Le podcast fait sa rentrée avec la merveilleuse pianiste new-yorkaise d'origine russe, injustement sous-estimée dans la presse "rock" française selon moi, et une chanson extraite de son nouvel album sorti cet été, Home, Before and After, pleine d'une poésie étrange.

"Une chanson qui parle de passer la serpillère en écoutant les Rolling Stones." Quand j'annonce "Mopping" sur scène, j'entends généralement des gens ricaner dans le public. Pourtant, je ne rigolais pas du tout quand je devais faire le ménage par 38 °C, en août 1995 – j'avais alors 14 ans, j'écoutais Exile on Main St. et rêvais de la villa Nellcôte, ou de n'importe où ailleurs du moment que ce n'était pas chez mes parents (et qu'on ne m'obligeait pas à passer l'aspirateur). C'est de tout cela dont il est question dans ma chanson à la mélodie fortement inspirée d'une démo des Stones nommée "Dancing in the Light".

"Quoi ? Un morceau lent de 7 minutes où tu parles des vacances de Pâques quand t'avais 14 ans, t'es sûre que tu veux mettre ça sur ton album ? Tu ne veux pas au moins enlever un ou deux couplets ?" C'est ce que m'ont demandé plusieurs personnes après avoir écouté la démo. Et oui, j'étais sûre que mon disque avait besoin de se terminer par ce morceau de 7 minutes avec piano et violon, et je vous explique pourquoi.

Une semaine après la sortie de mon album nommé Moselle Hillbillie en hommage aux Kinks, je vous explique le pourquoi du comment du jeu de mots et vous parle de la chanson presque éponyme. Le songwriter Ray Davies était, depuis les films de Hollywood qu'il voyait gamin, fasciné par l'Amérique. Manque de bol, après une première tournée américaine désastreuse en 1965, son groupe a été banni des USA par l'American Federation of Musicians. Résultats, les Kinks ne firent pas partie de la British Invasion initiée par les Beatles. Grosse frustration pour Davies, dont le rêve américain n'a fait que croître, au point qu'il s'imagine en Hillbilly londonien…

Cette murder ballad écrite par Marijohn Wilkin et chantée par Lefty Frizzel est un peu la chanson country par excellence : il y est question d'un meurtre, d'un adultère, d'une condamnation à mort, d'une femme éplorée et d'un fantôme. La série documentaire que je mentionne s'appelle "Country Music", de Ken Burns.

Retour sur l'une des murder ballads les plus anciennes et les plus célèbres, sur ses différentes interprétations et quelques autres chansons qu'elle a inspirées.

Retour sur un traditionnel du folk américain, initialement enregistré par la Carter Family et repris par de très nombreux artistes, avec des interprétations variées. Mention spéciale à Kristin Hersh (Throwing Muses, 50 Foot Wave) qui m'a donné l'idée de cette émission. Erratum : j'affirme (deux fois, tout de même) que la "fair damsel" se noie dans la rivière alors que pas du tout, c'est dans l'océan, comme le proclament les paroles, "The shells in the ocean shall be my deathbed". Mille excuses pour ce bug de connexion de mes neurones.

Joachim, réalisateur et initiateur de ce podcast, prend le micro pour détailler l'album “Songs of Our Native Daughters”, projet porté par les musiciennes Rhiannon Giddens, Amythyst Kiah, Leyla McCalla et Allison Russell. Un très beau disque folk ayant pour thème les souffrances et les espoirs des femmes esclaves en Amérique.

À la veille de notre premier concert, le 27 novembre à la Pointe Lafayette, Paris, revenons sur la genèse du groupe et de notre chanson dédiée à la haute gastronomie, avec des vrais morceaux de féminisme, salade, tomate, oignons dedans. Pour écouter le podcast Heavystériques, c'est ici.

Pour ce 90e épisode, retour sur un groupe emblématique des 90's, avec leur reprise d'un standard country de Willie Nelson : une chanson sur un mec qui écrit une chanson où il daube sur son ex.

En avant-première, découvrez la chanson qui ouvre mon nouvel album Moselle Hillbillie, à paraître en janvier prochain chez Acoustic Kitty. J'en profite pour vous raconter comment m'est venu en rêve ce morceau "de la maturité" parlant des relations foireuses des quadragénaires, et comment je l'ai enregistré en freestyle dans le salon. Quelques liens : Pour écouter Pollyanna : https://pollyanna.bandcamp.com/ Pour écouter Wonderflu : https://music.wonderflu.com/ Pour écouter Olivier Rocabois : https://allif.bandcamp.com/ Pour écouter Blue Tampax : https://bluetampax.bandcamp.com/releases

Retour dans les 90's de mon adolescence avec cette très belle chanson nichée dans le MTV Unplugged d'Alanis Morissette, cette "grande sœur" canadienne certes mainstream, mais pas pour autant insipide – bien au contraire. Une singer-songwriter à redécouvrir une fois la mode passée – j'ai d'ailleurs oublié de signaler dans l'émission qu'elle a sorti un album l'année dernière, Such Pretty Forks in the Road, elle devrait d'ailleurs être en tournée en Europe cet automne.

Retour sur l'histoire de cette très belle chanson chantée par l'égérie d'Andy Warhol et du Velvet Underground, à l'origine composée par Jackson Browne à l'âge de 16 ans, alors qu'il venait de déménager. Amoureux transi de la chanteuse allemande, le songwriter la lui a offerte, avant de l'enregistrer à son tour quelques années plus tard. P.-S. J'ai totalement oublié d'en parler dans l'émission mais, pour plus de précisions sur la carrière solo de Nico, voir absolument le film Nico, 1988 de Susanna Nicchiarelli (lire mon article à ce sujet dans Gonzaï ).

Dans la cave sombre et étouffante de la villa Nellcôte où les Stones enregistrent Exile on Main St. durant l'été 1971, la seule belle chose, aux dires de Mick Jagger, est un portrait de la militante Angela Davis. Il lui a consacré une chanson, et on lui consacre cette émission.

Eh non, c'est une feinte ! En vrai c'est une chanson de Joni Mitchell, extraite de l'album "Ladies of the Canyon" (1970), et reprise par Lana Del Rey sur son nouveau disque, "Chemtrails Over the Country Club". L'occasion de parler de la star californienne et d'un clarinettiste anonyme qui jouait vachement bien, gratuitement, au coin d'une rue new-yorkaise, et que personne n'écoutait.

Retour en 2009, époque où l'on pouvait encore prendre des murges et filer torgnoles et coups de bottes aux relous qui essayaient de tripoter les filles dans les bars. Je vous raconte dans quelles circonstances j'ai composé la chanson ô combien tragique qui conclut mon premier album, et pour laquelle je conserve une certaine tendresse. Retrouvez le groupe Eldia sur Spotify ou Deezer (je vous recommande leur album And all the people on the ship say land ho !, ils étaient un peu nos Kinks parisiens en 2006).

Il y a 27 ans, peu après le décès de Kurt Cobain, sortait "Live Through This", l'album de sa veuve Courtney Love et, accessoirement, l'un des meilleurs de la mouvance dite "grunge". Retour sur une chanson que j'ai écoutée en boucle quelques milliers de fois, parlant d'une Miss Monde victime de son succès.

Retour sur une chanson tout en délicatesse et en poésie, au double sens subtil, que j'ai souvent reprise sur scène car elle mettait en valeur ma féminité. Je regrette d'ailleurs de n'avoir jamais pu dire à Bon Scott à quel point j'aimais son univers… Le podcast Listen Up And Bleed s'écoute ici.

La ronde des saisons, le cycle de la vie, les peurs de l'enfance, les espoirs de l'adolescence et les désillusions de l'âge adulte… Le tout raconté en quelques arpèges folk par une jeune et blonde Canadienne, en réponse à la chanson "Sugar Mountain" de Neil Young. Histoire d'une comptine toute simple et belle, qui compte beaucoup pour nombre d'entre nous.

Retour sur le supergroupe le plus populaire de Laurel Canyon en 1969-70, leurs moustaches, leurs harmonies vocales, leurs amours, leur maison.

Il y a tant à dire sur cette chanteuse canadienne, guitariste incroyable, compositrice sophistiquée et parolière orfèvre… La Lady of the Canyon est tellement douée qu'elle peut agacer – qu'elle m'a agacée, pendant longtemps. Le mieux est de commencer par sa chanson la plus emblématique, dont le texte est si universel que même Courtney Love l'a chanté (ou plutôt, l'a hurlé).

Hommage à Lady Marianne avec cette chanson écrite par Shel Silverstein, originellement interprétée par Dr. Hook And The Medicine Show, mais qui va si bien au teint de Madame Faithfull. C'est l'histoire d'une desperate housewife, rendue folle par un mariage insatisfaisant et la vie domestique. Lisez mon article sur Fleetwood Mac sur Gonzaï.

Ancien bidouilleur chez Roxy Music, inventeur de l'ambient et des Stratégies obliques, producteur de génie… Autant d'étiquettes qu'on colle volontiers à Eno, en oubliant souvent quel compositeur sensible et grand mélodiste il est. Cette émission est bien trop courte pour vous faire découvrir à quel point cet artiste est important, mais j'ai essayé.

Une fois n'est pas coutume, une chanson qui a moins de 30 ans est à l'honneur dans ce podcast ! Sur "Nameless, Faceless", la songwriteuse australienne est accompagnée par Kim et Kelley Deal (aux chœurs) pour dénoncer les trolls du net et de la rue, et rappeler quelques saines bases du féminisme.

(Re)découvrez cette perle de Tanya Donelly, parue en 1993 sur l'album "Star", puis reprise par Kurt Vile & Courtney Barnett. Une magnifique chanson sur les séparations, tristes mais inévitables, qui vient nous rappeler que ouais, la bamboche, c'est terminé.

Que se cache-t-il derrière cet hymne du combat pour les Droits civiques aux États-Unis, sans doute l'une des chansons les plus reprises au monde, et la plus connue de Robert Zimmerman ? La réponse, mon ami, souffle dans le vent – mais également dans ce podcast.

La genèse d'Electro-Shock Blues, ou comment le songwriter Mark Oliver Everett, suite à la mort de sa sœur et à la maladie de sa mère, a fait l'un des plus beaux albums de l'histoire du rock (en tout cas, l'un des disques les plus importants de ma vie).

Retour sur le groupe belge cruellement sous-estimé et sur leur "tube" sorti l'été de mes 18 ans, en 1999. P.-S. : j'ai oublié de préciser que la pochette de The Ideal Crash est l'une des plus réussies du monde.

À l'occasion de la sortie de mon livre Cannonball, l'adolescence n'est pas une chanson douce, aux éditions Intervalles, retour sur ma découverte du – ô combien mythique – groupe de Lou Reed.

Dans ce dernier épisode avant les vacances, je vous raconte comment le roman "Le Parfum" de Patrick Süskind a inspiré la première chanson que j'ai composée – et qui, comme la première crêpe, est un peu ratée, ce qui ne l'a pas empêchée d'avoir des (toutes petites) retombées médiatiques. P.-S. : la chanson "Scentless Apprentice" de Nirvana a également été inspirée par ce livre (ce que j'ignorais au moment d'écrire "Love Song").

La drôle d'histoire d'une des chansons dont John Lennon est le plus fier, mais dont il n'a pourtant jamais été satisfait, estimant que son enregistrement et sa production ont été ratés. Une chanson qui, également, n'est pas ce dont elle a l'air au premier abord…

Depuis le temps, il fallait bien que je vous présente mon nouveau groupe, Blue Tampax. Voici l'histoire d'une des chansons de notre premier EP, surnommé "le disque au kébab" par les connaisseurs. Comment, de l'achat d'une chaîne hi-fi pourrie en passant par Emmylou Harris et les Shadows, on en est arrivé à une chanson country pleine de lapsteel.

Tout le monde, ou presque, connaît ce tube emblématique du rock indé féminin des années 90. Mais savez-vous de quoi il parle ? Non, Louise Post et Nina Gordon ne vous indiquaient pas qu'il était six heures, l'heure de l'apéro…

Sex, alcohol & rock'n'roll ! Comment une rencontre d'un soir et un trou de mémoire ont donné naissance à une chanson.

Découverte dans la série "For All Mankind", une chanson d'adulte qui parle d'enfance, de divorce et d'un jour qui n'arrive jamais. L'occasion de revenir sur ce super groupe qu'est Creedence.

L'histoire à wagons d'une "train song" punk londonienne dont le refrain fait référence à un vers d'une chanson des Slits ("Typical Girls", sur l'album "Cut" de 1979), vers lui-même écrit en référence à un tybe country de Tammy Wynette.

Retour il y a près d'un siècle, aux racines de la country music, avec l'histoire au long cours d'une chanson collectée par A.P. Carter dans les montagnes de Virginie… Une chanson probablement venue de Grande-Bretagne avec les colons, qui a voyagé et s'est transformée au gré de ses interprètes – dont ma pomme, qui en donne sa version.

On peut avoir entendu une chanson mille fois à la radio sans en avoir ressenti le moindre enthousiasme, et puis un jour, en lisant l'histoire de sa genèse, avoir envie de l'écouter, et se mettre à l'aimer. C'est ce qui m'est arrivé avec "Under the Bridge" grâce à l'autobiographie d'Anthony Kiedis, Scar Tissue. Qui sait, ça va peut-être vous arriver à vous, après avoir écouté cette émission ?

La chanteuse et le guitariste-chanteur du groupe punk Louis Lingg and the Bombs sont les invités de cette émission. Dans le salon, nous avons repris tous les trois leur chanson "Grindstone", dont l'auteur nous raconte la genèse et la philosophie, petit cours d'anarchisme à la clé. Écoutez la musique de Louis Lingg and the Bombs sur Bandcamp : https://louislinggandthebombs.bandcamp.com Likez-les et suivez leur actu sur Facebook : www.facebook.com/louislinggandthebombs

Comment, en 1965, pour répondre à la beatlemania, l'Amérique a créé le premier boys band – et comment ce boys band s'est rebellé pour finir par faire sa propre musique, qui n'était pas si mal que ça, au contraire.

Qu'y a-t-il derrière le plus gros tube d'Elton John, qui a donné son nom au catastrophique biopic sorti l'année dernière ? On a creusé, et découvert une autre chanson nommée "Rocket Man", du groupe Pearls Before Swine, ainsi qu'une nouvelle de Ray Bradbury intitulée "The Rocket Man".

La chanson du singer-songwriter anglais apparaît dans la BO du film "Harold and Maude" (1971). Publiée sur l'album "Mona Bone Jakon" (1970), elle a notamment été reprise par Kristin Hersh, et par moi sur scène, à la suite d'une peine de cœur. Retour sur l'histoire de ce morceau.

Retour sur l'œuvre et la philosophie de Kristin Hersh, figure de proue du rock indé des années 80-90, des Throwing Muses à 50 Foot Wave et ses albums solo, à la lumière de son livre autobiographique Rat Girl.

L'histoire du premier tube, paru en 1958, du légendaire producteur Phil Spector. Sa biographie passionnante, écrite par Mick Brown, est disponible ici.

Une chanson qui à elle seule cumule les deux grands thèmes de ce podcast : elle part du train, et s'est retournée contre son créateur. Découvrez the dark side of the jingle SNCF, avec en prime une petite saga de ce grand groupe qu'a été Pink Floyd. Nous vous souhaitons un agréable voyage…

Comment l'histoire d'un jeune puceau rencontrant une femme transsexuelle dans une boîte de Soho est devenue un tube qui a relancé la carrière d'un groupe qui s'apprêtait à mettre la clef sous la porte.

Encore émerveillée par le récent concert à la salle Pleyel, j'ai eu envie de parler de l'un de mes songwriters préférés, Neil Hannon. Et de reprendre la superbe pièce centrale de l'album "Casanova", qui a beaucoup compté pour moi…

Pour clore notre série sur les chansons qui se sont retournées contre leurs créateurs, petit florilège des problèmes financiers engendrés par les droits d'auteur : arnaques et plagiats. Un morceau combine tous les soucis juridiques, le bien nommé "Bittersweet Symphony", tube de la fin des années 90, qui ne commence que 20 ans plus tard à rapporter quelque argent à son auteur.

Quatrième épisode de la série consacrée aux chansons qui ont nui à leur créateur : celles qui ont inspiré des meurtres. Marilyn Manson a été, à tort, accusé d'être à l'origine d'une tuerie de masse dans un lycée. Quant à "Helter Skelter" de Paul McCartney, elle reste liée aux crimes orchestrés par Charles Manson… Plus d'infos sur ses interprétations des chansons de l'album blanc sur : Rolling Stone

Troisième volet de la série sur les chansons qui ont fait le malheur de leur créateur : les morceaux liés au suicide. "Better by You, Better Than Me" de Judas Priest a mené le groupe de heavy metal devant les tribunaux, accusé d'avoir poussé deux garçons au suicide. Quant à Neil Young, il a retrouvé un vers de "Hey Hey, My My" dans la dernière lettre de Kurt Cobain…

Deuxième épisode de la série sur les chansons qui se sont retournées contre leur créateur, le classique tube du Boss, plus gros quiproquo de l'histoire du rock. Un titre maudit qui n'en finit pas de coller aux basques de Springsteen comme un chewing-gum colle dans les cheveux.

Soft rock, West Coast, rock FM, soupe californienne… Cette chanson est souvent considérée comme la pire du monde. Mais, après 47 émissions à vous parler de morceaux que j'aime, pourquoi ne pas en faire une sur une chanson que je n'aime pas ? Et puis, en apprenant à la connaître, si ça se trouve elle n'est pas si mal…

Pour cette seconde émission en compagnie de Basile Farkas, nous revenons sur la deuxième période des Breeders avec les albums Title TK (2002) et Mountain Battles (2008), injustement passés inaperçus à l'époque. À deux guitares et deux voix, nous reprenons le morceau country "Here No More" qui fut inspiré aux sœurs Deal par la maladie d'Alzheimer de leur mère. Triste et beau.

En compagnie du journaliste et musicien Basile Farkas, premier volet de deux émissions consacrées à notre groupe préféré de tous les temps, The Breeders. Retour sur la formation du groupe, en 1989, et sur le premier album, POD, jusqu'au succès de "Cannonballl".

L'amour n'est qu'un gros mot… si vous en doutez encore, cette émission animée par Alizon de Quiche My Ass et moi-même va vous ôter vos dernières illusions. La vidéo mentionnée vers la fin, où Joan Baez interprète la chanson de Bob Dylan dans son salon, accompagnée d'un banjo et d'une seconde guitare, est visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=dnVDI5USgiE

Signée par la singer-songwriter californienne Judee Sill en 1971, "Jesus Was a Cross Maker" n'est pas le "Jésus reviens" d'outre-Atlantique, mais de l'or fait avec la boue d'une histoire d'amour foireuse. Ça parle d'un bad boy écrivant des chansons pour les Eagles et du vrai métier du Christ. Et c'est une terriblement bonne chanson.

Petit cours magistral sur la singer-songrwriter méconnue Judee Sill, stupéfiante folkeuse californienne du début des 70's, injustement oubliée.

Notre invitée spéciale Isabelle Chelley tente de défendre la reprise de "Crimson and Clover" par Joan Jett, soulignant l'énorme impact qu'a eu la musicienne sur les Riot Grrrls et la musique en général, tandis que moi, je me borne à préférer (et à reprendre) la version originale de Tommy James & The Shondells, découverte à l'adolescence via la radio allemande.

L'unique et fabuleux tube du groupe 60's britannique Herman's Hermits cache bien des mystères… Pour les éclaircir, nous passerons notamment par une radio allemande, une supposée petite amie laitière, un songwriter de l'ombre et une chasse d'eau qui déconne. L'histoire de la chanson "I'm Not In Love" de 10cc : https://www.youtube.com/watch?v=3oxe4mlsQos

En compagnie de Johan, chanteur du groupe Gulcher, ingénieur du son et amateur de Fleetwood Mac, on vous parle de ce gang anglo-amricain trop peu vanté dans nos contrées. Coup de projecteur sur Christine McVie, grande auteure-compositrice et musicienne accomplie, souvent (et injustement) éclipsée par Stevie Nicks aux yeux du public.

Avec le tour de force "When the Levee Breaks", la bande à Bonham a fait connaître un superbe blues de Memphis Minnie et Kansas Joe McCoy parlant de la crue du Mississippi en 1927. Un peu d'histoire…

À l'heure où L7 annonce la sortie d'un nouvel album intitulé "Scatter the Rats", à paraître sur le label de Joan Jett Blackearts Records, retour sur ce groupe féminin extraordinaire des années 90. J'en ai profité pour vous livrer ma reprise de "Off the Wagon" telle qu'on la jouait avec mon premier groupe, Little Fury - attention, le pont va vous surprendre…

Le duo folk new-yorkais n'est sans doute pas le plus rock'n'roll du monde, il n'en reste pas moins auteur de magnifiques chansons, dont celle-ci.

Retour sur cette cultissime chanson de la singer-songwriter de Mississippi Bobbie Gentry, gros tube de 1967 évoquant le suicide d'un jeune homme et un mystérieux objet jeté du haut d'un pont…

Pour la dernière émission de l'année, je vous fait découvrir une toute nouvelle chanson, composée il y a deux mois et récemment maquettée. Elle m'a été inspirée par le livre "31 Songs" de Nick Hornby, parlant d'une chanson de Ben Folds Five que je n'avais jamais entendue…

On reste finalement dans le train avec cette chanson des Pixies où il est question de "boxcar", wagon de marchandise. Une bonne petite ritournelle composée par Black Francis quand il avait 14 ou 15 ans, à propos des "hobos" ayant, dans les années 30, migré vers la Californie dans l'espoir d'y trouver du travail, et qui y ont trouvé la mort dans un tremblement de terre.

Dernier épisode de la série consacrée aux trains, avec "500 Miles", chanson extrêmement populaire au début des années 60, reprise par, entre autres, Peter, Paul & Mary et… Richard Anthony.

Ceux qui ne m'aiment plus prendront le train… Car bien souvent, il est utilisé dans les chansons pour symboliser la fin d'une histoire d'amour. C'est le cas dans "Love in Vain" de Robert Johnson, le bluesman mythique qui aurait vendu son âme au diable pour devenir un guitariste virtuose. Pas un hasard si les Rolling Stones ont repris cette chanson, eux qui avaient de la sympathie pour le diable.

Seconde émission consacrée à une chanson à la fois "prison song" et "train song" : "Midnight Special", un blues traditionnel enregistré notamment par LeadBelly, Little Richard, Creedence Clearwater Revival… et moi, dans mon salon.

L'homme en noir avait la passion du train. Sans doute pour ça qu'il a imaginé son taulard de Folsom en train de meubler son morne train-train quotidien en nourrissant une obsession pour le train qu'il entend passer…

Deuxième émission consacrée aux chansons ayant pour thème les trains. Les songwriters Mark Oliver Everett, de Eels, et Ray Davies, des Kinks, à des époques différentes, ont tous deux utilisé le train comme métaphore de leur sentiment de ne plus avoir leur place dans le monde moderne – et plus précisément dans l'industrie musicale. Bouleversant.

Première émission d'un volet consacré aux chansons ayant pour thème le train. "City of New Orleans", écrite par Steve Goodman et reprise par de nombreux interprètes (de Johnny Cash à Joe Dassin), raconte un voyage en train, de Chicago à La Nouvelle-Orléans. Welcome on board !

Ado, les déménagements répétés m'ont gâché la vie ; c'est donc une thématique qui me touche particulièrement, au point que j'ai ouvert mon premier album avec "Welcome to a New Town" qui, comme l'indique son titre, parle de déménagement. Les chansons abordant ce thème sont assez rares, j'en ai sélectionné trois : "These Days" de Jackson Browne, "Depreston" de Courtney Barnett et "She's Leaving Home" des Beatles. Sinon, je participerai à une conférence intitulée "la musique à l'assaut du podcast" au festival MaMA le 17 octobre au Trianon, ensuite je passerai des disques au Pigalle Country Club. Vous êtes les bienvenus.

Certaines chansons, qu'on pense être des tubes potentiels, ne percent pourtant jamais le cœur du public. Peut-être à cause des fautes d'anglais dans les paroles, ou parce que son sujet n'est pas joyeux-joyeux, ou parce qu'elle est chiante à jouer en live donc peu de gens l'ont entendue en concert, 17.30 Underground est de celles-ci. Explication de texte - et en bonus, le post-scriptum de "Noël en février".

Pour continuer dans les standards américains maintes fois repris, voici l'histoire de "Me and Bobby McGee". Pour écrire cette émission, je me suis appuyée sur le livre "Moi et Bobby McGee" de Laurent Chalumeau, dont la lecture vous est chaudement recommandée. C'est par ici : clique !

Quand on écrit des chansons, il y en a toujours une que les gens adorent (et donc réclament en concert) mais qu'on n'a plus envie de jouer, parce qu'on a écrit les paroles à la va-vite et qu'avec le recul on en a honte, ou parce qu'on trouve la composition bancale… C'est le cas de “Nicely Stupid” (la bien nommée), présente sur mon premier album, Sylvia Hanschneckenbühl Does Not Sing Christmas.

Pour cette dernière émission avant les vacances, en compagnie de Syd Alexander, des Burnin Jacks, on a voulu se détendre un peu avec la flemme légendaire de ces mauvais garçons que sont les Small Faces.

Une reprise d’une chanson de Bruce Springsteen sur la violence du désir, que certains qualifient d’épicurienne, et que l’on retrouve mentionnée dans mon roman “Les Adultes n’existent pas” (éditions Intervalles).

Syd Alexander, chanteur des Burnin Jacks, est l'invité de cette émission. Il a choisi de la consacrer aux Zombies et à leur "Rose for Emily", dont nous avons enregistré une version ensemble avant d'en discuter. Retrouvez The Burnin Jacks sur Facebook : www.facebook.com/theburninjacks/ Ils seront en concert le 21 juin à 20 h au square de la rue Condorcet, et à 23 h au Pigalle Country Club, 59 rue Jean-Baptiste Pigalle, Paris 9e.

À l'occasion de la sortie de mon roman "Les adultes n'existent pas", on revient sur l'écriture de la chanson "Imaginary Conversations", qui ouvre mon deuxième album et a des liens avec l'histoire racontée dans ce livre… Le bouquin : https://www.editionsintervalles.com/catalogue/les-adultes-nexistent-pas/ Soirée à la librairie Intervalles, 2 rue Bleue, Paris 9e, le 20 juin : https://www.facebook.com/events/246277356140983/ Soirée rencontre-dédicace à la librairie Zeugma, 7 avenue Walwein à Montreuil, le 3 juillet : https://www.facebook.com/events/180330809341762/

Autres temps, autre drogue… Tube de 1990, "There She Goes" des La's parle de l'héroïne comme si c'était une femme. En prime, en fin d'émission, je fais une petite parenthèse pour expliquer comment se déroule l'enregistrement d'une chanson dans mon salon.

Et si nous parlions un peu des choses importantes ? La drogue, par exemple. Plus précisément, les chansons qui ont pour sujet une substance illicite, mais cachent bien leur jeu. Aujourd'hui, "White Rabbit" du Jefferson Airplane. Et sinon, prenez du speed (et surtout, commandez le 45-tours "Speed" de Roger de Lille, c'est par ici : http://gonzairecords.com/album/speed ).

Troisième volet de la trilogie Fleetwood Mac avec "Rhiannon", premier hit de Stevie Nicks, qui parle d'une sorcière galloise. En bonus, la version qu'en a faite Best Coast, et un instrumental issu du premier album de Hole.

Lors de l'enregistrement de leur mythique album “Rumours”, Fleetwood Mac étaient en pleine tourmente sentimentale – voilà ce que c'est que d'avoir des relations sexuelles entre musiciens… Dans ce deuxième volet de ma trilogie consacrée au groupe, je vous raconte comment a été écrite l'une de toutes ces chansons qui parlent de leurs ruptures : le hit “Dreams” de Stevie Nicks.

Fleetwood Mac étant mon obsession du moment, vous n'échapperez pas à une longue saga digne des "Feux de l'amour" sur ce groupe dont j'avais surtout envie d'enregistrer des chansons.

En vrac : la Queen of country music, Kevin Costner, la brebis Dolly (eh merde, j'ai oublié de parler du groupe qui ne voulait pas rester sage…), le féminisme, Miley Cyrus… et ma version acoustique de "Jolene".

Les prévisions météo vous sont présentées par Sylvia Hansel. En ce mois d'avril, tempête de neige en écoutant les Breeders ! Pour lire mon article sur le nouvel album des Breeders, "All Nerve", c'est par là : http://gonzai.com/the-breeders-a-lheure-du-new-deal/ Pour découvrir le groupe La Féline, dans lequel j'ai été guitariste il y a dix ans, c'est par ici : http://lafeline.bandcamp.com/album/triomphe-lp

Comment j'en suis venue à bien aimer "The Dope Show" de Marilyn Manson, présente sur l'album "Mechanical Animals" sorti en septembre 1998, grâce au roman "Superstars" d'Ann Scott. Plus d'infos sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Superstars Pour voir la vidéo de la chanson, c'est ici : https://www.youtube.com/watch?v=5R682M3ZEyk

L'histoire complète de ma chanson "Orange Juice", depuis le lavabo jusqu'aux émissions de M6.

Avant le disco, les Bee Gees ont eu une première vie, pop et pleine de belles harmonies vocales. Pour cette émission un peu spéciale, j'accueille dans mon salon la journaliste Isabelle Chelley, qui va vous expliquer à quel point la chanson des frères Gibb "New York Mining Disaster 1941" l'a touchée. À la fin, comme d'habitude, je vous l'interprète – Isabelle a même accepté de poser son filet de voix sur les refrains.

Émission consacrée à "Cousin Kevin" des Who, extraite de leur tant décrié opéra rock "Tommy". Cette chanson, pour moi l'un des sommets de l'album, a été composée par le bassiste John Entwistle qui, on ne le dira jamais assez, fut un songwriter talentueux, avec un sens de la mélodie (et de la perversité) vraiment particulier. Pour voir l'extrait du film, joué par Paul Nicholas (ne manquez pas les commentaires) : https://www.youtube.com/watch?v=omYH2MFEERw

L'histoire d'une chanson qui n'a pas d'amis mais un accordage zarbi, né des jeux de l'alcool et du hasard.

Une chanson folk antimilitariste écrite par l'Australien Eric Bogle en 1971, et reprise par les Pogues. La version originale est écoutable ici : https://www.youtube.com/watch?v=WG48Ftsr3OI La chanson populaire "Waltzing Matilda" ici : https://www.youtube.com/watch?v=uVK_JTmiGaY

Comment m'est venue en rêve une chanson qui raconte une fausse couche, comment je l'ai enregistrée dans la douche, comment j'ai obtenu le meilleur son de batterie du monde, comment Steve Albini fume des saucisses de Morteau à Chicago… Tout cela et bien plus dans ce cinquième épisode de mon podcast. Plus sur le livre de Lucia Etxebarria où figure la nouvelle qui m'a inspiré les paroles de Number 18 Baby ici : https://www.babelio.com/livres/Etxebarria-Aime-moi-por-favor-/8630

C'est la luuuuuutte des classes ! Quatrième émission consacrée à la chanson "Common People" de Pulp. Plus d'infos sur le docu "Pulp, a Film About Life, Death and Supermarkets" ici : http://www.pulpthefilm.com/

Où il est question d'un concert foireux dans une MJC de Malakoff, de larmes dans un verre de vin et de "L'Hymne à la nuit" de Rameau. "Salt & Wine", ou comment la tentative de composer une chanson vénère de type Hole donne une ballade triste longue de 5 minutes…

Pour ce deuxième épisode du podcast, j'ai choisi de vous parler d'une de mes chansons préférées de tous les temps : "Wild Horses" des Rolling Stones, qui se trouve sur l'album Sticky Fingers (1971). Je vous raconte l'histoire de cette chanson, son enregistrement, ses paroles, et la façon dont je suis tombée sous son charme la première fois que je l'ai entendue, à 13 ans. Enfin, je vous en offre une version enregistrée à l'arrache dans mon salon, en une prise (j'ai juste ajouté une piste de chœurs, pas pu m'en empêcher). Soyez indulgents, ça ne sonne pas exactement comme du Phil Spector… Pour voir le film documentaire "Gimme Shelter", réalisé par David Maysles, Albert Maysles et Charlotte Zwerin : http://www.youtube.com/watch?v=rEw_FuglGVU Livre "Rocks Off, l'histoire des Rolling Stones en 50 titres", par Bill Janovitz : http://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/rocks-9782743633356

Dans ce premier épisode de mon nouveau podcast, je vous raconte la genèse de ma chanson Nationale 3, qui parle de Seine-et-Marne et de suicide (pléonasme). Ce sont mes premiers pas dans le monde du podcast, il y a des petits soucis d'edit, mais on a décidé de laisser en l'état pour ce pilote, par souci d'esthétique DIY (ou, plus simplement, parce qu'on avait la flemme). Ah oui, et ne faites pas attention au moment où j'ai failli dire "Canon de Packard-Bell" au lieu de Pachelbel, ni à celui où j'ai malencontreusement attribué la chanson "Basket Case" à Blink-182 alors qu'elle est, comme chacun sait (sauf moi) l'œuvre de Green Day. Mes plus plates excuses aux familles des victimes.