orient. "Il a passé ce soir le détroit de Messine au large de la Sicile, nous l'attendons pour dimanche au large de Gaza", a expliqué l'ambassadeur français Frédéric Journès, à l'heure où les autorités du Hamas affirment dénombrer depuis le début de la guerre plus de 8525 morts sur le territoire côtier, dont plus de 3000 enfants. Ce navire pourrait prendre en charge de nombreux blessés, alors que les hôpitaux de la bande de Gaza sont menacés par les pénuries de carburant. "C'est un vrai hôpital flottant, avec deux blocs opératoires, 200 marins, tout un personnel hospitalier, tout ce qu'il faut pour pouvoir soigner des gens", a détaillé le diplomate.
Jean-François Corty est médecin, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques et vice-président de Médecins du monde. Il reviendra sur l’aide internationale humanitaire qui s’organise alors que les Gazaouis manquent de tout.
10/31/2023 • 10 minutes, 40 seconds
La 1ère partie - Daghestan : des Israéliens traqués à l'aéroport - 30/10/23
C dans l'air du 30 octobre 2023 - Daghestan : des Israéliens traqués à l'aéroport
« Ce sera une guerre longue et difficile ». C'est en ces termes que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a commenté samedi la « seconde étape de la guerre à Gaza ». Celle-ci a débuté avec l'intensification des bombardements de l'armée israélienne, qui est maintenant entrée en territoire palestinien pour une « opération terrestre ».
Gaza-ville est donc un champ de bataille, et la situation humanitaire est catastrophique. Les civils gazaouis ont été priés de partir vers le sud tandis que les appels pour acheminer davantage d'aides dans l'enclave se multiplient. Le président américain Joe Biden a réclamé que cette aide « soit augmenté considérablement et immédiatement » et la cour pénale internationale prévient Israël qu'empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire peut constituer un crime.
Pendant ce temps, en Russie, une foule hostile à Israël a envahi hier un aéroport du Daghestan à l'annonce de l'arrivée d'un vol en provenance de l'état hébreu. "Plus de 150 participants ont été identifiés" a rapporté le ministère de l'Intérieur russe ce matin, tandis que Vladimir Poutine compte bien tirer parti de cette crise au Proche-Orient, qui détourne l’attention de la guerre en Ukraine et nourrit le ressentiment contre les Occidentaux. La semaine dernière, le chef du Kremlin a même reçu une délégation du Hamas à Moscou.
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan semble avoir choisi son camp en accusant les Occidentaux d'être « les principaux responsables des massacres à Gaza ». A l'occasion d'un meeting de soutien à la Palestine, il a ajouté qu' « Israël n’est qu’un pion que les Occidentaux pourront sacrifier le moment venu. Parce qu’Israël ne peut rien faire sans eux ». Des propos qui n’ont pas manqué de déplaire au gouvernement israélien, qui a rappelé ses diplomates en Turquie.
Alors, combien de temps peut durer la guerre à Gaza ? Faut-il redouter une montée de l'antisémitisme ? Pourquoi Erdogan est-il si offensif envers Israël ?
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
- JEAN-CLAUDE PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI
10/30/2023 • 57 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/10/23
C dans l'air du 30 octobre 2023 - Daghestan : des Israéliens traqués à l'aéroport
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
- JEAN-CLAUDE PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI
10/30/2023 • 7 minutes, 49 seconds
CDLA L'INVITÉE - MURIEL GILBERT - 30/10/23
C dans l'air, l'invitée du 30 octobre 2023 - Muriel Gilbert, journaliste et correctrice au Monde, autrice de "Joyeuses fautes"
Aujourd’hui, Emmanuel Macron inaugure la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. C’est là que François Ier a signé en 1539 l’ordonnance qui impose le français. En mars 2017 alors candidat, Emmanuel Macron avait promis de restaurer l’édifice, à l’abandon depuis 2014, après avoir été successivement transformé en dépôt de mendicité, prison et Ehpad, pour en faire un “château de la francophonie”. C'est le deuxième plus gros chantier culturel après celui de Notre-Dame de Paris, avec près de 210 millions d'euros investis pour en faire la Cité internationale de la langue française.
Le français est la cinquième langue parlée dans le monde. Selon l'observatoire de la Francophonie, en 2022, sur 112 pays et territoires, 321 millions de personnes sont capables de s'exprimer en français. D’après l’OCDE, la France est le pays qui consacre le plus de temps scolaire à l’apprentissage des fondamentaux. Pourtant, en 2023 encore, la France est très mal classée sur le podium européen de la compréhension de lecture. Dans une tribune au Monde, des linguistes, écrivains et sociologues demandent une réforme de l’orthographe. “L’opacité de notre orthographe en est en partie responsable. Et le temps passé à enseigner ses bizarreries et incohérences l’est au détriment de l’écriture créative et de la compréhension” souligne la tribune.
Muriel Gilbert est journaliste et correctrice au Monde. Elle a publié “Joyeuses fautes” aux Éditions Le Robert, où elle apprend aux lecteurs à déjouer les pièges de la langue française et à chasser les fautes. Elle reviendra sur le débat sur la réforme de l'orthographe, à l'occasion de l'inauguration par Emmanuel Macron de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts.
10/30/2023 • 10 minutes, 30 seconds
Combats au sol, déluge de bombes... dans l'enfer de Gaza - 28/10/23
C dans l'air du 29 octobre 2023 - Combats au sol, déluge de bombes... dans l'enfer de Gaza
Présentation: Maya Lauqué
L'escalade continue au Proche-orient. Ce vendredi dans la soirée, l'armée israélienne a annoncé « étendre » ses opérations terrestres dans la bande de Gaza. Une offensive qui inquiète la communauté internationale : les appels demandant à Israël d'épargner les civils se multiplient. Jeudi, le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé un bilan de 7000 personnes tuées dans le territoire palestinien, un bilan confirmé par l'ONU. Mais Israël affirme que le Hamas se sert de sa population comme « bouclier humain », et abrite ses QG dans les sous-sols des hôpitaux, où pourraient également être détenus les otages.
À l'ONU, une vive passe d'armes a eu lieu cette semaine entre le secrétaire général Antonio Guterres et le ministre israélien des Affaires étrangères. Guterres avait affirmé que l'attaque du 7 octobre ne s'était « pas produites en dehors de tout contexte », plaidant pour une solution à deux États. Une autre réaction a fait également réagir, celle du président turc Erdogan, qui demande à Israël de « mettre fin aux attaques ».
Sur le terrain, l'armée israélienne affirme avoir frappé « 150 cibles souterraines » dans le nord de la bande de Gaza. Cette guerre pourrait en effet se jouer sous terre au vu de la myriade de tunnels que le Hamas a construits depuis des années. Ce labyrinthe tentaculaire, d'une longueur totale estimée à 500 km, constitue une arme décisive pour un mouvement expert en guérilla urbaine.
Enfin, dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, les tirs de roquettes se multiplient entre les combattants du groupe terroriste du Hezbollah et ceux de l'armée de l'État hébreu. C dans l'air est allé sur place, où une escalade régionale du conflit est redoutée.
Alors, que peut donner l'opération terrestre menée par Israël ? Comment l'armée israélienne peut-elle épargner les civils palestiniens ? Comment les tunnels du Hamas à Gaza peuvent-ils jouer un rôle dans ce conflit ? Le Liban va-t-il connaître une nouvelle guerre ?
LES EXPERTS :
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre – « Le Point », spécialiste des questions internationales
- MICHEL GOYA - Ancien officier des Troupes de marine, historien
- ALAIN DIECKHOFF - Sociologue et directeur de recherche CNRS, directeur du CERI de Sciences Po
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/28/2023 • 59 minutes, 58 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/10/23
C dans l'air du 29 octobre 2023 - Combats au sol, déluge de bombes... dans l'enfer de Gaza
LES EXPERTS :
- ANNE NIVAT - Reporter de guerre – « Le Point », spécialiste des questions internationales
- MICHEL GOYA - Ancien officier des Troupes de marine, historien
- ALAIN DIECKHOFF - Sociologue et directeur de recherche CNRS, directeur du CERI de Sciences Po
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
10/28/2023 • 5 minutes, 56 seconds
La 1ère partie - Emeutes, terrorisme... La France en alerte - 27/10/23
C dans l'air du 27 octobre 2023 - Emeutes, terrorisme... La France en alerte
Quatre mois après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre et les violences qui ont suivi pendant une semaine dans le pays, un Comité interministériel des villes (CIV) présidé par Elisabeth Borne s’est tenu ce vendredi matin dans les Yvelines. La cheffe du gouvernement était venue parler éducation, sport, emploi, logement dans les quartiers populaires. Un deuxième volet des annonces post-émeutes urbaines après l’aspect sécuritaire présenté hier.
Devant 500 maires et élus, la Première ministre avait dévoilé jeudi les réponses "régaliennes" du gouvernement : encadrement des mineurs délinquants par des militaires, stages de responsabilité pour les parents, multiplication par cinq de l'amende du non-respect du couvre-feu, la portant à 7 500 euros, déploiement d’une "force d’action républicaine", possibilité d’un "bannissement numérique" pendant six mois ou encore lancement d’un "nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants".
Depuis Chanteloup-les-Vignes, il s’agissait donc aujourd’hui pour Elisabeth Borne de présenter cette fois des mesures plus sociales. Il a été question d’accès aux services publics, de transition énergétique dans les quartiers prioritaires, de lutte contre les discrimination à l’embauche ou encore de mixité sociale dans l’habitat. Le gouvernement va ainsi demander aux préfets de ne plus attribuer de logements dans les quartiers prioritaires aux ménages les plus en difficulté, afin de favoriser la mixité sociale, a notamment expliqué la Première ministre.
Une semaine d’émeutes urbaines particulièrement violentes avait suivi la mort, le 27 juin, de Nahel, un jeune tué par des policiers lors d’un contrôle routier à Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Selon un rapport interministériel, les émeutiers étaient alors en majorité des hommes, très jeunes, peu diplômés, sans revendications idéologiques, nés pour les trois quarts en France. Une étude de l’Inspection générale de l’administration (Igas) conduite cet été à partir des dossiers des 1 800 condamnations prononcées, a montré que 30 % étaient mineurs et 60 % issus de familles monoparentales ou de parents séparés.
Les annonces du gouvernement surviennent dans un contexte une nouvelle fois tendu sur le plan sécuritaire. La France est passée en alerte "urgence attentat" après l’assassinat le 13 octobre dernier, du professeur Dominique Bernard dans une attaque terroriste à Arras et sur fond de craintes d'importation du conflit au Proche-Orient. Depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre, contre l’Etat hébreu, son flot d’images tragiques fait la Une des médias. La déflagration est mondiale et la France, qui possède la plus forte communauté musulmane et la plus importante communauté juive d’Europe, n’y échappe pas. Dans une allocution solennelle, le 13 octobre dernier, le président de la République a appelé le pays à « rester uni » malgré les tensions qui pourraient naître de ce conflit.
Des tensions et une situation qui s’invitent également dans les discussions sur la sécurité des Jeux de Paris. Dimanche dernier, l'ancien ministre des Sports David Douillet a plaidé pour un "plan B" de la cérémonie d'ouverture pour des raisons de sécurité liées au contexte géopolitique actuel. Une hypothèse qu'a exclue le patron du comité d'organisation Tony Estanguet, assurant mardi que les "conditions de sécurité" seront au "rendez-vous". La ministre des sports a également confirmé jeudi que la cérémonie se fera "bien" sur la Seine.
Que contient le plan anti-émeutes du gouvernement ? Comment est-il reçu par les élus locaux et plus largement les Français ? Faut-il craindre une importation du conflit israélo-palestinien en France ? Comment sécuriser les JO de Paris ?
LES EXPERTS :
- Jérôme FOURQUET- Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Vincent BRENGARTH - Avocat pénaliste - Marc HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI
10/27/2023 • 1 hour, 31 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/10/23
C dans l'air du 27 octobre 2023 - Emeutes, terrorisme... La France en alerte
LES EXPERTS :
- Jérôme FOURQUET- Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Vincent BRENGARTH - Avocat pénaliste
- Marc HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI
10/27/2023 • 4 minutes, 19 seconds
CDLA L'INVITÉ - BERNARD GUETTA - 27/10/23
C dans l'air l'invité du 27 octobre 2023 : Bernard Guetta, député européen du groupe RENEW, membre de la commission des Affaires étrangères du parlement européen.
Après plusieurs jours de divisions, les États membres de l’Union européenne ont fini par s’entendre sur une position sur le conflit entre Israël et le Hamas. Hier soir, les 27 ont publié une déclaration commune dans laquelle ils expriment leur inquiétude autour de la situation à Gaza et demandent des "pauses dans le conflit et la mise en place de couloirs humanitaires" afin d’aider les civils de Gaza. Des trêves mais pas d’appel au cessez-le-feu, alors que l’ONU le préconisait.
Depuis le début de cette guerre, l’Europe est au défi de parler d’une seule voix. Pourtant, les fonctionnaires de l’Union européenne ont critiqué la position de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui apporte son soutien "inconditionnel" à Israël. Vendredi 20 octobre dans une lettre, 841 fonctionnaires et diplomates européens à Bruxelles ou dans ses délégations ont décidé d’interpeller Ursula von der Leyen pour dénoncer son parti pris en faveur d’Israël et son silence sur le sort des Palestiniens.
De son côté, le président français Emmanuel Macron s’est déplacé cette semaine en Israël mais aussi à Ramallah, en Jordanie et en Egypte. Sa position a pris tout le monde de court en proposant une coalition internationale pour lutter contre le Hamas, comme celle qui existe depuis 2014 pour lutter contre l’Etat islamique. Une initiative présentée à l’issue d’un entretien avec Benyamin Nétanyahou, dans les bureaux du premier ministre israélien, à Jérusalem.
Bernard Guetta est député européen du groupe RENEW, membre de la commission des Affaires étrangères du parlement européen et spécialiste des questions internationales. Il reviendra sur la déclaration commune des 27 publiée hier soir dans laquelle ils demandent des "pauses dans le conflit et la mise en place de couloirs humanitaires" afin d’aider les civils de Gaza qui manquent de tout. Selon l'ONU, il faudrait au moins 100 camions par jour pour subvenir aux besoins des plus de 2 millions de Gazaouis.
10/27/2023 • 10 minutes, 15 seconds
La 1ère partie - Gaza : offensive terrestre imminente ? - 26/10/23
C dans l'air du 26 octobre 2023 - Gaza : offensive terrestre imminente ?
Derniers préparatifs avant une opération militaire terrestre de grande ampleur dans la bande de Gaza ? Des chars sont brièvement entrés cette nuit dans l’enclave palestinienne pour des "opérations ciblées" selon Tsahal "afin de préparer la prochaine phase des combats". Des images de l’opération qui visait à "préparer le champ de bataille" ont été diffusées par l’armée israélienne, quelques heures après une nouvelle allocution de Benyamin Netanyahou. Hier soir le Premier ministre israélien a confirmé la préparation d’une "entrée au sol" tout en restant très évasif sur la date exacte de son lancement. Plus de deux semaines après l'attaque du Hamas, il a également concédé pour la première fois qu'il devrait lui aussi "rendre des comptes" sur les "défaillances". "Mais tout ça se déroulera après la guerre", a-t-il déclaré.
Une communication en mots mais aussi en images pour montrer à tous, et en premier lieu aux Israéliens que le gouvernement maitrise le calendrier. Une façon ainsi de tenter de rassurer un pays qui s’est estimé abandonné par son exécutif et ses forces de sécurité après l’attaque du 7 octobre. Déjà fragilisé par une impopulaire réforme judiciaire, Benjamin Netanyahou, désormais à la tête d'un "gouvernement d'urgence", est mis en en cause dans l'attentat meurtrier du Hamas. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir ignoré la menace terroriste et renforcé le mouvement contrôlant la bande de Gaza au détriment de l'Autorité palestinienne. Néanmoins malgré la colère et l'incompréhension de l'opinion publique, l'heure n'est pas encore au règlement de comptes en Israël, où prévaut une forme d'union nationale et une mobilisation de l’ensemble de la société.
A Gaza, le Hamas parle de son côté désormais de plus de 7 000 morts dans les frappes israéliennes dont 700 pour la seule journée d’hier. L’enclave palestinienne où l’aide humanitaire arrive au compte-goutte est privée de presque tout s’alarme l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui pourrait devoir cesser ses opérations, faute de carburant. Mais face à l'aggravation de la situation, le Conseil de sécurité des Nations unies n'est pas parvenu à s'entendre mercredi soir sur deux résolutions, l'une présentée par les Etats-Unis appelant à "des pauses" dans les combats, l'autre par la Russie réclamant un "cessez-le-feu", afin d'acheminer de l'aide à la population civile de Gaza. Les dirigeants de l’UE sont réunis en sommet à Bruxelles aujourd’hui et demain pour discuter de la guerre entre Israël et Hamas.
Avant de décoller du Caire, Emmanuel Macron a mis en garde ce jeudi : engager une offensive terrestre "massive" dans la bande de Gaza, déjà assiégée et pilonnée sans répit par l'armée israélienne en riposte à l'attaque sanglante du Hamas, serait une "erreur". Une telle opération ne serait "pas compatible avec le respect des populations civiles, du droit international humanitaire et même des règles de la guerre", a jugé le président de la République. Tout en soulignant que "cela n'est pas de nature à protéger dans la durée Israël".
Depuis l’attaque du 7 octobre plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 Israéliens, étrangers ou binationaux sont depuis retenus en otage à Gaza. Deux Américaines et deux Israéliennes ont été libérées ces derniers jours par le mouvement palestinien, après des négociations menées par le Qatar. 31 Français sont morts et 9 autres sont retenus en otage a expliqué hier Emmanuel Macron depuis le Caire. Pour la France, il s’agit du plus lourd bilan dans un attentat depuis celui du 14 juillet 2016 à Nice.
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- Nicole BACHARAN - Politologue, éditorialiste - Ouest France
- Marc SEMO - Grand reporter - Challenges
- Marius SCHATTNER - Correspondant à Jérusalem - AFP
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/26/2023 • 58 minutes, 21 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/10/23
C dans l'air du 26 octobre 2023 - Gaza : offensive terrestre imminente ?
LES EXPERTS :
- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- Nicole BACHARAN - Politologue, éditorialiste - Ouest France
- Marc SEMO - Grand reporter - Challenges
- Marius SCHATTNER - Correspondant à Jérusalem - AFP
10/26/2023 • 58 minutes, 21 seconds
CDLA L'INVITÉ - SÉBASTIAN ROCHÉ - 26/10/23
C dans l'air l'invité du 26 octobre 2023 : Sébastian Roché, directeur de recherche au CNRS, auteur avec François Rabaté de, La police contre la rue, publié aux éditions Grasset.
Sebastian Roché est directeur de recherche au CNRS, sociologue, et l’un des meilleurs spécialistes de la police. Avec François Rabaté, il publie La police contre la rue chez Grasset dans lequel ils retracent l’histoire du maintien de l’ordre en France qui, "à long terme s’est apaisé, mais à court terme s’est dégradé" alors qu'il n’y a pas si longtemps, la France a traversé des émeutes, des semaines de contestations contre la réforme des retraites avec son lot de débats sur la méthode de la police.
Le livre propose une approche historique très instructive et revient sur les origines de la police libérale. Selon les auteurs, "les historiens font remonter les sources de l’approche ‘républicaine’ du maintien de l’ordre à la IIIe République". Remonter aux origines de la police libérale permet, selon Sebastian Roché, de “montrer la complexité de la situation actuellement”.
La police contre la rue aborde sur les événements de Mai 68 qui, selon les auteurs, est “un point de bascule, tant en ce qui concerne la forme même des mouvements sociaux, qu’en matière de maintien de l’ordre” et revient sur les occasions manquées de la France pour mener à bien la doctrine de la désescalade. Pour les auteurs, elle aurait pu naître en mai 68 avec le préfet Grimaud, en 1986 quand Malik Oussekine est tué par les voltigeurs, mais surtout avec la mise en place de GODIAC : un projet de désescalade européen que la France n’a pas soutenu.
Sebastian Roché reviendra sur son nouveau qui retrace l’histoire du maintien de l’ordre.
10/26/2023 • 11 minutes, 31 seconds
La 1ère partie - Macron à la manœuvre le Qatar aussi - 26/10/23
C dans l'air du 25 octobre 2023 - Macron à la manœuvre le Qatar aussi
Emmanuel Macron a entamé mardi une tournée au Proche-Orient en se rendant en Israël, deux semaines après l'attaque du Hamas contre l'État hébreu. Le président de la République s'est ensuite rendu à Ramallah, en Cisjordanie, où il a rencontré Mahmoud Abbas, et est finalement arrivé hier soir à Amman, la capitale de la Jordanie pour s’entretenir avec le roi Abdallah II avant de gagner l’Égypte cet après-midi.
L’idée de ces déplacements est de tester dans les pays arabes sa proposition encore floue de coalition internationale contre le Hamas et de renouer le dialogue dans la région alors que les forces israéliennes disent préparer une offensive terrestre à Gaza où la situation humanitaire ne cesse de se dégrader. Depuis samedi seulement quelques camions ont réussi à entrer dans l’enclave palestinienne, bombardée par Tsahal. "Une goutte d'eau face à l'océan de besoins » des 2,3 millions de Gazaouis, sans eau, carburant, ni électricité selon le patron de l’ONU Antonio Guterres qui a demandé un "cessez-le-feu humanitaire", et a dénoncé les "violations du droit humanitaire" à Gaza hier devant un Conseil de sécurité toujours divisé au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. Surtout, il a estimé que l’attaque du Hamas "n’était pas arrivée dans le vide", les Palestiniens ayant subi cinquante-six ans "d’occupation suffocante". Des propos qui ont provoqué la colère d’Israël, l’accusant à demi-mot de justifier l’attaque sanglante du Hamas et appelant à sa démission.
Depuis l’attaque du 7 octobre plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, et quelque 220 Israéliens, étrangers ou binationaux sont depuis retenus en otage à Gaza. Deux Américaines et deux Israéliennes ont été libérées ces derniers jours par le mouvement palestinien, après des négociations menées par le Qatar devenu un acteur incontournable dans cette crise des otages. Trente Français sont morts et neuf autres sont encore disparus ou retenus en otage a expliqué hier Emmanuel Macron. Le président de la République - qui a rencontré leurs familles à Tel-Aviv- a assuré que la France s’emploie "à obtenir la libération de tous les otages" et a remercié le Qatar.
Du côté palestinien, le Hamas, qui contrôle Gaza, affirme que les frappes israéliennes ont tué 6546 palestiniens, dont 2704 enfants et fait 17 439 blessés. La reine Rania de Jordanie a dénoncé ce mercredi dans une interview diffusée par CNN le "silence" des pays occidentaux face aux morts dans la bande de Gaza. L'épouse du roi Abdallah II s’est également élevée contre un "deux poids, deux mesures" qu'elle juge "choquant pour le monde arabe". "Nous considérons que l'Occident ne se contente pas de tolérer cette situation, mais qu'il en est tout simplement complice, ce qui est horrible et nous déçoit tous profondément", a-t-elle affirmé.
Le président russe Vladimir Poutine a de son côté exprimé mardi son inquiétude lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan face "à l'escalade continue de la violence et à l'augmentation catastrophique du nombre de victimes civiles" en Israël et dans la bande de Gaza. Ils ont tous deux de nouveau affirmé la nécessité d'"un cessez-le-feu immédiat" et de "la reprise du processus de négociation", selon le Kremlin. Ce dernier a par ailleurs indiqué qu’aucun progrès n’avait été réalisé à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas. La Russie, qui entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme "terroriste" contrairement aux Etats-Unis, ne saurait en outre pas exactement combien de ressortissants russes sont prisonniers de l’organisation palestinienne. "Pour l’heure, nous n’avons pas réussi (à faire libérer d’otages), mais nous allons poursuivre ces efforts", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
Alors quels sont les enjeux de la tournée d’Emmanuel Macron au Proche-Orient ? Pourquoi s’est-il rendu en Jordanie et en Égypte ? Quel a été le rôle du Qatar dans la libération des otages par le Hamas ? Pourquoi est-il devenu un acteur incontournable dans cette crise ? Enfin quelle est la position de la Turquie ? Et que fait la Russie ?
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO
Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international – Correspondante défense - AFP, ancienne correspondante au Pentagone
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- OLIVIER DA LAGE - Chercheure associée à l’IRIS spécialiste de la péninsule arabique
- GEORGES MALBRUNOT ( en duplex) - Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient – Le Figaro, auteur de Qatar Papers
10/25/2023 • 55 minutes, 35 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/10/23
C dans l'air du 25 octobre 2023 - Macron à la manœuvre le Qatar aussi
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international – Correspondante défense - AFP, ancienne correspondante au Pentagone
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L’Express
- OLIVIER DA LAGE - Chercheure associée à l’IRIS spécialiste de la péninsule arabique
- GEORGES MALBRUNOT ( en duplex) - Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient – Le Figaro, auteur de Qatar Papers
10/25/2023 • 8 minutes, 51 seconds
CDLA L'INVITÉ - MÉDÉRIC CHAPITAUX - 26/10/23
C dans l'air l'invité du 25 octobre 2023 : Médéric Chapitaux, sociologue, auteur de "Quand l’islamisme pénètre le sport".
Depuis juin, Karim Benzema est engagé avec le club d'Al-Ittihad, en Arabie Saoudite. Un peu plus d'une semaine après le début du conflit entre Israël et le Hamas, il a été l'un des seuls sportifs français à réagir par une publication sur X dans laquelle il a pris position en faveur de la cause palestinienne. "Toutes nos prières pour les habitants de Gaza, victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants". 24 heures après la publication de l’ancien attaquant du Real Madrid, Gérald Darmanin l’a accusé d'être "en liens, on le sait tous, notoires, avec les Frères musulmans". Selon lui, "depuis plusieurs années, nous constatons une lente dérive des prises de position de Karim Benzema vers un islam dur, rigoriste, caractéristique de l'idéologie frériste consistant à diffuser les normes islamiques dans différents espaces de la société, notamment dans le sport". Face à la polémique, Karim Benzema a décidé de porter plainte contre Gérald Darmanin "pour fausses informations et injures publiques".
D’après les analyses du renseignement, 122 clubs en France, affiliés à une fédération, sont considérés comme "s’entraînant dans une mouvance séparatiste". Selon Médéric Chapitaux, "il est intolérable de laisser des associations communautarisées se développer sur le territoire, en toute connaissance de cause, sans que les autorités ne réagissent. Cette inaction facilite le repli communautaire de plusieurs dizaines de milliers d’individus au sein des structures instituées ou non""Depuis 2 ans, plus de 11.000 sportifs continuent à prendre le risque d’être endoctrinés au sein de ces clubs ‘protégés’ par l’administration sportive, pourtant parfaitement consciente de la menace". D’après Médéric Chapitaux, "65.000 pratiquants s’entraîneraient au sein d’associations sportives communautarisées”.
Médéric Chapitaux est fonctionnaire du ministère des Sports, sociologue, membre du conseil des sages de la laïcité et ancien gendarme. Il publie cette enquête : "Quand l’islamisme pénètre le sport" aux éditions Puf. Il reviendra sur la manière dont le communautarisme religieux a pénétré le milieu sportif français.
10/25/2023 • 10 minutes, 55 seconds
La 1ère partie - Otage libérée: à 85 ans..."j'ai traversée l'enfer" - 24/10/23
C dans l'air du 24 octobre 2023 - Otage libérée: à 85 ans..."j'ai traversée l'enfer"
Deux femmes israéliennes, kidnappées le 7 octobre dernier avec leurs maris au sein d’un kibboutz, ont été libérées lundi soir par le Hamas. Le groupe palestinien dit avoir relâché les deux octogénaires “pour des raisons humanitaires pressantes” grâce à une médiation du Qatar et de l’Égypte. L’une d’entre elles a raconté avoir vécu pendant dix-huit jours dans pièces dans les tunnels sous Gaza.
Au moins 220 personnes sont encore retenues par le Hamas. Parmi elles, neufs Français. Emmanuel Macron a rencontré ce matin à Tel-Aviv leurs familles ainsi que celles des victimes françaises. Trente Français ont été assassinés lors de l’attaque du 7 octobre. C’est "une page noire de notre propre histoire", a déploré ce matin le chef de l'État aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président de la République - qui a assuré la population israélienne de "la solidarité" de la France – a ensuite proposé que la coalition internationale déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’État islamique "puisse lutter aussi contre le Hamas". "Je propose à nos partenaires internationaux" que "nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous", a-t-il expliqué. Le chef de l’Etat a également appelé "à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". "Le Hamas doit être combattu mais la cause palestinienne doit être entendue avec raison", a plaidé Emmanuel Macron avant de rencontrer dans l'après-midi à Ramallah le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, puis se rendre dans la soirée en Jordanie.
Alors quels sont les enjeux du déplacement d’Emmanuel Macron au Proche-Orient ? Comment relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine ? Que signifie "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas ? Comment cette proposition est-elle reçue dans la région ? Quel est le traitement médiatique du déplacement d’Emmanuel Macron et plus largement de la guerre entre Israël et le Hamas dans le monde arabe ? Enfin à l’heure où l’information est un champ de bataille dans cette guerre entre Israël et le Hamas, comment parvenir à informer sur la situation à Gaza ?
Depuis le 7 octobre, Israël bombarde sans discontinuer Gaza, dont l’entrée est impossible pour les journalistes étrangers. Le travail des correspondants est la seule source d’information indépendante disponible pour les rédactions du monde entier. Mais il est devenu extrêmement dangereux. En deux semaines de combats, vingt-trois sont morts, selon un décompte tenu par le Committee to Protect Journalists, une ONG américaine. La plupart sont palestiniens. Le dernier, le journaliste Roshdi Sarraj, 31 ans, qui était par ailleurs "fixeur" pour plusieurs médias français dont Radio France ou Mediapart, a été tué dimanche par une frappe israélienne.
LES EXPERTS :
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- Alain BAUER- Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- Hasni ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM, Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
10/24/2023 • 1 hour, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/10/23
C dans l'air du 24 octobre 2023 - Otage libérée: à 85 ans..."j'ai traversée l'enfer"
LES EXPERTS :
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- Alain BAUER- Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- Hasni ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM, Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
10/24/2023 • 4 minutes, 50 seconds
CDLA L'INVITÉ - HUGO MICHERON - 24/10/23
C dans l'air l'invité du 24 octobre 2023 : Hugo Micheron, chercheur en sciences politiques, auteur de "La Colère et l'Oubli : les démocraties face au jihadisme européen".
Hier selon une source judiciaire, les 3 adolescents radicalisés, arrêtés fin août et début septembre en Indre-et-Loire et mis en examen par un juge antiterroriste à Paris auraient envisagé une "action violente au préjudice de la représentation diplomatique israélienne en Belgique".
Alors que Gérald Darmanin a évoqué le chiffre de 1000 mineurs en France fichés pour radicalisation, le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal a montré sa fermeté. Sur France 2 jeudi dernier, il a déclaré vouloir sortir les jeunes radicalisés de l’école et imaginer des structures d'accueil. La mesure doit s’appliquer dans des situations "où il y a un tel embrigadement familial ou de l’environnement, que l’on ne se bat plus à armes égales".
Ce qui se passe au Proche-Orient crée en France un climat de tension dans le débat politique mais aussi avec la hausse spectaculaire des actes antisémites. Selon le chercheur en sciences politiques Hugo Micheron, "du Hamas à Daech, le djihadisme mondial nous menace plus que jamais". Il s’inquiète aussi de la guerre informationnelle. Selon lui, "le monde d’aujourd’hui n’est plus celui de 2015. L’arrivée d’outils d’intelligence artificielle générative permet à n’importe quel analphabète de produire de la propagande de qualité".
Hugo Micheron est chercheur en sciences politiques et lauréat du Prix du livre de géopolitique 2023 pour "La Colère et l'Oubli : les démocraties face au jihadisme européen" publié chez Gallimard, dans lequel il retrace l’histoire du djihadisme européen depuis la fin des années 1980. Il reviendra sur la difficile gestion des élèves radicalisés et sur la mise en place d'une réponse sécuritaire adaptée.
10/24/2023 • 10 minutes, 51 seconds
La 1ère partie - Iran/ Etats-Unis : la peur de l'escalade - 23/10/23
C dans l'air du 23 octobre 2023 - Iran/ Etats-Unis : la peur de l'escalade
Une séance sous haute tension. Les députés débattent ce lundi à partir de 16 h de la situation au Proche-Orient à la veille du déplacement d'Emmanuel Macron en Israël et après celui de Yaël Braun-Pivet, qui a fait grincer bien des dents, à gauche mais aussi au sein de la majorité.
La présidente de l’Assemblée nationale qui avait affirmé le 10 octobre dernier dans l’hémicycle, "au nom de la représentation nationale", sa "totale solidarité" et son "soutien inconditionnel" à l’Etat hébreu s’est rendue ce week-end à Tel-Aviv. Accompagnée de plusieurs députés dont le président des LR Eric Ciotti, Yaël Braun-Pivet a affirmé que la France soutenait "pleinement" Israël et que "rien ne devait empêcher" le pays "de se défendre" dans la guerre qui l'oppose au Hamas. Des propos et un déplacement critiqués parfois vivement, notamment par Jean-Luc Mélenchon dans un tweet polémique.
Sur le réseau social X, le leader de la France insoumise a accusé Mme Braun-Pivet de "camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre" à Gaza. "Pas au nom du peuple français !", a-t-il protesté, en postant une vidéo de la manifestation parisienne de soutien aux Palestiniens dimanche. Victime de nombreuses menaces antisémites, la présidente de l’Assemblée nationale a accusé ce matin sur France Inter M. Mélenchon de lui avoir mis "une nouvelle cible dans le dos", se disant "très choquée".
C’est dans ce contexte très tendu que vont s’ouvrir au palais Bourbon les discussions sans vote sur la situation au Proche-Orient et la position de la France au moment où l’intensification des affrontements fait craindre un élargissement du conflit. Ainsi tandis que Tsahal prépare son offensive terrestre sur Gaza et intensifie les bombardements sur l’enclave palestinienne, l’Iran, allié du Hamas, a averti les États-Unis et Israël que la situation pourrait devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient. De son côté, le Pentagone a annoncé le renforcement de son dispositif militaire dans le secteur, évoquant de "récentes escalades par l’Iran et ses forces affiliées", dont le Hezbollah libanais. Quelques heures plus tard, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a prévenu que les États-Unis "n’hésiteraient pas à agir" militairement contre toute "organisation" ou tout "pays" qui seraient tentés d’"élargir" le conflit.
Dans le nord d’Israël, les échanges de tirs se multiplient dans la zone frontalière avec le Liban sous très haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre dernier. Des affrontements qui ont poussé le ministère israélien de la Défense a décidé l'évacuation de la ville de Kyriat Shmona, ordinairement peuplée de 25.000 habitants dont la plupart sont déjà partis.
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Les voies de la puissance
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ARMELLE CHARRIER - Editorialiste international – France 24
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut, de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/23/2023 • 57 minutes
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/10/23
C dans l'air du 23 octobre 2023 - Iran/ Etats-Unis : la peur de l'escalade
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Les voies de la puissance
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- ARMELLE CHARRIER - Editorialiste international – France 24
- AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut, de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
10/23/2023 • 7 minutes, 30 seconds
CDLA L'INVITE - ALAIN BAUER - 23/10/23
C dans l'air l'invité du 23 octobre 2023 : Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), coauteur de "L’Encyclopédie du crime au cinéma".
Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). Il est le coauteur de "L’Encyclopédie du crime au cinéma" chez Gründ. Dans ce livre, il raconte, avec Stéphane Boudsocq, chroniqueur cinéma à RTL, comment les grands faits divers et les attentats ont marqué les esprits et ont donné lieu à des adaptations au cinéma.
Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et coauteur de "L’Encyclopédie du crime au cinéma" publié chez Gründ, reviendra sur cette Encyclopédie du crime au cinéma qui explore 200 faits divers qui ont donné lieu à une ou plusieurs adaptations cinématographiques.
10/23/2023 • 11 minutes, 23 seconds
La 1ère partie - Les otages, le Hamas... et le Qatar - 21/10/23
C dans l'air du 21 octobre 2023 - Les otages, le Hamas... et le Qatar
Leurs visages fatigués a fait la une des journaux télévisés. Nathalie Ranaan, 59 ans et Judith, sa fille de 17 ans, deux otages israélo-américaines du Hamas, ont été libérées vendredi par le groupe terroriste et ont pu retourner en Israël. Elles avaient été enlevées à Nahal Oz, lors de l'attaque éclaire du Hamas menée le 7 octobre sur le sol israélien. Si les Etats-Unis sont le premier pays à récupérer des otages, le secrétaire d'État Anthony Blinken, qui a obtenu l'entrée d'un convoi humanitaire dans la bande de Gaza ce samedi, a rappelé que les négociations ne faisaient que commencer avec le Hamas : « Il y a encore 10 autres Américains dont le sort dans ce conflit n'est pas connu. Nous savons que certains d'entre eux sont détenus par le Hamas, aux côtés de quelque 200 autres otages détenus à Gaza », a-t-il déclaré ce vendredi lors d'une conférence de presse.
Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont expliqué la libération des deux otages grâce à « une médiation du Qatar ». Le petit pays du Golf, où sont réfugiés de nombreux dirigeants du Hamas, dispose d'une position stratégique entre les deux camps. Il y abrite à la fois le bureau politique du Hamas, mais aussi le commandement militaire régional américain, le CentCom. Si la monarchie est un allié de Washington et a annoncé dès le 9 octobre mener des discussions avec le Hamas pour négocier la libération des otages, elle considère aussi l’État hébreu comme « seul responsable » de l’escalade de la violence. C'est aussi le Qatar qui paye les salaires des fonctionnaires de Gaza, finance les aides aux familles défavorisées et le carburant. Cette position, qui frôle parfois le grand écart entre ses alliés de la région et les États-Unis, le Qatar en a fait sa spécialité. Mais à force de discuter avec tout le monde, le pétro-État (37% de son PIB réel est issu de l'exploitation des hydrocarbures) pourrait bien se faire prendre à son propre jeu.
Il y a une semaine, lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, Anthony Blinken s'est dit prêt à geler 6 milliards de dollars destinés à l'Iran et stockés à Doha : « Nous avons un strict contrôle des fonds, et nous nous réservons le droit de les geler ». Cet argent, destiné à de l'aide humanitaire, avait été débloqué en août dernier lors d'un accord entre l'Iran et les Etats-Unis sur un échange de prisonniers. Mais le retour de la guerre menace désormais cet accord. Les États-Unis soupçonnent en effet la République islamique, qui ne cache pas sa haine d'Israël, d'avoir financé l'offensive du Hamas. De son côté, l'Iran s'est aussi fait une spécialité de la « diplomatie des otages » et retient plusieurs dizaines d'Occidentaux dans ses geôles. Arrêtée et détenue depuis 2020, la chercheuse franco-iranienne de Science Po, Fariba Adelkhah, a finalement pu rentrer en France ce mercredi. Elle avait été condamnée il y a trois ans pour atteinte à la sécurité nationale. À peine de retour, l'universitaire a demandé la libération immédiate des quatre autres otages français, dont l'enseignante alsacienne, Cécile Kohler, détenue de manière arbitraire depuis le 7 mai 2022.
Comment négocier la libération des 200 otages retenus par le Hamas ? Quel rôle peut jouer le Qatar dans ces discussions, notamment avec les Etats-Unis ? Après un léger réchauffement, les relations diplomatiques entre l'Iran et les Etats-Unis sont-elles à nouveau menacées ?
LES EXPERTS :
- Ariane BONZON - Journaliste, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
- David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue « Orients stratégiques »
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem - France Télévisions
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
10/21/2023 • 1 hour, 5 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/10/23
C dans l'air du 21 octobre 2023 - Les otages, le Hamas... et le Qatar
LES EXPERTS :
- Ariane BONZON - Journaliste, ancienne correspondante à Jérusalem et Istanbul
- David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l’IRIS, rédacteur en chef de la revue « Orients stratégiques »
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem - France Télévisions
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
10/21/2023 • 6 minutes, 16 seconds
La 1ère partie - Tunisie, Iran, Liban...Pourquoi la France est-elle visée ? - 20/10/23
C dans l'air du 20 octobre 2023 : Tunisie, Iran, Liban...Pourquoi la France est-elle visée ?
Au quatorzième jour de conflit entre Israël et le Hamas, le chef de l’ONU est arrivé au poste-frontière de Rafah, en Egypte, pour préparer l’entrée "demain ou dans ces eaux-là" du premier convoi humanitaire dans la bande de Gaza pilonnée par l’État hébreu depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre et sous blocus total. Dans l'enclave palestinienne, la population manque de tout et la situation est catastrophique. "Chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies", s’inquiétait déjà hier le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), disant avoir "besoin d'un accès immédiat pour commencer à livrer [des] produits vitaux" dont manque Gaza.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, un million de personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza. 4137 personnes sont mortes dont au moins 1500 enfants et 13162 blessées selon les autorités locales. En Israël, 1400 personnes ont été tuées par les hommes du Hamas et plus de 200 sont retenues en otage. Parmi les personnes kidnappées, "plus de 20 sont des mineurs, entre 10 et 20 ont plus de 60 ans. La majorité des otages sont vivants" a déclaré ce vendredi l’armée israélienne qui poursuit son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Parallèlement, la situation se tend à la frontière israélo-libanaise. Les échanges de tirs sont quotidiens et l’Etat Hébreu a décidé d’évacuer l’une des principales villes du secteur, alors que la Cisjordanie est en ébullition. Mercredi, pour le deuxième jour consécutif, des milliers de Palestiniens se sont rassemblés dans le centre de Ramallah afin d’exprimer leur solidarité envers la population de Gaza, mais aussi de fustiger l’impuissance du vieux président Mahmoud Abbas. Des manifestations ont eu lieu également dans les capitales du monde arabe. A Beyrouth, Amman, Istanbul mais aussi à Tunis où des centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de France.
Dans ce contexte, la confrontation entre le Hezbollah et des groupes armés palestiniens d’un côté et l’armée israélienne de l’autre reste pour le moment contenue. Mais la crainte du déclenchement d’une guerre est réelle, ainsi qu’un élargissement du conflit. Un destroyer américain a abattu jeudi en mer Rouge plusieurs missiles. Ils auraient été tirés par les Houthis au Yémen et se dirigeaient vers Israël selon le Pentagone.
De retour aux Etats-Unis après sa visite à Tel-Aviv mercredi, Joe Biden a lancé depuis le Bureau ovale un appel à aider Israël sans oublier l’Ukraine invoquant la solennité de "ce moment de ceux où les décisions prises détermineront les décennies futures". "L’histoire nous a appris que lorsque les terroristes ne paient pas le prix de leur terreur, lorsque les dictateurs ne paient pas le prix de leur agression, ils provoquent encore plus de chaos. Et le coût et les menaces pour l’Amérique et le monde ne cessent alors d’augmenter" a déclaré le président des Etats-Unis qui souhaite convaincre l’opinion, avant de demander au Congrès de débloquer en urgence des milliards de dollars.
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, auteur de Les voix de la puissance
- MARIAM PIRZADEH - Journaliste- France 24, ancienne correspondante à Téhéran
- ANTOINE BASBOUS - Politologue - spécialiste du monde arabe, de l'islam et du terrorisme islamiste.
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
10/20/2023 • 57 minutes, 36 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/10/23
C dans l'air du 20 octobre 2023 : Tunisie, Iran, Liban...Pourquoi la France est-elle visée ?
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, auteur de Les voix de la puissance
- MARIAM PIRZADEH - Journaliste- France 24, ancienne correspondante à Téhéran
- ANTOINE BASBOUS - Politologue - spécialiste du monde arabe, de l'islam et du terrorisme islamiste.
- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24
10/20/2023 • 7 minutes, 19 seconds
CDLA L'INVITÉ - IANNIS RODER - 20/10/23
C dans l'air, l'invité du 20 octobre 2023 : Iannis Roder, professeur d'Histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, directeur de l'Observatoire de l'Education à la Fondation Jean Jaurès et auteur de "La jeunesse française, l'école et la République".
Mardi lors d’une conférence de presse, le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a détaillé les découvertes de l’enquête sur le déroulé des faits et les motivations de Mohammed Mogouchkov, après l’attentat commis vendredi dernier à Arras. Une allégeance à l’Etat islamique retrouvée dans son portable et une “haine de la France” dans ses propos. Dans cette attaque, Dominique Bernard, un professeur de Français, a été tué par des coups de couteau, et trois autres personnels du groupe scolaire Gambetta-Carnot ont été blessés. Les obsèques de Dominique Bernard se sont tenues hier.
Le terrorisme islamiste s’est invité dans l’institution scolaire. 56 % des enseignants ont affirmé s'autocensurer pour "éviter des incidents" selon un sondage de l’Ifop de décembre 2022.
Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, directeur de l'Observatoire de l'Education à la Fondation Jean Jaurès et auteur de La jeunesse française, l'école et la République, aux éditions de l'Observatoire reviendra sur l'hommage au professeur Dominique Bernard, et sur la difficulté d'enseigner après les attentats.
10/20/2023 • 10 minutes, 32 seconds
La 1ère partie - Alertes à la bombe, affaire Benzema...psychose en France - 19/10/23
C dans l'air du 19 octobre 2023 : Terrorisme : quelle est la menace ?
Emotion et recueillement ce matin à Arras où un dernier hommage a été rendu au professeur de français, Dominique Bernard, poignardé à mort vendredi dernier devant son collège-lycée par un ancien élève radicalisé. Les obsèques de cet enseignant de 57 ans, marié et père de trois filles, ont eu lieu dans la cathédrale d’Arras en présence du chef de l’Etat, de son épouse et du ministre de l’Education nationale. A l’extérieur des centaines d’habitants, des parents d’élèves et anciens élèves étaient présents pour suivre la cérémonie retransmise sur la place des Héros de la ville, meurtrie par cette attaque terroriste qui a suscité, trois ans après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, une nouvelle onde de choc dans tout le pays.
Depuis l’attaque, la France est passée en alerte urgence attentat, le niveau le plus élevé du plan Vigipirate, et les évacuations se multiplient dans tout le pays. Au Château de Versailles aujourd’hui pour la quatrième fois en une semaine, c’était une fausse alerte comme dans les établissements scolaires, les gares et la plupart grands aéroports français, temporairement évacués à cause de menaces ou de colis suspects ces dernières quarante-huit heures. "Les auteurs de ces fausses menaces seront retrouvés et punis" a prévenu le ministre de la Justice. Le ministre délégué aux Transports a de son côté annoncé "un renforcement de la sécurité dans les transports publics" et une accélération des embauches initialement prévues pour les Jeux olympiques alors que l’inquiétude grandit dans le pays.
Selon un dernier sondage mené par l'institut Elabe pour BFMTV, publié mercredi, 84 % des Français se disent inquiets face à la menace terroriste, dont 33 % très inquiets. Plus de quatre Français sur dix affirment qu'ils vont "changer leurs comportements" face à la menace. Une inquiétude que l’on trouve particulièrement au sein de la communauté juive de France alors que près de 189 actes antisémites ont été recensés sur le territoire français depuis l'attaque d'Israël par le Hamas a affirmé Gérald Darmanin samedi dernier.
Hier, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre de l’Intérieur a rappelé "que la menace terroriste, singulièrement la menace islamiste, est extrêmement importante". "Il y a 43 attentats islamistes déjoués, 1 tous les mois et demi. 1 500 personnes interpellées qui ont un lien direct avec de l’apologie du terrorisme, des préparations d’attentats depuis 5 ans. 6 500 personnes par an que nous mettons sous techniques de renseignements", a indiqué Gérald Darmanin. En ce qui concerne, le traitement des étrangers menaçant l’ordre public, 489 sont encore sur le territoire national "dont plus de la moitié est en prison". "L’autre moitié est soit en centre de rétention administratif, soit assignés à résidence, soit en contentieux juridique et j’espère que la loi immigration nous permettra d’aller plus vite, plus fort et plus ferme", a-t-il détaillé.
Mais c’est une autre phrase prononcée par le locataire de la place Beauvau qui enflamme depuis lundi les réseaux sociaux. Invité de CNews, Gérald Darmanin a assuré que le joueur de football, Karim Benzema, est "en lien notoire avec les Frères musulmans". Ce que le Ballon d’or a vigoureusement démenti mercredi par la voix de son avocat qui évoque le dépôt éventuel d’une plainte contre M. Darmanin pour diffamation ou injure publique.
Où en est l’enquête sur l’attaque d’Arras ? Quel est l’état de la menace terroriste en France ? Et qui sont les Frères musulmans ?
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service Police-Justice au Parisien.
- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions
- Eve ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- DRISS AïT YOUSSEF - Docteur en droit public et spécialiste des questions de sécurité
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/19/2023 • 56 minutes, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/10/23
C dans l'air du 19 octobre 2023 : Alertes à la bombe, affaire Benzema...psychose en France
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service Police-Justice au Parisien.
- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions
- Eve ROGER - Journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- DRISS AïT YOUSSEF - Docteur en droit public et spécialiste des questions de sécurité
10/19/2023 • 7 minutes, 54 seconds
CDLA L'INVITÉ - JULIEN PAIN - 19/10/23
C dans l'air, l'invité du 19 octobre 2023 : Julien Pain, journaliste spécialiste des fake news à Franceinfo.
La désinformation s’est invitée depuis que le groupe militant Hamas a mené le 7 octobre des attaques meurtrières contre Israël qui continue de bombarder depuis la bande de Gaza. Des experts déplorent que les réseaux sociaux mettent trop peu de moyens en place pour éviter que des images violentes soient ainsi partagées à des fins pécuniaires ou de propagande sur ces plateformes. Selon le ministre délégué au numérique Jean-Noël Barrot, "X décide de relâcher sa modération en pleine crise et de laisser de nombreux contenus illicites accessibles en ligne, le DSA est clair. Nous avons saisi la Commission européenne". Mercredi dernier, les services de Thierry Breton ont envoyé un courrier à Meta, pour la rappeler à ses devoirs mais en mentionnant, davantage que la situation en Israël et à Gaza, la couverture des élections en Europe, notamment en Slovaquie. Dans les prochains jours, une troisième lettre devrait être adressée à TikTok, pointant des vidéos de "défis" dangereux pour les mineurs.
Selon un bilan de la direction nationale de la police judiciaire, la plateforme Pharos, chargée de détecter 24 heures sur 24 les contenus illicites et de les faire retirer après investigations a enregistré pas moins de 2839 signalements de haine en ligne en lien direct avec le conflit en Israël, soit une augmentation de 60 % en 10 jours. Huit fois sur dix, les messages sont liés à l’apologie du terrorisme, avec des propos glorifiant le Hamas, son attaque surprise ainsi que les moyens que les tueurs ont employés pour perpétrer leurs atrocités. Depuis le 7 octobre, début des attaques meurtrières du Hamas, les agents de Pharos ont d’ailleurs transmis 203 signalements "judiciarisables" aux services de police et de gendarmerie territorialement compétents.
Julien Pain, journaliste spécialiste des fake news à Franceinfo, reviendra sur cette guerre de l’information qui s’est invitée depuis que le Hamas a mené le 7 octobre des attaques meurtrières contre Israël.
10/19/2023 • 11 minutes, 1 second
La 1ère partie - Biden peut-il éviter la guerre totale ? - 18/10/23
C dans l'air du 18 octobre 2023 - Biden peut-il éviter la guerre totale ?
C’est une frappe qui enflamme le monde arabe et peut peut-être changer le cours du conflit. Hier, à 19 heures, heure locale, une explosion a retenti sur l'hôpital Al-Ahli de Gaza. Plusieurs centaines de Palestiniens ont été tués selon le Hamas qui accuse l’armée israélienne d’avoir fait un carnage. Israël, de son côté, parle d’une roquette tirée par un autre groupe palestinien le Jihad Islamique et dit avoir des preuves.
Très vite, les images du bâtiment en flamme et des victimes ont tourné dans les médias et sur les réseaux sociaux. Aussitôt la nouvelle connue, des manifestations ont eu lieu dans les capitales du monde arabe. A Beyrouth, Amman, Istanbul mais aussi à Tunis où des centaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de France tandis qu’en Cisjordanie la foule s’en est pris au président de l’autorité palestinienne, accusé de passivité. Mahmoud Abbas a condamné hier soir un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza".
Pendant ce temps-là, Joe Biden prenait l’avion pour Israël pour une visite de solidarité. Arrivé ce matin à Tel-Aviv, le président américain s'est dit "profondément attristé et choqué" par l'explosion survenue à Gaza, lors d'une conférence de presse en compagnie du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. "À la lumière de ce que j'ai vu, il apparait que cela a été mené par la partie adverse, pas par vous", a-t-il indiqué en s'adressant au chef du gouvernement de l'État hébreu avant d'estimer toutefois qu'il serait peut-être difficile "de tirer les choses au clair" alors que depuis hier soir les réactions indignées et les appels à arrêter cette guerre se multiplient. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l'Onu est attendue dans la journée.
Soutien de l’Etat hébreu, meurtri par la pire attaque terroriste de son histoire, Joe Biden veut aussi protéger les civils de la bande de Gaza et faire entrer l’aide humanitaire dans l’enclave placée en état de siège total. Mais après ce tir sur l’hôpital de Gaza l’autre partie de son voyage est annulé. Joe Biden ne rencontrera pas le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Amman à Amman. Alors le voyage du président américain change-t-il de nature ? Quels sont les enjeux du déplacement de Joe Biden en Israël ? Le conflit menace-t-il de s'étendre au sud du Liban ?
Depuis l'attaque du groupe islamiste palestinien en Israël, les tensions se multiplient à la frontière avec le Liban. Soutenu par l'Iran, le Hezbollah, allié du Hamas, a prévenu qu'il "était prêt" à intervenir en cas d'offensive terrestre à Gaza, et dans le pays, la population se prépare à un affrontement. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), déployée dans le sud du pays, "est activement engagée auprès des autorités des deux côtés pour tenter de faire baisser la tension", a fait savoir l'ONU. Nos journalistes se sont rendus dans le pays pour essayer de décrypter la situation. Leur reportage sera diffusé ce soir dans #cdanslair.
LES EXPERTS :
- Hasni ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM - Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
- Benjamin HADDAD - Député Renaissance, membre de la Commission des affaires étrangères - Assemblée Nationale
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- Delphine MINOUI - Grand reporter spécialiste du monde iranien - Le Figaro, auteure de "Je vous écris de Téhéran"
- Louis HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/18/2023 • 55 minutes, 31 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/10/23
C dans l'air, l'invité du 18 octobre 2023 : Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne.
LES EXPERTS :
- Hasni ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM - Centre d’Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
- Benjamin HADDAD - Député Renaissance, membre de la Commission des affaires étrangères - Assemblée Nationale
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- Delphine MINOUI - Grand reporter spécialiste du monde iranien - Le Figaro, auteure de "Je vous écris de Téhéran" - Louis HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
10/18/2023 • 8 minutes, 33 seconds
L'intégrale - Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne - 18/10/23
C dans l'air, l'invité du 18 octobre 2023 : Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne.
Hier, en début de soirée, plus de 400 personnes sont mortes dans une frappe sur un hôpital à Gaza. Le Hamas accuse Israël du tir, ce que l’Etat hébreu dément. Le président américain Joe Biden arrive aujourd’hui en Israël,
Jérôme Guedj est député PS de l'Essonne, anciennement proche du leader de LFI. Alors que la France insoumise refuse de désigner le Hamas comme une organisation "terroriste", la gauche se fracture. Tard hier soir, le Parti socialiste a voté à 54 % un moratoire sur sa participation à la Nupes. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé le patron des socialistes de "rompre" leur alliance politique, semblant acter la fin de cette coalition née en mai 2022.
Dans ce climat la France a été une nouvelle fois frappée par le terrorisme. Un professeur a été tué à Arras ce vendredi par Mohammed Mogouchkov, originaire du Caucase et fiché S âgé de 20 ans. En Belgique, un Tunisien, débouté du droit d’asile, a tué 2 personnes et se revendique de l’Etat islamique. Derrière ces profils, la question de l’immigration se pose plus que jamais.
Jérôme Guedj est député PS de l'Essonne, anciennement proche du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon réagira à ce qui s’est passé à l’hôpital de Gaza qui a causé la mort de 400 personnes, et reviendra sur la difficile unité à l'Assemblée nationale face au terrorisme.
10/18/2023 • 10 minutes, 57 seconds
La 1ère partie - Bruxelles, Arras : la menace terroriste agite l'Europe - 17/10/23
C dans l'air du 17 octobre 2023 : Bruxelles, Arras : la menace terroriste agite l'Europe
Deux morts. C'est le bilan de l'attentat hier soir à Bruxelles. L'auteur présumé, un Tunisien de 45 ans connu des services de police, est mort ce mardi matin lors de son arrestation. L'homme a pris pour cible des supporters suédois présents dans la capitale belge pour le match Belgique-Suède (qui a été arrêté). La Suède cristallise depuis plusieurs mois la colère des islamistes pour plusieurs autodafés du Coran. « Nous sommes devenus une cible prioritaire » avait souligné en juillet dernier le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.
Sept ans après l'attentat de mars 2016 (qui a couté la vie à trente-cinq personnes), la Belgique fait donc à nouveau face au terrorisme islamique sur son sol. Et avec elle, c'est toute l'Europe qui craint une résurgence d'attentats alors que la situation au Proche-Orient risque de s'embraser. En France, le niveau d'alerte est au maximum. Face à la menace, Gérald Darmanin a annoncé hier soir le renforcement des effectifs à la frontière belge ainsi que doublement des effectifs policiers mobilisés pour le match France-Écosse ce soir à Lille.
Pendant ce temps, l'enquête se poursuit concernant l'attentat d'Arras. Alors que l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, son frère et son cousin sont présentés au magistrat instructeur, la polémique monte autour de l'expulsion annulée du meurtrier et de sa famille. Arrivé en France avant l’âge de 13 ans, Mohammed Mogouchkov n’était pas expulsable. Une disposition que Gérald Darmanin regrette aujourd’hui. Marine Le Pen comme François Hollande et d'autres politiques estiment cependant que l'expulsion aurait pu se faire car la loi l'autorise « en cas de comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l'État ».
La situation au Proche-Orient amplifie en tout cas le risque terroriste. Aujourd'hui, le Hamas a diffusé la vidéo d'une otage franco-israélienne. En réponse, Emmanuel Macron a appelé à une « libération immédiate » et « sans conditions ». La question des otages (et avec elle le casse-tête diplomatique) est donc cruciale avant l'offensive israélienne. Pour éviter que le conflit ne s'exporte, le président américain Joe Biden à lui décidé de se rendre demain en Israël .
Alors, que savons-nous de l'attentat d'hier à Bruxelles ? L'État aurait-il pu expulser le terroriste d'Arras avant qu'il ne passe à l'acte ? Comment résoudre la question des otages du Hamas ?
LES EXPERTS :
- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
- SOREN SEELOW - Journaliste spécialiste des questions de terrorisme au Monde
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/17/2023 • 56 minutes, 21 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/10/23
C dans l'air du 17 octobre 2023 : Bruxelles, Arras : la menace terroriste agite l'Europe
LES EXPERTS :
- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
- SOREN SEELOW - Journaliste spécialiste des questions de terrorisme au Monde
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
10/17/2023 • 7 minutes, 9 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-MICHEL BLANQUER - 17/10/23
C dans l'air, l'invité du 17 octobre 2023 : Jean-Michel Blanquer (ancien ministre de l'Education nationale)
Jean-Michel Blanquer est ancien ministre de l’Education nationale. Alors que sa parole est rare, il a finalement publié une tribune ce dimanche dans le Figaro intitulée “Quand cesserons nous de nous vouloir coupable ?” dans laquelle il réagit à l’attaque islamiste menée par un jeune fiché S dans le lycée Gambetta d’Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur les guerres menées contre Israël et l’Arménie, qui selon lui, “forment une réalité unique”.
L'assassinat du professeur Dominique Bernard intervient près trois ans jour pour jour, après celui de Samuel Paty, mais le contexte n'est plus le même. Ce nouvel attentat vient conforter ceux qui craignent une importation en France de la guerre entre Israël et le Hamas. Pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, “une atmosphère de djihadisme, de passage à l'acte, est évidente depuis samedi dernier”. La France est donc passé en alerte “urgence attentat”, niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate et prévoit de déployer 7 000 soldats d'ici lundi sur le territoire. Des policiers ont donc été déployés aux portes des lycées et des collèges.
Ce lundi lors d'un déplacement organisé au lycée parisien Charlemagne, l’actuel ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal est revenu sur l'alerte à la bombe qui a touché le matin même le lycée Gambetta d'Arras, où est mort Dominique Bernard vendredi. Selon le ministre, cette alerte est la "168e alerte à la bombe adressée à nos établissements scolaires depuis la rentrée, depuis le 4 septembre". "C'est absolument inadmissible et inacceptable. On l'a vu ces dernières semaines, ce sont des menaces qui visent à intimider, à faire peur, et je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet: il y aura une action et une réaction" a affirmé Gabriel Attal.
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, reviendra sur l’attaque islamiste d’Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur l’état de l’école en France face aux menaces terroristes.
10/17/2023 • 11 minutes, 57 seconds
ÉMISSION SPÉCIALE - 1ère partie - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement - 16/10/23
ÉMISSION SPÉCIALE - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement
"Une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah" selon les mots du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, une violente riposte, un "siège total" de Gaza, des otages au cœur de la guerre et une escalade de la terreur qui fait craindre une extension du conflit.
C dans l’air vous propose une soirée spéciale pour décrypter l’actualité.
Personnalités politiques, analystes et experts vous aideront à mieux comprendre les évènements depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël et ses répercussions mondiales, du Proche-Orient, en passant par la France, l’Ukraine et les Etats-Unis. Une émission C dans l’air spéciale présentée par Caroline Roux ce lundi 16 octobre à 21.05 sur France 5.
LES INVITÉS POLITIQUES :
- Bernard CAZENEUVE - Ancien Premier ministre
- Yaël BRAUN-PIVET - Présidente de l’Assemblée nationale
LES EXPERTS :
Premier plateau :
- Gilles KEPEL - Politologue spécialiste du monde arabe, auteur de Prophète en son pays
- Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
- Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- Jean-François CORTY (en duplex) - Vice-président de Médecins du Monde
10/16/2023 • 54 minutes, 3 seconds
ÉMISSION SPÉCIALE - 2ème partie - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement - 16/10/23
ÉMISSION SPÉCIALE - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement
"Une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah" selon les mots du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, une violente riposte, un "siège total" de Gaza, des otages au cœur de la guerre et une escalade de la terreur qui fait craindre une extension du conflit. C dans l’air vous propose une soirée spéciale pour décrypter l’actualité.
Personnalités politiques, analystes et experts vous aideront à mieux comprendre les évènements depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël et ses répercussions mondiales, du Proche-Orient, en passant par la France, l’Ukraine et les Etats-Unis. Une émission C dans l’air spéciale présentée par Caroline Roux ce lundi 16 octobre à 21.05 sur France 5.
Les experts:
- Frédéric - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Les voix de la puissance
- Delphine MINOUI - Grand reporter spécialiste du monde iranien - Le Figaro
- Nicole BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Agnès LEVALLOIS (en duplex de Beyrouth) - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- Théo MANEVAL (en duplex de Jérusalem) journaliste-reporter à la rédaction de C dans l’air
10/16/2023 • 35 minutes, 15 seconds
ÉMISSION SPÉCIALE - Yaël BRAUN-PIVET - 16/10/23
ÉMISSION SPÉCIALE - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement diffusée le lundi 16 octobre 2023 à 21h05 sur France 5.
Entretien avec Yaël BRAUN-PIVET - Présidente de l’Assemblée nationale
10/16/2023 • 5 minutes, 46 seconds
ÉMISSION SPÉCIALE - Bernard CASENEUVE - 16/10/23
ÉMISSION SPÉCIALE - Israël : le monde face à la peur de l'embrasement diffusée le lundi 16 octobre 2023 à 21h05 sur France 5.
Entretien avec Bernard Caseneuve, ancien 1er ministre, ancien ministre de l'intérieur
Les experts:
- Gilles KEPEL - Politologue spécialiste du monde arabe, auteur de Prophète en son pays
- Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
10/16/2023 • 14 minutes, 18 seconds
La 1ère partie - Terrorisme : Macron promet « un État impitoyable » - 16/10/23
C dans l'air du 16 octobre - Terrorisme : Macron promet « un État impitoyable »
C'est un triste hasard de calendrier. Ce samedi, au lendemain du meurtre du professeur Dominique Bernard par un de ses anciens élèves dans un lycée d'Arras, d'autres enseignants organisaient la remise des prix Samuel Paty à la Sorbonne, en hommage au professeur assassiné il y a trois ans par un assaillant islamiste, à Conflans-Sainte-Honorine. Ce nouvel attentat a ranimé le débat sur la sécurité des écoles, alors que Gérald Darmanin a relevé le niveau d'alerte du plan vigipirate à "urgence attentat", renforçant mécaniquement la surveillance et le contrôle aux abords des établissements scolaires. Placer des policiers en faction devant chacun des 59.000 établissements relève néanmoins de l'impossible, comme l'a admis le ministre de l'Intérieur. Pour les syndicats d'enseignants, le risque zéro n'existe pas. "Ce n'est pas en transformant nos écoles ou bâtiments publics en bunkers qu'on va régler le problème", a déclaré Gaëlle Paty, la sœur de Samuel Paty. Invité au JT de TF1 hier, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal a annoncé que l’école devait "aller plus loin"en termes de sécurité. Gaëlle Paty, reste réaliste : "Tant que le terreau qui permet à des jeunes de construire ce genre de projet existe, il y aura des terroristes qui pourront passer à l'acte. "
Au-delà de la sécurité des bâtiments, c'est le statut même du meurtrier de Dominique Bernard qui pose question. Mohammed Mogouchkov, 20 ans, était fiché S et même inscrit au Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation depuis début octobre. Mais arrivé avant ses 13 ans en France, il bénéficiait de fait d'une protection quasi absolue contre l’éloignement. Dès 2014, la famille, en situation irrégulière depuis son arrivée de la République d'Ingouchie dans le Caucase, avait fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire (OQTF). Mais cette mesure administrative avait finalement été suspendue à la dernière minute, à la suite d'une intense mobilisation d'associations. "Mon cabinet a examiné le dossier et a considéré que cette expulsion ne respectait pas la circulaire dite Valls", s'est justifié Manuel Valls, à l'époque ministre de l'Intérieur. Pour Gérald Darmanin, qui peine à faire passer son projet de loi sur l'immigration, faute de majorité, cette nouvelle attaque pourrait rebattre les cartes. "Il y a 4 000 étrangers délinquants que je ne peux pas expulser du territoire national parce que la loi m'en empêche", a regretté le ministre de l'Intérieur. "C’est bien pour cela que le projet de loi immigration […] lève cette protection et permettra d’expulser des étrangers délinquants ou suspectés de radicalisation", a plaidé la Première ministre Élisabeth Borne. Jusqu'à maintenant, les députés Les Républicains refusaient de voter le texte, qui sera examiné dans trois semaines au Sénat, à cause des mesures de régularisation concernant les sans-papiers dans les secteurs en tension. Le meurtre de Dominique Bernard pourrait bien changer la donne.
Alors que les premières auditions de Mohammed Mogouchkov par la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire n'ont pour l'instant rien donné, l'assaillant refusant de s'expliquer sur son geste, une question reste entière : cette attaque a-t-elle été influencée par le retour de la guerre entre Israël et le Hamas ? Une semaine après la sanglante offensive du Hamas en Israël qui a fait plus de 1300 morts, l'état sioniste mène une contre-offensive toute aussi brutale qui a déjà fait plus de 2300 morts à Gaza. Le gouvernement d'urgence de Benyamin Netanyahou a appelé la population du nord de Gaza à évacuer au sud du territoire pour mener une contre-offensive terrestre contre les chefs du Hamas qui enjoignent les habitants à ne pas quitter leur maison. "Le Hamas ne veut pas que les gens quittent la ville pour pouvoir créer un bouclier humain", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafowicz. De son côté, la communauté internationale s'est élevée contre cette évacuation forcée, et multiplie les appels pour la mise en place de couloirs humanitaires. "Une catastrophe humanitaire inédite" se déroule à Gaza, prévient l'ONU, rappelant que "pas une goutte d’eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n’a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours". Dans un communiqué, l'ONU a estimé "qu'il est impossible qu'un tel mouvement s'opère sans des conséquences humanitaires dévastatrices". Même les Etats-Unis, alliés historiques d'Israël, s'inquiètent de l'ampleur de l'opération militaire, qui pourrait démarrer dans les prochains jours. Le président Joe Biden a estimé que l'occupation de Gaza par l'armée israélienne serait "une grave erreur".
Comment mieux sécuriser nos écoles ? Faut-il changer la loi pour expulser plus facilement les étrangers fichés S ? Comment l'attentat d'Arras peut-t-il rebattre les cartes sur le projet de loi immigration ? Que peut faire la communauté internationale pour limiter les pertes civiles dans la bande de Gaza ?
LES EXPERTS :
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion du groupe IFOP
- Audrey GOUTARD - Cheffe du service Enquête et reportage - France Télévisions
- Yaël GOOSZ - Éditorialiste et chef du service Politique - France Inter
- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef Société - L’Express
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/16/2023 • 56 minutes, 38 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/10/23
C dans l'air du 16 octobre - Terrorisme : Macron promet « un État impitoyable »
LES EXPERTS :
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion du groupe IFOP
- Audrey GOUTARD - Cheffe du service Enquête et reportage - France Télévisions
- Yaël GOOSZ - Éditorialiste et chef du service Politique - France Inter
- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef Société - L’Express
10/16/2023 • 9 minutes, 6 seconds
CDLA L'INVITÉ - FRANÇOIS LENGLET - 16/10/23
C dans l'air l'invité du 16 octobre - François Lenglet, journaliste, essayiste et auteur de Combien de temps ça va durer ?
Dans son dernier livre, Combien de temps ça va durer ?, aux éditions Plon, le journaliste et essayiste François Lenglet analyse les différentes crises géopolitiques, économiques et même climatiques qui se conjuguent pour bouleverser l’ordre mondial. Comme il l’explique dans son livre, tout se dérègle en même temps : « Partout dans le monde, c’est le désordre ».
François Lenglet, journaliste, essayiste, auteur de Combien de temps ça va durer ? aux éditions Plon, reviendra sur les différentes crises mondiales qui se conjuguent et leurs conséquences.
10/16/2023 • 10 minutes, 35 seconds
La 1ère partie - Guerre au Proche-Orient, France en "urgence attentat" - 14/10/23
C dans l'air du 14 octobre - Guerre au Proche-Orient, France en "urgence attentat"
La France est passée en alerte "urgence attentat", le niveau le plus élevé du plan Vigipirate, après l’attaque terroriste qui s’est déroulée hier matin dans un lycée d’Arras dans le Pas-de-Calais. Le professeur de Lettres Dominique Bernard a été poignardé à mort en voulant s’interposer pour protéger ses élèves, trois autres personnes ont été blessées en tentant d’arrêter l’assaillant dans l’établissement scolaire. Interpellé rapidement par les policiers, l’auteur présumé de l’attaque au couteau a été placé en garde à vue. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête.
Que sait-on du suspect ? Âgé de 20 ans, le jeune homme, de nationalité russe, originaire d'Ingouchie, n’était pas inconnu des services de renseignement. Fiché S pour radicalisation début octobre, il était sous surveillance et sur écoute téléphonique par la DGSI. La veille de l’attaque il avait même été contrôlé par des policiers pour s’assurer qu’il ne portait pas d’armes. Selon le ministre de l’Intérieur, rien ne pouvait permettre d’anticiper son passage à l’acte. Mais pour le parquet antiterroriste il s’agit bien d’un acte prémédité. Dès hier, une enquête pour "assassinat terroriste" a été ouverte. Neuf autres personnes sont placées ce samedi en garde à vue dont deux de ses amis originaires de Biélorussie et plusieurs membres de sa famille, sa sœur, sa mère, son oncle et deux de ses frères : le plus jeune interpellé hier à proximité d’un autre établissement scolaire et l’ainé qui a été extrait de la prison de la Santé où il est détenu pour "association de malfaiteurs terroristes". Il a été condamné en avril dernier pour un projet d’attentat qui visait l’Elysée. Sur les réseaux sociaux les trois frères correspondaient avec leur père expulsé en Russie en 2018.
L’enquête qui ne fait que commencer cherche notamment à déterminer si l’assaillant a agi seul. Pour l’instant peu d’informations filtrent des auditions. Au journal de 20 heures de TF1, le ministre de l’Intérieur a défendu l’action de l’État, en particulier des services de sécurité, affirmant : "On a déjoué 43 attentats. Depuis samedi, depuis les massacres en Israël, nous avons interpellé 12 personnes. Aujourd’hui encore, nous avons su interpeller un homme qui aurait pu passer à l’acte" dans les Yvelines. "Il faut beaucoup de fermeté, notamment contre les étrangers délinquants", a encore estimé Gérald Darmanin, rappelant que 795 fichés S étrangers ont été expulsés du territoire français."Ça fait quinze ans que la loi française, malheureusement, empêche le ministre de l’Intérieur d’expulser les personnes qui sont arrivées avant treize ans sur le territoire national (…) si la loi immigration est votée, elle me permettra d’expulser tous ceux qui, même arrivés à l’âge de deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leur pays d’origine parce qu’ils ne respectent pas les règles de la République" a expliqué le ministre en référence à la situation de l’assaillant arrivé en France à l’âge de cinq ans. "D’après nos informations, il y a un lien malheureusement entre ce qu’il s’est passé sans doute au Proche-Orient et le passage à l’acte", a enfin déclaré Gérald Darmanin.
Le pays est à nouveau placé en alerte "urgence attentat" en raison notamment des craintes d’importation du conflit entre Israël et le Hamas sur le territoire national. Une mesure qui permet le déploiement de davantage de militaires dans le cadre de l’opération Sentinelle alors qu’au Proche-Orient l’offensive terrestre de Tsahal en territoire palestinien semble imminente. Après avoir fixé un délai de 24 heures qui a expiré dans la nuit de vendredi à samedi, l’armée israélienne a de nouveau recommandé ce samedi à la population de la ville de Gaza de "ne pas tarder" à évacuer leurs habitations et d'aller vers le sud du territoire. Les Nations Unies qui craignent des conséquences humanitaires terribles ont averti hier que Gaza était en train de devenir un "enfer" et se trouvait "au bord de l’effondrement".
Au même moment, les yeux se tournent aussi vers la frontière entre Israël et le Liban où la tension monte. Durant les dernières quarante-huit heures il y a eu des tentatives d’infiltrations neutralisées par des frappes aériennes de l'armée israélienne. Un journaliste de Reuters a été tué vendredi dans un village du sud du Liban, quatre autres ont été blessés. Ce samedi, l’armée libanaise a accusé Israël d’être responsable du tir. "L’ennemi israélien a tiré une roquette qui a visé une voiture civile de presse", peut-on lire dans un communiqué. "Cela a conduit à la mort du journaliste vidéo Issam Abdallah". Un peu plus tôt, l’armée israélienne s’était dit "très désolée" de la mort du journaliste lors d’un point presse de son porte-parole, sans reconnaître explicitement la responsabilité de sa mort. Nos journalistes sont au Liban depuis plusieurs jours pour essayer de décrypter la situation. Leur reportage sera diffusé ce soir dans #cdanslair.
LES EXPERTS :
- Marc HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI, co-auteur de La guerre de vingt ans
- Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique, Institut international pour les études stratégiques (IISS)
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/14/2023 • 59 minutes, 58 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/10/23
C dans l'air du 14 octobre - Guerre au Proche-Orient, France en "urgence attentat"
LES EXPERTS :
- Marc HECKER - Directeur de recherche à l’IFRI, co-auteur de La guerre de vingt ans
- Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique, Institut international pour les études stratégiques (IISS)
10/14/2023 • 4 minutes, 36 seconds
La 1ère partie - Arras : le terrorisme islamiste au lycée - 13/10/23
C dans l'air du 13 octobre - Arras : le terrorisme islamiste au lycée
Une attaque terrible a eu lieu ce vendredi 13 octobre, aux alentours de 11 heures, au lycée Gambetta, en plein cœur d’Arras. Un homme armé d’un couteau a tué un professeur de Lettres et blessé gravement deux autres personnes. L’auteur présumé a été interpellé par les forces de l’ordre. Il s’agit d’un homme de vingt ans d’origine Tchétchène de nationalité russe, fiché S pour radicalisation suivi activement par la DGSI. Selon les enquêteurs, il aurait crié "Allah Akhbar" au moment des faits. Son frère, plus jeune, a lui aussi été arrêté. Le parquet national antiterroriste a été saisi.
Dans tout le pays, c’est le choc et l’effroi. A l’Assemblée nationale, les députés ont suspendu leurs travaux pour exprimer leur solidarité avec la communauté éducative et aux victimes. Le président de la République s’est rendu sur place avec le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Education nationale. "Presque 3 ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, c’est à nouveau dans une école que frappe la barbarie du terrorisme islamiste", a déclaré le chef de l’Etat. "Je suis là pour témoigner du soutien de la nation (…) Pour dire que nous faisons bloc et que nous tenons debout" a affirmé Emmanuel Macron avant d’appeler à "ne pas céder à la terreur". Le président de la République a également indiqué qu’une autre tentative d’attentat a été déjouée aujourd’hui.
Cette attaque est survenue seulement trois jours avant la date commémorative de l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire et géographie, tué le 16 octobre 2020 à la sortie d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine, et une semaine après les évènements tragiques au Proche-Orient. Hier soir dans une allocution télévisée, Emmanuel Macron était revenu sur la gravité de l’attaque du Hamas en Israël, où plusieurs Français ont été tués et enlevés, et avait appelé à l’"unité" nationale pour éviter l’importation du conflit en France. "N’ajoutons pas des fractures nationales aux fractures internationales et ne cédons rien à toute forme de haine", avait-il averti alors que le ministère de l’Intérieur a recensé plus de 100 actes antisémites en six jours et que l’inquiétude grandit au sein de la communauté juive en France. Beaucoup de citoyens de confession juive redoutent des tensions et expriment leur peur de voir les actes antisémites augmenter dans l’Hexagone tandis qu’au Proche-Orient le Hamas a décrété ce vendredi "jour de colère" et l’armée israélienne se prépare à une opération militaire terrestre à Gaza. Les autorités israéliennes ont donné 24 heures à tous les habitants du nord de la bande de Gaza pour fuir vers le sud. Les Nations Unies craignent des conséquences humanitaires terribles.
LES EXPERTS :
- MATHIEU DELAHOUSSE - Grand reporter - L’Obs - AUDREY GOUTARD - Cheffe du service Enquête et reportage - France Télévisions - ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express - DRISS AÏT YOUSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
10/13/2023 • 57 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 13/10/23
C dans l'air du 13 octobre - Arras : le terrorisme islamiste au lycée
LES EXPERTS :
- MATHIEU DELAHOUSSE - Grand reporter - L’Obs
- AUDREY GOUTARD - Cheffe du service Enquête et reportage - France Télévisions
- ANNE ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L’Express
- DRISS AÏT YOUSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
10/13/2023 • 7 minutes, 33 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-FRANCOIS COLOSIMO - 13/10/23
C dans l'air l'invité du 13 octobre avec Jean-François Colosimo, historien et spécialiste des religions, auteur de "Aveuglements : religions, guerres, civilisation".
À Arras ce matin, un homme a poignardé à mort un enseignant et fait deux blessés graves dans un lycée à Arras. Le ministre de l’Éducation a demandé aux recteurs d’académie de "renforcer la sécurité de tous les établissements" scolaires en France.
L'auteur présumé de l'attaque est un jeune homme d'une vingtaine d'années, d'origine tchétchène, fiché pour radicalisation (fiché S), a déclaré une source policière. Il avait été contrôlé jeudi et faisait l'objet de surveillances physiques.
Jean-François Colosimo, historien, spécialiste des religions et auteur de "Aveuglements : religions, guerres, civilisation" aux éditions du Cerf, reviendra sur l'attaque au couteau d'Arras et le contexte actuel.
10/13/2023 • 10 minutes, 28 seconds
La 1ère partie - Otages: l'appel déchirant des familles... - 12/10/23
C dans l'air du 12 octobre - Otages: l'appel déchirant des familles...
Cinq jours après l’attaque du Hamas la plus meurtrière de l'histoire contre l'État hébreu, dont le bilan dépasse les 1 200 morts et 2.700 blessés, Israël continue de frapper sans relâche la bande de Gaza et jure de "détruire" le groupe terroriste. Hier soir, le Premier ministre Israélien a été très clair : le pays est "passé à l’offensive" et "tout membre du Hamas est un homme mort". "Le Hamas, c’est Daesh et nous allons les écraser et les détruire comme le monde a détruit Daesh", a-t-il ajouté lors d’une première allocution solennelle commune avec les membres de son cabinet de guerre formé plus tôt dans la journée. Un organe composé de trois hommes : Benjamin Netanyahou, son rival de l’opposition, Benny Gantz, ancien chef d'état-major de Tsahal, et le ministre de la Défense Yoav Gallant, tous trois sur la même longueur d’onde. "Il faut effacer le Hamas de la surface de la terre" a déclaré hier soir Yoav Gallant. Mais comment ? Se pose notamment la question des modalités d’une intervention terrestre alors que 360 000 réservistes sont désormais mobilisés par l'armée israélienne, soit 4 % de la population appelée à prendre les armes et que le Hamas détient environ 150 otages.
Un conflit surveillé de très près par les Etats-Unis. Le chef de la diplomatie américaine est attendu ce jeudi à Jérusalem pour une visite de solidarité. Depuis le début de l'embrasement, Washington s'est montré plus que jamais en soutien de l'État hébreu. Mais Joe Biden demande à son allié de respecter le droit de la guerre alors que les Etats-Unis travaillent à permettre aux civils de quitter la bande de Gaza, placée en « siège total », et où la lumière s’est éteinte avec l’arrêt hier de la seule centrale électrique du territoire. « La bande de Gaza ne recevra ni eau, ni électricité, ni carburant tant que des otages y seront détenus par le Hamas », a affirmé ce jeudi le ministre de l’énergie israélien, Israël Katz, sur X (anciennement Twitter).
Parmi les otages figurent beaucoup des civils, dont des jeunes capturés pendant un festival de musique, des personnes âgées, des enfants et probablement des Français. Selon un dernier bilan communiqué par Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, douze ressortissants français sont morts dans l’attaque en Israël et dix-sept sont portés disparus dont plusieurs enfants "probablement enlevés" par le Hamas. Depuis Tel-Aviv les familles des franco-israéliens disparus ou pris en otage ont lancé un appel à l’aide lors d’une conférence de presse : "Emmanuel Macron, vous avez le pouvoir de les ramener à la maison".
Pour parler de la situation et de ses possibles conséquences en France, le chef de l’Etat avait invité à l’Elysée ce midi les différents chefs des partis politiques représentés au Parlement ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. La rencontre sera suivie d’une prise de parole solennelle du président de la République à 20 heures sur France 2 et TF1. Le ministre de l’Intérieur a indiqué ce matin sur France Inter que "plus d'une centaine" d’actes antisémites recensés en France, depuis samedi dernier et de 24 interpellations dans l’Hexagone. Dans la soirée devrait atterrir à Paris le premier vol spécial affrété par Air France en provenance de Tel Aviv pour rapatrier les compatriotes identifiés comme les plus vulnérables parmi les ressortissants français de passage et résidents en Israël. A savoir les mineurs isolés, les femmes enceintes en particulier, les personnes en situation de handicap ou en situation médicale présentant une urgence particulière sont considérés comme prioritaires. D’autres vols suivront avec les mêmes critères. Un tri "inadmissible" dans le rapatriement des Français selon Daphna Poznanski-Benhamou, membre du bureau de l'Assemblée des Français de l'étranger en Israël. "Je ne sais pas ce qu'il se passe au Quai d'Orsay (…) ils n'ont pas pris du tout la mesure de ce qu'il se passe ici" a-t-elle ajouté sur franceinfo. De son côté, le Quai d'Orsay a répondu que "l'ambassade de France à Tel-Aviv fait son maximum".
Alors quelle est la situation en Israël et dans la bande de Gaza ? Y a-t-il un risque que la guerre s’étende, via un embrasement en Cisjordanie (ndlr : occupée par Israël depuis 1967), au Liban, ou dans la région ? Faut-il craindre une importation du conflit en France ?
LES EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- NICOLE BACHARAN - Historienne et éditorialiste- Ouest-France
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération, ancienne correspondante en Israël de 2000 à 2003
- VINCENT LEMIRE - Historien - ancien directeur du Centre de recherche français à Jérusalem
10/12/2023 • 59 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 12/10/23
C dans l'air du 12 octobre - Otages: l'appel déchirant des familles...
LES EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
- NICOLE BACHARAN - Historienne et éditorialiste- Ouest-France
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération, ancienne correspondante en Israël de 2000 à 2003
- VINCENT LEMIRE - Historien - ancien directeur du Centre de recherche français à Jérusalem
10/12/2023 • 4 minutes, 29 seconds
CDLA L'INVITÉ - CHRISTIAN CHESNOT - 12/10/23
C dans l'air l'invité du 12 octobre avec Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France, spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Le Qatar - les secrets d’une influence planétaire.
Depuis l'attaque sans précédent lancée ce samedi par le Hamas, près de 150 personnes ont été enlevées en Israël par le Hamas qui a menacé lundi soir d’exécuter des otages en réaction aux frappes israéliennes qui se multiplient sur la bande de Gaza.
Selon le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, il est encore "trop tôt" pour discuter d’un éventuel échange de prisonniers entre Israël et le Hamas. Le pays du Golfe a déjà servi de médiateur entre Israël et le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007.
Pour Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient, "en proposant des négociations pour libérer les otages, Doha entretient son rôle d'intermédiaire". D’après les informations d’une source citée par Reuters, ce lundi, des médiateurs du Qatar ont tenu des entretiens en urgence avec des responsables du Hamas pour tenter de négocier la libération de femmes et d'enfants israéliens capturés par le mouvement et détenus à Gaza, en échange de la libération de 36 femmes et enfants palestiniens des prisons israéliennes.
Depuis plus de 10 ans, Doha accueille un bureau politique du Hamas et a fourni des millions de dollars d’aides à Gaza. Pour Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et la Méditerranée, "le Qatar a contribué au renflouement des caisses du Hamas".
Christian Chesnot est grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient. Auteur du livre Le Qatar - les secrets d’une influence planétaire publié aux éditions Tallandier, il reviendra sur le rôle que joue le Qatar dans l'attaque qui a été lancée ce samedi 7 octobre par le Hamas contre Israël.
10/12/2023 • 10 minutes, 54 seconds
Israël : comment répondre à l'horreur ? - 11/10/23
C dans l'air du 11 octobre : Israël : comment répondre à l'horreur ?
Chaos au Proche-Orient, guerre en Ukraine... L'analyse de Zelensky Depuis l’offensive de samedi conduite en Israël par le Hamas, la guerre entre l'Etat hébreu et l'organisation terroriste islamiste se poursuit. Ce conflit fait chaque jour de nouvelles victimes. En Israël chaque reprise de kibboutz par Tsahal, l'armée nationale, apporte son lot de révélations macabres et d'horreurs.
La libération du kibboutz de Kfar Aza a ainsi mis au jour un véritable carnage. Des familles entières, dont des bébés, ont été tuées chez elles. Le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne, a évoqué des faits semblables dans « des dizaines de lieux en Israël ». Dans le kibboutz de Be'eri, au moins 108 personnes ont été tuées. À cette heure, 1 200 morts et plus de 2 700 blessés sont recensés côté israélien.
Dans la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas, la riposte brutale décidée par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est particulièrement destructrice et meurtrière. Plus de 260 000 personnes, sur les 2,5 millions que compte l'enclave, ont été contraintes de fuir leur domicile. L'enclave est en état de siège et pilonnée par des raids israéliens, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU. 1 055 personnes sont mortes et plus de 5 184 ont été blessées côté palestinien.
Les Occidentaux craignent que le conflit ne s'étende. Le Hezbollah, une autre milice terroriste ennemie d'Israël, soutenu par l'Iran, a déjà bombardé par deux fois le nord du pays.
Pendant que le Proche-Orient s'embrase, la guerre en Ukraine se poursuit. Au 595ème jour du conflit, le président Ukrainien Volodymyr Zelensky était aujourd'hui en déplacement au siège de l'Otan à Bruxelles. Pour sa première visite depuis l’invasion russe de son pays, il a demandé aux Occidentaux de montrer aux Israéliens qu’ils ne sont pas « seuls ». « Ma recommandation aux dirigeants est d’aller en Israël, je pense, pour y soutenir les gens, juste les gens, je ne parle pas d’une quelconque institution, juste soutenir les personnes qui ont subi des attaques terroristes », a-t-il déclaré devant la presse.
La veille, Volodymyr Zelensky a accordé un entretien exceptionnel à Caroline Roux. Il a donné son analyse des violents événements en cours dans le monde. Il s'est notamment dit inquiet des conséquences de la « tragédie » en Israël sur la contribution des alliés à son pays alors qu'aux Etats-Unis, le Congrès a récemment bloqué une rallonge budgétaire d'aide à l'Ukraine. Washington représente à lui seul la moitié de l'aide militaire fournie à l'Ukraine.
Alors que sur le terrain, les civils sont confrontés à l'horreur, les réseaux sociaux sont aussi accusés de diffuser des fausses nouvelles à grande échelle. Un peu moins d’un an après le rachat de Twitter, rebaptisé X, par le milliardaire Elon Musk, les règles mises en place sur la plateforme semblent avoir facilité les contenus ultra violents et mensongers. Hier, la Commission européenne a donc menacé la plateforme de sanctions et sommé son propriétaire de rendre des comptes sur la circulation de faux contenus liés au conflit, dans un délai de 24 heures. Elon Musk est également en impliqué dans le conflit ukrainien via sa société de satellites Starlink, indispensable pour l'Ukraine. "Sans Starlink, nous aurions perdu la guerre", avait déclaré un commandant militaire ukrainien en juillet 2022. Sur le front, ce système satellitaire est en effet un outil-clé pour les troupes de Kiev.
Pour remporter le conflit, le président Ukrainien a également évoqué à Caroline Roux le poids des opinions publiques. Il souhaite que les populations des pays alliées de l'Ukraine n'oublient pas cet affrontement, même si elles sont loin des sifflements des balles.
"Si l'attention internationale se détourne de l'Ukraine, d'une manière ou d'une autre cela aura des conséquences. La Russie a besoin d'une pause dans la guerre en Ukraine pour mieux se préparer à une nouvelle invasion de grande ampleur et pour une attaque des voisins de l'Ukraine", a-t-il déclaré.
Il estime que la Russie va tirer profit du conflit actuellement en cours au Proche Orient et même que le pays peut avoir été impliqué à l'attaque du Hamas.
Jusqu'où le conflit en Israël peut-il destabiliser le Proche-Orient ?
Quel rôle joue Elon Musk dans les conflits en cours ?
L'Occident peut-il lâcher l'Ukraine ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANNE NIVAT - Grand reporter - « Le Point » - Auteure de « Un continent derrière Poutine ? »
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et Chroniqueuse - « L’Express » - Auteure de « Le piège Nord Stream”
- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale - Université Queen Mary de Londres
10/11/2023 • 57 minutes, 36 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/10/23
C dans l'air du 11 octobre : Israël : comment répondre à l'horreur ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANNE NIVAT - Grand reporter - « Le Point » - Auteure de « Un continent derrière Poutine ? »
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et Chroniqueuse - « L’Express » - Auteure de « Le piège Nord Stream”
- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en sécurité internationale - Université Queen Mary de Londres
10/11/2023 • 7 minutes, 43 seconds
CDLA L'INVITÉ - VINCENT NOUZILLE - 11/10/23
C dans l'air l'invité du 11 octobre reçoit Vincent Nouzille, journaliste d'investigation indépendant, réalisateur, et auteur de "Le côté obscur de la force – Enquête sur les dérives du ministère de l'Intérieur et de sa police".
L’attaque du Hamas sur le territoire israélien samedi et la riposte aérienne d’Israël sur Gaza a sidéré le monde. Elle a fait près de 1800 morts de part et d’autre, selon les bilans officiels. Plus de 1000 Israéliens ont été tués et 2616 blessés, selon les autorités israéliennes, et côté palestinien, 900 personnes ont été tuées et 4500 blessées.
Depuis cette attaque, le renseignement français est sur le qui-vive. Vincent Nouzille est journaliste d'investigation indépendant et réalisateur. Aujourd’hui sort son nouveau livre “Le côté obscur de la force – Enquête sur les dérives du ministère de l'Intérieur et de sa police” aux éditions Flammarion. Pendant 2 ans, il a enquêté, a eu accès à des documents confidentiels et a recueilli plus de 200 témoignages. A travers son enquête, il a pu observer un durcissement de la surveillance depuis le mouvement des gilets jaunes.
Alors que l’essentiel de ses sources viennent de l'intérieur, Vincent Nouzille, journaliste d'investigation indépendant, réalisateur et auteur de “Le côté obscur de la force – Enquête sur les dérives du ministère de l'Intérieur et de sa police” aux éditions Flammarion reviendra sur les les renseignements français qui alertent sur le risque “d'actes violents isolés" contre les communautés juive et musulmane depuis l’attaque du Hamas sur le territoire israélien, et lèvera le voile sur les dérives du ministère de l’Intérieur.
10/11/2023 • 10 minutes, 30 seconds
Israël : vers une extension du conflit ? - 10/10/23
C dans l'air du 10 octobre : Israël : vers une extension du conflit ?
Après l’attaque meurtrière menée samedi par le Hamas sur le territoire israélien, le bilan ne cesse de s’alourdir. Plus de 900 personnes ont été tuées en Israël, 2 600 personnes ont été blessées et environ 150 personnes ont été enlevées par le Hamas. Des otages dont le visage est partout dans la presse et sur les réseaux sociaux. Parmi eux, des soldats mais surtout beaucoup de civils qui n’ont plus donné de nouvelles depuis l’assaut des terroristes samedi et que le Hamas a menacé de tuer à chaque fois qu’un bombardement israélien touchera des habitations civiles à Gaza. "Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l'exécution d'un des otages civils", ont déclaré hier les brigades Ezzzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, dans un communiqué.
Or, dans la nuit les bombes ont continué à pleuvoir sur la bande de Gaza. Le dernier bilan est de presque 700 morts, plus de 3700 blessés dans l’enclave palestinienne et la réponse de l’Etat Hébreux ne fait que commencer a prévenu Benyamin Netanyahou. Comparant le groupe islamiste palestinien à l’État islamique, le Premier ministre israélien a promis hier soir que "chaque lieu à partir duquel il opère deviendra une ruine" et que "l’attaque massive contre le Hamas" sera "d’une intensité qui n’a jamais eu lieu". Un déluge de feu qui s’abat sur l’enclave palestinienne - où vivent 2,3 millions de Palestiniens - placée par l’Etat Hébreux en état de "siège total". Ce qui, selon l’Onu, est "interdit" par le droit international humanitaire.
"L’imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire", a déclaré le Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme dans un communiqué. Volker Türk s’est par ailleurs dit "profondément choqué et indigné par les allégations d’exécutions sommaires de civils et, dans certains cas, d’horribles massacres perpétrés par des membres de groupes armés palestiniens". Il a demandé à ces groupes de "libérer immédiatement et sans condition tous les civils capturés et toujours détenus", rappelant que "la prise d’otages est interdite par le droit international".
Lundi en début de soirée, le porte-parole de Tsahal a affirmé qu’Israël avait désormais des informations sur la totalité des otages détenus et a commencé à contacter les familles. Parmi les disparus figurent plusieurs étrangers ou personnes possédant une double nationalité. Le Quai d'Orsay a annoncé ce mardi que deux autres ressortissants français sont morts en Israël, ce qui porte à quatre le bilan des victimes françaises des attaques terroristes menées par le Hamas. Treize autres compatriotes sont également toujours portés disparus, dont un enfant de 12 ans. Ont-ils été enlevés par le Hamas ? Dans la communauté française en Israël où la mobilisation s’organise ainsi que dans l’Hexagone l’inquiétude est immense. À l’appel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Paris leur soutien à Israël.
Quelle est la situation en Israël et dans la bande de Gaza ? Que sait-on des otages retenus par le Hamas ? Que va-t-il se passer dans les prochaines heures au niveau politique et diplomatique ? Faut-il craindre une extension du conflit ?
LES EXPERTS :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business, auteur de L’atlas géopolitique d'Israël
- Ariane BONZON - Journaliste – Slate.fr , ancienne correspondante en Israël
- Renaud GIRARD - Grand reporter et chroniqueur international – Le Figaro
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
10/10/2023 • 58 minutes, 2 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 10/10/23
C dans l'air du 10 octobre : Israël : vers une extension du conflit ?
LES EXPERTS :
- Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business, auteur de L’atlas géopolitique d'Israël
- Ariane BONZON - Journaliste – Slate.fr , ancienne correspondante en Israël
- Renaud GIRARD - Grand reporter et chroniqueur international – Le Figaro
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
10/10/2023 • 7 minutes, 4 seconds
CDLA L'INVITÉ - ÉTIENNE DIGNAT - 10/10/23
C dans l'air l'invité du 10 octobre avec Étienne Dignat, chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), enseignant en éthique de la guerre, auteur de "La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages”.
Après l'offensive lancée samedi par le Hamas, Israël a officiellement déclaré la guerre au mouvement palestinien. Ce lundi, le bilan s'élève à plus de 1.400 morts des deux côtés, dont au moins deux ressortissants français. Plus de 800 Israéliens ont été tués et 2.600 blessés dans l'attaque du Hamas, dont environ 250 personnes ont été massacrées dans une rave party dans le désert près de Gaza. Dans la bande de Gaza pilonnée par l'armée israélienne, 687 Palestiniens ont été tués et 2.900 blessés, ont annoncé les autorités locales.
Dimanche, le gouvernement israélien a annoncé que "plus de 100 prisonniers" étaient détenus par le mouvement islamiste palestinien. Dans la nuit de dimanche à lundi, Moussa Abou Marzouk, un responsable du Hamas, a confirmé ce chiffre d'une centaine d'Israéliens capturés, et un autre groupe armé palestinien, le Jihad islamique, a de son côté annoncé détenir au moins 30 otages supplémentaires à Gaza. Selon un porte-parole de l'Armée de défense d'Israël, auprès de CNN, ces enlèvements d'Israéliens aux mains d'organisations terroristes sont "sans précédent" dans l'histoire du pays.
Selon le Quai d’Orsay, quatre ressortissants français ont été tués dans l’attaque du Hamas contre Israël. Le Quai d’Orsay a par ailleurs signalé 13 disparitions inquiétantes de Français en Israël, dont un mineur.
Étienne Dignat est chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), enseignant en éthique de la guerre. Le 8 février dernier, il a publié "La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages" aux Presses universitaires de France. Il reviendra sur la gestion des otages, question sensible pour Israël.
10/10/2023 • 10 minutes, 4 seconds
Israël: Les otages, la riposte et la terreur. - 09/10/23
C dans l'air du 9 octobre : Israël: Les otages, la riposte et la terreur.
L’armée Israël a affirmé ce lundi avoir repris le contrôle total des localités attaquées ce week-end par Hamas et a décidé d’un "siège complet" de la bande de Gaza. "Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé", a déclaré le ministre de la Défense israélien Gallant dans une vidéo communiquée par ses services. "Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence", a-t-il ajouté dans un message en hébreu alors que le dernier bilan de l’attaque surprise du mouvement palestinien ce week-end fait état de plus de 700 Israéliens morts et 2 150 blessés. Toute la nuit, des avions de Tsahal ont également frappé la bande de Gaza. Plus de 500 cibles auraient été détruites notamment des tunnels. Un déluge qui aurait fait 413 morts et plus de 2 300 blessés dans l'enclave palestinienne. Quatre otages israéliens et leurs ravisseurs auraient également été tués dans les bombardements israéliens, selon le Hamas.
Au moins 150 Israéliens - des militaires et beaucoup de civils, des femmes, des enfants, des personnes âgées - ont été capturés samedi en Israël et emmenés de force dans la bande de Gaza. Plus de la moitié des otages civils seraient des jeunes gens qui participaient dans la nuit de vendredi à samedi à une rave party dans un champ, juste à côté de la frontière avec Gaza.
Le visage de certains d’entre eux tournent en boucle depuis ce week-end sur les réseaux sociaux. Des visages qui hantent Israël depuis samedi et des familles d’autant plus angoissées qu’elles ne savent toujours pas si leurs proches sont encore vivants. Parmi les disparus figurent plusieurs étrangers ou personnes possédant une double nationalité dont sept Français. Une tragédie qui complique la riposte israélienne.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déjà prévenu que l’armée utiliserait toute sa puissance pour détruire le Hamas. Depuis ce matin, des colonnes de chars convergent vers la frontière avec Gaza et 100 000 réservistes sont en train d’y être positionnés selon Tsahal. Avec ces troupes basées aux portes de Gaza, Israël entend asphyxier l’enclave en menant une blocus total. Plus de 2 millions de Palestiniens vivent actuellement dans la bande de Gaza.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a annoncé sur X (anciennement Twitter) qu'il convoquait ce mardi une "réunion d'urgence" des ministres des Affaires étrangères de l'UE "à propos de la situation en Israël et dans la région". Les Etats-Unis ont commencé dimanche à envoyer de l'aide militaire à Israël avec de nouvelles munitions et à rapprocher leur groupe aéronaval en Méditerranée, marquant un soutien rapide à leur allié historique. De son côté, la Russie a estimé que "le risque d'implication de forces tierces dans ce conflit est élevé" et a appelé à entamer un "processus de négociations dès que possible".
Alors que signifie un blocus complet autour de la bande de Gaza ? Quelle est la situation en Israël et dans les territoires palestiniens ? Qu’est-ce que le Hamas ? Comment a-t-il organisé son attaque aux multiples ressorts baptisée "déluge d'Al-Aqsa" ? Que sait-on des otages israéliens retenus par les forces du Hamas ?
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
10/9/2023 • 58 minutes
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 09/10/23
C dans l'air du 9 octobre : Israël: Les otages, la riposte et la terreur.
LES EXPERTS :
- AGNÈS LEVALLOIS - Vice-présidente de l’IREMMO, Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24
10/9/2023 • 6 minutes, 35 seconds
CDLA L'INVITÉE - SYLVIE BENZONI-GAVAGE - 09/10/23
C dans l'air l'invitée du 9 octobre avec Sylvie Benzoni-Gavage, mathématicienne, directrice de l’Institut Henri-Poincaré.
En France, un enfant sur trois ne dispose pas du niveau attendu en français et en mathématiques à la rentrée en sixième. Lors d'une conférence de presse à la bibliothèque François Mitterrand, Gabriel Attal a annoncé la création d'une commission uniquement dédiée au renforcement de l'apprentissage des mathématiques et du français. Trois groupes de travail (un pour la primaire, un pour le collège et le dernier pour le lycée) composés de professeurs, de recteurs et d'inspecteurs, seront chargés de formuler des mesures concrètes pour rehausser le niveau des élèves.
Le ministre de l’Education nationale avait déjà promis "un choc des savoirs" en août dernier. A l'entrée en sixième, seule la moitié des élèves a trouvé la bonne réponse à la question "combien y a-t-il de quarts d'heure dans trois quarts d'heure ?" ; "un élève sur trois ne sait pas lire correctement" ; un quart des candidats au brevet ont moins de 4 sur 20 en mathématiques ; et en 2018, un élève de 4e avait le niveau d'un élève de 5e de 1995. Selon Gabriel Attal, "nous devons engager une bataille pour le niveau de notre école".
Le 30 septembre a ouvert un musée des mathématiques baptisé "Maison Poincaré". Sylvie Benzoni-Gavage, directrice de l’Institut Henri-Poincaré a succédé en 2018 à Cédric Villani, qui avait porté cette initiative, et a dû animer les réflexions pour occuper les espaces. Elle a rédigé les portraits d’une quinzaine de personnes racontant leur rapport à la discipline.
Sylvie Benzoni-Gavage reviendra sur les défis et les enjeux de ce musée à l’heure ou un enfant sur trois ne dispose pas du niveau attendu en mathématiques à la rentrée en sixième.
10/9/2023 • 10 minutes, 28 seconds
Israël «en guerre» - 07/10/23
C dans l'air du 7 octobre : Israël «en guerre»
Israël en état de guerre. Des dizaines de roquettes ont été tirées sur le pays depuis la bande de Gaza ce matin.
«Nous avons décidé de mettre un terme à tous les crimes de l'occupation», a déclaré Mohammad Deif, le leader de la branche militaire du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. Il a revendiqué le tir de « plus de 5 000 roquettes » pour lancer l’opération « Déluge Al-Aqsa ».
«Trop c’est trop », a-t-il justifié avant d’exhorter tous les Palestiniens à affronter Israël. Ces événements mettent fin à une trêve respectée depuis mai entre Israël et ce territoire.
Un décompte provisoire des services d’urgence israéliens fait état d’au moins 40 morts israéliens et environ 779 blessés.
« Nous sommes en guerre », a dit le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans un message vidéo avertissant que le Hamas paierait « un prix sans précédent ».
Le ministre de la défense israélien, Yoav Galant, a qualifié l’attaque du Hamas de « grave erreur ». Il a également affirmé que les soldats israéliens « sont en train de combattre l’ennemi à chaque endroit ». Il a approuvé le rappel des réservistes.
Car en riposte à l’offensive du Hamas, Israël a lancé l’opération « Glaives de fer » et commencé à bombarder Gaza. Plusieurs dizaines d’avions de combat frappent des cibles de l’organisation islamiste sur ce territoire. Neuf morts côté palestinien ont pour l’heure été dénombrés à Gaza.
L’armée israélienne a par ailleurs fait état de l’infiltration d’« un nombre indéterminé de terroristes » sur le territoire du pays à partir de la bande de Gaza.
L’ambassade américaine a déclaré se trouver « aux côtés d’Israël ». Le chef de la diplomatie européenne Josep Borell a dénoncé la prise d’otage de civils par le Hamas, en violation du droit international et a réclamé leur libération.
Le Hezbollah pro-iranien au Liban, qui dispose d’une puissante branche armée, a revanche félicité le mouvement islamiste Hamas pour son « opération héroïque à grande échelle ». Emmanuel Macron a de son côté déclaré qu’il «condamne fermement les attaques terroristes» survenues en Israël.
Dans la région, 75 ans après sa fondation, l’Etat hébreu n’est toujours pas reconnu par la majorité de ses voisins.
La « normalisation », soit la reconnaissance de l’État d’Israël et l’établissement de relations diplomatiques avec lui, a longtemps été impensable dans le monde arabe, au nom du soutien à la cause palestinienne. Quelques pays arabes ont toutefois franchi le pas ces dernières années, fortement encouragés par les États-Unis.
Après l’Egypte en 1979, la Jordanie en 1994, la Mauritanie en 1999, les Émirats arabes unis et Bahreïn signent des traités de paix bilatéraux avec Israël en 2020. Avec plus de remous, le Maroc et le Soudan se sont également rapprochés d’Israël. Actuellement, des négociations sont très avancées entre Israël et l’Arabie Saoudite, la puissante monarchie pétrolière.
Ces violences surviennent à un moment où la société israélienne est déjà sous tension. De nombreux citoyens dénoncent une radicalisation de l’exécutif.
Une réforme de la justice est au centre de vives inquiétudes. Elle transférerait plusieurs prérogatives du pouvoir judiciaire à l’exécutif, donc au gouvernement. L’opposition juge que l’état de droit dans le pays est menacé.
Malgré des manifestations monstre, la rue n’a pas été entendue. La loi a en effet été votée par la Knesset, le Parlement du pays, en juillet. Elle est examinée depuis plusieurs semaines par les quinze juges de la Cour suprême.
Si ces derniers censurent la loi, le pays pourrait se trouver au bord d’une grave crise constitutionnelle.
Comment Israël va-t-il riposter à l’attaque du Hamas ? De quels moyens militaires dispose l’organisation islamiste au pouvoir à Gaza ? Comment les pays de la région vont-ils réagir à la crise en cours ? Comment le gouvernement israélien, déjà contesté par une profonde crise politique interne, va-t-il répondre à la situation actuelle ?
LES EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- Frédéric METEZEAU - Journaliste à la cellule investigation de Radio-France - Ancien correspondant en Israël
- ZIAD MAJED Politologue – Spécialiste du Proche-Orient
- TAMAR SEBOK - Correspondante à Paris du quotidien Yedioth Ahronoth.
10/7/2023 • 57 minutes, 38 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 07/10/23
C dans l'air du 7 octobre : Israël «en guerre»
LES EXPERTS :
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et « L’Obs »
- Frédéric METEZEAU - Journaliste à la cellule investigation de Radio-France - Ancien correspondant en Israël
- ZIAD MAJED Politologue – Spécialiste du Proche-Orient
- TAMAR SEBOK - Correspondante à Paris du quotidien Yedioth Ahronoth.
10/7/2023 • 7 minutes, 19 seconds
Main basse sur les retraites du privé ? - 06/10/23
C dans l'air du 6 octobre : Main basse sur les retraites du privé ?
Après de longues journées de négociations, les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco des salariés du privé sont parvenus à un accord, dans la nuit de mercredi à jeudi 5 octobre. Ce dernier prévoit une revalorisation des pensions de 4,9 % à compter du 1er novembre la fin du malus de 10 % qui s’appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales, et également un éventuel coup de pouce aux petites retraites.
En revanche, pas question d’entendre parler de ce qu’ils appellent un holdup sur le régime de retraites complémentaires de l’ensemble des salariés du privé. A savoir 25 millions de personnes qui cotisent, 13 millions de retraités qui en bénéficient et l’équivalent de près de 90 milliards d’euros de retraites versés chaque année. Ce régime qui n’est pas géré par l’Etat mais par les partenaires sociaux a dégagé l’an dernier un excédent de plus de 5 milliards d’euros. Surtout, il a en réserve, une cagnotte de 68 milliards d’euros pour faire face à d’éventuels coups durs.
Mais ces réserves intéressent l’exécutif qui veut en utiliser une partie pour financer notamment la revalorisation des petites pensions du régime général qu’il avait promis lors de la réforme du printemps. Le gouvernement a calculé que la réforme des retraites, entrées en vigueur le 1er septembre, va faire rentrer, au total, 22 milliards d’euros sur 15 ans dans les caisses du régime. Pour financer sa promesse de revaloriser les petites retraites à hauteur de 100 euros par mois maximum, il s’estime donc fondé à puiser 1 à 3 milliards d’euros par an dans les caisses de la complémentaire. De quoi mettre en colère les gestionnaires du régime, qui s’y opposent frontalement. De son côté le ministre du Travail a dénoncé jeudi une décision qui "met en péril l'équilibre de la réforme [des retraites] et la crédibilité de nos finances". De quoi présager d'une montée en flèche des tensions à l'occasion de la discussion du projet de budget de la Sécurité sociale, qui doit démarrer à la mi-octobre à l'Assemblée et raviver les tensions entre organisations syndicales et exécutif à l’heure de l’élaboration d’un "nouveau pacte de la vie au travail" des Français.
Ce dernier doit aborder plusieurs aspects : l'emploi des seniors, le compte épargne temps universel, les parcours professionnels, l'usure professionnelle et la reconversion qui attire de plus en plus les Français et notamment des cadres vers des métiers manuels quitte à perdre en niveau de vie. Ainsi 37 % des salariés envisageraient de se reconvertir dans une profession manuelle, selon un récent sondage réalisé par OpinionWay. Ils seraient même 51 % chez les moins de 35 ans.
Alors que contient l’accord sur le régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco ? Ses réserves vont-elles être bientôt ponctionné pour financer le régime général ? Où en sont les discussions sur le "nouveau pacte de la vie au travail" ? Pourquoi les Français envisagent-ils de plus en plus une reconversion professionnelle ? Enfin chez les syndicats, l'arrivée des nouveaux adhérents sera-t-elle vivifiante ?
LES EXPERTS :
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
- Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
- Jean-Claude MAILLY - Vice-président du think tank Synopia, ancien secrétaire général de Force Ouvrière
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/6/2023 • 57 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/10/23
C dans l'air du 6 octobre : Main basse sur les retraites du privé ?
LES EXPERTS :
- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
- Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
- Jean-Claude MAILLY - Vice-président du think tank Synopia, ancien secrétaire général de Force Ouvrière
- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
10/6/2023 • 6 minutes, 33 seconds
CDLA L'INVITÉ - VINCENT VALINDUCQ - 06/10/23
C dans l'air l'invité, du 6 octobre avec Vincent Valinducq, médecin généraliste et chroniqueur à Télématin, auteur de “Je suis devenu le parent de mes parents”.
Vincent Valinducq est médecin généraliste et chroniqueur à Télématin. Il a publié "Je suis devenu le parent de mes parents" aux éditions Stock. Comme 11 millions de personnes en France, il a été aidant et a accompagné pendant 14 ans ses parents, touchés par la maladie et la vieillesse.
Aurore Bergé, la ministre des Solidarités et des familles a dévoilé ce matin les principales mesures de son plan aidants : au minimum 15 jours de répit par an pour souffler, un guichet unique facilitant les démarches administratives, un meilleur accompagnement des salariés aidants par les entreprises.
A l’occasion de la journée nationale des aidants ce vendredi 6 octobre, Vincent Valinducq, médecin généraliste, chroniqueur à Télématin et auteur de "Je suis devenu le parent de mes parents" aux éditions Stock reviendra sur ses 14 années d'aidant aux côtés de ses parents.
C dans l'air du 5 octobre : Insécurité, trafic...Sommes-nous désarmés ?
La faculté d’économie et de gestion de Colbert à Marseille restera finalement ouverte. Mercredi 4 octobre, le doyen de la faculté avait annoncé la fermeture provisoire du site à partir de ce vendredi 6 octobre et l’organisation de cours à distance pour les 1500 étudiants en raison d'un trafic de stupéfiants qui sévit à proximité. Une décision radicale envisagée afin de dénoncer l'insécurité du quartier et exiger de l’Etat des actions pérennes. Depuis une réunion avec la préfecture de police et la mairie de Marseille a été organisée et des mesures ont été prises notamment le déploiement en permanence d’effectifs de police sur le site afin d’en assurer la sécurité. La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a salué sur le réseau social X "la décision d'Aix-Marseille Université de renoncer à la fermeture temporaire du site Colbert". Et ce alors que le dossier-clé de la sécurité a été remis au premier plan cette semaine par Emmanuel Macron lui-même.
Le chef de l'Etat a en effet donné ce lundi 2 octobre une interview dans les éditions régionales de France 3 pour défendre sa politique en la matière juste après avoir dévoilé la carte des 239 nouvelles brigades de gendarmerie, qui seront créées d'ici à 2027. Avec à la clé le recrutement de plus de 2 000 gendarmeries supplémentaires. Le président de la République veut ainsi montrer qu'il n'a pas oublié ce sujet dont il n'avait pas parlé au JT de 20 h la semaine dernière. Un thème qu'il a délaissé depuis la rentrée, au profit de l'éducation ou de l'écologie, laissant le champ libre aux oppositions de droite et d'extrême droite pour qui c'est un angle d'attaque. D’autant que si la question du pouvoir d’achat est prioritaire pour les ménages, le sujet est toujours très présent dans l’opinion. Ainsi 61 % des Français se disent inquiets pour leur sécurité physique et celle leurs biens selon une enquête pour BFM TV.
Emmanuel Macron n'oublie pas également que la sécurité est l’un des thèmes de réponses aux émeutes. Un Conseil national de la refondation consacré à la sécurité - et plus spécialement sur les émeutes après la mort du jeune Nahel, à Nanterre - aura d'ailleurs lieu ce jeudi 5 octobre autour d'Élisabeth Borne. L’idée étant d’échanger autour de quatre thèmes : le profil des émeutiers, dont de premiers éléments ont été dévoilés début septembre ; la prévention de la délinquance ; le soutien aux familles ; la justice des mineurs et la responsabilité parentale. Élisabeth Borne annoncera des mesures devant 500 maires "fin octobre".
Insuffisant répond la gauche qui appelle depuis des mois à mener également une vraie réflexion sur le maintien de l’ordre en France. "Ce qui est en train de se passer dans ce pays m'inquiète, parce que le lien de confiance entre la police et la population est en train de se détériorer", expliquait fin septembre Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI. Un lien de confiance qui se détériore particulièrement chez les jeunes. Car si 57 % des Français éprouvent de la confiance ou de la sympathie envers la police, seulement 37 % des 18-24 ans ont une opinion positive de la police selon une enquête Ifop pour le Figaro réalisée peu après la mort du jeune Nahel, tué par un tir de policier le 27 juin dernier.
Alors comment lutter contre l’insécurité ? Insécurité, trafics... sommes-nous désarmés ? Le lien de confiance entre la police et la population est-il en train de se détériorer ? Enfin après les nouvelles menaces proférées par Al-Qaida contre la France, quel est l’Etat de la menace terroriste dans l’Hexagone ? Gérald Darmanin évoquait début septembre sur France 2 d'une menace terroriste "très forte" en France. Dans le dernier numéro de Sada al-Malahim, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) a menacé de frapper un "ministère" à Paris et de détruire une "ambassade suédoise". L'AQPA avait revendiqué l'attentat de Charlie Hebdo.
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- FRÉDÉRIC PLOQUIN - journaliste et écrivain "Les réseaux secrets de la police"
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage - France Télévisions
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/5/2023 • 56 minutes, 51 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/10/23
C dans l'air du 5 octobre : Insécurité, trafic...Sommes-nous désarmés ?
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- FRÉDÉRIC PLOQUIN - journaliste et écrivain "Les réseaux secrets de la police"
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage - France Télévisions
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
10/5/2023 • 8 minutes, 15 seconds
CDLA L'INVITÉ - BRUNO JEUDY - 05/10/23
C dans l'air l'invité, du 5 octobre avec Bruno Jeudy, journaliste, directeur délégué de La Tribune Dimanche.
Le président du journal La Tribune, Jean-Christophe Tortora, a annoncé dimanche 20 août le lancement en octobre 2023 d’un hebdomadaire du dimanche. Créé en 1985, le journal économique était jusqu'ici un quotidien de semaine, devenu par la suite exclusivement numérique. La nouvelle formule dominicale intitulée La Tribune Dimanche se donne l'objectif de "convaincre les Français de revenir chez le marchand de journaux".
Pour ce faire, Jean-Christophe Tortora juge "important de concilier le meilleur des deux mondes", à savoir "les grands sujets d'actualité comme la politique, la société, l'éducation et les enjeux autour du climat" mais aussi "la détente, la culture et les loisirs. On veut être un quotidien généraliste complet", explique Jean-Christophe Tortora. Il souhaite "accompagner [ses] lecteurs le week-end", jour "où les Français ont le plus de temps disponible pour lire la presse" et "jour où il y a le moins d'offres de quotidiens nationaux".
La Tribune Dimanche concurrencera les deux journaux généralistes nationaux du dimanche, Le Journal du dimanche (JDD) – désormais dirigé par le journaliste marqué à l’extrême droite Geoffroy Lejeune – et l’édition dominicale du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Bruno Jeudy, journaliste et directeur délégué de La Tribune Dimanche reviendra sur l’histoire de cette nouvelle version dominicale, dont le premier numéro sortira ce dimanche 8 octobre.
10/5/2023 • 10 minutes, 28 seconds
Et si l'Amérique lâchait l'Ukraine... - 04/10/23
C dans l'air du 4 octobre : Et si l'Amérique lâchait l'Ukraine...
Si Joe Biden s’est employé hier lors d’une conférence téléphonique à rassurer les alliés sur la pérennité du soutien américain à Kiev, la décision samedi du Congrès américain d’exclure pour le moment une nouvelle aide financière à l'Ukraine pour éviter un "shutdown", suscite bien des interrogations. Les discussions budgétaires pour le moins chaotiques outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle et de montée en puissance d’un sentiment opposé à l’aide militaire à l’Ukraine dans les rangs républicains sont suivies de près sur le Vieux Continent alors que certaines chancelleries européennes remettent en question leur position.
Dernier exemple en date ? La Slovaquie, où le parti populiste Smer-SD a remporté dimanche le scrutin législatif. Dirigé par l'ancien Premier ministre Robert Fico, le mouvement a promis durant la campagne que le pays n'enverrait plus "une seule munition" à l'Ukraine et a appelé à de meilleures relations avec la Russie. Charger de former un nouveau gouvernement, Robert Fico pourrait ces prochains mois, selon les analystes, radicalement changer la politique étrangère de la Slovaquie pour la rapprocher de celle du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
La Hongrie, absente de la réunion organisée à Kiev lundi, réunissant les ministres des Affaires étrangères européens, continue, elle, son chantage en sabordant la politique commune européenne sur le financement de l'aide à l'Ukraine. Car en mai dernier, Kiev a inscrit sur une liste noire la banque hongroise OTP qui a toujours plus de deux millions de clients en Russie. Kiev l’accuse de sponsoriser la guerre menée par Moscou. Une mise au ban scandaleuse pour le gouvernement Orban, qui a fait usage de son droit de veto et le maintien malgré les appels répétés de Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, ces derniers jours. Résultat : l’aide militaire européenne d’une valeur de 500 millions d’euros est bloquée. Or, l’Ukraine a un besoin urgent de ce soutien. D’autant plus que les 6 milliards de dollars promis par les États-Unis ont été suspendus par le Congrès américain.
Autre retournement là aussi lourd de conséquence : celui de la Pologne. Et pour cause, depuis l'invasion russe en février 2022, Varsovie est l'un des principaux fournisseurs de matériel militaire des forces ukrainiennes. Mais il y a dix jours, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que son pays ne livrerait plus de nouvelles armes, se contentant d'assurer les livraisons convenues antérieurement après la crise ouverte en septembre sur les céréales entre les deux pays.
Dans ce contexte, le Kremlin a assuré lundi que la "lassitude" du soutien à l'Ukraine allait grandir chez les Occidentaux. Vladimir Poutine "se trompe" s'il parie sur la lassitude des Occidentaux, a répondu la Maison Blanche. Parallèlement les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont retrouvés à Kiev lundi pour une "réunion historique" visant à tracer les lignes d'un "soutien durable" à l'Ukraine. Il s'agissait aussi de montrer à la Russie qu'elle "ne doit pas compter" sur la "lassitude" de l'Union européenne, a expliqué la ministre Catherine Colonna. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a lui appelé mardi ses alliés à continuer d'armer Kiev pour lui permettre de "finir le travail".
Alors que la guerre en Ukraine s’installe dans la durée, assiste-t-on aux premiers signes de "fatigue" dans le soutien occidental ? Que se passe-t-il aux Etats-Unis ? Pourquoi des pays d’Europe de l’Est remettent-ils en question leur position ? Quelles conséquences sur le terrain pour l'armée ukrainienne en cas de diminution de l'aide américaine et internationale ? Quelle est aujourd’hui la situation sur le front en Ukraine ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- GEORGINA WRIGHT - Directrice du programme Europe - Institut Montaigne
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
10/4/2023 • 59 minutes, 48 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/10/23
C dans l'air du 4 octobre : Et si l'Amérique lâchait l'Ukraine...
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- GEORGINA WRIGHT - Directrice du programme Europe - Institut Montaigne
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
10/4/2023 • 4 minutes, 45 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN PISANI-FERRY - 04/10/23
C dans l'air l'invité, du 4 octobre avec Jean Pisani-Ferry, économiste, professeur à Sciences Po et coauteur du rapport “Les incidences économiques de l'action pour le climat”.
Le projet de loi de Finances pour l’année 2024 a été présenté le 27 septembre, lors du Conseil des ministres. Il prévoit 16 milliards d'euros d'économies. D’après l’Élysée, c'est le "budget le plus vert de notre histoire". 7 milliards d’euros supplémentaires vont être débloqués l’année prochaine, pour les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique. "Un effort sans précédent", selon Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher. La somme totale dédiée à la planification écologique va donc passer de 33 milliards d’euros cette année, à 40 milliards d’euros l’année prochaine.
Le 22 mai dernier, les économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz ont remis un rapport sur "les incidences économiques de l’action pour le climat", à Elisabeth Borne sur les besoins de financement de la transition écologique. Ce rapport chiffre à 34 milliards par an en 2030 la part publique des dépenses nécessaires pour passer des énergies carbonées aux énergies décarbonées. Pour financer cette transition écologique et trouver les 66 milliards d’euros nécessaires annuellement (30 milliards d’argent public) en 2030, les auteurs de ce rapport préconisent par exemple la création d’un prélèvement "unique, non récurrent" sur les 10 % les plus riches. Selon Jean Pisani-Ferry, "cela revient à leur demander de donner 5 % de la valeur de leur patrimoine financier, une fois pour toutes, pour le climat". Mais cette proposition a été écartée.
Jean Pisani-Ferry, économiste, professeur à Sciences Po et coauteur du rapport "Les incidences économiques de l'action pour le climat" reviendra sur le projet de budget 2024 qui devrait être débattu à l’Assemblée à partir du 17 octobre et sur les enjeux du financement de cette transition écologique.
10/4/2023 • 10 minutes, 53 seconds
Lina : la piste de la "voiture sombre" - 03/10/23
C dans l'air du 3 octobre : Lina : la piste de la "voiture sombre"
Depuis le samedi 23 septembre, Lina, 15 ans, est introuvable. Étudiante en CAP et habitante de la commune de Plaine, l’adolescente se rendait, à pied, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante de 3 km de son domicile quand elle a disparu. Elle devait prendre un train direction Strasbourg pour y rejoindre son copain. Depuis, de très nombreuses investigations sont menées notamment ces dernières heures pour retrouver une voiture aperçue sur les lieux par deux témoins. L’un d’eux a même affirmé que la jeune fille était à bord. Les gendarmes ont expertisé ce week-end six véhicules correspondant aux signalements, dont celle d'un professeur. Sa maison a également été entièrement perquisitionnée, mais aucun élément probant n'a été retrouvé.
Plus de dix jours après la disparition de Lina, l'enquête n'a toujours pas connu d'avancée significative et le mystère reste entier. La procureure de la République de Strasbourg a dit hier s'attendre à "des investigations de longue haleine". "En raison de la complexité de l'affaire", ce sont désormais deux juges d'instruction qui sont en charge des investigations qui ont basculé ce week-end dans un autre cadre, celui de l'information judiciaire ouverte contre X pour "enlèvement et séquestration non suivie d'une libération volontaire avant le septième jour". Alors que les recherches se poursuivent, l'angoisse grandit encore, parmi ses proches et dans la haute-vallée de la Bruche.
Une angoisse qui connaît bien la famille de Charazed Bendouiou depuis cette journée de juillet 1987, jour où la petite fille de dix ans s’est volatilisée alors qu’elle jouait en bas de son immeuble. À l'époque, les parents de Charazed sont perdus, ils n'ont aucune connaissance du monde judiciaire. Ils n’ont pas d’avocat et ils ne seront pas avertis de la clôture des investigations. Face au silence et à l'immobilisme, la grande sœur de la disparue Férouze Bendouiou va remuer ciel et terre pour que l’affaire ne soit pas oubliée. Après bien des années, celle-ci fait l’objet depuis 2022 de nouvelles enquêtes confiées au tout récent pôle national dédié aux "cold cases" à Nanterre. Férouze Bendouiou reviendra dans un de nos reportages sur ces 36 dernières années à chercher sa petite sœur.
Une ténacité que l’on retrouve également chez les enquêteurs. Ainsi dix-sept ans après les faits, Sabine Khéris, doyenne des juges d’instruction de Paris en charge de plusieurs dossiers du pôle cold cases, est parvenue à obtenir les aveux de Michel Fourniret et de son ex-femme, Monique Olivier dans l’affaire Estelle Mouzin. L’ex-enquêteur de terrain à la PJ Raphaël Nedilko a lui résolu en solitaire deux cold cases : les affaires Christelle Blétry et Christelle Maillery. Il est revenu avec nos journalistes sur ces deux enquêtes qui ont marqué sa carrière et sa vie.
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien
- Valentine ARAMA- Journaliste justice - Le Point
- Corinne HERRMANN - Avocate, spécialiste des cold cases
- Thierry LEVEQUE - Journaliste – spécialiste des affaires judiciaires
- Thierry LEZEAU (en duplex) - Ancien Capitaine de gendarmerie
10/3/2023 • 58 minutes, 54 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03/10/23
C dans l'air du 3 octobre : Lina : la piste de la "voiture sombre"
LES EXPERTS :
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien
- Valentine ARAMA- Journaliste justice - Le Point
- Corinne HERRMANN - Avocate, spécialiste des cold cases
- Thierry LEVEQUE - Journaliste – spécialiste des affaires judiciaires - Thierry LEZEAU (en duplex) - Ancien Capitaine de gendarmerie
10/3/2023 • 5 minutes, 43 seconds
CDLA L'INVITÉE - VALÉRIE BOYER - 03/10/23
C dans l'air l'invitée, du 3 octobre avec Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône et membre de la commission des Affaires européennes.
Dans une tribune publiée dans le Figaro ce 28 septembre, 75 sénateurs s’adressent au président de la République pour lui demander d’apporter un soutien massif à l'Artsakh et à l'Arménie. D’après ces sénateurs, "comme toujours, la réaction de la communauté internationale s'est révélée plus qu'insuffisante. Au mieux, l'on s'est contenté de paroles de dénonciation. L'Union européenne, pour sa part, a fait preuve d'un immobilisme qui interpelle !".
Alors que l’ONU a missionné une équipe au Haut-Karabakh ce dimanche, afin d’évaluer les besoins humanitaires sur place, Catherine Colonna, la cheffe de la diplomatie française a annoncé qu'elle se rendrait mardi en Arménie dans le but est de "réaffirmer le soutien de la France à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Arménie".
Des personnalités de la majorité se sont exprimées en faveur de nouvelles sanctions. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale a évoqué sur RTL la question de sanctions économiques et "personnelles", contre "la famille Aliev" au pouvoir. La France a déjà fourni 12,5 millions d'euros d'aide humanitaire et de son côté, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré samedi que la France était disposée à fournir une assistance militaire si l'Arménie en faisait la demande.
Valérie Boyer est sénatrice LR des Bouches-du-Rhône et membre de la commission des Affaires européennes. Elle reviendra sur la tribune du Figaro qu’elle a co-signée qui s’adresse au président de la République pour lui demander d’apporter un soutien massif à l'Artsakh et à l'Arménie et sur la situation au Haut-Karabakh alors que plus de 100 000 réfugiés ont fui en Arménie par crainte de représailles de l'Azerbaïdjan.
10/3/2023 • 10 minutes, 56 seconds
Punaises de lit, moustiques : la grande invasion - 02/10/23
C dans l'air du 2 octobre : Punaises de lit, moustiques : la grande invasion
Alerte aux punaises de lit. Depuis la rentrée, cet insecte fait beaucoup parler de lui. Et pour cause, les signalements se multiplient ces dernières semaines : école, bibliothèque, cinéma, bus, métro, train… Un climat frôlant la psychose gagne le pays, et en particulier la capitale où les spécialistes de la désinsectisation croulent sous les appels après la diffusion de photos et vidéos montrant ces parasites dans les transports en commun parisiens, dans le TGV, l’aéroport Charles de Gaulle et des salles de cinéma cet été. La presse étrangère s’est emparée du sujet et la crise est devenue politique. À l’approche des Jeux olympiques de 2024, la mairie de Paris a appelé le gouvernement à organiser des “assises de la lutte contre les nuisibles”, tandis que le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé une réunion rapide avec les entreprises de transports en commun pour évoquer la lutte contre cet insecte. La France insoumise a elle aussi fait savoir qu’elle considérait le sujet comme “un problème de santé publique”, qui devrait être reconnu par l’État.
Mais sommes-nous réellement envahis par les punaises de lit ? Quasi disparu depuis les années 1950, l'insecte connaît une recrudescence dans le pays depuis trois à quatre ans. Conséquence du mode de vie des résidents des grandes villes, qui vivent dans des habitats concentrés et se déplacent plus fréquemment, les punaises de lit prolifèrent dans l’Hexagone. Entre 2017 et 2022, ces parasites ont infesté plus d'un foyer sur dix dans le pays, d’après les données de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire (Anses). La plupart du temps, ces insectes se cachent dans les matelas, les sommiers, les tapis, les canapés et les meubles. Ils sont transportés dans les vêtements et les bagages des humains, desquels ils se nourrissent du sang. "C'est un phénomène totalement indépendant du milieu social", explique à l'AFP Karine Fiore, adjointe à la direction des sciences sociales, économiques et sociétales à l'Anses. Mais le niveau de revenu impacte directement la lutte contre ces insectes, qui peut se révéler très coûteuse. Le rapport établit qu'en moyenne, les foyers dépensent 866 euros dans les mesures de nettoyage et les traitements de leur domicile. L'Anses a calculé que le coût de la lutte à l'échelle nationale a atteint 1,4 milliard d'euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d'euros par an en moyenne.
Au-delà du coût financier, nombre de foyers infectés évoquent le parcours du combattant pour se débarrasser de ces minuscules insectes, qui piquent la nuit et se reproduisent à grande vitesse. Ils décrivent par le menu les impacts psychologiques de la présence de ces bestioles chez eux : manque de sommeil, anxiété… Ces insectes peuvent donc avoir des impacts notables sur la santé physique et mentale mais ils ne transmettent pas de maladie à la différence des moustiques tigres qui eux aussi prolifèrent dans l’Hexagone et peuvent transmettre des virus tels que la dengue, le chikungunya ou encore Zika. Ainsi de nombreuses opérations de démoustication ont lieu ces jours-ci alors que les températures demeurent estivales et que le nombre de cas de dengue en France métropolitaine continue de grimper.
Qu’est-ce qu’une punaise de lit ? Comment savoir si l'on est infesté ? Comment s’en débarrasser ? Et quelles sont les caractéristiques du moustique tigre ? Comment lutter contre ce nuisible ? Dengue, chikungunya, Zika… Comment ces virus apparaissent-ils en France ? Et que sait-on du virus Nipah qui a déclenché une alerte sanitaire en Inde ? Pourquoi préoccupe-t-il l’OMS ? Enfin faut-il s'inquiéter des microbes et virus libérés par la fonte du permafrost ?
LES EXPERTS :
- Pr. Anne-Claude CREMIEUX - Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis
Membre de l’Académie de médecine
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Dr. Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS
- Lena POLIN - Léna Scarabête - entomologiste
10/2/2023 • 58 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/10/23
C dans l'air du 2 octobre : Punaises de lit, moustiques : la grande invasion
Les experts :
- Pr. Anne-Claude CREMIEUX - Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis Membre de l’Académie de médecine
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Dr. Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS
- Lena POLIN - Léna Scarabête - entomologiste
10/2/2023 • 5 minutes, 51 seconds
CDLA L'INVITÉE - ANNE-CLAUDE CREMIEUX - 02/10/23
C dans l'air l'invitée, du 2 octobre avec Anne-Claude Crémieux, infectiologue, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis et membre de l'Académie de médecine.
Une nouvelle campagne de rappel contre le Covid-19 démarre ce lundi. Elle vise en particulier les personnes les plus à risque d’être atteintes de forme grave et doit permettre d’anticiper le retour de virus pendant l’hiver. Initialement, cette campagne devait démarrer le mardi 17 octobre en même temps que la campagne de vaccination anti-grippale, mais elle a été avancée. Mi-septembre, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé au gouvernement d’avancer la date de 2 semaines, au vu d’une remontée des cas de Covid-19 plus précoce qu’attendue
Dans le même temps, un autre virus s’est déclaré dans l'État du Kerala, au sud de l’Inde, dans le courant du mois de septembre. Il s’agit du Nipah. L’Inde a été contrainte de confiner une partie du sud de son territoire, dont la ville de Kozhikode qui a fermé les écoles. Les rassemblements publics sont interdits.
Anne-Claude Crémieux, infectiologue, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis et membre de l'Académie de médecine, reviendra sur la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 qui a été anticipée et démarre ce lundi, et sur le virus Nipah qui s’est déclaré en Inde et qui a été classé, par l’OMS, parmi les maladies qui méritent une recherche prioritaire en raison de leur potentiel à provoquer une épidémie mondiale.
10/2/2023 • 11 minutes, 19 seconds
La 1ère partie - Immobilier : la tension monte - 30/09/23
C dans l'air, du 30 septembre - Immobilier : la tension monte
Alors que la France est en pleine crise immobilière, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s’est pris les pieds dans le tapis. Le locataire de Bercy a semble-t-il parlé trop vite et a été contraint de rétro pédaler sur les passoires thermiques, ces logements très mal isolés. Dans un entretien accordé au Parisien et publié mardi 26 septembre, il s’est déclaré “favorable, en particulier pour les copropriétés”, au report du calendrier de l’interdiction de la location de ce type de bien. Le lendemain, le ministre de l’Économie et des Finances a fait machine arrière au cours de la présentation du budget 2024. Il a plaidé pour une déclaration faite “à titre personnel” auprès du Parisien. C’est qu’entre le plafonnement des loyers et la nécessité de faire des rénovations pour avoir le droit de louer leurs biens, les propriétaires sont face à un casse-tête et plombent encore davantage un marché immobilier déjà sérieusement englué. Les chiffres sont pires que ce qu’anticipé par les promoteurs. Entre avril 2022 et mars 2023, les réservations de logements neufs ont chuté de 45 %, et c’est encore plus fort pour les maisons individuelles, d’après Véronique Bédague, la patronne de Nexity, l’un des plus importants groupes français d’immobilier. Selon elle, il y a 13 % de logements mis en chantier en moins, et le mouvement doit encore s’accentuer. Elle assure qu’il y aura un effet sur l’emploi dans le secteur du BTP. Pour le gouvernement, c’est une sacrée épine dans le pied. Car avec 270 milliards d'euros de valeur ajoutée, le secteur de l'immobilier représente plus de 11 % du PIB français. Le secteur emploie 2,5 millions de personnes. C’est également un boulet politique, car pour les Français, le logement est évidemment un sujet sensible.
Cette crise du logement a de nombreuses conséquences sur l’économie. Parmi celles-ci, les entreprises ayant un besoin de saisonniers se retrouvent parfois en grande difficulté. La pénurie de logements nuit en effet aux employés saisonniers, qui éprouvent toutes les peines à pouvoir venir habiter sur place le temps de leur contrat. A Nice, une équipe de C dans l’air a rencontré des chefs d’entreprises confrontés à des problèmes de recrutement.
La France n’est pas le seul pays confronté à une crise immobilière. Aux Etats-Unis, les taux d'emprunt ont dépassé 7 % et les prix des logements ne s’arrêtent pas de monter. En conséquence, le nombre de transactions a chuté. Certains citoyens se voient contraints de dormir dans leur voiture. En Chine, l’origine de la crise immobilière est différente. Elle est due à la santé économique de plusieurs immenses promoteurs immobiliers. Plusieurs d’entre-eux sont en effet ultra endettés. Xu Jiayin, le patron du géant national Evergrande, a d’ailleurs été placé en résidence surveillée ce mois-ci, a révélé ce mercredi l’agence Bloomberg. En août, le promoteur le plus endetté au monde, avec 322 milliards d’euros de dettes, avait annoncé faire l’objet d’une enquête de la Commission chinoise de régulation des marchés. Un autre géant de l’immobilier chinois, Country Garden, connaît également des difficultés, qui font craindre des conséquences encore plus graves pour l’ensemble de l’économie du pays.
Quelles mesures l’exécutif peut-il prendre pour surmonter la crise du logement ? Comment trouver des solutions de logement pour les saisonniers ? Les crises immobilières en Chine et aux États-Unis menacent-elles l’économie mondiale ?
LES EXPERTS :
- Henry BUZY CAZAUX - Président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
- Pascal HEBEL - Directrice associée chez C-Ways
- Jean-Laurent CASSELY - Journaliste, essayiste sur les nouveaux modes de vie, auteur de « La France sous nos yeux »
9/30/2023 • 56 minutes, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/09/23
C dans l'air, du 30 septembre - Immobilier : la tension monte
LES EXPERTS :
- Henry BUZY CAZAUX - Président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers
- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - « L’Usine Nouvelle »
- Pascal HEBEL - Directrice associée chez C-Ways
- Jean-Laurent CASSELY - Journaliste, essayiste sur les nouveaux modes de vie, auteur de « La France sous nos yeux »
9/30/2023 • 8 minutes, 49 seconds
La 1ère partie - Arménie : Poutine impuissant... et la France ? - 29/09/23
C dans l'air, du 29 septembre - Arménie : Poutine impuissant... et la France ?
"La République du Haut-Karabakh cesse son existence", a annoncé ce jeudi par décret le dirigeant de cette république autoproclamée. "Toutes les institutions gouvernementales et organisations seront dissoutes au 1er janvier 2024", a-t-il poursuivi, mettant fin à trente-deux ans d’existence. Cette région à majorité arménienne, internationalement reconnue comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, a fait sécession et proclamé son indépendance en 1991, à la fin de l'Union soviétique, avec le soutien de l'Arménie. Pendant plus de trois décennies, elle s'est opposée à Bakou, notamment lors de deux guerres, entre 1988 et 1994 puis à l'automne 2020.
Mais il y a une semaine, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour en reprendre son contrôle, poussant les séparatistes à capituler en 24 heures. Depuis plus de la moitié des 120 000 habitants de l’enclave ont déjà pris le chemin de l’Arménie. Ils abandonnent tout derrière eux, avec la certitude de ne plus jamais revenir. L’exode continue et l’enclave se vide. Un "nettoyage ethnique" est en cours accuse le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Il reproche également à la Russie, chargée d'une force de maintien de la paix sur le territoire, son inaction. "Conduire une population à quitter son foyer est un crime grave". L'Azerbaïdjan "doit être tenu pour responsable" a déclaré hier la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. "L’abandon de l’Arménie par la Russie et la complicité de la Russie avec les opérations militaires engagées par l’Azerbaïdjan rendent encore plus nécessaire une action diplomatique internationale", a poursuivi la cheffe de la diplomatie.
Alliée historique de l’Arménie, la Russie avait envoyé des forces d’interposition durant la dernière guerre du Haut-Karabakh, en 2020. Mais le récent rapprochement entre l’Arménie et les États-Unis n’a été que très peu apprécié par Vladimir Poutine, qui s’est finalement rangé du côté de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Selon Benjamin Haddad, chercheur en relations internationales et porte-parole Renaissance à l’Assemblée nationale, "le but de la Turquie et de l’Azerbaïdjan est de dépecer l’Arménie, d’avoir une continuité territoriale, avec une partie du territoire arménien contrôlé par la Turquie et l’Azerbaïdjan avec la complicité de la Russie". Invité mercredi dans #cdanslair, il a estimé que l’Europe "pourrait soutenir sur le plan militaire l’Arménie sur le long terme pour défendre son territoire".
Pour l’heure l’Europe est divisée sur l’attitude à adopter et Paris a annoncé une augmentation de l'aide humanitaire à l’Arménie. "Nous en étions à deux millions d'euros par an et j'ai pris une série de décisions qui aujourd'hui montent cette aide à hauteur de douze millions d'euros", a expliqué la ministre des Affaires étrangères alors qu’en France la communauté arménienne, la plus importante d’Europe, se mobilise.
Que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ? Pourquoi les troupes russes ne sont-elles pas intervenues ? L’Arménie peut-elle faire face à un tel afflux de réfugiés ? Quelles sont les ambitions de l’Azerbaïdjan et de la Turquie dans la région ? L’intégrité territoriale de l’Arménie est-elle menacée ? Enfin quels sont les liens entre la France et l’Arménie ?
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue
- GUILLAUME PERRIER - Journaliste au service international – Le Point
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/29/2023 • 55 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/09/23
C dans l'air, du 29 septembre - Arménie : Poutine impuissant... et la France ?
LES EXPERTS :
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue
- GUILLAUME PERRIER - Journaliste au service international – Le Point
9/29/2023 • 8 minutes, 42 seconds
CDLA L'INVITÉ - MICHEL VERGÉ-FRANCESCHI - 29/09/23
C dans l'air l'invité, du 29 septembre avec Michel Vergé-Franceschi, historien et spécialiste de l'histoire de la Corse.
Lors d’un déplacement en Corse, Emmanuel Macron a proposé qu'une "nouvelle étape soit franchie" avec "une autonomie pour la Corse", qui ne soit "ni contre l'État ni sans l'État".
Il a par ailleurs proposé une période de six mois pour que les groupes politiques corses, des indépendantistes à la droite, parviennent à un "accord" avec le gouvernement pour mener à un "texte constitutionnel et organique" qui pourrait alors être présenté à Paris.
De son côté, Gilles Simeoni, le président de l’exécutif corse s’est exprimé ce jeudi après le discours du chef de l’État. Selon lui, il y a "une ouverture, mais tout reste à faire".
Michel Vergé-Franceschi, historien et spécialiste de l'histoire de la Corse, reviendra sur les annonces faites par Emmanuel Macron qui a ouvert la porte à une autonomie pour la Corse.
9/29/2023 • 10 minutes, 17 seconds
Porno : le rapport choc - 28/09/23
C dans l'air, du 28 septembre - Porno : le rapport choc
Des sites "infestés de vidéos de viols", de scènes de "torture"… Le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), remis ce mercredi au gouvernement , dresse un effarant constat de la montée en puissance de la violence sur les plateformes qui diffusent des contenus pornographiques. "Dans l’industrie pornographique, des femmes et des filles sont massivement victimes de violences physiques et sexuelles. Les femmes, caricaturées des pires stéréotypes sexistes et racistes, sont humiliées, objectifiées, déshumanisées, violentées, torturées, subissant des traitements contraires à la fois à la dignité humaine et… à la loi française", écrit le HCE, qui précise avoir "mené une étude sur les quatre principales plateformes pornographiques (Pornhub, XVideos, Xnxx, Xhamster) qui comptent des millions de vidéos.
Parmi ce torrent de vidéos, le HCE estime à "90 %" la proportion de "contenus pornographiques contenant de la violence physique ou verbale, donc pénalement répréhensibles" et assure que "1,4 million" de vidéos présentent "des pratiques sadiques" qui répondent pour certaines à la "définition juridique des actes de torture et de barbarie." Bien loin du "mythe d'une pornographie "fun", "cool" et synonyme de "libération sexuelle"". Plus largement, le Haut Conseil à l’égalité accuse l'industrie de la pornographie, de ses producteurs à ses acteurs et actrices, d'être "illégale" dans presque toutes ses composantes : contrats de travail illégaux, car "on ne peut pas consentir à sa propre torture, à sa propre humiliation" ; séquences illégales de "violences physiques et sexuelles" ; illégalité des "discours pornographiques" de "provocation à la haine misogyne, raciste et LGBTphobe" ; illégalité d'une pornographie qui "diffuse et facilite la pédocriminalité", méprise "la protection des mineurs" ("la consommation massive dès le plus jeune âge renforce la culture du viol, banalise et augmente la violence sexuelle"), et diffuse de manière "illimitée" des contenus à caractère sexuel mettant en scène des femmes "revictimisées sans fin".
"Il s’agit d’un massacre illégal à but lucratif", a dénoncé la présidente du HCE. "Le mur d’indifférence qui a accompagné la montée de la violence dans le porno est absolument sidérant. Il faut sortir du déni". "Il n’y a aucune raison de tolérer dans la France de 2023 toutes ces illégalités" et qui "font voir à des mineurs ces spectacles avec les conséquences que l’on sait sur les mentalités. Cette école des violences sexistes qu’est devenue la pornographie doit cesser" a lancé mercredi Sylvie Pierre-Brossolette sur France Inter.
La ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a annoncé de son côté la création d'un groupe de travail interministériel (Intérieur, Justice, Travail, Culture et Numérique), pour préparer des mesures de lutte contre les violences dans l'industrie pornographique, après la remise de ce rapport. "Je souhaite que nous aboutissions à des conclusions pour le printemps 2024, et que les mesures soient ensuite rapidement mises en œuvre (…) Nous devons mettre fin à ce qui doit désormais être qualifié de pornocriminalité" a déclaré Bérangère Couillard. Dans le même temps, le gouvernement entend poursuivre le travail pour bloquer l’accès des sites pornographiques aux enfants. Car "chaque mois, deux millions d’enfants sont exposés à des images pornographiques. Si vous avez un enfant de douze ans, il y a une chance sur trois qu’il ait déjà été exposé à ce type d’images. Or, l’exposition précoce aux contenus pornographiques a des conséquences délétères sur le développement affectif" expliquait en mai dernier le ministre délégué chargé de la Transition numérique qui entend imposer aux sites pornographiques de vérifier réellement l’âge des internautes, afin de bloquer l’accès aux mineurs.
Selon une étude de l’ARCOM, 28 % des internautes fréquentant des sites pornographiques sont des mineurs, soit 2,2 M de mineurs chaque mois et 500 000 chaque jour (8 % des mineurs). Malgré la loi de 2020 imposant un contrôle d’âge des internautes, dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rendent sur un site pornographique et y passent en moyenne 1 heure par mois. Pour sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans, une plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr a été lancée par l’exécutif. Des campagnes d’informations sont par ailleurs menées auprès des plus jeunes notamment par des associations dans les collèges et les lycées.
Parallèlement, la première ministre, Elisabeth Borne, a sonné mercredi la "mobilisation générale" pour mener "une lutte implacable" contre le harcèlement scolaire, détaillant une série de mesures pour punir les élèves harceleurs ainsi qu’une aide pour les victimes et leurs familles.
Alors que contient le rapport du Haut Conseil à l’égalité sur la pornocriminalité ? Comment bloquer l’accès des sites pornographiques aux mineurs ? Et quid de la pornographie sur les réseaux sociaux ? Enfin pourquoi est-il si difficile de lutter contre le harcèlement scolaire ? Que prévoit le plan de l’exécutif ?
LES EXPERTS :
- Laurence ROSSIGNOL - Ancienne ministre des Droits des femmes
- Justine ATLAN - Directrice générale d'Association e-Enfance
- François KRAUS - Directeur du pôle Politique/ Actualités - IFOP
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne
9/28/2023 • 57 minutes, 10 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/09/23
C dans l'air, du 28 septembre - Porno : le rapport choc
LES EXPERTS :
- Laurence ROSSIGNOL - Ancienne ministre des Droits des femmes
- Justine ATLAN - Directrice générale d'Association e-Enfance
- François KRAUS - Directeur du pôle Politique/ Actualités - IFOP
- Marie-Estelle DUPONT - Psychologue clinicienne
9/28/2023 • 7 minutes, 9 seconds
CDLA L'INVITÉ - DAVID COLON - 28/09/23
C dans l'air l'invité, du 28 septembre avec David Colon, historien, professeur à Sciences Po et spécialiste de la propagande, auteur de "La guerre de l’information".
La guerre d’aujourd’hui ne se déroule pas uniquement sur les champs de bataille. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine en est une illustration parfaite : il se joue aussi sur le terrain de l'information. Les opinions publiques mondiales sont au cœur de ce combat, où l'usage des réseaux sociaux fait des internautes de potentiels relais de l'un ou l'autre camp.
David Colon est historien, professeur à Sciences Po et spécialiste de la propagande. Il publie "La guerre de l’information : les Etats à la conquête de nos esprits" aux éditions Tallandier. Il reviendra sur cette nouvelle guerre numérique qui manipule, influence les États, les populations, les médias, depuis la guerre en Irak jusqu'à aujourd'hui.
9/28/2023 • 10 minutes, 36 seconds
Budget 2024 : ce qui nous attend... - 27/09/23
C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend...
Le gouvernement a présenté, ce mercredi, en Conseil des ministres, ses deux textes budgétaires pour 2024 : son projet de loi de finances (PLF) et son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Bercy a notamment annoncé une augmentation des crédits pour l’armée, la police et la justice de près de 5 milliards d’euros l’année prochaine. Celui pour l’Éducation nationale, premier de l’État, est lui en hausse de 3,9 milliards d’euros, permettant notamment de mettre en œuvre la revalorisation générale du traitement des enseignants. Il devrait atteindre 63,6 milliards d’euros. La transition écologique, qualifiée de « priorité absolue », obtient également 7 milliards d’euros supplémentaires. L’État gagnera aussi près de 8 300 fonctionnaires en 2024, a indiqué Bercy, dont 2 681 pour le ministère de l’Intérieur, 1 961 pour celui de la Justice, 732 pour la transition écologique et 580 dans l’armée. En outre, en ces temps d’inflation, près de 25 milliards d'euros seront consacrés à l'indexation des prestations sociales, des retraites et au barème de l'impôt sur le revenu.
Quelque 16 milliards d’euros d’économies sont également prévues l’an prochain. L’essentiel proviendra de la suppression progressive des mesures exceptionnelles permettant d’alléger la facture d’électricité des ménages et des entreprises (plus de 10 milliards d’euros). 4, 5 milliards seront récupérés sur la fin des aides aux entreprises, 1 milliard sur les aides à la politique de l’emploi, 700 millions seront issus de la réforme de l’assurance-chômage. Bercy attend aussi les premiers effets de la réforme des retraites. Du côté des recettes, l'exécutif maintient sa ligne rouge. Pas question d'augmenter les impôts. Il s'agit même de les baisser ces prochaines années. Le gouvernement a tout de même confirmé sa volonté d'instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports qui doit rapporter 600 millions d'euros annuels. Toutes ces annonces ont pour but de donner des gages de sérieux budgétaire alors que la dette a dépassé cet été les 3.000 milliards d'euros. Quant au déficit, il se révèle de facto largement en dehors des clous européens. Résultat, la France se range parmi les mauvais élèves de la zone euro et est scrutée depuis des mois par les agences de notation. L’agence Fitch a en avril dernier déjà dégradé la note de la France de "AA" à "AA –" faisant état d’un plan de réduction de la dette insatisfaisant et peu après le patron de Bercy a promis d'être "intraitable" sur la dette pour éviter une dégradation de l'agence de notation S&P.
Alors comment les agences de notation vont-elles réagir ? Que recouvrent exactement leurs notations ? Que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ? Que contient le projet de budget 2024 ? "Ce budget ambitionne de répondre aux "trois défis" que sont le désendettement de la France, la lutte contre l’inflation et les investissements requis pour la transition écologique" a expliqué le ministre des Finances. "Nous devons (…) piloter nos finances publiques en relevant ces trois défis", a déclaré Bruno Le Maire, soulignant que le contexte inflationniste "brouille tous les repères". Le patron de Bercy a également estimé que la prévision d'1,4 % de croissance en 2024 sur laquelle est fondé ce budget est "sincère", quelques heures après que le Haut Conseil des finances publiques, gardien du sérieux budgétaire du gouvernement a jugé cette prévision "élevée".
Présentés en Conseil des ministres, les deux textes vont être examinés par l'Assemblée nationale courant octobre, puis par le Sénat, et les débats s'annoncent d’ores et déjà électriques au Parlement. Privé de majorité absolue à l'Assemblée et de soutiens dans l'opposition, la Première ministre a déjà reconnu qu'elle devrait "certainement" recourir à l'article 49.3.
Aux Etats-Unis, également, ce sujet donne lieu à un bras de fer intense. Quatre mois après avoir frôlé le défaut de paiement, les parlementaires démocrates et républicains doivent voter d'ici à ce samedi 30 septembre minuit leur budget. Sans accord, le pays se retrouverait en "shutdown" entraînant la fermeture ou la réduction d'activité de nombreuses administrations fédérales. Le compte à rebours est lancé sur fond de campagne présidentielle et de grève historique dans le secteur de l’automobile pour obtenir de fortes augmentations de salaire, soutenue par Joe Biden et Donald Trump.
LES EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement
- Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy
- Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express
- Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
9/27/2023 • 56 minutes, 50 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/09/23
C dans l'air, du 27 septembre - Budget 2024 : ce qui nous attend...
LES EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement
- Frédéric SAYS - Journaliste à la rédaction internationale - Radio France, auteur de Dans l’enfer de Bercy
- Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L’Express
- Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
9/27/2023 • 6 minutes, 53 seconds
CDLA L'INVITÉ - BENJAMIN HADDAD - 27/09/23
C dans l'air l'invité, du 27 septembre avec Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes.
Ce mercredi, l'Arménie continue d'accueillir les dizaines de milliers de réfugiés qui fuient le Haut-Karabakh, une semaine après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut- Karabakh. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a dénoncé une "agression", et a appelé la communauté internationale à réagir.
Dimanche soir aux 20H de France 2 et de TF1, Emmanuel Macron a déclaré que "la France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie, car c'est ce qui se joue. Il faut être très clair. On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ses manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé, qui menace la frontière de l'Arménie".
Les relations entre Erevan et Bakou continuent d’être empoisonnées aujourd’hui par un différend au sujet du Haut-Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d’Arméniens ayant fait sécession de l’Azerbaïdjan avec le soutien de l’Arménie. Après une première guerre qui a fait plus de 30.000 morts au début des années 1990, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont affrontés à nouveau à l’automne 2020 pour le contrôle de cette région montagneuse
Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale
et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes reviendra sur le sort réservé aux Arméniens, contraints de fuir après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.
9/27/2023 • 11 minutes, 8 seconds
Lina, Emile : ces insupportables disparitions - 26/09/23
C dans l'air, du 26 septembre - Lina, Emile : ces insupportables disparitions
Trois jours maintenant que Lina, 15 ans, n'a plus donné de signes de vie. L’adolescente a disparu depuis samedi après avoir quitté son domicile pour se rendre à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche située à environ 3 km pour prendre le train de 12h03. Selon les gendarmes, elle n'a jamais pris ce TER qui devait la conduire à Strasbourg, où l'attendait son petit ami. Le parquet de Saverne a ouvert une enquête pour "disparition inquiétante". Hier après-midi une centaine de personnes ont participé à une battue, une autre a eu lieu ce mardi sur un périmètre élargi de 10 km autour du domicile de l'adolescente. Près de 400 volontaires, des proches, des voisins mais aussi des personnes venues de plus loin, y participent après l’appel à l’aide lancé la veille par la mère de Lina. 35 gendarmes sont également mobilisés ainsi que des équipes cynophiles.
Comme ce fut le cas dans l’affaire du jeune Émile au Haut-Vernet début juillet, une battue citoyenne a une nouvelle fois été privilégiée pour les besoins de l’enquête. Si elle s’est achevée aujourd'hui sans trace de l’adolescente, et n’a malheureusement pas permis cet été de retrouver le petit Émile, cette technique de recherche peut parfois tout changer dans une affaire de disparition, notamment lorsque la zone de recherche est déjà clairement identifiée. Les recherches se poursuivent autour du hameau de Champenay mais l’inquiétude ne cesse de monter car cela fait maintenant trois jours que l’adolescente n’a plus donné de nouvelles. La procureure de la République de Saverne a annoncé tenir ce mardi à 17h une conférence de presse.
Du côté du Haut-Vernet, les enquêteurs continuent également de travailler d’arrache-pied pour retrouver le petit Emile. Sa famille qui était présente à la messe du pape samedi à Marseille reste dans l’attente et garde espoir de retrouver sa trace. Alors qu’il se trouvait dans le jardin de la maison familiale situé dans le hameau sous la garde de ses grands-parents, le petit garçon de deux ans et demi a disparu sans laisser de trace derrière lui. Depuis, les enquêteurs tentent de résoudre cette affaire qui pour le moment n’a pas encore connu de dénouement et qui continue de passionner les Français au risque parfois d’entrainer certaines dérives. Ainsi les gendarmes qui sont toujours à sa recherche reçoivent chaque jour des appels. Et parmi eux, ceux de voyants qui ralentiraient l'enquête. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les "observateurs" qui jouent également les pseudo-enquêteurs alors que dans le hameau, le maire a dit très tôt craindre l'arrivée de touristes sur le lieu du drame. Des excursions qui ont déjà eu lieu lors d'affaires précédentes. C'est notamment ce qui se produit après l'affaire Grégory, des curieux viennent visiter le village de Lépanges-sur-Vologne, où l'enfant a disparu.
Enfin l’enquête est relancée dans l’affaire Tiphaine Veron. Le 29 juillet 2018, cette Française de 36 ans disparaissait alors qu’elle visitait la petite ville du nord du Japon, Nikko, deux jours après son arrivée dans ce pays qui la fascinait tant. Cinq ans après, le dossier est désormais entre les mains du nouveau pôle judiciaire de Nanterre, dédié aux affaires non élucidées. La juge d’instruction Sabine Khéris est chargée du dossier, en cosaisine. Cette magistrate expérimentée, ancienne doyenne des juges d'instruction au tribunal de Paris, était parvenue à faire avouer au tueur en série Michel Fourniret son rôle dans la mort d'Estelle Mouzin. La famille espère enfin des avancées. Nous avons rencontré le frère de la jeune femme.
Alors que sait-on de la disparition de la jeune Lina ? Où en est l’enquête dans l’affaire du petit Emile ? Pourquoi passionne-t-elle autant certaines personnes ? Et cinq ans après, que sait-on de la disparition de Tiphaine Véron au Japon ?
LES EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM
- LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne
- EVE CHANCEL - Journaliste - Le Parisien
- DIDIER SEBAN - Avocat
- VALENTINE ARAMA (en duplex) - Journaliste justice - Le Point
9/26/2023 • 59 minutes, 27 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/09/23
C dans l'air, du 26 septembre - Lina, Emile : ces insupportables disparitions
LES EXPERTS :
- ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM
- LAURENT VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne
- EVE CHANCEL - Journaliste - Le Parisien
- DIDIER SEBAN - Avocat
- VALENTINE ARAMA (en duplex) - Journaliste justice - Le Point
9/26/2023 • 5 minutes, 1 second
CDLA L'INVITÉ - LE PROFESSEUR DENIS LABAYLE - 26/09/23
C dans l'air l'invité, du 26 septembre avec Pr. Denis Labayle, ancien chef de service des hôpitaux de Paris et co-président de l'association Le Choix.
Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie devrait être prochainement présenté en Conseil des ministres puis discuté au Parlement, France Télévisions propose une programmation spéciale autour de cette question de société majeure, complexe et sensible.
Ce soir, France 5 diffusera "Fin de vie : pour que tu aies le choix". Dans ce documentaire de Magali Cotard, Marina Carrère d’Encausse, entre quête personnelle et enquête journalistique, partage les interrogations et bouleversements profonds qui peuvent tous nous toucher.
Cette programmation spéciale se poursuivra avec la diffusion sur France 2, mercredi 11 octobre à 21h10, d’une soirée continue autour de la fiction inédite "Le prochain voyage".
Le docteur Denis Labayle est intervenant dans ce documentaire. Il a travaillé pendant plus de 25 ans dans un grand hôpital de la région parisienne. Il est aujourd’hui président de l’association "Le Choix/Citoyens pour une mort choisie" et a publié "Le médecin, la liberté et la mort - Pour le droit de choisir sa fin de vie" aux éditions Plon. Il reviendra sur ce projet de loi sur la fin de vie tant attendu par la grande majorité des Français.
9/26/2023 • 10 minutes, 58 seconds
C DANS L'AIR - 1ère PARTIE - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts - 25/09/23
C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts
Visites de Charles III et du pape François, crise politique au Niger, crise migratoire à Lampedusa… la rentrée s'avère musclée pour Emmanuel Macron. Interviewé ce dimanche soir sur France 2, le Président a commencé par défendre le bilan de son gouvernement sur la transition écologique, à la veille d’un conseil de planification qui réunira la Première ministre et une partie du gouvernement. "La France sera parmi les premiers d’Europe à sortir du charbon", a-t-il promis, taclant au passage l'Allemagne qui a relancé ses centrales à charbon au détriment du nucléaire. La France, devrait convertir ses deux dernières centrales à la biomasse d'ici 2027. Au total, c'est un investissement de 40 milliards d'euros qui est prévu pour la transition écologique en 2024. Pour réduire ses émissions de CO2, le gouvernement mise aussi sur les pompes à chaleur dont la production va être multipliée par trois, parce que "c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions". Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur la hausse de production des véhicules électriques, n'hésitant pas à déclarer sa flamme à la voiture : "On aime la bagnole, et moi je l'adore".
Intarissable sur les ambitions françaises en matière d'écologie, le président s'est montré un peu plus en retrait sur l'immigration, au lendemain de la visite du pape qui a appelé les Européens à ouvrir leurs frontières et à ne pas céder au "fanatisme de l'indifférence". Dénonçant la "réponse simpliste et nationaliste de l'Italie", Emmanuel Macron a estimé la France faisait déjà "sa part", avec 132.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière pour un peu moins de la moitié acceptées. Paraphrasant l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, il a toutefois noté que la France "ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Alors que le projet de loi immigration est attendu début novembre au Sénat, l'exécutif tâtonne encore et souhaite trouver des majorités de circonstance selon les sujets. Sur la question des travailleurs sans-papiers, que plusieurs partis de gauche appellent à régulariser, le Président s'est montré plutôt ferme : "Il n’y aura jamais de droit inconditionnel à la régularisation", même s'il souhaite qu'un compromis soit trouvé. Enfin, le président a rappelé que l'immigration dépendait avant tout des pays de départ, en Afrique subsaharienne, et de transit, dans le Maghreb. "Nous devons conditionner notre aide à des engagements en matière de politique migratoire", a conclu le Président.
Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise au Niger et annoncé que les 1500 militaires français au Niger allaient rentrer en France "d'ici la fin de l'année". Reclus dans sa résidence depuis le renversement du président Mohammed Bazoum par la junte militaire du général Tiani fin juillet, l'ambassadeur français est déjà en cours de rapatriement vers Paris. "La France a décidé de ramener cette semaine son ambassadeur et plusieurs diplomates. Ils rentreront en France dans les prochaines heures", a acté le Président, tout en réaffirmant son soutien au président déchu, lui aussi détenu par les militaires. Emmanuel Macron s'est parfois montré agacé par la remise en cause de la présence française en Afrique subsaharienne, alors que les troupes françaises ont déjà été forcées de quitter le Burkina Faso et le Mali ces derniers mois : "Nous sommes au Niger, parce qu'à la demande des pays de la région nous avons été lutter contre le terrorisme. Sans Barkhane, la plupart de ces pays auraient déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes".
Quelles mesures peuvent ressortir du conseil de planification écologique ? Le gouvernement est-il assez ambitieux dans la transition énergétique ? Comment l'exécutif peut-il trouver sa voie sur l'immigration ? La France doit-elle définitivement abandonner ses bases militaires en Afrique subsaharienne ?
LES EXPERTS :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP
- Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/25/2023 • 58 minutes, 49 seconds
C DANS L'AIR - VOS QUESTIONS SMS - 25/09/23
C dans l'air, du lundi 25 septembre - Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts
LES EXPERTS :
- Jérôme JAFFRÉ - Politologue au CEVIPOF
- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP
- Dominique SEUX - Éditorialiste économique à France Inter et directeur délégué de la rédaction - Les Échos
9/25/2023 • 5 minutes, 21 seconds
C DANS L'AIR - L'INVITÉ - MAMADOU DEMBÉLÉ - 25/09/23
C dans l'air l'invité, du 25 septembre - Mamadou Dembele, influenceur et fondateur du média "The impact story"
Mamadou Dembele a fondé le média The Impact Story qui part à la rencontre des acteurs de la transition écologique et sociale. Il travaille pour un fond d’investissement à impact social et environnemental, Alliance for Impact. Il est suivi par 220.000 personnes sur Instagram et TikTok par des jeunes mais aussi des politiques. Son ADN à lui, c’est de donner des perspectives et de montrer que parfois il y a des initiatives qui marchent.
Hier soir au 20H de TF1 et France 2, Emmanuel Macron s’est exprimé. Il dit croire à une “écologie à la française”, un “chemin entre le déni et la cure”. Il a aussi annoncé une nouvelle aide de 100 euros par voiture et par an.
Emmanuel Macron réunit ce lundi à 15 heures à l’Élysée un conseil de planification écologique en présence de la Première ministre et des ministres concernés. Mamadou Dembele, fondateur du média The Impact Story sur les réseaux sociaux, reviendra sur ces annonces, ainsi que les initiatives qui marchent et qu’il met en avant sur son média.
9/25/2023 • 10 minutes, 49 seconds
Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement- interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?
Écoutez en exclusivité l'interview complète qu'Emmanuel Chiva, directeur général de l'armement a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre".
Entre guerre "traditionnelle" et guerre moderne, où en est l'armement de la France et dans quelle direction va la recherche?
Durée: 39 minutes
9/25/2023 • 39 minutes, 19 seconds
Amiral Bernard Rogel - interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?
Écoutez en exclusivité l'interview complète que l'Amiral Bernard Rogel a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre".
On le dit inspirateur de la stratégie du président Macron dans la région Indo-pacifique. La France a-t-elle les moyens d'être une nation qui compte dans cette région?
Durée d'écoute: 51 minutes
9/25/2023 • 51 minutes, 32 seconds
Sébastien Lecornu, ministre des armées - interview intégrale - C dans l'air - Émission spéciale - 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?
Écoutez en exclusivité l'interview complète que le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a accordé à Caroline Roux pour l'émission spéciale "Demain la guerre".
La France est-elle prête à répondre aux différents enjeux soulevés par le conflit en Ukraine ou dans la région Indo-pacifique?
Durée d'écoute: 29 minutes
9/25/2023 • 28 minutes, 27 seconds
CDLA L'INTÉGRALE - Demain la guerre : la France est-elle prête ? - Émission spéciale du 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?
Depuis dix-huit mois, les combats font rage en Ukraine. La guerre de haute intensité s’est installée sur le sol européen, entre l’envahisseur russe et l’armée ukrainienne soutenue par les Occidentaux. Mais ce conflit n’est-il qu’une étape ? L’Ukraine est-elle le laboratoire militaire d’un affrontement plus global, d’une nouvelle guerre planétaire ? Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine il y a quinze ans, les grandes puissances développent des armes nouvelles, dans des territoires aux frontières encore inconnues et souvent non régies par les règles internationales. Sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, au fond des océans, des côtes de Taïwan aux rives de la mer Baltique jusqu’à l’espace exo-atmosphérique, jamais les grandes puissances militaires n’avaient mis au point des armes aussi dangereuses. Un défi pour l’armée française. Face à ces nouvelles menaces, est-elle à la hauteur des enjeux ?
Une plongée dans la guerre du futur, décryptée par les experts de C dans l’air et éclairée avec des entretiens exclusifs menés par Caroline Roux.
LES EXPERTS :
- Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro
- Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
9/24/2023 • 2 hours, 10 minutes, 29 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - ÉMISSION SPÉCIALE 24/09/23
C dans l'air, émission spéciale du dimanche 24 septembre - Demain la guerre : la France est-elle prête ?
LES EXPERTS :
- Guillaume ANCEL - Ancien officier de l’armée française et écrivain
- Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro
- Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
9/24/2023 • 38 minutes, 33 seconds
"Demain la guerre" le film - C dans l'air spécial - 24/09/23
"Demain la guerre" le documentaire diffusé dans l'émission spéciale de C dans l'air du 24 septembre 2023 à 21h.
Un documentaire de Coraline Salvoch et Alain Pirot
Entretien et commentaires: Caroline Roux
La guerre des drones
« Le drone permet d’apprendre le champ de bataille beaucoup plus vite qu’on ne le faisait avant. » un historien
« Une compagnie comme StarLink : son aide à l’Ukraine a été remarquable, mais pèse toujours cette menace que le service - privé - peut s’arrêter du jour au lendemain. »
La guerre des nombres
« Si on engageait l’armée française dans une guerre comme celle d’Ukraine, l’armée française tiendrait un front de quatre-vingt kilomètres. Le front ukrainien fait plus de mille kilomètres. »
« Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, on redécouvre que la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la quantité dans les opérations militaires... On n’est absolument pas prêts à ça. » un historien
La guerre de l'espace
« L’idée aujourd’hui, c’est de savoir en permanence ce qui se passe aux quatre coins du globe le plus vite possible. On est dans une bataille du temps aujourd’hui. » Grégoire de Saint-Quentin, général d’armée, vice-président services et développements souverains, Preligens
« Les Russes sont beaucoup moins dépendants aujourd’hui de l’espace que ne le sont les Américains et les Occidentaux. » Michel Friedling, général de division (2019-2022)
La guerre des océans
« La piraterie du futur comporte forcément une composante maritime et une composante cyber. » Virginie Tournay, chercheuse en science politique, experte Red Team
« En 2022, la marine chinoise a accueilli en service actif l’équivalent en tonnage d’à peu près la moitié de la marine française. » un historien
9/24/2023 • 1 hour, 31 minutes, 47 seconds
Migrants : quand le Pape nous sermonne ! - 23/09/23
C dans l'air du 23 septembre - Migrants : quand le Pape nous sermonne !
C'est un message fort, à la hauteur de l'urgence migratoire. En visite à Marseille, le Pape François a tenu un long discours sur l'immigration ce vendredi à quelques mètres de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, qui veille sur la ville et ses marins. "Devant un tel drame, les mots ne servent à rien." Il faut "des actes", a ainsi déclaré le souverain pontife quelques jours après les arrivées massives de migrants subsahariens sur l'île de Lampedusa qui ont fait la une de l'actualité. La tragédie migratoire "qui ensanglante la Méditerranée" est un thème cher au pape, qui a rencontré Emmanuel Macron ce samedi. Des camps de migrants de Lesbos en 2021 à Marseille en passant par Lampedusa, François n'a cessé de d'appeler les Européens à un sursaut collectif. "Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros", a-t-il averti, tout en encourageant les ONG qui patrouillent en mer Méditerranée au grand damne du gouvernement d'extrême droite italien. Ce discours a d'ailleurs irrité l'extrême droite française, à l'image d'Éric Zemmour qui s'est fendu d'un tweet : "Que veut le pape ? Il veut que l’Europe chrétienne, berceau du christianisme, devienne une terre islamique ?". Marion Maréchal a de son côté pointé la "vision un peu naïve du Pape" sur l'immigration : "Le pape n'a pas à se mêler de politique, il ferait mieux de remplir les églises qui sont aujourd'hui désespérément vides."
L'extrême droite a aussi été à la manœuvre, en Belgique cette fois, où les cours d'éducation sexuelle instaurés à l'école (4 heures entre la 6e et la seconde) depuis la rentrée sont devenus la cible d'une violente opposition complotiste. Les militants, qui accusent le gouvernement de vouloir imposer "un nouvel ordre mondial sexuel", ne se sont pas limités à de la désinformation sur les réseaux sociaux, mais ont aussi vandalisé ou incendié 8 écoles ces derniers jours, à Charleroi et Liège. "Comment a-t-on pu en arriver à un tel niveau de désinformation ?", déplorent certains instituteurs, dépassés par l'ampleur des événements. Dimanche dernier, 1500 personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour demander le retrait du fameux livret "Evras", parmi lesquels le leader de l'association catholique traditionnaliste Civitas, et des militants musulmans. "On peut avoir un débat, des points de vue différents, mais ça ne peut jamais déboucher sur de la violence", a prévenu le Premier ministre belge Alexander de Croo. "On s'attaque ici à des libertés publiques, à la liberté d'enseignement, et c'est pour moi une forme de terrorisme qui est absolument inacceptable", a de son côté dénoncé le maire de Charleroi, Paul Magnette.
Un autre débat, qui suscite de fortes oppositions, doit revenir sur le devant de l'actualité française d'ici la fin du mois : celui du droit à mourir. En décembre dernier, le gouvernement avait lancé une convention citoyenne sur le sujet pour faire évoluer la loi actuelle, qui limite la sédation profonde aux malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont la vie est menacée "à court terme". L'exécutif veut désormais présenter son projet de loi la semaine prochaine, tandis que des sénateurs de gauche entendent rédiger leur propre proposition de loi sur le sujet auquel 70% des Français se disent favorables. Tout le débat portera justement sur les conditions de ce doit à mourir dans la dignité : aide active à mourir ? Euthanasie ? Suicide assisté ? Les débats au Parlement s'annoncent houleux.
Quelles conséquences le discours du Pape sur les migrants peut-il avoir en Europe ? Face aux divergences politiques sur le sujet, comment les États européens peuvent-ils s'accorder sur l'accueil des migrants ? Pourquoi les cours d'éducation sexuelle suscitent toujours autant de polémiques en Europe ? Le gouvernement français va-t-il trouver la voie pour faire évoluer le droit à mourir dans la dignité ?
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL
- Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne
- François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions
- Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/23/2023 • 58 minutes, 35 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/09/23
C dans l'air du 23 septembre - Migrants : quand le Pape nous sermonne !
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Eve ROGER - Journaliste spécialiste des questions de société - RTL
- Rachel BINHAS - Journaliste au service société - Marianne
- François BEAUDONNET - Chroniqueur international, rédacteur en chef Europe - France Télévisions
- Isabelle DE GAULMYN - Rédactrice en chef - La Croix
9/23/2023 • 7 minutes, 5 seconds
Charles III : les dessous d'une visite - 22/09/23
C dans l'air du 22 septembre - Charles III : les dessous d'une visite
C'est un accueil qui marque le réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Royaume-Uni. Alors qu'il entamait cette semaine sa première visite à Paris depuis son couronnement, le roi d'Angleterre Charles III, a été reçu mercredi soir au château de Versailles pour un fastueux dîner avec Emmanuel Macron. Un accueil chaleureux « comme hommage à notre passé, et comme gage d’avenir », a déclaré le président français. Après des années de brouille diplomatique liée au Brexit en 2020, il semblerait que la relation franco-britannique soit de nouveau au beau fixe. « Comme toujours, ce sont nos peuples qui sont le véritable moteur de notre relation. (…) Notre amitié et nos liens chaleureux se renforcent à chaque nouveau contact entre nous. », a de nouveau clamé le potentat britannique dans un discours au Sénat, devant 300 parlementaires français. Charles III en a profité pour proposer une nouvelle Entente cordiale sur le climat, un thème qui lui est cher et un acte forcément symbolique : la veille, le Premier ministre britannique, le conservateur Rishi Sunak, avait annoncé le report de plusieurs mesures phares en matière de politique climatique.
Il faut dire que le Royaume-Uni fait face à de multiples obstacles en cette rentrée. En pleine crise économique, voilà que plusieurs centaines d'écoles et hôpitaux publics menacent de s'effondrer ! La faute à un béton aéré utilisé durant toute la seconde moitié du XXe siècle dans le pays. Léger et doté de bonnes capacités isolantes, ce dernier peut en revanche s'effondrer sans avertissement. Fin août, le gouvernement avait envoyé un message à 156 écoles à travers le pays pour leur recommander de ne pas ouvrir leurs portes à la rentrée, et de privilégier l'enseignement à distance pour les élèves. Trois ans après le début de l'épidémie de Covid-19, voilà les jeunes britanniques de nouveaux cantonnés à leur domicile. L'état de délabrement de ces bâtiments a aussitôt relancé le débat sur le financement des services publics, le résultat "des années de coupes budgétaires", selon Jon Richards, le secrétaire général adjoint du syndicat britannique Unison. Le gouvernement est évidemment pointé du doigt.
En visite à Paris avec le roi, la très discrète reine Camilla, 75 ans, suit de loin les affaires du royaume. Celle qui n'a donné qu'une interview à la presse britannique au magazine Vogue en 2022 a notamment affiché une certaine complicité avec Brigitte Macron durant les trois jours de visite à Paris. Les deux femmes ont notamment lancé un prix littéraire franco-britannique à la Bibliothèque nationale, et visité jeudi un atelier Chanel, où la reine s’est essayée à un métier à tisser. Longtemps haïe par une partie du peuple britannique, à cause de sa relation secrète avec Charles aux dépens de Lady Diana, la reine Camilla semble avoir enfin trouvé sa place dans la vie politique anglaise.
La hache de guerre est-elle définitivement enterrée entre la France et le Royaume-Uni, trois ans après le Brexit ? Que peut espérer tirer Emmanuel Macron du réchauffement de cette relation diplomatique ? Le scandale des bâtiments publics britanniques peut-il relancer le débat sur les services publics ? Longtemps haïe par la population britannique, la reine Camilla est-elle en passe de reconquérir le cœur des anglais ?
LES EXPERTS :
- Éric ALBERT - Journaliste, correspondant du à Londres - Le Monde
- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste de l'Europe - Le Figaro
- Catherine NORRIS TRENT - Correspondante à Paris - France 24
- Catherine MARSHALL - Professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/22/2023 • 58 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/09/23
C dans l'air du 22 septembre - Charles III : les dessous d'une visite
LES EXPERTS :
- Éric ALBERT - Journaliste, correspondant du à Londres - Le Monde
- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste de l'Europe - Le Figaro
- Catherine NORRIS TRENT - Correspondante à Paris - France 24
- Catherine MARSHALL - Professeure d’histoire et de civilisation britannique à l'Université Cergy Paris
9/22/2023 • 6 minutes, 34 seconds
CDLA L'INVITÉ - ALAIN PIROT - 22/09/23
C dans l'air l'invité du 22 septembre avec Alain Pirot - journaliste, réalisateur du documentaire "Demain la guerre" diffusé sur France 5 ce dimanche.
La Red team est chargée d’inventer les pires scénarios pour anticiper les coups de l’adversaire, pour ne pas rater une rupture stratégique. Ces scénarios auraient pu rester des fictions, mais certains sont plausibles.
“Demain la guerre” revient sur l’invasion russe sur le sol ukrainien qui a été considérable du point de vue militaire et de la façon dont on fait la guerre aujourd’hui. Cette guerre de haute intensité sur sol européen a rebattu toutes les cartes.
La course à la technologie a bel et bien commencé avec l’essor des drones, et deux nouvelles guerres sont alors plausibles. D’abord, un retour à la guerre navale qui, selon l’Amiral Bernard Rogel, n’est plus de la science-fiction. Pour lui, on est passé “d’une hypothèse lointaine à une hypothèse plus courte”. Enfin, la guerre de l’Espace qui est devenue le nouveau champ de bataille du 21ème siècle.
Alain Pirot est journaliste et réalisateur. Son documentaire “Demain la guerre” sera diffusé sur France 5 dimanche pour une soirée spéciale, suivie d’un débat.
9/22/2023 • 10 minutes, 37 seconds
Vente à perte : Total dit non ! 21/09/23
C dans l'air du 21 septembre - Vente à perte : Total dit non !
C’est un refus très clair de la proposition gouvernementale. Tout comme les dirigeants de Carrefour, Leclerc et Intermarché, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné refuse de vendre à perte ses carburants et "ne descendra pas plus bas" que le prix actuel de 1,99 euro par litre fixé actuellement dans les stations-service de son groupe en France. "Vous vendez souvent à perte, vous, des produits ?", a-t-il demandé au journaliste qui l’interrogeait. "Un peu de bon sens, voilà, merci", a-t-il conclu mardi, mettant à terre la dernière idée de l’exécutif pour lutter contre l’inflation.
Samedi, la Première ministre Elisabeth Borne avait levé un vieux tabou en annonçant que les carburants pourraient être vendus à perte. Cette mesure, interdite depuis 1963 en France, doit faire l’objet d’un projet de loi, pour une entrée en vigueur prévue début décembre pour une durée de six mois. Mais la plupart des acteurs de la grande distribution ont déjà fait part de leur opposition unanime. Confronté à une impasse, que va faire l’exécutif ?
Le gouvernement entend maintenir le projet d'autoriser les distributeurs de carburant à vendre à perte. "Ce que l'on veut c'est permettre à ceux qui peuvent le faire de le faire, opérations coup de poing, plafonnement, et pour ceux qui veulent, vente à perte" a expliqué mercredi le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave. Un fonds, d'un montant encore à l'étude, serait par ailleurs déboursé par l'Etat pour venir en aide aux petits distributeurs qui seraient très affectés par une concurrence qui vendrait à perte. Interrogé sur une reconduction en 2024 de la taxe sur les superprofits des pétroliers, le ministre a répondu que "tout est sur la table.
De son côté, le groupe pétrolier Total, qui gère le tiers des stations-service en France, avait annoncé la semaine dernière qu’il prolongerait l’an prochain le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du gazole dans ses 3 400 stations, "tant que les prix resteront élevés". Et n’entend pas faire plus. Le patron du groupe, qui n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’il doit faire, d'autant plus quand cela vient des politiques, a une fois encore été très clair. Patrick Pouyanné a toujours tenu à garder une forme de distance avec l’Etat. Pendant la crise du Covid-19, TotalEnergies n’a pas touché d’aide publique. Toujours lors de la pandémie, le groupe a continué à distribuer des dividendes, alors que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, appelait à la modération. Ainsi l’année dernière, alors que son groupe a fait des bénéfices records, le dirigeant ne s’est pas privé de verser 2,6 milliards d’euros à ses actionnaires en septembre dernier ou même à d’augmenter son salaire de 50 %. Et c’est seulement après 20 jours de grève dans les raffineries et la pression de l’exécutif, qu’il a commencé à négocier avec ses salariés. Par ailleurs si au début de la guerre en Ukraine, le patron de Bercy a jugé qu’il y avait un problème de principe à ce qu’un groupe français reste en Russie. Dix-huit après, TotalEnergies y est toujours présent, contrairement à ses concurrents comme Shell ou BP, qui ont quitté le pays.
Alors le groupe Total, un Etat dans l’Etat ? Quelles cartes l’exécutif peut-il jouer pour éviter que les prix à la pompe ne s’envolent ?
LES EXPERTS :
- Thomas PORCHER – Économiste, membre des "économistes atterrés"
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune dimanche
- Sharon WAJSBROT - Journaliste spécialiste des énergies - Les Echos
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/21/2023 • 55 minutes, 37 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/09/23
C dans l'air du 21 septembre - Vente à perte : Total dit non !
LES EXPERTS :
- Thomas PORCHER – Économiste, membre des "économistes atterrés"
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - La Tribune dimanche
- Sharon WAJSBROT - Journaliste spécialiste des énergies - Les Echos
9/21/2023 • 8 minutes, 57 seconds
CDLA L'INVITÉE - SOPHIE BINET - 21/09/23
C dans l'air l'invitée du 21 septembre avec Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
L’inflation pèse encore en cette rentrée sur les foyers les plus modestes. Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent élevés.
Le 31 août dernier, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire annonçait que les acteurs de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire étaient parvenus à un accord pour “casser définitivement la spirale des prix". Les négociations commerciales se tiendront dès septembre plutôt que de décembre à mars comme le prévoit la loi. Elle doit permettre de voir "des baisses de tarifs dès le mois de janvier 2024". Les industriels et les distributeurs mettent actuellement au point la liste précise de ces 5000 produits qui devraient être connus dans les prochaines semaines.
À l’Agora de l’Humanité, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a avancé des propositions avec pour ligne de mire la mobilisation du 13 octobre pour les salaires. Plusieurs cabinets d’études attestent qu’il y a eu une augmentation des salaires La moitié d’entre eux en France connaîtront en 2023 une augmentation supérieure à 4,7% et 93% des entreprises ont prévu des mesures salariales cette année, selon une étude du cabinet de ressources humaines LHH.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, reviendra sur ses attentes de la mobilisation du 13 octobre pour les salaires, l'égalité femmes-hommes et contre l'austérité.
9/21/2023 • 11 minutes, 26 seconds
Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou... - 20/09/23
C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou...
C'est une grande première. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit s'adresser devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ce mercredi 20 septembre, au lendemain de son premier discours en présentiel devant l'assemblée générale des Nations Unies. Il y fera face à la Russie, membre permanent de l'instance, pour la première fois depuis le début de la guerre. Pays qu’il a accusé hier à la tribune de l’ONU de commettre un génocide en déportant des "dizaines de milliers" d'enfants ukrainiens. Le président ukrainien a également dénoncé dans l’enceinte de l’ONU le fait que la Russie se serve de l’alimentation et de l’énergie nucléaire "comme d’une arme" ce qui impacte l’Ukraine comme "le reste du monde" et a appelé les dirigeants de la planète à l’aider à préparer "un sommet de la paix". "Beaucoup de sièges ici seront bientôt vides si la Russie continue sa guerre de propagation", a par ailleurs mis en garde Volodymyr Zelensky, alors qu'une quarantaine de pays parmi les 193 membres ont préféré jusqu’à présent rester neutres dans le conflit. Il a en outre conseillé les pays du Sud réceptifs aux sirènes économiques de la Russie à ne pas faire confiance à Moscou. "On ne peut pas se fier au mal". "Je sais que des accords louches sont en train d’être négociés. Demandez à Prigojine si Poutine respecte ses promesses" a-t-il lancé.
A l’offensive sur le front diplomatique pour tenter de rallier les pays non-alignés, Volodymyr Zelensky entend également à travers ce déplacement aux Etats-Unis obtenir de Washington le soutien à une guerre longue alors que le Congrès américain doit se prononcer sur de nouvelles aides militaires et que cette question fait l’objet d’intenses débats outre-Atlantique sur fond de campagne présidentielle. Pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, le président ukrainien retrouvera Joe Biden, ce jeudi à la Maison Blanche, pour discuter de son soutien à Kiev. Une rencontre qui interviendra à un "moment critique, moment où la Russie cherche désespérément de l'aide auprès de pays comme la Corée du Nord pour mener sa guerre brutale en Ukraine" a expliqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Et ce alors que sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont affirmé, lundi, avoir perforé la ligne de défense russe, près de Bakhmout, dans l’est du pays.
Depuis le lancement de sa contre-offensive en juin dernier, l’armée ukrainienne grignote peu à peu du terrain dans l’est du pays, mais cette percée confirmée par les services secrets britanniques pourrait-elle marquer un véritable tournant dans le conflit ? Que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Quels sont les enjeux du déplacement de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis ? Pourquoi la santé de Ramzan Kadyrov, le dictateur de Tchétchénie, fait-elle l’objet d’autant de rumeurs ? La Tchétchénie est-elle une poudrière ? Enfin qui sont ces Russes qui se battent aux côtés de l'Ukraine ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/20/2023 • 56 minutes, 45 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/09/23
C dans l'air du 20 septembre - Percée ukrainienne et folles rumeurs à Moscou...
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ANTHONY BELLANGER- Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- PAUL GOGO - Journaliste – Correspondant à Moscou
- NICOLE BACHARAN - Politologue spécialiste des États-Unis
9/20/2023 • 7 minutes, 51 seconds
CDLA L'INVITÉ - PIERRICK GEAIS - 20/09/23
C dans l'air l'invité du 20 septembre avec Pierrick Geais, reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées, auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi.
Six mois après le rendez-vous manqué suite au mouvement contre la réforme des retraites, le Roi Charles III et son épouse Camilla arrivent à Paris ce mercredi pour une visite d'Etat de trois jours. Ils doivent séjourner dans la capitale avant de se rendre à Bordeaux.
Un programme millimétré les attend. Il y aura d’abord une cérémonie à l’Arc de Triomphe puis un dîner à Versailles ce soir, un passage en Seine-Saint-Denis après un discours au Sénat que Charles III prononcera, un détour par le parvis de Notre-Dame de Paris puis une visite au muséum d'Histoire naturelle pour clore une table ronde ministérielle consacrée à la finance climat et la biodiversité. Cette visite d’État se clôturera par une journée à Bordeaux.
L’objectif de cette venue est, selon un communiqué de la maison royale, de célébrer "l'histoire, les valeurs et la culture commune du Royaume-Uni et de la France". Une manière pour la Grande-Bretagne de montrer que malgré la rupture avec l'Union européenne, elle continue à entretenir des bonnes relations avec un des pays moteurs de l'Europe. Mais la France, de son côté, a aussi à y gagner. Pour Pierrick Geais, après le report de cette visite il y a six mois, "on a quelque chose à prouver aux Anglais avec la séquence du dîner à Versailles qui va être une vitrine parfaite de ce que la France fait de mieux avec : la musique, l’art de vivre, la gastronomie”.
Pierrick Geais est reporter à Paris Match, spécialiste des têtes couronnées. Il est l’auteur de Prince William - La vraie vie d'un futur roi, publié aux éditions du Rocher. Il décryptera les enjeux de cette visite d’État.
9/20/2023 • 11 minutes, 32 seconds
Lampedusa : et maintenant la France sous pression - 19/09/23
C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression
Près de 11 000 hommes, femmes et enfants en provenance d’Afrique du Nord ont débarqué la semaine dernière sur la petite île italienne de Lampedusa au milieu de la mer Méditerranée, soit plus que l’ensemble de la population locale. Complètement dépassées, les autorités de l’île ont décrété l’état d’urgence locale mercredi dernier avant de constater depuis vendredi une baisse du nombre d’arrivées. Mais cet afflux soudain met les pouvoirs locaux ainsi que les ONG en grande difficulté. La présidente du Conseil des ministres italiens, la leader d’extrême droite Giorgia Meloni qui promettait un blocus maritime se retrouve démunie et la crise prend une dimension européenne.
Face à la situation, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s’est rendue sur place avec Giorgia Meloni dimanche pour appeler à la solidarité européenne et à l’accueil d’une partie des migrants. L’Allemagne qui dans un premier temps avait déclaré fermer ses portes a finalement décidé de continuer à accueillir les migrants et les réfugiés arrivant en Italie. La France, en revanche, a dit vouloir aider l’Italie sans accueillir personne. C’est la ligne qu’a défendu hier le ministre de l’Intérieur lors de sa rencontre avec son homologue à Rome. La France veut bien prêter main-forte à l’Italie pour lui permettre de tenir sa frontière maritime mais pas question de laisser les arrivants gagner l’Hexagone. Ils seront systématiquement remis aux autorités italiennes le temps d’examiner leur situation. Et pour faire face à un éventuel afflux, la préfecture des Alpes-Maritimes prévoit d'augmenter temporairement les capacités du local de police pour les étrangers en situation irrégulière interpellés, mais "dément catégoriquement tout projet de création d'un camp de migrants à Menton" alors que depuis plusieurs jours, droite et extrême droite multiplient les déclarations.
En première ligne sur le sujet, le Rassemblement national et Marine Le Pen, "candidate naturelle" de son camp pour 2027, elle l’a dit hier soir au journal de 20 heures de TF1 avant de réclamer "un moratoire total sur l'immigration" et surtout pas de solidarité européenne. "La solution, c'est de monter un mur juridique, pas physique", a estimé la présidente du groupe RN à l’Assemblée, inscrivant clairement la crise migratoire actuelle à l'agenda de la campagne pour les Européennes. C'est précisément ce qu'avait fait déjà la semaine dernière le président du RN, Jordan Bardella, tête de liste pour le scrutin européen de juin 2024. Mais également Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Eric Zemmour Reconquête aux Européennes, soutien de la formation post-fasciste Fratelli d'Italia dont est issue Giorgia Meloni, qui s'est rendue dès jeudi dernier sur l'île.
De son côté, la Macronie raille les critiques émises par le RN et Reconquête !. "Sur l’immigration comme sur le reste, l’extrême droite est une supercherie. Vos amis Meloni et Salvini sont débordés à Lampedusa, incapables de gérer quoi que ce soit", a réagi sur X (ex-Twitter) Charles Sitzenstuhl, député Renaissance du Bas-Rhin. "Lampedusa n’est que le reflet de ce qui se passe quand l’extrême droite arrive au pouvoir. C’est ça la vérité. Pensée à tous ces migrants qui ont fui la misère parfois au péril de leur vie. La réponse à cela est européenne tant sur le régalien que sur l’humanisme dont nous devons tous faire preuve", a renchéri sa collègue des Yvelines, Nadia Hai. Interrogé sur ce dossier en marge de son déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), Emmanuel Macron a défendu un "devoir de solidarité européenne" avec l’Italie. Pour autant, le chef de l’État a estimé que la situation démontre l’inefficacité des solutions proposées par l’extrême droite : "les approches strictement nationalistes ont leurs limites". Une façon de critiquer à la fois les positons de Giorgia Meloni, comme celles du RN, de LR et de Reconquête ! dans l’hexagone.
Quelle est la situation à Lampedusa ? Pourquoi cet afflux de migrants, partis essentiellement dans des embarcations depuis les côtes tunisiennes ? Quel est le plan d’urgence européen pour aider l’Italie ? Cet été, l’Union européenne a signé un partenariat qui visait à soutenir financièrement la Tunisie en échange d’une meilleure régulation des flux migratoires. Alors que se passe-t-il en Tunisie ? Enfin quelle est la politique menée en Italie par Giorgia Meloni sur les questions d’immigration et de famille ?
LES EXPERTS :
- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - président de la Fondation Robert Schuman
- RACHEL BINHAS - journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration
- CARL MEEUS - rédacteur en chef du Figaro Magazine
- BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/19/2023 • 57 minutes, 44 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/09/23
C dans l'air du 19 septembre - Lampedusa : et maintenant la France sous pression
LES EXPERTS :
- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - président de la Fondation Robert Schuman
- RACHEL BINHAS - journaliste au service société de Marianne , spécialiste des questions d’immigration
- CARL MEEUS - rédacteur en chef du Figaro Magazine
- BRICE TEINTURIER - directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos et enseignant à Sciences Po.
9/19/2023 • 7 minutes, 49 seconds
CDLA L'INVITÉE - CHARLOTTE CAUBEL - 19/09/23
C dans l'air l'invitée du 19 septembre avec Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance.
C’est une rentrée chargée pour la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Charlotte Caubel. Le corps sans vie en partie congelé de Imran, 7 ans, a été retrouvé jeudi dernier chez lui dans résidence HLM de Perpignan. Il présentait d'importantes traces de violences, tout comme ses deux jeunes sœurs âgées de 4 et 5 ans qui sont hospitalisées. Elles ont été conduites aux urgences de l'hôpital de Perpignan par leur oncle.
Présent sur les lieux, le père de famille, connu de la justice, a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. L'oncle et la grand-mère paternelle ont aussi été mis en examen pour non dénonciation de crime et ont été placés sous contrôle judiciaire.
Dans le même temps de ce drame, une nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles sur les enfants va être lancée et sera diffusée ce jeudi pendant la Coupe du monde de rugby, à la mi-temps de la rencontre France-Namibie, au stade Vélodrome à Marseille. L'un des objectifs de cette opération est de "susciter l’attention et la responsabilité de tous, et inciter à repérer, écouter et signaler" ces violences sexuelles faites aux enfants. Elle s’appuie sur les chiffres révélés par la CIIVISE et les associations de protection de l’enfance : "160 000 enfants subiraient des violences sexuelles chaque année. Un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle toutes les trois minutes".
Cette campagne voit le jour alors que l’avenir de la Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) plane. Créée en janvier 2021, la commission mettra fin à ses travaux en décembre. Contrairement aux associations, cette commission est un espace public. En 2 ans, elle a recueilli 27 000 témoignages. Dans une tribune au Monde, un collectif d’une soixantaine de personnalités (dont Emmanuelle Béart, Anna Mouglalis, Neige Sinno ou Vanessa Springora) exhorte Emmanuel Macron à maintenir durablement la Ciivise.
Charlotte Caubel, secrétaire d'État chargée de l'Enfance, reviendra sur la nouvelle campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants, sur le drame de Perpignan et sur la lettre du rectorat qui fait scandale, envoyée à la famille de Nicolas, victime de harcèlement scolaire.
9/19/2023 • 11 minutes, 9 seconds
Inflation : Borne dégaine la vente à perte - 18/09/23
C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte
Alors que l’inflation continue d’impacter lourdement le budget des ménages et que les prix des carburants sont repartis à la hausse ces dernières semaines, le gouvernement cherche la parade. Après le plafonnement des prix de l’essence et le prix coûtant à la pompe, l’exécutif a décidé de sortir la carte de la vente à perte des carburants. Si le projet de loi examiné en octobre à l'Assemblée nationale est adopté, la mesure entrera en vigueur début décembre pour six mois a affirmé ce lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur France 2, deux jours après l’annonce de la Première ministre. Mais que signifie vendre à perte ? Les effets d'une telle mesure auront-ils réellement un impact sur le prix des carburants ?
La revente à perte est interdite en France depuis 1963 pour protéger les professionnels les plus fragiles de toute menace de "dumping. Si cette autorisation est votée par les parlementaires, les distributeurs pourront vendre leur carburant à un prix inférieur à celui auquel ils l'ont acheté. Mais le feront-ils ? Et est-ce réalisable ? Le gouvernement prédit une baisse de 47 centimes par litre. Mais c’est peu probable répondent les spécialistes qui estiment qu’une telle réduction coûterait trop aux enseignes. En revanche, des remises de quelques centimes seraient, d’après eux, possibles pour accroître la concurrence entre les distributeurs. Mardi ces derniers ont rendez-vous à Bercy pour évoquer les détails de son application.
Autre mesure annoncée par l'exécutif : l’interdiction à partir du 1er novembre de la "shrinkflation", ce procédé qui consiste pour les industriels à réduire la quantité vendue dans un emballage sans pour autant réduire le prix, voire en l’augmentant. Enfin plus exactement "dès novembre, tous les produits concernés par des changements de quantité devront le signaler sur les étiquettes pour ne plus tromper le consommateur", a expliqué samedi Élisabeth Borne. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de consommateurs, de vives critiques de la part des distributeurs et une inquiétude croissante concernant le pouvoir d’achat des ménages, en baisse constante. Depuis quelques jours, les enseignes Carrefour et Intermarché se charge d’ailleurs déjà d'indiquer par des affichettes que certaines marques ont pratiqué la shrinkflation. Résultat : sur 20.000 références chez Carrefour, la semaine dernière, 26 produits concernés par la shrinkflation ont été recencés. Soit 0,1% de l'offre. Pas de quoi faire baisser massivement les prix, en somme.
Or la question des prix et du pouvoir d’achat est bien en cette rentrée la priorité des Français, obligés de revoir leurs budgets et de se serrer la ceinture. Selon une étude de l'Insee, la classe moyenne subit de plein fouet la hausse des prix. Notamment les salariés qui touchent moins de 2.000 euros, et qui sont désormais étranglés par les dépenses contraintes et l'inflation qui continue de grimper. "Un sentiment de déclassement se crée. La baisse de la consommation de 11 % depuis la fin 2021 est un retournement inédit depuis l'après-guerre. Nous sommes à un tournant", a indiqué au Parisien Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). 34 % des Français assurent que "leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget", selon une étude Ipsos pour le Secours populaire. Par ailleurs, les Français qui basculent dans la pauvreté et ont recours à l'aide des associations sont de plus en plus nombreux.
Une situation qui pèse sur la popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne, selon les dernières enquêtes. Les cadres de la Nupes, comme Jean-Luc Mélenchon, n’en tirent pas profit. Marine Le Pen et le RN, en revanche, progressent et visent désormais particulièrement les classes moyennes, clés de la conquête du pouvoir.
LES EXPERTS :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports
9/18/2023 • 56 minutes, 5 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/09/23
C dans l'air du 18 septembre - Inflation : Borne dégaine la vente à perte
LES EXPERTS :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- OLIVIER DAUVERS - Journaliste, spécialiste de la grande distribution
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde, spécialiste des questions de transports
9/18/2023 • 8 minutes, 14 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN JOUZEL - 18/09/23
C dans l'air l'invité du 18 septembre avec Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec.
Aujourd’hui, le gouvernement va dévoiler aux grands partis les principes de son plan pour la planification écologique. Cette réunion sera suivie par le conseil de planification écologique, présidé par Emmanuel Macron avant l'examen du budget en octobre.
La France doit baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990 d'ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 pour se conformer aux objectifs fixés par l'UE et limiter le réchauffement planétaire.
En juillet dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a promis que 60 milliards d'euros seraient mobilisés pour financer la planification écologique, dont 7 milliards d'euros sont prévus dans le budget 2024.
Jean Jouzel a été l'un des premiers chercheurs français à travailler sur le réchauffement climatique dès les années 1970. Le 29 août dernier, il a participé à un débat à l'université d'été du Medef qui devait faire un état des lieux du lien entre le climat et les énergies.
Dans une interview accordée aux Échos quelques jours après, il a laissé entendre une forme de lassitude. "J'ai décrit les choses telles qu'elles sont face à un parterre de chefs d'entreprise, et j'ai reçu un accueil glacial". "Ce que la communauté scientifique avait anticipé depuis 50 ans est en train de se produire. Je pensais naïvement que si les conséquences du réchauffement climatique devenaient concrètes, les gens accorderaient de la crédibilité à ce que nous disons sur 2050 et au-delà, et commenceraient à réagir. Or ce n'est pas le cas".
Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du Giec reviendra sur l'urgence qu'il y a à avancer pour mener à bien la transition écologique qui nous attend.
9/18/2023 • 11 minutes, 8 seconds
La France : "L'Allemagne en mieux !" - 16/09/23
C dans l'air du 16 septembre - La France : "L'Allemagne en mieux" !
C'est devenu la nouvelle rengaine du gouvernement français. Souligner les difficultés de ses voisins européens pour mieux valoriser ses réussites.
Les Allemands appellent ça "Schadenfreude". En déplacement outre-Rhin à l'occasion des Rencontres franco-allemandes d’Evian le 7 septembre, le ministre de l'Économie français Bruno Le Maire s'est félicité de la santé de l'économie française, ce qui n'a pas manqué d'agacer quelques patrons allemands, qui s'inquiètent du déclin de la leur. Même Emmanuel Macron s'est fendu d'une petite pique devant ses ministres le 6 septembre dernier : "Vous êtes des ministres chanceux, dans un pays qui n’est ni en récession ni en cure d’austérité."
Il faut dire que l'économie allemande inquiète, fragilisée par sa dépendance au gaz russe et au marché chinois. Son PIB a diminué de 0,3 % entre janvier et mars, après une première baisse 0,5 % au dernier semestre 2022. En récession depuis le début de l'année, l'Allemagne peine aussi à endiguer l'inflation qui atteint 6%. "L'industrie allemande était très dépendante des importations d'énergie russe, en particulier de gaz. […] Il fallait le remplacer à des prix plus élevés. C'est pourquoi les prix de l'énergie sont plus élevés", s'est justifié le ministre allemand de l'économie, Robert Habeck. À ces difficultés s'ajoutent des tensions de plus en plus récurrentes dans la coalition d'Olaf Scholz, entre les Libéraux du FDP, tenants de la rigueur budgétaire, les écologistes et les sociaux-démocrates du chancelier. L'un des responsables du FDP accuse les deux autres partis "une addiction à la dépense publique".
Pourtant, le délabrement des services publics allemands n'est plus un secret, à commencer par les écoles. Au printemps dernier, le grand hebdomadaire allemand Der Spiegel faisait sa une sur le délabrement des établissements scolaires : "L’état des écoles est révélateur du désintérêt de la classe politique pour l’éducation : bâtiments vétustes, classes surchargées, enseignants non remplacés. Et le suivi des professeurs est quasi inexistant : tandis que certains se la coulent douce, d’autres croulent sous le travail". Sans parler du système ferroviaire : en 2022, seuls 65,2 % des trains de la Deutsche Bahn (DB), la principale compagnie ferroviaire, sont arrivés à l’heure. Le résultat de deux décennies de désinvestissement dans les infrastructures ferroviaires du pays. Pour le gouvernement, qui souhaite remédier au problème, le défi réside en sa capacité à rénover le réseau tout en maintenant le trafic à son niveau actuel.
Du côté du Royaume-Uni, le gouvernement évite la récession mais fait face à une économie au ralenti, avec une quatorzième hausse des taux d’intérêt d’affilée décidée par la banque d'Angleterre en août. Une stratégie qui peine à endiguer la hausse des prix de 6,8% enregistrée en juillet. Le gouvernement vise une diminution de cette inflation à 3% d'ici l'année prochaine. Comme ses voisins européens, le Royaume-Uni est durement impacté par la flambée des coûts de l'énergie, notamment le gaz qui produit 40% de l'électricité britannique. Si le pays connaît un faible taux de chômage (4%), les employeurs peinent à recruter et ont dû affronter de nombreuses grèves de salariés ces derniers mois. Conjuguée à l'effritement des échanges commerciaux depuis le Brexit, l'inflation continue de plomber l'économie britannique. De quoi mettre en péril le gouvernement du conservateur Rishi Sunak à quelques mois des prochaines élections générales ?
Pourquoi l'économie française se porte-elle mieux que sa voisine allemande ? L'Allemagne doit-elle rouvrir le débat sur la rigueur budgétaire pour relancer son économie ? Comment les services publics allemands sont-ils devenus aussi fragiles ? Au Royaume-Uni le gouvernement va-t-il faire les frais de la stagnation économique ?
LES EXPERTS :
- FLORENTIN COLLOMP - Journaliste au Figaro, spécialiste des questions européennes
- HÉLÈNE MIARD-DELACROIX - Historienne, spécialiste de l’Allemagne contemporaine
- JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante à Bruxelles pour l’Opinion
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège de Nord stream
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/16/2023 • 55 minutes, 19 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/09/23
C dans l'air du 16 septembre - La France : "L'Allemagne en mieux" !
LES EXPERTS :
- FLORENTIN COLLOMP - Journaliste au Figaro, spécialiste des questions européennes
- HÉLÈNE MIARD-DELACROIX - Historienne, spécialiste de l’Allemagne contemporaine
- JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante à Bruxelles pour l’Opinion
- MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter et chroniqueuse à L’Express, auteure de Le piège de Nord stream
9/16/2023 • 9 minutes, 7 seconds
Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23
C dans l'air du 15 septembre - Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ?
L'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants. Pus de 11 000 personnes en provenance d'Afrique du Nord y ont débarqué depuis lundi selon le ministère de l'Intérieur italien. Un afflux soudain qui met les pouvoirs locaux et les ONG en grande difficulté. Le centre d'accueil de l'île, construit pour héberger moins de 400 personnes, est débordé par l’affluence, équivalente à la population locale. Le gouvernement italien a commencé à évacuer des personnes vers la Sicile où 4000 d'entre elles sont déjà arrivées mais la situation demeure critique sur place et la crise prend une dimension européenne.
Une porte-parole de la Commission européenne a assuré jeudi que Bruxelles était "en contact étroit" avec Rome sur la situation, précisant que l'Italie avait déjà reçu 14 millions d'euros de fonds européens afin d’améliorer les conditions d’accueil des migrants qui débarquent sur l’île. Mais l'Italie reproche à ses partenaires européens de ne pas se mobiliser suffisamment pour l'aider à gérer ces flux. En dépit des accords européens, l'Allemagne a fait savoir cette semaine qu'elle n'acceptait plus de migrants en provenance d'Italie en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer ces mêmes accords. De son côté, la France a annoncé l'envoi de renforts pour lutter contre l'immigration clandestine à la frontière avec l'Italie et a convoqué une réunion, ce vendredi, au ministère de l’Intérieur avec les services concernés. En marge de son déplacement à Semur-en-Auxois, Emmanuel Macron a défendu ce vendredi "un devoir de solidarité européenne". "Nous agirons avec rigueur et humanité", a promis le président de la République. "Des décisions seront prises avec l'Italie", a-t-il également annoncé alors que depuis quarante-huit heures, dans l'hexagone le débat sur l'immigration est relancé.
"Nous ne pouvons pas laisser l’Europe se détricoter sur la question migratoire" a réagi Raphaël Glucksmann ce matin. Le député européen Place publique a dit espérer que la France portera au Conseil européen une solution européenne, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à présent. Car "sans mécanisme de solidarité, il ne faut pas s'étonner que l'extrême droite gagne en Italie" a-t-il ajouté. De son côté Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes du parti Reconquête, un soutien de la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni, s’est rendue depuis jeudi soir sur l’île afin d’adresser "un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également tête de liste aux élections européennes, a pour sa part demandé à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant". A droite, le patron des Républicains Éric Ciotti s'est lui inquiété que les migrants à Lampedusa soient "demain aux portes de la France" et a appelé à l'organisation d'un référendum sur l'immigration "d'ici à la fin de l'année".
Depuis plusieurs mois, droite et extrême droite réclament l’organisation d’un référendum sur les questions migratoires en France. Dans sa lettre adressée le 7 septembre aux chefs des partis politiques, le chef de l’Etat a promis de se prononcer rapidement sur ce point alors qu’un nouveau projet de loi sur l’immigration doit être examiné à l'Assemblée cet hiver. Plusieurs ténors de droite ont déjà affirmé ces derniers jours leur opposition au volet régularisation du texte tandis qu’au sein de la majorité présidentielle ce dernier suscite des remous. Des députés et sénateurs Renaissance, Modem, Liot, et de la Nupes (EELV, PCF, PS) ont publié lundi une tribune pour défendre un texte "humaniste". Ils demandent notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les "secteurs en tension".
Pourquoi cet afflux de migrants à Lampedusa ? Quelle est la situation sur l’île italienne ? Comment les autorités italiennes et européennes réagissent-elles ? Que contient le futur projet de loi immigration en France ? Enfin quelle est la situation en Libye ?
LES EXPERTS :
- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe
- RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne
- JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/15/2023 • 55 minutes, 33 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/09/23
Lampedusa : l’Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23
LES EXPERTS :
- JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux
9/15/2023 • 8 minutes, 17 seconds
CDLA L'INVITÉE - DR. FAIZA BOSSY, MÉDECIN GÉNÉRALISTE - 15/09/23
C dans l'air l'invitée du 15 septembre avec le Dr. Faiza Bossy, médecin généraliste.
Les professionnels de santé sont en alerte après "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" en France, en lien avec la consommation de conserves artisanales de sardines dans un restaurant bordelais
"Potentiellement 25 personnes auraient consommé ces bocaux", indique Thierry Touzet directeur adjoint de la direction départementale de protection des populations (DDPP) de la Gironde. Ces conserves artisanales de sardines, fabriquées par l’établissement bordelais le Tchin Tchin Wine bar, sont pointées du doigt après un total de douze cas évocateurs de botulisme alimentaire dont un vient de conduire au décès d’une patiente de 32 ans en Île-de-France. A ce stade, dix cas sont recensés en France et deux à l’étranger – en Espagne et en Allemagne – mais qui relèvent du foyer d’intoxication bordelais.
Le ministère de la Santé a émis une alerte urgente à l’adresse de professionnels de santé, ce mardi, pour les informer de "dix cas cliniquement évocateurs de botulisme alimentaire" et avertissant que "la survenue d’autres cas, dans les prochains jours, en lien avec cet établissement n’est pas exclue".
Les cas de botulisme sont très rares, avec 15 à 20 cas par an en France, mais selon la quantité de toxines ingérée et l’état de santé des malades, les pronostics vitaux peuvent être engagés. L’administration d’un antidote, le plus tôt possible après l’apparition des symptômes "peut permettre de raccourcir le temps d’hospitalisation", précise le ministère de la Santé dans sa communication aux soignants.
En France, la réserve d’antitoxiniques est sous le contrôle de l’Armée car un risque terroriste lui est associé. Un stock a été prépositionné à Bordeaux, après cette intoxication collective.
Le Dr. Faiza Bossy reviendra sur cette d’affaire et cette course contre la montre pour retrouver d’autres cas potentiels…
9/15/2023 • 10 minutes, 34 seconds
tuée d'une balle perdue...dans sa chambre - 14/09/23
C dans l'air du 14 septembre - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre.
Elle s’appelait Socayna. Etudiante en droit, cette jeune femme de 24 ans est morte mardi à Marseille après avoir reçu une balle perdue en pleine tête alors qu’elle se trouvait à son domicile. Elle avait été transférée à l'hôpital dimanche après avoir été atteinte dans sa chambre par un tir lors de l'attaque d'un point de deal dans le quartier de Saint-Thys, situé dans le 10e arrondissement de la cité phocéenne. "La mort de cette jeune fille nous touche toutes et tous", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement mardi à Marseille. "Manifestement, il s'agit d'une victime collatérale de règlement de comptes ou de conquête ou de reconquête de point de deal dans un quartier qui n'est pas le plus criminogène de la ville", a ajouté le ministre, qui a annoncé qu'une "nouvelle unité de CRS prendra ses quartiers en novembre" dans la ville. Une enquête en flagrance a été ouverte des chefs d'assassinat et tentative d'assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d'un crime.
Il s'agit de la 90ème fusillade liée au narcobanditisme à Marseille en 2023, selon le parquet, qui recense déjà "44 personnes décédées et 109 blessées" cette année. La procureure de Marseille, Dominique Laurens, parle désormais de "narchomicide". Un changement de mot pour décrire une situation qui change de visage depuis dix ans sur fond d’affrontements en lien avec le trafic de stupéfiants et que l’Etat peine à endiguer malgré des moyens supplémentaires. La cité phocéenne va bénéficier de 5 milliards d’euros sur dix ans et 300 policiers supplémentaires ont été déployés depuis l’automne dernier a rappelé le ministre de l’Intérieur. Mais cela ne suffit pas. "Il manque encore 600 policiers nationaux dans nos rues pour corriger l’inégalité territoriale dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police nationale", estimait déjà à l’époque Yannick Ohanessian, élu de Marseille, adjoint délégué à la sécurité, pour arriver au niveau d’une ville comme Lyon. L'élu marseillais appelle depuis plusieurs mois à s'attaquer à la "racine du mal" ( les comptes offshore, le transport de la drogue, les armes...). Une association marseillaise, Conscience, qui regroupe des habitants des quartiers nord, vient de déposer un nouveau référé devant le tribunal administratif de Marseille pour exiger un retour de l’Etat de droit.
De son côté Gérald Darmanin a affirmé que "Marseille s’est enkystée dans le trafic de drogue. Il y a des victoires, il y a des défaites, mais nous sommes très mobilisés pour gagner cette bataille contre la drogue" a-t-il déclaré mardi avant de rappeler que "police et gendarmerie ne sont pas les seules à pouvoir résoudre cette question", et de pointer le rôle des consommateurs "qui font naître ce genre de règlement de compte, l’exploitation des personnes, des mineurs, le financement du terrorisme et de la prostitution". Quelques jours plus tôt, le ministre avait adressé une instruction aux préfets pour systématiser l'expulsion des délinquants des logements sociaux, en particulier ceux condamnés dans le cadre des dernières violences urbaines. Mais la procédure à suivre impose des motifs précis et dépend de la justice. Le ministre délégué au logement a déjà fait savoir qu'il y était opposé.
Alors la consigne de Gérald Darmanin est-elle vraiment possible ? Comment lutter contre le trafic de drogue et l'insécurité ? Et qu’est-ce que le fentanyl, cette substance surnommée la "drogue du zombie" qui fait des ravages aux Etats-Unis ?
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- CLOTILDE CHAMPEYRACHE - Economiste-criminologue, maîtresse de conférences CNAM.
- VIOLETTE LAZARD - Journaliste d’investigation – L’Obs, service enquête
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/14/2023 • 1 hour, 32 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/09/23
C dans l'air du 14 septembre - tuée d'une balle perdue...dans sa chambre.
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- CLOTILDE CHAMPEYRACHE - Economiste-criminologue, maîtresse de conférences CNAM.
- VIOLETTE LAZARD - Journaliste d’investigation – L’Obs, service enquête
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
9/14/2023 • 4 minutes, 53 seconds
CDLA L'INVITÉ - NORA BUSSIGNY - 14/09/23
C dans l'air l'invitée du 14 septembre avec Nora BUSSIGNY, Journaliste, chroniqueuse au Point.
Pendant un an, en ligne et dans la "vraie vie", à Paris et en province aussi, la journaliste Nora Bussigny a changé d’identité pour explorer le milieu militant woke.
Elle vient pour la sortie de son livre, les Nouveaux Inquisiteurs, paru chez Albin Michel.
9/14/2023 • 10 minutes, 26 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 13/09/23
C dans l'air du 13 septembre - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement
- FRANÇOIS SALTIEL - Journaliste, spécialiste en nouvelles technologies - France Culture, auteur de La société du sans contact
- DR. ANNE SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
9/13/2023 • 4 minutes, 7 seconds
Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ? - 13/09/23
C dans l'air du 13 septembre - Ondes, arnaques : faut-il avoir peur de son smartphone ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement
- FRANÇOIS SALTIEL - Journaliste, spécialiste en nouvelles technologies - France Culture, auteur de La société du sans contact
- DR. ANNE SÉNÉQUIER - Psychiatre - Chercheuse à l’IRIS
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges
C’est un coup de tonnerre dans la galaxie Apple. La marque à la pomme est sommée par le gouvernement français de retirer temporairement du marché son iPhone 12. La raison ? Ce modèle de téléphone émettrait trop d’ondes. Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) explique qu’à la suite du contrôle de ce modèle de téléphone, le premier à bénéficier de la technologie 5G, il apparaît un "dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS)". L’ANFR a demandé à Apple de "mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour remédier rapidement à ce dysfonctionnement. À défaut, il appartiendra à Apple de rappeler les exemplaires déjà vendus".
Car si pour l’OMS, les recherches actuelles n’ont pas permis de déterminer avec certitude que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) notait en 2022 que "certaines publications évoquent néanmoins une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles, raison pour laquelle le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences comme 'cancérogène possible'". "Par ailleurs, les dernières expertises de l’Anses ont fait apparaître, avec des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’être humain ou chez l’animal dont certains avaient déjà été rapportés dans une précédente expertise publiée en 2009 : ils peuvent concerner le sommeil, la fertilité mâle chez l’animal ou encore les performances cognitives (...) Néanmoins, à ce jour, aucun lien entre les effets biologiques décrits sur des modèles cellulaires, animaux ou chez l’être humain et d’éventuels effets sanitaires qui en résulteraient n’a été démontré".
Face aux inquiétudes soulevées par ce retrait du marché, le ministre délégué en charge du numérique a tenu à rassurer ce mercredi 13 septembre au matin au micro de France Info. "La norme que nous avons fixée en Europe, c’est une norme de 4 W/kg maximum", a indiqué Jean-Noël Barrot. Or, l’iPhone 12 "a été contrôlé à 5,7 W/kg", a-t-il assuré, soit un niveau "légèrement supérieur" à la norme. Un tel dépassement du seuil des ondes électromagnétiques n’est d’ailleurs pas une première, a-t-il souligné : "l’agence nationale des fréquences (ANFR) a pris, à 46 reprises, des décisions de retrait de commercialisation provisoire sur des téléphones portables". Le ministre a par ailleurs expliqué que "les niveaux d’énergie transportés par les ondes électromagnétiques dont il est question, peuvent varier en fonction des mises à jour logicielles". Ce serait, selon lui, pour cette raison que l’iPhone 12 se serait retrouvé au-dessus de la norme, deux ans après sa sortie sur le marché.
Mais à l’heure où l’utilisation des téléphones portables ne cesse d’augmenter et l’implantation des antennes-relais croit sur le territoire, ce retrait interroge. Alors quels sont les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ? Les nouvelles technologies ont-elles un impact sur notre santé ? Et comment se protéger des arnaques réalisées grâce aux outils d’intelligence artificielle qui apparaissent ? Le clonage de voix par l'intelligence artificielle, par exemple, serait devenu une arme redoutable pour les criminels informatiques. Une étude menée par McAfee révèle qu’un quart des Français a déjà été confronté à une arnaque de ce type, et que 8 victimes sur 10 ont perdu de l'argent à la suite d'une telle escroquerie. Enfin pourquoi les pays occidentaux ont-ils peur de TikTok ? Alors qu’aux Etats-Unis, députés et sénateurs accusent le Parti communiste chinois de se servir de l’application à des fins d'espionnage et de manipulation, les sénateurs français, après des mois d’audition, ont appelé en juillet dernier le gouvernement à "suspendre TikTok en France" et à "demander sa suspension au sein de l'Union européenne", si ce réseau social ne clarifie pas, avant le 1er janvier 2024, la nature de ses liens avec les autorités chinoises. Ils demandent également la mise en place d’une modération "efficace" ainsi qu'un "contrôle effectif de l'âge". Les sénateurs souhaitent par ailleurs un "blocage de l'application au bout de 60 minutes" pour les mineurs. Invoquant des risques en matière de cybersécurité, les parlementaires veulent aussi élargir l'interdiction de l'application en France à tous les employés des opérateurs publics ou privés "d'importance vitale".
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/13/2023 • 1 hour, 11 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-LAURENT CASSELY - 13/09/23
C dans l'air l'invité du 13 septembre avec Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, co-auteur avec Jérôme Fourquet de La France sous nos yeux.
Le gouvernement a lancé, lundi 11 septembre, un programme expérimental de transformation des zones commerciales situées à l’entrée des villes, qui couvrent près de 500 millions de mètres carrés et constituent un enjeu économique et écologique majeur, à mesure que le foncier se raréfie.
Symbole de ce que certains observateurs appellent "la France moche", mais aussi du "tout voiture" et de la consommation de masse, ces zones à l’aspect uniforme construites dans les années 1960 ressemblent à de larges voies bordées de panneaux publicitaires, avec des façades généralement en tôle ondulée et entourées de vastes parkings.
Notre invité reviendra sur ces zones périphériques et sur les enjeux pour le gouvernement d’amorcer leur transformation.
9/13/2023 • 11 minutes, 13 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 12/09/23
C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre
LES EXPERTS :
- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre"
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
- Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24
9/12/2023 • 5 minutes, 57 seconds
Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre - 12/09/23
C dans l'air du 12 septembre - Poutine / Kim Jong-un : l'inquiétante rencontre
LES EXPERTS :
- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
- Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement, était la guerre"
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI
- Elena VOLOCHINE - Grand reporter – France 24
Kim Jong-un est entré, ce mardi matin, en train blindé en Russie. Le dictateur nord-coréen qui n’avait plus quitté son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19 va rencontrer dans les prochaines heures, le président russe Vladimir Poutine quelque part dans l’Extrême-Orient russe. Moscou n’a précisé ni la date ni le lieu de ce sommet entre les deux dirigeants, programmé en marge du forum économique de Vladivostok qui se termine mercredi.
Pour ce premier déplacement à l’étranger depuis 2019, Kim Jong-un s'est fait accompagner par son ministre des Affaires étrangères et ses deux principaux responsables militaires, les maréchaux de l'armée populaire coréenne. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les deux dirigeants vont discuter de sujets "sensibles" sans prêter attention "aux mises en garde" américaines. Depuis plusieurs jours, Washington avertit que ce sommet pourrait être l'occasion d'un grand accord d'échanges d'armes et de technologies. Vladimir Poutine chercherait, selon les autorités américaines, à acquérir des obus et des missiles antichars auprès de la Corée du Nord pour équiper son armée en Ukraine. De son côté, Pyongyang serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d’une aide alimentaire.
La Russie et la Corée du nord ont nié toute transaction d'armes, tout en affichant leur volonté de renforcer leurs liens en matière de défense. Alors que vient faire Kim Jong-Un en Russie ? Si les deux Etats entretiennent le flou sur l’objectif de cette rencontre, cette dernière survient après un sommet du G20 qualifié par le chef de la diplomatie russe de "succès" ce dimanche, après que le club des grandes économies mondiales, réuni en Inde, a échoué à s'entendre pour dénoncer une "agression" russe en Ukraine, mot pourtant utilisé en 2022 lors du précédent sommet à Bali.
"Le G20 n’a pas de quoi être fier" a déclaré un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères alors que sur le terrain le compte à rebours de la contre-offensive a commencé. "Il reste encore environ trente à quarante-cinq jours" pour que les Ukrainiens réussissent leur contre-attaque avant que les conditions climatiques se dégradent, que les températures refroidissent et que la boue rende la tâche beaucoup plus difficile à l’Ukraine a affirmé le général Mark Milley, chef d’état-major américain dans un entretien à la BBC. Lancée en juin dernier, la contre-attaque ukrainienne se poursuit. Quelque 350 km² ont bien été libérés par les Ukrainiens, mais les défenses russes n’ont pas été percées et les militaires occidentaux craignent désormais que la mer d’Azov ne soit pas atteinte avant l’arrivée de l’hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu le 8 septembre dernier que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive, et s’est plaint du ralentissement de l'aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou. La semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a néanmoins confirmé une nouvelle aide à l'Ukraine de l'ordre d'un milliard de dollars avec notamment la livraison des munitions à l'uranium appauvri, une arme redoutablement efficace pour percer les blindages, mais controversée.
Parallèlement, la publication d’une nouvelle biographie du patron de Tesla et de Space X vient de révéler qu’Elon Musk aurait empêché l’armée ukrainienne d’attaquer la flotte russe en Crimée l’an dernier, en limitant le faisceau de Starlink, la galaxie de satellites de communications qui lui appartient, et qui a permis à Kiev d’échapper aux tentatives de black-out russes au début de son invasion. Mais cette fois, Elon Musk aurait redouté que cette attaque ukrainienne déclenche une troisième guerre mondiale. Une décision qui pose questions. C’est en effet la première fois qu’un entrepreneur privé se retrouve avec autant d’influence.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/12/2023 • 57 minutes, 27 seconds
CDLA L'INVITÉ - MARYLISE LEON - 12/09/23
C dans l'air l'invitée du 12 septembre avec Marylise LEON - secrétaire générale de la CFDT
La rentrée sociale 2023 est lancée avec l’annonce par le chef de l’État d’une conférence sociale qui devrait se tenir mi-octobre sur les premiers niveaux de rémunérations sous le Smic, la question des classifications dans les branches et les conditions de travail.
L’agenda social, défini en juillet, doit débuter avec l’ouverture prochaine de la négociation sur l’assurance chômage. De nombreux textes de loi (partage de la valeur, plein-emploi, immigration, discriminations, PLFSS…) doivent être examinés par le Parlement à partir de la fin du mois.
La secrétaire générale de la CFDT décryptera les dossiers de la rentrée sociale…
9/12/2023 • 11 minutes, 6 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/09/23
C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien
9/11/2023 • 5 minutes, 25 seconds
Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France - 11/09/23
C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien
La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d’autant plus grands que l’on approche de l’épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables.
Selon un bilan provisoire qui s’alourdit d’heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d’affluer. Face à l’ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis.
La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n’a pas, encore, répondu favorablement à l’offre d’aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions.
De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l’instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place.
Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion.
Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s’organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d’envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/11/2023 • 58 minutes, 42 seconds
CDLA L'INVITÉ - PIERRE MOSCOVICI - 11/09/23
C dans l'air l'invité du 11 septembre avec Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes.
Le gouvernement présentera le 27 septembre son prochain budget pour 2024. Mais dès l'été, les débats se sont ouverts : quelles priorités donner au projet de loi de finances ?
D'ores et déjà, le nouveau ministre chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, nommé en juillet, a affirmé une ambition verte. Mais avec quelles ressources si on ne veut pas faire exploser la dette ?
Augmenter les impôts des ménages? Il n'en est pas question, répète l'exécutif qui a néanmoins déjà acté de repousser la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Le président de la Cour des comptes souhaite des objectifs de "désendettement ambitieux". Il reviendra sur les priorités, ressources et pistes envisagées.
9/11/2023 • 10 minutes, 50 seconds
Séisme au Maroc : le choc - 09/09/23
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l’Afrique" et "express Orient".
- RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières
- BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs
Le jour s'est levé sur un pays sous le choc, après une nuit cauchemardesque. Un violent séisme de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Maroc ce vendredi 8 septembre, peu après 23 heures. Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua, Taroudant et la province d’al-Haouz, épicentre du tremblement de terre, ont été fortement touchées. Les dégâts sont immenses et les secours sont à pied d'œuvre pour rechercher des survivants prisonniers des décombres. Plus de 1000 morts ont déjà été découverts et le bilan s’alourdit heure par heure. Les autorités au Maroc ont demandé aux citoyens volontaires de donner leur sang pour venir en aide aux centaines de blessés.
La secousse a causé l'effondrement de nombreux bâtiments dans la nuit, semant la panique parmi la population. Les images diffusées par les médias et les témoins sur les réseaux sociaux montrent l’importance des destructions dans plusieurs villes où de nombreux habitants ont passé la nuit dans les rues, de crainte de répliques. Le gouvernement a d’ailleurs appelé les habitants à rester à l'extérieur, en cas de répliques du séisme. Il s'agit du plus puissant séisme, jamais mesuré, à frapper le royaume à ce jour, plus puissant que le tremblement de terre de magnitude 5,8 qui avait dévasté Agadir en 1960 faisant plus de 12 000 morts.
Plusieurs pays, dont la France, ont exprimé leur solidarité avec le Maroc et proposé de l’aide. "Nous sommes tous bouleversés après le terrible séisme au Maroc. La France se tient prête à aider aux premiers secours", a ainsi réagi ce matin Emmanuel Macron sur X (anciennement Twitter) durant son vol pour le G20 à New Delhi alors qu’en France l’émotion est immense et la solidarité s’organise. Le maire de Marseille, Benoit Payan, qui a qualifié Marrakech de "ville-sœur", a proposé l'appui des marins pompiers pour participer à l’effort de la communauté internationale. Celui de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé qu'une "équipe des pompiers de l’Hérault se prépare à partir pour le Maroc". L'Occitanie, la Collectivité de Corse et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur se sont engagées à fournir un million d'euros d'aide humanitaire en faveur des sinistrés du Maroc. La Croix Rouge lance également un appel à la solidarité, en coopération avec les équipes du Croissant-Rouge dont les équipes sont à pied d'œuvre. La Fondation de France a débloqué aujourd’hui 250 000 euros pour déployer rapidement des actions de première nécessité dans le pays (mise à l’abri, soutien psychologique…) et appelle à la générosité. Les associations de Français d'origine marocaine se mobilisent également depuis cette nuit.
L'ambassade de France au Maroc a ouvert une cellule de crise, de même que le ministère des Affaires étrangères à Paris "pour répondre aux demandes de renseignement ou d’aide de nos compatriotes" : au Maroc : +212 537689900 ; en France : 0143175100.
Alors que s’est-il passé cette nuit au Maroc ? Comment expliquer l’ampleur de ce tremblement de terre ? La zone est-elle sujette à ce type de secousses ? Comment les secours s’organisent-ils ? Et quelle est la situation en Turquie, sept mois après le très important tremblement de terre qui a frappé le pays ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/9/2023 • 1 hour, 44 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 09/09/23
C dans l'air du 9 septembre - Séisme au Maroc : le choc
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- MERIEM AMELLAL - Journaliste à France 24 au "journal de l’Afrique" et "express Orient".
- RONY BRAUMAN - Médecin, membre et ancien président de Médecins sans Frontières
- BORIS WELIACHEW - Architecte et ingénieur, expert en risques majeurs
9/9/2023 • 5 minutes, 44 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/09/23
C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ?
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès
- Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions
- Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe
9/8/2023 • 8 minutes, 26 seconds
Rugby : plus fort que le foot ? - 08/09/23
C dans l'air du 8 septembre - Rugby : plus fort que le foot ?
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Pierre RONDEAU - Economiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport - Fondation Jean Jaurès -
Cécile GRÈS - Journaliste au services Sports – France Télévisions
- Jean-Philippe LECLAIRE - Directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe
Quatre ans après la précédente édition, au Japon, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir au Stade de France. Une compétition qui débute en France avec une affiche qui sonne déjà comme une finale : les Bleus face aux All Blacks. Favori de la compétition, le XV de France espère plus que jamais décrocher son premier titre mondial à domicile et peut, pour cela, compter sur l’engouement de tout un pays. Des milliers de supporters sont attendus ce soir à Saint-Denis ainsi que dans les bars et devant les écrans géants installés à Paris et dans de nombreuses villes. La compétition se veut une grande fête et s’annonce déjà très suivie.
Mais l’évènement fait aussi figure de répétition générale avant les JO de Paris 2024. Tous les yeux seront notamment rivés sur la sécurité, surtout après le fiasco, en termes de maintien de l’ordre, de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022. "C’est dans une certaine mesure un essai qui doit être réussi", a résumé Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands évènements sportifs. Les ministres de l’Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré, mercredi, avoir "tiré les leçons" du chaos survenu lors de la finale entre Liverpool et le Real Madrid. Ils ont inauguré un Centre national de commandement stratégique (CNCS), qui sera maintenu pour les JO. Cette structure interministérielle a pour objectif de "synthétiser, analyser et transmettre les informations liées au déroulement des grands événements sportifs internationaux". 5 100 policiers et gendarmes en moyenne seront mobilisés chaque jour de match classique. Jusqu’à 7000 lors des matchs phares. Du côté de la sécurité privée, 6 000 vigiles seront aussi sur le pont, soit trois fois moins que le nombre estimé pour surveiller l’an prochain les installations des Jeux olympiques. Mais dans ce secteur en tension, l’ombre de la pénurie d’agents n’a pas pesé sur cette Coupe du monde comme elle pèse encore actuellement sur les JO.
Au-delà de la sécurité, la fluidité des déplacements des spectateurs sera aussi scrutée, même si les termes de l’équation ne sont pas tout à fait les mêmes entre les deux évènements sportifs : la Coupe du monde de rugby devrait attirer 2,5 millions de spectateurs pendant deux mois, alors qu’on parle de près de 15 millions de visiteurs, fourchette haute, pendant deux semaines lors des Jeux Olympiques.
Des milliers de supporters qui ont commencé à arriver à Paris aujourd’hui, déjà prêts à soutenir les tricolores. Pour autant, le XV de France, à l’image du sport en général, est également rattrapé par les polémiques qui agitent la société, et la sélection de Bastien Chalureau continue de faire débat. Condamné à six mois de prison avec sursis, en 2020, pour des faits de violence à caractère raciste, le joueur qui reconnaît les coups, mais pas les injures racistes, a fait appel. Il sera jugé en novembre prochain à Toulouse quelques jours après la fin de la Coupe du monde de rugby. Emmanuel Macron est revenu sur la convocation du deuxième ligne au sein du XV de France. Pour le président de la République, si celui-ci était condamné en appel pour violences à caractère raciste, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot tricolore.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/8/2023 • 55 minutes, 14 seconds
CDLA L'INVITÉ - JEAN-DOMINIQUE GIULANI - 08/09/23
C dans l'air l'invité du 8 septembre avec Jean-Dominique GIULIANI, président de la Fondation Robert Schuman.
La France, c’est l'Allemagne en mieux. C’est le grand hebdomadaire de centre gauche, Der Spiegel, qui ose ce titre étonnant. Et le journaliste qui signe le papier reconnaît qu’il faut de l’audace pour le dire parce que c’est un virage à 180 degrés.
Depuis des décennies, il était établi, et reconnu des deux côtés du Rhin, que la France était supérieure à l'Allemagne pour son art de vivre, sa culture, sa gastronomie, ses paysages, mais que pour l’économie, il n’y avait pas photo, c’étaient bien les Allemands les plus forts.
Mais ce serait en train de changer, avec les chiffres que donne Der Spiegel. L’économie allemande reste supérieure à celle de la France mais l’écart se réduit. En 2022 et 2023, la croissance française sera deux fois supérieure à la croissance allemande. Dans les classements sur la compétitivité, l’Allemagne recule, la France progresse. Les entreprises internationales investissent plus en France qu’en Allemagne.
Jean-Dominique Giuliani nous expliquera pourquoi l’influence de la France en Europe s’accentue, alors que celle de l'Allemagne recule.
9/8/2023 • 10 minutes, 46 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 07/09/23
C dans l'air du 7 septembre - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient
LES EXPERTS :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
9/7/2023 • 5 minutes, 59 seconds
Bardella s'installe, Marion Maréchal revient - 07/09/23
C dans l'air du 7 septembre - Bardella s'installe, Marion Maréchal revient
LES EXPERTS :
- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique - Marianne
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
La bataille des européennes est lancée. Jordan Bardella conduira la liste du Rassemblement national et Marion Maréchal celle de Reconquête lors des élections de juin 2024. La petite fille de Jean-Marie Le Pen a confirmé hier soir sur TF1 son "retour politique", elle qui a été députée FN entre 2012 et 2017 avant de se mettre en retrait puis de rejoindre le mouvement d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle. Marion Maréchal a précisé que ce retour ne laissait en rien présager de ses ambitions pour la prochaine présidentielle : "Je souhaite qu’Éric Zemmour soit le candidat en 2027, c’est le candidat naturel". Un peu plus tôt ce dernier avait expliqué dans les colonnes du Figaro avoir "décidé de confier à Marion Maréchal la mission de conduire la liste de Reconquête pour les élections européennes. Je souhaite qu’elle soit accompagnée par toute la jeune génération, venue de tous les partis de droite, qui m’a rallié pendant la présidentielle et qu’ils fassent le plus haut score possible", a-t-il dit. "Je n’ai pas vocation à être candidat à toutes les élections", avait précisé celui qui a réuni 7,07 % à la présidentielle de 2022.
Le dauphin de Marine Le Pen face à sa nièce, c’est donc le nouveau duel annoncé à l’extrême droite lors de ces prochaines échéances électorales dont ils souhaitent faire de véritables "midterms" du second quinquennat d'Emmanuel Macron et un tremplin pour la prochaine présidentielle. "Les élections européennes, c'est, en fait, l'unique occasion pour les Français de sanctionner le gouvernement et de préparer l'après-Emmanuel Macron", a déclaré ces derniers jours le président du RN dans le Figaro. Porté par des sondages qui montrent les uns après les autres que l’image de Marine Le Pen s’améliore dans l’opinion publique et que son parti gagne en crédibilité, Jordan Bardella entend tendre la main aux électeurs des Républicains (LR) et à ceux d’Éric Zemmour. Avec un argument de poids : selon une enquête Ifop pour le JDD, la liste RN qu'il mènera arrive largement en tête des intentions de vote avec 25 % des suffrages, soit un score supérieur de 2 points à celui de 2019 (23,3 %). Au sein des classes populaires, le RN frôle les 40 % et atteint presque les 50 % d'intentions de vote chez les ouvriers. De son côté, Marion Maréchal s’est vu confier une mission de taille tant ce scrutin est important pour le parti d’Éric Zemmour qui n’a aucun député au Parlement. Car l'obtention de députés européens lui est essentielle pour continuer d'exister. Reconquête est actuellement crédité d'environ 7 % d'intentions de vote dans le sondage Ifop pour Le JDD.
A neuf mois des élections européennes, le RN et Reconquête se mettent en ordre de marche, bien décidés à passer à l’offensive alors que Renaissance et LR n'ont pas encore tranché la question de la tête de liste, et que la gauche est plus divisée que jamais. Mardi soir, les socialistes ont acté leur autonomie, et les Insoumis ont nommé Manon Aubry pour coordonner une liste unique de la gauche aux européennes. Mais la tâche s’annonce complexe et le dernier sondage de l’institut Viavoice pour Libération ne devrait pas faciliter la tâche. D’après cette enquête, réalisée fin août, le RN est jugé moins "radical", moins "violent", et surtout moins "dangereux" que La France Insoumise… De quoi relancer le débat ouvert par Jean-François Ruffin lors des Amfis des Insoumis à Valence cet été. Le député de la Somme y avait défendu l’idée que LFI devait cesser d’incarner une forme de radicalité afin de rassurer les électeurs. Une position qu’il martèle depuis des mois lors de ces nombreux déplacements sur le terrain et qui est éloignée de la ligne officielle.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/7/2023 • 58 minutes, 42 seconds
CDLA L'INVITÉ - PHILIPPE CHAUVIN - 07/09/23
C dans l'air l'invité du 7 septembre avec Philippe Chauvin, auteur de "Rugby : mourir fait partie du jeu" aux éditions du Rocher.
Un froid matin de décembre, Philippe Chauvin dépose à la gare son fils Nicolas, 18 ans, qui va jouer son premier match en tant que titulaire en catégorie Espoirs du Stade français Paris. Il ne savait pas que ce serait la dernière fois qu'il le verrait en vie… Un double plaquage brutal occasionne un arrachement fatal de la seconde vertèbre cervicale. La même année, quatre jeunes vont mourir des suites d'un choc sur un terrain de rugby.
Depuis, Philippe Chauvin se bat pour que son fils ne soit pas mort en vain. Il réclame que les lumières soient faites sur les responsabilités et que les règles existantes, qui prohibent les gestes dangereux, soient réellement appliquées. Mais, après quelques semaines d'émotion pendant lesquelles l'auto-proclamée "grande famille du rugby" multiplie les déclarations de solidarité, c'est un silence embarrassé puis agacé qui seul lui répond.
Ce livre retrace son cheminement, des gradins des petits stades de banlieue aux salles de réception du Stade français, en passant par le ministère des Sports ou les bureaux de la Fédération française de rugby. Il raconte les belles promesses et les réponses qui ne viennent pas.
Face à un milieu gouverné par l'omerta et les gros sous, le combat d'un homme seul, lucide et déterminé, qui veut faire changer une culture sportive et des institutions indifférentes. Son témoignage s'adresse à tous les passionnés et aux familles qui s'intéressent à la pratique du rugby, pour qu'ils puissent apprécier par eux-mêmes les risques encourus.
9/7/2023 • 11 minutes, 27 seconds
La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires - 06/09/23
C dans l'air du 6 septembre - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires
LES EXPERTS :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune , spécialiste des questions économiques et sociales
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
Alors que l’inflation se poursuit en cette rentrée, l'intensité de la pauvreté en France est plus préoccupante que jamais alertent le Secours populaire et Ipsos dans leur baromètre sur la précarité, publié ce mercredi 6 septembre. D’après cette enquête, plus d’un Français sur deux déclare ne pas parvenir à mettre de l’argent de côté (53 %, +1 point) et près d’un sur cinq (18 %, + 3 points) vivre à découvert. Plus grave encore : un sur trois (35 %) indique ne plus faire trois repas chaque jour. Ils sont autant (36 %) à se priver pour que leurs enfants mangent à leur faim.
Après les Restos du Cœur, dont le président a révélé ces derniers jours sur TF1 qu'ils étaient sur le point de "mettre la clé sous la porte", le Secours populaire lance une alerte rouge. "Nous sommes dans une situation où la question de la faim réintervient dans la vie quotidienne de millions de familles sur notre territoire", a déclaré, ce mercredi matin, Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire sur l’antenne de franceinfo.
Depuis plusieurs mois l'ensemble des associations œuvrant contre l'injustice sociale font face à l'arrivée de nouveaux demandeurs, plombés par la hausse des prix, et qui rencontrent de plus en plus de difficultés pour se nourrir, mais aussi pour payer leur logement, leurs factures d’énergie ou encore pour se faire soigner. Ainsi près d’un Français sur deux (45 %, + 6 points en un an) assure s’être retrouvé dans l’incapacité, absolue ou partielle, de payer certains actes médicaux quand ils ont pu accéder aux services de soin. Manque de soignants, phénomène des déserts médicaux dans les campagnes mais aussi désormais dans les villes, services des urgences saturés ou fermés… 51 % des Français disent avoir un "accès compliqué, long et partiel" aux services de soin, dans un sondage publié en janvier dernier.
Dans ce contexte, le gouvernement a fait adopter en juin dernier une proposition de loi visant "à améliorer l’accès aux soins". La Première ministre avait notamment annoncé le déploiement de cent "médicobus" dans les campagnes ainsi que 4 000 maisons de santé d’ici 2027. Et en cette rentrée, le gouvernement a promis 15 millions d’euros aux Restos du cœur pour faire face à l’inflation et à l’augmentation du nombre de bénéficiaires alors que les discussions sur le Budget 2024 sont lancées. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont ainsi reçu ce mardi à Bercy les représentants des oppositions au Parlement pour préparer le futur projet de loi de Finances. Une autre réunion est prévue le 19 septembre, avant la présentation du projet de loi de Finances pour 2024 en Conseil des ministres le 27 septembre. Néanmoins dimanche dernier, Élisabeth Borne a confirmé que l’exécutif allait probablement devoir recourir à l’automne à l’arme constitutionnelle du 49.3, faute de majorité.
Alors pourquoi la précarité gagne-t-elle du terrain en France ? Qui sont les Français qui ont basculé dans la pauvreté ? Pris entre la flambée de la dette publique et les besoins d’investissements, que prévoit l’exécutif dans le budget 2024 ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/6/2023 • 57 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/09/23
C dans l'air du 6 septembre - La pauvreté, l'Etat...et les milliardaires
LES EXPERTS :
- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune , spécialiste des questions économiques et sociales
- RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
9/6/2023 • 6 minutes, 40 seconds
CDLA L'INVITÉ - ALEXANDRE BOMPARD - 06/09/23
C dans l'air l'invité du 6 septembre avec Alexandre Bompard, PDG de Carrefour
Alexandre Bompard a pointé dimanche la "responsabilité" des industriels dans l’échec des négociations censées aboutir à des baisses de prix dans la grande distribution. À qui la faute ? Dans les discussions souhaitées entre distributeurs et industriels pour faire baisser les prix, la majorité de ces derniers n’a jusque-là "pas joué le jeu", estime le PDG de Carrefour Alexandre Bompard, qui pense que "le cadre législatif" devrait les obliger à négocier.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait déclaré un peu plus tôt sur la même chaîne qu’ "il y aura un texte de loi, sans doute dans le courant du mois d’octobre, pour avancer ces négociations commerciales qui devaient finir en mars 2024 et qui finiront à la fin de l’année 2023, à une ou deux semaines près".
Le gouvernement a annoncé cette semaine avoir obtenu une baisse de prix ou un blocage du prix sur 5 000 produits en rayons. Carrefour affichera une baisse sur 1100 produits, de "10 % en moyenne" et "tout de suite", dont "une majorité de produits alimentaires", selon son président. Et "on va le faire jusqu’au 31 décembre".
Alexandre Bompard reviendra sur ce "tsunami de déconsommation" et sur la responsabilité des industriels dans ce contexte de rentrée sous le signe de l'inflation …
9/6/2023 • 11 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/09/23
C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur
- Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point
- Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- Frédéric DABI, directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes
9/5/2023 • 7 minutes, 41 seconds
Abayas, uniformes: Le syle Macron
C dans l'air du 5 septembre - Abayas, uniformes: Le style Macron
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER, éditorialiste politique, conseiller éditorial de la rédaction de Franc-tireur
- Nathalie SCHUCK, grand reporter pour le magazine Le Point
- Ève ROGER, journaliste, spécialiste des questions de société et d’éducation
- Frédéric DABI, directeur général Opinion de l’Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture, publié aux Arènes
Lundi, quelque 12 millions d’élèves ont retrouvé les bancs de l’école partout en France. Un jour de rentrée, marqué par l’entrée en vigueur de l’interdiction de l’abaya et de son pendant masculin le qamis dans les établissements scolaires. Une décision prise la semaine dernière, par le nouveau ministre de l’Education nationale, au nom de la laïcité. Ces vêtements traditionnels dans les pays musulmans du Moyen-Orient sont prohibés au titre de la loi de 2004 sur le port de "signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics".
D’après le ministère de l’Education nationale, 298 élèves se sont présentées hier vêtues d’une abaya et 67 ont refusé de l’enlever. "Elles sont rentrées chez elles", a-t-il expliqué, conformément aux nouvelles règles mises en place. Néanmoins, Gabriel Attal a précisé qu’une lettre à "destination des familles" leur a été remise. Il a par ailleurs rappelé que "la grande priorité était au dialogue et à la pédagogie" en cette semaine de rentrée et de mise en application de cette décision.
Après des mois de débats dans les établissements, le nouveau ministre de l’Education nationale a tranché. "Il a été clair et je l'en félicite" a affirmé lundi soir le président de la République, lors d’une longue interview accordée à Hugo Décrypte. "Il n'y a pas la place pour les signes religieux" à l’école. "Il faut discuter, expliquer" a affirmé le chef de l’Etat qui a ajouté que "l'école doit rester ce lieu neutre". Aujourd’hui "on ne peut pas faire comme si on vivait dans un pays où la question était apaisée. Si on n'est pas clair au niveau national, ce sont les enseignants et les directeurs d'établissement qui sont renvoyés avec la pression sur le terrain". "Nous vivons aussi dans notre société avec une minorité, des gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité (…) Ça a parfois donné le pire. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu d'attentat terroriste et Samuel Paty", a-t-il dit, en référence à l'enseignant assassiné le 16 octobre 2020, quelques jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet.
Des propos qui ont fait bondir à gauche. De nombreux élus de la Nupes y ont vu un amalgame entre le port de l'abaya et le terrorisme. "Pour Emmanuel Macron, les jeunes filles qui portent l’abaya sont suspectes de vouloir décapiter leurs profs, c’est ça ? Que cherche-t-il ? Provoquer les pires conflits ?", s'est par exemple insurgé le député insoumis Jérôme Legavre. Chez les socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure a, de son côté, dénoncé une "dérive aussi inquiétante que dangereuse". Des élus du PS mais aussi du PCF qui néanmoins approuvent l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires au nom du principe de la laïcité tandis que LFI dénonce une décision islamophobe et que les écologistes parlent d'une "stigmatisation".
Une interdiction qui divise une partie de la classe politique, mais peu les Français, selon dernier un sondage Ifop pour Charlie Hebdo diffusé mardi. Dans cette enquête, les sondés approuvent la décision du ministre à 81 %, et ce soutien vaut quelle que soit la couleur politique des personnes interrogées. Ainsi, 58 % des sympathisants de La France insoumise y sont favorables, de même que 81% des communistes, 73 % des socialistes et 79 % des écologistes.
Dans les établissements scolaires où l’on demandait à l’exécutif une clarification, la note adressée par le ministère est un "soulagement". "On nous demandait, à nous chefs d’établissement, de déterminer si la tenue était religieuse ou non, et il y avait un traitement différent en fonction des établissements. Là, maintenant, on a une position claire qui vient du ministère et qui va nous permettre de faire appliquer la loi", a salué Carole Zerbib, cheffe d'établissement à Paris et membre de l'Observatoire de la laïcité du SNPDEN-UNSA. En 2022, plus de 4700 plaintes pour infraction à la laïcité, c’est-à-dire à la stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat, ont été enregistrées. Une augmentation de 120 % par rapport à l’année précédente. En cause principalement : les abayas.
Le Conseil d’Etat se penchera à partir de ce mardi 15h00 sur le référé-liberté, une procédure d’urgence, déposée vendredi dernier au nom de l’association Action Droits des Musulmans (ADM) pour obtenir la suspension de cette interdiction. Les Sages ont 48 heures pour se prononcer.
Interrogé hier soir également sur la question du port de l'uniforme à l'école, qui enflamme aussi les débats d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, le chef de l’Etat s'est dit favorable à des "expérimentations" et une "évaluation", en se prononçant plutôt pour une "tenue unique", "beaucoup plus acceptable pour les adolescents". "Sans avoir un uniforme, on peut dire : 'vous vous mettez en jeans, T-shirt et veste'", a-t-il fait valoir.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/5/2023 • 57 minutes, 21 seconds
CDLA L'INVITÉ - CHRISTOPHE ROBERT - 05/09/23
C dans l'air l'invité du 5 septembre avec Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Le président des Restos du Cœur s'est ému dimanche d'un risque de faillite de l'association emblématique fondée en 1985 par l'humoriste Coluche. Le Secours populaire, la Croix-Rouge ou encore la Fédération Française des Banques Alimentaires lui ont emboîté le pas. En cause pour toutes ces associations : la hausse du nombre de demandeurs en raison de l'inflation et l'augmentations des factures d'énergie ou de carburant. Toutes appellent à un élan de solidarité.
Le patron de LVMH, Bernard Arnault, a annoncé un don de 10 millions d’euros.
Christophe Robert reviendra sur le désarroi des associations d’aide alimentaire, confrontées à une hausse sans précédent de la demande et à une baisse de leurs moyens.
9/5/2023 • 11 minutes, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/09/23
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ?
LES EXPERTS :
- ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro
9/4/2023 • 8 minutes, 52 seconds
Chine/Inde : ça peut déraper ? - 04/09/23
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ?
LES EXPERTS :
- ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro
Quand l’Empire du Milieu redessine ses frontières. La semaine dernière, le gouvernement chinois a publié l’édition 2023 de la carte officielle du pays. Un nouveau tracé qui semble faire fi du droit international puisqu'il empiète sur le périmètre de certains de ses voisins asiatiques et même de son allié russe. Concrètement, ces nouvelles délimitations montrent que la Chine rogne sur les zones maritimes philippine, malaisienne et vietnamienne en Mer de Chine méridionale, sur l’État d’Arunachal Pradesh au nord-est de l’Inde – que la Chine considère comme faisant partie du Tibet – mais aussi sur l’île de Bolchoï Oussouriisk qu’elle se partage depuis 2004 avec la Russie. Sur cette nouvelle carte, Pékin s’approprie également le glacier de l’Aksai Chin, frontalier de l’Inde et qui est à l’origine de tensions entre les deux pays depuis des dizaines d’années. Taïwan, territoire qu’elle considère comme l’une de ses provinces, est également placé sur l’espace appartenant à la Chine.
Pékin s’étale et s’attribue 100 000 km2 supplémentaires avec cette nouvelle carte, illustrant une nouvelle fois la volonté expansionniste du pays dirigé par Xi Jinping, au risque d’accroître les tensions avec certains de ses voisins. A commencer par l’Inde qui a adressé une "vive protestation" par voie diplomatique. "Nous rejetons ces affirmations car elles n’ont aucun fondement. De telles mesures prises par la partie chinoise ne font que compliquer le règlement de la question frontalière", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi. L’Inde dirigée par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi joue, sans trop le clamer, le jeu d’une alternative stratégique à la Chine et se montre préoccupée par l’expansion militaire de son voisin. Leur frontière commune, longue de 3 500 kilomètres, est ces dernières années régulièrement une source d’accrochages. Les deux armées n’hésitent plus en effet à aller au contact. En décembre 2022, dix soldats indiens et quatre militaires chinois ont perdu la vie durant l’un d’eux.
Le sujet sera forcément abordé lors du G20 des 9 et 10 septembre à New Delhi où se rendra le Premier ministre chinois, Li Qiang, mais pas le numéro un chinois, sauf coup de théâtre de dernière minute. Le ministre des Affaires étrangères indien a donné un aperçu de l’ambiance dans laquelle se dérouleront les prochains échanges. Il s'est exprimé mardi dernier sur le plateau de la chaîne indienne NDTV : "C’est une vieille habitude chez eux, ça a commencé dans les années 50. Nous connaissons précisément l’étendue de notre territoire, les frontières que nous devons défendre. Donc faire ce genre d’affirmations absurdes ne conduira personne à s’approprier le territoire des autres. Que les choses soient claires." Le pays a débuté ce lundi des manœuvres militaires le long de sa frontière avec la Chine.
Il y a deux semaines le président Xi Jinping avait discuté avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une rare rencontre en face-à-face lors du sommet des Brics en Afrique du Sud. Les deux parties avaient convenu d' "intensifier les efforts" de désengagement et de désescalade, mais la publication de cette carte vient raviver les tensions entre les deux géants d’Asie, deux puissances nucléaires que tout oppose.
Alors pourquoi la Chine a-t-elle décidé de redéfinir ses frontières au risque d’une nouvelle escalade des tensions avec l’Inde ? Un affrontement global est-il possible entre ces deux pays ? Quelles sont les ambitions de l’empire du Milieu et de l’Inde ? Enfin la stratégie de l’Arabie saoudite, mêlant soft power et autonomisation diplomatique, porte-t-elle ses fruits ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/4/2023 • 54 minutes, 38 seconds
CDLA L'INVITÉ - GASPARD KOENIG - 04/09/23
C dans l'air l'invité du 4 septembre avec Gaspard Koenig, philosophe et essayiste auteur de "Humus" aux éditions de l’Observatoire.
Ces derniers temps, Gaspard Koenig phosphorait plutôt du côté des pages "Essais".
"Humus", signe son retour à la fiction avec un texte d'ampleur à la croisée du roman initiatique et des enjeux écologiques et sociaux de la décennie.
Il raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.
9/4/2023 • 11 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/09/23
C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ?
LES EXPERTS :
- CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis
- TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne
- MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS
- LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis »
9/2/2023 • 10 minutes, 40 seconds
Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ? - 02/09/23
C dans l'air du 2 septembre - Élections présidentielles aux États-Unis : Donald Trump l'inoxydable ?
LES EXPERTS :
- CORENTIN SELLIN - Historien, spécialiste des États-Unis
- TAMARA BOUSSAC - Maîtresse de conférence en études Nord-Américaines à l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne
- MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l'IRIS
- LAURIC HENNETON - Spécialiste des États-Unis, auteur de « Atlas historique des États-Unis »
Et s'il en faisait une force ? Accablé par quatre procès, l'ancien président américain Donald Trump n'a jamais été aussi populaire chez les électeurs du parti républicain. À un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle, le milliardaire obtient 59% d'intentions de vote aux primaires républicaines, selon le Wall Street Journal, soit 46 points de plus que son principal rival, le gouverneur de Floride, Ron de Sanctis. Un gouffre. Et pourtant, les jeux sont loin d'être faits. Alors qu'il a boycotté le premier débat télévisé du parti républicain le 23 août dernier, Donald Trump doit en ce moment se concentrer sur les quatre affaires pénales qui pèsent sur lui. Inculpé par l'État de Géorgie pour interférence électorale lors de la présidentielle 2020, l'homme d'affaires a plaidé non coupable ce vendredi. Il ne comparaîtra donc pas devant la cour pour la lecture de l'acte d'accusation, prévue la semaine prochaine. Avant cela, il était déjà inculpé par l'État de Washington pour son rôle dans l'assaut du Capitole, en janvier 2021, pour le recel de documents gouvernementaux classifiés à Mar-a-Lago et pour les paiements secrets de sa campagne de 2016 devant le tribunal de Manhattan. Ce sont donc quatre procès au pénal qui attendent l'ancien président des États-Unis, qui est également soupçonné d'avoir « gonflé » son patrimoine de « milliards de dollars » pendant dix ans. De quoi enterrer définitivement ses chances de victoire en novembre 2024 ?
C'est sans compter sur la faiblesse du camp rival. Candidat à un second mandat en 2024, l'actuel président démocrate Joe Biden a entamé une levée de fonds record. Ses partisans espèrent rassembler à terme 2 milliards de dollars, mais est-ce suffisant pour l'emporter face aux Républicains ? Celui qui aura 82 ans en 2024 montre régulièrement des signes de faiblesse, comme ses fréquentes chutes, et laisse dubitatifs ses électeurs. D'après un récent sondage de l'université de Monmouth, 44% d'entre eux souhaiteraient que le président tire sa révérence et cède sa place. Seul un quart des sondés se disent favorables à une seconde candidature. Les Républicains attaquent aussi son fils, Hunter Biden, poursuivi par la justice pour fraude fiscale et détention illégale d'arme. Le fils du président est aussi accusé d'avoir utilisé les relations de son père, quand celui-ci était vice-président de Barrack Obama, pour faire des affaires en Ukraine. Hunter Biden a d'abord déclaré n'avoir « rien fait de contraire à l'éthique » avant d'ajouter « Je ne le referais pas ». En cas d'accident dans la campagne Biden, qui pourrait reprendre le flambeau chez les Démocrates ? Aucune personnalité ne sort vraiment du lot.
L'Ukraine devrait d'ailleurs tenir une place importante dans les débats entre les deux prochains candidats à la Maison Blanche. Premiers soutiens de Zelensky dans sa guerre contre la Russie, les États-Unis ont déjà accordé 71 milliards d'euros à Kiev, dont 43 milliards d'euros d'aide militaire. Mais ce soutien, jusqu'à présent sans faille, à un coût pour le contribuable américain : 900$ par an, soit 75$ chaque mois. Un coût qui ne devrait pas diminuer puisque Joe Biden a demandé début août au Congrès une nouvelle aide de 13 milliards de dollars pour l'Ukraine. D'après un sondage publié par la chaîne américaine CNN début août, 55% des Américains seraient hostiles à une nouvelle aide financière pour Kiev.
Comment les affaires judiciaires de Donald Trump peuvent-elles influencer sa campagne pour les primaires républicaines ? Face aux Républicains, Joe Biden est-il en capacité d'être élu pour un second mandat en 2024 ? Et comment la guerre en Ukraine peut-elle devenir un sujet majeur de cette élection ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/2/2023 • 57 minutes, 21 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/09/23
C dans l'air du 1er septembre - Afrique : la France doit-elle partir ?
LES EXPERTS :
- NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal
- ANNA Sylvestre-Treiner - Rédactrice en chef du Monde Afrique
- ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point
- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
9/1/2023 • 8 minutes, 14 seconds
Afrique : la France doit-elle partir ? - 01/09/23
C dans l'air du 1er septembre - Afrique : la France doit-elle partir ?
LES EXPERTS :
- NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal
- ANNA SYLVESTRE-TREINER - Rédactrice en chef du Monde Afrique
- ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point
- WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24
C'est une multitude de putschs qui frappe actuellement la région du Sahel, en Afrique. Après Abourahame Tiani qui a éjecté du pouvoir le président nigérien Mohamed Bazoum il y a un mois, c'est au tour du général Oligui Nguema de renverser le président gabonais Ali Bongo, après 56 ans de règne. Si la France n'a pour l'instant pas cédé à la pression de Niamey et laissé son ambassadeur en poste dans la capitale nigérienne, c'est bien la présence militaire française au Sahel, qui est remise en cause depuis plusieurs semaines. Une idée qui ne manque pas d'agacer Emmanuel Macron. « On vit chez les fous », s'est emporté le président français lors de la conférence des ambassadeurs qui s'est tenue en début de semaine. « Si la France n'était pas intervenue, si Serval, puis Barkhane n'avaient pas été décidées, nous ne parlerions plus aujourd'hui, ni de Mali, ni de Burkina Faso, ni de Niger. Ces États n'existeraient plus aujourd'hui dans leurs limites territoriales. » Depuis plusieurs années, les groupes terroristes ont considérablement renforcé leur présence au Sahel, de l'Etat islamique à Boko Haram en passant par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Autant de menaces directes pour la population, mais aussi pour la France qui dispose de nombreux intérêts économiques dans la région. Au Gabon, TotalEnergies exploite des gisements de pétrole tandis que la société Eramet extrait, transforme et exporte le manganèse. D'où le maintien sur place de 400 militaires français. Alors que le président de la transition, Oligui Nguema doit prêter serment ce lundi, va-t-il remettre en question les intérêts de la France au Gabon ?
Une chose est sûre, ce nouveau coup d'État confirme l'instabilité politique de l'Afrique francophone, qui a connu 8 putschs ou tentatives de putschs en seulement 3 ans. Chez les voisins du Gabon, on observe avec attention la chute d'Ali Bongo. Élu sept fois, au pouvoir depuis 40 ans, le président camerounais Paul Biya pourrait-il subir le même sort ? C'est ce que craignent certains experts de l'Afrique subsaharienne. « Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut », avait-il lancé en 2015 lors d'une visite de François Hollande. Là encore, la présence française est contestée, notamment par la Russie dont la société paramilitaire Wagner a renouvelé des accords de défense avec Yaoundé en avril 2022, et surtout par les djihadistes de Boko Haram qui restent très actifs dans le nord.
La menace terroriste a d'ailleurs frappé une fois de plus ce 29 août, en Irak cette fois. Le sergent Nicolas Mazier, membre des forces spéciales, a été tué lors d'une attaque terroriste à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Quatre autres militaires français ont été blessés lors de cette embuscade qui a été conduite par le groupe État islamique. C'est la première mort en combat depuis janvier 2022 pour les forces tricolores. Près de 600 militaires français sont engagés dans la zone irako-syrienne, notamment depuis le lancement de l'opération « Chammal » en 2014. La France cherche à conserver sa coopération militaire avec Bagdad depuis plusieurs mois. Ce n'est pas un hasard si le nouveau ministre des Armées, Sébastien Lecornu a choisi, comme premier déplacement à l'étranger, de se rendre au Qatar et en Irak du 16 au 20 juillet dernier. Un déplacement ô combien stratégique alors que l'armée irakienne a entamé un processus de modernisation de son équipement militaire. La France compte bien en profiter.
La France doit-elle s'inquiéter de cette série de putschs au Sahel ? La situation va-t-elle profiter aux groupes djihadistes ? Quels sont les intérêts économiques et stratégiques dans cette zone ? Et comment le gouvernement compte-il relancer son partenariat militaire avec l'Irak ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
9/1/2023 • 57 minutes, 48 seconds
CDLA L'INVITÉE - LINDA LAINÉ - 01/09/23
C dans l'air, l'invitée du 1er septembre - Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique.
Alors que le contexte économique n’a pas épargné les Français, le ministère du Tourisme a annoncé des chiffres record cette année. « Sans réelle surprise, nous avons une très bonne saison touristique cette année, dans la lignée de l’été 2022 », a affirmé Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Tourisme.
La progression des arrivées internationales a tiré la fréquentation vers le haut. L’Hexagone a enregistré une hausse de 29 %. Les Nord-Américains ont vu leurs arrivées aériennes gonfler de 16 % en juillet et du côté des Européens, ils ont été plus nombreux, notamment les Néerlandais et les Allemands. En France, près de 7 Français sur 10 (67 %) sont partis en vacances, selon l’enquête d’Atout France, ADN Tourisme et 11 comités régionaux du tourisme, réalisée par OpinionWay et publiée ce mardi 29 août.
La saison estivale 2023 fait donc partie des années record. Pour Olivia Grégoire, cette tendance, si elle se confirme, devrait permettre de surpasser, cette année, les 58 milliards d’euros de 2022, avec environ 64 à 67 milliards d’euros de recettes, et d’atteindre entre 78 et 82 millions d’arrivées internationales, contre 90 en 2019.
Malgré ces constats, plusieurs destinations ont ressenti une baisse dans leurs activités, à cause de la météo. C’est le cas de la Bretagne, qui figure pourtant dans le top 5 des destinations touristiques en France, ou encore de l’Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce) qui a été dévastée par les incendies et la canicule.
Linda Lainé, rédactrice en chef de L’Echo touristique, fera le point sur cette saison estivale record.
9/1/2023 • 10 minutes, 38 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 31/08/23
C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français
LES EXPERTS :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos
- MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
8/31/2023 • 5 minutes, 52 seconds
Inflation : le rebond qui inquiète les Français - 31/08/23
C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français
LES EXPERTS :
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions
- DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos
- MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux
La rentrée s'annonce délicate pour le portefeuille des Français. Selon l'Insee, la hausse des prix a atteint 4,8 % en août dans l'Hexagone, après 4,3 % en juillet. Un rebond qui tient surtout à la hausse du prix des carburants et de l'électricité (+10% au mois d'août). Un coup dur pour les ménages, déjà touchés pour certains par l'importante augmentation de la taxe foncière (jusqu'à +59% à Paris), mais aussi par le coût des transports de plus en plus élevé.
Ces mauvaises nouvelles arrivent au moment même où le gouvernement reçoit les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d’élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d’articles. L'inflation est impressionnante pour les denrées alimentaires et face à cela, Bruno Le Maire a annoncé que 5000 références devront « ne plus bouger ou bien baisser » dès aujourd'hui. Les distributeurs devront en outre répercuter « obligatoirement et immédiatement » dans les rayons les baisses de prix consenties par les industriels, et ne pas les reporter pour grossir leurs marges.
Pendant ce temps-là, certaines familles de classe moyenne sont étouffées par ce contexte inflationniste, et ne perçoivent pas des baisses de prix significatives. Les vacances d'été ont pour certains été bien plus sobres qu'à l'habitude, phénomène symptomatique d'une dé-consommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat.
De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées.
Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires est-elle justifiée ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/31/2023 • 59 minutes, 15 seconds
CDLA L'INVITÉ - CHRISTIAN CHESNOT - 31/08/23
C dans l'air, l'invitée du 31 août - Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient.
Cet été, lors du mercato de football, l’Arabie saoudite s’est offert cinq des meilleurs joueurs du monde : Neymar, Cristiano Ronaldo, Karim Benzema ou encore Ngolo Kanté. Un mercato XXL, non sans arrière-pensée politique.
Selon Raphaël Le Magoariec, géopolitologue spécialiste des politiques sportives de la péninsule Arabique, "pour l'Arabie Saoudite c'est avant tout la volonté de créer un marché pour son royaume et de s'adresser à sa jeunesse : 35% de la population a moins de 30 ans donc pour le prince héritier c'est une façon de gagner en légitimité que de développer cette politique sportive". "L'Arabie saoudite se rend attractive aux yeux du monde par cette politique sportive".
La politique de Mohammed ben Salmane, prince hériter de l’Arabie saoudite se déploie en 3 domaines : le sport, la culture, le tourisme. Cette stratégie politique a été initiée en 2018 et porte sur l'horizon 2030. En plus du sport, l’Arabie saoudite étend son soft power à la culture ou encore au tourisme. Le pays a apporté pour la première fois son soutien financier à un long-métrage français : “Jeanne du Barry”, réalisé par Maïwenn, qui a fait l’ouverture du Festival de Cannes cette année.
L'objectif de cette opération de séduction internationale est de préparer l'après-pétrole en faisant de l'Arabie saoudite une destination touristique attractive, mais surtout de redorer son image afin de faire oublier l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, les 400 000 morts de la guerre au Yémen et la répression qui vise les opposants. Hier, Mohammed Al-Ghamdi, un enseignant à la retraite de 54 ans, a été condamné à la peine capitale pour des messages dénonçant les violations des droits humains dans le royaume.
Christian Chesnot, grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient reviendra sur les ambitions du prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, et sur son soft power qui s’étend jusqu’en Europe.
8/31/2023 • 7 minutes, 55 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 30/08/23
C dans l'air du 30 août - Gabon : encore un coup d'Etat !
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Stéphanie HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine
- Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
8/30/2023 • 6 minutes, 36 seconds
Gabon : encore un coup d'Etat ! -30/08/23
C dans l'air du 30 août - Gabon : encore un coup d'Etat !
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- Stéphanie HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine
- Yves THREARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
« Nous mettons fin au régime en place ». C'est par cette déclaration qu'une douzaine de militaires ont proclamé hier l'annulation du scrutin au Gabon, alors que venait tout juste d'être annoncée la réélection du président Ali Bongo. « Toutes les institutions de la république sont dissoutes : le gouvernement, le Sénat, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle », ont-t-ils poursuivi, proclamant aussi la fermeture des frontières du pays « jusqu'à nouvel ordre ». Face à cette tentative de coup d'État, des premières manifestations de soutien ont eu lieu à Libreville, la capitale.
Les réactions internationales non plus n'ont pas manqué. En France, la Première ministre affirme « suivre avec la plus grande attention » la situation. Alors que l'Afrique connait son cinquième putsch depuis 2020 (après le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, la Tchad et le Niger), François Hollande estime de son côté qu' « il n'y a pas eu de réaction suffisante après le coup de force au Mali, y compris de la France ».
La question se pose aussi de la possible influence d'autres pays dans ces événements. La Chine ou la Russie par exemple. En Afrique, l'avenir de la milice Wagner est en suspens depuis que son leader Prigojine a disparu. Lors de sa dernière mise en scène, l'homme disait pourtant effectuer une « mission de reconnaissance » pour « rendre le continent africain plus libre encore ». Ces dernières années, l'Afrique représentait une part considérable des activités du groupe, engagé en Lybie, au Soudan, en Centrafrique, au Mozambique, à Madagascar et au Mali. Sans oublier sa possible présence au Niger.
Un autre pays pourrait lui aussi voir sa stabilité compromise : le Sénégal. L'élection présidentielle de février prochain semble incertaine, avec une opposition qui compterait déjà plus d'un millier de détenus politiques.
Alors, comment expliquer ce putsch au Gabon ? et cette contagion de coups d'état en Afrique ? Après la mort de Prigojine, quel avenir pour Wagner sur ce continent ? Un coup de force peut-il bientôt avoir lieu au Sénégal ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/30/2023 • 59 minutes, 16 seconds
CDLA L'INVITÉE - ESTHER DUFLO - 30/08/23
C dans l'air, l'invitée du 30 août - Esther Duflo, colauréate du prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde
Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent pourtant élevés. Bercy réunit donc ce mercredi les représentants de la grande distribution et les industriels. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire entend demander aux distributeurs et aux industriels de s'engager davantage dans la lutte contre l'inflation, prolonger les opérations de baisse des prix sur 1 000 produits essentiels et être plus nombreux à le faire.
Témoins de cette inflation galopante, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard dit observer “un phénomène massif de privation”, le patron de Système U affirme que “un tiers de nos clients est très affecté par l'inflation, au point de sauter des repas. Un autre tiers a changé ses habitudes, en ne partant plus en vacances, en achetant moins de marques”. Des constats qui vont de pair avec le dernier sondage LSA publié ce mardi qui fait état de près de 75% des Français qui déclarent avoir des fins de mois difficiles.
En parallèle de cette inflation, l’Unicef a publié aujourd’hui ses derniers chiffres et tire la sonnette d’alarme : 20% d’enfants en plus que l’an dernier se retrouvent à la rue en France et en cette veille de rentrée scolaire, près de 2000 enfants sont sans logement. Esther Duflo, la prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde, donnera ses solutions pour agir face à cette situation. Elle reviendra aussi sur sa série de 10 albums, sortie aux Seuil Jeunesse, qui tente d’expliquer aux enfants ce que signifie la pauvreté, loin des clichés et des préjugés.
8/30/2023 • 11 minutes, 5 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/08/23
C dans l'air du 29 août - Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce
LES EXPERTS :
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire La vengeance de Poutine
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale à France 24
8/29/2023 • 5 minutes, 1 second
Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce - 29/08/23
C dans l'air du 29 août - Ukraine : les occidentaux doutent, Poutine se renforce
LES EXPERTS :
- GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l’armée française - Écrivain
- ANTOINE VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire La vengeance de Poutine
- PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale à France 24
« Aussi longtemps que nécessaire ». Alors que le ministre ukrainien des affaires étrangères est attendu ce mardi à Paris, son homologue française, Catherine Colonna, a assuré que Paris soutiendra Kiev le temps qu’il faut pour « les intérêts de la France, la sécurité de l’Europe et la stabilité internationale ». Plusieurs voix commencent pourtant à remettre en question ce soutien occidental. Dans un sondage réalisé aux Etats-Unis, une majorité d'Américains (55%) se disent pour une fin des livraisons en Ukraine. Un souhait entendu par Donald Trump, qui promet la fin de l'aide américaine s'il revient au pouvoir en 2024.
La sortie du conflit se fait en tout cas attendre, et certains estiment que la Crimée pourrait débloquer la situation si elle était cédée à la Russie. Nicolas Sarkozy a évoqué cette idée, mais aussi le chef du cabinet du secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen, avant de s'excuser d'avoir imaginé ce scénario. Pour Kiev en effet, céder des territoires « reviendrait à choisir délibérément la défaite de la démocratie ».
Poutine semble en tout cas reprendre le dessus depuis la purge dans ses rangs et la mort de Prigojine. Mais aussi depuis que les chiffres de l'économie russe reprennent des couleurs. La récession sera bientôt du passé malgré les sanctions occidentales. Alors qu'il paraissait affaibli en juin lors de la tentative de putsch par Wagner, le chef du Kremlin reprend aussi de sa crédibilité sur le plan international. Après avoir pris la parole lors su sommet des Brics, il recevra bientôt le président turc Erdogan.
Pendant ce temps-là, en Ukraine, où la contre-offensive patine depuis plusieurs semaines, la mission sociale parcours le pays pour soutenir les familles. Les conflits au sein des foyers sont exacerbés dans ce contexte de guerre, et la mission sociale épaule notamment les femmes. C dans l'air s'est rendu à Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, pour suivre ceux qui, jour après jour, font le pari de la résilience.
Alors, l'aide occidentale à l'Ukraine peut-elle se fissurer ? Poutine a-t-il réellement repris le dessus ? Quels sont les dégâts familiaux dans les foyers ukrainiens en proie à la guerre ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/29/2023 • 1 hour, 45 seconds
CDLA L'INVITÉ - KAHINA BAHLOUL - 29/08/23
C dans l'air, l'invité du 29 août - Kahina Bahloul (islamologue et première femme imane de France)
C'est l’une des priorités du gouvernement et du ministère de l’Education nationale : “faire bloc” sur la laïcité à l’école. Gabriel Attal a présenté hier ses priorités lors de sa première conférence de presse. Sur le thème de la laïcité, l’actuel ministre avait déjà annoncé l'interdiction de l'abaya ce dimanche dans le 20H de TF1. "L'abaya n'a pas sa place dans nos écoles" selon le ministre qui a promis de former "aux enjeux de laïcité 300.000 personnels par an jusqu'en 2025" et l'ensemble des 14.000 personnels de direction "avant la fin de l'année".
Selon une note des services de l’État, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120 % entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues (il représente la majorité des atteintes) a augmenté de plus de 150 % tout au long de la dernière année scolaire. Les atteintes à la laïcité à l’école sont en constante augmentation depuis l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.
Depuis l’annonce de l'interdiction de l'abaya dans les écoles, les réactions fusent du côté de la classe politique. A gauche, la députée EELV Sandrine Rousseau a tweeté sur X : “L’année dernière, c’était l’interdiction du crop top qui était annoncée le 12 septembre 2022. Cette année, c’est l’abaya. Le contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles, toujours”. Jean Luc Mélenchon a lui tweeté “Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d’un habit féminin. À quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d’exaspérer ?”.
A l’inverse, du côté de la droite, cette décision a été applaudie. Pour le patron des Républicains Éric Ciotti, “c’est une décision opportune, attendue”. “Je salue la décision du ministre de l’Éducation nationale qui nous donne raison”.
L’une des principales interrogations du personnel de l’éducation nationale est de distinguer l’abaya comme étant un vêtement religieux ou un vêtement traditionnel. Pour le Conseil français du culte musulman, l’abaya n’a rien de religieux : “Si vous allez dans certains magasins, vous trouvez des abayas. C’est une robe longue et ample à la fois. Ça n’a rien à voir” avec la religion, “c’est une forme de mode”.
Kahina Bahloul est islamologue et la première femme imame de France. Elle est à l’origine de la mosquée Fatima, à Paris, dans laquelle les femmes sont libres de porter ou non le voile. Elle reviendra sur l’interdiction de porter l’abaya à l’école annoncée par Gabriel Attal et sur le principe de la laïcité.
8/29/2023 • 11 minutes, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/08/23
C dans l'air du 28 août - Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage"
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes
- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
8/28/2023 • 7 minutes, 30 seconds
Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage" - 28/08/23
C dans l'air du 28 août - Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage"
LES EXPERTS :
- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes
- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
« Darmanin, premier fliqué de France ». Le titre de Libération aujourd'hui ironise bien sur l'ambiance autour du locataire de la place Beauvau. Alors que celui-ci comptait sur son raout de rentrée dans son fief de Tourcoing pour poser ses jalons en vue de 2027, Elisabeth Borne s'y est invitée in extremis à la demande de l'Élysée pour faire « passer quelques messages » à ce ministre de l'Intérieur un peu pressé dans ses ambitions présidentielles.
Mais Gérald Darmanin n'a pas manqué de rappeler qu'il est aux côtés du chef de l'État depuis son accession à l'Elysée, et souligne d'ailleurs qu'il est le seul dans ce cas avec Bruno Le Maire et Elisabeth Borne. Une manière de repousser les procès en déloyauté alors que la Première ministre était visiblement en mission ''sabotage'' ce dimanche dans le Nord, avec une leçon « d'unité » bien placée à l'endroit de son ministre de l'Intérieur. De son côté, Bruno Le Maire rappelle ce matin le calendrier institutionnel et prône la « patience » alors qu'il est lui aussi donné comme possible candidat en 2027.
Pendant ce temps, Gabriel Attal fait parler de lui dans son nouveau costume de ministre de l'Éducation nationale. Hier, c'est en annonçant interdire dans les établissements scolaires le port de l'abaya (ce vêtement traditionnel féminin porté au Moyen-Orient au-dessus des autres vêtements), qu'il a suscité la polémique. Dans un contexte de signalements de plus en plus fréquents sur les distinctions religieuses à l'école, cette décision stricte est un moyen pour le gouvernement de reprendre la main sur les sujets régaliens.
À gauche aussi, la rentrée fut scrutée. Aux Amfis d'été de la France insoumise, une ancienne candidate socialiste à l'Élysée a fait parler d'elle : Ségolène Royal. Celle-ci propose en effet d'être tête de liste aux Européennes pour la Nupes, une proposition surprise plutôt bien accueillie à la France insoumis, notamment par Jean-Luc Mélenchon. Mais l'heure n'est pas à l'union puisque les écologistes, comme les communistes de leur côté, ont décidé de présenter leur propre liste et ont même déjà choisi Marie Toussaint pour les représenter. Royal risque donc de faire flop, d'autant que ses prises de paroles sont régulièrement pointées du doigt et sa participation prochaine comme chroniqueuse aux côtés de Cyril Hanouna risque de crisper un peu plus encore.
Alors, Gérald Darmanin a-t-il raté sa rentrée à Tourcoing ? Avec Attal, quels changements possibles à l'Éducation nationale ? La Nupes peut-elle se ranger derrière Ségolène Royal aux Européennes ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/28/2023 • 58 minutes, 3 seconds
CDLA L'INVITÉ - FRANCK LOUVRIER - 28/08/23
C dans l'air, l'invité du 28 août - Franck Louvrier, maire LR de La Baule-Escoublac
-C’est à l’issue d’un week-end très politique ou la droite a lancé la bataille de 2027 que l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a organisé sa rentrée politique ce dimanche à Tourcoing, ville dont il a été le maire. S’il ne cache plus ses ambitions politiques, la première ministre Elisabeth Borne, finalement conviée à l’évènement, l’a appelé à l’unité de la majorité et au travail gouvernemental : "Notre unité est notre force. Nous devons la protéger à tout prix et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes", l'a-t-elle mis en garde.
Le président des Républicains, Eric Ciotti a affirmé qu’il se rendrait à l'invitation du chef de l'Etat mercredi prochain qui réunira tous les chefs des partis. L’objectif est de bâtir "ensemble" des textes législatifs et ouvrir la voie, "le cas échéant", à des référendums. Mais Eric Ciotti craint un nouveau coup de communication alors que Macron a déjà écarté des propositions LR sur l’immigration.
En mars dernier dans le JDD, le maire LR de la Baule-Escoublac Franck Louvrier disait "soit nous acceptons de conclure un contrat de gouvernement dans la transparence vis-à-vis de nos électeurs, soit Emmanuel Macron sera condamné à l’immobilisme". L’un des gros dossiers de la rentrée est donc le projet de loi sur l’immigration pour lequel Gérald Darmanin est chargé de construire une majorité.
Franck Louvrier reviendra sur cette course à la présidentielle qui a déjà commencé, sur les dossiers chauds de la rentrée et sur l’avenir des Républicains;
8/28/2023 • 10 minutes, 22 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 26/08/23
C dans l'air du 26 août - Immobilier : crise… et chute des prix? LES EXPERTS :
- ROBIN RIVATON - Économiste - Membre du conseil scientifique de la Fondapol
- CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
- SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- BÉATRICE MATHIEU - Grand reporter à L’Express
8/26/2023 • 7 minutes, 6 seconds
Immobilier : crise… et chute des prix? - 26/08/23
C dans l'air du 26 août - Immobilier : crise… et chute des prix?
LES EXPERTS :
- ROBIN RIVATON - Économiste - Membre du conseil scientifique de la Fondapol
- CORINNE JOLLY - Présidente de PAP - Particulier à Particulier
- SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- BÉATRICE MATHIEU - Grand reporter à L’Express
Le marché immobilier tourne au ralenti. Après l’euphorie à la sortie de la pandémie, l'immobilier est en crise, entraînant dans sa chute agences immobilières, promoteurs, entreprises de construction, artisans et courtiers en crédit. En cause ? Les taux d’intérêts, qui n'ont cessé depuis dix-huit mois de grignoter des points, en lien avec la dérive inflationniste. Le taux moyen sur vingt ans est ainsi passé de 1,20% en janvier 2022 à près de 3,90% en juillet 2023. La capacité d'emprunt des ménages en prend donc un coup, baissant de près de 30% depuis début 2022.
Par conséquent, les notaires prévoient 950 000 ventes en 2023, soit un repli de 14%. La baisse globale des prix est quant à elle visible, oscillant entre -1% et -2% entre les premiers semestres 2022 et 2023. Selon les réseaux d’agences immobilières, il faudrait que les prix s’érodent au moins de 10% pour relancer le marché. Certains vendeurs tardent alors à diminuer leurs prétentions, et l'offre et la demande ne se rencontrent donc plus dans un contexte de pénurie de logements dans certaines zones.
Pendant ce temps-là, au Pays basque, l'explosion du marché des meublés de tourisme engendre une raréfaction de l'offre locative, si bien que de les locaux et les travailleurs en contrat court ne parviennent plus à se loger, créant des difficultés de recrutement pour les entreprises locales.
Enfin, avec l'immobilier vient le sujet de la rénovation thermique. Les propriétaires peuvent bénéficier la PrimeRénov' pour faire leurs travaux mais cette aide lancée en 2020 est aujourd'hui jugée trop complexe avec des remboursements qui mettent parfois des mois a être obtenus. Une partie des propriétaires abandonnent donc leur projet et les artisans réclament une simplification du dispositif.
Alors, comment la France peut-elle sortir de la crise immobilière ? Que peut faire le Pays basque pour lutter contre le manque d'offres locatives ? Quelles solutions pour simplifier les aides à la rénovation thermique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/26/2023 • 1 hour, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 25/08/23
C dans l'air du 25 août -Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie - IFRI
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur
- RYM MOMTAZ - Chercheuse en relations internationales et défense européenne - International Institute for Strategic Studies (IISS)
- SYLVAIN TRONCHET - Correspondant à Moscou pour Radio France (par Skype)
8/25/2023 • 5 minutes, 33 seconds
Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ? - 25/08/23
C dans l'air du 25 août -Wagner : quel avenir après la disparition de Prigojine ?
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie - IFRI
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur
- RYM MOMTAZ - Chercheuse en relations internationales et défense européenne - International Institute for Strategic Studies (IISS)
- SYLVAIN TRONCHET - Correspondant à Moscou pour Radio France (par Skype)
« Un homme talentueux qui a commis des erreurs ». C'est en ces termes que Vladimir Poutine a rendu hier hommage au patron de la milice paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, disparu dans un crash d'avion en début de semaine, et devenu traître à la nation depuis sa tentative de putsch en juin dernier. Son élimination agite les observateurs et une succession d'hypothèses ont fleuri un peu partout. Les yeux sont évidemment tournés vers le chef du Kremlin, connu pour être sans pitié envers ses adversaires. Les activistes et opposants sont traqués sur le sol russe comme européen, et avec le conflit qui dure, cette purge pourrait bien s'accélérer.
La question est aujourd'hui de savoir ce que Wagner va devenir maintenant que son leader a disparu. Aucun successeur n'étant désigné, le flou est grand sur l'avenir des membres de cette milice. Sur le front ukrainien, Wagner était déjà en recul depuis plusieurs mois pour céder leurs positions à l'armée régulière.
En Afrique aussi l'avenir de Wagner est en suspens. Lors de sa dernière mise en scène, Prigojine disait effectuer une « mission de reconnaissance » pour « rendre le continent africain encore plus libre ». Ces dernières années, l'Afrique représentait une part considérable des activités du groupe, engagé en Lybie, au Soudan, en Centrafrique, au Mozambique, à Madagascar et au Mali. Sans oublier sa possible présence au Niger.
Pendant ce temps, lors du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à Johannesburg, Poutine a profité dans son intervention par vidéo depuis Moscou pour justifier sa guerre menée en Ukraine. Bien que le mandat de la Cour pénale internationale (CPI) l'ait empêché de se déplacer en personne, ce sommet est l'occasion pour lui de montrer qu'il n'est pas isolé, et qu'il conserve le soutien de certains de ses partenaires.
Alors, quel avenir pour Wagner après la disparition de Prigojine ? Que deviendra-t-il de sa présence en Afrique ? Quel place Poutine occupe-t-il encore sur le plan international ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/25/2023 • 1 hour, 1 minute, 46 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/08/23
C dans l'air du 24 août - Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales
- CÉCILE VAISSIÉ - Professeur des universités, en études russes, à Rennes 2
- SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB, auteur de L’Escalade
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou (par skype)
8/24/2023 • 4 minutes, 28 seconds
Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine - 24/08/23
C dans l'air du 24 août - Mort de Prigojine : l'ombre de Poutine
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales
- CÉCILE VAISSIÉ - Professeur des universités, en études russes, à Rennes 2
- SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB, auteur de L’Escalade
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- PAUL GOGO - Journaliste correspondant à Moscou (par skype)
Evguéni Prigojine serait mort. Le patron du groupe paramilitaire Wagner, qui avait tenté une rébellion finalement avortée en juin dernier, aurait péri hier dans le crash d'un avion qui reliait Moscou et Saint-Pétersbourg. De nombreuses questions restent en suspens autour de cette disparition, alors que l'ancien proche de Vladimir Poutine a frontalement défié le président russe ces derniers mois.
Si la France affirme avoir des « doutes raisonnables » sur « les conditions » du crash aérien, le président américain Joe Biden suspecte plus directement l'implication de Poutine dans cet accident, en se disant « pas surpris » puisque « peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n'y soit pour quelque chose ». De son côté, Volodymyr Zelensky assure que l'Ukraine n'a « rien à voir avec cette situation », et pointe aussi, à demi-mot, le chef du Kremlin : « Je pense que tout le monde comprend qui est concerné...».
Les méthodes de Vladimir Poutine pour neutraliser ses opposants sont en effet bien connues. Le maître du Kremlin a parfois utilisé le poison comme arme stratégique. En 2020, l'opposant Alexeï Navalny, dissident numéro 1 du Kremlin, plonge dans le coma après un empoisonnement au Novitchok. Cet été, c'est un ancien conseiller de Poutine en désaccord avec l'invasion de l'Ukraine qui a été hospitalisé d'urgence, avec le soupçon d'un empoisonnement là encore de la part du Président russe. Qu'ils soient assassinés, emprisonnés ou exilés, le sort des opposants dans la Russie de Poutine est sans pitié.
Pendant ce temps, sur le terrain, la contre-offensive des Ukrainiens n'avance toujours pas. Lancée en juin, l'offensive de Kiev ne donne pour l'instant pas les résultats escomptés. Au contraire, l'armée russe semble même récupérer quelques territoires. Pourtant, le président ukrainien continue de croire en la victoire, y compris en Crimée, et célèbre aujourd'hui l'anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine, qui remonte à 1991.
Alors, qui est derrière le crash d'avion qui aurait coûté la vie à Evguéni Prigojine ? Poutine peut-il avoir demandé la neutralisation du patron de Wagner ? Quel impact cette mort pourrait-elle avoir sur la suite de la guerre ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/24/2023 • 1 hour, 3 minutes, 14 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 23/08/23
C dans l'air du 23 août - Rentrée politique : à quoi s'attendre ?
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à Franceinfo et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
8/23/2023 • 5 minutes, 56 seconds
Rentrée politique : à quoi s'attendre ? - 23/08/23
C dans l'air du 23 août - Rentrée politique : à quoi s'attendre ?
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine
- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à Challenges
- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste à Franceinfo et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
- JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
C'est la rentrée politique, et avec elle les grandes manœuvres. Invitée ce matin sur France Bleu, la Première ministre a détaillé les dossiers à venir et assuré qu'il n'y aurait pas d'augmentation des impôts des ménages. Certaines taxes devraient cependant augmenter, celles des billets d'avion long-courriers par exemple, ainsi que les franchises médicales.
Car l'objectif de la rentrée est bien de faire des économies. Mais relever ce défi sera difficile. L’Etat souhaite alléger sa dette (qui atteint plus de 3.000 milliards d’euros) alors même que plusieurs projets, comme la loi de programmation militaire ou l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, vont avoir besoin de financements. Un casse-tête, avec le spectre d'un nouveau 49.3 à l'Assemblée si aucun compromis n'est trouvé avec les LR.
Ce soir, Emmanuel Macron fait aussi sa rentrée avec une interview au Point qui risque de faire parler. Il devrait préciser comment il entend tendre la main aux partis de « l'arc républicain » c'est à dire à tous les partis sauf le Rassemblement national et La France insoumise. La rumeur de référendums circule déjà.
Pour faire des économies, le gouvernement mise en tout cas sur une chasse aux fraudes sociales. Celle qui concerne l'assurance maladie ferait perdre cinq millions d'euros chaque année, grâce notamment aux faux arrêts maladie. Ces fraudes, compliquées à détecter, mettent souvent les médecins en porte-à-faux.
Enfin, si aucune hausse d'impôts n'est prévue par le gouvernement, la taxe foncière augmente un peu partout dans l'Hexagone et parfois très fortement comme à Paris (+52%). Le mécontentement des propriétaires est grand. À Thiers, dans le Puy-de-Dôme, une action en justice est organisée pour dénoncer les 18% d'augmentation de cette taxe. Un impôt qui fait grincer des dents mais, pour les communes, il est le seul levier pour récupérer des recettes.
Alors, que devons-nous attendre de cette rentrée politique ? Que va annoncer Emmanuel Macron ? Comment lutter contre la fraude sociale ? L'augmentation de la taxe foncière est-elle disproportionnée ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/23/2023 • 1 hour, 1 minute, 4 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/08/23
C dans l'air du 22 août - Médine trouble la rentrée à gauche
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Olivier PÉROU - Grand reporter politique à L’Express
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
8/22/2023 • 7 minutes, 37 seconds
Médine trouble la rentrée à gauche - 22/08/23
C dans l'air du 22 août - Médine trouble la rentrée à gauche
LES EXPERTS :
- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur
- Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Olivier PÉROU - Grand reporter politique à L’Express
- Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
C'est l'invité qui crispe au sein des rangs écologistes. Le rappeur Médine, invité ce jeudi au Havre pour l'ouverture des universités d'été d'Europe Écologie-Les Verts, est accusé d'antisémitisme, surtout après son tweet récent visant l'essayiste Rachel Khan. Alors qu'elle l'avait traité de « déchet », Médine a répondu en qualifiant cette petite-fille de déporté de "resKHANpée ». Polémique immédiate. Les maires écologistes de Strasbourg et Bordeaux, Jeanne Barseghian et Pierre Hurmic, ont annoncé ne pas se rendre au Havre. L'eurodéputée Karima Delli s'oppose à la venue du rappeur. Marine Tondelier, elle, décide de maintenir l’invitation lancée au rappeur et évoque un « antisémitisme insidieux », faisant l'hypothèse d'une « maladresse » ou d'un « manque de culture sur le sujet ».
Médine est également attendu cette semaine aux « Amfis d'été » de la France insoumise, dans la Drôme. La députée Clémence Guetté juge que les polémiques sur sa présence sont « orchestrées par l'extrême droite ». « Nous ne pensons pas qu'il est antisémite : si nous le pensions, nous ne l'aurions pas invité », règle-t-elle, parlant de « panique morale » du fait qu'il s'agisse d'une figure des quartiers populaires.
Si la Nupes s’égratigne sur ce sujet comme sur plusieurs autres (la stratégie pour les Européennes par exemple), François Ruffin émerge depuis quelques mois comme un possible successeur de Jean-Luc Mélenchon pour 2027, et donc possible candidat unique de la gauche. Cet électron libre siégeant dans les rangs insoumis cultive son respect et ses différences avec l'ancien candidat à l'Élysée. En s'affirmant social-démocrate, Ruffin pourrait cependant séduire bien plus largement que Mélenchon...
Pendant ce temps, en Suède, la question de la liberté d’expression est également au centre des préoccupations politiques. Les autodafés répétés du Coran, autorisés par les pouvoirs publics, continuent de faire des remous, et sème la colère du monde musulman. L'Iran, par exemple, a fait savoir qu'il n'accepterait plus d'ambassadeurs de Suède sur son territoire. Mais c'est surtout l'extrême droite qui jette de l'huile sur le feu en relayant les vidéos, notamment via le mouvement Danske Patrioter, basé à Copenhague.
Alors, la venue de Médine peut-elle abîmer la rentrée politique de la Nupes ? François Ruffin peut-il être le successeur de Jean-Luc Mélenchon pour 2027 ? Comment le Danemark et la Suède peuvent-ils calmer la crise diplomatique créée suite aux autodafés du Coran ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/22/2023 • 59 minutes, 22 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/08/23
C dans l'air du 21 août - Réchauffement climatique : quelles solutions politiques ?
LES EXPERTS :
- EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement
- FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
8/21/2023 • 4 minutes, 59 seconds
Canicule: coup de chaud...sur les impôts? - 21/08/23
C dans l'air du 21 août - Réchauffement climatique : quelles solutions politiques ?
LES EXPERTS :
- EMMA HAZIZA - Hydrologue, docteur de l’Ecole des Mines
- LOUIS HAUSALTER - Journaliste politique à Marianne
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement
- FRÉDÉRIC DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales
Alors que la France connaît un épisode caniculaire sans précédent en cette période de l'année, le gouvernement prend les devants sur la question du financement de la transition écologique. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a affirmé ce lundi matin vouloir taxer davantage les sociétés d'autoroute (sans impact, assure-t-il, sur les péages) ainsi que les compagnies aériennes avec une taxe nouvelle sur les billets d'avions de vols long-courriers. L'enjeu est notamment de « financier l'investissement dans le ferroviaire et permettre des billets de train moins chers ».
Le budget 2024 contiendra en effet un plan de cent milliards d'euros pour le train . Mais puisque aucune hausse des impôts n'est prévue, le gouvernement souhaite demander aux modes de transports les plus carbonés de financer ces investissements dans le rail. Un budget qui sera présenté fin septembre par l'exécutif.
Pendant ce temps, les membres du collectif des Soulèvements de la Terre, dont la dissolution vient d'être retoqué par la Conseil d'État, ont marché ce week-end dans les Deux-Sèvres et quatre autres départements. Ils protestent contre les méga-bassines, accusées d'accaparer la ressource en eaudans un contexte de sécheresses à répétition. Une manifestation itinérante, cinq mois après les affrontements violents de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.
De l'autre côté du globe, le président américain Joe Biden se déplace aujourd'hui à Hawaii alors que l'île vient d'être ravagée par les incendies, dont le bilan est aujourd'hui de 114 morts. Une venue très attendue alors que les autorités sont pointées du doigt pour de multiples dysfonctionnements dans la gestion du drame.
Alors, quelles sont les marges de manœuvre du gouvernement pour financer la transition écologique ? Pourquoi les Soulèvements de la Terre font-ils autant débat ? Il y a t-il vraiment eu des manquements dans la gestion des incendies à Hawaii ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/21/2023 • 1 hour, 3 minutes, 3 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/08/23
C dans l'air du 19 août - Ce dôme de chaleur qui inquiète la France
LES EXPERTS :
- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales – Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- PHILIPPE COLLIGNON - Jardinier – Journaliste à Télématin
- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
8/19/2023 • 9 minutes, 38 seconds
Ce dôme de chaleur qui inquiète la France - 19/08/23
C dans l'air du 19 août - Ce dôme de chaleur qui inquiète la France
LES EXPERTS :
- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales – Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- PHILIPPE COLLIGNON - Jardinier – Journaliste à Télématin
- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »
36 °C à Grenoble, 38 °C à Avignon, 40°C degrés dans certains coins du sud-est de la France, l’épisode le plus chaud de l’été frappe actuellement le pays avec vingt-huit départements en vigilance orange canicule. La chaleur remonte même sur des régions plus au nord, du Centre-Val de Loire au Nord-Est, en passant par le bassin parisien où on pourra avoisiner ce week-end les 35°C.
Une cellule interministérielle de crise s'est formée pour lutter contre cette vague de chaleur de fin d'été, une des plus tardives jamais enregistrées. La vigilance est surtout accrue dans les Ehpads, et une plate-forme nationale d’information, Canicule Info Service, a été ouverte. C dans l'air s'est rendu à Lyon, où cette chaleur pourrait battre les records de températures jamais enregistrés dans la capitale des Gaules.
Sur le reste du globe, le mois de juillet a été le plus chaud jamais mesuré, avec des températures de plus de 50° dans certains territoires, dépassant le record de juillet 2019. L’ONU confirme avoir enregistré un début d’été sans précédent après trois semaines de canicule à l’origine de nombreux incendies, sur l'île de Tenerife en Espagne par exemple, mais aussi en Grèce ou au Canada. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) et l'observatoire européen Copernicus estiment que cet événement n'est qu'un « avant-goût » de l'avenir climatique de la planète.
En France, les pompiers mettent le paquet sur les nouvelles technologies pour prévenir les début d'incendies. Dans les Bouches-du-Rhône, des caméras dotées d'un système d'analyse vidéo aident les hommes du feux à anticiper les drames, avec l'intelligence artificielle au service de leur mission.
Alors, pourquoi vivons-nous une canicule si tardive en France ? Il y a t-il une accélération du changement climatique sur la planète ? Comment les pompiers peuvent-ils empêcher les départs de feux ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/19/2023 • 56 minutes, 24 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 18/08/23
C dans l'air du 18 août - Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent
LES EXPERTS :
- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter Auteur de Volodymyr Zelensky : L'Ukraine dans le sang
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur
- PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et espace, ancien pilote de chasse
- JAMES ANDRE - Grand reporter à France 24
8/18/2023 • 10 minutes, 46 seconds
Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent - 18/08/23
C dans l'air du 18 août - Sarkozy / Russie : ces propos qui choquent
LES EXPERTS :
- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter Auteur de Volodymyr Zelensky : L'Ukraine dans le sang
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie, auteure de Madame l’Ambassadeur
- PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’air et espace, ancien pilote de chasse
- JAMES ANDRE - Grand reporter à France 24
« L’Ukraine doit rester un pays neutre ». La position de Nicolas Sarkozy sur le conflit russo-ukrainien n'a pas manqué de faire réagir. Dans une interview accordée mercredi au Figaro, l'ancien chef de l'Etat a aussi estimé « illusoire » que le pays de Volodymyr Zelensky puisse récupérer la Crimée. Selon Sarkozy, ce territoire annexé illégalement en 2014 par les Russes doit faire l'objet d'un référendum « organisé sous le contrôle strict de la communauté internationale (…) pour entériner l’état de fait actuel », à savoir le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie.
Cette analyse, sans aucune condamnation pour les crimes de guerre commis par les troupes russes, a suscité de vives critiques d'experts et de politiques comme l'écologiste Julien Bayou qui l'accuse d'être « acheté » par la Russie de Poutine. Jérôme Poirot, ancien adjoint du coordinateur national du renseignement à l’Élysée entre 2009 et 2015, a fustigé de son côté des « propos honteux » et a rappelé les sommes perçues par l'ancien président de la République pour des conférences très complaisantes en 2018 à l’égard du chef du Kremlin et ce, en dépit de la mise au ban diplomatique de la Russie en raison de l’annexion de la Crimée quatre ans plus tôt.
Autre récente prise de position ayant créé l'émoi des autorités ukrainiennes : celle formulée par le chef du cabinet du secrétaire général de l'OTAN, Stian Jenssen . Celui-ci a estimé que l’Ukraine pourrait céder des territoires en échange d’une adhésion à l’OTAN. Mais pour Kiev, céder des territoires « revient à choisir délibérément la défaite de la démocratie ». Jenssen a du modérer son propos : « ma déclaration s’inscrivait dans le cadre d’une discussion plus large (…) je n’aurais pas dû la formuler ainsi, c’était une erreur ».
Pendant ce temps, sur le terrain, la contre-offensive des Ukrainiens patine. Lancée en juin, l'offensive de Kiev visant à récupérer ses territoires envahis par l'armée du Kremlin ne donne pour l'instant pas les résultats escomptés. L'Ukraine continue de subir les assauts des missiles russes, tandis que les attaques de drones attribuées à l'Ukraine se sont multipliées en Russie ces dernières semaines.
En France, la marque de prêt-à-porter IKKS, qui dispose d’une plateforme de fabrication à Kharkiv, a rapatrié depuis des mois des salariés ukrainiens. Pour eux, s'adapter à leur nouvelle vie en France reste un défi, d'autant que le conflit s'éternise, avec un retour en Ukraine qui s'éloigne chaque jour un peu plus.
Alors, comment comprendre la position de Nicolas Sarkozy sur la guerre en Ukraine ? Le pays de Volodymyr Zelensky peut-il reprendre le dessus dans ce conflit ? Quelle vie possible en France pour les réfugiés ukrainiens ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/18/2023 • 58 minutes, 46 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/08/23
C dans l'air du 17 août - Culture : quand les artistes s'aventurent sur le terrain politique
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du « Figaro »
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à « 20 Minutes »
- ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service société de « L’Express »
- OLIVIER CACHIN - Journaliste musical
8/17/2023 • 10 minutes, 46 seconds
Sardou-Armanet, la culture est-elle politique? - 17/08/23
C dans l'air du 17 août - Culture : quand les artistes s'aventurent sur le terrain politique
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du « Figaro »
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à « 20 Minutes »
- ETIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service société de « L’Express »
- OLIVIER CACHIN - Journaliste musical
C'est la petite phrase qui divise. Lors d'une interview, la chanteuse Juliette Armanet a exprimé son dégoût envers la chanson Les lacs du Connemara de Michel Sardou. Cette musique est pour elle « immonde » et « de droite ». Tollé immédiat sur les réseaux sociaux. Ce titre culte de 1981, écouté autant dans les fêtes de village que dans les soirées étudiantes d'HEC (mais pas de la même manière comme l'évoque l'auteur Nicolas Matthieu dans Connemara), a ses défenseurs et ses pourfendeurs. Armanet fut donc d'emblée la cible d'insultes en tous genres, l'exemple même du risque pour les artistes à s'aventurer sur des considérations politiques.
En mai dernier, Justine Triet (lauréate française de la Palme d'or) a elle aussi créé la polémique en fustigeant, lors de son discours à Cannes, la politique du gouvernement, notamment sur la réforme des retraites. Le week-end prochain, le rappeur Médine est quant à lui invité aux universités d'été de la France insoumise et sa présence crispe déjà vu les accusations d'homophobie et d'antisémitisme qui le visent.
Pendant ce temps, certains élus locaux semblent profiter des subventions données aux associations et acteurs culturels pour diffuser leur idéologie. Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes est attaqué sur la baisse des aides aux grandes institutions culturelles. L'élu LR se justifie en évoquant des raisons d'équilibre budgétaire mais la suppression totale de la subvention au Théâtre nouvelle génération - Centre dramatique national de Lyon est celle qui a suscité le plus de réactions. Beaucoup y ont vu une mesure de rétorsion aux critiques formulées envers la politique régionale par son directeur, Joris Mathieu.
Ces critiques ne concernent pas uniquement des élus de droite ou d'extrême-droite. À gauche aussi certaines subventions culturelles font débat, comme à Poitiers où la mairie a décidé de maintenir ses aides à Alternatiba. Alors que l'association organise des ateliers de « désobéissance civile », le préfet de la Vienne a demandé le retrait de ces subventions qu'il considère être un « manquement au contrat d'engagement républicain ».
La France est en tout cas fournie en festivals. On en compterait entre 6000 et 8000 chaque année. À Charleville-Mézières, dans les Ardennes, le Cabaret Vert ouvre aujourd'hui sa dix-septième édition. Ce festival de musique programme chaque année les plus grands noms du rock, de l'électro, du rap et d'autres musiques actuelles. C dans l'air est allé assister aux préparatifs alors que plus de 120.000 spectateurs sont attendus.
Alors, comment expliquer que les prises de positions politiques des artistes crispent autant ? Comment éviter l'utilisation idéologique des subventions à la culture ? Comment fonctionnent les festivals importants en France ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/17/2023 • 56 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/08/23
C dans l'air du 16 août - Economie : quand la Chine cale
LES EXPERTS :
- Valérie NIQUET - Spécialiste de l’Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de « Taïwan face à la Chine : demain la guerre ? »
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance
- Patrice MOYON - Chroniqueur économique et social – « Ouest France »
- Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international - « L’Obs »
8/16/2023 • 13 minutes, 1 second
Economie : quand la Chine cale - 16/08/23
C dans l'air du 16 août - Economie : quand la Chine cale
LES EXPERTS :
- Valérie NIQUET - Spécialiste de l’Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Auteure de « Taïwan face à la Chine : demain la guerre ? »
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance
- Patrice MOYON - Chroniqueur économique et social – « Ouest France »
- Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international - « L’Obs »
La Chine est dans une mauvaise passe. Plusieurs indicateurs économiques du pays ont viré ces dernières semaines au orange, voire au rouge. Pékin fait notamment face à une déflation, c'est à dire à une baisse des prix des biens et services. L'indice des prix à la consommation dans le pays s'est en effet contracté en juillet de 0,3% sur un an, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Une première depuis deux ans pour le pays.
Si, sur le papier, ce phénomène peut sembler une bonne chose pour le pouvoir d'achat des ménages, la déflation est en réalité une menace pour l'économie. Car au lieu de dépenser, les consommateurs reportent leurs achats dans l'espoir que les prix baissent davantage. Faute de demande, les entreprises peuvent être contraintes de réduire leur production et de consentir à de nouvelles ristournes pour écouler leurs stocks, tout en gelant les embauches ou en licenciant. Une spirale néfaste.
Les médias nationaux pointent de simples fluctuations dans une reprise économique post-covid agitée. Mais de nombreux analystes en Occident craignent, eux, une déflation durable dans la deuxième puissance économique mondiale. Car les principaux moteurs de croissance de la Chine sont grippés.
Les exportations du pays se sont en effet contractées de 12,4% sur un an en juin, pour le deuxième mois consécutif, en raison de la faiblesse de la demande mondiale. De leur côté, les importations restaient à la peine, plombées par une consommation intérieure atone.
En plein marasme, la Chine arrête même de publier les chiffres du chômage des jeunes. Le BNS n’a pas publié cet indicateur pour le mois de juillet, qui venait de battre un record le mois précédent, avec 21,3 % des 16-24 ans sans emploi.
Pékin juge aujourd'hui sa reprise économique post-Covid "tortueuse" mais, assure que "les faits donneront tort" à ceux en Occident qui pensent que le géant asiatique est incapable de servir de moteur à la croissance mondiale.
A l'international, le pays se montre toujours aussi offensif à l'égard de son voisin Taïwan. La visite aux Etats-Unis de William Lai, le vice-président de Taïwan, territoire revendiqué par la Chine, n'était pas du goût de Pékin, qui a promis dimanche de répondre par "des mesures fermes et énergiques". Pékin dénonce régulièrement le rapprochement entre les Etats-Unis et l'île dont elle ne supporte pas l'indépendance de fait.
Ce pays de 23 millions d’habitants est extrêmement stratégique. Il est en effet le centre planétaire pour la conception et la production des semi-conducteurs, qui équipent les téléphones, ordinateurs, tablettes du monde entier. Taïwan héberge notamment le géant du secteur : TSMC. Le pays craint de voir ce fleuron de la technologie mondiale disparaître en cas d’invasion chinoise. Un scénario qui serait catastrophique pour les Etats-Unis mais également l’Europe.
Pendant que la Chine cale, l'économie française se porte plutôt bien. La croissance du produit intérieur brut a atteint 0,5% au deuxième trimestre, bien plus que prévu. Cette embellie repose sur la balance commerciale. Celle-ci a bénéficié du dynamisme de l'industrie manufacturière, du secteur des services marchands et de la production d'énergie, soutenue par la réouverture de centrales nucléaires.
La France est également restée la première destination d'Europe pour les investissements étrangers pour la quatrième année consécutive. Et les chiffres du chômage continuent de baisser.
La Chine en difficulté peut-elle entrainer le monde dans une crise durable ?
Une invasion de Taïwan par la Chine est-elle inévitable ?
La France s'en sort-elle mieux que ses voisins ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Axel de Tarlé - Caroline Roux - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/16/2023 • 54 minutes, 2 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/08/23
C dans l'air du 15 août - Moustique, climat, inflation : l'été gâché des Français ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance - Auteur de « Le grand basculement »
- SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- RACHEL BINHAS - Journaliste au service société – « Marianne »
- VANGUÉLIS PANAYOTIS - Président de MKG Consulting
- JEAN VIARD – En skype - Sociologue – Directeur de recherche au Cevipof/CNRS
8/15/2023 • 9 minutes, 18 seconds
Moustique, climat, inflation : l'été gâché des Français ? - 15/08/23
C dans l'air du 15 août - Moustique, climat, inflation : l'été gâché des Français ?
LES EXPERTS :
- PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance - Auteur de « Le grand basculement »
- SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC
- RACHEL BINHAS - Journaliste au service société – « Marianne »
- VANGUÉLIS PANAYOTIS - Président de MKG Consulting
- JEAN VIARD – En skype - Sociologue – Directeur de recherche au Cevipof/CNRS
Une fois encore les Français ont fait face cet été à un climat détraqué. Le mois de juillet a, comme le mois précédent, été particulièrement chaud et sec. Sur les deux tiers du territoire, le niveau des nappes phréatiques était en dessous des normales de saison. En août, au contraire, on pouvait se croire déjà en automne dans toute une partie du pays. En pleine saison estivale, le mercure a fait pâle figure sur la moitié nord de l’Hexagone, avec des températures maximales qui n'ont pas dépassé 19 à 24 degrés de la Bretagne à la Belgique. A cela il a fallu ajouter la pluie que l'on n'attendait plus.
Loin d'être idéal pour les vacanciers, qui ont par ailleurs dû composer avec une situation économique difficile. Concentrée dans un premier temps sur l'énergie, l'inflation s'est depuis un an propagée aux produits alimentaires. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les prix dans les rayons ont en effet augmenté de 18,4 % selon l'Insee. Une véritable flambée à laquelle les ménages se sont donc adaptés. Et les économies se sont poursuivies pendant les congés. Cet été seuls 60% d'entre eux sont en effet partis en vacances, contre environ 80% en moyenne avant la crise Covid. Ceux qui ont pu partir ont décidé de faire baisser le prix de leur séjour. Certains sont passés du séjour à l'hôtel à celui en mobil home, d'autres ont tout simplement planté leur tente en camping. Peu ou pas de repas au restaurant, au plus grand désarroi des restaurateurs. Les Français ont essayé de maîtriser au mieux leur budget. Certains n'ont donc jamais eu l'esprit totalement libre. Ils ont également fait face à un ennemi désormais présent partout sur le territoire hexagonal : le moustique tigre. Véritable fléau pour de nombreux vacanciers.
En dépit de ce taux de départ plus faible, de nombreux sites touristiques ont une fois encore été confrontés au surtourisme. Plusieurs sites touristiques de France, déjà saturés par l'affluence ont déjà agi. Une réservation est ainsi obligatoire pour accéder aux Calanques à Marseille, et des quotas ont été mis en place sur l'île bretonne de Bréhat. Élu plus beau village du monde par magazine américain "Travel + Leisure", Gordes, une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur est, elle aussi, submergée par les touristes. Le village accueille environ 1 million de visiteurs à l’année, selon son maire Richard Kitaeff. Ce tourisme de masse fait débat dans la commune. L'édile s'organise pour limiter la fréquentation touristique et préserver la qualité de vie de ses habitants.
Au moment des vacances, si certains choisissent entre la montagne et la mer, entre le sud et le nord, entre le bouillonnement d’une grande ville et le calme d’un village de campagne, d'autres cherchent l’aventure. Coûte que coûte. Ceux-là partent à la découverte de lieux davantage célèbres pour les catastrophes qui les ravagent que pour leurs hôtels et leurs plages. Un tourisme sous adrénaline, où le danger se mêle parfois à la réalité. Syrie, Afghanistan ou Iran... Si pour la plupart d'entre nous, ces régions en guerre ou qui en portent encore les stigmates, n'évoquent que le fracas et la désolation, ils attirent ces voyageurs de l’extrême.
Comment conjuguer vacances et contrainte financière ?
Comment allier économie et écologie, et protéger les sites sans exclure les touristes ?
Pourquoi certains risquent-ils leur vie en vacances dans des lieux où d’autres luttent désespérément pour survivre ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/15/2023 • 56 minutes, 52 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/08/23
C dans l'air du 14 août - Darmanin, Le Maire, Philippe... Qui pour succéder à Macron ?
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste - Directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes
- JEAN-JÉRÔME BERTOLUS - Chef du service politique de France Info
- JEAN GARRIGUES - Historien - Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
8/14/2023 • 8 minutes, 5 seconds
Darmanin, Le Maire, Philippe... Qui pour succéder à Macron ? - 14/08/23
C dans l'air du 14 août - Darmanin, Le Maire, Philippe... Qui pour succéder à Macron ?
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste - Directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
- RACHEL GARRAT-VALCARCEL - Journaliste politique à 20 Minutes
- JEAN-JÉRÔME BERTOLUS - Chef du service politique de France Info
- JEAN GARRIGUES - Historien - Président du Comité d’histoire parlementaire et politique
"Ce qui m’inquiète maintenant, c’est ce qui se passera en 2027". La phrase est signée Gérald Darmanin. Le ministre de l'intérieur se confie aujourd'hui dans les colonnes au Figaro. Si le locataire de la place Beauvau ne faisait pas grand mystère de ses ambitions, elles sont désormais clairement affirmées. Après l’échec de son opération pour prendre Matignon lors du dernier remaniement, il se tourne vers l’avenir. Il fera sa rentrée politique à l'occasion d'une réunion organisée dans son fief de Tourcoing le 27 août.
Mais Gérald Darmanin n'est pas le seul à prétendre à l'Elysée au sein de la macronie. Plus discret, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, avance, lui aussi, ses pions. Il fera lui sa rentrée dans une entreprise de Haute-Savoie, trois jours avant le grand raout de son collègue du gouvernement.
Depuis Brégançon, où il prend ses vacances, Emmanuel Macron observe ce bal des prétendants. Le président de la République a évoqué fin juillet la possibilité que son ancien Premier ministre Édouard Philippe puisse "prendre le relais" à l'Élysée en 2027. Interviewée sur BFMTV quelques jours plus tard, Élisabeth Borne avait quant à elle loué les "grandes qualités d'homme d'État" du maire du Havre. Mais Edouard Philippe a-t-il été adoubé ou piégé ? Cette petite phrase le présentant comme un héritier pourrait finalement avoir gêné le maire du Havre, qui cherche au contraire à se distinguer d'Emmanuel Macron.
Parmi les possibles successeurs, Jean Castex, l’ancien premier ministre, aujourd’hui à la tête de la RATP, apparaît aux yeux d’Emmanuel Macron et de plusieurs ministres comme un recours possible. Ce dernier assure de son côté ne pas se préparer pour concourir au prochain scrutin.
A gauche de l'échiquier politique, EELV savoure sa victoire face au ministre de l'Intérieur. Vendredi le Conseil d'État a en effet infligé un camouflet à Gérald Darmanin en suspendant la dissolution du mouvement écologiste les "Soulèvements de la Terre". Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin. Cette suspension n’est que temporaire, le Conseil d’Etat doit encore se prononcer sur le fond du dossier.
Marine Tondelier, la patronne des écologistes, insiste sur le fait que le locataire de la place Beauvau "avait tort". Elle fustige un ministre qui "mélange ses outils juridiques - le droit qu'il doit faire valoir dans ce pays - et ses opinions politiques".
Son parti affronte une importante polémique depuis l’invitation du rappeur Médine à ses journées d’été. Ce dernier est en effet régulièrement accusé d'antisémitisme et d'homophobie. Face aux critiques, Marine Tondelier persiste et signe. Elle souligne le parcours d’une personnalité qui a "ouvert les yeux sur ses erreurs" au fil des années et assure avoir des "échanges assez francs" avec le rappeur.
La secrétaire nationale d'EELV se serait sans doute passée de cette séquence. Elle doit en effet relever un lourd pari : faire mieux que la liste emmenée par Yannick Jadot au élections européennes de 2019, qui était arrivée en troisième position avec 13,5 % des suffrages. Les militants du parti ont plébiscité le principe d'une liste autonome pour le scrutin, qui aura lieu e 2024. Après les communistes, les écologistes ont donc désigné leur cheffe de file. La perspective d'une liste commune de la gauche, souhaitée par La France insoumise, s'éloigne encore un peu plus.
Le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon est le seul à poursuivre la tradition des caravanes populaires estivales. Ses militants vont de ville en ville, de plage en plage, à la rencontre des électeurs. Le principal adversaire est désigné : l'abstension. Ils disent lutter contre la résignation et vont chercher des gens qui votent peu pour essayer de les convaincre de rallier leur cause. Une campagne permanente. Un véritable travail de fourmi. A Carpentras, dans le Vaucluse, où une équipe de C dans l'air les a recontrés, l'objectif est de reconquérir un électorat populaire, parti chez le RN.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/14/2023 • 59 minutes, 14 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 12/08/23
C dans l'air du 12 août - Trump/Biden : le match retour ?
LES EXPERTS :
- ANNE-ELISABETH MOUTET - Éditorialiste - « The Daily Telegraph » - Spécialiste des mondes anglophones
- DAVID THOMSON - Correspondant permanent aux États-Unis pour RFI - En charge du suivi de la droite américaine
- CHRISTINE KERDELLANT - Essayiste et journaliste économique
- MARIE-CECILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l’IRIS - Spécialiste des États-Unis
8/12/2023 • 9 minutes, 31 seconds
Trump/Biden : le match retour ? - 12/08/23
C dans l'air du 12 août - Trump/Biden : le match retour ?
LES EXPERTS :
- ANNE-ELISABETH MOUTET - Éditorialiste - « The Daily Telegraph » - Spécialiste des mondes anglophones
- DAVID THOMSON - Correspondant permanent aux États-Unis pour RFI - En charge du suivi de la droite américaine
- CHRISTINE KERDELLANT - Essayiste et journaliste économique
- MARIE-CECILE NAVES - Politologue, directrice de recherche à l’IRIS - Spécialiste des États-Unis
L’élection présidentielle américaine de 2024 sera-t-elle le match retour de 2020 ? Les deux finalistes de la précédente élection sont désormais officiellement en campagne pour la prochaine. L’ancien président républicain Donald Trump est en lice depuis l’automne dernier et l’actuel président démocrate, Joe Biden, a annoncé en avril briguer sa succession.
A un peu plus d’un an et demi du scrutin, qui se tiendra le 5 novembre 2024, les annonces de candidatures pour les primaires des deux grands partis américains se multiplient. Mais à ce jour, ce sont bien les candidatures des deux derniers locataires de la Maison Blanche qui apparaissent comme les plus solides. Aucun candidat alternatif n'apparaît en effet crédible chez les démocrates. Chez les rivaux républicains, Donald Trump, bien que fragilisé par d'importants démêlés avec la justice, reste le mieux placé. Face à lui, de nombreux républicains sceptiques placent leurs espoirs dans la candidature du gouverneur de Floride, Ron DeSantis. A 44 ans, il est vu comme l’étoile montante de la droite dure et apparaît comme le challenger le plus sérieux de l'ancien président au sein du camp républicain.
Ce dernier est cerné par des enquêtes sur des affaires financières, des pressions électorales exercées en Géorgie en 2020 ou encore la gestion de ses archives de la Maison Blanche. Il dénonce régulièrement "une chasse aux sorcières". Il est le premier ancien président à être inculpé par un tribunal. Les interrogations sur sa probité ne lui portent pour l'heure pas préjudice politiquement. Pas plus que son âge, pourtant avancé. Il sera âgé de 82 ans à la fin de son mandat s’il est élu en 2024.
L'âge semble plus un problème pour Joe Biden. L’actuel président américain, déjà le plus vieux jamais en exercice, achèverait son second mandat à l’âge de 86 ans s’il était réélu en 2024. Ce point soulève des inquiétudes et sert d’argument politique à ses adversaires républicains, qui ne manquent pas une occasion de critiquer son élocution parfois brouillonne, ses gaffes en public ou ses moments de confusion. Lui se veut rassurant et n’hésite d'ailleurs pas à prouver son état de "bonne santé" par la voie de bilans médicaux.
A travers ce duel, l'Amérique apparaît plus divisée que jamais, en deux camps qui semblent parfois irréconciliables.
Cette opposition entre ces deux Amériques pourrait trouver un débouché inattendu dans un combat entre Elon Musk et Mark Zuckerberg. Les deux patrons milliardaires s'invectivent depuis plusieurs mois par déclarations interposées sur leurs réseaux sociaux. Ils doivent s'affronter le 26 août prochain dans une cage de MMA (arts martiaux mixtes). Les patrons respectifs de X (anciennement Twitter) et de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) semblent décidés à régler leurs comptes.
Ce sont ici aussi deux visions de l'Amérique qui s'affrontent. Musk est maintenant identifié comme une figure de droite. Il vote républicain, il déteste l’establishment progressiste et s’en prend régulièrement à au courant de pensée woke. Ses liens avec Donald Trump sont même parfois directs. L’ancien président américain s’est en effet félicité que Musk s’empare de Twitter. L’entrepreneur a rétabli son compte sur le réseau, longtemps suspendu. Il fréquente aussi son clan. Il a assisté hier à la finale de la Coupe du monde au Qatar en compagnie du gendre de Trump, Jared Kushner. Zuckerberg est plus marqué à la gauche de l'échiquier politique aux Etats-Unis. Dans un discours aux accents sociaux, prononcé en 2017, il est allé jusqu'à défendre un "nouveau contrat social", dans lequel il prônait une expérimentation du revenu universel financé par les plus riches, pour compenser l'automatisation progressive des métiers et l'impact des technologies.
Il s'affiche également préoccupé par la question climatique. Ce qui l'a d'ailleurs amené à s'opposer frontalement avec l'ancien locataire de la Maison-Blanche, au moment où Donald Trump rejetait l'accord de Paris sur le climat. Lequel des deux sortira vainqueur ? Réponse après le combat, s'il a bien lieu…
Il est un combat que l'Amérique a remporté il y a longtemps : celui de la course à l'espace, face à l'Union Soviétique, aujourd'hui disparue. Moscou était pourtant parti en tête en plaçant le premier satellite artificiel sur orbite en 1957, puis en envoyant le premier homme et la première femme dans l'espace au début des années 1960. Mais en 1969, c'est un Américain qui a été le premier à fouler le sol lunaire. Les Etats-Unis ont depuis toujours été en avance. Mais le défi n'effraie pas Moscou. L'agence spatiale russe Roscosmos a en effet lancé dans la nuit de jeudi à vendredi une fusée en vue d'explorer la Lune. Il s'agit d'une première depuis près de 50 ans, puisque le dernier envoie par Moscou d'un engin vers le satellite de la Terre datait de 1976. Outre l'aspect scientifique, cette mission est un moyen pour la Russie, héritière de la puissance spatiale soviétique, de se relancer dans une course à l'espace aujourd'hui trustée par le camp occidental. Un nouvel acteur s'est toutefois déjà positionné dans cette nouvelle bataille de pionniers : la Chine. Pékin nourrit en effet, dans l'espace comme sur Terre, de grandes ambitions.
L'élection présidentielle américaine de 2024 va-t-elle à nouveau voir Joe Biden et Donald Trup s'affronter ?
Donald Trump va-t-il pouvoir aller au bout de sa campagne, malgré ses démêlés judiciaires ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/12/2023 • 58 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 11/08/23
C dans l'air du 11 août - Niger : veillée d'arme
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »
- NIAGALÉ BAGAYOKO - Politologue – Présidente de l’African Security Sector Network
- JAMES ANDRÉ - Journaliste – « France 24 »
- SEIDIK ABBA - Chercheur associé et président du CIRES
8/11/2023 • 8 minutes
Niger : veillée d'arme - 11/08/23
C dans l'air du 11 août - Niger : veillée d'arme
LES EXPERTS :
- YVES THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »
- NIAGALÉ BAGAYOKO - Politologue – Présidente de l’African Security Sector Network
- JAMES ANDRÉ - Journaliste – « France 24 »
- SEIDIK ABBA - Chercheur associé et président du CIRES
Un cap a été franchi dans la crise en cours au Niger. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a ordonné hier "l’activation immédiate" de sa force d’intervention, en vue de "restaurer l’ordre constitutionnel" dans le pays. Les dirigeants de la Cédéao étaient réunis au sein d'un sommet extraordinaire à Abuja, au Nigéria, pour discuter de la marche à suivre alors qu'à Niamey, la junte qui a pris le pouvoir lors d'un coup de force le 26 juillet étend chaque jour un peu plus son emprise sur l'appareil d'Etat.
S'il n'a pas précisé de calendrier, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis que cette intervention aurait lieu "dans les plus bref délais".
L'organisation dit toujours privilégier une résolution pacifique de la crise mais le général Tiani, nouvel homme fort du Niger, ferme la porte. Un conflit armé pourrait donc bel et bien avoir lieu. Côté Cédéao, le Nigeria, géant régional, est à la tête d'une coalition qui compte notamment le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Des pays frontaliers du Niger, l’Algérie et le Tchad, se sont prononcés contre une action armée. De leur côté, le Mali et le Burkina Faso, eux-mêmes des régimes militaires, soutiennent les putschistes.
Dans son initiative, la Cedeao a reçu le soutien de la France mais aussi des États-Unis. Les deux pays ne devraient toutefois pas s'investir militairement dans l'opération.
Dans la région, un autre acteur fait depuis de nombreuses années parler de lui par la terreur qu'il inspire. La secte terroriste islamiste Boko Haram n'épargne pas la région du lac Tchad. Assassinats de masse, rapts d'hommes, de femmes et d'enfants, le groupe a fait de très nombreux dégâts au Tchad, au Niger et surtout au Nigéria. Ses exactions ont provoqué des exodes de populations entières en grande souffrance.
Les affrontements sont réguliers avec l’armée nigérienne et les milices du pays. Car même si le groupe n'est pas officiellement implanté au Niger, le pays est régulièrement attaqué, faisant en quelques années des centaines, voire des milliers, de victimes. Entre janvier 2020 et août 2022, ce ne sont pas moins de 13 attaques qui ont été recensées par le ministère des Affaires étrangères britannique. Le général Tiani a justement justifié son putsch par "la dégradation de la situation sécuritaire".
La violence et l'insécurité que font régner Boko Haram et les autres groupes djihadistes du Sahel ont donc pour conséquence des déplacements de populations. Ces déplacés viennent aussi nourrir le flot de migrants qui quittent la région avec l'Europe pour espoir.
Sur le vieux continent, la crise migratoire prend de l'ampleur. Pour y répondre, l’Union européenne a conclu avec la Tunisie un accord le 16 juillet dernier. Objectif pour les deux parties : lutter contre l'immigration clandestine vers l’Europe, en plein essor depuis le pays nord-africain.
Selon l’agence des réfugiés de l’ONU, 50000 personnes sont arrivées illégalement par bateau en Italie au cours des cinq premiers mois de l’année 2023, contre 19 000 sur la même période en 2022. Plus de la moitié d’entre eux sont partis de Tunisie, devenue premier pays des départs vers l’Europe. Les filières de passeurs s'y sont multipliées, notamment à Sfax. La présence croissante de migrants dans la cité portuaire génère depuis des mois de vives tensions avec les locaux. Celles-ci ont dégénéré depuis la mort d’un tunisien lors d’une altercation avec des subsahariens, début juillet, entraînant une véritable chasse aux migrants. Le racisme antinoir avait déjà été exacerbé par un discours tenu en février par le président tunisien, Kaïs Saïed. Il dénonçait alors un "grand remplacement" de la population arabo-musulmane du pays.
Depuis la signature de l'accord entre Tunis et Bruxelles, des centaines de migrants subsahariens sont ainsi reconduits hors des frontières tunisiennes et laissés en plein désert, sans eau et sans nourriture, sous le regard silencieux de l'Europe.
Un conflit armé est-il inévitable au Niger ?
Comment endiguer et neutraliser les groupes djihadistes au Sahel ?
Quelle réponse apporter face à la crise migratoire en cours ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/11/2023 • 58 minutes, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 10/08/23
C dans l'air du 10 août - Inflation : chute historique de la consommation alimentaire
LES EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’institut de Haute Finance
- Olivier DAUVERS - Journaliste spécialiste du commerce et de la consommation
- Pascale HEBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste - BDO France - Cabinet d’analyse économique
- Jean VIARD – En duplex - Sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS - Auteur de "La révolution que l’on attendait est arrivée : Le réenchantement du territoire"
8/10/2023 • 9 minutes, 16 seconds
Inflation : chute historique de la consommation alimentaire - 10/08/23
C dans l'air du 10 août - Inflation : chute historique de la consommation alimentaire
LES EXPERTS :
- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’institut de Haute Finance
- Olivier DAUVERS - Journaliste spécialiste du commerce et de la consommation
- Pascale HEBEL - Directrice associée chez C-Ways - Spécialiste des questions de consommation
- Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste - BDO France - Cabinet d’analyse économique
- Jean VIARD – En duplex - Sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS - Auteur de "La révolution que l’on attendait est arrivée : Le réenchantement du territoire"
Le comportement alimentaire des Français est bousculé par la hausse des prix. Depuis près de deux ans, l'inflation a fait un brutal retour dans l'Hexagone. Résultat : entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les achats alimentaires des Français ont diminué de 11,4 % en volume. Une chute de la consommation alimentaire sans précédent dans les données compilées par l'Insee depuis 1980.
Concentrée dans un premier temps sur l'énergie, l'inflation s'est propagée aux produits alimentaires. Les prix dans les rayons ont augmenté de 18,4 % selon l'Insee. Une véritable flambée à laquelle les ménages se sont donc adaptés. En se serrant aussi drastiquement la ceinture, les Français ont limité la hausse de leurs dépenses à 4,2 %. Les classes moyennes, celles qui ont été obligées de changer leurs habitudes de consommation, ont été les plus touchées par ce choc. L'inflation a également fortement accru la précarité alimentaire des plus fragiles financièrement.
Et les économies se poursuivent pendant les congés. Cet été, de nombreux Français ont en effet décidé de faire baisser le prix de leurs vacances. Certains sont passés du séjour à l'hôtel au mobil home, d'autres ont tout simplement planté leur tente en camping. Tous essaient de maîtriser au mieux leur budget.
Chez certains producteurs, la période est également délicate. Miné par une crise profonde liée notamment à une surproduction due à la fermeture du marché chinois, le vignoble bordelais est en pleine tempête. La crise Covid semble avoir pesé lourdement sur le marché, car les restaurants n'ont pas vendu de bouteilles, ni en France, ni à l'étranger. Les viticulteurs bordelais ont ainsi sollicité l'arrachage de plus de 9 000 ha de vignes. La campagne d'arrachage doit débuter à l'automne après les vendanges. Ce plan sanitaire est destiné à empêcher que les vignes laissées à l'abandon par manque de clients ne deviennent des foyers à maladies qui pourraient contaminer les parcelles voisines. Car le premier vignoble AOC français, déjà plombé par la surproduction, est aussi frappé cet été par un intense épisode de mildiou. Ce champignon, véritable parasite, fait des ravages dans les vignes.
Après avoir été multiplié par quatre au XXe siècle, la consommation de viande baisse depuis près de 20 ans en France. Les Français préfèrent en effet manger moins régulièrement de viande, mais que celle-ci soit de meilleure qualité, quitte à y mettre le prix à l'occasion. Depuis quelques années, cette consommation carnée est au centre de controverses qui prennent un tour politique. Sandrine Rousseau, députée écologiste, est coutumière de ces polémiques. Après avoir estimé l'année dernière que la pratique du barbecue était "un symbole de virilité" elle a assuré il y a quelques jours que la consommation de viande était l'une des causes des incendies qui ravagent notamment le pourtour méditerranéen, de l'Algérie à la Grèce.
Si la députée porte le combat contre la viande, c'est que cette dernière est responsable d'une part importante de nos émissions de gaz à effet de serre. L'Ademe, l'agence de la transition écologique, indique en effet que l'alimentation représente 24% des émissions de gaz à effet de serre au sein d'un ménage français. Et réduire drastiquement sa consommation de viande permettrait selon l'agence de réduire ces émissions, alors que "la production d'un kilo de viande émet de cinq à dix fois plus de gaz à effet de serre que celle d'un kilo de céréale".
Mais la forme des interpellations de l'élue sur cette consommation de viande peine à convaincre. De nombreux amateurs de viande ressentent ces prises de position comme des attaques.
Quand l'inflation va-t-elle commencer à refluer ?
Le vignoble bordelais va-t-il se relever de la crise profonde qui le touche ?
Comment convaincre de faire évoluer nos habitudes alimentaires ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/10/2023 • 56 minutes, 45 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 09/08/23
C dans l'air du 9 août - Justice, violences : le grand malaise des policiers
LES EXPERTS :
- DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - « Le Parisien »
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La France sous nos yeux »
- JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique - France Info
- FRÉDÉRIC PLOQUIN - Journaliste spécialisé dans le banditisme et la police
8/9/2023 • 10 minutes, 46 seconds
Justice, violences : le grand malaise des policiers - 09/08/23
C dans l'air du 9 août - Justice, violences : le grand malaise des policiers
LES EXPERTS :
- DAMIEN DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - « Le Parisien »
- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - Auteur de « La France sous nos yeux »
- JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique - France Info
- FRÉDÉRIC PLOQUIN - Journaliste spécialisé dans le banditisme et la police
Trois policiers du RAID sont toujours en garde à vue suite à la mort de Mohamed Bendriss, un livreur de 27 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet. Son décès est advenu en marge des émeutes et des pillages qui ont suivi la mort à Nanterre de Nahel Merzouk. L'adolescent de 17 ans avait été tué par un policier. Retrouvé inanimé devant le domicile de sa mère, en plein centre de Marseille, après avoir fait un malaise au guidon de son scooter, Mohamed Bendriss avait été transportée à l'hôpital. C'est là que son décès a été constaté. Un médecin a alors observé un impact au niveau du thorax. Cet impact, à l'origine de la mort du jeune homme, pourrait être la conséquence d'un tir de lanceur de balles de défense (LBD).
Ce n'est pas la seule affaire qui secoue actuellement la police à Marseille. Dans la même nuit du 1er au 2 juillet, Hedi, un employé de restauration de 21 ans, a été hospitalisé après avoir reçu un tir de LBD dans la tempe. L'exploitation de caméras de surveillance a prouvé que la victime avait été également été rouée de coups. Une partie de son crâne a dû être amputée. Quatre policiers de la brigade anticriminalité ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées. L'un d'eux, placé en détention provisoire, a finalement reconnu le 4 août devant la justice avoir fait "usage de LBD". Il niait ce fait jusque-là.
Le maintien en détention de ce policier a entraîné un mouvement de soutien de la part de ses collègues et des syndicats. L'institution, au plus haut niveau, a, elle aussi, apporté son soutien au policier mis en cause. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a en effet affirmé dans une interview au journal Le Parisien le 23 juillet dernier qu’un policier n’a pas sa place en prison dans l’attente d’un procès. Sur Twitter, Laurent Nuñez, préfet de police, avait assuré partager les propos de Frédéric Veaux. Une vision qui a suscité l'indignation d'une partie de la classe politique et a soulevé des craintes sur l’indépendance de la justice.
Un des acteurs majeurs de ces événements est évidemment Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur affiche un soutien sans faille aux policiers, alors même que le sentiment de défiance vis-à-vis de la police grandit. Les récentes bavures de policiers ont en effet entamé le crédit de ces derniers, comme de l'institution qu'ils représentent, auprès d'une partie de la population. Peu importe pour Gérald Darmanin. L'ancien maire de Tourcoing aime endosser le costume de "premier flic de France". Son parcours fait déjà de lui l'un des ministres les lus en vue du gouvernement. Près de trois ans après sa nomination à Beauvau, il a fait de son poste un marchepied pour la suite de sa carrière. Difficile de ne pas faire le parallèle avec son mentor en politique, Nicolas Sarkozy, qui en 2005 et 2006 s'était aussi servi de ce portefeuille comme d'un tremplin vers l'Elysée. L'actuel ministre de l’Intérieur ne semble pas moins ambitieux que son aîné. Il ne faisait déjà pas mystère, avant le dernier remaniement, de sa volonté de devenir Premier ministre.
Sur le terrain, les nuits d'émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel ont laissé des traces. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à la rencontre du maire de Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis. Zartoshte Bakhtiari revient sur ces nuits agitées et sur les importantes dégradations causées à sa commune. Plusieurs semaines après, il ne comprend toujours pas comment certains de ses administrés ont pu basculer dans une telle violence.
L'institution considère-t-elle que les policiers ne sont pas des justiciables comme les autres ?
Gérald Darmanin pourra-t-il maintenir son soutien sans faille aux policiers ?
Comment reconstruire après les émeutes ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/9/2023 • 55 minutes, 4 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/08/23
C dans l'air du 8 août - Ukraine : l'espionne qui devait piéger Zelensky
LES EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB - Auteur de « L’Escalade »
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie - Auteure de « Madame l’Ambassadeur »
8/8/2023 • 8 minutes, 24 seconds
Ukraine : l'espionne qui devait piéger Zelensky - 08/08/23
C dans l'air du 8 août - Ukraine : l'espionne qui devait piéger Zelensky
LES EXPERTS :
- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
- SERGUEÏ JIRNOV - Ancien officier supérieur du KGB - Auteur de « L’Escalade »
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- SYLVIE BERMANN - Diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie - Auteure de « Madame l’Ambassadeur »
L'Ukraine n'en finit pas de subir les bombardements russes. Au moins sept personnes ont été tuées et 81 autres blessées hier soir par le tir de deux missiles sur un immeuble résidentiel de la ville de Pokrovsk, dans l’Est du pays. Les recherches pour sauver les survivants se poursuivent à cette heure.
Mais l'Ukraine ne se contente pas d'encaisser ce déchainement de feu, elle y répond par des frappes stratégiques. Et si la guerre qui oppose Kiev et Moscou est d’abord un conflit terrestre, son volet naval est également important. Le conflit s’est d'ailleurs récemment étendu vers la côte orientale de la mer Noire. Vendredi dernier, la ville portuaire russe de Novorossiïsk a été attaquée par des drones de surface navals ukrainiens.
C’est la première fois qu’un port commercial russe, crucial pour les exportations de blé, est pris pour cible. Samedi, les médias russes ont rapporté qu’un pétrolier russe avait aussi été touché par des drones ukrainiens dans le détroit de Kertch, interrompant brièvement le trafic sur le pont stratégique reliant la Russie à la Crimée.
La péninsule, annexée par Moscou en 2014, est, elle aussi, visée par Kiev. Dimanche dernier, l’armée ukrainienne a bombardé deux ponts routiers reliant la Crimée au continent. Kiev frappe donc désormais loin derrière la ligne de front. Objectif : obliger les Russes à détourner leurs flux logistiques pour allonger leurs lignes d’approvisionnement. La stratégie consiste donc à perturber voire empêcher le ravitaillement des troupes ennemies, plutôt que de systématiquement les affronter frontalement. Kiev doit en effet absolument minimiser ses pertes humaines et matérielles.
Dans cette guerre, les services de renseignements jouent un rôle décisif. Les services de sécurité ukrainiens ont d'ailleurs révélé hier avoir arrêté une espionne soupçonnée d'avoir aidé la Russie à préparer l'assassinat de Volodymyr Zelensky. Moscou chercherait en effet à éliminer physiquement le président ukrainien lors de ses déplacements près de la ligne de front.
Employée dans un magasin sur une base militaire ukrainienne, cette espionne aurait aidé les Russes à préparer une "attaque aérienne massive" contre le président ukrainien alors en visite dans la région de Mikolaïv. Elle aurait pour cela fourni plusieurs informations sur les déplacements de Zelensky. Également accusée de diffusion non autorisée d’informations sur les mouvements d’armes et de troupes, la suspecte risque jusqu’à douze ans de prison.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky aurait déjà échappé à une dizaine de tentatives d’assassinats.
En Russie, le pouvoir a fait une nouvelle démonstration de sa volonté d'intimider l'opposition. L'avocat Alexeï Navalny, le principal opposant au Kremlin, a été condamné à dix-neuf ans de prison supplémentaires à l’issue d’un procès pour extrémisme, vendredi dernier.
Le militant de 47 ans s’est surtout fait connaître par ses enquêtes sur la corruption au sein du système de Vladimir Poutine et en organisant des manifestations d’ampleur. Il était déjà emprisonné au moment du procès. La bête noire de Vladimir Poutine avait fait le choix de revenir en Russie après une tentative d'assassinat en 2020.
Il devra purger sa peine dans une colonie à "régime spécial", c’est-à-dire dans l’un des établissements pénitentiaires à la plus sinistre réputation, d’ordinaire destinés aux criminels les plus dangereux et aux condamnés à perpétuité.
La stratégie ukrainienne d'affaiblir les arrières de l'armée russe peut-elle être un succès ?
Que sait-on de l'espionne que les services ukrainiens disent avoir arrêtée ?
Qui en Russie ose encore s'opposer à Vladimir Poutine ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/8/2023 • 58 minutes, 54 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 07/08/23
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter - Spécialiste des questions internationales
- FATOUMATA DIALLO - Journaliste spécialiste de l’Afrique de l’Ouest – Africa intelligence
- OUSMANE NDIAYE Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde
- JEAN-PHILIPPE REMY - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
C dans l'air du 7 août - Niger : intervention militaire imminente ?
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter - Spécialiste des questions internationales
- FATOUMATA DIALLO - Journaliste spécialiste de l’Afrique de l’Ouest – Africa intelligence
- OUSMANE NDIAYE Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde
- JEAN-PHILIPPE REMY - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
Le Niger est dans l'inconnu. Depuis hier soir minuit, le pays attend de voir si la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) va intervertir militairement, comme elle l'avait annoncé. Les putschistes qui contrôlent le pays depuis le 26 juillet avaient en effet reçu un ultimatum des États membres de la Cédéao, soutenus par la France. Ils devaient rendre les armes et rétablir le président régulièrement élu Mohamed Bazoum, sous peine d'une intervention armée. Le délai est donc désormais dépassé. L'incertitude demeure toutefois sur la mise en œuvre d'une telle intervention. La Cédéao semble prête à intervenir. Des armées comme le Sénégal et la Côte d'Ivoire se sont dites volontaires pour y participer. Mais une telle intervention présente un risque élevé. Peut-elle réussir ? L'armée nigérienne va-t-elle ou non choisir de s'allier aux putschistes ?
Autant de questions qui poussent de nombreux pays de la région à souhaiter une issue diplomatique à cette situation. C'est le cas du Nigéria ou encore de l'Algérie.
Les putschistes, eux, ne montrent aucune volonté de céder. Ils ont annoncé hier la fermeture de l'espace aérien du Niger. Leur objectif est clair : montrer qu'ils ne vont rien lâcher. Ils se savent soutenus par leurs homologues du Mali et du Burkina Faso - également arrivés au pouvoir par des putschs en 2020 et 2022. Ils ont également le soutien d'une partie de la population.
La France, qui compte 1500 soldats au Niger, a affirmé qu'elle n'interviendrait pas, malgré la dénonciation par les putschistes de plusieurs accords militaires conclus entre les deux pays. Paris s'est pour l'heure limité à rapatrier 1079 Français et Européens présents dans le pays.
Quelle que soit la décision finale de la Cédéao, le choix du Nigéria devrait peser lourd. Le pays possède le plus grand contingent militaire de la région, avec près de 200 000 soldats. C'est aussi un géant démographique qui compte plus de 210 millions d'habitants. C'est enfin l’acteur économique majeur de la région. Premier producteur de pétrole d'Afrique, le Nigéria est une des plus grandes puissances du continent. Son dynamisme s’est toutefois estompé depuis 2015. La croissance moyenne de 1,4% a été bien trop faible par rapport à celle de la population, d'où l'appauvrissement généralisé des Nigérians. Le Covid n'a pas arrangé la situation. L'inflation dépasse aujourd'hui les 20% et le chômage s'est envolé. Il concerne le tiers des actifs et plus de 40% de la jeunesse. Le pays est par ailleurs en proie des d'importants groupes terroristes depuis plusieurs années. L'instabilité qu'ils génèrent dans certaines régions sont pour l'heure un frein aux ambitions de développement du Nigéria.
Si les putschistes et leurs soutiens dénoncent la présence française au Niger et en Afrique, un autre pays s'est depuis longtemps implanté sur le continent : la Chine. Très bien implantée au Niger, où elle est le deuxième investisseur après la France, elle profite partout du recul de l'ancienne puissance coloniale. En toute discrétion, Pékin est devenu le premier bailleur bilatéral du continent et s'est ainsi constitué une clientèle politique. Une technique déjà utilisée dans le cadre des nouvelles routes de la soie. Par ce biais la Chine fait de certains de ces partenaires des pays sujets, alignés sur ses vues politiques.
L'intervention militaire est-elle imminente au Niger ?
Le Nigéria peut-il reculer face aux putschistes ?
La Chine est-elle déjà devenue la nouvelle puissance dominante en Afrique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/7/2023 • 56 minutes, 26 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 05/08/23
C dans l'air du 5 août - JMJ : la jeunesse et le vieux pape
PRÉSENTATION :
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- Benoit PELLISTRANDI - Historien, spécialiste de l’histoire religieuse française - Membre de l’Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Evêques de France
- ISABELLE DE GAULMYN - Rédactrice en chef au journal « La Croix »
- Claire CHARTIER - Rédactrice en chef du magazine Le Pèlerin
- François MABILLE - Chercheur au CNRS, directeur de l’observatoire géopolitique du religieux à l’IRIS
8/5/2023 • 10 minutes, 51 seconds
JMJ : la jeunesse et le vieux pape - 05/08/23
C dans l'air du 5 août - JMJ : la jeunesse et le vieux pape
PRÉSENTATION :
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- Benoit PELLISTRANDI - Historien, spécialiste de l’histoire religieuse française - Membre de l’Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Evêques de France
- ISABELLE DE GAULMYN - Rédactrice en chef au journal « La Croix »
- Claire CHARTIER - Rédactrice en chef du magazine Le Pèlerin
- François MABILLE - Chercheur au CNRS, directeur de l’observatoire géopolitique du religieux à l’IRIS
Le pape François sait faire chavirer les foules. Aux journées mondiales de la jeunesse, les JMJ, que la ville de Lisbonne accueille du 1er au 6 août, le souverain pontife a été accueilli dans une effusion de joie. Si sa santé reste fragile - âgé de 86 ans, il a été opéré début juin de l'abdomen - il dirigera tout de même demain matin la messe finale de l'événement.
Premier non-Européen à assumer cette fonction, ce pape jésuite d'Amérique du Sud a marqué un changement d'époque pour l'Église quand il a été élu il y a dix ans, le 13 mars 2013 à Rome. Très engagé en faveur de l'accueil des migrants et de la protection de l'environnement, il a également marqué les esprits en se questionnant publiquement : "Si une personne est gay, qui suis-je pour la juger ?" Mais dix ans après, que retient-on ? Son bilan est en demi-teinte. Car ce pape réformateur est finalement resté prudent. De peur de voir s'éloigner une partie de l'Église plus conservatrice. S'il a multiplié les ouvertures, l'institution ne l'a pas suivi ensuite : le dogme, la doctrine ne changent pas, et il a donc déçu les plus progressistes.
Pour les jeunes, les JMJ s'inscrivent dans une volonté de concrétiser leur engagement spirituel. Sur les un peu plus d’un million de pèlerins âgés de 16 à 35 ans que présents pour l'événement, près de 42 000 jeunes Français ont fait le déplacement. Comment conçoivent-ils leur religion et le relatif décalage qu'ils ont avec leur génération ? Dans une société où la religion et la pratique catholique recule - 30 % des moins de 25 ans se disent chrétiens - les jeunes catholiques font désormais partie d'une minorité. Ils assument leur foi dans un contexte de chute du catholicisme, et ils s'engagent dans une communauté dont la plupart des membres sont bien plus âgés qu'eux. S'ils sont contents de voir le pape prendre position en faveur de l'écologie, combat très partagé au sein de leur génération, ils n'en restent pas moins attachés aux valeurs traditionnelles, qu'ils assument conservatrices, sur la société.
La religion suscite des réactions passionnées et est donc susceptible de créer de vives tensions. La Suède en sait quelque chose. Salwan Momika, chrétien d'Irak qui a obtenu l'asile dans le pays, a brûlé un Coran devant la grande mosquée de Stockholm, le 28 juin, a piétiné un autre exemplaire devant l’ambassade d’Irak en Suède le 20 juillet, puis a recommencé le 31 juillet, cette fois devant le parlement suédois. La justice suédoise avait autorisé ces événements au nom de la liberté d’expression. Résultat de l'opération, l’ambassade de Suède en Irak a dû être temporairement rapatriée à Stockholm pour des raisons de sécurité après avoir été saccagée puis incendiée par des manifestants à Bagdad. L’Irak a ordonné l’expulsion de l’ambassadrice suédoise à Bagdad. Les autorités irakiennes ont aussi annoncé qu’elles suspendaient la licence du géant suédois d’équipements de télécommunication Ericsson dans le pays. Dans le monde musulman, les réactions n'ont pas manqué. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a notamment fustigé la Suède pour avoir autorisé cet autodafé «provocateur».
Quel est le bilan du pontificat de François ? Comment vivre la foi catholique dans une société où elle recule partout ? Comment faire pour éviter que les tensions liés à la religion ne dégénèrent en violence collective ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/5/2023 • 54 minutes, 19 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 04/08/23
C dans l'air du 4 août - Politique : nos élus sont-ils mal payés ?
PRÉSENTATION:
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
- Julie MARIE-LECONTE - Journaliste au service politique - “France info”
- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - “Le Monde”
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
8/4/2023 • 8 minutes, 33 seconds
Politique : nos élus sont-ils mal payés ? - 04/08/23
C dans l'air du 4 août - Politique : nos élus sont-ils mal payés ?
PRÉSENTATION:
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
- Julie MARIE-LECONTE - Journaliste au service politique - “France info”
- Claire GATINOIS - Journaliste au service politique - “Le Monde”
- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
C'est une petite phrase qui n'a pas manqué de faire réagir. Le nouveau patron du Medef Patrick Martin a estimé dans une interview accordée aux journaux régionaux du groupe Ebra le 30 juillet dernier que les élus n’étaient pas assez bien payés.
Un parlementaire touche pourtant près de 6 000 euros net par mois d'indemnité, quand, selon l’Insee, la moitié des salariés du privé gagnent moins de 2 000 euros net par mois, et que seulement 10% gagnent plus de 4 000 euros.
Mais pour Patrick Martin, la rémunération des élus n'est "pas à la hauteur de leur charge de travail, de leur exposition médiatique et des risques réputationnels et judiciaires qu’ils encourent". Ce niveau de rémunération actuelle ne permet pas, selon lui, "d’attirer des talents" dans ce secteur. Par rapport au reste de l'Europe, si on prend le salaire des parlementaires, la France est plutôt dans la moyenne européenne. En Europe, un député, gagne en moyenne 5,5 fois le salaire minimum dans son pays. Les députés français sont un petit peu en dessous. À titre d'exemple un élu allemand gagne environ 3 000 euros de plus que ses homologues à Paris.
Non élus, les membres du gouvernement sont payés, en brut, entre 10 600 euros pour les secrétaires d’Etat et 15 900 euros pour le Premier ministre. Le président de la République touche lui aussi 15 900 euros. Mais les parlementaires ne sont qu’une toute petite partie des élus. Il y aussi ces milliers d’élus locaux, les maires notamment, qui sont rémunérés en fonction de la taille de la collectivité dont ils ont la charge. Ces derniers touchent à peine 1 000 euros brut d'indemnité dans les communes de moins de 500 habitants, 1 600 euros dans celles de moins de 1 000 habitants, alors que la charge demande beaucoup d’implication, de temps et qu'elle est souvent difficile à conjuguer avec une activité professionnelle.
Selon un récent sondage de l’Ifop, la moitié des maires n’a pas envie de se représenter en 2026. Et selon les chiffres du ministère de la Cohésion des territoires, depuis les dernières élections, ils sont près de 1 300 à avoir démissionné. Si la rémunération peut peser dans cette décision, elle n'est pas la seule donnée à prendre en compte. La dégradation de la relation avec certains administrés et les tensions avec ces derniers y sont pour beaucoup.
Les violences à l'égard des maires se trouvent au cœur des débats depuis la démission du maire de Saint-Brévin-les-Pins Yannick Morez, ciblé par des intimidations de l'extrême-droite. Les menaces de mort et les pressions sont aussi devenues le quotidien de l'édile de la commune de Montjoi. Dans ce petit village du Tarn-et-Garonne, de quelque 170 habitants, Christian Eurgal subit depuis des semaines une vague d'intimidations, après avoir été mis en cause dans une vidéo du YouTubeur d'extrême-droite Papacito. Depuis la mise en ligne de cette vidéo, l'élu, menacé de mort et de viol, a été placé sous protection. Une illustration, parmi beaucoup d'autres, de la difficulté d'être aujourd'hui élu local, en première ligne face à la violence de la société.
En première ligne également, Sabrina Agresti-Roubache. Elue à l’Assemblée nationale depuis juin 2022, cette productrice incontournable de la scène culturelle marseillaise a été nommée au ministère de la Ville lors du dernier remaniement. Une équipe de C dans l'air l'a suivie dans ses premiers déplacements.
Les élus français sont-ils mal payés ?
Comment réparer la relation entre élus et citoyens ?
Comment expliquer cette vague de démissions chez les maires ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/4/2023 • 58 minutes, 30 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03/08/23
C dans l'air du 3 août - Ukraine : "la guerre revient en Russie"
PRÉSENTATION :
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Petites leçons de diplomatie »
- GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire - Ex-commandant des opérations spéciales
- CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT - Chercheure à la chaire Risques - Université Paris 1-Sorbonne
8/3/2023 • 9 minutes, 52 seconds
Ukraine : "la guerre revient en Russie" - 03/08/23
C dans l'air du 3 août - Ukraine : "la guerre revient en Russie"
PRÉSENTATION :
Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Petites leçons de diplomatie »
- GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire - Ex-commandant des opérations spéciales
- CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT - Chercheure à la chaire Risques - Université Paris 1-Sorbonne
"La guerre arrive en Russie, dans ses centres stratégiques et ses bases militaires". C'est ce qu'a affirmé dimanche dernier le président ukrainien Volodymyr Zelensky après l’attaque de drones qui a visé un quartier d’affaires à Moscou. "C’est un processus inévitable, naturel et absolument juste", a-t-il déclaré lors de son adresse quotidienne, en marge d’une visite à Ivano-Frankivsk. Volodymyr Zelensky se montre convaincu que l'Ukraine "devient plus forte".
Dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque de drones ukrainiens contre Moscou a en effet été déjouée, sans faire de victimes, et l’aéroport international de la capitale brièvement fermé. Selon le ministère russe de la Défense, l’un des appareils a été abattu et les deux autres, "neutralisés par la guerre électronique", se sont écrasés sur deux tours de bureaux du principal quartier d’affaires de la ville. Plusieurs fenêtres de ces bâtiments ont été soufflées, des poutres en acier rendues visibles et des documents éparpillés au sol, selon un photographe de l’AFP.
Une nouvelle attaque ukrainienne de drones contre Moscou et sa région a également été déjouée par la Russie tôt ce mardi. L'un de ces engins a percuté une des tours de bureaux déjà touchée le week-end dernier.
Sur le terrain, les Ukrainiens sont à l’assaut mais les opérations semblent s'enliser. Sur l'immense ligne de front, les défenses russes, particulièrement denses, ont globalement tenu depuis le début de la contre-offensive de Kiev, lancée au début du mois de juin. Les autorités russes elles-mêmes évoquent des "attaques massives", qu’elles estiment avoir "repoussées". L’Institute for the Study of War, basé à Washington, observe cependant dans la région de Zaporijjia, au Sud, une avancée de 2,5 km des forces ukrainiennes, qui auraient ensuite légèrement reculé. Deux responsables du Pentagone cités par le New York Times rapportent quant à eux que l’Ukraine pourrait être entrée dans "la phase principale" de sa contre-offensive. Deux mois après le début de cette opération censée repousser les troupes de Moscou hors d’Ukraine, Kiev affirme avoir repris environ 200 km² de son territoire. C'est bien moins qu'à l'automne dernier, quand les troupes ukrainiennes avaient dégagé l'emprise russe autour de Kharkiv, au Nord, et repoussé l'armée de Moscou derrière le Dniepr à Kherson, au Sud du pays.
Si le front ne bouge pas beaucoup, les combats sont d'une grande violence. Une séquence impressionnante est récemment venue l'illustrer. Sur des images filmées au drone par un pilote ukrainien, on voit un soldat russe, pris au piège seul dans une tranchée, décider de retourner son arme vers lui et de se suicider pour ne pas être capturé, alors que des cadavres d’autres soldats russes se trouvent à ses côtés. L'ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a déjà plusieurs fois évoqué le spectre d'un conflit nucléaire sur fond de guerre en Ukraine, a réitéré ses menaces dimanche dernier : si la contre-offensive ukrainienne en cours était couronnée de succès, "nous serions obligés d'utiliser une arme nucléaire", a-t-il averti.
À Moscou, on s'inquiète. En manque d’effectifs, l’armée russe cherche à se doter de nouvelles recrues dans la perspective d’une prolongation du conflit en Ukraine. La Douma, la Chambre basse du Parlement, a ainsi adopté le 25 juillet dernier une série d’amendements prévoyant l’appel sous les drapeaux d’environ 1,5 million de recrues supplémentaires d’ici à 2025. Après avoir été approuvée par le Sénat russe et signée par Vladimir Poutine, la loi entrera en vigueur au 1er janvier 2024.
Principale nouveauté, l’âge maximum de la conscription est passé de 27 ans à 30 ans. De plus, afin d'éviter les départs en masse à l’étranger des hommes en âge de servir, la surveillance sera renforcée. Désormais, ces derniers sont dans l’impossibilité de quitter le territoire au moment même où ils reçoivent leur convocation pour le bureau d’enrôlement.
Depuis, plusieurs attaques contre des centres de conscriptions ont été observées. Une vidéo publiée par les médias d'Etat officiels russes montre une personne inconnue s'approcher d'un bureau de recrutement de Saint-Pétersbourg pour y mettre le feu. Le média russe Mediazona a compté au moins onze attaques de ce type dans la nuit du lundi 31 juillet au mardi 1er août.
Loin des combats, des enfants ukrainiens sont accueillis en colonie de vacances en France, près de Vesoul. Une parenthèse pour essayer d'oublier la guerre qui sévit dans leur pays et frappe parfois au cœur de leur famille.
Les attaques en Russie vont-elles se multiplier ?
Où en est la contre-offensive de Kiev, lancée en avril dernier ?
L'armée russe va-t-elle craquer face à la pression des forces ukrainiennes ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/3/2023 • 57 minutes, 8 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 02/08/23
C dans l'air du 2 août - Météo : l'été sens dessus dessous
PRÉSENTATION :
- Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- François GEMENNE - Chercheur, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, professeur à Sciences Po
- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Gaël MUSQUET - Expert en prévention des risques naturels
8/2/2023 • 7 minutes, 20 seconds
Météo : l'été sens dessus dessous - 02/08/23
C dans l'air du 2 août - Météo : l'été sens dessus dessous
PRÉSENTATION :
- Maya LAUQUÉ
LES EXPERTS :
- François GEMENNE - Chercheur, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, professeur à Sciences Po
- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste
- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs - Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Gaël MUSQUET - Expert en prévention des risques naturels
Un déluge d’eau au Japon et en Chine provoqué par le passage du super typhon Doksuri qui balaie l’est de l’Asie, des records de températures enregistrés en juillet notamment autour du bassin méditerranéen et un temps automnale sur une bonne partie de la France, avec une "mini tornade" en Haute-Garonne et désormais "un coup de vent très inhabituel pour la saison sur les côtes bretonnes et de Manche" annoncé pour ce mardi par Météo France.
Cela peut sembler paradoxal, mais tous ces évènements sont dus au réchauffement climatique, même le froid en France ! Car s'il fait aussi frais sur une partie de l’Hexagone, c'est qu'il fait trop chaud ailleurs. L’ONU a d’ailleurs été formelle : juillet 2023 est "très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré", et même le plus chaud tous mois confondus depuis des milliers d’années. Actuellement dans l'Atlantique sud, il y a une masse d'air, plus chaude que la normale. Lorsqu'elle rencontre du froid venant du pôle et qu'il y a un gros écart de température entre deux masses d'air, cela fait du vent qui apporte un courant d'air froid de l'Atlantique Nord et de la pluie…En ce début de semaine, il y a donc deux à trois degrés de moins que la normale dans l’Hexagone. Et cela ne risque pas de s'arranger ces prochains jours selon les prévisions météorologiques. Toutefois, "malgré une première décade d’août qui s’annonce fraîche, ne pas oublier que cet été est pour l’heure chaud à l’échelle nationale avec une anomalie de +1,7 °C par rapport à la période de référence 1991-2020", explique le météorologue Fabien Delacour sur Twitter, rappelant que l’été 2023 s’annonce comme le quatrième plus chaud depuis le début du XXe siècle.
Alors que le climat se détraque, c’est aujourd’hui le jour du dépassement selon le mot utilisé par plusieurs ONG c’est-à-dire qu’à partir d’aujourd’hui nous utilisons plus de ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler en un an. C’est également le jour où débutait il y a vingt ans une canicule sans précédent en Europe, synonyme de crise sanitaire : près de 20 000 morts en France et un pays incapable de protéger les personnes âgées. Mais deux décennies après, sommes-nous mieux préparés ?
Dans certaines villes comme à Lyon - qui est l’une des villes qui se réchauffe le plus vite en France - la question est devenue prioritaire pour la mairie. Le département du Rhône détient "un record" de jours cumulés de canicule : 149 jours et 28 épisodes ont été recensés en moins de vingt ans. Pour lutter contre ce phénomène d’augmentation des températures, "il faut végétaliser les villes", explique le maire écologiste de Lyon qui a lancé depuis trois ans un vaste plan de "renaturation" dans l’agglomération : 19 000 m2 de bitume retirés, 120 000 arbres plantés…
Mais pour ce mois d’août, point de canicule à l’horizon pour l’instant. La météo pour le moins capricieuse dans une bonne partie du pays refroidit les touristes. Dans les campings, la pluie a même parfois conduit à des départs précipités, voire des annulations après un été 2022 de tous les records : de fréquentations d’abord mais aussi des événements climatiques extrêmes. Incendies en Gironde et dans le Gard, tempête en Corse, sécheresse exceptionnelle…Ces sinistres, de plus en plus fréquents et intenses, font fuir les compagnies d’assurances du marché de l'hôtellerie en plein air. Au point que certains campings très exposés se trouvent désormais sans couverture.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/2/2023 • 58 minutes, 49 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 01/08/23
C dans l'air du 1er août - Electricité : + 10 %, et c’est pas fini !
PRÉSENTATION :
MAYA LAUQUE
LES EXPERTS :
- ELIE COHEN - Économiste - Chercheur au CNRS
- PASCALE HEBEL - Directrice associée – Cways, spécialiste des questions de consommation
- ANNE-SOPHIE ALSIF - cheffe économiste – BDO France – Cabinet d’analyse économique
- STEPHANIE VILLERS - Economiste
8/1/2023 • 8 minutes, 34 seconds
Electricité : + 10 %, et c’est pas fini ! - 01/08/23
C dans l'air du 1er août - Electricité : + 10 %, et c’est pas fini !
PRÉSENTATION :
MAYA LAUQUE
LES EXPERTS :
- ELIE COHEN - Économiste - Chercheur au CNRS
- PASCALE HEBEL - Directrice associée – Cways, spécialiste des questions de consommation
- ANNE-SOPHIE ALSIF - cheffe économiste – BDO France – Cabinet d’analyse économique
- STEPHANIE VILLERS - Economiste
C’est l’une des mauvaises surprises de cet été. Avec la fin du bouclier tarifaire, les prix de l'électricité vont augmenter de 10% à partir de ce 1er août, en raison d'un rattrapage partiel de l'inflation énergétique depuis 2021. Sont concernés les abonnés équipés d'un compteur d'une puissance de 36 kVA maximum, c'est-à-dire la totalité des foyers et la plupart des PME. Cette augmentation de 10 % est un moindre mal, selon la Commission de régulation de l'énergie, l'organisme chargé de calculer ces tarifs. Si le gouvernement avait supprimé entièrement le bouclier tarifaire au 1er août, le prix de l'électricité aurait bondi de 74,5% pour s'aligner sur l'évolution théorique des tarifs réglementés de vente d'électricité.
Mais à l’heure où le budget des ménages est déjà durement impacté par l’inflation cette hausse du prix de l’énergie inquiète. D’autant que les prix de l’électricité doivent connaître une nouvelle hausse en février 2024 et devraient également gonfler à l’avenir du fait de lourds investissements pour développer le parc nucléaire et renouveler le réseau électrique. Alors jusqu’où les prix de l’électricité vont-ils augmenter ? Et que se passe-t-il sur le front de l’immobilier ?
Alors que des milliers de propriétaires s’affairent pour déclarer leurs biens immobiliers ce mardi, mais le site montre de nouveaux signes de faiblesse face à l'affluence de dernière minute, d’autres s’interrogent sur les conséquences de la nouvelle hausse des taux d'usure (le taux maximum légal) appliqués aux prêts immobiliers. Des taux qui n'en finissent pas d'augmenter, passant au-dessus de la barre symbolique des 5 % pour les prêts d'une durée de 10 ans ou plus (5,12 % pour les prêts de 10 à 20 ans, 5,33 % pour les prêts de 20 ans ou plus). Conséquences : les banques devraient se montrer un peu plus promptes à accorder des prêts immobiliers. Mais la capacité d'emprunt, à mensualités égales, baisse pour les acheteurs. Depuis la fin de l’année dernière, nombre de ménages ne parviennent plus à acquérir des biens, la demande diminue et les prix baisses. Une récente étude du think tank Terra Nova prévoit désormais une baisse de 20 % des prix de l'immobilier dans les prochains mois, qui pourrait permettre aux jeunes ménages modestes d’accéder à nouveau à la propriété.
Autre secteur à être impacté par la baisse du pouvoir d’achat : le tourisme. Dans certaines régions comme en Corse, où le coût de la vie est plus élevé que sur le continent (+7 %), la fréquentation de juillet- août inquiète les professionnels du secteur.
Alors pourquoi les prix de l’électricité augmentent-ils ? Jusqu’où ira la hausse ? Quand va-t-on sortir de cette période d'inflation ? Et que se passe-t-il sur le marché de l’immobilier ? Se dirige-t-on vers une TVA à 20 % pour la rénovation de logements ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
8/1/2023 • 58 minutes, 20 seconds
CDLA- VOS QUESTIONS SMS - 31/07/23
C dans l'air du 31 juillet - Putsch au Niger: pourquoi la France s'en mêle?
LES EXPERTS :
- STEPHANIE HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- OUSMANE NDIAYE - Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde
- CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
7/31/2023 • 7 minutes, 30 seconds
Putsch au Niger: pourquoi la France s'en mêle? - 31/07/23
C dans l'air du 31 juillet - Putsch au Niger: pourquoi la France s'en mêle?
LES EXPERTS :
- STEPHANIE HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine
- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales
- OUSMANE NDIAYE - Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde
- CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales
La crise se poursuit au Niger. Cinq jours après le coup d’Etat dans le pays, les militaires nigériens qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont accusé, ce lundi, la France de vouloir "intervenir militairement" pour le rétablir dans ses fonctions. Selon un communiqué lu à la télévision nationale, Paris "recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger". Les putschistes affirment que la France a pris contact avec "l'état-major de la Garde nationale du Niger" pour "obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires".
Depuis la veille la pression s’est accentuée sur le nouvel homme fort proclamé du pays, le général Tiani, chef de la garde présidentielle. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunis dimanche à Abuja, ont donné un ultimatum d’une semaine pour rétablir l’ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un "recours à la force". Un blocus économique a également été ordonné. La Cédéao a notamment demandé "la libération immédiate" du président Bazoum, élu en 2021 et désormais retenu dans la résidence présidentielle.
L’UE "appuiera rapidement et résolument" les décisions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a indiqué le chef de la diplomatie des Vingt-Sept, Josep Borrell, dans un communiqué. De son côté, la France a salué ces décisions et dit soutenir "les sanctions économiques et financières décidées à l’appui de ces demandes". Paris a également menacé de répliquer "de manière immédiate et intraitable" à toute attaque contre ses ressortissants après une manifestation dimanche ayant ciblé son ambassade à Niamey.
Hier des milliers de Nigériens, partisans du coup d’Etat, ont manifesté devant l’ambassade de la France pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’ingérence française, avant d'être dispersés par des grenades lacrymogènes. Un rassemblement où l’on a pu observer des drapeaux russes et qui fait penser ce qui s'est passé précédemment au Burkina Faso et au Mali. Des pays dont une large partie du territoire est désormais aux mains de la mouvance djihadiste, dirigés par des putschistes, déchirés par les conflits communautaires et où la Russie avance ses pions via le groupe paramilitaire Wagner.
Une influence que Moscou étend, notamment également au Soudan et en Centrafrique, grâce à ses mercenaires, mais aussi avec des usines à trolls, qui ont obtenu la première victoire russe : celle des esprits. De Niamey, où, jeudi dernier, des manifestants ont réclamé la venue des « Russes » après le coup de force des militaires, jusqu’à Kinshasa, où fleurissent dans les rues les drapeaux du pays, jamais le continent n’a paru aussi russophile et francophobe. A Saint-Pétersbourg la semaine dernière, Vladimir Poutine a accueilli les délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d’Etat. Une déclaration commune a été adoptée à l'issue du sommet, prévoyant une coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie et l'aide au développement. Mais pour l’heure, Vladimir Poutine n’a promis de fournir que 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuites à six pays après avoir torpillé l'accord céréalier avec l'Ukraine. Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a prévenu jeudi dernier qu'une "poignée de dons à certains pays" ne compenserait pas l'impact dramatique de la décision de la Russie de quitter l'accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter des céréales dans le monde entier. "Des centaines de millions de personnes font face à la faim" et elles vont en "payer le prix" avait-il déjà alerté les jours précédents.
Alors quelle est la situation au Niger ? Quels sont les enjeux du coup d’Etat dans le pays ? Marque-t-il la fin de l’influence française au Sahel ? Pourquoi depuis 2020 l’Afrique de l’Ouest connait une spirale de putschs militaires ? Comment la Russie accroît-elle son influence sur le continent ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/31/2023 • 58 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 29/07/23
C dans l'air du 29 juillet - JO 2024 : la France à quitte ou double
LES EXPERTS :
- Virgile CAILLET - Délégué général – Union Sport & Cycle, spécialiste de l’économie du sport
- Emma SARANGO - Journaliste à la rédaction des sports – Radio France
- Nicolas KSSIS-MARTOV - Journaliste sportif - So Foot
- David ROIZEN - Expert à la fondation Jean Jaurès, spécialiste des politiques publiques sportives
7/29/2023 • 8 minutes, 12 seconds
JO 2024 : la France à quitte ou double - 29/07/23
C dans l'air du 29 juillet - JO 2024 : la France à quitte ou double
LES EXPERTS :
- Virgile CAILLET - Délégué général – Union Sport & Cycle, spécialiste de l’économie du sport
- Emma SARANGO - Journaliste à la rédaction des sports – Radio France
- Nicolas KSSIS-MARTOV - Journaliste sportif - So Foot
- David ROIZEN - Expert à la fondation Jean Jaurès, spécialiste des politiques publiques sportives
Le compte à rebours est lancé. Dans un an, le monde aura les yeux braqués sur Paris et une cérémonie d’ouverture des JO sans précédent sur la Seine. Un événement tout sauf secondaire pour la France, qui n’a pas accueilli la flamme olympique en été depuis un siècle, en 1924. 15 000 athlètes et 15,1 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale entre le 26 juillet et le 8 septembre 2024, date de la clôture des Jeux paralympiques. Mais serons-nous prêts ?
Si la construction des ouvrages dédiés aux compétitions avance à bon rythme, le calendrier étant respecté, un point inquiète : la sécurité. Pour la première fois de l’histoire olympique, la cérémonie d’ouverture se déroulera à l’extérieur d’un stade, sur la Seine, au cœur de la capitale. Un événement beaucoup plus difficile à sécuriser, avec une centaine de bateaux transportant des milliers d’athlètes, une foule de spectateurs dispersée sur 6 km le long du fleuve et des dizaines de chefs d’État présents. Le nombre de spectateurs maximum autorisés n’a pas encore été officialisé alors que des interrogations demeurent sur le nombre d’agents pour sécuriser l’évènement. 22 000 agents seront nécessaires pour assurer le bon déroulement des compétitions. À ce stade, seuls 25 % des effectifs ont été recrutés dans des sociétés privées, assure le comité d’organisation. Plusieurs vagues de recrutement sont lancées. Mais, pour nombre d’observateurs, elles ne suffiront pas à mobiliser un nombre suffisant d’agents. Jeudi, la Cour des comptes a encore appelé l’État à "anticiper" ce déficit, demandant qu’un recours à l’armée et aux forces de l’ordre soit planifié au plus tard en octobre pour le compenser.
En revanche, les travaux titanesques pour rendre la Seine baignable ont porté leurs fruits. La préfecture d'Île-de-France vient d'autoriser la tenue des épreuves test de natation et de triathlon dans la Seine, en août prochain, dans la perspective des Jeux Olympiques. La qualité de l'eau de la Seine étant jugée suffisamment bonne par l'Agence régionale de santé. Anne Hidalgo semble en passe de réaliser le rêve de Jacques Chirac qui en 1990, alors maire de Paris, avait promis qu’il irait se baigner dans la Seine dans trois ans…
Néanmoins si dans un an, la France sera à la fête, l’engouement des Français pour les Jeux est en nette baisse. En septembre 2021, 76 % des personnes interrogées estimaient que « c’était une bonne chose ». En mars dernier, le chiffre était tombé à 69 % d’opinions favorables. Aujourd’hui, seuls 59 % estiment encore que l’organisation des Jeux en France est une "bonne chose" (20 % une "très bonne chose). Les sondés s’inquiètent notamment du coût des Jeux (68%), de leur impact environnemental (65%), des transports (64%) et de la sécurité (63%).
Alors où en sont les préparatifs pour les JO 2024 ? Comment sécuriser l’évènement ? Que pensent les Français des Jeux olympiques de Paris ? Enfin pourquoi l'Arabie saoudite investit-elle autant dans le sport ? Le pays a multiplié par quatre ses dépenses dans le sport depuis 2021, atteignant plus de 6,3 milliards de dollars. Parmi les investissements, il y a notamment de très nombreux transferts de footballeurs : Ronaldo, Karim Benzema, N'Golo Kanté, Roberto Firmino, Steven Gerrard, Riyad Mahrez, Moussa Dembélé… Quant à Lionel Messi, il aurait été payé environ 25 millions de dollars par l'autorité saoudienne du tourisme pour faire la publicité du pays. Kylian Mbappé vient, lui, de refuser toute discussion.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/29/2023 • 57 minutes, 50 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 28/07/23
C dans l'air du 28 juillet - Police : Darmanin fâche la justice
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- CYRIL GRAZIANI - Chef du service politique - France Télévisions
- FRÉDÉRIC MICHEAU - Directeur général adjoint - Opinion Way
7/28/2023 • 8 minutes, 19 seconds
Police : Darmanin fâche la justice - 28/07/23
C dans l'air du 28 juillet - Police : Darmanin fâche la justice
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
- CYRIL GRAZIANI - Chef du service politique - France Télévisions
- FRÉDÉRIC MICHEAU - Directeur général adjoint - Opinion Way
De retour de Nouvelle-Calédonie, où il accompagnait le président de la République, Gérald Darmanin pris la parole hier pour la première fois depuis le mouvement de grogne d’une partie des policiers. "Je comprends cette émotion, cette colère, cette tristesse", a déclaré le ministre de l'Intérieur, en déplacement dans un commissariat du 19e arrondissement de Paris. "Les policiers ne doivent pas être les seules personnes en France pour qui la présomption d'innocence n'existe pas" et serait remplacée par une "présomption de culpabilité", a-t-il souligné, rappelant toutefois que "quand l'un d'entre eux commet une erreur, il doit être sanctionné". Interrogé par ailleurs par un journaliste sur les propos du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, qui affirmait dimanche 23 juillet qu’un policier n’avait pas sa place en détention provisoire, le ministre de l’Intérieur l’a pleinement conforté : "Il a parlé comme parle un chef vis-à-vis de ses policiers, je le soutiens totalement et je suis très fier que ce soit mon collaborateur." Peu après, le ministre de l’Intérieur a reçu en compagnie de ce dernier et du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, les organisations syndicales de la profession au ministère.
A la sortie, les syndicats se sont montrés "satisfaits". "On a le sentiment que notre ministre est en soutien des forces de l'ordre", a déclaré devant la presse Olivier Varlet, secrétaire général du syndicat Unsa Police. Détention provisoire, protection fonctionnelle, anonymisation... Plusieurs revendications des policiers ont été abordées lors de cette réunion et d’après les représentants syndicaux, Gérald Darmanin se serait engagé à «étudier la loi pour revenir sur la détention provisoire d’un policier agissant en mission». Autre acquis revendiqué par Unité-SGP : le "maintien des primes en plus du traitement lors d’une suspension". Il s’agit des principales revendications des syndicats, au cœur du mouvement des policiers déclenché après l'incarcération d'un collègue marseillais, soupçonné d'avoir roué de coups un jeune homme nommé Hedi, avec trois autres collègues, dans la nuit du 1er au 2 juillet, en marge des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel à Nanterre. Gérald Darmanin a également fait savoir aux syndicats qu’il gagnerait la cité phocéenne sous peu pour y rencontrer les policiers en colère et qu’une réunion commune avec le garde des Sceaux aura lieu à la rentrée.
Depuis le début de la crise, Eric Dupond-Moretti n’est sorti qu’une fois de son silence, avec un tweet citant Emmanuel Macron de son allocution du début de semaine : "nul n’est au-dessus de la loi de la République". Dans un communiqué, les conférences nationales des chefs de cours d’appel ont fait part de leur "inquiétude". "Nous sommes soucieux de maintenir des relations apaisées avec les forces de sécurité intérieure, mais nous ne pouvons que craindre qu’une forme de radicalisation des positions s’installe parmi les fonctionnaires de police, facilitée par les atteintes publiques de leurs plus hautes autorités aux principes de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de l’autorité judiciaire" écrivent-ils.
Alors que va décider l’exécutif ? Après l’horizon qu’Emmanuel Macron a voulu tracer lundi à la télévision, la Première ministre est revenue mardi sur le choix de sa nouvelle équipe gouvernementale plus politique et moins issue de la société civile. Face à "une situation politique qui est dure à l’Assemblée, des débats qui peuvent être parfois très violents", il "est important", a-t-elle expliqué que "des ministres dirigent leur administration, puissent porter les positions du gouvernement dans le débat public et puissent aussi aller à la rencontre de nos parlementaires de la majorité et des oppositions, travailler avec eux." A la veille de la pause estivale du gouvernement, Élisabeth Borne a rappelé qu’elle attend d’eux à la rentrée des « résultats très rapides et tangibles."
De son côté le chef de l’Etat poursuit son voyage en Nouvelle-Calédonie. Depuis Nouméa, il a loué mardi l'action de son ancien Premier ministre Édouard Philippe et évoqué la possibilité qu’il puisse "prendre le relais" à l'Élysée en 2027, en se disant soucieux "qu'il y ait vraiment une suite" à sa propre action. L’intéressé, de son côté, a annoncé la sortie de son prochain livre, intitulé Des lieux qui disent, le 13 septembre prochain.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/28/2023 • 59 minutes, 22 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/07/23
C dans l'air du 27 juillet - Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- VINCENT HUGEUX - Grand reporter - Spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique, auteur de "Tyrans d’Afrique"
- Général PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
7/27/2023 • 7 minutes, 5 seconds
Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident - 27/07/23
C dans l'air du 27 juillet - Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident
LES EXPERTS :
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- VINCENT HUGEUX - Grand reporter - Spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique, auteur de "Tyrans d’Afrique"
- Général PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse
Isolé sur la scène internationale, le maître du Kremlin peut toujours compter sur le soutien, ou la neutralité, de nombreux pays africains. Une quarantaine de délégations et dix-sept chefs d’État ont fait le déplacement à Saint-Pétersbourg pour participer aujourd’hui et demain au sommet Russie-Afrique. Une deuxième édition, près de quatre ans après la précédente à Sotchi, qui doit avant tout permettre à la Russie d’approfondir ses relations sur le continent et de jauger ses alliés sur fond de guerre en Ukraine et d’inquiétudes pour la sécurité alimentaire du continent.
Moscou a décidé récemment de ne pas renouveler sa participation à l’accord qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses céréales via la mer Noire, malgré le blocus russe. Ce retrait pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’inflation et l’alimentation des populations de nombreux pays africains qui affichent une forte dépendance au blé russo-ukrainien. Pour faciliter ses exportations de céréales, de matériel agricole et surtout d’engrais, la Russie réclame notamment un allègement des sanctions économiques qui la visent. En parallèle, Vladimir Poutine vient d’annoncer en ouverture du sommet la livraison gratuite de 25 000 à 50 000 tonnes de céréales à six pays africains : Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée. Moscou avait déjà procédé ces derniers mois à des dons stratégiques d’engrais à destination de certains pays africains qui rencontrent des difficultés d’approvisionnement, en faisant de son engrais un nouvel outil diplomatique.
La Russie, qui souhaite étendre son influence sur le continent, s'est imposée ces dernières années comme le premier exportateur d’armes en Afrique subsaharienne, devant la Chine. Et, si ces exportations ne représentent que 12 % des ventes d’armes du pays, elles sont significatives sur le plan stratégique. En revanche, le coup d’Etat avorté du groupe Wagner à la fin du mois de juin a jeté un certain trouble dans les esprits. Repris en main par Moscou après la mutinerie, la question de l’avenir du groupe paramilitaire milice russe sur le continent, particulièrement au Mali et en Centrafrique, mais aussi au Soudan ou en Libye reste posée. Dès le 26 juin, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait indiqué que le travail d’"instructeurs" des "militaires" russes présents en République centrafricaine (RCA) et au Mali "continuerait", une manière rassurer ces deux Etats avec lesquels la coopération avec Wagner est la plus poussée. Mais sous quelle forme ? Et que se passe-t-il au Niger ? Des militaires putschistes du Niger ont annoncé mercredi à la télévision nationale avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021, et désormais retenu à la présidence, à Niamey. "Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez", a déclaré le nouvel homme fort du pays, le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger semble avoir basculé à son tour. Un coup d’Etat dénoncé ces dernières heures par l’Union africaine, Washington et Paris. "Cette instabilité, c'est un drame pour la population nigérienne", a déclaré ce jeudi sur franceinfo le président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Sylvain Maillard a également fait part de son inquiétude pour les "intérêts" de la France sur place, et plus particulièrement "nos intérêts économiques". "Vous savez très bien que l'uranium fait partie aussi de l'équation, et donc nous regardons avec grande attention ce qui va se passer" a-t-il ajouté. La France dispose également au Niger d’une base militaire importante d’au moins 1500 hommes, engagés avec l’armée nigérienne dans la lutte contre les djihadistes au Sahel. Un redéploiement des forces françaises opéré récemment après avoir été chassées du Mali et du Burkina Faso sous l’influence de la Russie.
Armes, céréales, nucléaire... Quels sont les enjeux du sommet Russie-Afrique qui se déroule à Saint-Pétersbourg ? Quelle est la situation au Niger ? Quelles conséquences pour la France ? Enfin où en est la contre-offensive en Ukraine ? Et quel est l’impact de la destruction du barrage sur le Dniepr dans le pays et au-delà ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/27/2023 • 59 minutes, 56 seconds
Incendies, canicule : la Méditerranée en danger - 26/07/23
C dans l'air du 26 juillet - Incendies, canicule : la Méditerranée en danger
LES EXPERTS :
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- DAVID ANNOTEL - Lieutenant-Colonel- Fédération des sapeurs pompiers de France
- ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- EMMA HAZIZA - Hydrologue
Un spectacle apocalyptique. En raison de la sècheresse, de très hautes températures et de fortes rafales de vent, les incendies sont devenus totalement incontrôlables en Sicile. Des feux violents qui se rapprochent de plusieurs villes importantes et encerclent désormais la ville de Palerme, en témoignent les vidéos publiées ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Sur ces séquences impressionnantes, les automobilistes ont pu filmer les flammes, qui longent les voies de circulation. L'aéroport - qui a dû être fermé hier plusieurs heures avant de rouvrir à la mi-journée - est à nouveau menacé par les flammes qui ont causé la mort de deux septuagénaires retrouvés carbonisés dans une maison proche. L’hôpital a été également brièvement évacué ainsi que plusieurs habitations. La principale ville de l’île et ses 600 000 habitants suffoquent sous un épais nuage de fumée tandis qu’à Syracuse, autre cité importante où le mercure a frôlé les 48°C en début de semaine, les feux se rapprochent aussi de plus en plus des faubourgs. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités régionales de Sicile ont décidé de demander au gouvernement italien de décréter l'état d'urgence.
En Grèce, la lutte continue également contre les flammes notamment sur les îles de Rhodes, de Corfou et d’Eubée. 32 500 personnes ont été évacuées depuis dimanche dont de très nombreux touristes mais plusieurs régions du pays demeurent "en alerte rouge", c'est-à-dire en "danger extrême" de feux de forêt, avec des températures atteignant 44°C. Malgré le déploiement d'importants moyens et le renfort de pompiers venus de Turquie, de Slovénie ou de Pologne, aucun progrès notable n'est enregistré dans les principaux foyers, et après dix jours de crise, de plus en plus de voix critiquent les faiblesses de la stratégie des autorités grecques pour lutter contre les feux, déjà mises en évidence les étés précédents. La situation en revanche est quasiment sous contrôle en Algérie, pays ravagé par des dizaines de feux ces derniers jours qui ont fait 34 morts.
En France, à son tour touchée, les pompiers luttaient hier contre des feux dans plusieurs communes des Pyrénées-Orientales, notamment à Argelès-sur-Mer, ainsi que dans les Bouches-du-Rhône. Les incendies y ont été maîtrisés dans la soirée. En revanche, ce n’est pas encore le cas en Haute-Corse, non loin de la touristique Île-Rousse où des habitants ont dû être évacués. Néanmoins la situation s’améliorait ce matin face au sinistre qui n’a fait aucune victime, et le feu était en passe d’être fixé en fin de matinée. Météo France a placé ce mercredi la Haute-Corse en vigilance jaune (risque modéré) pour le risque feux de forêts et trois départements du Sud (Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse) en alerte orange (risque élevé).
Alors quelle est la situation sur le front des incendies dans le pourtour méditerranéen ? Comment s’organise l’évacuation des milliers de touristes ? Après des incendies d’une ampleur inédite dans l’Hexagone en 2022, la France est-elle prête pour l’été 2023 ? Enfin, un an après les feux qui ont détruit plus de 25 000 hectares de pins maritimes dans le massif landais, quel est l’état d’esprit des sylviculteurs et plus largement des habitants dans la région ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/26/2023 • 55 minutes, 55 seconds
CDLA- VOS QUESTIONS SMS - 26/07/23
C dans l'air du 26 juillet - Incendies, canicule : la Méditerranée en danger
LES EXPERTS :
- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- DAVID ANNOTEL - Lieutenant-Colonel- Fédération des sapeurs pompiers de France
- ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l’environnement - Professeur associé à Paris 1
- EMMA HAZIZA - Hydrologue
7/26/2023 • 10 minutes, 16 seconds
Policiers en grève : la tache d’huile avant la crise ? - 25/07/23
C dans l'air du 25 juillet - Policiers en grève : la tache d’huile avant la crise ?
LES EXPERTS :
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions
- VINCENT BRENGARTH - Avocat pénaliste
- JEFF WITTENBERG - Journaliste politique à France télévisions
Pensait-il pouvoir esquiver le sujet ? Lors de son intervention télévisée hier, Emmanuel Macron s’est prêté à un jeu d’équilibriste, interrogé sur le placement en détention d’un des quatre policiers mis en examen pour violences volontaires sur un jeune homme à Marseille. Dans cette intervention, le président de la République affirmera "Nul n’est au-dessus des lois", tout en comprenant l’émotion des policiers suscitée par cette décision de justice. Depuis, la colère gronde dans la cité phocéenne où 600 fonctionnaires se sont mis en arrêt maladie ce lundi, contre 400 vendredi. Une grève du zèle qui pourrait encore s’intensifier, avec partout en France des agents de la paix qui ont décidé de rejoindre le mouvement, comme à Nice ou encore Versailles, soutenus par le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux. Ce week-end, sa prise de position dans la presse a fait l’effet d’une bombe. Pour lui, les policiers en attente de procès n’ont rien à faire en prison. Le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, a adopté dans la foulée exactement la même ligne, suivie par l’ensemble des syndicats de forces de l’ordre, d’Alliance à l’UNSA.
Le syndicat de la magistrature, lui, n’a pas tardé à réagir, regrettant l’absence de prise de position tranchée d’Emmanuel Macron. "En ne dénonçant pas expressément cette attaque inédite contre l'indépendance de la justice, il ne remplit pas son rôle constitutionnel", a déclaré le syndicat sur Twitter. Même le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, traditionnellement enclin à soutenir les forces de l’ordre, fait preuve d’un étonnant mutisme depuis quelques jours. Un mois après les émeutes qui ont embrasé banlieues et centres villes à la suite de la mort de Nahel à Nanterre, une nouvelle crise menace le gouvernement, taxé de ne pas se saisir de la question du mal-être policier tout comme de celle du racisme dans la police, pourtant maintes fois évoqué par le Défenseur des droits ces dernières années.
Si les émeutes n’ont duré que 4 jours, elles ont été d’une extrême violence. A Marseille, un homme de 27 ans a succombé à un tir de LBD dans le cœur dans la nuit du 1er au 2 juillet, tandis que son cousin de 21 ans a été éborgné par un tir de projectile. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Marseille. Les forces de l’ordre ont également été pris pour cible. D’après le ministère de l’Intérieur, 700 policiers et gendarmes ont été blessés à la suite des émeutes. Un mois plus tard, les forces de l’ordre semblent usées physiquement et psychologiquement, et regrettent le manque de soutien politique. La profession accuse 46 suicides sur l’année 2022, signe d’un profond mal-être, et les 15 milliards d’euros promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale de 2022, ne semblent pas suffisants à redresser une institution coupée de la population.
Dans les quartiers populaires comme Vaulx-en-Velin (Rhône), ce problème ne date pourtant pas d’hier. Déjà en octobre 1990, la commune la plus pauvre de l’agglomération lyonnaise s’était embrasée pendant 3 jours après la mort d’un jeune à scooter, percuté par une voiture de police. "Nous n’avons jamais apporté une réponse de fond pour réinstaurer de la confiance entre les jeunes et la police", estime la maire socialiste de la ville, Hélène Geoffroy, qui plaide pour la création d’un parquet spécialisé sur ce type d’affaires. A l’époque, les émeutes de Vaulx-en-Velin avaient été à l’origine de la création du ministère de la ville, puis de plusieurs plans banlieues, jusqu’à ce fameux plan Borloo, écarté en 2018 par… Emmanuel Macron.
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle crise entre l’institution judiciaire et la police ? Comment expliquer le mutisme du gouvernement sur cette question ? Quelles pistes le gouvernement veut-il entreprendre pour renouer le lien entre les Français et leur police ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/25/2023 • 59 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 25/07/23
C dans l'air du 25 juillet - Policiers en grève : la tache d’huile avant la crise ?
LES EXPERTS :
- DRISS AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
- AUDREY GOUTARD - Cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions
- VINCENT BRENGARTH - Avocat pénaliste
- JEFF WITTENBERG - Journaliste politique à France télévisions
7/25/2023 • 7 minutes, 16 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 24/07/23
C dans l'air du 24 juillet - Émeutes, policiers en grève, budget : Emmanuel Macron... 100 jours après
LES EXPERTS :
- ASTRID DE VILLAINES - Cheffe du service politique à l'Huffington Post
- BRUNO CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS
- Frédéric MICHEAU - Directeur général adjoint de l’institut de sondages Opinion Way
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique de Marianne
7/24/2023 • 5 minutes, 57 seconds
Émeutes, policiers en grève, budget : Emmanuel Macron... 100 jours après - 24/07/23
C dans l'air du 24 juillet - Émeutes, policiers en grève, budget : Emmanuel Macron... 100 jours après
LES EXPERTS :
- ASTRID DE VILLAINES - Cheffe du service politique à l'Huffington Post
- BRUNO CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS
- Frédéric MICHEAU - Directeur général adjoint de l’institut de sondages Opinion Way
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique de Marianne
Un déplacement hautement stratégique et une intervention télévisée très attendue ! Ce lundi, c’est de Nouvelle-Calédonie qu'Emmanuel Macron a choisi de prendre la parole pour s’adresser aux Français 100 jours après la réforme des retraites. Autre enjeu de voyage sur place, 5 ans après sa dernière visite à Nouméa : tenter de rétablir le dialogue rompu entre les indépendantistes et les loyalistes suite aux trois référendums d’auto-détermination en cinq ans lors desquels le "Non" a systématiquement gagné, malgré les contestations des indépendantistes. Un chantier d’autant plus important que Nouméa doit connaître ses prochaines élections provinciales en 2024, afin de renouveler ses trois assemblées de provinces.
Emmanuel Macron est aussi venu rappeler la force de projection française dans "un espace lié à toutes les tensions, où la Chine déploie une présence de plus en plus forte", comme il l’a déclaré lors de son entretien télévisé. "C’est notre influence qui se joue là aussi". Avec 10 % des réserves mondiales de Nickel, la Nouvelle-Calédonie est scrutée par les Chinois pour la fabrication d'acier inoxydable et de batteries électriques, notamment. "L’indépendance de notre pays se joue aussi ici", a rappelé Emmanuel Macron.
A peine arrivé à Nouméa, à 16 000 kilomètres de Paris, le chef de l’État en a profité pour évoquer la situation en Métropole au cours d’une interview de 40 minutes dans les journaux de 13h, avec notamment un retour sur les récentes émeutes urbaines qui ont secoué la France fin juin. Il a annoncé l’importance de faire revenir "l’ordre" : "Notre pays a un besoin d’un retour à l’autorité, et notamment dans la famille". Cela passera-t-il par des amendes aux parents dont les enfants ont été impliqués dans les émeutes ? Par une "école des parents", comme le demande le député socialiste Philippe Brun ? Le Président ne l’a pas encore précisé, mais il a tenu à féliciter les 45 000 membres des forces de l’ordre mobilisées lors des émeutes. Une partie d’entre eux se sont pourtant mis en arrêt maladie à Marseille ces derniers jours, en soutien à leurs collègues de la BAC mis en examen pour avoir tabassé un jeune de 22 ans lors des émeutes. Interrogé sur le sujet, Emmanuel Macron a dit comprendre "l'émotion" des policiers tout en rappelant que les forces de l'ordre ne sont pas au-dessus des lois. Est-ce en réponse aux propos du directeur de la police nationale, Frédéric Veaux, qui a estimé ce dimanche qu’"avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison" ? Une chose est sûre, l’extrême droite compte bien instrumentaliser la question pour mettre la pression sur le gouvernement cet été.
En Espagne, c’est cette même extrême droite que les sondages annonçaient aux portes du gouvernement, qui a échoué à faire remporter au Parti populaire (Droite) les élections législatives anticipées qui se tenaient ce dimanche. Malgré son alliance victorieuse avec le parti d’extrême droite, Vox, Alberto Núñez (PP), n’a pas réussi à remporter une majorité absolue (176 députés) au Congrès, laissant un espoir au Parti socialiste du Premier ministre sortant, Pedro Sanchez, de former un gouvernement. Fort de 12,5 % des voix, Vox, paie en partie les déclarations de ses représentants sur le "fanatisme climatique", le rejet de l’avortement ou encore sa proposition illusoire d’expulser tous les immigrants illégaux. Avec un Parti socialiste qui résiste (122 sièges), et même qui progresse par rapport aux dernières élections de 2019, l’Espagne pourrait bien s’orienter vers un nouveau blocage institutionnel, comme en décembre 2015. A moins que les Socialistes ne parviennent à s’allier avec les partis régionalistes lors des prochaines semaines…
Que faut-il retenir de l’intervention d’Emmanuel Macron à Nouméa ? Comment le Chef de l’État compte-t-il renouer avec l’autorité dans le pays ? Quels sont les grands chantiers de la rentrée ? Quant à l’Espagne, s’oriente-elle à nouveau vers un blocage institutionnel ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/24/2023 • 1 hour, 1 minute, 56 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 22/07/23
C dans l'air du 22 juillet - Tourisme : des vacances sous 45°C
LES EXPERTS :
- NICOLAS BOUZOU - Économiste - directeur du cabinet de conseil Asterès
- PASCALE HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways - spécialiste des questions de consommation
- LINDA LAINÉ - Rédactrice en chef de L’Echo touristique
- GUILLAUME LINTON - Président d’Asia Voyages
7/23/2023 • 9 minutes, 58 seconds
Tourisme : des vacances sous 45°C - 22/07/23
C dans l'air du 22 juillet - Tourisme : des vacances sous 45°C
LES EXPERTS :
- NICOLAS BOUZOU - Économiste - directeur du cabinet de conseil Asterès
- PASCALE HÉBEL - Directrice associée chez C-Ways - spécialiste des questions de consommation
- LINDA LAINÉ - Rédactrice en chef de L’Echo touristique
- GUILLAUME LINTON - Président d’Asia Voyages
Le sud de l’Europe vit toujours au rythme de la canicule. Avec des températures proches de 45°C, ce week-end en Grèce devrait être le plus chaud de ces cinquante dernières années pour un mois de juillet, selon le service de météorologie national. "Il faut une vigilance absolue […] car les moments difficiles ne sont pas passés", prévient le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Hier, un homme est décédé sur l’île d’Eubée, après avoir été admis à l’hôpital avec une température corporelle de 40°C. Dans la région d’Athènes, les pompiers luttent toujours contre les incendies qui ont déjà ravagés des milliers d’hectares de végétation.
En Italie des événements climatiques extrêmes se sont produits dans tous le pays ces derniers jours. Des pluies torrentielles se sont abattues ce vendredi sur le nord du pays, tandis qu’une tornade a balayé la banlieue nord-est de Milan. En Sicile et en Sardaigne, les températures frôlent les 47°C, provoquant le décès de deux hommes, tandis que l’énergie consommée par la climatisation sature le réseau électrique. Même combat en Espagne, où les chaleurs extrêmes rendent les grandes métropoles invivables : "On ne peut pas être dans la rue, c’est horrible, horrible, horrible", a témoigné à l’AFP une jeune femme de 29 ans à Madrid.
Face à ces épisodes de canicules de plus en plus fréquents en Europe du Sud, les touristes se tournent maintenant vers le Nord. A Berck-sur-Mer, sur la côte d’Opale, le tourisme a explosé ces dernières années. En 2022, les réservations dans les hôtels du Pas-de-Calais ont augmenté de 5 % par à leur niveau d’avant pandémie. Et le Pas-de-Calais n’est pas le seul département à profiter de cet effet rebond. Selon une étude PAP Vacances, la Normandie enregistre ainsi une progression de 11,1% des demandes de réservations de logements cet été par rapport à l'année dernière, la Bretagne et la Loire Atlantique 13.6% et les plages du nord de la Manche 15,9%.
Alors que la région des Hauts-de-France est en passe de réaliser une bonne année 2023 sur le plan du tourisme, déjà, certains observateurs s’inquiètent des effets négatifs que pourrait apporter le tourisme de masse. Les Normands ne le savent que trop bien, eux qui voient le Mont Saint-Michel régulièrement pris d’assaut par les vacanciers. L’abbaye a été le deuxième monument le plus visité de France sur l’année 2022 avec 1,3 millions d’entrées, juste derrière l’Arc de Triomphe, à Paris.
Quel impact va avoir le réchauffement climatique sur le tourisme ? De plus en plus fréquentée l’été, l'Europe du Nord doit-elle maintenant s’inquiéter des conséquences du tourisme de masse ? Et comment mieux réguler les pics de visiteurs ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/23/2023 • 56 minutes, 57 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 21/07/23
C dans l'air du 21 juillet - Gabriel Attal : jusqu'où ira-t-il ?
LES EXPERTS :
- ROLAND CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - L’Opinion
7/21/2023 • 11 minutes, 1 second
Gabriel Attal : jusqu'où ira-t-il ? - 21/07/23
C dans l'air du 21 juillet - Gabriel Attal : jusqu'où ira-t-il ?
LES EXPERTS :
- ROLAND CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
- ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions
- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - L’Opinion
Sa prise de parole était particulièrement attendue. C'est finalement lors du premier Conseil des ministres d'après-remaniement que le président de la République a fait le choix de s'exprimer publiquement. Exceptionnellement, les caméras ont été invitées à capter le début de cette réunion avec la nouvelle équipe gouvernementale d’Elisabeth Borne. L’occasion pour le chef de l’Etat de réaffirmer sa "confiance" à la Première ministre et de détailler les sujets "d’urgence" pour cet été : sécheresse, prix de l’énergie, accès aux soins et une "réponse complète et profonde" aux émeutes.
Trois semaines après la mort de Nahel et les nuits de violences qui ont secoué la France, le président de la République s’est félicité du texte voté pour accompagner les élus dans la reconstruction des infrastructures endommagées "le plus rapidement possible". Mais il s’est aussi inquiété d’un "risque de fragmentation profonde, de divisions profondes de la nation". "Il y a un besoin d'autorité, de respect, d’espérance légitime (…) Nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé et y apporter des réponses en profondeur", a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant que cela "structurera les travaux de rentrée" du gouvernement, sans en dire plus. Emmanuel Macron a également promis un "cadre exigeant" pour les finances publiques et une "planification écologique" pour le pays dès la rentrée. Il a aussi demandé aux membres du gouvernement de l’efficacité et de l’exemplarité : "être ministre, ce n’est pas parler dans le poste…"
Deux chantiers prioritaires ont par ailleurs été évoqués : la Santé et l’Education nationale. C’est à la tête de ce ministère qu’il a nommé Gabriel Attal. Ministre délégué chargé des Comptes publics dans le précédent gouvernement, il a pris ses nouvelles fonctions hier soir et dévoilé une nouvelle méthode : "chaque mois je délocaliserai l’ensemble de mon équipe et l’ensemble des directeurs d’administration et directrices de ce ministère pendant trois jours dans des établissements scolaires". Un ministre qui fait le choix des déplacements sur le terrain et sera dès cet après-midi dans l’académie de Versailles. Mais pour mener quelle politique ?
Lors de la passation des pouvoirs hier soir, le désormais ex-ministre de l’Éducation nationale Pap Nadiaye a mis en garde son successeur contre le "diktat de l’instantané" qui ne doit pas être "le temps de l’école". Le temps de l'école n'est pas celui "des slogans" et des "propos à l’emporte-pièce". Il doit "rester aux antipodes du temps politique que nous vivons et qui m’est sans doute étranger" a déclaré l’historien de renom, après une année qui "fut sans doute la plus intense, peut-être la plus âpre, de mon existence" a-t-il confié. Du côté de la rue de Ségur, l''ancien ministre de la Santé lui aussi issu de la société civile s'est dit "soulagé de laisser l'administration" après des mois compliqués. Reconnaissant "ne pas avoir les codes" et "être parfois en dehors des lignes", François Braun "s’est demandé et se demande encore ce qui a poussé un urgentiste de province à s'embarquer dans cette aventure" tout en remerciant le président de la République de lui avoir "donné l’opportunité de se mettre au service des citoyens, de tous les Français et les Françaises".
Des Françaises et des Français qui placent selon les derniers sondages toujours le pouvoir d’achat parmi les trois priorités d’action de l’exécutif, loin devant la santé et la sécurité, et ce alors que l’inflation se poursuit et que l'augmentation du prix de l'énergie pèse lourd sur les budgets. D’après une étude de l'Insee publiée jeudi, neuf millions de Français étaient en situation de privation matérielle et sociale en 2022, soit 14 % de la population. Le rapport montre également que 10 % des Français vivent dans un foyer qui n'a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement, contre 5 à 7 % entre 2014 et 2021.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/21/2023 • 56 minutes, 11 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 20/07/23
C dans l'air du 20 juillet : Remaniement : Borne 0 - Attal 1
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- CHLOÉ MORIN - Politologue, auteure de On a les politiques qu’on mérite
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
7/20/2023 • 8 minutes, 6 seconds
Remaniement : Borne 0 - Attal 1 - 20/07/23
C dans l'air du 20 juillet : Remaniement : Borne 0 - Attal 1
LES EXPERTS :
- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions
- CHLOÉ MORIN - Politologue, auteure de On a les politiques qu’on mérite
- FRÉDÉRIC DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Le premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe de la Première ministre aura lieu demain matin à 10 heures a annoncé aujourd’hui l’Elysée. D’ici là, la composition du nouveau gouvernement va être communiquée et les passations de pouvoir réalisées dans les ministères. Alors qui reste en poste, qui arrive et qui s'en va ? Au terme de longues tractations entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, Gabriel Attal, actuellement ministre délégué au Budget, va finalement remplacer Pap Ndiaye à l'Éducation nationale. L'ancien directeur de cabinet de la Première ministre, Aurélien Rousseau, est lui nommé ministre de la Santé. Marlène Shiappa quitte le gouvernement et Aurore Bergé, jusqu'ici présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, devient ministre chargée des Solidarités. Le député MoDem Philippe Vigier est nommé aux Outre-Mer, la députée Renaissance Sabrina Agresti-Roubache à la Ville et le député Renaissance Thomas Cazenave aux Comptes publics. Le maire de Dunkerque Patrice Vergriete est, lui, chargé du Logement.
À la rentrée, "nous aurons beaucoup de réformes décisives à conduire", avait prévenu le président lors du dîner avec ses ministres, mardi soir, à l'Élysée. "Les choses ne seront pas plus simples à la rentrée prochaine, car la vie politique française ne se simplifiera pas" avait-il souligné. Avant de s’adresser aux Français d’ici dimanche, le président de la République a également fait hier soir, devant les parlementaires de son camp, un premier bilan et mis en avant deux thèmes pour la rentrée : la planification écologique et l'immigration, dont le projet de loi qui doit être présenté à l'automne après de multiples reports. "On ne peut pas laisser ce sujet aux oppositions, sinon on laissera les extrêmes se nourrir", a-t-il fait valoir. Pour chacun de ces chantiers, "nous aurons à bâtir une ligne politique claire, rassembleuse, qui permet d'agréger autour de nous toutes les forces de bonne volonté pour construire un projet d'avenir", a indiqué le chef de l’Etat.
Toujours en quête d’un élargissement de la majorité au Parlement, Emmanuel Macron a surtout tenu à remercier ses soutiens après cette année parlementaire "éprouvante", et a exhorté à "l'unité", "la clef de la réussite". Car la bataille s’annonce rude à la rentrée dans l’hémicycle notamment sur le projet de loi à venir sur l’immigration ou encore sur la réponse politique à apporter aux émeutes.
Pour l’heure, le président de la République s’est donné du temps pour comprendre mais il va devoir maintenant traduire en message à l’adresse des Français sa réponse à cette nouvelle crise, venue bouleverser sa stratégie d’apaisement du pays après la réforme des retraites, et percuter les célébrations des vingt ans de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), bras armé de la politique de la ville.
Alors quelles leçons tirer de ce remaniement gouvernemental ? Quelles sont les réformes à l’agenda de ces prochains mois ? L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a été créée dans le sillage des émeutes des années 2000. Quel bilan vingt ans après ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/20/2023 • 59 minutes, 38 seconds
Ukraine : l'armée russe repasse à l'offensive - 19/07/23
C dans l'air du 19 juillet : Ukraine : l'armée russe repasse à l'offensive
LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales "France Inter"
Cela fait plus d’un mois que la contre-offensive ukrainienne a démarré et les regards sont désormais tournés vers le front Sud et le Nord-Est. Après une attaque ukrainienne ce week-end qui a partiellement détruit pour la deuxième fois le pont stratégique reliant la Russie à la péninsule de Crimée qu’elle a annexée en 2014, Moscou a décidé de répliquer en ciblant la région d’Odessa tôt ce mercredi pour la deuxième nuit consécutive depuis l’expiration de l’accord céréalier. L'armée russe a détruit 60.000 tonnes de céréales a indiqué le ministre ukrainien de l’Agriculture. "L'infrastructure céréalière des négociants et transporteurs internationaux et ukrainiens a été la plus touchée", a-t-il poursuivi, estimant que "la sécurité alimentaire mondiale est à nouveau en danger" avec ces attaques.
Lundi, la Russie avait refusé de reconduire en l’état l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, crucial pour l’alimentation mondiale, accusant l’Ukraine d’utiliser le couloir maritime destiné jusque-là à l’exportation des céréales "à des fins militaires".
Parallèlement, l’armée russe a fait état mardi d’une rare avancée sur le front . Les forces russes auraient pris un kilomètre et demi près de Koupiansk, important nœud routier et ferroviaire situé à une centaine de kilomètres à l'est de Kharkiv, au Nord-Est du pays. Une zone où Kiev a constaté une concentration de troupes russes et parle de combats acharnés depuis plusieurs jours. Le colonel Serhiy Cherevaty, porte-parole du groupe des forces orientales ukrainiennes, a ainsi évoqué au début du mois la présence de plus "de 100.000 soldats", "900 chars, plus de 550 systèmes d’artillerie et 370 systèmes de lance-roquettes multiples" dans la zone.
La Russie a-t-elle décidé de mener une offensive d’ampleur dans le Nord-Est de l'Ukraine ? Ou s’agit-il d’une simple diversion pour éloigner les troupes ukrainiennes de Bakhmout où elles avancent progressivement ? Et que se passe-t-il à Odessa et en Crimée ? Enfin le kremlin a décidé de mettre fin à l'accord céréalier. Mais quelles en seront conséquences pour les pays du Sud ?
Depuis ce mardi minuit, les navires transportant cette marchandise hautement sensible n'ont plus la certitude de pouvoir prendre le large en toute sécurité, bien au contraire. Une décision cynique pour la présidente de la Commission européenne, un acte de cruauté pour l'ambassadrice américaine aux Nations unies car la Russie et l'Ukraine assurent un tiers des exportations mondiales de blé et jusqu'à 100 % des approvisionnements de pays comme l'Égypte, le Soudan ou la Somalie. "La participation à ces accords est un choix, mais les personnes en difficulté partout dans le monde et les pays en développement n'ont pas le choix. Des centaines de millions de personnes sont face à la faim et les consommateurs sont confrontés à une crise mondiale du coût de la vie. Ils vont payer le prix", s'est alarmé Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. Le président de la République Emmanuel Macron a, de son côté, estimé que son homologue russe Vladimir Poutine a fait "une énorme erreur" en décidant "de faire de la nourriture une arme". Mettre fin à l’accord sur les céréales montre que "le roi est nu, pour ne pas dire le tsar" a-t-il ajouté.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/19/2023 • 57 minutes, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 19/07/23
C dans l'air du 19 juillet : Ukraine : l'armée russe repasse à l'offensive
LES EXPERTS :
- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
- ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
- SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales "France Inter"
7/19/2023 • 9 minutes, 21 seconds
CDLA - Vos questions sms - 18/07/23
C dans l'air du 18 juillet : Elisabeth Borne reconduite...faute de mieux ?
LES EXPERTS :
- HERVE GATTEGNO - Directeur de l’information – Radio classique
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique
- Marianne - Corinne LHAIK - Journaliste politique – L’opinion
- JEFF WITTENBERG - Journaliste politique – France télévisions
7/18/2023 • 8 minutes, 58 seconds
Elisabeth Borne reconduite...faute de mieux ? - 18/07/23
C dans l'air du 18 juillet : Elisabeth Borne reconduite...faute de mieux ?
LES EXPERTS :
- HERVE GATTEGNO - Directeur de l’information – Radio classique
- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique - Marianne
- Corinne LHAIK - Journaliste politique – L’opinion
- JEFF WITTENBERG - Journaliste politique – France télévisions
Élisabeth Borne maintenue à Matignon. Emmanuel Macron a finalement décidé de conserver l'actuelle Première ministre à son poste. L’Elysée a officialisé cette décision hier soir au nom de la "stabilité". Dans la foulée, l'ancienne ministre du Travail a promis "des ajustements" au sein du gouvernement. Depuis plusieurs semaines les rumeurs concernant un remaniement bruissent dans les couloirs du pouvoir. Finalement après le dossier des retraites, l’usage du 49.3 et les "100 jours", la cheffe du gouvernement reste en place. Mais des changements vont bien être annoncés dans les prochains jours. Lesquels ? Emmanuel Macron et Élisabeth Borne peineraient à trouver un terrain d’entente. Le président de la République semble vouloir vite tourner la page et remplacer une poignée de ministres, jugés décevants. La cheffe du gouvernement plaiderait, elle, pour des changements plus vastes et pour imposer davantage sa marque. Alors que va décider l’exécutif ? Qui sont les ministres sur la sellette ?
Le président de la République doit recevoir les ministres et les secrétaires d'État à l'occasion d'un dîner ce mardi soir, et s’exprimer avant son départ dimanche pour la Nouvelle-Calédonie. D’ici là, les spéculations vont bon train alors qu’une première nomination vient d’être annoncée, celle du nouveau directeur de cabinet de la Première ministre Jean-Denis Combrexelle. Ce spécialiste du Code du travail remplace depuis lundi Aurélien Rousseau, directeur de cabinet de la Première ministre qui devait quitter cette fonction au début du mois. Sa désignation quelques jours après une reprise du dialogue entre Elisabeth Borne et les syndicats pour lancer un nouvel agenda social et, selon les mots de la Première ministre, "bâtir ensemble un nouveau pacte de la vie au travail", a été accueillie plutôt favorablement du côté des partenaires sociaux. "On va voir à l’œuvre ! Au moins, il connaît les questions du travail et les organisations syndicales. A suivre donc", a commenté Denis Gravouil (CGT), tandis qu’Hubert Mongon (Medef) l’a qualifié d’"excellent connaisseur de la matière sociale, et très reconnu ». Le maintien d’Elisabeth Borne à Matignon a également été salué par le syndicat CFE-CGC : "la continuité cela a du bon" a réagi son président François Hommeril.
Du côté de la classe politique, en revanche, si la majorité se félicite de voir Élisabeth Borne rester à Matignon, les formations d'opposition déplorent la poursuite de la politique menée par Emmanuel Macron jusque-là. "Emmanuel Macron n'est pas à la hauteur des enjeux. C'est une prime à l'échec", a dénoncé Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle sur franceinfo. "La capacité à agir de ce gouvernement est extrêmement faible" et "je trouve le Parlement depuis le 49-3 sur les retraites plongé dans une léthargie très inquiétante" a réagi de son côté Fabien Di Filippo, député LR de Moselle. A gauche, ce maintien est jugé "logique". "Emmanuel Macron maintient Emmanuel Macron", a ironisé le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, pour qui "c'est la même politique qui va continuer."
Mais au sein de la Nupes, ce sont surtout les dernières déclarations de Jean-Luc Mélenchon qui suscitent des remous. L’ancien candidat à l’élection présidentielle a assimilé le CRIF- Conseil représentatif des institutions juives de France - à l’extrême droite dans un tweet publié ce dimanche. "Le président du #CRIF utilise la cérémonie à la mémoire des victimes de la rafle des juifs par la police française pour me prendre à partie. Abject. L'extrême droite n'a plus de limite." Une réponse au discours de Yonathan Arfi dans lequel ce dernier l’a accusé dimanche de se "compromettre loin du pacte républicain".
Alors quels changements au sein du gouvernement ? Pourquoi les personnalités issues de la société civile ont bien souvent du mal à rester longtemps au sein de l’exécutif ? Enfin quel est l’avenir de la Nupes ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/18/2023 • 57 minutes, 41 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 15/07/23
C dans l'air du 15 juillet : Marine Le Pen : sa nouvelle stratégie
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de Libération
- Ivanne TRIPPENBACH - Journaliste au Monde en charge de l’exécutif
- Driss AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
7/15/2023 • 3 minutes, 54 seconds
Marine Le Pen : sa nouvelle stratégie - 15/07/23
C dans l'air du 15 juillet : Marine Le Pen : sa nouvelle stratégie
PRÉSENTATION: Maya Lauqué
LES EXPERTS :
- Yves THRÉARD - Editorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de Libération
- Ivanne TRIPPENBACH - Journaliste au Monde en charge de l’exécutif
- Driss AIT YOUSSEF - Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale
Deux semaines après les émeutes, et alors même que le calme semble revenu au lendemain de festivités du 14-Juillet sans reprise des violences, que va faire l’exécutif ? Si le président de la République a choisi de ne pas se livrer à la traditionnelle interview télévisée devant les Français lors des cérémonies de la Fête nationale, il va parler dans "les prochains jours" a indiqué l’Elysée. Il s’y était engagé le 17 avril dernier en lançant sa séquence des "cent jours d’apaisement" après la conflictuelle réforme des retraites. À l’époque, le chef de l’État avait assuré qu’il reviendrait devant les Français autour du 14 Juillet pour un "premier bilan" des chantiers lancés alors. Le premier sur le travail, pour renouer le dialogue avec les organisations syndicales et lancer des discussions sur les salaires, notamment. Après des mois de bras de fer à cause des retraites, les syndicats ont rencontré la semaine dernière Élisabeth Borne pour aborder ces sujets. Le deuxième chantier portait sur la justice et l’ordre républicain avec l’engagement de renforcer le contrôle de l’immigration illégale et des "annonces fortes" contre la délinquance. Dernier chantier, enfin, celui de l’éducation et de la santé avec la promesse de "désengorger" tous les services d’urgence d’ici à fin 2024. Sur le plan politique, Emmanuel Macron avait également demandé à sa Première ministre de continuer à travailler pour élargir la majorité.
Sur tous ces dossiers, Emmanuel Macron est attendu, mais pas seulement. Silencieux depuis les émeutes, il n’a toujours pas donné sa lecture des événements, préférant prendre le temps de consulter et de comprendre avant de parler. Le sujet du remaniement gouvernemental est lui aussi toujours dans l’air avec le sort d’Élisabeth Borne en suspens. Va-t-elle rester ou quitter Matignon ? Et qui pour la remplacer ? Cela fait maintenant plusieurs semaines que les ministres sont dans le flou alors que les rumeurs circulent à toute vitesse et que la Première ministre entend bien occuper le terrain. Elisabeth Borne a ainsi accordé au Parisien une longue interview, publiée le 8 juillet, dans laquelle elle évoque pêle-mêle son bilan, les "100 jours", la transition écologique, mais aussi le remaniement. "J'ai une feuille de route, je délivre et je m'y tiens", y assure la cheffe du gouvernement, ajoutant : "Je ne commente pas les rumeurs". Devant les parlementaires de la majorité réunis à Matignon récemment, elle s'est également félicitée que la "dynamique" de son gouvernement soit "pleinement lancée."
Du côté du Rassemblement national, si Marine Le Pen s’est faite plutôt discrète pendant les événements, laissant le patron du parti martelait des formules chocs sur les plateaux télé, elle a fait cette semaine son retour sur le terrain. Mercredi, la présidente des députés RN s’est rendue à Beauvais. Evitant le quartier qui a souffert des nuits de violences car "impossible à sécuriser", la cheffe de file du parti d’extrême droite s’est rendue dans le centre-ville tranquille pour parler d’économie avec des commerçants tandis que Jordan Bardella continue d’occuper le terrain médiatique. Formulant cette semaine son opposition à toute nouvelle dépense publique en faveur des banlieues pour résorber les inégalités, le patron du RN estime que "la jeunesse de la banlieue a été privilégiée par rapport à celle de la ruralité". Une stratégie de la France des champs contre celle des banlieues sur laquelle le Rassemblement national mise pour marquer des points dans l'opinion à la faveur des émeutes.
Pendant ce temps dans les quartiers touchés par les violences, habitants et municipalités cherchent à parer au plus pressé. Dans les communes où les centres sociaux ont brulé, il faut trouver des solutions alternatives pour venir en aide aux parents qui travaillent et n’ont plus de lieu d’accueil pour leurs enfants en ce début de vacances scolaires. Se pose aussi la question du transport pour les propriétaires des 5000 véhicules incendiés pendant ces émeutes. Nombre d’associations ont également perdu gros. Certaines ONG ont lancé des cagnottes pour financer les réparations.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/15/2023 • 1 hour, 1 minute, 2 seconds
Armée française : sommes nous prêts ? - 14/07/23
C dans l'air du 14 juillet : Armée française : sommes nous prêts ?
PRÉSENTATION: Maya Lauqué
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Alain PIROT - Journaliste-réalisateur, spécialiste des questions de défense - Mélissa LEVAILLANT - Spécialiste de l’Inde et des enjeux de l’Indo-Pacifique - Bruno JEUDY - Éditorialiste politique - La Tribune - Peer DE JONG (en duplex) - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de "Agir entre les lignes"
L’armée française à l’honneur aujourd’hui. 6 500 militaires, 60 avions, 28 hélicoptères, 157 blindés, 62 motos et 200 chevaux de la Garde républicaine ont participé au traditionnel défilé du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. Une parade militaire ouverte dans les airs par la Patrouille de France suivie d’avions Rafale de l’Indian Air Force car l’Inde est l’invitée d’honneur cette année pour célébrer les vingt-cinq ans du partenariat stratégique avec la France. Dans la tribune, au côté d’Emmanuel Macron, le Premier ministre indien Narendra Modi a salué les 240 soldats indiens qui ont ouvert la marche des troupes au sol. Un défilé où tous les corps de l’armée française étaient représentés et qui était placé sous le signe de l’engagement, des "forces morales", de "la solidarité stratégique avec nos alliés" et de la résistance alors que la guerre a fait son retour aux portes de l'Europe.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, la France envoie des armes à Kiev, dont les fameux canons Caesar, pièces majeures de l'artillerie française, présents cette année sur les Champs-Elysées. Depuis des mois, Paris a également renforcé son appui militaire en Roumanie, en Estonie et ses avions de combat Rafale contribuent à protéger le ciel polonais dans le cadre du dispositif de l'Alliance atlantique. Tous les jours des avions ravitailleurs de l’armée française soutiennent ainsi les chasseurs déployés sur le flanc est de l’Otan. Des A330 Phénix qui décollent de la base d'Istres où nous nous sommes rendus.
Mais le conflit en Ukraine a aussi soulevé la question de la capacité militaire de la France à faire face à une guerre totale qui nécessiterait une grande capacité de mobilisation humaine et de matériel. Un rapport parlementaire, remis en février 2022 avait alerté sur les difficultés de l’armée française en cas de conflit majeur, pointant un stock de matériel insuffisant et une masse trop faible de notre armée. Pour pallier ces manques, le Parlement vient d’adopter la loi de programmation militaire du gouvernement (LPM) 2024-2030 : 413 milliards d’euros sur sept ans pour moderniser les armées dont 16 milliards pour les munitions, 5 milliards pour la défense sol-air, 268 milliards pour les équipements, 6 milliards pour l’espace, 4 milliards pour le cyber et le numérique, 10 milliards pour l’innovation et 5 milliards pour les drones. Car la guerre en Ukraine a confirmé le rôle central des drones armés dans toutes les dimensions du combat, soulevant plus largement la question de la robotisation du champ de bataille.
Alors l'armée française est-elle prête en cas de conflit de haute intensité ? Que contient la loi de programmation militaire 2024-2030 adoptée le 13 juillet ? Les drones et plus largement la robotique et le numérique sont-ils en train de changer le visage de la guerre et des guerres à venir ? Enfin quels sont les enjeux de la visite, en France, du Premier ministre indien ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
7/14/2023 • 58 minutes, 16 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 14/07/23
C dans l'air du 14 juillet : Armée française : sommes nous prêts ?
LES EXPERTS :
- Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
- Alain PIROT - Journaliste-réalisateur, spécialiste des questions de défense
- Mélissa LEVAILLANT - Spécialiste de l’Inde et des enjeux de l’Indo-Pacifique
- Bruno JEUDY - Éditorialiste politique - La Tribune
- Peer DE JONG (en duplex) - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, auteur de "Agir entre les lignes"
7/14/2023 • 7 minutes, 34 seconds
Poutine / Prigojine : le duel continue - 27/06/23
CDLA émission du 27/06/23 - Poutine / Prigojine : le duel continue
Nos invités :
- Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
- Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine"
- Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix"
- Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter
Trois jours après la rébellion avortée du groupe Wagner, Vladimir Poutine a une nouvelle fois pris la parole. Accusant le chef des mercenaires d’avoir "trahi son peuple", lundi soir lors d'une allocution télévisée, le président russe a voulu se poser en garant de la paix intérieure du pays, se félicitant d'avoir "évité une grande effusion de sang". Il a promis aux combattants du groupe paramilitaire qu’ils auront la possibilité de "continuer à servir la Russie en signant un contrat avec le ministère de la Défense ou d’autres services de sécurité", ou de "rentrer chez eux et pour ceux qui le veulent de partir en Biélorussie". Vladimir Poutine a également remercié ce mardi les forces de sécurité qui ont empêché une "guerre civile" et assuré qu'aucun soldat russe en Ukraine n'a été redéployé en Russie pour stopper la rébellion.
De son côté, Evguéni Prigojine avait justifié lundi, dans un enregistrement audio, sa révolte par le fait qu’il voulait sauver Wagner qui était sur le point d’être dissous, et non s’emparer du pouvoir. De nombreux observateurs estimaient dès samedi que la mutinerie pouvait en effet avoir été déclenchée par une loi sur les volontaires annoncée mi-juin pour obliger les sociétés militaires privées à signer un contrat avec le ministère russe de la Défense avant le 1er juillet. Cette disposition aurait privé le chef de guerre de toute son influence. Dans son intervention audio de 11 minutes, Evguéni Prigojine qui insulte ouvertement depuis des mois le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou et le chef d'État-major des armées Valéri Guérassimov, a rappelé que son but n’était pas de "renverser le gouvernement", mais de "placer devant leurs responsabilités les officiers qui à travers leurs actes non professionnels ont commis un nombre massif d’erreurs". "La marche a mis en lumière de graves problèmes de sécurité dans le pays", a-t-il d’ailleurs insisté.
Invisible depuis samedi soir où se trouve désormais le leader des Wagner ? A-t-il rejoint la Biélorussie ? Ce matin le président biélorusse a pris la parole. Il a dit que les tensions entre l’armée russe et le groupe Wagner ont été mal gérées. "La situation nous a échappé, puis nous avons pensé que cela se résoudrait, mais cela ne s'est pas résolu", a admis Alexandre Loukachenko devant des journalistes. "Il n'y a pas de héros dans cette histoire", a-t-il ajouté, qualifiant de "douloureux" les événements du week-end.
Le président biélorusse a fait office de médiateur entre le Kremlin et Wagner pour parvenir samedi à un accord, selon lequel le chef de la milice doit s’exiler en Biélorusse. "Ma position (est la suivante) : si la Russie s'effondre, nous resterons sous les décombres, nous mourrons tous", a-t-il expliqué pour justifier l'aide qu'il a proposée, selon Moscou, au Kremlin, pour régler la crise avec Wagner.
En revanche, pas un mot sur le lieu où se trouve le chef du groupe Wagner. En Biélorussie, des camps seraient en préparation pour accueillir les mercenaires. Le ministère russe de la Défense a de son côté affirmé ce mardi que "des préparatifs sont en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées" régulières. Mais une telle mesure reviendrait à neutraliser dans les faits le groupe Wagner. Alors que vont faire les membres de la milice ? Selon les médias russes les poursuites contre Evguéni Prigojine ont été abandonnées en Russie. On a également appris qu’un avion d'affaire, lui appartenant, aurait atterri en Biélorussie.
Que signifie cet exil en terre biélorusse pour Prigojine ? Quelle carte joue ici le président Loukachenko ? Et que se passe-t-il au Kremlin ? Sur qui Poutine peut-il désormais compter ? Les heures de Sergueï Choïgou à la tête du ministère de la Défense et celles de Valéry Guerassimov sont-elles comptées ?
Nos invités :
- Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
- Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine"
- Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix"
- Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter
6/27/2023 • 57 minutes, 47 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 27/06/23
CDLA émission du 27/06/23 - Poutine / Prigojine : le duel continue
Nos invités :
- Jean-Paul Perruche, Général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense
- Alexandra Jousset, Journaliste, réalisatrice du documentaire "Wagner : l’armée de l’ombre de Poutine"
- Annie Daubenton, Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, l’indépendance à tout prix"
- Anthony Bellanger, Éditorialiste, spécialiste des questions internationales, France Inter
EXPERTS
Arnaud GOSSEMENT
Avocat en droit de l’environnement – Professeur associé à Paris 1
Emilie TORGEMEN
Journaliste chargée des questions d’environnement – Le Parisien-Aujourd’hui en France
Aziza AKHMOUCH
Cheffe de la division villes et développement durable – OCDE
Frédéric DENHEZ
Journaliste – Spécialiste des questions environnementales
L’Agence nationale de sécurité sanitaire vient de réaliser une vaste étude sur la présence dans l'eau du robinet de composés chimiques peu ou pas recherchés lors des contrôles réguliers et ses conclusions sont catégoriques : "dans plus d'un échantillon sur deux" on retrouve des traces de chlorothalonil, un pesticide fongicide agricole utilisé depuis 1970, interdit en Europe en 2019 et en France en 2020. Selon l’autorité sanitaire, la majorité du réseau serait touché.
Est-ce nocif pour la santé ? Le gouvernement se veut rassurant. Les niveaux de résidus d’un fongicide mesurés dans l’eau, bien que "non conformes" à la réglementation, ne présentent "pas de risque sanitaire", ont indiqué, vendredi, les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture. Selon l’autorité sanitaire, si les analyses dépassent le seuil de qualité, aucun dépassement de "valeurs sanitaires maximales" n'a été observé. Pour autant difficile de savoir les effets à long terme sur le corps humain de ce résidu à très faible dose. Mais le produit dont il est issu est classé comme cancérogène "supposé" par l'Autorité européenne de sécurité des aliments.
En Suisse, par mesure de précaution, des villes ont décidé de réagir en fermant certaines sources considérées comme trop polluées ou en testant comme à Lausanne plusieurs techniques de traitements pour éliminer les métabolites dans ses captages d’eau. Mais la nanofiltration est une technologie couteuse : la ville suisse prévoit une hausse du prix du m³ d’eau de 75 %.
Une eau dont le prix devrait également augmenté prochainement dans l’Hexagone. Face à l'urgence climatique et aux effets de la sécheresse en France, le président de la République a appelé les Français à la sobriété et présenté un plan en 53 mesures qui prévoit notamment la généralisation de la tarification progressive de l’eau, déjà expérimentée dans plusieurs villes comme à Dunkerque depuis onze ans ou Montpellier depuis le 1er janvier dernier. Comment est-ce que cela fonctionne ? Désormais pour les Montpelliérains, l’eau est gratuite de 0 à 15 m³ de consommation annuelle. Ensuite de 16 m³ à 120 m³, le prix s’élève à 0,95 euro le mètre carré consommé, puis à 1,40 euro pour 121 m³ à 240 m³ d’utilisation d’eau. Enfin, au-dessus de 240 m³, l’eau revient à 2,70 euros le mètre cube. La régie des eaux explique avoir réalisé cette grille tarifaire en tenant compte de plusieurs facteurs, dont les habitudes de consommation saisonnières et la consommation moyenne annuelle d’eau des ménages de quatre personnes, qui se situe entre 95 m³ et 120 m³. Les entreprises, bâtiments de services publics et assimilées (cliniques, écoles privées, ainsi que les associations) ont, eux, une autre grille tarifaire.
Autre sujet qui s’est imposé dans le débat : les émissions de CO² des vols en jet privé. Alors que la France est le pays européen qui a enregistré le plus grand nombre de vols en 2022, les députés écologistes ont déposé une proposition de loi visant à interdire les vols en jet privé, "au départ, à destination ou à l’intérieur du territoire métropolitain français" pour "ramener les riches sur terre" (les vols militaires, sanitaires, de greffes sont exemptés). Un jet privé émet autant de CO² (8 tonnes) en quatre heures de vol qu’un Français moyen en une année rappelle le texte examiné jeudi 7 avril par l’Assemblée. Rejeté par le gouvernement et la majorité présidentielle, il a également été dénoncé par la droite et l’extrême droite. "Interdire brutalement les jets, ce serait se priver d'un outil de développement économique et de désenclavement de nos territoires ruraux" a estimé le député (LR) de l’Allier, Nicolas Ray. Alexandra Masson du Rassemblement national a quant à elle fustigé une proposition de loi "idéologique", qui induirait "des conséquences dramatiques pour de grandes entreprises françaises".
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/8/2023 • 1 hour, 4 minutes, 58 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 08/04/23
CHLOROTHALONIL : NOTRE EAU EST-ELLE POTABLE ? - 08/04/23
EXPERTS
Arnaud GOSSEMENT
Avocat en droit de l’environnement – Professeur associé à Paris 1
Emilie TORGEMEN
Journaliste chargée des questions d’environnement – Le Parisien-Aujourd’hui en France
Aziza AKHMOUCH
Cheffe de la division villes et développement durable – OCDE
Frédéric DENHEZ
Journaliste – Spécialiste des questions environnementales
4/8/2023 • 9 minutes, 17 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 07/04/23
LA FRANCE, NOUVEL ELDORADO DES MILLIARDAIRES ?
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter - « Le Monde »
GAËLLE MACKE
Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »
THOMAS PORCHER
Économiste
Auteur de « Mon dictionnaire d’économie »
4/7/2023 • 9 minutes, 4 seconds
LA FRANCE, NOUVEL ELDODARO DES MILLIARDAIRES ? - 07/04/23
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter - « Le Monde »
GAËLLE MACKE
Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »
THOMAS PORCHER
Économiste
Auteur de « Mon dictionnaire d’économie »
270 milliards d’euros. C’est la fortune cumulée de l’homme et de la femme les plus riches du monde. Et pour la première fois dans l’histoire, tous les deux sont Français. D’après le classement du magazine américain Forbes, Bernard Arnault est désormais l’homme le plus riche de la planète. Signe de la bonne santé du secteur du luxe devant les valeurs de la high-tech, la fortune du PDG du groupe LVMH est estimée à 211 milliards de dollars (192,7 milliards d’euros), contre 158 en 2022, loin devant Elon Musk et ses 180 milliards. Seule femme du top 20, Françoise Bettencourt Meyers, arrive à la onzième place du classement mondial, avec une participation dans le groupe évaluée à plus de 80 milliards. Le pays qui chérit tant l’égalité compte donc des champions du monde de la richesse. Et pas seulement deux. Selon les calculs de Forbes, il y a, en 2023, quarante-trois milliardaires français dont François Pinault (groupe Kering), les frères Wertheimer, propriétaires de Chanel, Nicolas Puech (Hermès), Vincent Bolloré (groupe Bolloré), Emmanuel Besnier, patron du géant du lait Lactalis, ou encore la famille Saadé, propriétaire de CMA CGM. Un classement - qui en ces temps de crise sociale et de mobilisation contre les retraites – fait grand bruit et relance le débat sur la fiscalité des grandes fortunes ainsi que la fin de l’ISF. Scandée par les manifestants depuis des semaines dans les cortèges, taxer davantage les riches est une idée proposée également par des économistes, des politiques, des ONG et même des millionnaires. Dans son dernier rapport, l'association de lutte contre la pauvreté Oxfam explique que depuis 2020, les 1 % les plus riches ont capté 63 % des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale. En France les milliardaires se sont enrichis de plus de 200 milliards d'euros depuis le début de la pandémie de Covid-19. La fortune cumulée des 42 milliardaires français s'élève désormais à plus de 544 milliards d'euros. Selon l’ONG, une taxation de ce patrimoine "d'à peine 2%" par an permettrait de combler le déséquilibre du système de "12 milliards d'euros" attendu en 2027 selon le Conseil d'orientation des retraites (COR).
Mais pour l’exécutif le raisonnement est "totalement faux". D'après le porte-parole du gouvernement, "taxer quelques dizaines de milliardaires" pour remédier au déficit des retraites est une erreur qui revient à confondre "la fortune personnelle d'un chef d'entreprise avec le capital d'une entreprise". Dans la logique développée par Olivier Véran, toute taxation des milliardaires sur le capital des sociétés dont ils sont propriétaires pénaliserait également les salariés de ces entreprises. Le président de la République Emmanuel Macron s’est lui dit récemment favorable à un "contribution exceptionnelle " des entreprises qui réalisent de gros profits, taclant au passage le cynisme de certaines sociétés qui utilisent leurs bénéfices pour racheter des actions et soutenir leurs cours en bourse.
Néanmoins l’idée fait son chemin aux Etats-Unis où Joe Biden a présenté un budget prévoyant de taxer davantage les plus riches ainsi que les entreprises, mais aussi en Europe : mardi 14 mars, à l’initiative de l’eurodéputée Aurore Lalucq et de l'économiste Gabriel Zucman, une tribune a été publiée pour réclamer la mise en place d’une taxation pour les ultra-riches au niveau international. Signée par plus de 130 députés européens, des économistes à la renommée mondiale, des associations, des syndicats, mais aussi des milliardaires, cette tribune appelle à un système qui ressemblerait à celui mis en place pour taxer les multinationales. D’après le professeur d'économie Gabriel Zucman "l’effort fiscal total des milliardaires est, par rapport à leurs revenus, deux fois moindre que celui du reste de la population. Une situation de moins en moins tolérée et que l’on peut très bien corriger", selon lui.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/7/2023 • 1 hour, 5 minutes, 47 seconds
CDLA L’INVITÉ – LAURENT VALDIGUIÉ – 07/04/23
MARSEILLE : DROGUE, FUSILLADES ET REPRÉSAILLES
LAURENT VALDIGUIÉ
Journaliste d'investigation – « Marianne »
Trois fusillades, trois morts, dont un adolescent de 16 ans: dans la nuit de dimanche à lundi, Marseille a vécu un nouvel épisode sanglant, une fois encore sur fond de guerre de territoires et de "dynamique de vendetta" entre trafiquants de drogue.
Et cette "dynamique particulièrement inquiétante (...) va se poursuivre dans les mois à venir", a estimé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, en commentant "ces bains de sang dans nos cités, avec malheureusement des très jeunes en première ligne".
Laurent Valdiguié reviendra sur cette problématique.
4/7/2023 • 10 minutes, 39 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 06/04/23
LE PEN : ET À LA FIN... ELLE GAGNE ?
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
BERNARD SANANÈS
Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
4/6/2023 • 9 minutes, 49 seconds
LE PEN : ET À LA FIN... ELLE GAGNE ? – 06/04/23
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
BERNARD SANANÈS
Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
C'est le sondage dont tout le monde parle depuis hier. Selon l'Ifop, Marine Le Pen battrait Emmanuel Macron avec 55% des voix si le second tour de la présidentielle avait lieu aujourd'hui. Une photo de l'évolution des rapports de force qui montre une spectaculaire progression du Rassemblement national en l'espace d'un an. Au premier tour de cette élection fictive, la leader du parti d'extrême-droite arriverait en tête avec 31% des voix, contre 23% pour Macron et 18,5% pour Mélenchon. Marine Le Pen arriverait également en tête si Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Edouard Philippe se présentaient.
Un autre sondage, cette fois réalisé par l'institut Elabe, a mesuré les intentions de vote en cas d'élections législatives anticipées. Il en résulte, là aussi, que le RN y gagnerait. En effet, le parti obtiendrait entre 150 et 170 sièges (contre 89 aujourd'hui), alors que la Nupes ne ferait que légèrement mieux que l'an dernier (avec 150 à 180 députés) et la majorité présidentielle s'écroulerait entre 130 à 155 sièges (contre 245 actuellement). Un sondage qui confirme la fracture de l'échiquier politique en trois blocs de taille égale, et un RN potentiel gagnant de la crise sociale, malgré sa discrétion à l'Assemblée, et son absence dans les cortèges.
Pendant ce temps, une polémique a peut-être valu la démission d'un député RN du Vaucluse, Joris Hébrard, qui a récemment inauguré une mosquée turque dans la ville du Pontet, dont il est l'ancien maire. Une initiative personnelle désapprouvée par Marine Le Pen, et qui lui a valu un blâme du parti. Celui-ci affirme que ce départ n'est pas lié à cette inauguration.
Enfin, à gauche, un homme insiste sur la nécessité de rattraper le parti de Marine Le Pen dans certains territoires. Dans sa région, la Picardie, 8 circonscriptions sur 17 ont élu un député du RN l'an dernier. Le député raconte alors ce « front », celui contre le RN, qui gagne de plus en plus de territoires là où la gauche l'emportait autrefois. Il propose des pistes pour ne pas abandonner l'électorat populaire des campagnes, à commencer par la réhabilitation de la valeur travail.
Alors, faut-il prendre au sérieux les sondages soulignant une poussée du RN ? Le parti de Marine Le Pen est-il le gagnant de la crise sociale ? Que nous dit la polémique autour du député Joris Hébrard ? Dans le combat contre l'extrême-droite, François Ruffin porte-t-il une voix nouvelle ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/6/2023 • 1 hour, 2 minutes, 20 seconds
CDLA L’INVITÉ – ROLAND CAYROL – 06/04/23
L’HOMME QUI MURMURAIT À L’OREILLE DES PRÉSIDENTS
ROLAND CAYROL Politologue Coauteur « Mon voyage au coeur de la Ve République »
Le voyage de Roland Cayrol au coeur de la Ve République
Un ouvrage qui tombe à pic à l’heure où la France traverse une importante crise politique et où le débat public s’interroge sur la solidité et les limites de la Ve République. Cette dernière n’a que peu de secrets pour celui qui est directeur de recherches associé au Cevipof et qui a longtemps dirigé l’institut de sondage CSA.
Car Roland Cayrol a côtoyé tous les présidents de la République, de Giscard à Macron en passant par Mitterrand. Le livre est d’ailleurs l’occasion de lire les portraits ciselés de ces grands fauves et de plonger dans les coulisses de la politique où, derrière les anecdotes, se dessinent la vie d’une nation et les transformations profondes de la société et de l’opinion.
Roland Cayrol porte son regard humaniste sur ces jeux de pouvoirs façonnés aussi par des citoyens parfois éloignés mais toujours, comme lui, passionnés par la politique, ce voyage au long cours.
4/6/2023 • 11 minutes, 45 seconds
MACRON EN CHINE : 3 JOURS POUR CONVAINCRE – 05/04/23
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international – « Le Journal du Dimanche »
DOMINIQUE SEUX
Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos »
AGNÈS GAUDU
Cheffe du service Asie – « Courrier International »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
C’est le premier déplacement d’Emmanuel Macron en Chine depuis 2019. Arrivé ce mercredi à Pékin pour une visite d’Etat de trois jours, le chef de l’Etat sera rejoint demain par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Objectif du duo européen : inciter Xi Jinping à jouer de son influence sur la Russie pour trouver une issue à la guerre en Ukraine. Car le chef de l’Etat en est convaincu : l’empire du Milieu pourrait changer la donne. Il l’a réaffirmé ce mercredi devant des expatriés français : la Chine peut "jouer un rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix". Il est "indispensable de dialoguer avec la Chine", de "parler directement des conséquences de ce conflit sur l’Europe, sur l’Afrique" et "d’assumer d’essayer de les engager dans une relation stratégique peut-être plus complexe que celle que l’on voudrait déjà écrire" a expliqué le président au début de cette visite. Emmanuel Macron a par ailleurs prévenu que, dans le conflit en Ukraine, "quiconque aiderait l'agresseur se mettrait dans la situation d'être complice d'une infraction au droit international". Le chef de l'Etat qui veut afficher un front européen uni, sera accompagné lors de ses échanges avec son homologue chinois Xi Jinping, par Ursula von der Leyen, dont le discours, prononcé jeudi dernier, traduit un durcissement en cours au sein de l’Union européenne (UE) vis-à-vis de Pékin : "la manière dont la Chine continuera de réagir face à la guerre menée par Poutine sera un facteur déterminant de l’avenir des relations entre l’UE et la Chine", avait-elle lancé, laissant entendre qu’elle pourrait revoir l’accord commercial entre Pékin et Bruxelles sur l’investissement. Lors de ce voyage conjoint de "reconnexion" avec la Chine il sera donc question de diplomatie mais aussi de business à un moment tactique où le géant chinois est confronté à de graves difficultés économiques. Après trois ans de fermeture en raison d’une politique sanitaire stricte dite du "zéro Covid", l’activité a repris mais son économie a souffert et les entreprises étrangères demeurent prudentes. La deuxième économie mondiale est désormais considérée comme un pays imprévisible par les investisseurs. Dans ce contexte, la Chine a besoin d’une Europe dynamique et innovante d'autant que ses relations avec les Etats-Unis se dégradent de plus en plus. Guerre commerciale, bataille technologique, dossier Taïwan toujours plus inflammable… Les relations entre leurs deux pays sont au plus bas depuis des décennies, et la rhétorique antichinoise ne cesse de gagner du terrain aux Etats-Unis, aussi bien chez les démocrates que chez les républicains. Des républicains en pleine effervescence également depuis l’inculpation ce mardi de Donald Trump devant le tribunal pénal de Manhattan pour 34 chefs d’accusation. Une première dans l’histoire américaine qui provoque à la fois sidération et frénésie outre-Atlantique.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/5/2023 • 1 hour, 4 minutes, 39 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 05/04/23
MACRON EN CHINE : 3 JOURS POUR CONVAINCRE
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU
Rédacteur en chef international – « Le Journal du Dimanche »
DOMINIQUE SEUX
Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos »
AGNÈS GAUDU
Cheffe du service Asie – « Courrier International »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
4/5/2023 • 8 minutes, 53 seconds
CDLA L’INVITÉ – GERARD ARAUD – 05/04/23
INCULPÉ, TRUMP CONTRE ATTAQUE !
GÉRARD ARAUD
Diplomate, ancien ambassadeur de France aux États-Unis
Auteur de « Nous étions seuls »
Donald Trump inculpé pour avoir « orchestré » des paiements visant à étouffer trois affaires avant l’élection de 2016
« C’est une persécution, pas une accusation », a asséné Donald Trump mardi 4 avril, depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, après avoir été officiellement inculpé dans une affaire de fraudes liée, notamment, à de l’argent versé en 2016 à l’ancienne star du porno Stormy Daniels.
Sans surprise, le milliardaire a rejeté les accusations qui lui valent son inculpation, la première pour un ancien président américain. « Il n’y a rien dans le dossier », s’est-il exclamé à plusieurs reprises, accusant Joe Biden d’être derrière ses ennuis judiciaires et Alvin Bragg, le procureur de New York, d’avoir monté le dossier.
« Je n’aurais jamais imaginé cela possible en Amérique », a-t-il affirmé, dénonçant une « insulte envers les Etats-Unis ».« Le seul délit que j’ai commis, c’est d’avoir défendu sans peur notre pays face à ceux qui cherchent à le détruire », a-t-il poursuivi.
Gérard Araud reviendra sur cette affaire et sur ce que change l’inculpation de Donald Trump.
4/5/2023 • 10 minutes, 59 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 04/04/23
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : ÇA VA TROP VITE ?
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
GASPARD KOENIG
Philosophe, écrivain
Auteur de « La fin de l’individu »
LAURENCE DEVILLERS
Professeure en intelligence artificielle – Université La Sorbonne
Auteure de « Les robots émotionnels »
NICOLAS BERROD
Journaliste au service futurs – « Le Parisien – Aujourd’hui en France »
4/4/2023 • 6 minutes, 41 seconds
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : ÇA VA TROP VITE ? – 04/04/23
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
GASPARD KOENIG
Philosophe, écrivain
Auteur de « La fin de l’individu »
LAURENCE DEVILLERS
Professeure en intelligence artificielle – Université La Sorbonne
Auteure de « Les robots émotionnels »
NICOLAS BERROD
Journaliste au service futurs – « Le Parisien – Aujourd’hui en France »
Transports, santé, éducation, sécurité, téléphonie, Internet… Alors que l’intelligence artificielle s’impose de plus en plus dans nos vies, des centaines d’experts mondiaux et patrons de la tech appellent à une pause dans son développement, évoquant "des risques majeurs pour l’humanité". Dans une pétition parue sur le site futureoflife.org la semaine dernière, ils réclament un moratoire jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité, dont notamment de nouvelles autorités réglementaires, la surveillance des systèmes d’IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les "perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera". Cette pétition réunit le cofondateur d’Apple, de nombreux universitaires, des ingénieurs de Microsoft et Elon Musk, propriétaire de Twitter et fondateur de SpaceX et de Tesla. Également signataire, Yoshua Bengio, pionnier canadien de l’IA, a exprimé ses inquiétudes, lors d’une conférence de presse à Montréal : "Je ne pense pas que la société est prête à faire face à cette puissance-là, au potentiel de manipulation par exemple des populations qui pourrait mettre en danger les démocraties". "Il faut donc prendre le temps de ralentir cette course commerciale qui est en route", a-t-il ajouté, appelant à discuter de ces enjeux au niveau mondial, "comme nous l’avons fait pour l’énergie et les armes nucléaires". Mais de quoi parle-t-on ? Le secteur de la tech traverse une révolution profonde, avec l'avènement de nouvelles formes d'intelligence artificielle. Mais en quelques mois, la vague de l'IA dite "générative", emmenée par ChatGPT (texte) et par Midjourney (image) a fait vaciller bien des certitudes, tant par exemple les images produites par les IA ont atteint un niveau de réalisme sans précédent. Ainsi on a pu voir ces dernières semaines sur les réseaux sociaux des images d’Emmanuel Macron en train de ramasser des déchets, le pape François emmitouflé dans une longue doudoune blanche façon rappeur américain, Barack Obama et Angela Merkel bâtir des châteaux de sable... Dans ce boom de l’IA, les deepfakes, cette technologie permettant de plaquer, le visage d’une personne sur celui d’une autre déjà présente dans une vidéo, sont également de la partie. Dans ce contexte, le Commissaire européen Thierry Breton qui prépare actuellement la règlementation européenne sur l’intelligence artificielle (Artificial Intelligence Act) a déclaré que celle-ci devrait inclure une réponse aux préoccupations concernant les risques liés à ChatGPT. "Les solutions d'IA peuvent offrir de grandes opportunités aux entreprises et aux citoyens, mais peuvent aussi présenter des risques. Les gens devraient être informés qu'ils ont affaire à un chatbot et non à un être humain. La transparence est également importante au regard du risque de partialité et de fausses informations", a-t-il expliqué. Alors face à la révolution technologique en cours, sommes-nous prêts ? Quels sont les risques ou les opportunités pour nos démocraties et nos économies ? L'Intelligence artificielle (IA) est déjà bien présente dans nos vies sans que nous nous en doutions. Où s’applique-t-elle ? Quels sont les domaines où tout pourrait changer ? Enfin alors que selon l’INSEE l’illectronisme, l’incapacité à utiliser des appareils numériques, touchait 17 % de la population en 2019, comment lutter contre la fracture numérique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/4/2023 • 1 hour, 4 minutes, 28 seconds
CDLA L’INVITÉ – MARC DUGAIN – 04/04/23
DANS LA TÊTE DU PRÉSIDENT…
MARC DUGAIN
Écrivain, auteur de « Tsunami »
Dans son tout nouveau roman Tsunami publié chez Albin Michel, Marc Dugain nous fait entrer dans la tête d'un président de la République. L'auteur livre ainsi une photographie de la France actuelle au plan politique et sociétal, avec en prime un focus sur la Russie et les États-Unis.
Un projet de loi impopulaire, un risque d'émeutes qui fait tellement peur au gouvernement français qu'il est prêt à la plus sévère des ripostes des forces de l'ordre... Quand fiction et réalité se mêlent étrangement…
Cette situation est au coeur de Tsunami, le nouveau roman de Marc Dugain.
Il reviendra aussi sur l’actualité politique sur fond de crise sociale et politique et nous confie sa vision sur la fonction présidentielle et la décomposition politique française...
4/4/2023 • 11 minutes, 21 seconds
MACRON DANS PIF, SCHIAPPA DANS PLAYBOY... – 03/04/23
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
ANNE ROSENCHER
Directrice déléguée de la rédaction - « L’Express »
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
FRÉDÉRIC DABI
Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La fracture »
Comment sortir de la crise ? Dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, prévue le 14 avril prochain, la Première ministre va multiplier cette semaine les consultations pour tenter de reprendre la main. Mais la tâche s'annonce rude tant le blocage est complet aux niveaux politique et social. Emmanuel Macron a chargé sa Première ministre d'élargir sa majorité, mais personne ne voit comment. La chef du gouvernement reçoit ce lundi les représentants des groupes parlementaires. A gauche, les communistes, la France insoumise (LFI), les écologistes et les socialistes ont décidé de boycotter la réunion et d’aller défendre leur recours devant le Conseil constitutionnel demain. Les socialistes demandent à être reçus mardi par Emmanuel Macron et les députés communistes ont indiqué qu’ils entendaient aller le même jour à l'Elysée pour, symboliquement, remettre un courrier au chef de l’Etat lui demandant de retirer sa réforme. La droite, de son côté, a accepté de se rendre à Matignon mais l’exécutif n’attend plus grand-chose depuis l’épisode du 49.3 à l’Assemblée nationale sur les retraites et les divisions apparues au sein du groupe LR. Mercredi Elisabeth Borne a rendez-vous avec l'intersyndicale, avant une nouvelle journée de mobilisation prévue le lendemain. Cette première rencontre avec les organisations syndicales depuis le début de la mobilisation, il y a plus de deux mois, est très attendue mais elle pourrait être brève alors que l’exécutif exclut toute pause dans la mise en oeuvre de la réforme des retraites. "On ne peut pas mettre un projet de loi en pause, ça n'existe pas", a encore déclaré ces derniers jours la Première ministre. Des propos pris comme une provocation par les syndicats et la gauche qui demandent ce préalable à toutes discussions sur de nouveaux sujets. La nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, a d’ailleurs prévenu ce lundi matin au micro de France Inter : Sans retrait "le rendez-vous risque d'être très rapide ". " On ne peut pas parler d'autres sujets tant qu'on ne retire pas cette réforme, le gouvernement doit le comprendre ", a déclaré la nouvelle secrétaire générale de la CGT convaincue que la réforme des retraites "ne s'appliquera jamais". Dans ce contexte politique et social extrêmement tendu, où les ministres sont priés d’éviter les déplacements en province, et chaque mot doit être pesé, la Première ministre semble néanmoins avoir bien du mal à tenir ses propres troupes. Ainsi la secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative pose cette semaine en Une du magazine Playboy, à qui elle a accordé une longue interview concernant les droits des femmes. Un choix largement commenté ce lundi, qui après l’interview d’Emmanuel Macron dans le magazine Pif, dénote de choix de communication pour le moins déconcertants, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Et ce alors que la cote de popularité de l’exécutif et en particulier du président de la République ne cesse de chuter dans les enquêtes d’opinion. Seuls 15 % des Français se disent désormais convaincus que le chef de l'Etat peut encore rassembler selon un sondage Elabe du 23 mars. Même au sein de ses soutiens, sa popularité s'effrite. 19 % des électeurs d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle et 33 % au second tour, regrettent leur vote et ne feraient pas le même choix aujourd’hui.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/3/2023 • 1 hour, 4 minutes, 5 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 03/04/23
MACRON DANS PIF, SCHIAPPA DANS PLAYBOY...
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
ANNE ROSENCHER
Directrice déléguée de la rédaction - « L’Express »
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
FRÉDÉRIC DABI
Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La fracture »
4/3/2023 • 8 minutes, 55 seconds
CDLA L’INVITÉ – CHRISTOPHE DELOIRE – 03/04/23
RUSSIE : UN JOURNALISTE AMÉRICAIN ARRÊTÉ
CHRISTOPHE DELOIRE
Secrétaire général de Reporters sans Frontières
Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport, lundi 3 avril, sur les conditions d’exercice de plus en plus difficiles du métier de journaliste dans cette région d’Afrique avec des "menaces croissantes" sur la liberté d’informer.L’ONG craint que cette région d’Afrique ne devienne bientôt "une zone de non-information".
Malgré "l’heureuse libération" d’Olivier Dubois après 711 jours de captivité au Mali, le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, rappelle en préambule que "pas moins de cinq journalistes ont été assassinés et six autres portés disparus" au Sahel sur la période 2013-2023.
Parallelement , Evan Gershkovich, journaliste pour le "Wall Street journal" en Russie, a été arrêté le 30 mars et accusé d’espionnage.
Trois jours après son placement en détention les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, ont échangé à son sujet « à l’initiative » de Washington, selon Moscou. L’arrestation d’Evan Gershkovich intervient dans un contexte de répression accrue en Russie contre la presse depuis l’offensive contre l’Ukraine, qui a fortement tendu les rapports entre Moscou et Washington. Son cas est sans précédent dans l’histoire récente du pays et a provoqué un vif émoi en Occident.
Christophe Deloire reviendra sur tous les combats en cours de RSF, au nom du droit à l’information
4/3/2023 • 11 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/04/23
GAZ, ESSENCE, ÉLECTRICITÉ… CA VA ENFIN BAISSER ? – 01/04/23
EXPERTS
ÉLIE COHEN
Économiste - Directeur de recherche au CNRS
CHRISTINE KERDELLANT
Rédactrice en chef - « Les Echos »
SANDRA HOIBIAN
Directrice générale du CRÉDOC
ERWAN BENEZET
Journaliste au service économie
« Le Parisien - Aujourd’hui en France »
4/1/2023 • 8 minutes, 59 seconds
GAZ, ESSENCE, ÉLECTRICITÉ… CA VA ENFIN BAISSER ? – 01/04/23
EXPERTS
ÉLIE COHEN
Économiste - Directeur de recherche au CNRS
CHRISTINE KERDELLANT
Rédactrice en chef - « Les Echos »
SANDRA HOIBIAN
Directrice générale du CRÉDOC
ERWAN BENEZET
Journaliste au service économie
« Le Parisien - Aujourd’hui en France »
Les marchés du gaz et de l’électricité se détendent. Depuis la fin du mois de décembre, les prix de gros ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le mégawattheure de gaz, par exemple, s’échange aujourd'hui autour de 55 euros, cinq fois moins qu'en août dernier. La hausse des températures et la diminution de la consommation expliquent ce repli. De son côté, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne aussi. Des bonnes nouvelles en apparence mais qui ne se concrétisent pas dans le portefeuille des Français.
En effet, l'énergie utilisée actuellement est celle qui a été mis en stock cet été, celle donc qui a été achetée cher. Le gaz ne représente aussi que 35% du montant inscrit sur nos factures. Le reste correspond au transport, au stockage et à la fiscalité. Pour maintenir les prix, l’État avait mis en place un bouclier tarifaire il y a un peu plus d’un an. Il sera maintenu jusqu’au 1er juillet prochain. Au niveau local, certaines mairies misent sur des chèques énergies remis aux habitants.
Pendant ce temps, la biomasse fait l'objet d'un regain d'intérêt. Cette source d’énergie renouvelable et neutre en carbone, produite à partir de déchets de matière organique, végétale ou animale, contribue à réduire notre consommation d’énergies fossiles. Dans le Béarn, où une équipe de C dans l'air s'est rendu, cette énergie permettraient de fournir en électricité 30.000 foyers.
Cette crise actuelle du pouvoir d'achat se retrouve enfin largement dans les rayons de supermarchés. Car si l'inflation globale ralentit, celle des produits alimentaires continue d'être importante, atteignant 16,3% à la fin mars. Dans ce contexte, les habitudes alimentaires changent, les Français achètent moins de viandes ou de poissons par exemple, et se rabattent sur les marques des distributeurs. Enfin, ce sont aussi les vols en magasins qui se multiplient.
Alors, quand les Français pourront-ils voir leurs factures d'énergie baisser ? La biomasse est-elle une énergie renouvelable d'avenir ? Jusqu'où l'inflation des produits alimentaires continuera-t-elle de monter ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
4/1/2023 • 1 hour, 5 minutes, 29 seconds
COUP DE THÉÂTRE À LA CGT... L'ÉPREUVE DE BORNE – 31/03/23
EXPERTS
BRUNO JEUDY
Éditorialiste politique
JEAN-CLAUDE MAILLY
Vice-président du think tank Synopia
Ancien secrétaire général de Force Ouvrière
STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ
Directrice du département formation, conseil et dialogue social – Alixio
ALIX BOUILHAGUET
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
Son élection est une surprise. A l’issue d’une nuit et d’une matinée mouvementées, les instances de la CGT se sont finalement mises d’accord sur un nom pour succéder à Philippe Martinez, en ce dernier jour de congrès, et ce ne sera finalement ni Marie Buisson, candidate de l’équipe sortante, ni Céline Verzeletti, mais Sophie Binet. A 41 ans, la secrétaire générale de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict), le syndicat des cadres de la CGT, prend les rênes de l’organisation. Et ce n’est pas anodin en plein conflit social. D’ailleurs, la nouvelle patronne de la CGT, une première depuis la création de la Centrale, a tout de suite levé le doute sur la ligne du syndicat. "L’intersyndicale unie" rencontrera ce 5 avril Elisabeth Borne "pour exiger le retrait de la réforme" des retraites, a-t-elle lancé depuis la tribune. Hier, le leader de la CDFT avait lui aussi répété que les 64 ans devaient être au coeur des discussions avec la Première ministre. "J'en parlerai et si on me dit 'vous ne pouvez pas en parler’, alors on partira. Il y a une profonde contestation, un ressentiment qui monte. De quoi voulez-vous parler d’autre ? On ne va pas aller discuter d’autre chose" avait insisté Laurent Berger sur Franceinfo. La Première ministre qui y effectuait ce vendredi dans la Nièvre son premier déplacement en province depuis deux mois est donc prévenue. Si le gouvernement entend passer à autre chose, les syndicats restent eux déterminés sur le dossier des retraites alors que sur le terrain les blocages se poursuivent soutenus par des caisses de grève qui font le plein. Jeudi la cagnotte solidarité de intersyndicale a dépassé le montant inédit de 3,21 millions d'euros, surpassant le seuil des 3,2 millions d'euros collectés en 2020 lors du précédent mouvement de grève massif. Et elle est loin d’être la seule à atteindre un montant record. Pour prêter main-forte aux grévistes, de nombreuses personnes font des dons aux syndicats via les 400 cagnottes en ligne qui ont été créées pour les éboueurs, les salariés de l’énergie, les professeurs, les cheminots… Il est aujourd’hui impossible de toutes les recenser mais rien qu’en additionnant les montants récoltés par les plus grosses, la barre des 5 millions d’euros est largement dépassée. Preuve que la contestation sociale de la réforme des retraites demeure forte et que de nombreux Français ont décidé d’adopter la stratégie du temps long en finançant notamment la grève dans des secteurs stratégiques. Une avalanche de dons qui survient pourtant dans une période où les ménages sont de plus en impactés par l’inflation. Car si en mars, on assiste à un ralentissement de la hausse des prix à 5,6 %, dans l’alimentation ils continuent de flamber, poussant notamment 200 000 nouvelles personnes vers les Restos du cœur. L’association qui a distribué 142 millions de repas l’an dernier pense cette année, qu'à la fin de la campagne qui est en cours, elle en aura distribué 170 millions. Une précarité qui touche tous les publics, dans les villes mais aussi dans les campagnes où les bénévoles ont décidé d'aller au-devant des bénéficiaires en organisant des distributions itinérantes. L'association prévoit d'ouvrir 600 centres itinérants d'ici l'année prochaine.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/31/2023 • 1 hour, 6 minutes, 20 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 31/03/23
COUP DE THÉÂTRE À LA CGT... L'ÉPREUVE DE BORNE
EXPERTS
BRUNO JEUDY
Éditorialiste politique
JEAN-CLAUDE MAILLY
Vice-président du think tank Synopia
Ancien secrétaire général de Force Ouvrière
STÉPHANIE MATTEUDI-LECOCQ
Directrice du département formation, conseil et dialogue social – Alixio
ALIX BOUILHAGUET
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
3/31/2023 • 7 minutes, 35 seconds
CDLA L’INVITÉ – CHARLES LAVAL – 31/03/23
ARNAQUES : COMMENT LES DÉJOUER ?
CHARLES LAVAL Ancien inspecteur des assurances
Auteur de “Le Grand livre de l’escroquerie”
Avec ce livre très documenté, C. Laval décrit le domaine de l'escroquerie sous toutes ses formes.
Les agissements d'arnaqueurs célèbres, passés et actuels : Alexandre Stavisky, Charles Ponzi et ses émules, Bernard Madoff, Thérèse Humbert, Christophe Rocancourt, Jacques Crozemarie...
Il répertorie les combines et des fraudes, des plus attendues aux plus sophistiquées comme celles engendrées par l'avènement du numérique et des réseaux sociaux.
Au fil des pages se dévoile l'incroyable ingéniosité des escrocs autant que la naiveté et la cupidité de certaines de leurs proies...
L’auteur a voulu faire un guide, car nous sommes tous des victimes en puissance. Il donne des moyens de déjouer les pièges tendus dans le monde réel comme dans le virtuel.
3/31/2023 • 11 minutes, 9 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 30/03/23
EAU : ÊTES-VOUS PRÊTS À PAYER PLUS CHER ?
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
MARC LOMAZZI
Journaliste
Auteur de « France 2050 - Le scénario noir du climat »
ESTHER CRAUSER-DELBOURG
Économiste - Spécialiste des questions de ressources en eau
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
3/30/2023 • 5 minutes, 41 seconds
EAU : ÊTES-VOUS PRÊTS À PAYER PLUS CHER ? – 30/03/23
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
MARC LOMAZZI
Journaliste
Auteur de « France 2050 - Le scénario noir du climat »
ESTHER CRAUSER-DELBOURG
Économiste - Spécialiste des questions de ressources en eau
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
C’était son premier déplacement en région depuis plus de deux mois. Emmanuel Macron s’est rendu ce jeudi à Savines-le-Lac dans les Hautes-Alpes, dans un contexte social très tendu, pour présenter son plan de gestion de l’eau à court et plus long termes face au réchauffement climatique. Le chef de l’Etat qui veut tourner la page des retraites s’est déplacé sous bonne escorte dans ce village des Hautes-Alpes où des dizaines de manifestants l’attendaient. Klaxons, appels à la démission et au retrait de la réforme… Syndicalistes et habitants de la commune ont réservé un accueil tout particulier au convoi du chef de l’Etat qui les a soigneusement évités pour rejoindre le lac de Serre-Ponçon. A peine arrivé, le président de la République s’est exprimé sur la crise sociale mais reste inflexible. "Il y a une contestation sociale qui existe sur une réforme mais cela ne veut pas dire que tout doit s’arrêter". Il est "normal" que des manifestants soient présents en marge de ce déplacement. "Il y a des équipes qui sont là, le dialogue se poursuit", a-t-il dit, ajoutant qu’il était là "aujourd’hui pour parler d’un sujet essentiel" concernant "l’eau et la sécheresse". Comment partager l’eau quand on en a moins ? Alors que le pays est touché par une sécheresse inédite, que l’Onu et le Giec prédisent une crise imminente de l’accès à l’eau, et que la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a commencé hier à examiner une requête pour "inaction climatique" visant la France, le chef de l’Etat a présenté son plan. Cinquante mesures pour passer l’été et les années à venir visant notamment à recycler davantage les eaux usées. Emmanuel Macron veut passer à 10 % de réutilisation des eaux usées en France d’ici 2030, contre 1 % actuellement. Loin derrière nos voisins européens, et notamment l’Espagne qui en recycle déjà 14 %. Le président veut dans le même temps 10 % d’économies d’eau dans tous les secteurs. Un "plan de sobriété sur l’eau" va être également demandé "à chaque secteur" d’"ici à l’été" pour faire face à la sécheresse et un outil de mesure similaire à celui de l’énergie, l’écowatt de l’eau, va être mis en place. Le chef de l’Etat a indiqué redouter "des situations de grand stress l’été prochain" dans certaines communes alors que déjà 15départements sont actuellement en vigilance, alerte ou alerte renforcée sécheresse, en totalité ou partiellement, et que six d’entre eux ont déjà pris des mesures de restriction d’eau. Une situation qui pousse aussi les maires de plusieurs communes notamment dans le Var à interdire la construction de nouvelles piscines et parfois même de stopper net tout nouveau projet d'habitation. Pour pousser les Français à la sobriété, Emmanuel Macron a aussi dit souhaiter qu’une "tarification progressive" de l'eau, déjà en place dans certaines villes comme à Montpellier, soit "généralisée en France". En clair : plus vous utilisez de l’eau, plus vous payez. Le chef de l’Etat a par ailleurs plaidé pour la création d'un "fonds pour l'hydraulique agricole" et l'accélération des projets notamment des bassines : "Il faut certains endroits avec de nouveaux ouvrages et pour cela il faut un cadre clair. Il ne s’agit pas de privatiser l’eau ou permettre à certains de se l’accaparer. La règle, c'est le partage entre les différents usages, agricoles et touristiques", a assuré Emmanuel Macron. Il faudra que les nouvelles retenues "soient conditionnées à des changements de pratique significatives et individualisées avec des économies d'eau et la réduction de l'utilisation des pesticides", a ensuite indiqué le président alors que la bataille contre les mégabassines s’intensifie dans le pays. De violents affrontements entre militants et forces de l’ordre ont eu lieu le week-end dernier à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres lors d’une manifestation contre le projet de construction d’un de ces réservoirs de plusieurs hectares destinés aux agriculteurs. Alors quel est plan d’Emmanuel Macron pour améliorer la gestion de l’eau en France ? A quoi doit-on s’attendre cet été et les années à venir ? Les évènements de Sainte-Soline sont-ils un avant-goût de nombreux autres conflits à venir ? Comment distribuer et répartir l’eau quand elle se fait plus rare ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/30/2023 • 1 hour, 7 minutes, 31 seconds
CDLA L’INVITÉ – SONIA BACKÈS – 30/03/23
ISLAM POLITIQUE : LA RÉPUBLIQUE RÉSISTE ?
SONIA BACKÈS Secrétaire d'État à la Citoyenneté
Près de deux ans après la promulgation de la "loi séparatisme", la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, a salué les premiers résultats, montrant qu'"un verrou psychologique et administratif a sauté".
La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, se félicite d'un "réveil républicain" depuis la promulgation en août 2021 de la "loi séparatisme", estimant qu'"un verrou psychologique et administratif a sauté", dans un entretien au Figaro publié jeudi.
Dans le viseur du gouvernement: "les dynamiques très puissantes" de "l'ensemble du spectre de l'islam politique et de l'islam radical", qui "menacent nos principes républicains et notre cohésion sociale", souligne la secrétaire d'État.
Après "plus de 3000 contrôles", "187 établissements ont été fermés temporairement ou définitivement et huit millions d'euros ont été redressés ou recouvrés »…
La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté nous détaillera son bilan et les prochains objectifs.
3/30/2023 • 10 minutes, 27 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 29/03/23
POUTINE : SES ARMES NUCLÉAIRES AUX PORTES DE L'EUROPE
EXPERTS
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS
Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
FRANÇOIS HEISBOURG
Conseiller spécial – Fondation pour la Recherche Stratégique
Auteur de « Les leçons d’une guerre »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
3/29/2023 • 8 minutes, 18 seconds
CDLA L’INVITÉ – MARC TOUATI – 29/03/23
FAILLITES, PERQUISITIONS : PEUR SUR LES BANQUES ?
MARC TOUATI
Économiste, président du cabinet ACDEFI
Auteur de "RESET II – Bienvenue dans le monde d’après"
Plus de 150 enquêteurs de Bercy ont perquisitionné, ce mardi 28 mars, BNP Paribas, Exane, Société générale, Natixis et HSBC, dans le cadre de soupçons de fraude fiscale et blanchiment. Elles risquent conjointement des pénalités pouvant atteindre un milliard d’euros, dans le cadre de l’affaire dite des « CumCum ».
Déjà secouées sur les marchés depuis plusieurs jours après la chute de Credit Suisse, les banques françaises n’avaient pas besoin de ça. Cinq d’entre elles, et pas des moindres, ont été visés mardi 28 mars par des perquisitions conduites par des magistrats du parquet national financier (PNF), accompagnés de six procureurs allemands.
Pas moins de 150 enquêteurs judiciaires des finances, un nouveau service de Bercy dédié aux fraudes fiscales, financières et douanières, ont également participé à l’opération, en préparation depuis plusieurs mois.
Marc Touati reviendra
3/29/2023 • 10 minutes, 48 seconds
POUTINE : SES ARMES NUCLÉAIRES AUX PORTES DE L'EUROPE – 29/03/23
EXPERTS
ANTHONY BELLANGER
Éditorialiste, spécialiste des questions internationales
« France Inter »
GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS
Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
FRANÇOIS HEISBOURG
Conseiller spécial – Fondation pour la Recherche Stratégique
Auteur de « Les leçons d’une guerre »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
Vladimir Poutine agite une nouvelle fois la menace de l'arme nucléaire dans le contexte du conflit ukrainien. Lors d'un entretien à la télévision russe diffusé samedi 25 mars, le maître du Kremlin a annoncé le déploiement d'armes nucléaires tactiques sur le territoire de son allié biélorusse. "A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie", a détaillé le dirigeant russe, ajoutant avoir l'accord de Minsk pour mener cette opération. Le président russe présente cette décision comme une réponse à l'envoi de munitions à uranium appauvri à l'Ukraine par Londres, évoqué par la vice-ministre de la Défense britannique le 20 mars. Mais qu’est-ce qu’une arme nucléaire tactique ou des munitions à uranium appauvri ? Pourquoi Vladimir Poutine brandit-il encore la menace de l’apocalypse nucléaire ? Si l’annonce n’a pas d’effet immédiat puisque les silos de stockage ne seront terminés qu’en juillet prochain, le dirigeant russe entend ainsi, une fois de plus, maintenir le climat de peur qu’il entretient depuis un an. Et ce alors que la veille, il a signé avec le numéro un chinois Xi Jinping une déclaration affirmant que "les puissances nucléaires ne doivent pas déployer d’armes nucléaires en dehors de leur territoire". En réalité pour les Etats-Unis, qui surveillent cette question au plus près, depuis le début de l’invasion, il y a treize mois, la posture de la Russie n’a pas changé et il n’y aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l'arme nucléaire. En revanche, cette annonce est un signe de plus que la Biélorussie dirigée d'une main de fer par Loukachenko devient le vassal de Moscou tandis que sur le sol ukrainien, la guerre continue et ne semble pas près de s’arrêter. Ainsi alors qu’en février, la crainte d'une grande offensive russe menaçait en Ukraine, désormais c'est une contre-attaque ukrainienne qui se profile. Lundi Kiev a reçu les premiers blindés lourds promis cet hiver par les Occidentaux : des chars britanniques Challenger 2 et allemand Leopard 2, des véhicules de combat d’infanterie allemands Marder, des transports de troupes américains Stryker… Des interrogations planent toujours sur la date et sur la zone choisie pour contre-attaquer mais plusieurs hypothèses sont formulées. Un mouvement est possible dans la région de Vouhledar par exemple, pour rejoindre Marioupol. On entend également beaucoup parler de la région de Zaporijia, au sud du pays, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au cœur des tensions entre l'Ukraine et la Russie depuis de longs mois. Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s’y est rendu ce mercredi pour examiner la situation en matière de sûreté alors que l'Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées d'avoir compromis la sécurité des réacteurs nucléaires en bombardant les abords du site. Du côté de la Russie, on évoque le regroupement de 75 000 soldats ukrainiens vers Zaporijia et on envisage une offensive ukrainienne bien plus large que dans le seul Donbass. D’après les services de renseignements britanniques, Moscou se prépare à envoyer de nouvelles troupes mobilisées.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/29/2023 • 1 hour, 5 minutes, 34 seconds
MACRON : TENIR …A QUEL PRIX ? 28/03/23
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ
Directeur général de Fondapol
Fondation pour l’innovation politique
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
CAROLINE-MICHEL AGUIRRE
Grand reporter au service politique – « L’Obs »
DRISS AÏT YOUSSEF
Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité
Comment sortir de la crise sociale ? Quelques heures avant la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le patron de la CFDT Laurent Berger a exhorté le gouvernement à mettre "en suspens la mesure des 64 ans" qui cristallise les oppositions, estimant que "rentrer dans un processus de médiation" serait "un geste fort à poser". "Il faut prendre un mois, un mois et demi, pour demander à une, deux, trois personnes de faire de la médiation", a déclaré le leader syndical sur France Inter. Ce que propose l'intersyndicale, "c'est un geste d'apaisement", qu'il faut "saisir", a insisté Laurent Berger. Lors d’une réunion organisée lundi à l’Élysée, Emmanuel Macron avait dit vouloir "continuer à tendre la main aux forces syndicales". Mais "nul besoin de médiation" a répondu ce matin le porte-parole du gouvernement qui entend camper sur ses positions et tourner rapidement la page des retraites alors que les cortèges s’élançaient un peu partout dans le pays et que les grèves se poursuivent dans de nombreux secteurs stratégiques comme l’énergie. Les raffineries du pays sont en effet toujours à l’arrêt et après la Provence et l'Ouest, l'Ile-de-France est touchée à son tour par les pénuries de carburants dans les stations-service provoquées par la grève des opérateurs. Des salariés de l’énergie très présents ce mardi dans les cortèges aux côtés également de nombreux jeunes. Depuis l’usage du 49.3, les manifestations contre la réforme des retraites se sont rajeunies et plusieurs universités sont occupées à Paris mais aussi à Lille, Lyon, Grenoble ou Bordeaux. Depuis Clermont-Ferrand où il a défilé, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez y voit "la preuve que le mouvement ne s’essouffle pas" même si le nombre de manifestants est en baisse de 20 % ce mardi par rapport à jeudi dernier d’après plusieurs syndicats. Le 23 mars, il y avait eu 3,5 millions de personnes dans les rues selon les organisations syndicales, 1,09 million d'après le ministère de l'Intérieur. Aujourd’hui "c’est en baisse mais ce n'est pas une surprise parce que depuis le début, il y a des journées plus hautes et des journées plus basses". C'est encore une mobilisation très importante", a affirmé Laurent Berger. Le leader de la CFDT a également jugé "insupportable que la réponse" de l’exécutif "soit une fin de non-recevoir. On ne peut pas dire qu’on nous tend la main. On a proposé une voie de sortie, il faut que le gouvernement nous réponde. Apparemment, il n’est pas prêt pour l’instant, mais peut-être que ça va changer dans quelques heures" a-t-il souligné. Contrairement au gouvernement qui, par la voix de son porte-parole, a refusé ce mardi matin la main tendue par Laurent Berger, les députés MoDem, faisant partie de la majorité, se disent eux favorables à la médiation proposée par le patron de la CFDT. "Le temps est venu de trouver des points de convergence avec les syndicats et renouer le dialogue", a déclaré leur président de groupe (51 députés), Jean-Paul Matteï, aux journalistes à l'Assemblée nationale. "Le dialogue social, on ne peut pas le laisser de côté (...) Si une médiation est possible, nous l'encouragerons, on ne peut pas laisser un pays comme cela se déchirer", a ajouté le député Philippe Vigier sur fond de crainte de nouvelle escalade de la violence. Pour contrer les casseurs en marge des cortèges, un dispositif de forces de l'ordre à l'ampleur inédite depuis la Coupe du Monde 98 a été déployé par le ministre de l’Intérieur. De son côté, Philippe Martinez, de la CGT, a expliqué que compte tenu de "la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation. Cette proposition qui a été faite par l'intersyndicale va être adressée par écrit au président de la République" a précisé celui qui quittera la tête de la CGT, après huit ans au poste de secrétaire général, à l’issue du 53e Congrès de la CGT qui se déroule jusqu’au 31 mars à Clermont-Ferrand. Sa succession se joue actuellement entre Marie Buisson, qu’il soutient et Céline Verzeletti, sa chalengeuse disposant du soutien de puissantes fédérations. Alors quelles sont les pistes pour sortir de la crise ? Pourquoi le gouvernement ferme-t-il la porte à une "médiation" avec les syndicats ? Présents ces derniers jours dans les cortèges, qui sont les black blocs ? Enfin qui succèdera à Philippe Martinez à la tête de la CGT ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/28/2023 • 1 hour, 5 minutes, 34 seconds
CDLA L’INVITÉ – SEBASTIEN CHENU – 28/03/23
RETRAITES : LE RN EN EMBUSCADE ?
SÉBASTIEN CHENU Vice-président de l'Assemblée nationale Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national
Les opposants à la réforme des retraites vont de nouveau manifester partout en France ce mardi, pour une dixième journée d’action à l’appel des syndicats, qui espèrent encore faire reculer un gouvernement jusqu’ici inflexible, sur fond de violences croissantes. Après le regain de mobilisation – et de tensions – enregistré jeudi dernier, quelle sera l’ampleur de la 10e journée contre la réforme des retraites qui a lieu demain, à l’appel de l’intersyndicale ? À Paris, le cortège défilera de la place de la République à Nation. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé le gouvernement à un « bougé très fort sur les retraites », ajoutant qu’il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était « mise de côté ». Gérald Darmanin a annoncé hier qu’un « dispositif de sécurité inédit » serait déployé mardi pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites avec « 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris ». Sébastien Chenu reviendra sur cette journée de mobilisation et ses enjeux.
3/28/2023 • 11 minutes, 50 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/03/23
MACRON : TENIR... À QUEL PRIX ?
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ
Directeur général de Fondapol
Fondation pour l’innovation politique
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
CAROLINE-MICHEL AGUIRRE
Grand reporter au service politique – « L’Obs »
DRISS AÏT YOUSSEF
Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité
3/28/2023 • 7 minutes, 32 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 27/03/23
MACRON PEUT-IL ÉVITER L'EMBRASEMENT ?
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
ALAIN BAUER
Professeur au CNAM
Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
3/27/2023 • 7 minutes, 13 seconds
MACRON PEUT-IL ENCORE ÉVITER L’EMBRASEMENT ? 27/03/23
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique - « France Télévisions »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
Alain BAUER
Professeur au CNAM
Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
C'est un climat qui inquiète l'exécutif comme les syndicats: les violences, répétées chaque soir dans plusieurs grandes villes de France pour contester la réforme des retraites. À ces images, qui ont déjà forcé Emmanuel Macron a annuler la venue de Charles III, de nouvelles scènes violentes se sont ajoutées ce week-end avec le chaos à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les échauffourées entre opposants aux mégabassines et forces de l'ordre.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron tente de trouver une issue. Le président a chargé Elisabeth Borne d'élargir sa majorité et l'a reçu aujourd'hui avec les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation. Vendredi, le chef de l'état s'est dit « à disposition » de l'intersyndicale pour discuter des questions liées au travail, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites. La première ministre, de son côté, a assuré dimanche ne plus vouloir utiliser de 49.3 en dehors des textes financiers.
À Sainte-Soline les graves blessés et les 4000 grenades tirées ont en tout cas choqué. Tout comme certains dérapages policiers récents, révélés dans les médias grâce à des enregistrements qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Les méthodes de la Brav-M (Brigade de répression de l'action violente motocycliste) sont particulièrement mises en cause dans plusieurs affaires.
Depuis que le gouvernement a engagé sa responsabilité le 16 mars dernier, l'implication des étudiants est aussi de plus en plus massive. Si le sujet des retraites ne semblait pas mobiliser la jeunesse, celui de la démocratie a mis le feu aux poudres. Symbole d'un climat exceptionnellement tendu : l'université de Paris-Panthéon-Assas, historiquement marquée à droite, a été bloquée.
Alors, comment Elisabeth Borne peut-elle élargir sa majorité ? Quelles sont les issues possibles d'Emmanuel Macron face à cette irruption de violence ? La jeunesse peut-elle faire plier le chef de l'Etat ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/27/2023 • 1 hour, 6 minutes, 11 seconds
CDLA L’INVITÉ – JEAN-FRANÇOIS COPÉ – 27/03/23
LA DROITE PEUT-ELLE SAUVER MACRON ?
JEAN-FRANÇOIS COPÉ Ancien ministre, maire LR de Meaux
À la veille de la dixième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, et alors que le week-end a été marqué par des violences à Sainte-Soline, le camp présidentiel réfléchit à une série de ripostes pour éviter l’enlisement.
Jean-François Copé reviendra sur cette crise sociale et politique
3/27/2023 • 11 minutes, 1 second
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 25/03/23
CHARLES III : VISITE ANNULÉE... SHOCKING !
LES EXPERTS :
Florentin COLLOMP
Journaliste - Le Figaro, spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres
Catherine NORRIS-TRENT
Journaliste britannique, grand reporter en charge des questions internationales – France 24
Sophie AURENCHE
Rédactrice en chef – RTL
Christian ROUDAUT
Journaliste – ancien correspondant en Grande Bretagne pour Radio France
3/25/2023 • 8 minutes, 50 seconds
CHARLES III: VISITE ANNULEE...SHOCKING! 25/03/23
LES EXPERTS :
Florentin COLLOMP
Journaliste - Le Figaro, spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres
Catherine NORRIS-TRENT
Journaliste britannique, grand reporter en charge des questions internationales – France 24
Sophie AURENCHE
Rédactrice en chef – RTL
Christian ROUDAUT
Journaliste – ancien correspondant en Grande Bretagne pour Radio France
See you later… Le roi Charles III et la reine consort Camilla ne viendront pas finalement en France comme prévu à partir de dimanche. En raison du contexte social tendu, et de l’annonce d’une nouvelle journée de mobilisation mardi prochain, Emmanuel Macron s’est finalement résolu à appeler son "ami" pour lui proposer de décaler sa visite. "Le bon sens et l’amitié nous conduisent à proposer un report" vers le "début de l’été", a expliqué le chef de l’Etat vendredi depuis Bruxelles, où il participait à un Conseil européen répondant à un journaliste britannique qui l’interrogeait sur "l’humiliation" infligée à l’Elysée.
Le monarque britannique destinait à l'Hexagone sa première visite d'État à l'étranger en tant que souverain, de dimanche à mercredi. Au programme du couple royal figuraient notamment une cérémonie à l’Arc de Triomphe, un discours du souverain au Sénat et un déplacement à Bordeaux. Pour l’Elysée, la visite devait notablement permettre en scène le nouveau départ des relations franco-britanniques, illustré aussi par une récente visite à Paris du Premier ministre Rishi Sunak.
S'exprimant le vendredi matin sur Cnews, Gérald Darmanin avait d’ailleurs affirmé que "nous serons prêts à accueillir dans d'excellentes conditions" le souverain britannique alors que plusieurs responsables politiques, notamment à gauche, avaient appelé Emmanuel Macron à annuler cette rencontre en raison de la colère sociale générée par la réforme des retraites. "Ce n'était pas le bon moment", avait souligné Jean-Luc Mélenchon, tandis que la députée écologiste Sandrine Rousseau s'était offusquée de cette décision "incroyable".
Finalement la visite du monarque britannique est reportée et c’est à l’Allemagne que reviendra l’honneur d’accueillir le premier déplacement international du couple royal. Une annonce qui là encore a suscité de nombreuses réactions. "Quelle image pour notre pays de n’être même pas en capacité d’assurer la sécurité d’un chef d’Etat", a déploré le président des Républicains, Eric Ciotti, tandis que le secrétaire général du Parti Communiste, Fabien Roussel, s’est amusé qu’Emmanuel Macron ait, sur ce sujet au moins, "trouvé la marche arrière".
Outre-Manche le palais de Buckingham a fait savoir que le roi Charles et Camilla se réjouissent d'aller en France "dès que des dates pourront être trouvées", mais la presse anglaise n’a pas laissé passer l’occasion d’égratigner la France et Emmanuel Macron. "Révolution", "chaos", "humiliation" peut-on lire ce samedi en Une des quotidiens britanniques.
Pour autant le Royaume-Uni connaît aussi d’importants mouvements de grève depuis des mois sur fond de flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie, devenue intenable pour des milliers de Britanniques. Sur les chaînes de télévision du pays, les représentants des salariés sont excédés. Des professeurs, des soignants, des cheminots, des postiers… Il y a des arrêts de travail qui perturbent parfois le quotidien mais pas de manifestations d’ampleur et aucune violence. Alors parmi les Britanniques certains se disent affligés de voir leur Roi contraint de reporter son voyage quand d’autres envient le système politique la France.
Car si l'institution monarchique est encore largement populaire au Royaume-Uni – 62 % sont pour son maintien, selon un sondage publié en juin 2022 – mais son aura baisse d'année en année, notamment chez les jeunes. D'après cette même étude, seuls 33 % des 18-24 ans veulent ainsi préserver l'institution, contre 59 % en 2011. La cause de ce désamour grandissant : les scandales à répétition qui ont éclaboussé la couronne britannique. Parmi elles, les allégations de racisme visant la famille royale, de la part d’Harry et de son épouse Meghan Markle. Parallèlement en ces temps d’inflation record au Royaume-Uni, qui poussent des millions de Britannique à couper le chauffage et sauter des repas, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer une institution jugée trop coûteuse et archaïque.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/25/2023 • 1 hour, 4 minutes, 37 seconds
MOBILISATION, VIOLENCES: MACRON PEUT-IL RECULER?
EXPERTS
ROLAND CAYROL
Politologue – Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
CÉCILE CORNUDET
Éditorialiste politique – « Les Echos »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE
Grand reporter au service politique – « L’Obs »
DRISS AÏT YOUSSEF
Docteur en droit public – Spécialiste des questions de sécurité
Après deux mois de mobilisation contre la réforme des retraites, et au lendemain de l’interview du chef de l’Etat qui a ulcéré opposition et syndicats, les cortèges étaient à nouveau très fournis hier un peu partout dans le pays. Entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT) ont défilé dans plus de 300 villes. A Paris, où la participation a même atteint de nouveaux records, à la fois selon la CGT (800.000) et Beauvau (119.000), des affrontements ont rapidement éclaté. Des violences qui ont également resurgi dans plusieurs villes comme à Rennes, Lille, Rouen - où une femme a eu le pouce arraché par une grenade de désencerclement -, Lyon et Lorient. "On a recensé, hier, 903 feux de mobilier urbain ou de poubelles à Paris, 457 interpellations partout en France, 441 policiers et gendarmes blessés" a expliqué ce matin le ministre de l’Intérieur. Les manifestations se sont poursuivies jusqu'à "tard" dans la nuit, a poursuivi Gérald Darmanin, tout en dénonçant des scènes d'une "grande violence" et en remerciant les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers pour leur travail. Le patron de Beauvau a également affirmé que " quasi-totalité" des manifestants ont défilé "pacifiquement", mais a déploré la présence de casseurs mêlés aux cortèges. Selon les estimations du ministère de l'Intérieur, 1000 à 1500 casseurs, "quasiment même 2000", ont commis des violences dans la capitale. Gérald Darmanin a fait état d'attaques au pavé, au cocktail Molotov et à la barre de fer commises par des "black blocs" ou plutôt des "black bourges" a-t-il souligné puisque l’"on sait tous que ce sont parfois des enfants de bonnes familles qui font ça". Outre les heurts et dégradations dans la capitale, le ministre a également évoqué la ville de Bordeaux où l’hôtel de ville a été pris pour cible. Le porche de la mairie où devait être reçu le roi Charles III la semaine prochaine, a été incendié dans la soirée en marge d’un rassemblement spontané contre la réforme des retraites. Des violences qui sont montées d'un cran hier et ont eu raison de la visite d'Etat du roi Charles III en France, prévue initialement du 26 au 29 mars. Celle-ci a finalement été reportée a fait savoir ce vendredi l'Elysée dans un communiqué. Le chef de l’Etat s’est également dit "à disposition de l'intersyndicale" pour "avancer sur des sujets comme l'usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l'évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches". "Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel". "Mais le pays ne peut pas être à l'arrêt", "nous continuons à avancer", a également déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Bruxelles. De son côté, l’intersyndicale qui s’était réunie hier soir au siège de la CFDT a appelé à une dixième journée d’action nationale dès mardi prochain et a estimé que la "responsabilité de la situation explosive" depuis une semaine à Paris et dans plusieurs villes du pays incombe au gouvernement. Les responsables politiques de gauche ont eux aussi invité les Français à amplifier encore la contestation contre la réforme des retraites, Fabien Roussel appelant à "mettre le pays à l'arrêt", et Jean-Luc Mélenchon à "jeter toutes les forces dans la bataille". Marine Le Pen a pour sa part affirmé mardi qu’elle ne participera "pas à éteindre le feu". Alors comment sortir de la crise politique ? Assiste-t-on à un tournant dans la mobilisation contre la réforme des retraites ? Et comment est-elle perçue à l’étranger ? Scrutée par la presse étrangère, la situation en France est suivie notamment en Allemagne où les syndicats, insatisfaits des négociations salariales en cours, ont décidé d'appeler pour la première fois à une grève d'avertissement commune de 24 heures lundi prochain dans les infrastructures de transport de tout le pays.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/24/2023 • 1 hour, 4 minutes, 10 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 24/03/23
MOBILISATION, VIOLENCES : MACRON PEUT-IL RECULER ?
EXPERTS
ROLAND CAYROL
Politologue – Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)
CÉCILE CORNUDET
Éditorialiste politique – « Les Echos »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE
Grand reporter au service politique – « L’Obs »
DRISS AÏT YOUSSEF
Docteur en droit public – Spécialiste des questions de sécurité
3/24/2023 • 1 hour, 4 minutes, 12 seconds
CDLA L’INVITÉ – ANNE-SOPHIE JAHN – 24/03/23
MORT DE MARIE TRINTIGNANT : LE LIVRE CHOC
ANNE-SOPHIE JAHN
Journaliste au Point, auteure de "Désir noir"
Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, mène une enquête édifiante sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant, quand Bertrand Cantat, leader du groupe Noir Désir, commettait l'irréparable en frappant à mort sa compagne dans une chambre d'hôtel de Vilnius. Anne-Sophie Jahn rouvre le dossier. En partant elle-même sur les traces du drame, elle a remonté le fil de cette affaire. Elle démontre que la mort de la jeune femme n'était pas un accident. Et prouve que tout l'entourage du chanteur, professionnel comme personnel, s'était ligué pour le protéger en déclarant qu'il n'était pas un homme violent alors qu'il avait pourtant frappé plusieurs de ses compagnes.
Pour Anne-Sophie Jahn, “il y a un énorme malentendu : c'est l'histoire d'une dispute qui a mal tourné. Une gifle donnée, elle tombe contre un radiateur, et elle fait une hémorragie cérébrale. Un accident grave. C'est désolant, mais quelque chose qui peut arriver. Dans ma mémoire, dans celle de mon entourage, c'est clairement un accident. C'est aussi l'histoire qui est restée dans l'inconscient collectif”. Mais pourquoi cette version a-t-elle été retenue ? “En commençant à enquêter, en 2016, je n'ai aucun a priori contre Bertrand Cantat. Je rentre avec naïveté dans cette affaire. En consultant les archives, en regardant les faits rapportés au procès de Vilnius, en mars 2004, il m'apparaît indéniable que la version parvenue jusqu'à nous est fausse. Il ne s'agit pas du tout d'une simple gifle. Les faits sont beaucoup plus graves. Le rapport d'autopsie parle de 19 coups portés, donc la thèse de l'accident avancée par Bertrand Cantat ne tient pas”, affirme Anne-Sophie Jahn.
Anne-Sophie Jahn s'interroge sur la manière dont aurait été traitée l'affaire si elle s'était produite aujourd'hui, après le tournant Me Too. Selon elle, l'homme a certainement bénéficié d'une bienveillance malsaine. Dans son livre, on découvre les propos peu amènes tenus par son frère Xavier au sujet de la défunte. “Sa béatification orchestrée sous les auspices du microcosme cinématographique, milieu dont on connaît les turpitudes, est indigne”, avait-il affirmé après l'enterrement de Marie Trintignant.
Anne-Sophie Jahn, journaliste au Point, reviendra sur son enquête révélée dans son livre “Désir noir”, publié chez Flammarion, sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide : la mort de Marie Trintignant.
3/24/2023 • 9 minutes, 55 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 23/03/23
LA MOBILISATION REPART, LES VIOLENCES AUSSI...
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
EMMANUELLE ANIZON
Grand reporter - « L’Obs »
Spécialiste des mouvements contestataires
FRÉDÉRIC DABI
Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La fracture »
3/23/2023 • 8 minutes, 40 seconds
CDLA L’INVITÉ – DRISS AÏT YOUSSEF – 23/03/23
MANIFESTATIONS : RISQUES DE BAVURES
DRISS AÏT YOUSSEF
Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité
3/23/2023 • 9 minutes, 58 seconds
LA MOBILISATION REPART, LES VIOLENCES AUSSI... – 23/03/23
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
EMMANUELLE ANIZON
Grand reporter - « L’Obs »
Spécialiste des mouvements contestataires
FRÉDÉRIC DABI
Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La fracture »
Neuvième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites ce jeudi en France sous haute tension. Une semaine après le recours du gouvernement au 49.3 à l’Assemblée, provoquant depuis des rassemblements quotidiens, et au lendemain de l'interview d'Emmanuel Macron qui a ulcéré syndicats et opposition, des centaines de milliers de manifestants ont défilé un peu partout dans le pays, bien décidés à répondre au chef de l’Etat dans la rue. Pour le leader de la CGT Philippe Martinez ce 23 mars "est l’une de plus grosses mobilisations depuis le début. L’état d’esprit est le même, la détermination est là, avec un peu de colère quand même après l’allocution du président de la République" qui a selon lui "jeté un bidon d'essence sur le feu". De son côté Laurent Berger a dénoncé "l’inélégance" du tacle d’Emmanuel Macron sur la CFDT, et un discours de "provocation" vis-à-vis des organisations syndicales, accusées de ne pas avoir voulu aller au compromis. Le patron de la CFDT a également estimé que le chef de l’Etat "a mis la charrue avant les boeufs" : "le processus n’est pas encore allé au bout, il reste le Conseil constitutionnel et la possibilité du RIP". Se félicitant d’un "regain de mobilisation", il a appelé "au respect des biens et des personnes, à la non-violence". "Jusqu’au bout il va falloir garder l’opinion, c’est notre pépite", et pour cela "il faut des actions non violentes, qui n’handicapent pas le quotidien des citoyens", a-t-il expliqué alors que la colère gronde chaque jour plus fort dans l’Hexagone. Après le passage en force de la réforme des retraites avec le 49.3 et l’annonce du rejet des deux motions de censure lundi, la tension est encore montée d’un cran dans le pays où les rassemblements spontanés et les blocages se multiplient dans les sites pétroliers, les ports, sur les routes, dans le secteur aérien, gazier ou encore dans les lycées et les universités. Les syndicats qui se réuniront ce soir au siège de la CFDT pourraient appeler ce soir à une nouvelle journée d’action, bien décidés à poursuivre la mobilisation, les regards désormais tournés vers le Conseil constitutionnel qui a été saisi pour examiner la réforme des retraites. Pourrait-il censurer ce texte intégré au projet de loi rectificatif du financement de la sécurité sociale ? Laurent Fabius, lui-même président du Conseil constitutionnel, avait alerté en janvier dernier, rappelant selon le Canard enchaîné, la règle en matière de texte financier : "Tout ce qui est hors champ financier peut être considéré comme un cavalier budgétaire, et dans ce cas, il faudrait un deuxième texte". Exemple cité par l’ancien Premier ministre socialiste : "L’index des seniors, les critères de pénibilités ne relèvent pas du PLFRSS". D’autres constitutionnalistes mettent en avant une deuxième critique possible qui est l’usage de ce véhicule législatif prévu à l’article 47.1, qui impose des délais très contraints, cumulé avec le recours à d’autres procédés comme le vote bloqué prévu à l’article 44.3, l’opposition à de nouveaux amendements avec le 44.2 et bien sûr le 49.3 qui permet d’adopter un texte sans vote en engageant la responsabilité du gouvernement. Les Sages de la rue de Montpensier ont un mois pour se prononcer sur la constitutionnalité du texte. Ils devraient aussi avoir à observer une procédure pour un référendum d’initiative partagée, déposée par la Nupes.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/23/2023 • 1 hour, 6 minutes, 32 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 22/03/23
MACRON PERSISTE ET SIGNE...
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter – « Le Monde »
ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post »
Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche »
BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
3/22/2023 • 7 minutes, 37 seconds
MACRON PERSISTE ET SIGNE... – 22/03/23
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur »
RAPHAËLLE BACQUÉ Grand reporter – « Le Monde »
ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post »
Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche »
BERNARD SANANÈS Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Après presque une semaine de crise depuis le recours du gouvernement au 49.3, et alors que les manifestations et les blocages se multiplient dans le pays, Emmanuel Macron s’est adressé ce mercredi aux Français lors d’une interview télévisée sur TF1 et France 2. Le chef de l’Etat qui ne veut ni dissolution, ni remaniement, ni référendum, entendait montrer qu’il tenait la barre, engagé sur un chemin dont la direction n’a pas changé. Il a ainsi réaffirmé la nécessité de sa réforme des retraites dont il souhaite l’entrée en vigueur "d'ici la fin de l'année" et s’est dit prêt à "endosser l’impopularité" pour la mettre en œuvre. Renouvelant sa confiance à Élisabeth Borne mais lui demandant d’"élargir" la majorité, le président de la République a par ailleurs regretté que les syndicats n’aient pas présenté de "proposition de compromis" sur le texte, soulignant que le gouvernement l’a fait, en revanche, "avec le Parlement". Mardi, au terme d’une journée d’intenses consultations, Emmanuel Macron avait appelé le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp dont certains sont très remontés après l'usage du 49.3. "La foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus", avait-il également mis en garde. "Ce sont des propos qui clarifient" a expliqué ce mercredi le président lors de son interview. "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions" a-t-il aussi fait valoir alors que de nouveaux rassemblements ont été organisés hier soir dans plusieurs grandes villes françaises, théâtre pour certaines d’entre elles de tensions entre forces de l’ordre et manifestants. "Qu’il y ait des manifestations, c’est légitime. Ça a été fait de manière calme et organisé. Les violences il faut les condamner, les blocages, il faut les lever. On ne tolérera aucun débordement" a encore prévenu Emmanuel Macron à la veille d’une 9e journée de de grèves et de manifestations prévue ce jeudi 23 mars à l’appel de l’intersyndicale.
Vu la gravité de la crise politique, le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé le report de l’examen de la loi immigration au Sénat. "Nous allons réagencer les choses et découper les textes plus courts", a-t-il expliqué. Le président de la République a également dit souhaiter "réengager" le dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail, pour entendre "ce besoin de justice" exprimé par les manifestants. Il a promis que la discussion concernerait notamment l’évolution des carrières ou la pénibilité, et se tiendrait "dans les prochaines semaines". Mais a-t-il convaincu ? Furieux, Laurent Berger n’a pas tardé à répondre sur Twitter, accusant Emmanuel Macron de "déni et de mensonge ! La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2019 l'avait compris, il avait repris notre ambition d'un système universel. Macron 2023 refait l'histoire et ment sur la CDFT pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste" a écrit le leader du syndicat réformiste. Les propos d'Emmanuel Macron sont "du mépris pour les millions de personnes qui manifestent", a réagi de son côté Philippe Martinez. Le patron de la CGT a également fait part de son inquiétude. "Le président de la République est sûr tout seul de ce qu'il fait, et c'est grave", a-t-il déclaré sur France 2. Du côté de l’opposition, les réactions et les critiques n’ont également pas tardé. Le leader de la France insoumise a dénoncé les "traditionnelles marques de mépris" et "l'arrogance" d'Emmanuel Macron après son entretien télévisé, estimant que le chef de l'Etat "vit en dehors toute réalité". "La foule est au peuple ce que le cri est à la voix", a ajouté Jean-Luc Mélenchon en référence aux propos de la veille du président. Le premier secrétaire du Parti socialiste a lui aussi jugé avec sévérité l'interview du président de la République, estimant que celui-ci aggrave le mécontentement social. "C'est hallucinant, il est dans un déni absolu. Je crains qu'il n'ait mis plus d'explosifs sur un brasier déjà bien allumé", notamment en "disqualifiant les syndicats" a déclaré Olivier Faure depuis l'Assemblée nationale. Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'EELV, s'est dit pour sa part sur Twitter "glacée par la démonstration d'autosatisfaction du président" qui, à ses yeux, a tenu des "propos offensants". Le député LR Aurélien Pradié, qui a croisé le fer avec le gouvernement sur la réforme des retraites, a de son côté accusé Emmanuel Macron de "jouer avec le feu". C'est "une provocation de plus", a-t-il affirmé. Alors que retenir de l’interview du président de la République ? Comment Elisabeth Borne peut-elle bâtir une "majorité élargie" ? Et que vont faire maintenant les syndicats ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/22/2023 • 1 hour, 3 minutes, 5 seconds
CDLA L’INVITÉ – ALAIN BAUER – 22/03/23
L’EUROPE EN GUERRE… POUR LONGTEMPS
ALAIN BAUER
Professeur au CNAM
Responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement
Auteur de “Au commencement était la guerre”
Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des arts et métiers, responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement. Et il publie aujourd’hui chez Fayard : “Au commencement était la guerre”, dans lequel il analyse les conséquences globales de la guerre en Ukraine allant de tout le système logistique de la nourriture qui a été touché, à Vladimir Poutine qui affame la population, attaque l’approvisionnement en électricité et en eau de l'Ukraine, déporte de force des millions de citoyens ukrainiens, pille les œuvres d’art en Ukraine…
Le président chinois Xi Jinping a entamé ce lundi 20 mars une visite officielle de 3 jours à Moscou où il a été reçu par Vladimir Poutine. Au travers de cette visite, l’objectif de la Chine est de présenter son « plan de paix » en Ukraine, mais aussi de montrer le renforcement de la relation diplomatique entre les 2 pays. Cette rencontre est d’autant plus importante que, la semaine dernière, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour « crime de guerre » en Ukraine.
Le chef du Kremlin Poutine a salué “la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif” en Ukraine et estime que « les relations russo-chinoises ont atteint le point culminant de leur histoire ». De son côté ce mardi, Xi Jinping a estimé que son déplacement répondait à une “logique historique”, car “nous sommes les plus grandes puissances voisines et des partenaires stratégiques à tous les niveaux”.
Selon le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, peu après l'arrivée de Xi Jinping à Moscou, “l'Ukraine suit de près la visite du président chinois en Russie. Nous nous attendons à ce que Pékin utilise son influence sur Moscou pour qu'il mette fin à la guerre d'agression contre l'Ukraine”. Du côté des États-Unis, le secrétaire d'État Antony Blinken, a appelé "le monde à ne pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit selon ses propres conditions".
Dans la foulée de cette visite, Washington a d’ailleurs annoncé une nouvelle tranche d'aide, de 350 millions de dollars, et assuré Kiev de son soutien "aussi longtemps que nécessaire", et l’Union européenne entend augmenter fortement leur soutien militaire à l'Ukraine et a approuvé l’allocation de 2 milliards d’euros pour acheter et livrer des munitions d’artillerie à Kiev ainsi que la livraison d’un million d'obus et de missiles d'ici à un an.
Alain Bauer, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, responsable scientifique du pôle sécurité, défense, renseignement et auteur de “Au commencement était la guerre” chez Fayard reviendra sur les prémices de ce conflit sur le territoire ukrainien et sur le nouvel ordre mondial qui s’ouvre.
3/22/2023 • 12 minutes, 23 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 21/03/23
LA RÉFORME PASSE, LA COLÈRE MONTE
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L’Obs »
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institu
3/21/2023 • 7 minutes, 28 seconds
LA RÉFORME PASSE, LA COLÈRE MONTE – 21/03/23
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
NATHALIE SCHUCK Grand reporter – « Le Point »
CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique - « L’Obs »
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages Auteur de « La France sous nos yeux »
Le dossier des retraites est loin d'être clos. Au lendemain de l'adoption du texte au Parlement, consécutivement au rejet des deux motions de censure à l'Assemblée nationale, l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat, jusqu'ici resté très silencieux, donnera une interview à TF1 et France 2 ce mercredi 22 mars à 13 heures, en direct. Cette annonce intervient alors que le président de la République va consulter tous azimuts ce mardi. Il a reçu ce matin la Première ministre qui a échappé de peu la veille à un renversement de son gouvernement, avec le rejet à neuf voix près d'une motion de censure transpartisane à l'Assemblée. "Je suis déterminée à continuer à porter les transformations nécessaires à notre pays", a assuré lundi soir Elisabeth Borne, conviée à l'Elysée avec plusieurs membres du gouvernement et les chefs de la majorité. Emmanuel Macron a ensuite déjeuné avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l'Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel. Si les motions de censure ont été rejetées, les oppositions réclament toujours la démission de la Première ministre et le retrait du texte. Elles comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont soumis une demande de référendum d'initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité. Les opposants à la réforme appellent également à poursuivre la mobilisation dans la rue : la prochaine journée de grèves et de manifestation à l’appel de l’intersyndicale est prévue ce jeudi 23 mars. Mais d’ici là les rassemblements et blocages se poursuivent partout dans le pays. Hier soir, des rassemblements et des défilés ont eu lieu une nouvelles fois dans plusieurs villes, en particulier dans la capitale. Des poubelles ont été renversées et brûlées, des barricades et des fumigènes ont marqué certains des rassemblements. Mais alors que 287 interpellations ont été recensées dans le pays dont 234 à Paris, plusieurs vidéos de cette soirée diffusées sur les réseaux sociaux mettent en cause les forces de l’ordre et soulèvent la question de la stratégie du maintien de l’ordre adoptée. L’une d’elles fait particulièrement réagir. Filmée à Paris, elle montre un homme auquel un policier administre un coup de poing. La personne tombe au sol, mise KO. Et le policier s’éloigne. La députée Raquel Garrido (LFI) a demandé sur Twitter au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, d’arrêter le massacre. Son collègue Thomas Portes a fait part de sa "honte" de la police. Il a dénoncé par ailleurs le "silence radio" du ministre. Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature a déploré également la manière dont sont gérées les manifestations des derniers jours. "Des centaines d’interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n’a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales)", écrit-il. "Nous avons vu ces scènes indignes d’une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics (NDLR : des personnes effectuant des soins dans les manifestations), des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés", dénonce le syndicat. A l’opposé de ces prises de position, la préfecture de police de Paris a communiqué ce mardi matin sur sa satisfaction. Invité par la suite sur BFM TV, le préfet Laurent Nunez a justifié l’usage des nasses. Il a également indiqué que l’IGPN a été saisie dans l’affaire du coup de poing et que "toutes les investigations seront menées pour savoir si ce coup était adapté ou pas". Des images et une crise politique scrutées depuis plusieurs jours par la presse étrangère qui anticipe un avenir orageux pour les institutions françaises et une fin de mandat infernale pour Emmanuel Macron contre qui la "colère" est dirigée. Une colère, d’après le New York Times, qui "s'est intensifiée" après "le passage en force sur les réformes". Même tonalité dans le Süddeutsche Zeitung de Munich : "Le calme ne revient pas, la résistance ne s'arrête pas." Revenant sur le 49.3, le journal de Berlin Der Tagesspiegel évoque lui une "catastrophe politique". Quand en Espagne, où une autre réforme des retraites vient d’être validée mettant davantage à contribution les revenus les plus élevés et les entreprises, le quotidien madrilène El País estime que "le 49.3 menace d’empoisonner la vie politique et sociale pour des mois, sinon des années". "Macron s’est mis à dos la majorité du pays. Il a nourri la défiance envers les institutions et alimenté les accusations contre des dirigeants jugés déconnectés des réalités sociales." Alors comment gouverner après avoir échappé de neuf voix à la censure ? Que va-t-il se passer chez LR alors qu’un tiers des députés n’a pas suivi la ligne du parti édictée par Eric Ciotti ? Comment sortir de la crise politique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/21/2023 • 1 hour, 4 minutes, 3 seconds
CDLA L’INVITÉ – ÉTIENNE DIGNAT – 21/03/23
OLIVIER DUBOIS : LES COULISSES D’UNE LIBÉRATION
ÉTIENNE DIGNAT
Chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), auteur de “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages”
A midi aujourd’hui, Olivier Dubois a été accueilli par le président de la République Emmanuel Macron. Ce journaliste indépendant a été libéré hier lundi 20 mars après 711 jours de captivité au Sahel. Il a été enlevé à Gao, dans le nord du Mali, le 8 avril 2021, où il s’était rendu pour interviewer un cadre jihadiste. Olivier Dubois était le seul otage français recensé non retenu par un Etat dans le monde depuis la libération, en octobre 2020, de Sophie Pétronin, également enlevée au Mali.
Sur les conditions de sa libération, on ne sait rien d’officiel. “Les choses se sont faites dans le secret de la diplomatie. Il n'y a plus d'ambassadeur officiel de France. Les choses ont dû se jouer sous le manteau, sous la table comme on dit. Visiblement, les autorités nigériennes ont joué un rôle. C'était sur la table depuis octobre dernier. Il semblerait, selon les premiers mots d'Olivier, qu'ils ont pu jouer un rôle”, a déclaré hier Marc de Boni, le porte-parole du Comité de soutien pour la libération d'Olivier Dubois.
Hier aussi, l’Américain Jeffery Woodke est lui aussi apparu libre à l’aéroport de Niamey, au Niger, après plus de six ans de captivité. Présent aux côtés d’Olivier Dubois, cet humanitaire chrétien venait en aide aux populations nomades avec une ONG à Abalak au Niger, avant d’être enlevé le 14 octobre 2016 par des groupes jihadistes et conduit au Mali.
Étienne Dignat est chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI), enseignant en éthique de la guerre. Il a publié le 8 février “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages” aux Presses universitaires de France.
Payer ou ne pas payer une rançon ? C’est la question que se pose Étienne Dignat dans son ouvrage où il propose une réflexion sans tabou sur ce monde méconnu. D’après lui, “en France, on a des ex-otages qui témoignent, des familles, des journalistes. Mais on n’a aucune réflexion qui prend du recul sur la tendance longue, sur les évolutions des prises d’otage, sur ce que nous disent les chiffres, sur les différentes approches”.
Étienne Dignat, chercheur associé au Centre de recherches internationales de Sciences-Po (CERI) et auteur de “La Rançon de la terreur : gouverner le marché des otages” aux Presses universitaires de France reviendra sur les différentes approches qui conduisent au dénouement de la libération d'un otage.
3/21/2023 • 11 minutes, 46 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 20/03/23
BORNE, MACRON : ET MAINTENANT ?
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ
Directeur général de Fondapol
Fondation pour l’innovation politique
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter - « Le Monde »
BRICE TEINTURIER
Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
3/20/2023 • 6 minutes, 36 seconds
BORNE, MACRON : ET MAINTENANT ? – 20/03/23
EXPERTS
DOMINIQUE REYNIÉ
Directeur général de Fondapol
Fondation pour l’innovation politique
NEILA LATROUS
Cheffe adjointe du service politique - « France Info »
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter - « Le Monde »
BRICE TEINTURIER
Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Journée décisive ce lundi pour le gouvernement dont le destin est lié aux deux motions de censure examinées à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale. Deux textes, l'un du Rassemblement national, l'autre transpartisan, déposé par le groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires), voté par la Nupes, le RN mais aussi une partie des députés LR. De quoi donner des sueurs froides à l'exécutif… Le seuil à atteindre est 287 voix, la majorité absolue. Dans ce cas, la réforme des retraites serait rejetée et le gouvernement renversé. Les yeux sont donc aujourd’hui rivés sur les 61 députés LR qui détiennent les clés de ce scrutin. "Nous ne voterons aucune motion de censure. Nous ne voulons pas rajouter du chaos au chaos", a assuré le président du parti, Eric Ciotti, à l'issue d’une réunion du groupe LR. Mais lors de cet échange, ils ont été malgré tout douze députés à s'être exprimés en faveur d'une motion de censure et 31 contre. Plusieurs d'entre-deux, dont Aurélien Pradié, ont depuis confirmé vouloir voter la motion de censure déposée par le groupe LIOT, quand d’autres demeurent silencieux. Alors combien y aura-t-il de frondeurs chez LR ? Le déclenchement jeudi dernier de l'arme constitutionnelle du 49.3 par la Première ministre pour faire passer sans vote la réforme des retraites n'a fait qu'attiser la contestation dans le pays et ouvert une crise politique majeure. Depuis jeudi, des rassemblements organisés ou spontanés se déroulent sur tout le territoire. Transports, énergie, école… les blocages se multiplient. En attendant une nouvelle journée d'actions le 23 mars à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, la grève se durcie dans les raffineries. Les syndicats ont affirmé ce lundi que d’ici à demain soir les sept raffineries de métropole seront totalement bloquées et dans les Bouches du Rhône de nombreuses stations-service sont déjà affectées par des pénuries de carburants. Les éboueurs poursuivent également leur mouvement à Paris, Rennes ou Nantes. Des arrêts de travail de surveillants étaient également redoutés dans les lycées, pour la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023 et des surveillants supplémentaires ont été convoqués par le ministère de l’Education. Face à la colère exprimée, Emmanuel Macron a souhaité dimanche dans un communiqué que la réforme "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous". Le président de la République a également indiqué que tout est fait pour protéger les parlementaires qui soutiennent la réforme et dont les permanences sont parfois vandalisées. Ce qui fut le cas de celle d’Éric Ciotti, caillassée ce week-end à Nice. De plus en plus d’élus font également remonter les "pressions" qu’ils subissent de la part de leurs électeurs mais aussi de l’exécutif. Les députés de La France insoumise ont demandé ce lundi la création d’une commission d’enquête sur d’éventuelles "pressions" ou promesses de l’exécutif envers des parlementaires pour s’assurer de leur soutien à la réforme des retraites. Alors, pourquoi l’exécutif a-t-il choisi de recourir au 49.3 ? Quelles en seront les conséquences politiques ? Combien de Républicains soutiendront la motion de censure de LIOT ? Comment sortir de la crise politique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/20/2023 • 1 hour, 2 minutes, 53 seconds
CDLA L’INVITÉ – YANNICK JADOT – 20/03/23
CLIMAT : L’ALERTE DU DERNIER RAPORT DU GIEC !
YANNICK JADOT
Député européen EELV
C’est la fin d’un cycle lancé en 2015. Aujourd’hui, la publication d’une synthèse sur le changement climatique va conclure le 6e cycle de travail des experts du Giec. Pour le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, "les dirigeants ont besoin d'une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions".
Au cours des 8 dernières années, les experts du Giec ont planché sur trois rapports spéciaux, consacrés à des thématiques précises : l’impact d’un réchauffement mondial de 1,5 °C, sur les océans et le monde des glaces et sur les sols de la planète. Ainsi que sur un rapport d’évaluation sur l’évolution du changement climatique, sur ses conséquences et sur les solutions.
Dans leur synthèse, les experts du Giec rappellent qu'il existe de "multiples options réalisables et efficaces" pour réduire notamment les émissions de gaz à effet de serre et celles-ci "sont disponibles maintenant". Selon eux, "cinq ans plus tard, ce défi est devenu encore plus grand en raison d'une augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre". Pour Hoesung Lee, le président du Giec, "ce rapport de synthèse souligne l'urgence de prendre des mesures plus ambitieuses".
Les émissions diffèrent fortement selon les revenus : 10 % des ménages les plus riches sont responsables de 40 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais “toutes les régions du monde” sont déjà affectées par des dérèglements rapides, “sans précédent” et grandissants. En 2022, les émissions de CO2 des énergies ont crû de 0,9 %, pour atteindre un record de plus de 36,8 milliards de tonnes. Mais selon l’AIE, 550 millions de tonnes de CO2 ont aussi été évitées par les infrastructures nouvelles d’énergies bas carbone. Mais l’Asie, quant à elle, a vu ses émissions croître de 4,2 %, tirées par sa croissance économique.
Alors que les signataires de l'accord de Paris se sont engagés à contenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et, si possible, à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, cet objectif semble s'éloigner. En l’état des engagements climatiques pris par les Etats, nous nous dirigeons actuellement plutôt vers un monde à +3 degrés d’ici à la fin du siècle… Yannick Jadot reviendra sur le rapport de synthèse du Giec, initié en 2015.
3/20/2023 • 11 minutes, 40 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 18/03/23
BANQUES, IMMOBILIER : NOS ÉCONOMIES EN DANGER ? - 18/03/23
EXPERTS
Nicolas BOUZOU
Économiste et directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès
Gaëlle MACKE
Directrice déléguée de la rédaction de Challenges
Béatrice MATHIEU
Grand reporter à L’Express
Nathalie JANSON
Professeur de finance à la Neoma Business School, et enseignante à Sciences Po Paris
3/18/2023 • 8 minutes, 43 seconds
BANQUES, IMMOBILIER : NOS ÉCONOMIES EN DANGER ? - 18/03/23
EXPERTS
Nicolas BOUZOU
Économiste et directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès
Gaëlle MACKE
Directrice déléguée de la rédaction de Challenges
Béatrice MATHIEU
Grand reporter à L’Express
Nathalie JANSON
Professeur de finance à la Neoma Business School, et enseignante à Sciences Po Paris
C’est la plus grande défaillance depuis la crise financière de 2008. Il y a une semaine, la Silicon Valley Bank faisait faillite aux États-Unis. C'est la deuxième plus importante banqueroute de l'histoire des États-Unis et celle-ci laisse craindre un effet domino douloureux pour l’économie mondiale. Cet effondrement express a en effet précipité le repli de grandes places financières mondiales. L’inquiétude est donc montée d’un cran avec notamment la chute sans précédent de l’action du Credit Suisse, numéro deux du secteur bancaire helvète.
Ce krach a entraîné l'effondrement de plus de 10% de plusieurs banques européennesen une semaine, comme la Société générale ou BNP Paribas. Après avoir été chahutées en bourse, les marchés ont cependant réussi à se stabiliser un peu ces derniers jours même si la tendance demeure fragile. Selon le Financial Times, UBS, la première banque suisse, serait en pourparlers pour le rachat total ou partiel du Crédit Suisse. Avec l'effondrement de son action, la capitalisation boursière de Crédit Suisse a en effet fondu, faisant potentiellement de la banque une proie facile à absorber.
Dans ce contexte caractérisé par une inflation persistante et une remontée constante des taux d’emprunt, le dynamisme du marché immobilier a quelque peu fléchi. La forte remontée des taux, passés de 1 % à près de 3 % en un an, engendre inéluctablement une baisse des prix. Ainsi, une baisse des prix immobiliers a été constatée en janvier dernier dans 20 % des villes de plus de 40 000 habitants, contre 17 % à la même période en 2022. C’est le cas notamment à Paris (– 1,2 % ces trois derniers mois) ou à Lyon (– 1,9 %).
Certaines villes s'en sortent cependant, notamment les communes de taille moyenne en périphérie de métropoles. Celles-ci offrent des prix immobiliers plus bas, et un cadre de vie plus calme tout en étant à proche distance des centres urbains.
Alors, devons-nous craindre une grave contagion de la crise bancaire en cours ? Jusqu'où les prix de l'immobilier vont-ils continuer de fléchir ? Les villes périphériques sont-elles les seules gagnantes de cette période ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/18/2023 • 1 hour, 5 minutes, 8 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 17/03/23
POLITIQUE, SOCIAL : LE CHAUDRON
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
NATHALIE MAURET
Journaliste politique – Groupe de presse régionale « Ebra »
ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique – « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche »
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion – Institut de sondages IFOP
Auteur de « La France sous nos yeux »
3/17/2023 • 9 minutes, 54 seconds
POLITIQUE, SOCIAL : LE CHAUDRON – 17/03/23
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
NATHALIE MAURET
Journaliste politique – Groupe de presse régionale « Ebra »
ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique – « Huffington Post » Auteure de « Les 7 péchés capitaux de la gauche »
JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion – Institut de sondages IFOP
Auteur de « La France sous nos yeux »
« La réforme des retraites n'est pas un échec ». Olivier Dussopt s'est défendu ce matin, suite au recours très contesté du 49.3 par Elisabeth Borne hier après-midi. Ce passage en force n'est pas une défaite aux yeux du ministre du travail, et pourtant cela en a tout l'air. Elisabeth Borne, présentée depuis son arrivée rue de Varenne comme femme de compromis a dû se résoudre à utiliser cette arme constitutionnelle faute d'avoir élargi sa majorité relative, actant ainsi l'échec de son pacte avec les Républicains.
Hier, en montant à la tribune de l'Assemblée, la Première ministre s'est vue huée par toute la gauche, noyée sous la Marseillaise chantée par les députés de la France insoumise. À l'extérieur, des milliers de manifestants se sont immédiatement massés sur la place de la Concorde. Ainsi, partout en France, des rassemblements spontanés ont marqué de leur colère les villes, et les rues en feu ont fait le tour des médias.
Aujorud'hui, tout le monde a les yeux rivés sur une motion de censure transpartisane qui pourrait renverser le gouvernement ce lundi. Celle-ci vient d'être déposée par le groupe centriste Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), et son très respecté chef de file, Charles de Courson. Cependant, si cette motion était votée par les députés du Rassemblement National et par ceux de la Nupes, il faudrait que la moitié des députés Républicains la votent également pour qu'elle soit adoptée. Difficile mais pas impossible. Les tractations sont donc nombreuses pour convaincre cette trentaine de députés qui pourrait faire tomber Elisabeth Borne et rejeter cette réforme des retraites.
Quel que soit le résultat lundi, le climat social risque d'exploser suite à ce 49.3. Celui de trop dans l'opinion publique. Au vu des images d'hier, certains commentateurs évoquent le risque de Gilet-jaunisation du mouvement. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait prévenu qu'un recours au 49.3 serait « dangereux ». La possibilité que les syndicats soient débordées par leur base est en effet réel.
Dans ce contexte, la grève des éboueurs pourrait s'aggraver encore dans la capitale. Si Gérald Darmanin a demandé à la ville de Paris de réquisitionner du personnel pour évacuer les 7000 tonnes d'ordures, celui-ci s'est
vu obtenir une fin de non-recevoir par Anne Hidalgo. Le préfet de Paris a donc « requis le service de propreté de la ville » a déclaré ce matin le ministre de l'Intérieur, qui a assuré que la réquisition « fonctionnait ».
Alors, qu'attendre des prochains jours du côté du mouvement social ? Elisabeth Borne peut-elle rester Première ministre ? La motion de censure transpartisane peut-elle la faire tomber ? Le ramassage des poubelles à Paris va-t-il vraiment reprendre ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/17/2023 • 1 hour, 2 minutes, 32 seconds
CDLA L’INVITÉ – NICOLAS FRANCESCHET – 17/03/23
LUDOVIC, UN ÉBOUEUR DANS LA CRISE
LUDOVIC FRANCESCHET
Éboueur, auteur de "Plus tard, tu seras éboueur"
Les tonnes de déchets continuent de s'entasser dans Paris et dans certaines autres villes de France, tandis que les éboueurs entament leur 11e jour de grève contre la réforme des retraites. Un mouvement social auquel la maire de Paris, Anne Hidalgo, a apporté son “soutien total, entier”, tout en pointant la responsabilité de l'exécutif.
Dans la capitale, le gouvernement décide alors de passer en force. Sans surprise, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, sur ordre du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a informé mercredi dans la soirée Anne Hidalgo de sa décision de réquisitionner des éboueurs. La maire de Paris a donc transmis aujourd’hui à la préfecture de police la liste des 4000 noms des agents de la propreté des services de la ville ainsi que leur adresse, sur demande du préfet de police. "Dès ce matin, cette réquisition fonctionne et permet de ramasser ces poubelles", a annoncé Gérald Darmanin. Selon le ministre, les poubelles, en plus de poser un problème d'insalubrité, sont des "armes qu'il faut retirer de l'espace public".
Jeudi soir, des piles de déchets ont été incendiés par des manifestants après l’évacuation de la place de la Concorde à Paris, où près de 6000 personnes se sont rassemblées à la suite de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire passer en force la réforme des retraites. "L'opposition est légitime, les manifestations sont légitimes, le bordel ou la bordélisation non", a affirmé le ministre de l'Intérieur en dénonçant notamment "des effigies brûlées" à Dijon et des "préfectures prises pour cible". Au total, 310 personnes ont été interpellées jeudi en France dont 258 à Paris.
"Ça me fait mal au coeur, mais ne pas ramasser les déchets, c'est notre seul moyen de pression", affirme Ludovic Franceschet, éboueur à la ville de Paris, auteur de "Plus tard, tu seras éboueur", publié chez City éditions. Il reviendra sur son parcours et les raisons qui l’ont poussé à exercer le métier d'éboueur et sur ce mouvement de grève, déjà reconduit jusqu’au 20 mars.
3/17/2023 • 11 minutes, 1 second
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 16/03/23
LE 49.3 OUVRE UNE CRISE POLITIQUE
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
FANNY GUINOCHET
Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune »
Spécialiste des questions économiques et sociales
IVANNE TRIPPENBACH
Journaliste politique - « Le Monde »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
3/16/2023 • 9 minutes, 11 seconds
CDLA L’INVITÉ – JACQUES ATTALI – 16/03/23
CRISE BANCAIRE : LA PANIQUE ET LA CONTAGION ?
JACQUES ATTALI
Économiste et écrivain
Après la faillite de la Silicon Valley Bank, la deuxième banque suisse Credit Suisse se trouve à son tour dans la tourmente. Sa valeur en bourse est tombée à son plus bas historique puisque le cours de son action a perdu 30%. La chute vertigineuse de cette banque a aussi fait chuter les valeurs bancaires, l’obligeant a annoncer en pleine nuit en Europe qu'elle allait faire appel à la banque centrale suisse pour emprunter jusqu'à 50 milliards de francs suisses (50,7 milliards d'euros) afin de “renforcer de manière préventive” ses liquidités. Parallèlement, Credit Suisse va procéder à une série d'opérations de rachat de dette pour environ 3 milliards de francs suisses.
Le Credit Suisse fait partie de 30 banques au monde "que l’on ne peut pas laisser faire faillite", analysent des experts du marché bancaire international. Pourtant, son principal actionnaire, la banque nationale saoudienne (qui détient 9,8 % du capital) “ne compte absolument pas injecter davantage d’argent”. La Saudi National Bank avait volé au secours du Credit Suisse en novembre 2022, mais a priori pas cette fois-ci. Et côté européen, la solidarité n’est pas plus grande. “Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles”, a affirmé devant le Sénat la Première ministre française, Élisabeth Borne, précisant que le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire aurait un contact avec son homologue suisse.
Selon les experts, la chute de cette banque serait essentiellement due à la “nervosité des investisseurs de la banque”, à la suite de la faillite de la banque américaine SVB, constatée en début de cette semaine.
Jacques Attali, écrivain et économiste, reviendra notamment sur la fébrilité des marchés financiers et la possibilité d’une contagion aux banques français.
3/16/2023 • 10 minutes, 57 seconds
LE 49.3 OUVRE UNE CRISE POLITIQUE – 16/03/23
EXPERTS
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
FANNY GUINOCHET
Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune »
Spécialiste des questions économiques et sociales
IVANNE TRIPPENBACH
Journaliste politique - « Le Monde »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
C'est un suspens comme on en a peut être jamais eu dans la cinquième République. 14h55 cet après-midi lorsque la décision tombe, cinq minutes seulement avant le début de la séance à l'Assemblée : l'article 49.3 de la constitution est dégainé pour éviter un vote des députés au Palais Bourbon. C'est la onzième fois que cet outil constitutionnel est utilisé par la Première ministre depuis sa prise de fonctions. Mais cette fois a une importance bien supérieure au vu de la contestation sociale face à cette réforme des retraites. Plusieurs motions de censure devraient être déposées dans les prochaines heures. Une d'entre elles a des chances de faire tomber le gouvernement, elle devrait être déposée par le groupe centriste LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires) et serait trans-partisane.
Le compte n'y était donc pas pour tenter un vote à l'Assemblée Nationale, plusieurs députés Républicains ayant joué avec les nerfs du duo exécutif jusqu'au dernier moment. Emmanuel Macron a donc préféré « la grosse Bertha » à la « roulette russe » pour reprendre la comparaison imagée du sénateur Bruno Retailleau. Un choix « dangereux », selon le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. La crise politique qui s'ouvre pourrait en effet engendrer une radicalisation dans la rue. De son côté, Elisabeth Borne a déjà signifié accepté être « le fusible » suite à ce nouveau 49.3, ce qui laisse penser que ses jours son comptés rue de Varenne.
Les Républicains ont en tout cas joué les poils à gratter du gouvernement. Le parti s'en sort pourtant fragilisé et fortement divisé. Leur chef,Éric Ciotti, semble ne pas avoir su faire preuve d'autorité. Le 49.3 leur permet cependant de ne pas voir leur votes rendus publics, ce que craignaient certains députés hésitants, sous pression dans leur circonscription.
Côté intersyndicale, une réunion aura lieu ce soir pour définir de la suite à donner au mouvement. Laurent Berger a déjà annoncé que le bras de fer allait se poursuivre, alors que de nombreux manifestants se massaient dans le quartier du Palais Bourbon cet après-midi. Une multiplication des manifestation et blocages pourraient aussi avoir lieu.
Alors, comment s'est imposé le 49.3 à l'exécutif ? Quelles en seront les conséquences politiques ? Les Républicains soutiendront-ils la motion de censure de LIOT ? Quel avenir pour le mouvement social ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/16/2023 • 1 hour, 2 minutes, 33 seconds
NUCLÉAIRE : FISSURES ET RÈGLEMENTS DE COMPTE – 15/03/23
EXPERTS
ERWAN BENEZET
Journaliste au service économie, en charge de l’énergie
« Le Parisien – Aujourd’hui en France »
ÉLIE COHEN
Économiste – Directeur de recherche au CNRS
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique – « Marianne »
SHARON WAJSBROT
Journaliste spécialiste des énergies – « Les Echos »
Les députés ont entamé lundi 13 mars à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire. Il prévoit la construction de six nouveaux EPR. L'examen de ce projet de loi intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, on s'interroge sur la stratégie et les nombreux changements de pieds de l'Etat dans ce domaine. Le manque de vision de long terme a notamment été pointé du doigt par l'ancien ministre Arnaud Montebourg. Emmanuel Macron avait lui-même annoncé des fermetures de centrales au début de son premier mandat. L'objectif était même inscrit noir sur blanc dans le rapport sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, publié en 2020. Mais le président de la République a depuis fait machine arrière. L'actuel cap de l'exécutif a été fixé lors du discours de Belfort prononcé par Emmanuel Macron le 10 février 2022. Il replace le nucléaire au coeur de la politique énergétique nationale. Les députés ont d'ailleurs validé en commission la suppression du plafond de 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2035. Ce plafond avait été introduit par François Hollande en 2015, année où la France avait décidé la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs. « Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux », a pointé Maud Bregeon, la rapporteuse du projet de loi et ancienne d’EDF dans la filière nucléaire. En plus des nouveaux EPR, le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie des centrales au-delà de 60 ans contre 40 ans au maximum actuellement. D’ici 2030, les réacteurs les plus vieux atteindront les 50 ans d’existence. Le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption du texte sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier. Mais face à eux, les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur l'actualité récente pour pointer les dangers de la filière. Début mars, une fissure importante a été constatée dans une conduite de refroidissement d’urgence de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. Une deuxième fissure, moins conséquente, a été détectée quelques jours plus tard sur un autre réacteur de la même centrale. Cela pose la question de la sûreté de nos installations. D'autant plus qu'à ces problèmes techniques s'ajoute une décision politique de l'exécutif qui met le feu aux poudres. Le gouvernement a justement ajouté au texte la réforme de la sûreté nucléaire, adoptée par les députés en commission. Celle-ci prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, et le transfert de ses experts vers l’Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN, le gendarme des centrales. Les syndicats des deux institutions sont vent debout contre cette réforme, qui suscite aussi l’ire de la gauche et des protestations jusque dans la majorité. Les opposants craignent pour l’indépendance, la transparence et la qualité de l’expertise. Les experts de l’IRSN redoutent en effet que leur travail ne soit plus guidé par le seul critère de la sûreté, mais aussi par les préoccupations des exploitants. Les débats s’annoncent donc tendus sur le sujet. Les risques de voir les sécheresses se multiplier et s'intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui pose la question du refroidissement des réacteurs, sera sans doute aussi souligné par les opposants à la réforme. Tout comme la gestion des déchets nucléaires. Un autre défi à relever pour la filière nucléaire est la formation de personnel qualifié en nombre suffisant. Car la pénurie de main-d'oeuvre est là et s'est déjà révélée pénalisante. Cet automne lorsqu'il a fallu faire face à des problèmes de corrosion, nous avons dû faire appel à des soudeurs étrangers. Le manque de personnel qualifié est l'un des facteurs qui participent à rallonger la durée de ces maintenances, prévues ou imprévues. Des écoles de formation essaient de recruter d'avantage pour faire face aux grands besoin du secteur. Les changements de cap sur la filière nucléaire appartiennent-ils, pour de bon, au passé ? Sécheresse, corrosion, le secteur nucléaire est-il préparé face aux risques qui se multiplient ? Est-on capable de former assez rapidement du personnel qualifié en nombre suffisant pour relancer la filière nucléaire tricolore ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/15/2023 • 1 hour, 2 minutes, 41 seconds
CDLA L’INVITÉ – RAPHAËL SCHELLENBERGER – 15/03/23
NUCLÉAIRE : QUI EST RESPONSABLE DU NAUFRAGE ?
RAPHAËL SCHELLENBERGER
Député LR du Haut-Rhin
Président de la Commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France
Les deux anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande vont être auditionnés demain à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête parlementaire visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France. Ces deux auditions vont clore les travaux de cette commission, qui a aussi entendu ces derniers mois les derniers ministres de l'Environnement, les patrons successifs d'EDF, des scientifiques pour tenter de comprendre les fragilités énergétiques de la France. Les députés adopteront leur rapport final le 30 mars, un document qui sera rendu public dans les jours suivants.
L'Assemblée nationale s'est emparée, ce lundi 13 mars, du projet de loi d'accélération du nucléaire. Les députés ont quatre jours pour étudier les 650 amendements de ce texte destiné à faciliter la construction de nouveaux réacteurs et la réorganisation controversée de la police scientifique du secteur. Adopté en première lecture au Sénat fin janvier, il doit favoriser la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et prévoit également une réorganisation polémique : celle de la sûreté nucléaire en démantelant la police scientifique du secteur.
Dans le même temps, Bruxelles a dévoilé hier mardi 14 mars, ses pistes pour réformer le marché européen de l'électricité sans le restructurer fondamentalement, en recourant aux contrats énergétiques de long terme pour protéger les consommateurs et encourager les investissements dans les énergies renouvelables et le nucléaire. Pour Raphaël Schellenberger, “ce qui est surprenant c’est que ça prenne autant de temps”. Pour lui, “le sujet en Europe c’est qu'on ne s’est jamais intéressé aux capacités de production d’électricité”.
A la veille de l’audition des deux anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire qui vise à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France, Raphaël Schellenberger reviendra sur les enjeux et ses attentes de cette commission.
3/15/2023 • 10 minutes, 48 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 15/03/23
NUCLÉAIRE : FISSURES ET RÈGLEMENTS DE COMPTE
EXPERTS
ERWAN BENEZET
Journaliste au service économie, en charge de l’énergie
« Le Parisien – Aujourd’hui en France »
ÉLIE COHEN
Économiste – Directeur de recherche au CNRS
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique – « Marianne »
SHARON WAJSBROT
Journaliste spécialiste des énergies – « Les Echos »
3/15/2023 • 8 minutes, 43 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 14/03/23
ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE
EXPERTS
ALAIN BAUER
Professeur au CNAM
Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
GUILLAUME ANCEL
Ancien officier de l’armée française
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
AYMERIC ELLUIN
Responsable « plaidoyer et conflits »
Amnesty International France
3/14/2023 • 9 minutes, 53 seconds
ENFANTS DÉPORTES, KIDNAPPÉS : LA GUERRE SELON POUTINE – 14/03/23
EXPERTS
ALAIN BAUER
Professeur au CNAM
Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
GUILLAUME ANCEL
Ancien officier de l’armée française
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
AYMERIC ELLUIN
Responsable « plaidoyer et conflits »
Amnesty International France
Lors des conflits armés, les mineurs sont les plus vulnérables. La guerre en Ukraine semble en train de faire de milliers d'entre eux un "butin de guerre". C'est ce qu'a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, la semaine dernière. C'est le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch qui a publié hier un rapport sur les conséquences de l'invasion russe pour les dizaines de milliers d'enfants vivant dans des institutions ukrainiennes. Tous s'inquiètent du sort d'au moins 16 200 enfants ukrainiens déportés vers la Russie, comme l'indique le Bureau national d'information en Ukraine. En janvier, les autorités russes ont admis que près de 5 millions d'Ukrainiens, dont 733 000 mineurs, étaient arrivés sur leur sol depuis le début de "l'opération spéciale". Lors de sa quatrième visite en Ukraine début mars, le procureur de la CPI a déclaré que "ces actes présumés font l'objet d'une enquête prioritaire de la part de (s)on bureau". Des mandats d'arrestation pourraient bientôt être émis par la CPI. L'association "Pour l'Ukraine, pour leur liberté et la nôtre!" estimait en décembre que ces transferts forcés de masse relevaient des qualifications de génocide et de crimes contre l'humanité. "Nous devons accorder une attention particulière aux crimes qui ont été et sont commis par la Russie à l'encontre de nos enfants ukrainiens. Il s'agit de la déportation, de l'enlèvement et des tentatives d'effacer l'identité nationale et familiale de nos enfants", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ces déportations nous ramènent "aux heures les plus sombres de l'histoire européenne", a rappelé la procureure en chef du parquet européen, Laura Kovesi. L'ampleur de ces transferts forcés et répétés, sans parler des procédures législatives et logistiques mises en place, témoigne d'une pratique et d'une politique planifiée par la fédération de Russie. L'université Yale a montré le rôle premier des autorités fédérales dans ces transferts et ses programmes. Vladimir Poutine a en effet exigé des modifications législatives pour faciliter les adoptions de ces enfants. Il a aussi nommé Maria Lvova-Belova au poste de commissaire aux droits de l'enfant. Depuis l'invasion, elle organise les déportations, communique à tout-va et met en scène des adoptions, des cérémonies d'accueil.
Face à cette situation, certains parents remuent ciel et terre pour retrouver leurs enfants disparus. Un père dont les enfants avaient été évacués côté russe lors de la bataille de Marioupol est parvenu à les retrouver et à les ramener en Lettonie. Un parcours du combattant qu'ils racontent aujourd'hui. Sur le front, les soldats russes souffrent face à l'incroyable cruauté des combats. Et ils le font savoir. Depuis le début du mois de février apparaissent sur les réseaux sociaux des vidéos de mobilisés qui protestent contre les conditions dans lesquelles ils sont envoyés à l'assaut, eux disent "au massacre". Les mises en scènes se ressemblent : des soldats russes cagoulés, qui, par petits groupes, dénoncent leur impréparation, leur manque d'armement, d'équipement, de nourriture et de soutien. Ils considèrent que de nombreuses vies pourraient être épargnées. Ils apparaissent comme choqués qu’on leur ait menti sur ce qu’allait être leur rôle ans cette "opération spéciale". C'est peu dire que ces vidéos font tache et rompent avec la propagande du Kremlin. Le phénomène n'est en revanche pas nouveau, il avait déjà été observé en septembre dernier. Ces soldats, qui viennent principalement des régions éloignées d’Irkoutsk, Arkhangelsk ou Novossibirsk interpellent directement Vladimir Poutine à qui ils demandent de rejoindre les rangs de l’armée régulière. Après plus d'un an de conflit, le chef de l'Etat russe ne s'est toujours pas rendu sur le front. Au contraire, le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigogine, s'affiche de plus en plus sur les zones de combats. Il affirme en même temps de plus en plus clairement ses ambitions politiques. L'Etat russe est-il en train de perpétrer un nouveau crime contre l'humanité en organisant la déportation de milliers de mineurs ukrainiens ? Comment retrouver les enfants disparus ? Que risques les soldats russes qui dénoncent leur condition sur le front ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/14/2023 • 1 hour, 2 minutes, 49 seconds
CDLA L’INVITÉ – SERGE PAPIN – 14/03/23
PRIX, GRANDE DISTRIBUTION : LA LOI DU PLUS FORT
SERGE PAPIN
Ancien PDG de Système U
Administrateur indépendant du Conseil d’administration d’Auchan Retail International
Alors que l’inflation alimentaire a atteint 14,5 % sur un an en février selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures pour protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment un chèque alimentaire qui devrait être mis en place dans les prochains mois ainsi qu'un trimestre anti-inflation.
Les enseignes de la moyenne et grande distribution se sont aussi engagées à proposer un panier de références au prix “le plus bas possible", durant tout un trimestre (mars, avril, mai). C'est le cas de Système U qui, dès le mois de février, avait communiqué autour d'un panier de "150 produits à prix coûtant", lancé pour "une durée indéterminée". Auprès du Journal du dimanche, Alexandre Bompard a dévoilé la création d'un panier "essentiel et nutrition" dans les magasins Carrefour, qui comprendra 200 produits (dont 100 dits "du quotidien" et 100 ayant un Nutri-Score A et B) des marques Carrefour et Simpl, dont les prix seront bloqués autour de 2 euros entre le 15 mars et le 15 juin. Intermarché a aussi annoncé le lancement d'une campagne sur "500 produits anti-inflation", parmi lesquels 30 "produits frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légume".
“Ce trimestre anti-inflation sera un dispositif massif, efficace, protecteur”, a promis lundi Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances.
Absent de cette réunion de la grande distribution sur l’inflation, organisée à Bercy, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, dénonce une sorte d'”orchestration” et de communication politique autour du panier “anti-inflation. "Je n'ai pas attendu une réunion publique pour être moins cher", a affirmé sur CNews Michel-Edouard Leclerc. Le premier réseau de distribution français "ne s'interdit rien", mais son patron "préfère pour le moment être moins cher sur tout" et éviter "un cône aussi restreint de communication" qui "donne l'impression qu'on se rattrape sur le reste".
Pour Serge Papin, il faut passer “du pouvoir d’achat au vouloir d’achat”. Selon lui, “il faut changer la volonté d’acheter. Il faut qu’on aille vers des produits bruts, des produits non transformés, qu’on change notre façon de consommer, qu’on arrête le prêt à manger, les sodas”. Il reviendra sur le trimestre “anti-inflation” proposé par Bercy et sur le modèle de la grande consommation alimentaire.
3/14/2023 • 10 minutes, 56 seconds
CDLA L’INVITÉ – PIERRE MOSCOVICI – 13/03/23
LE COUP DE GUEULE DE LA COUR DES COMPTES !
PIERRE MOSCOVICI
Président de la Cour des comptes
Dans son rapport annuel publié ce vendredi 10 mars, la Cour des comptes, présidée par Pierre Moscovici, invite à faire de la réduction des déficits “une priorité nationale” et à clarifier les compétences au niveau local. Avec un taux de croissance estimé à 2,6 %, l’année 2022 a été marquée par un net ralentissement de l’activité économique, en lien avec le choc sur les prix de l’énergie et les conséquences de la guerre en Ukraine. Les perspectives pour 2023 sont plus dégradées avec une prévision de croissance de 1 % retenue pour construire le projet de loi de finances.
Alors que l’année 2023 aurait dû être marquée par la fin du «quoi qu’il en coûte» lié à la crise sanitaire, avec notamment une baisse de 46,5 Md€ des dépenses de soutien et de relance, le Gouvernement a pris de nouvelles mesures de soutien qui conduiraient à un déficit public attendu à 5,0 points de produit intérieur brut (PIB) en 2022 comme en 2023. La dette publique atteindrait 111,2 points de PIB en 2023, soit près de 14 points au-dessus de son niveau d’avant crise. Pour Pierre Moscovici, “nous continuons à mettre en oeuvre des mesures insuffisamment ciblées sur ceux qui en ont le plus besoin, et donc trop coûteuses”. À 58 % du PIB, la France a les dépenses publiques les plus élevées de la zone euro.
Le rapport soulève la question de l’action sociale destinée aux publics fragiles. Cette compétence relève du département, mais pour Pierre Moscovici, “il y a une inadéquation entre les moyens et leur fonction de chef de file sur la question”.
La Cour des comptes fait un état des lieux de la décentralisation. L’élargissement des compétences des collectivités territoriales s’est également traduit par une augmentation importante du poids des des dépenses locales dans le produit intérieur brut (passé de 8 % en 1980 à plus de 11 % aujourd’hui).”Nous plaidons pour une répartition plus équilibrée des compétences entre l’État et les administrations locales pour favoriser la qualité de l’action publique. Tout brouillage supplémentaire irait dans la mauvaise direction”, explique Pierre Moscovici au Figaro le 9 mars.
Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes reviendra sur le rapport annuel de la Cour, présenté demain à l’Assemblée nationale.
3/13/2023 • 11 minutes, 20 seconds
CRISE BANCAIRE AMERICAINE: LA PANIQUE MONDIALE 13/03/23
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’Institut de Haute Finance
Auteur de « Le grand basculement »
MARC FIORENTINO
Dirigeant d’Euroland Corporate
Auteur de « Les meilleurs placements pour les nuls »
SYLVIE MATELLY
Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS
Institut de Relations Internationales et Stratégiques
CÉLINE ANTONIN
Économiste - OFCE
Professeure à Sciences Po
Le système bancaire américain est entré dans une zone de turbulence. En quatre jours seulement, trois défaillances bancaires sont survenues aux États-Unis. Mercredi dernier, Silvergate Bank était mise en liquidation. Mais le véritable choc est survenu deux jours plus tard, lorsque Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines. La SVB était la seizième institution américaine, avec 210 milliards de dollars d’actifs. Il s’agit de la plus grosse faillite bancaire depuis la grande crise financière de 2008 et de la deuxième plus importante de l’histoire des États-Unis. Hier, Signature Bank, la 21e banque américaine, avec des actifs estimés à 110 milliards de dollars fin 2022 et 88 milliards de dollars de dépôts a elle aussi été placée en liquidation. Le gouvernement américain prend ces faillites très au sérieux. L'enjeu est d'éviter qu'elles ne provoquent une contagion au reste du système bancaire, a indiqué hier la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Le souvenir douloureux de la faillite en 2008 de Lehman Brothers, qui avait précipité les banques du monde entier dans sa chute, est dans tous les esprits. La crainte est bien de voir ces institutions financières tomber les unes après les autres. Les autorités américaines ont donc pris plusieurs mesures durant le week-end. Elles ont notamment annoncé vouloir garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de la SVB. Joe Biden s'est aujourd'hui félicité que les autorités américaines aient réagi "rapidement". Dans une allocution, le Président des Etats-Unis a tenu à rassurer alors que la panique bancaire guette et que certains experts anticipent une crise financière : "Les Américains peuvent se rassurer, le système bancaire est solide", a-t-il répété plusieurs fois lors de sa prise de parole. Pourtant, les marchés boursiers semblent eux témoigner d’une certaine fébrilité. En France, Bruno Le Maire se veut lui aussi rassurant. La faillite des banques SVB et Signature ne met pas en danger les banques françaises, a assuré ce matin sur France info le ministre de l’économie. « Je ne vois pas de risque de contagion, donc il n’y a pas d’alerte spécifique », a-t-il déclaré. « Nous avons des banques qui sont solides », « un système bancaire qui est solide » et « un ratio de liquidités qui est élevé », a affirmé Bruno Le Maire. Mais l'inquiétude a bel et bien gagné les marchés. Après un premier décrochage des banques vendredi dernier, les bourses européennes baissent fortement ce lundi, plombées par le secteur bancaire. Il s'agit de la pire séance de l'année. Le secteur de l'immobilier était, lui, déjà victime des évolutions financières, avant l'inquiétude de ces derniers jours. Le taux moyen auquel on peut emprunter pour acheter son logement est en effet au plus haut au plus haut depuis près de sept ans. Cette hausse s’explique par la remontée des taux d’intérêts auxquels les établissements bancaires empruntent eux-mêmes auprès des banques centrales, dont la Banque Centrale Européenne. Ces dernières les augmentent pour dissuader la consommation, et ainsi tenter de limiter l’inflation. Et il ne faut pas compter sur la récente baisse des prix des biens immobiliers, trop légère, pour réussir à compenser cette flambée des taux d’intérêts. En conséquence, nombreux seront les acheteurs à voir leur capacité d’emprunt chuter. Le volume des transactions risque donc de baisser dans les mois à venir. Le secteur du neuf rencontre également des problèmes. La hausse vertigineuse du prix des matières premières freine les mises en chantier et fait exploser les prix. Tout semble donc concourir à la raréfaction du nombre de clients, de la demande donc. Un autre secteur est actuellement dans le dur, celui de l'habillement de milieu de gamme. Avec le placement en redressement judiciaire de Gap France annoncé le 1er mars et l'arrêt définitif de San Marina le 18 février, l'hécatombe se poursuit chez ces enseignes de mode. Fermeture, liquidation, plan social... Un grand nombre de marques françaises est en train de sombrer. Dans le sillage de la liquidation de Camaïeu fin 2022, les décisions judiciaires s'accumulent dans le paysage textile hexagonal. Pour Kookaï, Cop.Copine ou encore Pimkie la mauvaise passe à des airs de clap de fin. Le triomphe de l’e-commerce, la concurrence de l'ultrafast fashion, l'avènement de la seconde main, la saturation de l'offre et des erreurs de gestion semblent avoir raison du secteur, confronté à un "mur des faillites", tant redouté. Les banques françaises sont-elles menacées par une nouvelle crise financière de grande ampleur ? Va-t-il devenir très compliquer d'acheter un logement ces prochaines années ? La France va-t-elle se heurter à un "mur des faillites" ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/13/2023 • 1 hour, 2 minutes, 38 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 13/03/23
3/13/2023 • 8 minutes, 18 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 11/03/23
RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU’À QUAND ? – 11/03/23
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
NATHALIE MAURET
Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
ANNE-CHARLÈNE BEZZINA
Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public
BERNARD SANANÈS
Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
3/11/2023 • 7 minutes, 52 seconds
RETRAITES : LA LIGNE DURE… JUSQU’À QUAND ? – 11/03/23
EXPERTS
CHRISTOPHE BARBIER
Éditorialiste politique
Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur »
NATHALIE MAURET
Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
ANNE-CHARLÈNE BEZZINA
Constitutionnaliste - Enseignante en Droit public
BERNARD SANANÈS
Politologue – Président de l’Institut de sondage Elabe
Quatre jours après une mobilisation record contre la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle à une septième journée d’action ce samedi. Plus de 230 rassemblements sont prévus dans toute la France. Entre 800 000 et un million de personnes sont attendues selon les renseignements. Les syndicats avaient promis de mettre la France à l’arrêt. S'ils n’y sont pour l’heure pas parvenus par la grève, ils ne désarment pas. En parallèle des manifestations, les opérations coups de poing se multiplient en effet, entre coupures de courant ciblées, blocage de voies ferroviaires et de dépôts de carburants.
Des agents du secteur du gaz et de l’électricité ont coupé ce jeudi le courant du Stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, a annoncé le syndicat CGT. Plus tard dans l’après-midi, le distributeur Enedis a toutefois démenti une partie de la coupure : « La ligne électrique qui alimente le stade de France n’a pas été coupée », a indiqué une porte-parole, qui confirme en revanche « des coupures » dans la zone commerciale et résidentielle autour du stade, ainsi que sur le chantier du futur village olympique. Les expéditions de carburants étaient elles toujours bloquées jeudi matin à la sortie de plusieurs raffineries françaises.
La jeunesse est, elle aussi, mobilisée. Une journée de mobilisation et d’action a lieu ce jeudi. Plusieurs lycées et universités ont été bloqués.
Jeudi toujours, les huit principaux syndicats et cinq organisations de jeunesse ont adressé un courrier au chef de l'État, à qui elles reprochent de rester sourd face à la mobilisation contre ce texte. Les syndicats demandent, depuis la mobilisation massive de mardi, à être reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron, estimant que son silence "constitue un grave problème démocratique" et pourrait conduire "immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive". Le président leur a répondu "être à l'écoute" tout en défendant la "nécessité" de la réforme. Il ne le recevra pas. "Les salariés vont recevoir aujourd’hui la réponse du président de la République comme un vrai mépris", déclare Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, chargé des retraites. Le président a argué vouloir respecter le temps du débat parlementaire.
À l'Assemblée, justement, la semaine n'a pas été de tout repos, au contraire. La réforme des retraites crée des zones de turbulences chez les députés et sénateurs Les Républicains. À l’approche du vote sur la réforme des retraites, le groupe LR, allié de circonstance indispensable du gouvernement pour l'obtention d'une majorité sur le texte, est divisé entre frondeurs et pro-réforme. Trois mois après l’élection d’Éric Ciotti à sa tête, le parti peine en effet toujours à parler d’une seule voix. Autour de la réforme, les contestations internes se sont aiguisées, notamment lorsque Aurélien Pradié, candidat malheureux à la présidence de LR, a lancé le combat sur les carrières longues. Le député du Lot a affiché une intransigeance qui a exaspéré en interne, aboutissant à son éviction du poste de numéro 2. Mais il n'est pas certain que cet « acte d’autorité » d’Éric Ciotti ait suffit à calmer le jeu. Aurélien Pradié maintient la pression, alors qu’un vote crucial se profile jeudi à l’Assemblée. Pour Pierre Cordier, député apparenté LR, le pronostic est sans appel : "Élisabeth Borne n'aura pas de majorité à l'Assemblée nationale."
À l'extrême droite de l'échiquier politique, pendant les quinze jours qu’ont duré les débats à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen s’est soigneusement abstenue de livrer sa position sur le sujet et donc de prendre le moindre risque. Ses rares initiatives ont relevé de la seule tactique. Ainsi la motion de censure déposée in extremis, dans la dernière ligne droite, et rejetée par les députés. S’il y a une personnalité et un parti dont on ignore donc tout ou en matière de retraites, c’est bien Marine Le Pen et le RN. Un député de la majorité les a même accusé en séance dans l'hémicycle d'être les "passagers clandestins" de ce texte. Pourtant, au regard du débat hystérique auquel se sont livrés les députés, l'extrême réserve du RN semble lui avoir profité. Dans la continuité de la "stratégie de la cravate" du début de mandature, les élus d'extrême droite jouent le rôle des bons élèves.
Le mouvement social peut-il faire plier le gouvernement ?
Le parti les Républicains va-t-il vers une scission sur le texte de la réforme des retraites ?
Jusqu'où sa stratégie de normalisation peut-elle conduire le RN ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/11/2023 • 1 hour, 6 minutes
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 10/03/23
UKRAINE : GUERRE DE TRANCHÉES ET MISSILES HYPERSONIQUES
EXPERTS
GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND
Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
GUILLAUME ANCEL
Ancien officier de l’armée française
3/10/2023 • 7 minutes, 6 seconds
UKRAINE: GUERRE DE TRANCHEES ET MISSILES HYPERSONIQUES 10/03/23
EXPERTS
GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND
Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI »
GUILLAUME ANCEL
Ancien officier de l’armée française
Les grandes villes ukrainiennes sous une pluie de missiles et de drones. Jeudi Lviv, Odessa, Kharkiv, Kherson, Kiev ont été massivement bombardées par les Russes et les infrastructures énergétiques particulièrement ciblées une nouvelle fois. Dans la capitale ukrainienne, 40 % des habitants n’ont plus d’électricité et de chauffage. À Zaporijia, elle aussi touchée, la centrale nucléaire a été coupée du réseau électrique. Située en zone occupée russe, elle a dû fonctionner pendant plusieurs heures avec un générateur. Cette stratégie russe de la terreur destinée à faire plier le pays a commencé en octobre dernier au tout début de l’hiver. Les frappes se sont ensuite espacées dans le temps. L’attaque aérienne d’hier où des missiles hypersoniques, quasiment indétectables par la défense aérienne, ont été utilisés vient rappeler que le Kremlin entend mener une guerre totale en Ukraine. Et ce alors que les troupes russes sont "fixées" depuis de long mois à l’est du pays et notamment autour de Bakhmout où les combats sont acharnés. Le porte-parole du ministère de la Défense russe a qualifié les frappes, qui ont fait au moins six morts en Ukraine, de "représailles" à une incursion sur le territoire russe le 2 mars de "saboteurs" ukrainiens. Ce que Kiev avait démenti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également réagi jeudi : "L'ennemi a tenté d'intimider les Ukrainiens en utilisant à nouveau ses misérables tactiques". C’est "une nouvelle tentative par l’Etat terroriste de combattre la civilisation". Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont aussi par la suite rejeté les allégations des prorusses de Transnistrie, les qualifiant de "provocation orchestrée par le Kremlin". Jeudi, les autorités de cette région séparatiste prorusse moldave ont annoncé avoir "déjoué une attaque terroriste" contre ses dirigeants, préparée "par les services de sécurité ukrainiens". Kiev a démenti et du côté du gouvernement moldave, on est loin d’être certain de la réalité de cette "attaque". Le Premier ministre moldave a ainsi dit "ne pas avoir confirmation" de sa véracité et le gouvernement moldave a décidé de lancer une enquête autour de ces accusations. Depuis plusieurs mois, la Russie est régulièrement accusée de chercher à déstabiliser la Moldavie, paysanciennement situé dans sa zone d’influence mais désormais dirigé par des autorités tournées vers l’Europe. Mi-février, la présidente moldave Maia Sandu avait accusé la Russie de fomenter un coup d’Etat. Ce nouvel épisode de tension vient raviver la crainte d’un élargissement du conflit. Dans ce contexte de montée des tensions, l’opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, se poursuit dans le pays, notamment à Cahors et dans ses alentours. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Programmée depuis trois ans, ces manoeuvres prennent une signification plus grande encore depuis l'invasion russe en Ukraine, il y a un an, et sont particulièrement scrutées… Alors que sait-on des attaques aériennes russes menées hier en Ukraine ? Que change le recours des russes aux missiles hypersoniques ? Quelle est la situation à Bakhmout ? Que se passe-t-il en Moldavie et en Géorgie ? Comment se déroule l’opération Orion ? La France est-elle prête pour une guerre de haute intensité ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/10/2023 • 1 hour, 3 minutes, 59 seconds
CDLA L’INVITÉ – GEORGINA WRIGHT – 10/03/23
FRANCE-ANGLETERRE : LES RETROUVAILLES !
GEORGINA WRIGHT
Directrice du programme Europe de l’Institut Montaigne
Le chef du gouvernement britannique Rishi Sunak est reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron ce vendredi pour un sommet consacré en partie à l'immigration et à la question des traversées de migrants ainsi que la guerre en Ukraine. Ce sommet bilatéral est le premier depuis 2018.
Côté britannique, l'accent sera mis sur la lutte contre l'immigration clandestine, source de tensions entre les deux rives de la Manche. Le gouvernement britannique a d’ailleurs présenté ce mardi 7 mars un projet de loi contre l'immigration illégale qui prévoit d'interdire à ceux qui arrivent par la Manche de demander l'asile au Royaume-Uni. Selon les chiffres de la BBC, en 2022, près de 46 000 migrants avaient traversé la Manche pour rejoindre les côtes anglaises. Un niveau record depuis 2018.
Emmanuel Macron quant à lui, a signalé sa volonté de renforcer le partenariat de défense avec le Royaume-Uni. Le contexte actuel permet de "donner un nouvel élan", a dit un conseiller du président français. L'invasion russe de l'Ukraine présente un défi commun aux deux premières armées européennes, les deux seules dotées de l'arme nucléaire en Europe. "La guerre en Ukraine force les deux pays à se rapprocher", explique à l'AFP Georgina Wright. "Il y a clairement une volonté de bâtir une relation de confiance".
“Je suis assez positive sur l’avenir de la relation franco-britannique. La partie difficile du Brexit semble dépassée, ce qui va permettre un rapprochement entre les deux pays. Il y a une volonté commune manifeste de tourner la page pour avancer”, estime Georgina Wright qui reviendra sur ce sommet bilatéral, le premier depuis 5 ans et sur les défis qui attendent la France et le Royaume-Uni.
3/10/2023 • 10 minutes, 36 seconds
ZFE: LA PROCHAINE REVOLTE? 09/03/23
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’institut de Haute Finance
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique « France Télévisions »
ARNAUD GOSSEMENT
Avocat en droit de l’environnement
Professeur associé à Paris 1
FLAVIEN NEUVY
Économiste – Directeur de l’Observatoire Cetelem
Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L’idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d’ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d’amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit’Air 3" (les diesels d’avant 2011, les "essence" d’avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit’Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d’avant 2011, soit 70 % du parc). L’objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d’inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l’électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d’inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement de l’Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n’a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C’est ce qu’a d’ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l’écologiste Bruno Bernard qui vient d’annoncer le report de deux ans, à 2028, de l’interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit’air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l’exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l’association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement".
Il faut dire que lorsqu’il s’agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l’écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l’inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d’apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l’air s’améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n’ont aucune obligation d’aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l’Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l’Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu’il s’agit là d’une "crise politique interne à l’Allemagne". "À l’intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd’hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c’est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s’inquiète d’une transition trop rapide vers l’électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L’UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/9/2023 • 1 hour, 2 minutes, 36 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 09/03/23
3/9/2023 • 7 minutes, 29 seconds
CDLA L’INVITÉ –MARC LOMAZZI – 09/03/23
RCP8.5 : LE SCÉNARIO NOIR DU CLIMAT
MARC LOMAZZI
Journaliste, auteur de « FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat »
Marc Lomazzi est journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France et chroniqueur sur France Inter. Passionné par les sujets liés à l’écologie et au climat, il est notamment l’auteur d’Ultra ecologicus, une enquête sur les mouvements écologistes radicaux. Et il revient avec son nouveau livre : “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, publié chez Albin Michel.
Les experts du climat ont donné un nom au scénario noir de l’embrasement climatique : le RCP8.5. Un scénario qui ressemble au script d’un film catastrophe : fonte des glaciers, montée des océans, sécheresses, mégafeux, villes les pieds dans l’eau, fleuves à sec, crises sanitaires, disparition des espèces...
Mais en quoi cette fresque terrible nous concerne-t-elle ? Quels sont les dangers qui menacent vraiment la France à l’horizon 2050 si le pire scénario du GIEC devient réalité ? Comment notre vie quotidienne sera-t-elle bouleversée ? L’auteur s’est posé toutes ces questions, et pour y répondre, il a rencontré des dizaines de scientifiques et d’experts. Cartes à l’appui, son livre brosse le tableau de la France de 2050 dont l’épisode historique de sécheresse et de canicules de l’été dernier nous a donné un avant-goût.
Dans son nouveau livre “FRANCE 2050 : RCP8.5, le scénario noir du climat”, Marc Lomazzi montre que c’est maintenant qu’il faut se préparer à l’impensable -voire au pire- et trouver, à notre échelle, des réponses au chaos climatique qui s’annonce.
3/9/2023 • 11 minutes, 21 seconds
ZFE : LA PROCHAINE RÉVOLTE ? 09/03/23
EXPERTS
PHILIPPE DESSERTINE
Directeur de l’institut de Haute Finance
NATHALIE SAINT-CRICQ
Éditorialiste politique « France Télévisions »
ARNAUD GOSSEMENT
Avocat en droit de l’environnement
Professeur associé à Paris 1
FLAVIEN NEUVY
Économiste – Directeur de l’Observatoire Cetelem
Si les zones à faibles émissions se sont multipliées ces dernières années dans les grandes villes d'Europe, en France la mise en place des ZFE fait de plus en plus polémique. De quoi parle-t-on ? L’idée au départ est de bannir les véhicules polluants des 43 plus grandes villes de façon progressive d’ici 2025. Dans un premier temps, sont interdits sous peine d’amende (68 euros) les véhicules au-dessus de "Crit’Air 3" (les diesels d’avant 2011, les "essence" d’avant 2006, soit 40 % du parc automobile actuel), puis ce sera au tour des "Crit’Air 2" (tous les diesels, ainsi que les "essence" d’avant 2011, soit 70 % du parc). L’objectif officiel est de faire baisser le niveau des particules fines qui tuent des milliers de personnes chaque année et d’inciter les ménages à passer à des voitures moins polluantes et notamment à l’électrique. Depuis le 1er janvier, en théorie, dans les villes de plus de 150 000 habitants existent donc des zones à faibles émissions. Mais les exceptions et les décalages se multiplient car le dispositif crée trop d’inégalités, la colère gronde chez les automobilistes et les oppositions se font entendre. Ainsi pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, "c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer". De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement de l’Etat. Dans ces conditions, et parce que "le gouvernement n’a rien anticipé", elle juge nécessaire de "prendre son temps" pour déployer le dispositif. C’est ce qu’a d’ailleurs décidé la métropole lyonnaise gérée par l’écologiste Bruno Bernard qui vient d’annoncer le report de deux ans, à 2028, de l’interdiction de la circulation des véhicules diésel (Crit’air 2). A Toulouse et à Montpellier les élus Nupes-LFI demandent "la suspension de la ZFE". A Perpignan, le maire RN a fait voter une motion contre l'application de la ZFE dans la préfecture catalane en 2025. Et maintenant c'est au tour de 40 millions d'automobilistes de tirer à boulet rouge sur le dispositif. Prenant l’exemple de nos voisins allemands, précurseurs en matière de ZFE mais en train de faire marche arrière, l’association réclame son abandon pur et simple, dénonçant dans un communiqué une "mesure environnementale obsolète" et "une bombe sociale à retardement".
Il faut dire que lorsqu’il s’agit de la voiture, le risque politique est toujours très fort : l’écotaxe sur les poids lourds avaient entrainé le mouvement des Bonnets rouges, la taxe carbone et le passage aux 80 km/h heure celui des gilets jaunes… Alors dans cette période déjà marquée par l’inflation et la contestation de la réforme des retraites, la grogne des automobilistes est scrutée par le gouvernement qui tente d’apaiser les esprits en se disant ouvert "au dialogue". Evoquant "14 pays en Europe où il y a des zones à faibles émissions", le ministre de la Transition écologique Christophe Bechu met en avant le fait lorsque "la qualité de l’air s’améliore, il y a des endroits où ces ZFE sont supprimées" comme en Allemagne. Car "cette mesure est prise pour des raisons de santé publique" rappelle-t-il. "La France a été condamnée par trois fois pour des dépassements de seuils de pollution." Mais cela implique aussi que "les villes qui ne sont pas en dépassement de seuil n’ont aucune obligation d’aller durcir, multiplier les règles" explique-t-il. Revenant, par ailleurs, sur la fin des motorisations thermiques dans l’Union européenne qui vient de connaître un revers majeur avec le refus de l’Allemagne de signer le texte, pourtant adopté au Parlement européen, le ministre estime qu’il s’agit là d’une "crise politique interne à l’Allemagne". "À l’intérieur de la coalition allemande, le plus petit des partenaires est aujourd’hui en train de remettre en cause la position allemande" mais "décarboner notre parc de véhicules, c’est le seul moyen de lutter contre le réchauffement climatique" juge-t-il. Le ministre chargé des Transports a exhorté de son côté l'Allemagne à soutenir à nouveau l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique dans l'Union européenne en 2035, regrettant une "forme de fronde" de Berlin. "Si on ne garde pas cette ambition nous serons balayés sur le plan industriel et écologique (...) ce n'est pas en donnant des contre-signaux que l'on va réussir à créer cette voiture électrique accessible à tous" a déclaré Clément Beaune alors que le patron de Stellantis, groupe réunissant PSA-Citroën et Fiat Chrysler, s’inquiète d’une transition trop rapide vers l’électrique qui profiterait à la Chine. Alors les ZFE, une polémique française ? L’UE est-elle allée trop vite en voulant interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 afin de réduire les émissions de CO2 ? Enfin qui sont ces scientifiques d'une vingtaine de pays, réunis au sein de Scientist Rebellion, qui lancent des actions de désobéissance civile afin de souligner l'urgence à agir pour le climat ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/9/2023 • 1 hour, 2 minutes, 36 seconds
ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL ! – 08/03/23
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter – « Le Monde »
CHLOÉ MORIN
Politologue
Auteure de « On aura tout essayé »
Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L’association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d’Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l’affaire est loin d’être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu’au Sénat l’application, inédite, de l’article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l’examen du projet de réforme des retraites jusqu’à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/8/2023 • 1 hour, 3 minutes, 28 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 08/03/23
ASSEMBLÉE, SÉNAT : ET LE RESPECT BORDEL !
EXPERTS
YVES THRÉARD
Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »
JÉRÔME JAFFRÉ
Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF
VANESSA SCHNEIDER
Grand reporter – « Le Monde »
CHLOÉ MORIN
Politologue
Auteure de « On aura tout essayé »
3/8/2023 • 7 minutes, 20 seconds
CDLA L’INVITÉ – CHIRINNE ARDAKANI – 08/03/23
IRAN : ELLE TRAQUE LES MOLLAHS
CHIRINNE ARDAKANI
Avocate franco-iranienne au Barreau du Val d’Oise, membre du collectif Iran Justice
Chirinne Ardakani est avocate au Barreau du Val d’Oise. Franco-iranienne, elle est engagée dans le collectif Iran Justice constitué de 16 avocats qui recense les exactions du régime de Téhéran.
Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. La première, depuis la mort de Mahsa Amini, une iranienne de 22 ans décédée pour n’avoir pas correctement porté son voile, qui a mené au soulèvement révolutionnaire qui secoue le pays actuellement. Mais en réalité, les Iraniens se battent depuis 44 ans pour la liberté et la vie des femmes, puisque le 8 mars 1979, c’était la première rébellion des Iraniennes contre le port du voile obligatoire.
Dans la répression des manifestants en Iran, plus de 500 personnes ont été tuées, selon Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, et plus de 20 000 arrestations. Faute de pouvoir exercer leur travail en Iran, les avocats iraniens ne peuvent pas assuer la défense de leurs clients dans des conditions satisfaisantes. Alors à Paris, un collectif de 16 avocats, dont 13 Franco-Iraniens, se battent tous les jours pour réunir suffisamment d’éléments pour que la répression du régime des mollahs soit punie par la loi.
Chirinne Ardakani fait partie de ce collectif. Pour elle, “mon engagement dans ce collectif renforce ma vocation d'avocate”. A ce jour, 174 faits ont été repertoriés. "En réalité, on est dépassé. Le compteur explose et on n'arrive pas humainement à tout recenser", affirme Chirinne Ardakani.
De nouveaux cas d'intoxication de jeunes filles ont été répertoriés ce dimanche dans plusieurs régions d'Iran. L'empoisonnement de plusieurs élèves a été rapporté dans deux lycées de filles des villes d'Abhar (ouest) et d'Ahvaz (sud-ouest), mais aussi dans une école primaire de Zanjan (ouest), a rapporté l'agence de presse Isna, citant des responsables sanitaires locaux. Leurs parents s'étaient rassemblés le 14 février devant le gouvernorat de la ville pour “demander des explications” de la part des autorités, selon l'agence officielle Irna.
À la suite de cette enquête, “le vice-ministre de la Santé Youness Panahi a implicitement confirmé dimanche que l'empoisonnement des élèves de Qom était intentionnel”, a annoncé Irna. “Il s'est avéré que certains individus voulaient que toutes les écoles, en particulier les écoles de filles, soient fermées”, a déclaré Youness Panahi. Pour l’instant, aucune interpellation n'a été annoncée.
Chirinne Ardakani nous racontera le travail minutieux du collectif Iran Justice et qui répertorie des preuves contre le régime de Téhéran, et reviendra sur les dessous et les enjeux de cette révolte iranienne.
3/8/2023 • 11 minutes, 26 seconds
"CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON – 07/03/23
EXPERTS
PIERRE HASKI
Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs »
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Auteur de « Les voies de la puissance »
ALICE EKMAN
Analyste responsable de l’Asie
Institut des études de sécurité de l’Union européenne
ALAIN WANG
Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec
«Un risque de conflit et de confrontation ». C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir « endiguer » l'Empire du Milieu. Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une « main invisible » alimentant la guerre dans le but de « servir un certain agenda géopolitique ». Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l’offensive en Ukraine comme une agression de la Russie.
Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d’un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l’appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu’ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir.
Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les « chaleureuses félicitations » des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un.
En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante soeur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, « sera considérée comme une claire déclaration de guerre » contre son pays. Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays.
Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/7/2023 • 1 hour, 2 minutes, 48 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 07/03/23
"CONFRONTATION" : PÉKIN MENACE WASHINGTON
EXPERTS
PIERRE HASKI
Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs »
FRÉDÉRIC ENCEL
Docteur en géopolitique
Auteur de « Les voies de la puissance »
ALICE EKMAN
Analyste responsable de l’Asie
Institut des études de sécurité de l’Union européenne
ALAIN WANG
Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec
3/7/2023 • 8 minutes, 7 seconds
CDLA L’INVITÉ – MARINE TONDELIER – 07/03/23
ZFE : MÊME LES ÉCOLOS RECULENT !
MARINE TONDELIER
Secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts
Depuis 2019, avec la loi d’orientation des mobilités, 11 agglomérations ont instauré une zone à faibles émissions (ZFE). En 2021, la loi Climat et résilience a étendu le dispositif à l’ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants : d’ici à 2025, 45 villes pourraient être concernées. D’ici là, la mise en place des ZFE concernera les véhicules de vignette Crit'Air 3 et plus dès le 1er janvier 2024. Selon une étude menée par Aramis, cela correspond à 40% du parc automobile actuel français.
Pour le secrétaire national du Parti Communiste Fabien Roussel, “c’est une bombe sociale parce qu’il y a aujourd’hui dix millions d’automobilistes qui vont être interdits de se déplacer”. De son côté, la leader d'Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier déplore le manque d’accompagnement. Dans ces conditions, et parce que “le gouvernement n’a rien anticipé”, elle juge nécessaire de “prendre son temps” pour déployer le dispositif. C’est le cas de la métropole lyonnaise gérée par les verts qui recule et se donne 3 mois de concertations de plus.
D’un point de vue environnemental, ces ZFE sont justifiées puisque d’après Santé Publique France, chaque année, la pollution de l’air serait responsable de 40 000 décès prématurés dans notre pays. Pour autant, elles posent un problème de justice sociale puisque dans les faits, les ZFE vont avant tout pénaliser les plus pauvres, c’est-à-dire ceux qui roulent dans les véhicules les plus anciens donc plus polluants et qui ont difficilement les moyens d’en changer. D’après la dernière enquête mobilité de l’Insee, 38% des ménages les moins favorisés possèdent un véhicule très polluant, et seront donc exclus de la circulation en ville. En Seine-Saint-Denis par exemple, trois quarts des voitures devront rester au garage en 2024.
Quand il s’agit de la voiture le risque politique est toujours très fort : les portiques pour les poids lourds ont donné les bonnets rouges, la taxe carbone et le passage à 80 km/h heure ont donné les gilets jaunes. Pour Marine Tondelier, “les mesures écologiques, ça ne marche pas quand c’est imposé d’en haut, quand ce n’est pas concerté avec la population”. Elle reviendra sur la mesure des ZFE qui selon elle, est “injuste socialement”.
3/7/2023 • 11 minutes, 6 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 06/03/23
GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR...
EXPERTS
NATHALIE MAURET
Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La France sous nos yeux »
3/6/2023 • 8 minutes, 59 seconds
GRÈVES, BLOCAGES : ON ENTRE DANS LE DUR... – 06/03/23
EXPERTS
NATHALIE MAURET
Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »
SOAZIG QUÉMÉNER
Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »
CARL MEEUS
Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
JÉRÔME FOURQUET
Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Auteur de « La France sous nos yeux »
La trêve est terminée pour les opposants à la réforme des retraites. A la veille d’une sixième journée de mobilisation, ce 7 mars, la consigne des syndicats est claire : "mettre la France à l’arrêt" aussi longtemps qu’il le faudra pour faire plier le gouvernement. A la pointe de la contestation, les salariés du secteur des transports. Selon la SNCF, en moyenne, 20 % des TGV et TER seront en circulation. Les Intercités seront, eux, quasiment tous à l’arrêt. Et sur les routes aussi, la contestation s’organise : les routiers ont rejoint depuis dimanche soir le mouvement et ont organisé dès ce lundi des barrages filtrants un peu partout en France. Autre secteur très mobilisé, celui stratégique de l’énergie. Les syndicats appellent à une grève dure, reconductible, qui a démarré dès vendredi 3 mars dans plusieurs centrales nucléaires et hydrauliques françaises. La grève s’annonce également très suivie dans les raffineries de pétrole où les salariés ont cessé le travail dès ce lundi ainsi que parmi les éboueurs et toute la filière des déchets qui vont entrer dans la danse ce mardi à l'appel de la CGT. Du côté de l’Education nationale, les organisations syndicales annoncent également plus de 60 % de grévistes. Le mouvement social passe "la vitesse supérieure", comme l'a appelé de ses voeux le leader de la CGT Philippe Martinez dans le Journal du dimanche (JDD). De son côté le patron de la CFDT Laurent Berger a déploré, ce lundi au micro de France Inter, le "silence" d'Emmanuel Macron "depuis deux mois" face aux opposants au projet de réforme des retraites du gouvernement, et a estimé que le président de la République actuellement en tournée en Afrique "ne peut pas rester sourd". Regrettant par ailleurs que l'intersyndicale n'ait été "reçue collectivement par personne" au sein de l'exécutif depuis qu'elle a lancé en janvier la mobilisation, Laurent Berger a affirmé qu'il fallait "arrêter de prendre les gens pour des cons". Les opposants à la réforme n'ont "pas de déficit d'explication", a-t-il insisté. Les propos d'Olivier Véran évoquant une "catastrophe écologique, agricole ou sanitaire" en cas de grève massive, "c'est grossier, c'est nul, c'est petit, c'est à bout d'arguments (…) Nous ne sommes pas des irresponsables. On va continuer cette mobilisation" mais "il faut arrêter". De son côté, le porte-parole du gouvernement a reconnu ce lundi que son message est "mal passé" et qu’'il aurait
dû être formulé différemment, tout en jugeant "qu’il n’est pas nécessaire de bloquer tout un pays et d’entraîner des désagréments aussi importants pour les Français". "Nous tiendrons l’objectif" d’un régime des retraites équilibré financièrement en 2030, a-t-il par ailleurs assuré, avant d’évoquer des "discussions avec les sénateurs", qui examinent actuellement le projet, pour que les mesures qui grèvent financièrement la réforme soient compensées par d’autres. Pendant ce temps, le texte sur la réforme des retraites est examiné jusqu’à dimanche au Sénat, où les Sénateurs à majorité LR veulent y mettre "des marqueurs de droite". Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs de droite, défend notamment l’intégration d’une part de capitalisation et appelle à "bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France" le 7 mars. Mais à droite, cette position est contestée. A l’Assemblée, Aurélien Pradié, débouté récemment de son poste de numéro deux des Républicains en raison de son opposition à la réforme des retraites, continue à faire entendre sa différence. Dans un entretien accordé à l’Opinion le député LR a insisté sur le fait que cette réforme ne peut "se faire sans dialogue social". Ce pourquoi, avec ses collègues Stéphane Viry et Ian Boucard, il a proposé à Laurent Berger de venir discuter ce mercredi avec les députés LR. À ce jour, plus d’une dizaine de députés LR ont pris publiquement position contre la réforme des retraites.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/6/2023 • 1 hour, 2 minutes, 32 seconds
CDLA L’INVITÉ – LUC JULIA – 06/03/23
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : HALTE AUX FANTASMES !
LUC JULIA
Informaticien
Auteur de “On va droit dans le mur” et « L'intelligence artificielle n'existe pas »
Luc Julia est ingénieur et informaticien franco-américain. Il est l’un des concepteurs de l’assistant vocal Siri. Ancien vice-président de Samsung chargé de l’innovation, il a rejoint Renault en 2021 en tant que directeur scientifique et est l’auteur de “On va droit dans le mur”, et "L'intelligence artificielle n'existe pas", publiés chez First.
ChatGPT, créé par OpenAI et mis en ligne fin novembre, se présente comme un programme de chat avec une intelligence artificielle capable de répondre à nos requêtes. En quelques secondes, le logiciel formule des paragraphes argumentés sur n'importe quel sujet, sans fautes d’orthographe et dans huit langues (français, anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, russe et néerlandais). Le succès de ChatGPT a été immédiat : cinq jours après sa mise en ligne, le programme comptait un million d'utilisateurs selon le président d'OpenAI sur Twitter.
Le patron du groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé ce mardi que des postes de journalistes dans les rédactions du tabloïd Bild et du média généraliste Die Welt seront supprimés d’ici à la fin de l’année. Pour cause : l’intelligence artificielle qui, selon Mathias Döpfner, le patron du groupe berlinois, « va révolutionner le journalisme et l’industrie des médias ». Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l’administration » poursuit-il. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, le filtre “Bold Glamour” cartonne sur TikTok. Ce filtre qui utilise l’intelligence artificielle est très réaliste, et surtout indétectable. Les médecins, eux, craignent des conséquences psychologiques.
Pour le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, la France a encore sa carte à jouer dans la bataille de puissance qui oppose la Chine et les Etats-Unis sur la question de l’intelligence artificielle. Il a annoncé viser “la formation de 400 000 experts du numérique d’ici [à] 2030“ pour que la France “ne passe pas à côté de cette nouvelle vague“ de l’intelligence artificielle. Les entreprises du numérique doivent pouvoir “recruter dans les meilleures conditions“, a ajouté M. Barrot.
Luc Julia reviendra sur les enjeux et les défis de l'intelligence artificielle.
3/6/2023 • 10 minutes, 38 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 04/03/23
HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? - 04/03/23
EXPERTS
Pascale HEBEL
Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation
Olivia DETROYAT
Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution
Flavien NEUVY
Economiste
Anne-Sophie ALSIF
Cheffe économiste - BDO france
3/6/2023 • 8 minutes, 38 seconds
HAUSSE DES PRIX : ÇA VA CRAQUER ? – 04/03/23
EXPERTS
Pascale HEBEL
Directrice associée - C Ways - spécialiste des questions de consommation
Olivia DETROYAT
Journaliste économique au Figaro - Spécialiste de la grande distribution
Flavien NEUVY
Economiste
Anne-Sophie ALSIF
Cheffe économiste - BDO france
"Mars rouge". Cette expression est fréquemment utilisée ces dernières semaines. Elle exprime la crainte d'une nouvelle hausse spectaculaire des prix des produits vendus dans les rayons des supermarchés. Cette flambée pourrait être la conséquence des négociations annuelles qui se sont achevées mercredi 1er mars entre les industriels et les distributeurs. Les premiers veulent que le prix de vente final prenne en compte la hausse des coûts de production (de l'énergie, des transports ou même des matières premières) ; tandis que les autres craignent de devoir répercuter cette augmentation en rayon. Pendant le temps des discussions, ils se sont renvoyé la balle, chacun accusant l'autre de vouloir se gaver sur le dos des ménages. Pendant ce temps, Élisabeth Borne assurait que le gouvernement faisait "tout pour que l'inflation soit contenue".
À l'issue des négociations, de nouvelles hausses de prix sont à attendre dans les rayons. Parmi les produits qui vont connaître des augmentations, on trouve la viande, les légumes ou encore les articles d'hygiène. Alors qu'une augmentation moyenne de 10% a été évoquée, l'Institut de recherche et d'innovation table plutôt sur une hausse comprise entre 4 et 7% d’ici à juin prochain (par rapport à février 2023). Une conséquence directe de l’inflation galopante en France, de l'ordre de 6,2% sur un an en février dernier, selon l'Insee.
Le gouvernement promettait, dans le cas d'une nouvelle flambée des prix alimentaires, un panier anti-inflation, avec une liste de produits du quotidien "à prix cassés", selon les mots du porte-parole Olivier Véran. Mais le contour du dispositif a toujours été flou. Les choses sont désormais beaucoup plus claires. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, premier syndicat d'agriculteurs, a affirmé ce matin sur France Info que le panier anti-inflation promis par le gouvernement "n'adviendra pas".
La question est sensible pour le gouvernement, qui va devoir affronter en parallèle le retour des mobilisations et le début des blocages contre la réforme des retraites, toujours très impopulaire dans l'opinion.
C'est dans ce contexte d'inflation galopante qu'un nouvel acteur se lance dans la grande distribution. Le nouveau venu s'appelle Toujust et il a ouvert sa première enseigne mercredi à Alès, dans le Gard. Si la ville des Cévennes est le premier point de vente en France, neuf autres ouvertures sont prévues au cours du premier semestre 2023. En tout, ce ne sont pas moins de 50 magasins qui sont prévus d’ici à la fin d’année. D’ici quatre à cinq ans, le distributeur ambitionne d’inonder le marché de la distribution à bas prix. Pour se faire une place dans ce secteur très concurrentiel, l’enseigne s’engage à proposer "le juste prix jusqu’à 5 à 10% moins cher que ses concurrents directs". Pour atteindre cet objectif ambitieux, la solution est toute trouvée : supprimer les intermédiaires pour réduire les marges. Le magasin affirme ainsi pouvoir "libérer les consommateurs trop souvent pris en étau entre pouvoir d’achat et exigence de justice vis-à-vis des producteurs". Autre originalité : la participation des fournisseurs au capital des magasins, sous forme de coopérative, en contrepartie de leurs meilleurs prix. En cette période de contraction du pouvoir d'achat des ménages, cette recette qui exclut les centrales d'achat pour faire baisser les prix pourrait séduire les consommateurs.
L'alimentation n'est pas le seul poste de dépense à plomber le budget des ménages. L'automobile pèse également très lourd. Et cela pourrait bien empirer. À Toulouse, la zone à faibles émissions, mise en place pour lutter contre la pollution, est vivement critiquée. Selon ses détracteurs, elle pénalise les moins riches, qui n'ont pas les moyens financiers d'investir dans des véhicules moins émetteurs de dioxyde de carbone. Si les verbalisations ne sont pas encore effectives, à l'avenir les amendes seront salées pour les contrevenants. De nombreux automobilistes vivent donc la mise en place de ce dispositif avec un sentiment de relégation et l'amertume de voir sur les routes une France à deux vitesses.
Faut-il craindre un mois de «mars rouge» sur les prix des produits alimentaires ?
Un autre modèle de grande distribution va-t-il s'imposer ?
Les ménages modestes sont-ils condamnés à être relégués hors des métropoles ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé- Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/4/2023 • 1 hour, 5 minutes, 53 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 03/03/23
RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Auteur de « 50 idées reçues sur l’état du monde »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
SYLVIE BERMANN
Diplomate, ambassadeur de France
Auteure de « Madame l’Ambassadeur »
PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L’Obs »
3/3/2023 • 6 minutes, 46 seconds
RUSSIE, CHINE, IRAN : LES LIAISONS DANGEREUSES – 03/03/23
EXPERTS
PASCAL BONIFACE
Directeur de l’IRIS, l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques
Auteur de « 50 idées reçues sur l’état du monde »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale – « France 24 »
SYLVIE BERMANN
Diplomate, ambassadeur de France
Auteure de « Madame l’Ambassadeur »
PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L’Obs »
Alors que la guerre se poursuit en Ukraine plus d’un an après le début de l’invasion russe et qu’aucune perspective d’issue à ce conflit ne se dessine, les yeux sont de plus en plus tournés vers la mer de Chine, épicentre actuellement des tensions entre Pékin et Washington. Les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie, pays membres du "Quad", ont exprimé ce vendredi leur inquiétude concernant la militarisation des eaux autour de la Chine. Le Quad (pour "Quadrilateral security dialogue") est une alliance stratégique informelle initiée en 2007 puis relancée dix ans plus tard pour contrer l’influence militaire et économique croissante de l’empire du Milieu dans la région. Depuis plusieurs années, les Etats-Unis et la Chine multiplient les manoeuvres militaires en mer de Chine méridionale, route-clé du commerce maritime mondial, parmi les plus riches en ressources et biodiversité sous-marine. La zone est revendiquée dans sa quasi-totalité par Pékin, ce que contestent plusieurs pays voisins comme les Philippines, la Malaisie, Brunei, l’Indonésie, Singapour et le Vietnam, qui veulent en contrôler certaines parties. "Nous nous opposons fermement à toute action unilatérale visant à modifier le statu quo ou à accroître les tensions dans la région", indique la déclaration conjointe du Quad. "Nous exprimons notre vive inquiétude face à la militarisation d’éléments contestés, à l’utilisation dangereuse de navires de garde-côtes et de milices maritimes, ainsi qu’aux efforts visant à perturber les activités d’exploitation des ressources offshore d’autres pays", ajoute le texte. La Chine n’est pas nommée explicitement. Mais Pékin voit d’un mauvais œil le Quad, perçu comme un outil des États-Unis dans la région pour endiguer son influence dans cette zone stratégique où les incursions et les accrochages se multiplient. Le contrôle chinois de cette mer lui permettrait d’étendre sa zone maritime, alors que des bases militaires américaines se situent au Japon, en Corée du Sud mais également sur l’île de Guam ou aux Philippines où les Américains vont ouvrir quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l’archipel. Depuis un an, les Etats-Unis renforcent en effet leurs systèmes d’alliances avec les pays de la région, déploient des troupes dans les zones stratégiques, passent des accords de coopération et multiplient les exercices militaires conjoints. Ainsi vient de débuter dans la région l’édition annuelle "Cobra Gold", un des plus importants exercices militaires d'Asie, réunissant des milliers de soldats venus des États-Unis, de Thaïlande et d'autres pays asiatiques (Singapour, Indonésie, Malaisie, Corée du Sud, et Japon). Alors que se passe-t-il en mer de Chine ? Les Etats-Unis et la Chine se préparaient-ils à un affrontement dans le Pacifique ? Cette montée des tensions entre les deux premières mondiales inquiète dans un monde de plus en plus incertain où la menace nucléaire est brandie régulièrement par la Russie et alors que le programme nucléaire iranien se rapproche du seuil de la bombe d’après l’AIEA. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont le directeur se rend en Iran ce vendredi a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport. Et si l’on en croit les déclarations du département américain à la Défense, Téhéran n’a jamais été si proche du but. Par ailleurs, le régime est mis en cause par les Américains pour ses liens avec la Russie, notamment ses livraisons de drones et de munitions dans la guerre en Ukraine. La république islamique d’Iran qui affiche dès qu’elle le peut sa proximité avec la Chine, elle-même en plein rapprochement avec Moscou. Hier au G20, la Russie et la Chine ont notamment accusé les pays occidentaux d’avoir recours au "chantage" et aux "menaces" pour imposer leurs vues. Dans ce contexte de reconstitution des alliances autour du conflit russo-ukrainien, et de transformation de la carte géopolitique, le chef de l’Etat effectue une tournée en Afrique centrale. Après le Gabon, il est attendu ce vendredi en Angola. Car cette ancienne colonie portugaise, riche en pétrole, correspond à l'ambition d'Emmanuel Macron de rompre avec la Françafrique en diversifiant les partenariats, en dehors du pré-carré historique où les revers politiques et diplomatiques s'accumulent, sur fond d’une progression du sentiment anti-français alimenté par des campagnes de désinformation menées par le groupe russe Wagner.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/3/2023 • 1 hour, 3 minutes, 36 seconds
CDLA L’INVITÉ – CLAUDE MALHURET – 03/03/23
TIK TOK : LA CHINE NOUS ESPIONNE ?
CLAUDE MALHURET
Sénateur
Président du groupe Les indépendants
L’application chinoise TikTok, ce réseau social lancé en 2016, qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, est soupçonnée d’être un outil d’espionnage et de propagande au service de la Chine. Tour à tour, la Commission européenne, le Conseil européen, le Parlement européen, le Canada, les États-Unis, le Danemark ont demandé à leurs fonctionnaires ou parlementaires de supprimer l’application de leurs téléphones et autres appareils professionnels.
La France réfléchit à une interdiction de l’application chinoise TikTok sur les téléphones de ses fonctionnaires, a indiqué ce mercredi 1er mars le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Ces prochaines semaines, les sénateurs travailleront sur le sujet dans le cadre d’une commission d’enquête sénatoriale.
De son côté, la diplomatie pékinoise a moqué “le manque de confiance en soi” d’un pays qui “craint une application prisée des jeunes”. TikTok, quant à lui, nie tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données. Pour le porte-parole de TikTok, “ces interdictions sont fondées sur des informations erronées au sujet de notre entreprise, et nous sommes prêts à rencontrer les autorités pour rétablir la vérité”.
Claude Malhuret, sénateur et président du groupe Les indépendants, estime que “si TikTok espionne la Commission européenne, tous les États sont menacés”. Il reviendra sur cette commission d'enquête sénatoriale et expliquera les enjeux qui l’attendent.
3/3/2023 • 10 minutes, 41 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 02/03/23
ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE
EXPERTS
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI »
ALAIN BAUER
Professeur de criminologie - CNAM
Auteur de « La guerre qui revient »
GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE
Général de l’armée de l’air et de l’espace
Ancien pilote de chasse
PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres
3/2/2023 • 7 minutes, 40 seconds
ATTAQUES SUR LE SOL RUSSE... LA COLÈRE DE POUTINE – 02/03/23
EXPERTS
ELSA VIDAL
Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI »
ALAIN BAUER
Professeur de criminologie - CNAM
Auteur de « La guerre qui revient »
GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE
Général de l’armée de l’air et de l’espace
Ancien pilote de chasse
PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres
L’étau se resserre sur les troupes ukrainiennes qui défendent la ville de Bakhmout depuis l’été. Bombardée sans relâche par l’armée russe, soutenue dans la région par le groupe Wagner, la chute de la ville semble de plus en plus inévitable. Dans la soirée de mardi, Volodymyr Zelensky, a lui-même concédé que "les plus grandes difficultés, comme auparavant, sont à Bakhmout (…) La Russie ne compte pas du tout ses hommes, les envoyant constamment à l’assaut de nos positions. L’intensité des combats ne fait qu’augmenter". La veille le président ukrainien avait également reconnu que la situation aux alentours de Bakhmout devenait "de plus en plus compliquée" pour les soldats ukrainiens. Ces dernières semaines, le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué tour à tour la prise de plusieurs localités autour de Bakhmout. Conséquence de cette lente poussée russe, trois des quatre routes permettant aux Ukrainiens d’approvisionner la ville ont été coupées, et les spéculations sur un retrait "stratégique" des troupes ukrainiennes vont bon train depuis que Alexander Rodnyansky, le conseiller économique du président ukrainien, a indiqué lundi que cette issue n’est pas exclue si nécessaire. "Nous n'allons pas sacrifier tous nos hommes pour rien" avait-il affirmé sur CNN, relativisant l'importance stratégique de la prise éventuelle de cette petite ville minière, réduite à une coquille vide après des mois d’affrontement. Les missiles ont percé des trous dans les bâtiments. L’approvisionnement en électricité et en eau a disparu depuis longtemps, ainsi que la majeure partie de la population d’avant-guerre d’environ 70 000 habitants. Néanmoins cet objectif majeur pour le président Vladimir Poutine est devenu au fil des mois un symbole de la lutte pour le contrôle de la région riche en minéraux du Donbass. La prise de Bakhmout par les Russes donnerait au maître du Kremlin sa première grande victoire tant attendue depuis plus de six mois et pourrait permettre à Moscou de se targuer d’avancer la ligne de front de quelques mètres supplémentaires dans l’une des quatre provinces ukrainiennes annexées en septembre dernier par la Russie. Pour l’heure, les combats se poursuivent à Bakhmout où les hommes de Wagner font face à une "résistance furieuse" des soldats ukrainiens a expliqué Evguéni Prigojine. L’armée russe a, elle, affirmé ce jeudi qu’elle tentait "d’éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltré dans la région russe de Briansk près de la frontière ukrainienne, tandis que Vladimir Poutine a déclaré que des "terroristes" avaient tiré sur des civils. Le Kremlin a ensuite haussé le ton, pour parler "d’attaque terroriste", tandis que l’Ukraine a dénoncé une "provocation délibérée" de Moscou. La Russie a également annoncé avoir déjoué une attaque "massive" de drones en Crimée annexée. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a par ailleurs affirmé ce jeudi que les attaques de drones menées contre des bases militaires en Russie début décembre n'auraient pu être exécutées sans l'aide de Washington. Devant la Conférence du désarmement à Genève, il a également estimé que l'implication croissante des États-Unis et de l'Otan en Ukraine risque d'entraîner un affrontement militaire direct aux "conséquences catastrophiques" alors qu’au G20, Moscou et Pékin ont dénoncé les "menaces" des Occidentaux pour imposer leurs vues. Alors quelle est la situation à Bakhmout et plus largement à l’est de l’Ukraine ? Que s'est-il passé dans la région russe de Briansk, près de la frontière avec l'Ukraine ? L’axe Pékin-Moscou va-t-il se renforcer davantage ? Enfin la Moldavie est-elle la prochaine cible de Poutine ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/2/2023 • 1 hour, 3 minutes, 8 seconds
CDLA L’INVITÉ – FRANÇOIS DE LABARRE – 02/03/23
ENQUÊTE : LE VATICAN, L’ARGENT… ET LA MAFIA
FRANÇOIS DE LABARRE
Grand reporter à Paris Match, spécialiste de l'actualité italienne
Auteur de « Vatican offshore - l’argent noir de l’église »
Dans son livre, François de Labarre revient sur les très nombreuses années où des affaires financières du Saint-Siège ont été gérées dans la plus grande opacité. Il affirme même “qu’au début des années 1980, le mot même était absent de tous les discours”.
Par ailleurs, il revient sur le procès historique du cardinal Becciu qui s’est ouvert en juillet 2021, dans lequel le cardinal ainsi que neuf autres prévenus comparaissent ce à l'ouverture du procès dit “de l'immeuble de Londres”. En cause : l'utilisation de fonds de la Secrétairerie d'État pour des opérations illicites, dont l'achat d'un immeuble de Sloane Avenue dans la capitale anglaise. Le Cardinal Becciu est lui, accusé d’avoir fermé les yeux sur des opérations douteuses et de ne pas avoir rapporté aux responsables nommés par le Pape ce dont il était au courant. Ces opérations ont coûté plusieurs centaines de millions d’euros au Vatican.
Pour François de Labarre, “ce procès est central” parce que “c’est la première fois qu’un cardinal est jugé pour des délits financiers au Vatican”.
Le Pape François, élu le 13 mars 2013 est le premier à avoir un projet clair qui consiste à mettre un terme aux abus, à réformer la curie et contrôler les finances. François de Labarre reviendra sur son enquête édifiante ou on découvre la face sombre du Vatican entre malversations et montages financiers.
3/2/2023 • 11 minutes, 25 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 01/03/23
IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS"
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter »
3/1/2023 • 9 minutes, 17 seconds
IRAN : LA BOMBE ATOMIQUE..."DANS 12 JOURS" – 01/03/23
EXPERTS
FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business
AZADEH KIAN Sociologue franco-iranienne Auteure de « Femmes et pouvoir en Islam »
ARMELLE CHARRIER
Éditorialiste en politique internationale - « France 24 »
ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter »
Que se passe-t-il en Iran ? L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport de cette instance de l'ONU. Ces particules ont été découvertes dans des échantillons collectés en janvier dans l'usine souterraine de Fordo. "Des clarifications" sont demandées à Téhéran et "les discussions sont toujours en cours" pour déterminer l'origine de ces particules a expliqué l’agence onusienne. L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme atomique, a fait état la semaine dernière "de fluctuations involontaires" au cours du processus d'enrichissement, dans une lettre citée par l'AIEA. Ces informations surviennent alors que le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu en Iran dans les jours à venir, dans un contexte de détérioration des relations. Les négociations afin de ranimer l'accord de Vienne (JCPOA ) conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales sont en effet au point mort. Depuis le retrait des États-Unis de cet accord, décidé en 2018 par le président Donald Trump, la République islamique s'est progressivement affranchie de ses engagements. Au 12 février, son stock total d'uranium enrichi s'élevait ainsi à 3 760,8 kg, soit plus de 18 fois la limite autorisée par l'accord, selon les estimations de l'AIEA. Surtout, l'Iran enrichit à des niveaux toujours plus élevés, loin de la limite fixée à 3,67 %. Hier, le numéro trois du ministère de la Défense américaine, Colin Kahl, a estimé que l'Iran pourrait désormais fabriquer suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire en "environ 12 jours" lors d'une audience de la Chambre des représentants, en réponse à un parlementaire républicain qui lui demandait pourquoi l'administration Biden avait cherché à relancer l'accord sur le nucléaire iranien. "Parce que les progrès nucléaires de l'Iran depuis que nous avons quitté le JCPOA ont été remarquables. En 2018, lorsque l'administration précédente a décidé de quitter le JCPOA, il aurait fallu environ 12 mois à l'Iran pour produire l'équivalent d'une bombe de matière fissile. Maintenant, il faudrait environ 12 jours", a-t-il expliqué.
Le chef de la CIA a lui estimé dimanche que le programme d’enrichissement d’uranium iranien "progresse vite à tel point qu’il leur suffirait de quelques semaines pour atteindre les 90 %, s’ils décidaient de franchir cette ligne". Il s'est également inquiété d’une « dangereuse » escalade dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou. "Ce que nous constatons, ce sont des signes selon lesquels la Russie propose d’aider les Iraniens avec leur programme de missiles et envisage aussi la possibilité de procurer à l’Iran des avions de combat ", a déclaré Bill Burns dans une rare interview diffusée sur la chaîne CBS. Alors jusqu’où ira le régime des mollahs dans la poursuite de son programme nucléaire ? Le pays peut-il se doter bientôt de l’arme nucléaire ? Et après plus de 5 mois, où en est la révolte en Iran ? Le mouvement est-il en train de s’essouffler ? Enfin que va faire Israël ? Le Premier ministre sur le retour, Benyamin Netayahou, qui a formé il y a quelques semaines une alliance électorale avec les ultra-nationalistes extrémistes auparavant en marge de la politique, multiplie les menaces. Lui qui préconise depuis longtemps une action militaire contre l’Iran, l’a de nouveau évoqué lors d’un discours mi-février. "La seule chose qui parvient à arrêter les États voyous qui s’apprêtent à développer la bombe atomique, c’est une menace militaire crédible ou un passage à l’action militaire crédible", a-t-il indiqué lors d’une conférence sur la sécurité nationale.
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
3/1/2023 • 1 hour, 3 minutes, 15 seconds
CDLA L’INVITÉ – BRUNO PATINO – 01/03/23
DANS LE PIÈGE DES ÉCRANS…
BRUNO PATINO
Président d'Arte France
Auteur de « Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l’ultra connexion »
Bruno Patino est président d’Arte France, directeur de l’école de journalisme de sciences po, spécialiste des médias et du numérique Après le succès de la “Civilisation du poisson rouge“ qui racontait comment nous avions perdu la maîtrise de notre temps avec les écrans, il vient avec “Tempête dans le bocal - comment naviguer serein à l'ère de l’ultra connexion“, toujours publié chez Grasset.
L’Affaire Palmade inonde les médias. 20.000 articles ou chroniques y ont été consacrés ces dix derniers jours, selon les données obtenues grâce à l'agrégateur Tagaday. Environ 2.000 articles quotidiens à ce sujet, c'est autant de bruit que la couverture médiatique quotidienne de Vladimir Poutine au 1er semestre 2022, ou sur un autre registre, deux fois plus que celle de Kylian Mbappé durant la Coupe du monde.
Son livre commence avec le confinement, et ce constat : la pandémie a marqué le triomphe des écrans. Des chiffres donnent le vertige : près de 60% d’écrans en plus chez les 6-10 ans et +40% chez les adultes, d'après l’Onaps, l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité.
Dans son livre, il explique pour ce paradoxe : ce sont les écrans qui, au lieu de nous enfermer, nous ont permis de sortir, de continuer à vivre. Bruno Patino affirme qu’un “virus nous a plongés dans l’époque de l’écran total”. En juillet 2021, d’après une étude menée par BVA pour la fondation April, 74 % des Français se considèrent “dépendants” de leurs outils connectés, dont 23 % “totalement dépendants”.
Pour Bruno Patino, “les réseaux sociaux sont devenus le cinquième pouvoir, le premier né de l’ère des données. Ils ne connaissent, pour le moment, ni frontières ni contre-pouvoir”. Il reviendra sur l’importance d’une consommation maîtrisée de nos réseaux sociaux à l’ère de l’ultra connexion.
3/1/2023 • 11 minutes, 8 seconds
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 28/02/23
ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ?
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde »
GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française
BÉNÉDICTE CHÉRON
Historienne, spécialiste des questions militaires
2/28/2023 • 6 minutes, 39 seconds
ARMÉE : LA FRANCE EST-ELLE DÉCLASSÉE ? – 28/02/23
EXPERTS
FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »
ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde »
GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l’armée française
BÉNÉDICTE CHÉRON
Historienne, spécialiste des questions militaires
Débarquement de troupes et d’engins, largages de parachutistes, opérations aériennes et de cyberdéfense : ce week-end l’opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, a débuté dans le Sud du pays sous les yeux de vacanciers et d’habitants médusés. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Terre, mer, air, spatial, cyber... Dans ce scénario de crise internationale, toutes les composantes de l'armée se retrouvent sur le pied de guerre. Une opération programmée depuis trois ans mais qui prend une signification plus grande encore depuis l'invasion russe de l'Ukraine, il y a un an. Dans un contexte de bouleversement de la géopolitique mondiale et de montée des tensions, le recours à la force n'est désormais plus un tabou et la perspective d'un conflit majeur ne relève plus de la science-fiction. "Le conflit en Ukraine nous réapprend la guerre de haute intensité", qui se joue "sur tout le registre de la guerre moderne", a expliqué le général Nicolas Le Nen, commandant des opérations interarmées. "Cette préparation-là est absolument essentielle, et j'espère qu'à l'avenir, ce sera reproduit régulièrement pour que nous retrouvions des savoir-faire en termes de gestion de grandes masses interarmées que nous avons perdus puisque pendant deux décennies, nous nous sommes focalisés sur des petites opérations sur des espaces réduits et des moyens relativement limités" a affirmé, de son côté, le général Vincent Desportes au micro de à RFI. Pour les soldats français, la dernière ouverture d’un théâtre de cette ampleur en conditions réelles remonte à l'opération Serval au Mali, en 2012, quand ils avaient repris la ville de Tombouctou aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Ont suivi ensuite vingt ans de lutte anti djihadiste au Sahel pour aider les autorités locales. Mais depuis quelques mois la donne a changé. Après avoir levé le camp au Mali à l'été 2022, l’armée française a définitivement quitté le Burkina Faso la semaine dernière à la demande de la junte au pouvoir. Paris assure encore une présence au Tchad, au Niger et, dans une moindre mesure, en Mauritanie. Mais pour combien de temps encore ? Emmanuel Macron a annoncé hier une nouvelle réduction des effectifs militaires français déployés sur le continent africain. "La transformation débutera dans les prochains mois avec une diminution visible de nos effectifs et une montée en puissance dans ces bases de nos partenaires africains", a-t-il ainsi expliqué, en détaillant les contours d’une nouvelle relation "partenariale" avec les pays du continent, "loin des logiques de prédation" de certaines autres puissances a-t-il indiqué, évoquant sans les nommer la Russie et la Chine. La Chine qui voit également la pression s’accroître sur son réseau social TikTok. Le ministère des Armées envisage en effet de "déconseiller l'usage de l'application" aux militaires français. Aux Etats-Unis, le réseau social chinois est déjà banni de la Chambre des représentants et des agences fédérales. Fin février, la Commission européenne avait demandé elle aussi à ses salariés de supprimer l’application au plus vite. L’armée française est-elle prête à une guerre de haute intensité ? Emmanuel Macron a assuré avoir posé les bases "d’une autre voie" dans les relations avec le continent africain. Quelle est la stratégie de la France en Afrique ? Et que reproche-t-on à TikTok ? L'application TikTok pourrait-elle être interdite en Europe ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5
TWITTER : https://twitter.com/cdanslair
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
2/28/2023 • 1 hour, 4 minutes, 4 seconds
CDLA L’INVITÉ – HUGUES PERNET– 28/02/23
UKRAINE : TOUT ÉTAIT ÉCRIT…
HUGUES PERNET
Ambassadeur de France à Kiev de 1990 à 1993
Auteur de « Journal du premier ambassadeur de France à Kiev »
Hugues Pernet a été le premier ambassadeur de France à Kiev, de 1990 à 1993. Il raconte dans son “Journal du premier ambassadeur de France à Kiev”, publié aux éditions Flammarion, comment l'Ukraine a gagné son indépendance. Son récit raconte l’histoire et les relations qu’entretenaient le pays avec la Russie de l’époque et avec les Occidentaux et éclaire sur la situation d’aujourd’hui.
Alors que les Occidentaux évoquent la grande résilience du peuple ukrainien, dans son livre, Hugues Pernet refait l’histoire en rappelant qu’au 20eme siècle leur histoire était déjà tragique et parle de pays martyrisé. La Première Guerre mondiale, le conflit qui reprit avec l’Armée rouge qui partait à la reconquête de l’Ukraine et s’opposait aux armées contre-révolutionnaires, la grande famine des années 30, l’invasion nazie… “Les victimes se comptaient par millions, sans que l’on en ait vraiment pris conscience en Europe”.
Le 24 août 1991, l’Ukraine décrète elle-même son indépendance. Le 1er décembre, un référendum se tient ou plus de 90 % des Ukrainiens votent en faveur de l’indépendance. Mais pour Hugues Pernet, cette guerre menée par la Russie sur le sol ukrainien depuis un an n’est pas liée à Poutine : elle existait avant lui et existera encore même s'il disparaît. Selon lui, “Poutine n’est qu’un élément dans une longue chaîne. Ce sera soluble le jour où on acceptera de regarder les choses froidement”.
Volodymyr Zelensky a annoncé vouloir se battre jusqu’à la victoire. Pour Hugues Pernet, il faut chercher une “solution diplomatique” et “mettre les affects de côté”. Il expliquera comment l’Ukraine a gagné son indépendance et reviendra sur ce conflit russo-ukrainien qui existe depuis de nombreuses années.
2/28/2023 • 11 minutes, 5 seconds
ITW M. VALLS - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
MANUEL VALLS INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur France.tv
3/30/2021 • 4 minutes, 28 seconds
ITW N. SARKOZY - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
NICOLAS SARKOZY INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur France.tv
3/30/2021 • 6 minutes, 3 seconds
ITW E. MACRON - ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
EMMANUEL MACRON INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUX
EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un
rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté
par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des
options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du
Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie
multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y
compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il
s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le
leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,
Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que
d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président
de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons
d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en
était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une
laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en
réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui
ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à
d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la
Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les
violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,
cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il
affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des
migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à
laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait
pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara
à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle
est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la
Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur France.tv
3/30/2021 • 8 minutes, 28 seconds
ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Invités
JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI
JEAN-DOMINIQUE MERCHET
Journaliste - « L’Opinion »
Spécialiste des questions de défense et diplomatie
DELPHINE MINOUI – En direct d’Istanbul
Journaliste - Correspondante à Istanbul - « Le Figaro »
ARIANE BONZON
Journaliste - Auteure de « Turquie, l'heure de vérité »
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : du lundi au samedi à 17h45
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé
Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40
Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur france.tv
3/23/2021 • 29 minutes, 37 seconds
DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE
DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21
Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés.
L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022.
En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes.
Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort.
Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ?
Diffusion : mardi 23 mars 2021
Format : 90 minutes
Présentation : Caroline Roux
Un film de Marie Lorand
Ecrit par Marie Lorand & Barbara Stec
Production : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C dans l'air sur France.tv
3/23/2021 • 1 hour, 30 minutes, 4 seconds
GILETS JAUNES : CA REPART ... MAIS OU ? 05.01.2019
C DANS L'AIR DU 5 JANVIER - GILETS JAUNES : ÇA REPART… MAIS OÙ ?Acte VIII de mobilisation nationale pour les gilets jaunes. Déterminés à poursuivre le mouvement et à battre le pavé, ils se sont réunis samedi 5 janvier à Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rouen ou encore Reims. À Paris, des manifestants ont défilé entre les Champs-Elysées et la place de la Bourse avant de se rassembler devant l’Hôtel de ville pour rejoindre l’Assemblée nationale. Des manifestations cette fois-ci déclarées à la préfecture.C’est à proximité des Champs-Elysées, haut lieu de contestation lors des précédents week-ends, qu’Éric Drouet, a été arrêté mercredi soir et placé en garde à vue pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable. Déjà interpellé fin décembre, il sera jugé le 5 juin pour "port d’arme prohibé de catégorie D", après avoir été retrouvé portant une sorte de matraque. Figure controversée — dénoncé pour ses messages complotistes sur le pacte de Marrakech notamment et anti-migrants —, ce chauffeur routier de 33 ans est l’un des initiateurs du mouvement des gilets jaunes qu’il définit comme "populaire" et totalement "apolitique".Dans un billet publié lundi, Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa "fascination" pour le jeune homme, faisant le parallèle entre le gilet jaune et un homonyme révolutionnaire du 18ème siècle, Jean-Baptiste Drouet. Depuis que le leader de la France insoumise a déclaré sa flamme à Éric Drouet, nombre d’observateurs pointe l’ironie de cette tentative d’approche, au regard de la sympathie supposée du Gilet jaune pour l'extrême droite. "Je m’intéresse au mouvement social mais je ne suis pas fasciné par quelqu’un qui, semble-t-il, assume d’avoir voté aux deux tours, premier et second tours, pour Marine Le Pen", a ainsi déclaré Benoît Hamon. Un vote FN qu’a démenti Éric Drouet dans un statut Facebook sur le groupe "La France en colère".Malgré un essoufflement du mouvement ces dernières semaines, le mouvement fait vaciller l’exécutif depuis un mois et demi. Fragilisé par cette contestation inédite, Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre une série de mesures sociales, avant de déclarer dans ses vœux du 31 décembre un retour à "l’ordre républicain". "La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux", a répondu le collectif dans une lettre ouverte diffusée jeudi soir. Face à cette détermination, le gouvernement a durci le ton. Vendredi, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a dénoncé des velléités "d’insurrection" et a, lui aussi, réclamé un retour à l’ordre.Parallèlement, le gouvernement étudie la piste d’un référendum sur la réforme des institutions, une manière de répondre à la demande par les gilets jaunes d’un Référendum d’initiative citoyenne, mais aussi de relancer le projet de loi, déjà reporté à deux reprises. La proposition ne fait cependant pas l’unanimité au sein de la majorité. Ce jeudi, le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre a critiqué cette proposition auprès de l’AFP. Il la juge "prématurée" et "secondaire". En revanche, le président du groupe LREM au Sénat François Patriat y est favorable et souhaite que ce référendum ait lieu en même que l’élection européenne, dans six mois.Le mouvement des gilets jaunes, en perte de vitesse ces dernières semaines, va-t-il perdurer ? En arrêtant Éric Drouet, le gouvernement a-t-il jeté de l’huile sur le feu ? Qui est Éric Drouet ? Sa parole est-elle le reflet des idées du mouvement des gilets jaunes ? Quelle forme pourrait prendre le RIC en France ? Mobiliserait-il les citoyens ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques WehrlinProductions : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C dans l'air sur France.tv