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Le goût du monde

French, Cultural, 1 season, 68 episodes, 2 days, 2 hours, 11 minutes
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L'oignon est-il vraiment de toutes les marmites du monde ? Les ancêtres sont-ils gourmands ? Et la pomme de terre une déesse ? Vous saurez tout dans le Goût du Monde, l'émission qui parle de saveurs, d’histoires, de partage, de goûts : d’ici ou d’ailleurs. Ces goûts qui rappellent les souvenirs, les émotions, et nourrissent l’imaginaire. À vous ensuite de partager vos souvenirs et de faire chauffer les marmites ! Comme nous ne pourrons pas goûter, racontez-nous ! En mots, en photos, en recettes, en histoires, parlez-nous de vous ! Réalisation : Cécile Bonici.
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Cuisiniers, voyageurs, à l’écoute de la terre de ceux qui la travaillent et en prennent soin

Un an de voyages en Europe, des cartes postales sonores pour raconter leur périple et leurs rencontres : c’était l’idée quand Maxime Bonnabry Duval et Margaux Brochier sont partis en février 2023 à la rencontre d’agriculteurs, d’éleveurs, d’artisans et de cuisiniers en Europe. Un voyage d’une année pour comprendre et découvrir des savoir-faire, les hommes et les philosophies. Et s’ils avaient trouvé en chemin une réponse à la question : qu’est-ce que la sobriété heureuse ? Avec Margaux Brochier et Maxime Bonnabry Duval, cuisiniers voyageurs à suivre sur instagram.Les sons diffusés au fil de cette émission sont extraits des vidéos tournées par Maxime et Margaux, lors de leur voyage. Ils travaillent à faire des images tournées, des rencontres un documentaireLes salines de Anana, Le séchoir de congre de Xavier et Sandra, Jeanne et Mathéo en Slovénie, Massimo Bottura et Lara Gilmore (Instagram Refettorio gastromotiva), et bien d’autres rencontres à découvrir sur leur page IG.« J’ai été marqué par le changement de paysages au fil des pays. Là où en France, on voit des supermarchés partout, on va dans des pays comme la Bosnie, la Grèce ou la Turquie, il n’y en a pas, ou bien moins en tout cas ! Du coup, on a un rapport à l’agriculture, aux producteurs aux circuits courts beaucoup plus importants et donc forcément, on cuisine plus. Le temps aussi qu’on y accorde dans sa journée, c’est lié aussi à son environnement, et en revenant dans des pays plus occidentaux, on voyait que ce temps était moins accordé », explique Maxime Bonnabry Duval, cuisinier. À découvrir et/ou suivre pour aller plus loin - Le réseau slow food créé par Carlo Pietrini, en opposition aux fast-foods. Slow food invite à réfléchir et défendre la biodiversité, une alimentation propose une approche globale du système alimentaire- La ferme des Bertrand, de Gillet Perret- Le pain est OR, Massimo Bottura et ses amis, éditions Phaïdon. En replay :Margaux et Maxime sont deux jeunes cuisiniers, quel rapport à notre alimentation ont-ils pu observer, l’assiette est-elle engagée politique ? Quelle place pour les réseaux sociaux ? Des questions au cœur du 13ème colloque de la chaire alimentation du monde à Montpellier, le 2 février 2023, intitulée : Mangez Jeunesse. Pourquoi ce thème ? Les explications du directeur de la chaire Damien Conaré.                Cela n’a échappé à personne, la cuisine est un des sujets de prédilections des plateformes TikTok ou Instagram, elles offrent un accès à un nouveau public, une autre façon d’échanger aussi pour les restaurateurs, professionnels ou amateur. La cheffe Kahn Ly a lancé sa chaîne sur Tiktok France en décembre dernier, impressions :                 Sur un air de Feu Chatterton, Un monde nouveau.Côté recette ? et pourquoi pas des pâtes ?    
2/3/202435 minutes, 25 seconds
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La truffe noire, ce mystère

Perle noire, diamant noir, les seuls surnoms donnés à la truffe disent bien combien elle est précieuse ; un cadeau de la nature, dont la rareté l’a longtemps réservée au table de luxe. La truffe noire est un champignon de la variété Tuber Melanosporum, il se développe aux pieds des chênes « truffiers » sur certaines terres particulières, aux sols calcaires, limono argileux, de la mauvaise terre « qui ne donne pas ». La Tuber mélanosporum est la plus parfumée, la plus délicate, la plus appréciée, et prisée ! La truffe noire signe certains plats iconiques la gastronomie française, comme cette soupe « VGE » servie dans un bol scellé par une pâte feuilletée imaginée par Paul Bocuse et servie au président Valéry Giscard D’Estaing, la brioche truffée et soupe d’artichaud de Guy Savoy ou, bien sûr, la truffe telle que la cuisine Bernard Pacaud à l’Ambroisie.Truffe du Périgord ou de Provence, d’Uzès ou de Richerenches, elle a ses marchés – celui de Richerenche se tient depuis plus de 100 ans, elle a ses amoureux, ses chercheurs d’or, ses amoureux. Mythique, elle espère rester ce mystère qui la rend si belle, d’autant que les truffes chinoises et espagnoles imprègnent huiles, sel et poudre à la truffe, faisant presque oublier la finesse du parfum de la tuber melanosporum.  « À l’ongle, si elle se pèle c’est une brumale, si elle ne se pèle pas, c’est une melanosporum. Son parfum est plus fin, le parfum de la brumale est plus fort, plus entêtant.»Reportage dans le Vaucluse, aux pieds du mont Ventoux, des chênes avec Jacques André et ses chiens, puis en cuisine, avec les conseils et les recettes du chef Éric Briffard, directeur de l’Institut Cordon Bleu à Paris, Meilleur ouvrier de France, une cuisine 3 fois distinguée 2 étoiles au Plaza Athénée, au Georges 5, les Elysées du Vernet.Ode à la truffe. Éditions Sutton.Autour de la truffe noire.- De la truffe, de la pomme de terre et de la cuisine : Délicieux, d'Éric Besnard (2021)- Dans le bois de chêne, dans nos oreilles, Dance with me de William Bailey, un titre de la playlist de RFI.
1/27/202429 minutes
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Goutez, écoutez la voix des Outre-Mer !

La marmite a besoin de 3 pierres pour tenir sur le feu, il en est de même de la culture : il lui faut la musique, la langue et la cuisine pour vivre, infuser, survivre parfois. Enfant, la cuisinière Babette de Rozières ne parlait pas créole - c’était interdit- mais français, pourtant c’est bien créole que l’on mangeait à table. Les plats portaient en eux les histoires des siècles, des colonies, du sucre et de la canne, des épices, d’une terre et de ses fruits, de ses racines.  Babette parle et cuisine créole, elle a même mis sur pied la plus grande case de métropole qui chaque année, fin janvier, vibre et fait entendre la culture des Outre-mer, c’est le salon de la gastronomie des Outre-mer, le Sagasdom.Les outre-mer, un monde au-delà des mers, trop souvent résumé en France métropolitaine à des températures sur une carte météo du journal télé. Entendez la voix de ces 12 territoires, celles des ancêtres, de la terre, de cultures, goûtez la richesse et les savoir-faire, l’attachement au potager, la voix qui a besoin d’une nuit de 48h de voyages pour aller des premiers rayons du soleil du matin à Nouméa en Nouvelle-Calédonie aux derniers à se fondre dans la mer à Wallis et Futuna.Avec Babette de Rozières, cuisinière, animatrice télé, auteure, icône de la gastronomie des outre-mer, Babette parle haut et franc, a créé en 2013 le Sagasdom, le salon de la gastronomie des Outre-mer, devenu rendez-vous incontournable de la fin janvier, porte de Versailles à Paris.  De la gastronomie à l'endroit même où Victor Schœlcher a signé le traité d'abolition de l'esclavage, le 27 avril 1848, Babette donne des cours de cuisine créole les mercredi à l’hôtel de la Marine.« Enfant je n’avais pas le droit d’entrer en cuisine, c’était le territoire des adultes, mais comme je savais où ma grand-mère mettait ses plats, je trempais mon petit doigt dans la sauce, je goûtais et c'est comme ça que j'ai eu le goût des Antilles. »- La case de Babette à Maule - SAGASDOM à Paris les 26, 27 et 28 janvier 2024. L'écrivain Yann Queffelec est le président d’honneur de la 9ème édition, le chef d’honneur est Eric Briffard, Meilleur ouvrier de France.Quelques pistes pour aller plus loin : - Hop en cuisine avec Babette, éditions Orphie- Festins créoles, éditions Marabout- Goûts d'Antilles, recettes et rencontres de Jérôme Bertin et Aline Princet, éditions Mango- La cuisine créole a la côte sur les réseaux sociaux, les comptes se multiplient, de recettes en récits, notamment le compte de Jeremy Hortensia, alias Jeremys cooking,    - Faites-nous découvrir les comptes que vous aimez : legoutdumonde@rfi.fr ou lgdm@rfi.fr- Carnaval des cuisinières à Pointe-à-Pitre à Guadeloupe chaque 15 août, depuis 107 ans. - Mémoire de l’esclavage.La musique : Gwendoline Absalon Kif Kif avec Pix’l. La recette
1/20/202429 minutes
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Grandmas Project : un souffle d’or au Festival international du film documentaire

8 minutes 30 de complicité, de vie, d’histoires vraies, de complicité tendre entre un réalisateur et sa grand-mère, dans une cuisine, autour d’une recette prétexte aux confidences : 8 minutes de souffle, d’amour : bienvenue dans la web série Grandmas Project, née d’une impérieuse envie du réalisateur et producteur Jonas Pariente de conserver une trace, de garder et transmettre la mémoire de ses grands-mères, d’instants de vie, histoires de migration, de la vie des femmes, de place, de personnalité ! Depuis 2015, une vingtaine de films ont été réalisés, 2 saisons, et une troisième en préparation. Ces grands-mères ont été invitées à se glisser dans la programmation du Fipadoc, le Festival international du Film documentaire, qui se tient du 19 au 27 janvier 2024 à Biarritz, le rendez-vous du documentaire avec une sélection de films autour du thème « Quelle est notre manière de vivre ? ». Les films de Grandmas Project seront diffusés en avant-programmation, comme une avant-première. Ils sont tous accessibles sur le site.Qu’appelle-t-on un film documentaire ? Quel regard sur cette web série à l’international ? Pourquoi ne peut-on pas résister à l’effet produit par ces films : bouffée de tendresse notamment ? Avec la présidente du Fipadoc, Anne Georget et Jonas Pariente, réalisateur et producteur de Grandmas Project. Pour aller plus loin- Le site du Fipadoc- Grandmas Project- Et sur RFI : * Grandmas Project, de l'art de cuisiner son incroyable grand-mère avec amour  * Grandmas Project : portraits intimes et tendres de sacrées femmes, leur recette pour mémoire- L’article du New York Times sur Grandmas Project- Dans les oreilles, la voix de Lynn et de son dernier album : A color Show. « J’ai pas le goût » chante-t-elle, chaleureuse et sensuelle.- Les recettes – une vingtaine et plus encore de la molokheya aux boulettes de viande suédoises sont toutes sur la page web de Grandmas Project : pourquoi choisir ?
1/13/202429 minutes
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De la beauté à savourer : des fleurs pour enivrer ce début d’année !

Mimosa, ou jasmin… Vous avez leur parfum en tête ; elles sont belles, généreuses, les fleurs : les nouvelles si délicates enveloppent l'été, mêlées au sucre elles content le soleil : en sirop, de sureau ou coquelicot, leurs feuilles pour salade, leurs racines pour épices, leurs pistils, les saisons se mêlent, dans la crème des fleurs de cerisiers et suprêmes de pamplemousse ? Safran et mangue ? Noisette et fraise, un bouquet de saveur et de parfum pour ouvrir cette année. Avec Frédéric Jaunault, MOF primeur, vous pouvez consulter sa page Instagram. Fréderic Jaunault est un globe-trotteur curieux et humble ; il aime pousser la porte des grandes mères dans tous les pays à la découverte des cuisines traditionnelles et des cultures. La cuisine végétale de référence est publié aux éditions BPI, dans la collection « référence ». Elle vient compléter l’incontournable cuisine de référence, et la pâtisserie de référence. Pour aller plus loin- Nagori de Ryoko Sekiguchi. Éditions P.O.L.- Tout cuisiner au jardin de Pascal Garbe. Éditions Ulmer.- Fleurs sauvages avec François Couplan dans le Goût du monde.- Le goût du jardin de Michel et Sebastien Bras, éditions Poil de carotte.- Réunir et à ma table de Alice Roca.- Épicerie naturelle maison de Jennifer Hart Smith.- Dans ma cuisine de Élvira Masson.- La cuisine des arbres de Aurélie Valtat.- Le chemin de la nature de Christophe de Hody, formation à suivre et découvrir ici - Chips de dahlias & Muffins aux coquelicots.Recettes de cueillettes dans les prés, les forêts & les jardins, de Kathrin Fritz - Judith Gmur-Stalder éditions Ulmer.Programmation musicaleJardim prometido de Cesaria Evora.
1/6/202429 minutes
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Sucrée - salée : Aurélie Saada cuisine l’amour et le soleil

Elle se sert de la cuisine comme une langue à double-sens. Un bomboloni croustillant, et c'est un chagrin d'amour qu'elle mitonne, son auteur qu'elle fricasse, ses plaies soignées au miel. La musique d’Aurélie Saada est sensuelle, elle caresse et pique aussi à qui tend l’oreille aux paroles des chansons du premier album solo de l’ancienne chanteuse des Brigitte, également autrice et réalisatrice de «Rose» en décembre 2021. Bomboloni, du nom de ce beignet italo-tunisien chaud et croquant est un album en faux semblant, dans lequel la cuisine joue le rôle qu’elle a, pour Aurélie Saada, dans la vie : un refuge, un repère, une force. On se laisse bercer, inconscients, par le rythme chaloupé, oriental, gai de la musique et des arrangements de bomboloni, mais... ne nous laissons pas tromper par les paillettes et les ors ; cet album garde l’amour en joue et la peine sous haute surveillance, il cuisine savamment les infidèles et les briseurs de coeur.L’émission est jalonnée d’extraits de l’album Bomboloni, d'Aurélie Saada. Un album Sony Music et Couscous productions. Aurélie vient de publier le très joli et très gourmand livre : « Cuisiner le soleil » aux éditions Hachette Pratique.Pour suivre Aurélie Saada, toute de paillettes vêtue cuisinant montecaos et bombolonis ; sur instagram.► Son site
12/30/202329 minutes
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Goûter l'Islande

Quand on vit dans un pays où la terre, les volcans et la glace vous rappellent que vous n'êtes que locataires de cette terre, ça vous emmène à aborder la vie avec stoïcisme et optimisme expliquent Edda Magnus et Nina Björk Jonsdottir. Saisir l’instant, ne surtout pas se prendre trop au sérieux, à voir grand et loin ! « Tout finira bien par s'arranger » cette phrase incarne la philosophie islandaise, plus qu'une croyance, c'est une manière d'être au monde. Le climat rude, et la nature aussi dure qu’incroyable et imprévisible ont obligé les habitants à se nourrir de peu; de l’élevage : les moutons, les chevaux arrivés sur les navires vikings furent salutaires ! Quelle ironie : bien qu’entourés par la mer, les Islandais manquaient de sel, la conservation se faisait essentiellement par fumaison, le bois juste suffisant pour fumer les viandes mais pas pour construire des bateaux et pêcher : jusqu’à l’arrivée des premiers colons. De ce passé à survivre est né l’âme islandaise, sa chaleur et son esprit d’ouverture, au monde et aux autres.Avec Nina Björk Jonsdottir et Edda Magnus, autrices du livre Vivre l'Islande publié chez Gallimard dans la collection Voyages.Pour aller plus loin : ► North : La nouvelle cuisine de l’Islande de Gunnar Karl Gislason et Jody Eddy► Le restaurant du chef Gunnar Gislason à Reykjavik : ► Pêcheur d’Islande de Pierre Loti► Magnus Nilsson : La boulangerie nordiques et La cuisine des pays nordiques : Phaïdon► René Redzepi : Vegetable forest and Ocean – Phaïdon► Savourer de Nadine Levy Redzepi - éditions Marabout► Sur RFI, l’émission Si loin Si proche et C'est pas du vent Programmation musicaleSumargestur de AsgeirI longu mali de Una Torfa
12/23/202329 minutes
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Menus (et grands) Plaisirs : une journée à la table des Troisgros

« Ce n’est pas juste une famille, c’est carrément un patrimoine français », s’est exclamé le complice du jour, le cueilleur de son et des voix en l’occurrence de Michel Troisgros et ses deux fils, César et Leo. Les Troisgros, une famille, du côté de Roanne qui, de génération en génération depuis près de 80 ans, régale et émerveille les convives qui s’assoient à leurs tables. Des étoiles - trois – sur la devanture depuis 1956, au restaurant de la Gare d’abord, et aujourd’hui dans le restaurant gastronomique de Ouches : Le Bois sans feuilles, sans oublier la libre, Colline du Colombier ou le Central à Roanne. Troisgros, Bras, Roellinger, Pic, ces noms sont ceux de familles et de rares établissements dont le feu restaure depuis si longtemps ; des lignées de cuisiniers, de goûts, de génie créatif, qui sculptent et incarnent aux yeux du monde le meilleur de la gastronomie française, de l’accueil, des repères dans l’histoire culturelle tricolore. Les Troisgros sont des pères des frères, en cuisine, des femmes et des filles qui savent donner aux lieux une âme et aux convives le sentiment si doux d’être exactement au bon endroit, à leur place. Peut-être est-ce le sentiment qu’a partagé aussi le réalisateur américain Frederick Wiseman, transporté par un séjour à Ouches, a demandé : seriez-vous d’accord pour que je filme ? « Oui », répondirent César, Michel, Marie-Pierre, Lisa et Léo : le film « Menus plaisirs » est un voyage de 4 heures au fil d’une journée dans la vie de la famille Troisgros, une mémoire de ce lieu et de ceux qui l’animent, une immersion de 4 heures en salle, un conte, un arrêt sur image dans l’histoire de la gastronomie française, une leçon de cuisine, de restauration, un savoureux marathon pour foodies, un souffle.   Avec Michel, César et Léo Troisgros. - La famille Troisgros est à la tête du restaurant gastronomique : Le Bois sans feuilles, trois étoiles au guide Michelin- de la Colline du Colombier- et du restaurant le Central à Roanne- « Menus-Plaisirs Les Troigros » est le dernier documentaire produit et réalisé par l’Américain Frederick Wiseman, distribué par Météores- « Cette nature sous les yeux qui vient inconsciemment nourrir l’inspiration du cuisinier. Le lieu est magique ! Pour nous, pour les hôtes ; la nature est venue s’infuser en nous et même sans en avoir conscience elle se traduit dans la cuisine », Michel Troisgros.Dans cette émission, un extrait d’un des films documentaires de Paul Lacoste, issus de la collection L’invention de la cuisine.MusiqueDream a little dream of me, de Mamas and Papas.
12/16/202329 minutes
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« Tiens, goûte l’Algérie, celle des mères, la tienne aussi »

Mama Nissa a pour logo une feuille octogonale, aux nervures blanches un peu floues, fidèle aux goûts de l’Algérie dont elle raconte le soleil et le parfum, la générosité, saine et savoureuse ; floues parce que libre de s’adapter aux endroits, aux palais, aux habitudes. Le restaurant s’est implanté rue Mandar, dans le centre de Paris, une rue pavée, orientée d’Est en Ouest, elle relie la rue Montorgueil à la rue Montmartre. Des immeubles construits à la fin du 18ème. Certains disent cantine, d’autres fast-food, allez savoir pourquoi ? Mama Nissa est un restaurant où il fait bon s’attabler, découvrir dès les premières bouchées (ou cuillerées, le répertoire des soupes est aussi vaste qu’il est réconfortant). On comprend aisément le sourire dans les regards des algériens d’ici goûtant bouchées et y voyager. Oui, voyager : sincèrement, qui connait en France la cuisine algérienne ? En dehors des couscous – parmi les plats préférés des Français dans lequel toutes les « Afrique du Nord » se confondent ?Qui pour nous faire goûter cet immense pays, de la mer au Sahara, ses histoires ottomanes, espagnoles, italiennes, berbères, kabyles, multiconfessionnelles ? Il fallait l’envie d’une tout juste quarantenaire, bercée par les jeux dans les ruines romaines de Tipasa, pour mitonner haut et fort ses racines, celles de son autre pays, et la fierté, la confiance et l’amour d’une mère, accessoirement dotée elle aussi de la fameuse main magique.Avec Hanane Abdelli Tancrede, fondatrice du restaurant Mama Nissa, et sa mère Anissa, bras droit, indispensable caution du goût de Mama Nissa. Sur les réseaux Instagram et Linktree.Mama Nissa propose également un service traiteur.Avec Anissa et Hanane Abdelli, autrices du livre « Goûts d’Algérie », paru aux éditions Mango. Les portraits et les photographies sont d'Aline Princet.En écoutant cette émission, vous entendrez un extrait de « Noces à Tipasa » d'Albert Camus, vous sentirez le soleil avant de goûter à l’un des souvenirs gustatifs de trois frères de retour à Alger, une Calentica savourée dans le si beau et émouvant documentaire de Sarah Sahin « Un jour on reviendra à Alger ». Vous reconnaitrez la voix du chef Akrame Benallale parler d’épices, de la main un peu magique de sa mère.De cuisine et d’Algérie- Faire son pain, de Farah Keram, éditions Ulmer- Algérie Gourmande, de Ourida Nekkache, Claire et Reno Marca, éd. La Martinière 2016- La cuisine algérienne, de Fatima Zohra Bouayed - La cuisine algérienne, de Josette Badache-Dellidji, éd. Bachari.- À écouter sur RFI, le podcast La France mon bled. Musiques- Babylone de Zina- Ya Rayah de Rachid Taha. En imagesRecettes issues de Goûts d’Algérie, de Anissa et Hanade Abdelli, publié aux éditions Mango.Si vous voulez du bonus, écoutez la version longue ci-dessous.
12/9/202329 minutes
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Comment le PAM aide les populations à s’adapter et résister aux chocs climatiques

Sécheresse, inondations, allongement des périodes de soudures, cycle des récoltes perturbés : les effets du réchauffement climatique et les dérèglements engendrés exacerbent l’insécurité alimentaire, les conflits et les déplacements de population dans de nombreux pays du monde. Le Programme alimentaire mondial dont la vocation première est de lutter contre la faim travaille avec d’autres organisations auprès des populations et des communautés pour les aider à anticiper, à résister et à s’adapter aux changements climatiques. Dans le Sahel, les efforts du Pam pour renforcer la résilience, en restaurant les sols notamment, tout en renforçant la cohésion sociale, ont permis de renforcer la sécurité alimentaire, les échanges et les conditions de paix.Selon le PAM, 49 millions de personnes ne pourront pas se nourrir en Afrique de l’Ouest cette année, soit deux fois plus qu’en 2020. 80 % de ces personnes sont dans des zones de conflits ou ayant subi des chocs climatiques.Avec Rama Leclerc, conseillère en résilience ; Ollo Sib, data analyste ; Mahamadou Tanimoune, responsable nutrition pour le Bureau régional du Pam à Dakar.La carte interactive de la faim dans le mondeLe site du PAMLe programme résilience.Programmation musicale- Xel Akk Xol de ASHS the Best- SETE de Fatoumata Diawara.La recette- Une recette de poche de Harouna Sow, Mbouraké (compotée de fruits)- Des restes de pain sec et de la pâte d’arachide pour un petit déjeuner.
12/2/202329 minutes
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Programme alimentaire mondial : répondre à l'urgence

Le logo s’affiche sur les camions, les avions cargos, les colis en carton, les sacs de riz : le logo bleu sur fond blanc du Programme Alimentaire Mondial – World Food Programme en anglais. L’ONG lutte contre la faim et l’insécurité alimentaire depuis sa création en novembre 1961. Elle œuvre pour un monde sans faim, un monde de paix et a pour ses actions reçu le prix Nobel de la Paix en 2020. Le Pam répond aux urgences et aux catastrophes, aux conflits en luttant contre la faim qu’ils génèrent, à Gaza, en Afghanistan, en Ukraine, au Soudan, et dans de nombreux pays du monde. Nous avons voulu raconter l’action du PAM et expliquer l’aide alimentaire, ses effets, sa logistique. Riz, huile, sel, farine enrichie, barres énergétiques ? Que trouve-t-on concrètement dans les colis d’aide du Programme alimentaire mondial ? Comment l’aide est-elle pensée ? Comment est-elle distribuée ? Quelle est la logistique ? Pour quels contextes ? Comment l’aide est-elle financée ?  Dans cette émission, il sera question de 3 pays aux contextes et problématiques différentes, trois « exemples » de l’action fondamentale du PAM pour la survie des populations. Un premier point à Gaza où la situation alimentaire s’est grandement dégradée depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Puis l’Ukraine, en guerre depuis le 24 février 2022, l’urgence s’inscrit dans la durée et a son contexte bien particulier puisque le pays est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de céréales. Enfin le Soudan en guerre depuis le mois d’avril 2023, la situation y est critique, 40% de la population souffre de faim aiguë et dépend de l’aide alimentaire pour survivre.  La multiplication des crises et des urgences pèse sur les financements. Les besoins sont croissants, les dons, les soutiens privés ou publics se dispersent et peinent parfois aussi à être mobilisés quand un conflit s’inscrit dans la durée, comme par exemple en Ukraine. Dans ce pays, le PAM a couvert l’équivalent de 2 milliards de repas depuis le début de la guerre, et a besoin de 500 millions d’euros d’aide pour les 6 prochains mois. L’aide alimentaire est une réponse à l’urgence, et constitue le premier des 2 volets sur le PAM. Le volet 2 se penche sur la manière dont le PAM lutte contre la faim de manière plus pérenne.  Merci à nos invités :  Marie Dasylva, responsable de la Communication francophone du Pam et porte-parole qui a accepté notre invitation et qui a rassemblé, autour d’elle et pour l’émission, les experts de terrain que vous entendez dans ces deux volets. Elle la première, depuis nos studios à Dakar, en ligne de Kiev en Ukraine ; Antoine Valmas, le responsable de la communication du Pam en Ukraine ; et Deborah Nguyen, porte-parole de l’ONG pour l’Afrique de l’Est. Un sincère merci d’avoir pris le temps de nous répondre.  La nourriture sert la paix, la faim sert la guerre. Le programme alimentaire mondial est une ONG des Nations unies, elle travaille en étroite relation avec la FAO – l’organisation pour l’agriculture et l’alimentation. Le PAM dépend entièrement des dons et contributions volontaires.Si vous souhaitez aider et donner. À suivre, le volet 2 : Pam, de l’urgence à la résilience. Pour en savoir plus :  - La carte de la faim- Le site de l’ONG  vous apprendrez l’histoire du Pam, ses urgences, son action. Programmation musicale - Give peace a chance, de John Lennon, 1969.- 10 pm, de Izem. Et si vous voulez un bonus, vous pouvez écouter la version longue disponible ci-dessous. Bonne écoute !
11/25/202329 minutes
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Handicap : la cuisine, chemin hors normes, saugrenu délicieusement concret d’avenir

Il faut voir avec quelle application, quel plaisir Thomas sculpte les bases des carottes pour les pièces cocktail, la fierté de Théo ou de Clémence dans la confection des choux vanille et praline, le sourire de Kader qui s’ouvre en pochant sa crème de volaille. Tous sont commis de cuisine chez Biscornu, l’entreprise inclusive de traiteur, l’une des entreprises employant des personnes en situation de handicap, faisant force de leur différence, « un plus » indéniable dans l’un des secteurs économiques qui emploie le plus grand nombre de travailleurs porteurs de handicap et qui manque continuellement de personnel. Un métier et une compétition d’excellence des métiers avec les Abilympics, des jeux paralympiques des métiers, où prouver que seules les compétences font la différence ! Avec- Olivier Tran, fondateur de l’association Afuté et de l’entreprise de traiteur Biscornu Biscornu, maison de gastronomie inclusive | handicap  - Mickaël Morieux, MOF, Jury aux Abilympics et entraîneur. Il a coaché le vainqueur de la compétition dans la catégorie Boulangerie, le Réunionnais Brice Vizler médaille d’or et médaille d’excellence. Brice vit et travaille à Saint-Pierre, dans un moulin, en recherche et développement.⇒ Lycée hôtelier Christian Antou - île de La Réunion⇒ Abilympics France et Abilympics events. ► Pour Aller plus loin- Biscornu, le livre de cuisine chez Albin Michel- Regard sur la cuisine et le Handicap, sous la direction de Philippe Fourny, publié chez Albin Michel- La cuisine en partage, de Sonia Ezgulian, publié pour le 40ème anniversaire de la création de Handidap International. Nous avions reçu Sonia Ezgulian dans Le goût du monde à ce sujet.- Handicap International (un livre de cuisine inspiré de recettes offertes par des bénéficiaires de HI). En imagesProgrammation musicale- Ain’t no mountain high enough de Marvin Gaye- Over the rainbow de Israel Kamakawiwo’ole.
11/18/202329 minutes
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Kebbe, fattouch, taboule : cuisine de la terre mère

« Je ne me rendais pas compte que la cuisine libanaise allait nous manquer autant quand nous nous sommes installés à Paris en 76 », raconte Andrée Maalouf, cuisinière passionnée et autrice avec le chef cuisinier Karim Haïdar d’un troisième livre sur la cuisine libanaise, « De Beyrouth à Paris ». 3 livres pour 3 temps : le premier il y a près de 20 ans, le dernier en ce mois de novembre avec, dans ses pages, le besoin impérieux de transmettre, que ce livre trouve sa place dans la cuisine, que ses pages en soi tâchées, cornées, annotées : que ses recettes les plus essentielles - traditionnelles – celles des mères et des grands-mères survivent. C'est l'écriture d'un patrimoine, de recettes pour permettre à chacun de les faire siennes, une fois les bases acquises, le solfège maîtrisé avant le grand saut de l’improvisation.Des recettes traditionnelles, familiales, accessibles à tous, avec moins d’ingrédients et des alternatives, pour permettre à tous ceux qui sont partis de retrouver la cuisine de leur mère. Des recettes qui trouvent leur place dans les quotidiens d’aujourd’hui où le temps manque.Avec Andrée Maalouf, autrice passionnée de cuisine, et Karim Haïdar, chef cuisinier, conteur.« La cuisine plus que tout nous montre que l’humanité est une. » Karim Haïdar.La cuisine libanaise, de Beyrouth à Paris, d'Andrée Maalouf et Karim Haïdar, est publiée aux éditions Albin Michel, comme leurs deux précédents livres. Karim Haïdar est le chef de la table à manger « Les mots et le ciel », 80 rue Olivier de Serres à Paris, dans le 15ème arrondissement et du restaurant Sama, 5 rue Guillaume Bertrand, dans le 11ème arrondissement.« La cuisine seule a la capacité de faire apprécier toutes les saveurs, par-delà les crispations politiques et culturelles. Elle seule nous rapproche les uns des autres sans préjugés ni arrière-pensées. Elle seule va au-delà des différences, vers l’essentiel, vers l’humain » Amin Maalouf, écrivain, secrétaire perpétuel de l’Académie française.En imagesProgrammation musicale- Beyrouth-Paris de Taxi 404- Le Beiruth de Fairuz.
11/11/202329 minutes
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La sauce, à la source, de la cuisine et de la créativité !

La sauce : ce petit rien qui change tout ! Le fade devient goût, la monotonie devient festival, local ! Une sauce harissa, ou tarator, une vinaigrette ail-échalote, une sauce blanche onctueuse, sauce graines ou sauce feuilles - parce que la sauce se fait aussi plat - à bien y réfléchir : elle est l’expression de l’endroit où l’on vit, la palette infinie de la créativité en cuisine ! D’ailleurs, à bien y réfléchir, la sauce ne serait-elle pas la source même de la cuisine ? Elles, les premières à avoir associé des saveurs, et transformer une histoire brute en goûts et en textures ?  Les sauces reflètent les cuisines du monde, les traditions, les cultures, les astuces et les secrets des familles et des villages. Elles sont emblématiques, identitaires, quoique mondialisées. Leur lexique est infini, ne reste qu’à se laisser tenter !Avec Jean-François Mallet, cuisinier photographe et auteur, aux éditions Hachette Cuisine, de « Simplissime » et des livres de la série, « Street Food Asie – voyage et recettes » est sorti fin septembre 2023.Cette émission boucle le trio délicieux : l’alliance des pommes de terre, de la viande et de la sauce.Pour aller plus loin- Street Food Asie, voyage et les recettes, de Jean-François Mallet, éd. Hachette Cuisine, Septembre 2023- Simplissime, les sauces les plus faciles du monde, de Jean-François Mallet, éd. Hachette Cuisine- Sauces, leçon en pas à pas, d'Éric Trochon, éditions du Chêne - Apicius, l’un des « premiers » livre de cuisine, éditions Les Belles lettres- Bouillons, de William Ledeuil, éditions la Martinière- Sauce feuille et Gombo avec Alessandra Montagne et Alexandre Bella Ola.Côté musiques : - SI SI, de Lura- Quelques notes aussi de Gombo par Africando. Des recettes Mayonnaise à l’huile de palme, une recette de Poche de Harouna Sow à retrouver ici.
11/4/202329 minutes
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La cuisine deh, c’est le goût des autres!

Elles ont de l’à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L’autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. (Rediffusion) Son livre « Délices d’Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies.Ce livre est une ode à la vie, telle qu’elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l’enfance à Yopougon, son quartier d’Abidjan, et que c’est bon !!!« J’étais à 12 ans la maman de plein d’enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu’on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c’est aimer les gens et la nourriture se partage. »Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 est sorti. « Délices d’Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l’association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j’observe, j’imagine. J’ai besoin des autres. J’ai été élevée par tellement de personnes, c’est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d’amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c’est autre chose ! ».Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l’association : Des livres pour tous. Elle est aussi l’autrice de la série télévisée : C’est la vie ! L’attieke, avec le reportage d’Olivier Rogez à Abidjan.Écoutez le reportageProgrammation musicale- Alloco, de Manu di Bango- Kwaku the travellers, de Black Sherif- Mayana, de Asa- BO de la série américaine «Dallas». En images 
10/29/202329 minutes
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En cuisine: histoires de marmites, et d’ustensiles, même de déclaration d’amour!

À quoi reconnaît-on un foyer ? À sa marmite ! Ronde et féminine, posée sur 3 pierres, elle est symbole d’équilibre, de solidarité, d’un foyer harmonieux. Symboles au pluriel car chaque marmite a son usage et sa destination, poteries pour mitonner, conserver les condiments, pour filtrer ou écumer. Elles sont membres de la famille, elles lui donnent son âme et son goût, avant d’être complétées par les calebasses, les spatules, les cuillères, les pilons les mortiers... un panier essentiel soigneusement agencé, qui dit tout mais dont on ne saura rien puisqu’il est un secret féminin, bien gardé !  Avec Sayouba Traoré, homme de radio, producteur de l’émission « Le coq chante » sur Rfi, poète et écrivain. Son dernier livre : Pougpaala, une vie de femme sort cet été (2023) au Burkina Faso chez Plum’Afrik éditions.Dans l’émission, l’extrait « Le chant du mortier » qui est lu est issu du livre « La complainte des oiseaux » de Sayouba Traoré, paru aux éditions Sydney Laurent.  « La poterie est symbole de fertilité, de transmission, de persévérance, elle symbolise la vie qui se perpétue. Au Bénin, au village de Sè, les femmes sont spécialisées dans la poterie, les anciennes racontent que la famille la plus écoutée est celle qui possède la poterie la plus ancienne. La poterie est tellement importante au Bénin qu’à l’indépendance, le symbole de la jarre percée du roi Ghézo a été pris pour symbole de l’union de la nation ; car si chaque fils de la nation venait à mettre son doigt dans un trou de cette jarre, alors l’eau ne s’en échapperait plus. »Le reportage de Raphaëlle Constant en Côte d’Ivoire dans la région de Man, avec Nathalie, des arachides dans sa marmite.Un ingrédient, un ustensile ? L’arachide et une écuelle.Programmation musicale- La complainte du progrès de Boris Vian- Ngana Fôlly de Siraba. (Rediffusion)
10/28/202348 minutes, 30 seconds
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Niam Baï: par la cuisine: la voix des absents, le goût de la transmission

Quand les mots manquent, que le cœur se serre, quand les anciens ne sont plus là pour transmettre et raconter, il y a la cuisine. Elle saura toujours, même à votre insu, donner de la voix au silence. Le parfum doux du riz, les haricots cornille au lait de coco, le poivre de Kampot, « Tu en veux ? Tu as assez mangé ? Tu vas bien alors ? » Le père de Malika Nguon ne parlait pas du Cambodge, son pays, de ses parents, de sa famille disparue pendant le génocide Khmers rouges, mais en cuisine, par bribes, par gestes, il racontait, partageait, aimait. Avec Malika Nguon, cuisinière, Franco-Cambodgienne, auteur notamment de « Cuisine et fermentation », de Malika Nguon, aux éditions Ulmer.Pour la suivre. « Nous ne parlions pas du Cambodge. Ce n’est pas une génération qui avait envie de parler, de transmettre ses origines, donc c’était par bribes, il fallait les attraper, c’était précieux. Pour papa, se relier à son pays, cela commençait par manger cambodgien. À la cuisine, c’est mon père, c’est lui le riz, le piment, les épices, c’est lui le gingembre, toutes ces saveurs, ces textures un peu bizarres que j’ai du mal à nommer aujourd’hui, parce que justement il n’en parlait pas, mais ça faisait partie de notre quotidien, ça faisait partie d’une évidence. »Pour aller plus loin- Banh Mi le podcast par Linda Nguon pour écouter l’entretien avec le réalisateur Denis Do en intégralité- Funan, un film de Denis Do- L’image manquante, de Rithy Panh, L’élimination, La paix avec les morts, ainsi que les films les gens de la rizière, S21- Retour au Cambodge, de Claire Ly, éditions de l’Atelier- Recettes du Cambodge, de Kirita Gallois – Hachette Cuisine- Easy Cambodge, de Diana Chao – Mango.Programmation musicale- Touch me not, de Dengue Fever- Dreams, de Fleetwood Mac.
10/21/202348 minutes, 30 seconds
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Le grand marché de la faim

Comment le riz peut-il être échangé comme toute autre matière première, le gaz ou le pétrole ? Comment les états ont-ils perdu leur souveraineté alimentaire ? Comment une poignée de géants de l’agroalimentaire ont-ils réussi à monopoliser notre alimentation ? Pourquoi un agriculteur ne peut-il pas planter ses propres semences ? Dans l’enquête « manger la faim », la journaliste Nora Bouazzouni explique les rouages qui font de l’accès à l’alimentation et de la faim un marché lucratif. Nora Bouazzouni est également l’autrice de Steacksisme, et Faiminisme, ce dernier livre est également traduit en italien. Reportage au Restaurant solidaire Ernest. Après plusieurs années de cuisine solidaire sans cuisine fixe, l’association a enfin pu ouvrir son restaurant, dans le 19ème arrondissement, passade de Joinville. Il s’agit d’un restaurant solidaire, où l’on peut aller manger mais aussi aider, dans les cuisines, se mitonne chaque jour l’aide alimentaire pour ceux et celles qui n’arrivent plus à se nourrir.À découvrir : - La voix de Mariam Sow, de Enda tiers monde dans le podcast Afrotopique - Eating to extinction de San Saladino - Ensemble pour mieux se nourrir de Frederic Denhez et Alexis Jenny - Actes Sud- Revolution délicieuse de Olivier Roellinger - Fayard 2020- La France qui a faim de Benedicte Bonzi - Seuil 2023- Le seuil de pauvreté de Chow et Lin textes de John Micklewright, Andrea Brandolini, Lucas Chancel et Armida Salsiah Alisjahbana. Actes Sud et LUMA juin 21, collection Domaine du possible Actes Sud- Sur le même thème, Ensemble pour mieux se nourrir avec l’écrivain Alexis Jenny MusiqueHey de selufer YanyaMarching Over de Onipa et Dele Sosimi
10/14/202348 minutes, 30 seconds
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Fondante, grillée, mijotée, rôtie, juste saisie: une bonne viande en somme!

2ème volet de notre série autour d’un trio terriblement savoureux : après les pommes de terre et avant les sauces, la viande. La viande, oui, mais laquelle ? Chaque morceau a sa recette et son histoire de cuisine, lequel choisir pour faire quoi ? Qu’est-ce que signifie : laissez mijoter à feu doux ? Comment braiser, rôtir, quels sont les secrets d’une cuisson réussie ? Le cuisinier, photographe et globe-trotter Jean François Mallet nous livre la clef du succès qui vous surprendra peut-être ! Autour de la viande, vous pouvez aussi lire :- Viandes, Encyclopédie des métiers de bouche, de Jean-François Mallet, éditions Hachette Cuisine- Simplissime, de Jean-François Mallet – Hachette Cuisine- Le manuel du garçon boucher, d'Arthur Le Caisne, Éd. Marabout- La cuisine qui mijote et qu’on adore - Les boulettes de nos rêves, de Deborah Dupont - Éd. First- Autour du monde en 80 boulettes, de Jean-Noël Escoffier – Éd. Flammarion- Street Food, de Jean-François Mallet, dans lequel vous trouverez la recette des brochettes de cœur de bœuf que l’on trouve dans les rues du Pérou.Programmation musicaleEl Lamado, de Alfredi RodriguezC’est si bon, de Say she she.
10/7/202348 minutes, 30 seconds
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La cuisine végétale, comme une histoire de l’humanité

La première nourriture, l’originelle, celle des premiers hommes était végétale ! Aussi loin que la recherche remonte, ce sont des traces et des marques de graines, des feuilles, des végétaux, des pollens qui sont trouvées sur l’émail des dents des premiers, il y a près de 5 millions d’années. Le végétal – universel- a aussi l’avantage indéniable de s’associer à toutes les cultures, tous les religieux, toutes les traditions en plus d’être sur un plan purement culinaire une palette infinie de goûts, de couleurs, de textures. La cuisine végétale de référence est une plongée riche et curieuse dans la culture culinaire végétale, une encyclopédie en version papier et digitale qui permet de suivre des recettes en pas et pas en en vidéo ! À mettre entre toutes les mains de ceux qui font à manger pour les autres !Avec :- Frédéric Jaunault, MOF primeur. Vous pouvez consulter sa page Instagram. Fréderic Jaunault est un globe-trotteur curieux et humble ; il aime pousser la porte des familles des grandes mères dans tous les pays à la découverte des cuisines traditionnelles et des cultures. Instagram.La cuisine végétale de référence est publié aux éditions BPI, dans la collection « Référence ». Elle vient compléter l’incontournable cuisine de référence, et la pâtisserie de référence.- Le chef malgache Lalaina Ravalomanane, chef du restaurant Le Marais à Antananarive.« Le chou est le produit le plus emblématique de l’histoire de l’humanité. De toutes les terres et toutes les cuisines, peu importe où vous vous rendrez, il y aura des recettes traditionnelles de chou, elles montrent les effets concrets du nomadisme de l’homme, il va adapter chacune des recettes en fonction des usages locaux des religions et des traditions. Le chou est, pour moi, le légume qui a le plus de cultures. » Frédéric Jaunault. Pour en savoir plus sur le KIMCHI.Programmation musicale- Banana, de Conkarah- Chuva, de Joao Selva.La carte postale Terre Terres, de Margaux Brochier et Maxime Bonnabry Duval. Il est cuisinier, elle passionnée par tout ce qui a trait au fait de nourrir, tous les deux soucieux de la terre et attentifs aux cultures culinaires, aux traditions, aux femmes et aux hommes qui produisent. Ils sont partis faire un tour d’Europe de ces savoir-faire, et nous écrivent de Slovénie, où ils ont rencontré Mattéo et Jeanne, leur potager, leur philosophie ; et les légumes élevés sur leurs terres et que cuisine la nouvelle cheffe 3* slovène, Ana Ros, la cheffe du restaurant Hisa Franko.Suivez le voyage de Maxime et Margaux en image et en podcast aussi pour et avec @SlowFoodInternational.La recette de Saka Saka de Kalilou Terira à Cotonou, avec le commentaire enthousiaste et prudent de Frédéric Jaunault concernant les feuilles de légumes et leur consommation. 
9/30/202348 minutes, 30 seconds
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La cuisine de Camila: de confidences en héritage, une manière d’être au monde

Écoutez-les se raconter le monde… dans la cuisine de la famille Alhaoutou, se trouvent réunies 3 générations, Rouzouna, la mamie, Miske, la maman et Camila la petite-fille. Du haut de ses 8 ans, elle a écrit un livre de cuisine pour inviter toutes les générations à cuisiner ensemble, une grande marmite universelle dans laquelle elle glisse ses racines comoriennes - du massala du curcuma et de la girofle qu'elle mêle au beurre du perche, l’autre racine de son arbre familial. Dans cette cuisine, les recettes transmises et partagées ne sont pas seulement, comme souvent, des recettes de cuisine, mais aussi des secrets de femmes à femmes, de grand-mère à petite-fille, une manière d’être au monde.Avec Rouzouna, Camila et Miske Alhaoutou, auteures de « La cuisine de Camil », publié aux éditions First. Miske a également publé « Comment pimper la diversification alimentaire de mon bébé », aux éditions First en 2019.Pour les suivre sur Instagram et sur Facebook.Programmation musicale- Respect d'Aretha Franklin- Les séquoias de Pomme- Yowa Moina de Zainaba.
9/23/202348 minutes, 30 seconds
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La cuisine de Camila, les Comores en héritage, le Goût du monde en partage

Camila cuisine depuis toujours avec sa maman Miske qui cuisine, elle, depuis toujours avec sa mère mamie Zouna qui tient, elle, ce talent de sa mère. 4 générations de femmes se transmettant les gestes, le sens du temps, observant les dosages. Miske a grandi à Nogent-Le-Rotrou, dans le centre de la France, dans la cuisine de la maison familiale, elle a regardé sa mère, appris les parfums des Comores - la terre de ses parents, de ses arrière-grands-parents, des ancêtres-, elle a appris à mitonner le bœuf à l’eau, des crêpes à la cardamome et la vanille, à manier les épices, à écouter les secrets et astuces. Elle a appris comme sa mère à cuisiner pour les amis des recettes d’ici avec un soupçon d’ailleurs, de la cardamome et de la vanille des Comores, pour leur permettre de goûter le monde, et d’en vouloir encore ! Camila, sa fille grandit en sachant que la cuisine avait le don d’ouvrir les cœurs et de mêler les cultures. Son livre de recettes en est l’expression, et une bonne occasion de mettre toutes les générations aux fourneaux !« L’idée, c’est d’aller au-delà des habitants des grandes villes qui ont plutôt l’habitude avec les restaurants, de manger le monde, c’était pour les ouvrir à notre cuisine du monde ici, dans le Perche ».En imagesAvec Camila Jouis Alhaouthou, cuisinière en musique : sa playlist est partagée avec son livre. Miske Alhaoutou, cuisinière, artiste, maman de Camila, et Mamie Zouna, cuisinière, mère et grand-mère.Miske Alhaoutou a également publié « Comment pimper la diversification alimentaire de mon bébé », aux éditions First.« Ce sont les parfums qui ont fait que les gens ont voulu découvrir la cuisine. On a pu en parler parce que les copines en parlaient ouvertement, et demandaient à venir à la maison manger le goûter fait de crêpes, mais à la cardamome, la vanille, la cannelle, on n’était pas sur la crêpe suzette. »► Instagram de la Cuisine de Miske et Camila. Sur un air de : - Wadaha, de Zainaba- Étoile noire, d'Izïa.
9/16/202348 minutes, 30 seconds
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Le bonheur: des pommes de terre!

Soufflées ou gratinées, farcies, en paille ou en galette, en tortilla, au four en robe de chambre, sautées, frites, en patatas bravas et petit piment : La pomme de terre, quel bonheur ! Quel cadeau de la terre ! Une patate et mille recettes viennent en tête, qu’elle soit patate douce (comble du chic au Pérou, région d’origine de la pomme de terre puisque la mère des patates a été découverte au XVème siècle dans les Andes : la déesse Papà rapportée par les conquistadors dans leurs malles. Comment la cuire, la choisir, la préparer, lui donner son bain de friture préféré, avec qui la marier ? Patates douces ou pommes de terre du Nord, elle sait combler les ventres, on l’aime parce qu’elle est magique, seule cuite vapeur ou chic en duchesse, elle est accessible à tous, facile à cuisiner, et se mange à toute heure, en solo, avec la famille, les voisins, les copains !Avec Jean-François Mallet, photographe, globe-trotteur, cuisinier, auteur de plusieurs livres dont une encyclopédie des produits et des métiers de bouche, et du génialissime : Simplissime qui permet à quiconque de bien cuisiner !Cette émission sur les pommes de terre est la première d’une série autour d’un trio fantastique et savoureux de la cuisine : des patates, de la viande et la sauce dont le steak frites n’est qu’une émanation parmi tant.Dans cette émission aussi, il sera aussi question du premier championnat du monde de la frite ! La première édition se tiendra le 7 octobre 2023 à Arras. Populaire comme la frite, ce championnat inédit s’adresse à tous : aux familles, aux passionnés, comme aux cuisiniers professionnels. Plusieurs sélections permettront de distinguer le meilleur « friteur », la meilleure sauce, la frite la plus originale. Les détails avec Marie-Laure Fréchet, présidente de la toute nouvelle « Confrérie de la frite fraîche » et membre du jury du championnat organisé par l’Office du Tourisme d’Arras Pays d’Artois. Marie-Laure Fréchet est aussi l’auteure de « Le grand livre des patates » qui paraît ce 13 septembre 2023, aux éditions Flammarion.- Un extrait de Tortilla de patata, le film de Mélody da Fonseca avec sa grand-mère Juana, issue de la web série Grandmas project- Raphaël, friteur à Lille sur la folie du dimanche soir- Un clin d’œil à Emmanuelle Jary, dont la série C meilleur quand c’est bon nous a fait découvrir les frites à la crème, le 2ème numéro de la revue vient de sortir : un steak en couverture ! pour la découvrir :Harouna Sow, cuisinier complice du Goût du monde, chef des cuisines du Refugee Food et de son restaurant Waalo à Paris.Programmation musicale- Diabate Diaware- Afonhe de Kimi Djabaté- Somaw de Fatoumata Diawara feat. Angie Jones. 
9/9/202348 minutes, 30 seconds
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Pains nord-africains: l’autre culture du pain

Dans les livres sur le pain, les baguettes et les miches aux céréales anciennes laissent rarement aux Kesra, msemmens, et Mathlouh l’occasion de parler d’eux, quand ils sont nommés ! Les pains maghrébins sont pourtant parmi les premiers à avoir été façonnés : les blés durs des couscous et boulghours ne sont-ils pas originaires du croissant fertile et des pays d’Afrique du Nord ? (Rediffusion) Sur les tables, ne trouve-t-on pas autant de l’un et de l’autre, de la miche et de l’irrésistible kesra, galette déliceuse, des msemmens feuilletés et garnis de miel ?La triple identité de Farah Keram, journaliste franco-algéroise-kabyle passionnée de cultures nourricières et de pains permet ici de rendre – ENFIN-  toute leur place aux pains maghrébins, dans un livre où leur savoir-faire est transmis, et donc dans les maisons, et dans les esprits.  Avec : Farah Keram, journaliste spécialisée en alimentation durable, elle interroge sa dimension sociale et symbolique. Elle est passionnée par le pain et les cuisines d’Afrique du Nord. « Faire son pain » a paru, au printemps 2023, aux éditions Ülmer, dans la collection Résiliences.Pour aller plus loin- Pains Méditerranée – de Farah Keram, projet réalisé dans le cadre du Forum des Mondes Méditerranéens à Marseille- L’association « Le monde à portée de pain » a créé une communauté enthousiaste et bienveillante autour du pain et du levain qui échange et partage ses recettes et son savoir. Des ateliers sont organisés en ligne avec des participants du monde entier ! Pour découvrir et adhérer- Vilain Levain, de Valérie Zanon, aux éditions Alternative et son site- Pain Pain le fanzine- Pain naturel sur instagram : co-fondé par Thomas Grunberg et Elliot Lepers, Pain naturel est une carte collaborative qui recense les boulangeries vivantes en France- Ghazi Chabeh chez Bar Ezzit à Tunis- Les manouch’e de la table à manger les mots et le ciel que vous pouvez apprendre à faire en vous inscrivant aux ateliers cuisine.En images Programmation musicale- Detni Essekra de Khaled- La rue de Cortex.
9/2/202348 minutes, 30 seconds
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Voyages dans les cuisines de Méditerranée

Peut-être est-ce la seule région du monde à avoir une mer pour terre, et quelle mer : elle offre une identité à quiconque habite son pourtour : méditerranéen. Une fierté, incontestablement, une rassurante appartenance qui gomme aussitôt toute nationalité… tant qu’il n’est pas question de cuisine. Car des cuisines – au pluriel – de Méditerranée sont nées des plats, des cultures, des produits teintés du gout de la terre, de la mer. (Rediffusion) Des cultures et des traditions propres, non pas au pays mais à chaque région, et même à chaque village, chaque famille de cette terre. Prudente, notre guide, Mireille Sanchez, ouvre son livre, Méditerranée voyages dans les cuisines par une introduction dans laquelle elle prévient : les recettes sont celles qui lui ont été partagées -une vie de partage- celles du livre, elle ne prétend donc à aucun moment détenir LA vraie recette, mais une parmi d’autres, que vous pourrez faire vôtre !Mireille Sanchez est l’auteur de Méditerranée, voyages dans les cuisines, publié aux éditions de la Martinière. 1300 recettes, pour une vie de partage. Elle est aussi l’autrice de « le poulet Voyageur » aux éditions BPI.« Je dis : je ne suis pas française, je suis viscéralement méditerranéenne. Et tout à coup, quand on dit cela devant des enfants de la 3ème ou 4ème génération originaire du Maghreb et qui cherche quelques fois qui ils sont : je leur dis : vous avez une force en vous ! Vous avez une identité qui vous donne une sorte de posture qui va frôler l’arrogance : vous êtes méditerranéens ! et tout à coup vous êtes ancrés dans la mer, et cette mer c’est votre terre, ça vous donne vos racines et tout est possible ! C’est la seule mer au monde qui vous qualifie ».Pour aller plus loinTraité du pois chiche de Farouk Mardam Bey – Actes sud.Le grand Mezze, en écho à l’exposition du même nom au Mucem à Marseille.Le grand livre du Mezze libanais de Aïda Kanafani-Zahar - ed Actes Sud.Boire et manger en Méditerranée de Paul balta ed. Actes sud.Couscous de Nordine Labiadh éditions Solar.Programmation musicaleBella Ciao de Chloe StaflerBomboloni de Aurélie SaadaTerre Terres : la carte postaleMargaux Brochier et Maxime Bonnabry-Duval sont deux cuisiniers passionnés partis début 2023 pour un tour d’Europe d’une année à la rencontre des cuisines et des cultures culinaires. Depuis leur départ, ils nous envoient des cartes postales sonores pour partager leurs découvertes et leurs rencontres.Pour suivre Margaux et Maxime au fil de leur voyage, leur poser des questions, leur suggérer des idées de producteurs à rencontrer, de savoirs faire à découvrir, vous pouvez leur écrire à l’adresse du gout du monde lgdm@rfi.fr nous leur transmettrons vos messages, ou sur leur page instagram. Un ingrédient et un ustensile ?Le café à partager évidemment et un mortier, parce qu’il est indispensable !En images
8/26/202348 minutes, 30 seconds
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Le curry: partout le goût de l’Inde, sauf en Inde

N’allez pas commander un curry à New Delhi à un Indien : il ne saurait pas quoi vous servir, pire : il ne saurait pas de quoi vous parler ! Le curry que l’on saupoudre à l’envie sur nos plats de légumes mijotés est en réalité une invention britannique, un souvenir des colons anglais en Inde. Séduits par les épices, les saveurs et les massala qui leur étaient préparés, ils ont souhaité rapporter chez eux ce goût précis de l’Inde qui n’était autre que leur goût de l’Inde. (Rediffusion) Ce curry a séduit et égayé les plats des british home, transformé en poudre, il s’est essaimé, il a voyagé et inspiré de La Réunion au Japon. Quant aux currys Khmer, thaïlandais, ils ont leur propre histoire, le terme « curry » désigne simplement de manière.  Avec Beena Paradin, cuisinière, auteure de « Spice Up », un roman graphique aux éditions Flammarion. La recette des achards de Beena se trouve dans son livre « Inde Gourmande », et créatrice avec les épices Roellinger de plusieurs mélanges, dont un Garam massala.Pour aller plus loin- Curry, une histoire gastronomique de l’Inde par Lizzie Collingham- Cuisine et fermentation, de Malika Nguon, éditions Ulmer- Cuisine indienne végétarienne, de Pushpesh Pant, éditions Phaïdon- Bollywwod kitchen, de Sandra Salmandjee, éditions Mango- Épices Roellinger à Paris rue Sainte-Anne et Saint Malo- Aux éditions de l’épure, dans la collection des 10 façons de préparer, Beena a publié : Le Garam Massala et Ryoko Sekiguchi : Le curry japonais. Programmation musicale- Dola re Dola, BO du film « Devdas »- Yinne te yelle be, de Alogfe Oho and his sounds of Joy. En images
8/19/202348 minutes, 30 seconds
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Dimore D’Italia: dans le secret des palais italiens et de leurs recettes

Une invitation au voyage – ou bien est-ce un rêve éveillé et jubilatoire ? -  en Italie, dans les grandes demeures et palais italiens, des jardins aux cuisines de ces grandes maisons ; là où se nichent la vie et les recettes des familles qui les font vivre, mémoire ou incarnation du goût de la nature époustouflante qui les entoure. (Rediffusion) Un voyage au fil des saisons qui sied le mieux à ces magnifiques dimore perdues au milieu de la Méditerranée, dans un océan de vert d’oliviers pointé de cyprès, sous l’écrasant soleil ou – plus surprenant – dans l’hiver et la neige. Ici la géographie n’est pas un guide, les envies et l’inédit, les recettes et l’intelligence des cuisines racontent la vie, celle d’hier et celle de demain.Avec Alba Pezone, Napolitaine, cuisinière pétillante, auteure de Dimore D’Italia, recettes secrètes, aux éditions Hachette cuisine, ou encore de In Cucina, pizza, ou encore ma petite épicerie italienne. En images Extraits des films diffusés pendant l’émission- Le Guépard, de Luciano Visconti - Chambre avec vue, de James Ivory  - L’or de Naples, de Vittorio de Sica  Programmation musicale - Se lo senti lo sai, de Jovanetti - Lascia la spina, cogli la rosa, de Haendel, interprété par Jaroussky.  RECETTESExtraits de Dimore d’Italia. Recettes secrètes des palais italiens, de Alba Pezone, photographies de Matteo Carassale, chez Hachette Cuisine. 
8/12/202348 minutes, 30 seconds
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Cà phê phin: l'art du café vietnamien

Faites-nous confiance : reposez votre thé, prenez donc un café filtre vietnamien : de Ho chi Minh à Hanoï, le café incarne un art de vivre populaire et accessible. (Rediffusion) Les Vietnamiens ont concocté une manière bien à eux de le préparer, et de le savourer, un rituel : tasse après tasse, le café s'écoule du filtre en inox parfaitement adapté à la tasse, les recettes révèlent une approche unique, gourmande, devenue culture à part entière : une technique d'extraction douce et lente qui permet d'observer le café couler goutte à goutte, et de mieux savourer encore pourquoi pas, un café aux oeufs de Hanoï, une tasse de café bicolore au lait concentré ou au lait de coco, une pointe de sel même !Avec Nam Nguyen : avec sa femme Linh, il a ouvert le premier café vietnamien de Paris, le « Hanoï Corner », rue Blanche, dans le 9ème arrondissement.  Il explique et raconte les origines de ce café filtre finalement très peu connu en France, bien que les caféiers aient été importés et plantés au Vietnam par les colons français, un héritage dont ont peut-être voulu se libérer les 1ère et 2ème générations installées en France. Le café est une culture en soi, la variété des recettes, le réflexe café à toute heure du jour ou de la nuit, le Ka Phê au Vietnam fait l'éloge de la lenteur, un voyage découvert grâce à Chloé Vasselin, notre complice et auteur du guide Paris Boui Boui (Alternatives 2022) ! Elle aime partager et a même organisé des ateliers découvertes autour du café vietnamien en plus des balades gourmandes qu'elle propose à Paris sur son blog : infos, détails et réservations à l'adresse : contact@boui-boui.com « Et puis j'ai bu un café au lait de coco, et cela m'a fait l'effet d'une caresse ». Ch. Vasselin.Pour aller plus loin- Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, dont est extraite la lecture entendue dans l'émission. Le livre est paru, aux éditions Marabout, en 2018- La maison du Vietnam - Un orage par jour, d'André Derraine, éd. Keribu 2021- Le café aux oeufs, une culture unique de Hanoï. En images Carte postaleLa carte postale de Maxime et Margaux, en Galice à la découverte du pain de CEA. Ils ont eu la chance de passer la nuit dans la chaleur de l’un des fournils de la ville.Écoutez le reportage Le voyage de Maxime et Margaux, leurs rencontres et découvertes sont à retrouver aussi sur leur page Instagram terre_terres.Programmation musicale - Coffee Time, de Natalie Cole - Grasse mat, de Vaudou Game.
8/5/202348 minutes, 30 seconds
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Sacrées épices d’Afrique subsaharienne

Les sens en éveil, pour une émission autour des épices d'Afrique subsaharienne, des trésors souvent confidentiels, connus des villages et des anciens, rarement nommés, et souvent méconnus ou laissés de côté, au profit de mélanges ou de grains importés auxquels nous serions plus habitués. Lumière donc sur ces épices incroyables d’Afrique subsaharienne avec nos « African-trotter », nous embarquent dans leurs valises, à la découverte des épices du continent. Avec Anto Cocagne, cuisinière originaire du Gabon, cheffe à domicile, globe-trotter, auteur de « Goûts d’Afrique », aux éditions Mango, présentatrice d’émissions de voyages culinaires à la télévision, tout comme notre autre invité, Raoul Coly, le chef casamançais du restaurant « O petit club » à Puteaux et à Dakar.Dans cette émission, la cheffe Anto parle du nere, la graine qui une fois fermentée devient le netetou ou le soumbala. Elle a apporté avec elle de l’écorce de l’arbre à ail. Raoul Coly a apporté à notre table des fruits du pommier de Cayor et nous a fait découvrir le tondolo.Il est aussi question de poivre cubèbe, du poivre long d’Éthiopie, du poivre de Guinée, de djansang et de rondelles, du noyau de mangue sauvage râpée : l’odika, de gingembre, des pistaches africaines, des graines de courges que l'on appelle aussi EGUSI au Cameroun, de djaba irané, poudre d'oignons séchés… Les ustensiles ? La cuillère en bois d’Anto Cocagne et une râpe à coco de Nocibé à Madagascar. - Misao, les poivres du Kivu - Un passage dans la cuisine, de Nathalie Brigaud Ngoum, auteure du blog « Envolées Gourmandes » et professeure de cuisine et de pâtisserie- Pastels et Yassa, d'Aïssatou Mbaye - BMK, d'Abdoulaye & Fousseyni Djikine et Marie Liesse Cabaret, aux éditions Hachette Pratique- Cuisine actuelle de l’Afrique noire, d'Alexandre Bela Ola, éditions First- Bibi's Kitchen, la cuisine des grands-mères africaines, de Hawa Hassan, chez Hachette Pratique 2022.Programmation musicale - Africa, de Salif Keita- Dieu pile pas foutou, de KS Bloom.
7/29/202348 minutes, 30 seconds
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En cuisine: histoires de marmites, et d’ustensiles, même de déclaration d’amour!

À quoi reconnaît-on un foyer ? À sa marmite ! Ronde et féminine, posée sur 3 pierres, elle est symbole d’équilibre, de solidarité, d’un foyer harmonieux. Symboles au pluriel car chaque marmite a son usage et sa destination, poteries pour mitonner, conserver les condiments, pour filtrer ou écumer. Elles sont membres de la famille, elles lui donnent son âme et son goût, avant d’être complétées par les calebasses, les spatules, les cuillères, les pilons les mortiers... un panier essentiel soigneusement agencé, qui dit tout mais dont on ne saura rien puisqu’il est un secret féminin, bien gardé ! Avec Sayouba Traoré, homme de radio, producteur de l’émission « Le coq chante » sur Rfi, poète et écrivain. Son dernier livre : Pougpaala, une vie de femme sort cet été (2023) au Burkina Faso chez Plum’Afrik éditions.Dans l’émission, l’extrait « Le chant du mortier » qui est lu est issu du livre « La complainte des oiseaux » de Sayouba Traoré, paru aux éditions Sydney Laurent.« La poterie est symbole de fertilité, de transmission, de persévérance, elle symbolise la vie qui se perpétue. Au Bénin, au village de Sè, les femmes sont spécialisées dans la poterie, les anciennes racontent que la famille la plus écoutée est celle qui possède la poterie la plus ancienne. La poterie est tellement importante au Bénin qu’à l’indépendance, le symbole de la jarre percée du roi Ghézo a été pris pour symbole de l’union de la nation ; car si chaque fils de la nation venait à mettre son doigt dans un trou de cette jarre, alors l’eau ne s’en échapperait plus. »Le reportage de Raphaëlle Constant en Côte d’Ivoire dans la région de Man, avec Nathalie, des arachides dans sa marmite.Un ingrédient, un ustensile ? L’arachide et une écuelle.Programmation musicale- La complainte du progrès de Boris Vian- Ngana Fôlly de Siraba.
7/22/202348 minutes, 30 seconds
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C'est meilleur quand c’est bon: un portrait joyeux et goûtu de la France à table!

Elle mange, raconte, s’insurge, s’enthousiasme, se remémore, il la filme, la taquine, la pousse dans ses retranchements, l’écoute : cela donne des émissions de quelques minutes, le format est court, dense, truculent : C Meilleur quand c’est bon est une pépite née juste avant la crise du Covid en 2020 et depuis, donne du goût à la vie : le slogan n’est pas usurpé ! Diffusée sur les réseaux sociaux, C meilleur quand c’est bon déniche des adresses où il fait bon manger, vivre et cuisiner, discuter avec ceux qui les font, ces restaurants pépites, et ceux qui s’y régalent et les aiment. Un portrait tendre, pertinent, de la France à table, son histoire et sa géographie gastronomique. Pépite engagée osant rappeler l’évidence, C’est meilleur quand c’est bon, et c’est mieux de savoir ce que l’on met dans notre assiette et pourquoi !Avec Emmanuelle Jary, journaliste anthropologue globe-trotteur, érudite et Mathieu Pansard, réalisateur et pilote de drones. Chez et avec Pierre Cheucle, le patron du restaurant chez Marcel à Paris.« J’ai tellement peur que des recettes tombent dans l’oubli ! »Nous nous sommes retrouvés chez Marcel, rue Stanislas à Paris, un jour ensoleillé pour enregistrer cette émission.- C meilleur quand c bon sur le web : sur les réseaux sur Facebook sur Instagram : leur chaîne YouTube - La revue : et le livre, chez Hachette Cuisine.- Elle mange, d'Emmanuelle Jary, aux éditions de L’Epure- Chez Erwann, restaurant au Bourdonné, 8 place de l’Église, dans les Yvelines - Chez Pierrot, à Crots, dans les Hautes Alpes.Et tant d’autres à découvrir ! Programmation musicale - Ave Maria chanté par le chœur familial Harpa Dei- À l’enterrement de ma grand-mère de Sanseverino- Un soir au village de Manu Dibango.Les recettes : à découvrir sur la page web de C meilleur quand c’est bon : en vidéo !
7/15/202348 minutes, 30 seconds
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Le café se doit d’être vertueux ou disparaître

Petit, serré, ou allongé, compagnon des matins brumeux, question de goût et de culture, le café porte le monde en son grain, une passion universelle, dont les saveurs une fois torréfiés révèlent une complexité aromatique voyageuse et… addictive ? Le café s’est imposé – lui qui a d’abord inspiré la méfiance avant que soit décrété qu’il pouvait soigner – il est quotidien et doit interroger : comment décarboner cette boisson adorée, mais aussi l’une des plus coûteuses pour la planète ? Et si l’agriculture était repensée et bien menée pour capter du carbone plutôt que d’en produire ? Si les cultivateurs, les cueilleurs, les producteurs pouvaient vivre dignement de leur travail ? Quelle conséquence du réchauffement climatique sur les caféiers ? Les consommateurs au Nord regardent de plus en plus attentivement leur tasse et attendent d'y trouver un bon café – cela va de soi- dont un café de qualité, durable, équitable, respectueux des hommes et des femmes qui le produisent.   Avec- Anne Caron, nouvelle Meilleure ouvrière de France, torréfactrice, et meilleure torréfactrice en 2017. Anne Caron a repris la maison fondée par son père Sylvain en 1976. Elle a entièrement repensé sa manière de produire, et d’importer son café, une réflexion de la plantation à la tasse pour un café durable, responsable, engagé. Les cafés Caron proviennent d’Éthiopie, du Nicaragua, du Guatemala, du Brésil, elle envisage de travailler au Rwanda, un pays qui lui est cher. Plusieurs boutiques Caron existent en France, dont une à Paris dans le centre, et deux au Havre. - Guillaume Le Grand, fondateur brestois de TOWT, TransOceanic Wind Transport, avec sa partenaire colombienne. Towt est une entreprise spécialisée dans le transport maritime à la voile. Émission enregistrée au Havre à la brûlerie Duchossoy.  Le reportage de Lucie Mouillaud à la plantation Ruli, au nord de Kigali au Rwanda, dans la région des grands Lacs.  Pour aller plus loin- Café Graphie, de Anne Caron, publié chez Hachette 2020- La monographie du café de Germain Étienne Coubard D’Aulnay, aux éditions Menu Fretin - Café In au Mucem - Café, de Hippolyte Courty, Éd. Hachette Pratique 2022.Programmation musicale- Alidonke, de Kimi Djabaté- NOP, de Blick Bassy.
7/8/202348 minutes, 30 seconds
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Fermentation africaine: ce goût-là, c’est la terre, l’air, l’âme de la cuisine

Ce petit goût-là, c’est celui qui manque tant quand il n'est pas là, qui donne un grand sourire quand il est reconnu, après une longue absence. Ce petit goût qui fait dire : ça vient de chez moi, il est là et presque sans crier gare, surprend, réconforte, unique car il est l’expression en saveur, d’une terre, d’un climat, de l’air, des marmites et des pots en terre dans lesquels il a été préparé : dans le soumbala, la crevette séchée, la pâte, fermentée : petite cuisine à notre insu et universelle, surprenant même par les liens qu’elle révèle entre les peuples et les continents. Avec - Senda David Waguena, cuisinier togolais, chef du restaurant Jujube à Paris, 4 rue Dancourt, Paris 18ème - Hugo Chaise, cuisinier, spécialiste en fermentation, et fondateur du laboratoire My Fermentation, 38 rue Debelleyme, à Paris 3è. Pour apprendre à faire des fermentations maison, des miso du kombucha, Hugo organise des ateliers, les dates sont sur son site- Sandor Ellis Katz, spécialiste de la fermentation et grand voyageur, il a découvert le monde de la fermentation au Cameroun en 1985, et n’a cessé depuis d’expérimenter d’aller à la rencontre des cultures, des hommes et des techniques de fermentation. Il est l’auteur de plusieurs livres dont « Le tour du monde » de la fermentation édité en français chez Terre Vivante,  « The art of fermentation », « Wild fermentation » , ou encore « The revolution will not be microwaved », aux éditions Chelsea Green. Instagram de Sandor Ellis Katz. En imagesÀ lire- Cuisine et fermentation, de Malika Nguon, éd. Ulmer- L'art de la fermentation, de Luna Kyung et Camille Oger - Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Mayalen Zubillaga, et les photos de Maki Manoukian, éd. Ducasse- Goûts d’Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, aux éditions Mango- Saveurs subsahariennes, d'Aïssatou Mbaye. Une carte postale de Maxime et Margaux, partis en février 2023 faire un tour d'Europe à la rencontre de producteurs et de savoir-faire. Ils sont en Italie et évoquent pour nous une huile d'olive très spéciale : l'huile Lea Mantine.Vous pouvez écrire, commenter, conseiller des idées de rencontres ou de produits à Margaux et Maxime en nous écrivant ou en vous abonnant à leur page : Terres_terre sur instagram.  Programmation musicale- Culture, de BOJ Feat Enny- Buyelele, de Fredy Massamba.  
7/1/202348 minutes, 30 seconds
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Refugee Food Festival: la cuisine pour langage et ferment/visa/clef d’une nouvelle vie

« Bienvenue » : un mot savoureux : il porte en lui : « vous êtes bien arrivé, nous avons une place pour vous parmi nous », et un sentiment : pour celui à qui il est adressé : celui d'être accepté. Comme il est précieux ce mot pour les hommes, les femmes, les enfants, obligés de quitter leur pays, leurs racines, sur les routes dans l'espoir d'une vie meilleure, un refuge.  Bienvenue, c'est aussi le premier mot prononcé à la porte d'un restaurant, comme un préambule, une promesse. C'est dire si ces mondes sont liés ! Imaginez, que celui qui vous souhaite la bienvenue soit un réfugié, devenu cuisinier, restaurateur : mais quelle saveur ce mot !Chaque jour de juin depuis 2016, ce mot : bienvenue est prononcé par des cuisiniers réfugiés hôtes de cuisiniers français, le temps du Refugee Food Festival, dans une dizaine de villes en France. Le festival est l’événement organisé chaque année autour du 20 juin, journée mondiale des réfugiés. En images Avec- Marine Mandrila, co-fondatrice du Refugee Food- Harouna Sow, cuisinier mauritanien, chef des cuisines du Refugee Food : la cantine des arbustes, rue des arbustes à Paris, dans le 14ème et la cité du refuge dans le 13ème arrondissement - Sandrine Clément, co-fondatrice de Marie Curry : première entreprise traiteure valorisant les matrimoines des femmes issues de l’immigration. L’association Refugee Food a été fondée en 2016 par Marine Mandrila et Louis Martin. Entreprise Solidaire de formation et d’insertion, vous pouvez la rejoindre ou la soutenir en adressant vos dons à refugee-food.org. Programmation musicale - Kalaadjo, de Baaba Maal- Here comes the sun, de Nina Simone.
6/24/202348 minutes, 30 seconds
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Le curry: partout le goût de l’Inde, sauf en Inde

N’allez pas commander un curry à New Delhi à un Indien : il ne saurait pas quoi vous servir, pire : il ne saurait pas de quoi vous parler ! Le curry que l’on saupoudre à l’envie sur nos plats de légumes mijotés est en réalité une invention britannique, un souvenir des colons anglais en Inde. Séduits par les épices, les saveurs et les massala qui leur étaient préparés, ils ont souhaité rapporter chez eux ce goût précis de l’Inde qui n’était autre que leur goût de l’Inde. Ce curry a séduit et égayé les plats des british home, transformé en poudre, il s’est essaimé, il a voyagé et inspiré de La Réunion au Japon. Quant aux currys Khmer, thaïlandais, ils ont leur propre histoire, le terme « curry » désigne simplement de manière.  Avec Beena Paradin, cuisinière, auteure de « Spice Up », un roman graphique aux éditions Flammarion. La recette des achards de Beena se trouve dans son livre « Inde Gourmande », et créatrice avec les épices Roellinger de plusieurs mélanges, dont un Garam massala.Pour aller plus loin- Curry, une histoire gastronomique de l’Inde par Lizzie Collingham- Cuisine et fermentation, de Malika Nguon, éditions Ulmer- Cuisine indienne végétarienne, de Pushpesh Pant, éditions Phaïdon- Bollywwod kitchen, de Sandra Salmandjee, éditions Mango- Épices Roellinger à Paris rue Sainte-Anne et Saint Malo - Aux éditions de l’épure, dans la collection des 10 façons de préparer, Beena a publié : Le Garam Massala et Ryoko Sekiguchi : Le curry japonais. Programmation musicale- Dola re Dola, BO du film « Devdas »- Yinne te yelle be, de Alogfe Oho and his sounds of Joy.En images
6/17/202348 minutes, 30 seconds
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Pains nord-africains: l’autre culture du pain

Dans les livres sur le pain, les baguettes et les miches aux céréales anciennes laissent rarement aux Kesra, msemmens, et Mathlouh l’occasion de parler d’eux, quand ils sont nommés ! Les pains maghrébins sont pourtant parmi les premiers à avoir été façonnés : les blés durs des couscous et boulghours ne sont-ils pas originaires du croissant fertile et des pays d’Afrique du Nord ? Sur les tables, ne trouve-t-on pas autant de l’un et de l’autre, de la miche et de l’irrésistible kesra, galette déliceuse, des msemmens feuilletés et garnis de miel ?La triple identité de Farah Keram, journaliste franco-algéroise-kabyle passionnée de cultures nourricières et de pains permet ici de rendre – ENFIN-  toute leur place aux pains maghrébins, dans un livre où leur savoir-faire est transmis, et donc dans les maisons, et dans les esprits.  Avec : Farah Keram, journaliste spécialisée en alimentation durable, elle interroge sa dimension sociale et symbolique. Elle est passionnée par le pain et les cuisines d’Afrique du Nord. « Faire son pain » a paru, au printemps 2023, aux éditions Ülmer, dans la collection Résiliences.Pour aller plus loin- Pains Méditerranée – de Farah Keram, projet réalisé dans le cadre du Forum des Mondes Méditerranéens à Marseille- L’association « Le monde à portée de pain » a créé une communauté enthousiaste et bienveillante autour du pain et du levain qui échange et partage ses recettes et son savoir. Des ateliers sont organisés en ligne avec des participants du monde entier ! Pour découvrir et adhérer- Vilain Levain, de Valérie Zanon, aux éditions Alternative et son site- Pain Pain le fanzine- Pain naturel sur instagram : co-fondé par Thomas Grunberg et Elliot Lepers, Pain naturel est une carte collaborative qui recense les boulangeries vivantes en France- Ghazi Chabeh chez Bar Ezzit à Tunis- Les manouch’e de la table à manger les mots et le ciel que vous pouvez apprendre à faire en vous inscrivant aux ateliers cuisine.En images Programmation musicale- Detni Essekra de Khaled- La rue de Cortex.
6/10/202348 minutes, 30 seconds
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À la force du mil, et de toute la famille des millets: graines d’avenir!

Le mil et ses cousins sont au cœur de l’alimentation et de la culture de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. Le mil, le fonio, le teff et le sorgho sont riches, durables, supportent la sécheresse et s’accommodent des sols arides. Ces céréales, parmi les plus anciennes au monde et les premières cultivées nourrissent les sols et nous nourriront très certainement demain, d’où l’urgence de les réintroduire dans notre alimentation quotidienne, quitte à reprendre les recettes traditionnelles. Avec Aïssatou Mbaye, cuisinière, blogueuse, conteuse, et autrice de « Saveurs subsahariennes » primé aux World Gourmand Cookbook Awards sur instagram  et sur facebook.Son podcast « Cuisine-moi un conte ».FAO fait de 2023 une année international du Millet. L’un des enjeux agricoles et alimentaires est de remettre le millet dans les marmites, et donc de proposer des recettes actuelles, urbaines, contemporaines et faciles, d’où le défi des chefs lancé par la FAO et à l’appel de l’ambassadrice de cette année internationale, la cheffe Binta : - Instagram cheffe Binta et Instagram FAO.Et si vous essayiez de relever le défi vous aussi ? Une recette et une photo postée sur la page du Goût du monde ou partagée par mail à legoutdumonde@rfi.fr pour gagner le dernier livre de Aistou Cuisine.  Pour en savoir plus : - Autour du mil, du sorgho, du Fonio - Face au changement climatique, l'Inde relance la culture du millet.- Ambassadeur du fonio, le chef cuisinier sénégalais Pierre Thiam a créé la marque Yolele. Il est l’auteur de plusieurs livres dont « The fonio cookbook ». Sa conférence - Alexandre bella Ola Cuisinier, chef du restaurant Rio Dos Camaraos à Montreuil, et auteur de « Mafe, yassa, gombo », éditions First- Massemba Gueye : Mil(le) et un contes de la marmite- Face au changement climatique, l'Inde relance la culture du millet - Au sujet du Thieboudienne et de sa créatrice, la Saint-Louisienne Penda Mbaye. En images Programmation musicale- Hola Mè, de Blick Bassy- Kalakuta, de Fela Kuti. 
5/27/202348 minutes, 30 seconds
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Exil et refuge: des P’tits Dejs Solidaires, miracles de tous les matins

Sur la table, des tartines de pain, des pâtes, de la soupe, et ce qu’apporte le jour : du pain, du thé, du café comme un premier goût, un préliminaire à la chaleur, à l’aide, aux échanges, à la vie, à la danse, au partage. Un îlot d’humanité qui éclôt tous les matins, quelles que soient la météo, les vacances, « une merveille au quotidien » grâce à la solidarité, au cœur, à l’implication de bénévoles, des voisins du quartier, des hommes, des femmes ayant à cœur d’offrir à ceux qui cherchent refuge, du pain pour les ventres creux, de la douceur pour adoucir la rudesse et la violence de la précarité, un accueil pour que les gens sachent que la France a un autre visage que celui qui repousse. « Dans notre langue, l’arabe, on dit : Si tu aimes quelqu’un tu te mets en face, jamais derrière. » Ces P’tits dejs Solidaires sont servis place du Maroc à côté du Jardin Eole et de la rue d’Aubervilliers, tous les matins de 8h30 à 10h. Pour devenir bénévole, vous pouvez vous rapprocher du collectif, ou les contacter via Facebook.Avec les bénévoles extraordinaires rencontrés ces matins de tournage : Benoit, Latifa, Ridha, Patrick, Laetitia, Karima, Benoite, Sidime, Yacine, monsieur Ba, Christine, Brigitte, Noémie, Sylvie, Cathy, Mark, Brahim, Djamal, Moussa, Cécile, Thomas, et tous ceux du collectif des P’tits Dejs Solidaires.Pour aller plus loin :La Permanence Chorégraphique. Laetitia AngotBAM Bureau d’aide au migrantsInfo migrants sur RFIAssociation Mie de pain.Watizat, l’association Watizat édite des guides rassemblant les informations utiles et vérifiées dont peuvent avoir besoin les personnes exilées en France dans leur parcours. Ces guides sont édités sur papier et à cette adresse web.Les livres de Lila Djeddi, pour des recettes savoureuses, joyeuses, durables et économiques et une culture culinaire. « Cuisine du quotidien » notamment paru en 2022.En images 
5/20/202348 minutes, 30 seconds
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Cà phê phin: l'art du café vietnamien

Faites-nous confiance : reposez votre thé, prenez donc un café filtre vietnamien : de Ho chi Minh à Hanoï, le café incarne un art de vivre populaire et accessible. Les Vietnamiens ont concocté une manière bien à eux de le préparer, et de le savourer, un rituel : tasse après tasse, le café s'écoule du filtre en inox parfaitement adapté à la tasse, les recettes révèlent une approche unique, gourmande, devenue culture à part entière : une technique d'extraction douce et lente qui permet d'observer le café couler goutte à goutte, et de mieux savourer encore pourquoi pas, un café aux oeufs de Hanoï, une tasse de café bicolore au lait concentré ou au lait de coco, une pointe de sel même ! Avec Nam Nguyen : avec sa femme Linh, il a ouvert le premier café vietnamien de Paris, le « Hanoï Corner », rue Blanche, dans le 9ème arrondissement.  Il explique et raconte les origines de ce café filtre finalement très peu connu en France, bien que les caféiers aient été importés et plantés au Vietnam par les colons français, un héritage dont ont peut-être voulu se libérer les 1ère et 2ème générations installées en France. Le café est une culture en soi, la variété des recettes, le réflexe café à toute heure du jour ou de la nuit, le Ka Phê au Vietnam fait l'éloge de la lenteur, un voyage découvert grâce à Chloé Vasselin, notre complice et auteur du guide Paris Boui Boui (Alternatives 2022) ! Elle aime partager et a même organisé des ateliers découvertes autour du café vietnamien en plus des balades gourmandes qu'elle propose à Paris sur son blog : infos, détails et réservations à l'adresse : contact@boui-boui.com « Et puis j'ai bu un café au lait de coco, et cela m'a fait l'effet d'une caresse ». Ch. Vasselin.Pour aller plus loin- Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, dont est extraite la lecture entendue dans l'émission. Le livre est paru aux éditions Marabout en 2018- La maison du Vietnam - Un orage par jour, d'André Derraine, éd. Keribu 2021- Le café aux oeufs, une culture unique de Hanoï. En images  Carte postaleLa carte postale de Maxime et Margaux, en Galice à la découverte du pain de CEA. Ils ont eu la chance de passer la nuit dans la chaleur de l’un des fournils de la ville.Écoutez le reportage Le voyage de Maxime et Margaux, leurs rencontres et découvertes sont à retrouver aussi sur leur page Instagram terre_terres.Programmation musicale - Coffee Time, de Natalie Cole - Grasse mat, de Vaudou Game.     
5/13/202348 minutes, 30 seconds
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Pastels!

Elle a la main magique, Aïssatou Mbaye ! La cuisinière, conteuse et auteure sénégalaise nous ouvre les portes de sa cuisine, et nous apprend, chez elle, à maîtriser les techniques pour confectionner les pâtes, mitonner des farces, des marinades et des bouillons maison. Partage de cultures de sociétés du mil et non du blé, de la fraîcheur des ingrédients, d’une nourriture saine et en mouvement, qui s’adapte aux villes et à leur rythme. (Rediffusion) Son dernier livre se concentre sur 2 « spécialités d’Afrique de l’Ouest, les plus connues et les plus appréciées des lecteurs de son blog » qui - à elles deux - ne représentent pourtant « qu’une infime partie du patrimoine culinaire d’Afrique subsaharienne ».Aïssatou Mbaye cuisine comme elle partage : les produits sont simples, le tour de main clairement expliqué et transmis, le partage est savoureux et le résultat : addictif. Pour ces pastels dont elle rappelle qu’ils sont issus de la cuisine de rue, elle donne les recettes, les coups de main, les astuces, les pas à pas qui permettront à chacun de faire à leur tour, l’essence même de la transmission.Le temps a manqué pour cuisiner un yassa, ou bien nous nous sommes réjouis de garder pour plus tard un autre moment dans la cuisine de Aïssatou à l’écouter raconter ses racines, les saveurs et la richesse de l’Afrique. AvecAïssatou Mbaye, auteure du blog. « Pastels et Yassa, le guide pour les maîtriser, mes secrets pour les réussir » est un trésor et une mine d’informations, d’astuces, de recettes à mettre dans toutes les mains. Il est disponible sur son site, via ses réseaux sociaux, dans les bonnes librairies et à Dakar, dans le café qu’elle a ouvert : le Keliba. Son précédent livre « Saveurs subsahariennes ».Pour aller plus loin- Goûts d’Afrique, de Anto Cocagne et Sonia Princet - éditions Marabout- Mafé, yassa et gombo, la cuisine d’Alexandre, d'Alexandre Bella Ola - éditions First- BMK, le livre du restaurant éponyme, de Fousseyni, Abdoulaye Djikine et Marie-Liesse Cabaret - éditions Hachette- Le portrait de Aïssatou dans Le Goût du monde- Dumplings and moreet tous les comptes sur les réseaux sociaux tels Ivoirien food. La musique- Dammeex, de Obree Daman- Jammu Africa, de Ismaël Lô. En images 
5/6/202348 minutes, 30 seconds
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Fesma 2e édition au Togo: la marmite, l’âme de la maison

Akoume sauce adème, une pâte et la sauce fondamentale du Togo. Les marmites sont sur le feu, les sauces en préparation, adémè-akoume, voilà un duo fondamental au Togo, une pâte et une sauce, à Lomé pour ce pays tout en longueur, bordé à ses extrémités par la mer et le Sahara, sans oublier une forêt tropicale au centre. Imaginez sa richesse et sa diversité culinaire ! Elle s’exprime dans les marmites, iconique, elles incarnent et portent l’âme des maisons. Le goût des pâtes et des sauces imprègne les parois au fil des générations, elles portent en elle la mémoire des hommes et des femmes de cette terre, des peuples et des royaumes. La marmite est l’âme des cuisines et des cultures, elle a son festival, à Lomé au Togo. Le Fesma 2e édition s’est ouvert le 26 avril 2023, la veille de l’anniversaire de l’indépendance togolaise, pour 10 jours. Un festival international pour parler culture et patrimoine culinaire, de cuisine locale, de la ferme à l’assiette et de l’infinie richesse des cuisines africaines.⇒ Fesma, Festival Marmite. Avec - Anto Cocagne, cheffe cuisinière, traiteur, productrice d’émissions culinaires, et auteure notamment de « Goûts d’Afrique » avec Aline Princet, publié aux éditions Mango. Retrouvez le chef Anto sur Instagram : sur Facebook : ou sur son site internet- Senda Waguena, fondateur et chef de la table Jujube, et sur les réseaux : instagram de Jujube et Instagram du chef   - Comlanvi Mawulolo Damien Roger Lasmothey, mondoblogueur togolais résidant à Dakar, auteur du blog « Dire ou ne pas dire ». Vous y trouverez son article Les mille et unes vies du Gari et sur le Sifio.  Si vous connaissez la pierre de lave dont parle le chef Waguena pendant l’émission, n’hésitez pas à nous envoyer une photo, un nom, un indice et nous lui transmettrons.       Aller plus loin - Le goût du Cotonou, de Georgiana Viou, éd. Ducasse. - Goûts d’Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, éd. Mango - Saveurs subsahariennes, de Aïssatou Mbaye  - Pastels et yassa, de Aïssatou Mbaye  - Mafe, Yassa, Gombo, d'Alexandre Bella Ola, éditions First  - BMK, Cuisines d’Afrique de Paris à Bamako, d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine, Marie-Liesse Cabaret, éd. Hachette Pratique. Programmation musicale  - ONA, de FOUFAN - SESSIME, de King Mensah.  RecetteAu fil de l’émission, nous avons parlé du Gari, du Sifio, de l’akoumè, du pinon, de la sauce adèmè, des ablo, des akloklos, du botokwa… à vous de partager votre recette togolaise incontournable !   
4/29/202348 minutes, 30 seconds
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Salé ou sucré? Laits fermentés, crèmes et yaourts du monde

Prêts pour un tour du monde des laits crus, des yaourts, des laits fermentés ? Vous allez être surpris ! Qu’ils soient de vache, de zébu, de brebis de chèvre, de chamelle ou de dromadaire, plonger un doigt dans l’univers du lait, c’est s’ouvrir à bien des histoires et des mondes, où que l’on soit ! Comment mangeait-on ce premier lait, qu’en est il du lait cru et du pasteurisé ? Yaourt salé ou sucré ? Frais ou séché ? Et le lactose ? Fromage... blanc ? Du Liban, au Tchad à l’Islande à l’Inde, à la Roumanie ou au Rwanda, le lait fermenté est culture, et se goûte bien différemment selon l’endroit où l’on se trouve ! Avec - Pierre Coulon, crémier-fromager, fondateur de « La laiterie de Paris », 74 rue des Poissonniers dans le 18ème arrondissement, rue de Crimée. Pierre aime transmettre, il enseigne son métier en France et à l’étranger. Pierre est l’auteur de : Le bon savoir du fromage, publié aux éditions First ; Je fais mes yaourts, Je fais mes fromages avec Adèle Desachy, aux éditions Eyrolles. - Karim Haïdar, chef cuisinier fondateur de la table « Les mots et le ciel », 80 rue Olivier de Serres à Paris. Une table où déjeuner ou bien à privatiser le soir. Karim est l’auteur, avec Andrée Maalouf, de Cuisine libanaise d’hier à aujourd’hui ; Saveurs libanaises - miroir de la diversité, aux éditions Albin Michel. Instagram - Les mots et le ciel.- Le Pr Mahamat Bechir est responsable nutrition au ministère tchadien de la Santé et professeur en nutrition à N’Djamena. Il préside aussi l’ONG Asradd. Vous entendrez un extrait du Grand Reportage « Rwanda, la passion du lait », de Laure Broulard à Kigali. retrouvez-le en intégralité et en podcast sur le site de Rfi, dans l’onglet Grands Reportages.Pour le lait, la crème, et le thé mongoles, l’émission avec l’ethnologue Sandrine Ruhlmann est aussi à (re) découvrir en podcast. ► Aller plus loin ? - Du lait et des hommes, de Didier Nourisson, éditions Vendémiaire- Le lait, un concentré de bienfait, de Joëlle Léonil, Yves Le Loir, Sylvie Lortal, éditions QUAE- Les dattes et le lait avec Fatema Hall - sans oublier une recette de poche de mbourake pour saupoudrer sur un degue !   Programmation musicale- Di mi nombre, de Rosalia- Tribe, de King Ayisoba.
4/22/202348 minutes, 30 seconds
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À table autour des ancêtres natifs d'Amérique du Nord

« Nous sommes indigènes d’Amérique du nord,», Elena Terry et Geoffry Kie sont fiers de leurs racines, de leurs peuples, et revendiquent leur place à table ! Leurs ancêtres, les premiers, ont fait des plaines, des forêts, des rivières, des montagnes, des lacs d’Amérique du nord leur terre natale, sacrée. Ils ont vécu en harmonie avec le monde, la nature, ses rites et ses esprits jusqu’à l’arrivée des colons espagnols. Résilients et résistants, leurs descendants réaffirment leurs droits à, une souveraineté alimentaire. Leur cuisine est une évocation de leur culture, Leur nourriture la garante de la survie de leurs peuples, de leurs savoir-faire et de leurs traditions.  Elena Terry est cuisinière, elle a fondé l’association Wildbearies, sur Instagram.Geoffrey Kie est réalisateur. Son film documentaire Finding Po’pay a été nominé au festival du film de Santa Fé et primé au Skin Festival.Elena et Geoffrey ont tous deux participé au Legacy programm de la James Beard Foundation, une organisation à but non lucratif qui valorise la diversité des cultures et des cuisines aux États Unis. En 2023, la foundation a noué une partenariat avec le département d’état américain, dont a fait partie l’organisation en France d’un dîner à l’ambassade et de rencontres à Rennes et à Strasbourg. « J’ai le sentiment que ces prières et ces chansons se trouvent nichées dans les graines que nos ancêtres ont plantées en nous, forts de leurs expériences et de leur histoire. Au fur et à mesure que nous grandissons, que nous vieillissons et que nous mûrissons, si nous sommes attentifs aux autres, si nous prenons soin des uns et des autres, alors vous… et bien vous donnez vie à ces graines. Comme si vous renaissiez. » Elena Terry, cuisinière, fondatrice de WildBearies.- Au sujet de Po’Pay, chamane artisan de la révolte contre les conquistadors espagnols en 1860- La fête de Po’pay et le jour des indigènes à Pueblo- Pour s’essayer aux recettes de l’île de la tortue de Slow Food USA dont nous avons parlé pendant l’émissionSean Sherman est un chef oglala Lakota Sioux, auteur de livres de cuisine, cueilleur, il promeut la culture indigène, il est aussi le fondateur de l’association North American Traditional Indegenous Food System. Àlire : Premières nations, peuples autochtones, ou indigènes, de qui parle-t-on ? Les droits des peuples autochtones, des Nations unies aux sociétés locales.En Amerique du Nord sur la piste des peuples autochtones Programmation musicaleSmilin’ de Northern CreekFearies wear boots de Black Sabbath« Il ne s'agit pas seulement d'utiliser les graines pour les cultiver, mais aussi pour nos instruments, pour accompagner nos chants et appeler la pluie en espérant une récolte plus abondante et qui réponde aux prières de notre peuple. » Geoffrey Kie.
4/15/202348 minutes, 30 seconds
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Voyages dans les cuisines de Méditerranée

Peut-être est-ce la seule région du monde à avoir une mer pour terre, et quelle mer : elle offre une identité à quiconque habite son pourtour : méditerranéen. Une fierté, incontestablement, une rassurante appartenance qui gomme aussitôt toute nationalité… tant qu’il n’est pas question de cuisine. Car des cuisines – au pluriel – de Méditerranée sont nées des plats, des cultures, des produits teintés du gout de la terre, de la mer. Des cultures et des traditions propres, non pas au pays mais à chaque région, et même à chaque village, chaque famille de cette terre. Prudente, notre guide, Mireille Sanchez, ouvre son livre, Méditerranée voyages dans les cuisines par une introduction dans laquelle elle prévient : les recettes sont celles qui lui ont été partagées -une vie de partage- celles du livre, elle ne prétend donc à aucun moment détenir LA vraie recette, mais une parmi d’autres, que vous pourrez faire vôtre ! Mireille Sanchez est l’auteur de Méditerranée, voyages dans les cuisines, publié aux éditions de la Martinière. 1300 recettes, pour une vie de partage. Elle est aussi l’autrice de « le poulet Voyageur » aux éditions BPI. « Je dis : je ne suis pas française, je suis viscéralement méditerranéenne. Et tout à coup, quand on dit cela devant des enfants de la 3ème ou 4ème génération originaire du Maghreb et qui cherche quelques fois qui ils sont : je leur dis : vous avez une force en vous ! Vous avez une identité qui vous donne une sorte de posture qui va frôler l’arrogance : vous êtes méditerranéens ! et tout à coup vous êtes ancrés dans la mer, et cette mer c’est votre terre, ça vous donne vos racines et tout est possible ! C’est la seule mer au monde qui vous qualifie ». Pour aller plus loin Traité du pois chiche de Farouk Mardam Bey – Actes sud. Le grand Mezze, en écho à l’exposition du même nom au Mucem à Marseille. Le grand livre du Mezze libanais de Aïda Kanafani-Zahar - ed Actes Sud. Boire et manger en Méditerranée de Paul balta ed. Actes sud. Couscous de Nordine Labiadh éditions Solar. Programmation musicale Bella Ciao de Chloe Stafler Bomboloni de Aurélie Saada Terre Terres : la carte postale Margaux Brochier et Maxime Bonnabry-Duval sont deux cuisiniers passionnés partis début 2023 pour un tour d’Europe d’une année à la rencontre des cuisines et des cultures culinaires. Depuis leur départ, ils nous envoient des cartes postales sonores pour partager leurs découvertes et leurs rencontres. Pour suivre Margaux et Maxime au fil de leur voyage, leur poser des questions, leur suggérer des idées de producteurs à rencontrer, de savoirs faire à découvrir, vous pouvez leur écrire à l’adresse du gout du monde lgdm@rfi.fr nous leur transmettrons vos messages, ou sur leur page instagram.   Un ingrédient et un ustensile ? Le café à partager évidemment et un mortier, parce qu’il est indispensable ! En images  
4/8/202348 minutes, 30 seconds
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De nourriture, de guerre et de lien

Comment se nourrit-on en temps de guerre ? Comment faire à manger sans électricité ? Quelle place pour la nourriture dans les zones de conflit quand les bombes s’abattent, que les tirs de mortiers résonnent ? Pourtant, des repas sont partagés, des boulangeries créées dans les sous-sols des immeubles, des barbecues communs sont installés, des brûleries de cafés montées, des restaurants ouvrent aussi leur porte. Au-delà de la priorité vitale évidente, manger concrétise le lien social, incarne le soutien et la résistance, la solidarité, le goût de la vie !  Nos invités, Juliette Turrini et Scott Laurent, sont tous deux photographes. Reporter de Guerre, Scott a passé plusieurs mois en Ukraine depuis le début de la guerre. Il est retourné avec Juliette, au début de l’année 2023, pour raconter la nourriture comme lien social, les repas et l’adaptation des civils et des militaires, en temps de guerre. Pour suivre leur travail : Juliette Turrini : son site et sur Instagram.   Scott Laurent est l’auteur de 2 livres, dont le dernier « Deux poignées de terre » vient de paraitre : son site et sur instagram. « On n'apprend pas dans les écoles de cuisine à choisir son générateur » -  Nika Lozovska, cheffe de Dizyngoff à Odessa en Ukraine.    Aller plus loin : - Au sujet de l’Holodomore, la famine provoquée par le régime de Staline au début des années 30 en Ukraine : Le documentaire. - L’Assemblée nationale française a reconnu ce 28 mars 2023 la grande famine de 1932 comme un génocide. « Je n’ai jamais eu faim en Ukraine. L’histoire a cruellement enseigné aux Ukrainiens à toujours faire en sorte d’avoir à manger : ils conservent, cultivent, se débrouillent pour ne jamais manquer de nourriture. » Scott Laurent, photographe.  - Nika Lozovska, cheffe et fondatrice de Dyzingof. Instagram de Nika Lozovska. - Summer Kicthen de Olia Hercules, éd. Hachette Cuisine. - Ukraine, Recette et histoire, éd. La Martinière. - Magic food Kitchen. - Refugee food avec Nika Lozovska.   En images   Programmation musicale - Back in the USRR, Beatles  - The other side, de Studio Shap Shap. 
4/1/202348 minutes, 30 seconds
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Tteokkboki, poulet frit: en Corée, la K culture a un goût de revanche sur l'histoire

Remontez le temps d’un siècle en Corée pour comprendre le pied de nez sucré rose pimenté de la culture K à l’histoire coréenne : en 100 ans, le pays a été occupé, puis en guerre, divisé, une séparation douloureuse. S’en sont suivies les forces jetées dans la reconstruction, pour la démocratie, pour la liberté et une fulgurante croissance économique. Une revanche jubilatoire et exemplaire sur les années si difficiles traversées, et la cuisine ? La cuisine est le miroir de ce siècle et de cette histoire, le reflet des manques, des évolutions des goûts, des manières d’être ensemble, jusqu’à la matière des baguettes et de la cuillère, la contenance du bol de riz. La cuisine témoigne de la transformation d’une société, intrinsèquement et fondamentalement attaché à sa terre, aux notes de fermentation, de sauce soja, ou de kimchi. Ces goûts ont façonné le palais des Coréens. La cuisine permet de crier de joie sans perdre la voix, de porter des gilets pare-peines, d’aller au bout du bout de l’aigre doux croustillant sucré gras réconfortant, sans oublier ses racines, son essentiel, ses liens à la nature, aux esprits aux anciens. sur le bout de la langue, sa note de fond : botte secrète invisible. Avec Luna Kyung, spécialiste de fermentation, auteure de plusieurs livres autour de la gastronomie coréenne dont dernièrement : Corée Gourmande, voyage culinaire au pays du matin calme, aux éditions Mango, ou encore, avec Camille Oger, Douceurs coréennes, aux éditions de la Plage. Elle est l’auteure du blog : « La table de diogène est ronde » : sur instagram et sur facebook. - Le Centre culturel coréen à Paris - Hansik, gastronomie coréenne : Luna Kyung a écrit ce livre d’introduction à la gastronomie coréenne pour le centre culturel. Vous y trouverez une histoire de la gastronomie et des clefs pour la comprendre et la cuisiner ! Ce livre est disponible gratuitement sur le site du centre culturel : Autour de la culture K  : k pop, k beauty, K séries : - Le livre de Ryu Jong Hwa paru, en janvier 2023, aux éditions Hachette. - La K Food, en quelques plats : Ttoek, Hottoek, dalgona coffee.   Quelques adresses pour découvrir la cuisine coréenne : - Mandoobar, rue d’Edimbourg, dans le 8ème arrondissement de Paris. Ce restaurant est spécialisé dans les mandu, les raviolis coréens. Le Chef Kim Kwang-lok est délicat, curieux et passionné ! Sa cuisine est raffinée, et donne l’impression de soigner tant elle fait du bien. Laissez-vous tenter par les glaces maison. - Perception, 53 rue Blanche, dans le 9ème arrondissement de Paris. - Sans oublier les restaurants plus ou moins grands où se régaler de barbecue, de ragoûts de crêpes, de bibimbap, riz aux légumes et à la viande, servis dans un bol en terre bouillant dans lequel ils finissent leur cuisson, ou les bulgogis, les barbecues coréens.   En images Programmation musicale - Dynamite de BTS - Soupe de doenjang ou mother’s soul food de Dynamic duo.
3/25/202348 minutes, 30 seconds
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Cucina povera: des ingrédients de tous les jours pour une cuisine savoureusement géniale

Un reste de sachet de pâtes, du pain rassis, des haricots, des pois frais, des parures de plantes aromatiques : les ingrédients de la cucina povera – la cuisine de peu- sont simples et ordinaires, les mages qui les préparent ont le bon sens dans le sang, ne connaissent pas le gaspillage, ou la monotonie. Jamais la même, anti-gaspi, savoureuse, astucieuse, observatrice, la cucina povera est un savoir-faire en soi, une culture culinaire, une façon d’être au monde aussi. Vous ne trouverez pas dans ses plats de de produits nobles au sens « coûteux » ; les ingrédients sont simples, de saison, locaux.  Les recettes ? Elles sont soufflées par les produits. deux questions se posent : Qu’est-ce que j’ai ? Qu’est-ce que j’en fais ?   Cette cuisine de peu se fait pour ainsi dire « sans recette », si ce n’est celle qui s’invente et se crée sur l’instant. La plus simple en apparence, une évidence pour qui les feuilles, les herbes, les légumes, les produits autour de lui, un défi du quotidien. Une cuisine sans recettes, faite de fin de placards et de bouts de, que les cuisiniers – grands-mères,  mères de famille, mages modernes – transforment, assaisonnent, créent avec amour et générosité. Cette cuisine se décline aux tables de l’association le Recho, Refuge Chaleur Optimiste. L’association créée en 2016 fait de l’accueil inclusif par la cuisine son projet et sa colonne vertébrale : créer du lien entre les hommes, les personnes réfugiées et les personnes accueillantes dans les quartiers, les villes, en passant par la cuisine. Changer de perception, se réinventer.   Avec - Alba Pezone, cuisinière italienne et auteur de « In Cucina », « Dimore D’italia, recettes secrètes » , et de « Pizza », aux éditions Hachette. - Mahir Atia, le chef cuisinier du Bal café par le Recho, 6 impasse de la défense, à Paris dans le 18ème arrondissement. Le bal café est ouvert du mercredi au dimanche, avec un brunch pour le dimanche. - Alix Gerbet, l’une des 7 fondatrices du projet du RECHO – Refuge Chaleur Optimisme. * Le recho * Le bal café LE BAL | Espace d’exposition dédié à l’image-document : photographie, vidéo, cinéma, nouveaux médias. (le-bal.fr) * Le livre sur « Le grand RECHO », dont il est question dans l’émission est disponible aux éditions de l’Epure  * Pour célébrer le printemps, un diner caritatif le 21 mars au bal café, à 4 mains, autour de la cucina povera avec Alba Pezone et Mahir Atia.   Pour aller plus loin - Autour de l’Arte povera - Le pain est d’or, de Massimo Bottura, aux éditions Phaidon. Le chef italien étoilé Massimo Bottura a créé le Refettorio, un restaurant solidaire en Italie et dans plusieurs pays du monde. Dans ces « Réfectoire », la cuisine, gastronomique, est préparée avec des invendus alimentaires, des ordinaires transformés en repas délicieux, servis dans de belles assiettes et de beaux endroits. Une nourriture pour le corps et pour l’âme. Ce livre contient les recettes d’une année de cuisine de chefs-amis au Refettorio. - Le refugee food – l’association contemporaine du RECHO organise, chaque année, un festival culinaire mettant aux fourneaux un chef français et un chef réfugié. Le Refugee Food propose aussi des formations aux réfugiés dans la restauration. Le Refugee Food a également deux restaurants à paris. - Recettes sans courses de Stéphanie de Turckheim – Hachette Cuisine 2022 - Au bord de l’assiette, de Florian de Roany, édité chez Solar. Sa chaîne YouTube décline recettes et astuces.   Programmation musicale - Che Cosse L’amor de Vinicio Capossela - Besame Mucho, de Joao Gilberto - Vogue Merry de Moussa. Terre Terres : la carte postale de Maxime et Margaux Maxime Bonnabry Duval et Margaux Brochier sont partis pour un tour d’Europe à la rencontre des pratiques paysannes et culinaires du continent. Partis de Betagne, fin février 2023, ils sont arrivés au pays basque espagnol, Ils y ont découvert les salines antiques de Anana, et appris à partager une institution : le cidre de  Giron. Pour suggérer des idées d’endroits à découvrir à Margaux et Maxime, ou leur dire combien vous avez aimé leur carte postale : legoutdumonde@rfi.fr nous ferons passer le message, sur instagram ils ont aussi créé le compte terre_terres.    
3/18/202348 minutes, 30 seconds
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De femmes, cheffes, et de cuisine libre!

Cuisine libre, plus intuitive, moins formatée, plus instantanée, plus en phase avec la vie – la vraie vie, et non pas une bulle coupée du quotidien. Une sorte de restaurant de demain qui ressemble en bien des points au restaurant d’hier, et si cette cuisine-là était l’expression féminine du restaurant auquel chacun aspire ? En mouvements, durable, filant les saisons, écologique et socialement engagée, curieuse, singulière et pacifiée, viable: une manière d’être au monde, en cuisine, une sorte d’écologie féminine de la cuisine ? Avec : - Sophie Cornibert, fondatrice avec Hugo Hivernat de « Fulgurances ». Un lieu d’expression à la manière d’un incubateur ou d’une pépinière, Fulgurances accueille en résidence de jeunes chef(fe)s, et les accompagne dans l’exploration et l’affirmation de leur cuisine. Un concept totalement novateur, un modèle qui en dix ans a fait bien des émules.  « Une cuisine comme un dessin sur un papier vierge de bonne qualité sur lequel on peut dessiner  —si une analogie était faite– avec les meilleurs outils possibles, il faut les pinceaux, les meilleures couleurs. Pour nous, c’est très important qu’ils soient dans les meilleures conditions avec une équipe fixe, qui ne change pas, et qui soit là pour les accompagner, pour les guider, qu’ils puissent donner leur meilleur pour qu’il y ait une réelle progression. » - Minou Sabahi, cuisinière indépendante, et itinérante, La jeune cheffe d’origine iranienne a fait ses gammes et testé —avec succès– sa cuisine en résidence chez Fulgurances. - Bérangère Fagart, cheffe autodidacte de son restaurant « Sélune », au 37 bis rue de Montreuil à Paris, et bientôt aux fourneaux du restaurant du palais de Chaillot. - Estérelle Payany, journaliste gastronomique et critique culinaire, notamment pour le magazine hebdomadaire Télérama et auteure. Elle observe le bouillonnement du monde et des cuisines, avec une attention particulière à la place des femmes, et leur représentation.  « En fait, il y a toujours eu des femmes en cuisine. On ne les voit pas, on ne les considère pas de la même façon que les chefs de restaurant, mais elles ont toujours été là. Elles sont aux origines : elles ont toujours cuisiné, et elles ont toujours nourri les gens. La cuisine se fait partout, le restaurant n’est qu’un lieu parmi tant d’autres, où l’on fait la cuisine. Le restaurant, c’est celui que l’on a mis en avant, priorisé, étoilé, mais cela ne représente que 0,5 % des endroits où l’on se nourrit. »   Pour aller plus loin - « Cheffes, 500 femmes qui font la différence dans les cuisines », de Vérane Frédiani et Estérelle Payani. Éditions Nourriturfu. dans les pages desquelles se trouve la cheffe Anto, cheffe indépendante, traiteure, auteure : « Goûts d’Afrique », éditions Mango, et chroniqueuse pour 8 milliards de voisins, ou encore Alessandra Montagne, la cheffe de Nosso et Dana, dont le livre vient de sortir : un clin d’oeil à Georgiana Viou, dont la cuisine au restaurant Rouge à Nîmes a été distingué en mars 2023 d’une étoile par le guide Michelin. un clin d’oeil à Manon Fleury et Laurene Barjoux qui sont aux fourneaux et en résidence au « Chalet de l’île » à Paris. - Fatmata Binta : la cheffe peule originaire de Sierra Leone et installée au Ghana a reçu, en 2022, le prestigieux Basque Culinary World 2022, pour sa mission de préservation de la culture de son peuple au travers de sa fondation Fulanis kitchen, elle transmet et promeut la cuisine peule, prône l’autonomisation des jeunes filles. Elle est l’une des ambassadrices-phares du Fonio, céréale africaine ancestrale et durable qu’elle fait découvrir notamment au fil de ses dîners itinérants : Dine On A Mat.   - Les associations : Écotable : pour une restauration écoresponsable. - Bondi(r), association de prévention des violences en cuisine, association fondée par des cheffes, désireuses de faire évoluer le monde de la restauration en prévenant notamment les violences en cuisine, grâce à leurs interventions dans les écoles. « C’est comme l’éducation d’un enfant : ça demande plus de travail si on veut le faire bien : il faut toujours en faire plus, toujours se remettre en question, il faut plus d’attention, plus d’écoute, que dans une brigade et une formation classique. » Bérangère Fagart.   Programmation musicale Le Festin, de Camille Gole Yakh, de Yaghmael Kourosh.
3/11/202348 minutes, 30 seconds
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Grandmas Project, de l’art de cuisiner son incroyable grand-mère avec amour

Oubliez l’association « grand-mère-recette », des clichés appréciés des commerciaux qui – allez savoir pourquoi – oublient que les grands-mères, avant d’avoir des enfants et des petits-enfants, sont avant tout : des femmes ! Nées à une époque, dans un contexte, des femmes de caractère, dont les vies sont autant de récits à transmettre. La web série « Grandmas Project » ne joue pas dans la catégorie « cuisine et recettes », mais bien dans celle du documentaire. Au fil des 2 saisons et de la dizaine de films que compte la série, ce sont des portraits de femmes témoignant de moments-clés de leur vie - des départs, des exils, des décisions - ayant fait d’elles celles qu’elles sont aujourd’hui.   Des réalisateurs et réalisatrices filment leurs grand-mères autour de la confection d’une recette. L’occasion d’une transmission l’air de rien, intime et universelle de la vie d’une femme, de ses interdits, ses révolutions, au fil des époques.   Avec Jonas Pariente, réalisateur et créateur de la web série « Grandmas Project » ; Suzy Pariente, sa grand-mère. Avec un coup de fil à Frankie Wallach, comédienne et réalisatrice, des extraits de la saison 2, de la saison 1.   Pour voir les films : ⇒ Grandmas Project Après 2 saisons en France et à l’étranger, une saison 3 panafricaine est en projet. Si vous réalisez des films, que la web série vous a enthousiasmés, que vous avez envie de participer : cliquez ici  Pour aller plus loin : - Trop d’amour de Frankie Wallach sur sa grand-mère Julia. - Grandmas project dans le New York Times - Pasta grannies - Clara Delcroix - À New York, le restaurant Enoteca Maria, créé par Jody Scaravella, a pour cuisinières des grands-mères. Elles cuisinent des plats de leurs racines, les diversités culturelles sont au menu. ⇒ Instagram du restaurant Enoteca Maria et le site Enoteca Maria.  Programmation musicale - My Way, de Sinatra - Histoire d’un amour, de Dalida.   Recettes
3/4/202348 minutes, 30 seconds
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La cuisine deh, c’est le goût des autres!

Elles ont de l’à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L’autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Rediffusion du 22 octobre 2022 Son livre « Délices d’Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu’elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l’enfance à Yopougon, son quartier d’Abidjan, et que c’est bon !!! « J’étais à 12 ans la maman de plein d’enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu’on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c’est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d’Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l’association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j’observe, j’imagine. J’ai besoin des autres. J’ai été élevée par tellement de personnes, c’est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d’amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c’est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l’association : Des livres pour tous. Elle est aussi l’autrice de la série télévisée : c’est la vie !   L’attieke, avec le reportage d’Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas.   En images  
2/25/202348 minutes, 30 seconds
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Au bonheur des agrumes!

Monde débridé, s’il en est que celui des agrumes, d’une richesse infinie et absolument enthousiasmant ! Les fruits existaient bien avant d’être découverts, s’épanouissant sans besoin de culture pour peu qu’il y ait de la chaleur et de l’humidité, l’homme depuis ne cesse de s’émerveiller : son parfum, ses couleurs, son jus, son arôme, ses fruits en font l’un des fruits préférés du monde, et un cadeau pour les cuisines du Nord heureuses de retrouver vivacité et couleurs au cœur de l’hiver : les agrumes sont mûrs à la saison des légumes racines et des herbes endormis - un cadeau pour le cuisinier, la cuisinière et les gourmands ! Protéiformes – jetez un œil à cette main de bouddha ! – surprenants, les agrumes se déclinent de l’entrée au dessert, en boissons, en huile, en poudre, des invitations aux voyages et aux souvenirs, de la mouna à la fleur d’orange, au combawa des rougails, pointe d’acidité dans le yassa, granités des chaudes journées, gâteaux des rois ou tartes au citron, dissimulés dans les nonnettes, surprenant l’amateur de bouillon frais, cajolant l’enfant, parfumant le tea time, ou réjouissant, tout simplement :   Avec - Anne Etorre, cuisinière, organisatrice d’évènements et de diners insolites, auteur de Le grand livre des agrumes paru aux éditions Flammarion, et de nombreux livres dont Le Carpaccio, aux éditions de l’Epure. - William Ledeuil, cuisinier, chef étoilé et fondateur de 3 restaurants à Paris : Ze kitchen Gallery, KGB rue des grands Augustins et Kicthen ter Boulevard saint-Germain. Il est aussi l’auteur de 3 livres donc Bouillons, Végétal, ou Ze Kitchen Gallery.     Pour aller plus loin  En Corse, l’Inrae Cirad a, depuis 1958, un verger devenu collection d’agrumes, l’une des plus grandes au monde à Giuliano. François Luro y est chercheur, généticien. Il revient sur l’origine des agrumes, des terres propices à leur culture, leurs variétés et leurs caractéristiques, également aromatiques.   L’Inrae partage plusieurs documents sur agrumes ; une illustration de l’origine des agrumes comme un arbre généaolique : un livre à télécharger gratuitement pour se familiariser avec ce monde incroyable : leur dernier ouvrage sur les agrumes du nord de la Méditerranée :   et enfin, un jeu sur l’origine des agrumes sous la forme d’une cocotte à imprimer, à découper et à plier :   Pépinière Veyssière    Michel et Bénédicte Bachès ont conservé leur pépinière à EUS Étienne et Perrine Schäller    L’agrumiste Paris   Lemon Story boutique d’agrumes, de confitures et de limoncello : 1 rue Garreau à Paris,    Tiens, mange ! Tu aimes ?, de Cypris Kophidès, Marie Bescond Kophides – éd. Epure  Le citron, 10 façons de le préparer, de Alessandra Pierini, éd.Epure  La mandarine, 10 façons de la préparer, d'Emmanuel Perrodin, éd. Epure  Apicius – Belles lettres.     En images Programmation musicale  - Kosa Néna – Lindigo  - Pamplemousse –  Bumba Massa     LA CARTE POSTALE  Heureux ? Plus encore : voici notre nouveau rendez-vous dans Le goût du monde : nous recevrons désormais des cartes postales sonores envoyées par deux curieux des nourritures du monde, d’agriculture et de climat. Margaux Brochier et Maxime Bonnabry, deux cuisiniers passionnés sont partis en ce mois de février pour faire un tour des cuisines et cultures culinaires d’Europe. Leur voyage doit durer une année, et ils nous enverront au fil de leur périple des cartes pour partager leurs découvertes et leurs rencontres. La première carte nous est parvenue, la veille de leur départ !   Pour leur écrire, suggérer des adresses, ou leur poser des questions : un mail au Goût du monde  legoutdumonde@rfi.fr ou un message whatsapp 336 43 16 15 66 : nous nous ferons les messagers par retour de courrier !   Les recettes                 
2/18/202348 minutes, 30 seconds
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Dimore D’Italia: dans le secret des palais italiens et de leurs recettes

Une invitation au voyage – ou bien est-ce un rêve éveillé et jubilatoire ? -  en Italie, dans les grandes demeures et palais italiens, des jardins aux cuisines de ces grandes maisons ; là où se nichent la vie et les recettes des familles qui les font vivre, mémoire ou incarnation du goût de la nature époustouflante qui les entoure. Un voyage au fil des saisons qui sied le mieux à ces magnifiques dimore perdues au milieu de la Méditerranée, dans un océan de vert d’oliviers pointé de cyprès, sous l’écrasant soleil ou – plus surprenant – dans l’hiver et la neige. Ici la géographie n’est pas un guide, les envies et l’inédit, les recettes et l’intelligence des cuisines racontent la vie, celle d’hier et celle de demain. Avec Alba Pezone, Napolitaine, cuisinière pétillante, auteure de Dimore D’Italia, recettes secrètes, aux éditions Hachette cuisine, ou encore de In Cucina, pizza, ou encore ma petite épicerie italienne.   En images   Extraits des films diffusés pendant l’émission - Le Guépard, de Luciano Visconti  - Chambre avec vue, de James Ivory   - L’or de Naples, de Vittorio de Sica    Programmation musicale  - Se lo senti lo sai, de Jovanetti  - Lascia la spina, cogli la rosa, de Haendel, interprété par Jaroussky.    RECETTES Extraits de Dimore d’Italia. Recettes secrètes des palais italiens, de Alba Pezone, photographies de Matteo Carassale, chez Hachette Cuisine.   
2/11/202348 minutes, 30 seconds
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D’agriculture et alimentation: que ferait le monde sans les femmes?

Dès le lever du jour, dans les villages et les villes, au champ comme en cuisine, elles sont là à planter, à cueillir, à récolter, à vendre, à transformer, à conserver, à élever, à cuisiner : les femmes nourrissent le monde, mais le monde le sait-il ? Selon la FAO, 3% soit près de la moitié des femmes actives dans le monde travaillent dans l’agriculture, parfois jusqu’à 70/80% dans certains pays africains, 14% d’entre elles seulement sont détentrices de leur terre. Quels freins concrets, sociaux, limitent encore les femmes dans leur travail, et leur autonomisation ? Pourquoi leur rôle si fondamental dans tous les maillons de la chaîne de production alimentaire peine toujours à être reconnu ? Et si nous mettions en lumière, et prenions soin de celles qui nous nourrissent ? En écho au colloque organisé à Montpellier par la Chaire alimentation du monde de l’Unesco, consacrée au travail, et au prix social de notre alimentation, avec pour notre émission un regard sur les femmes, et leur rôle essentiel dans notre alimentation. «Quand le revenu des femmes augmente, tout le foyer en bénéficie ; cela permet d’améliorer l’accès aux soins, la scolarisation des enfants, les conditions d’existence du foyer.» Avec - Damien Conaré, secrétaire général de la Chaire alimentation du monde à l’Unesco - Jessica Pascal, chargée de mission partenariat Sahel auprès du CCFD Terre Solidaire Accueil - CCFD-Terre Solidaire - Alessandra Montagne, cheffe cuisinière cheffe des restaurants Nosso et Dana à Paris, et de l’épicerie Tempero.   Pour aller plus loin - «Moi, agricultrice», de Delphine Prunault est accessible en ligne sur la chaîne LCP sur la chaîne Youtube : le coq chante, l’émission de Sayouba Traoré sur RFI autour de la militante altermondialiste indienne Vandana Shiva, - Les COFO, commissions foncières et villageoises. - Bondir.e.   Programmation musicale - O Paraiso, de Lucas Santana - Cauri, d'Angelique Kidjo.    
2/4/202348 minutes, 30 seconds
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Le Goût du doc

Direction Biarritz où s’achève le Festival international du Documentaire. Une semaine de films pour penser, s’ouvrir, réfléchir et même goûter puisque la gastronomie et l’alimentation ont une sélection à part entière : Goût du doc, au propre et au figuré. 3 histoires vraies font la sélection de cette année : Un portrait du pâtissier Maxime Frédéric, chef pâtissier du Cheval Blanc à Paris, L’aventure d’un restaurant qui a campé les pieds dans le sable paradisiaque et mythique en Uruguay, enfin du piment, le plus fort possible décliné en passionnés et en identités. À déguster sans modération ! Pourquoi ces choix ? Comment partager le goût sans pouvoir le ressentir concrètement ? Que raconte cette sélection ? Faut-il toujours que cuisine rime avec légèreté ?  Avec Anne Georget, la présidente du Fipadoc et réalisatrice de plusieurs films, dont le magnifique « Festins imaginaires »,  « Des vaccins et des hommes », « Cholestérol le grand bluff ». - Goût du doc, une sélection du Fipadoc - Goût du doc : la sélection 2023 - La Huella, l’histoire d’un bar de plage, de Alession Rigo di Righi. Production HSVG / Rimas Producciones  - Planète pâtissiers : Maxime Frédéric, de Stéphane Carrel, une série produite par Gedeon Programmes - Chiliheads - Fous de piments forts, du Canadien Julien Frechette. Production Toas Tv Inc. - Les ingrédients et ustensiles de notre invitée : Les grains de Kefir et une cloche qui met tout bocal sous vide.    En images Il est question aussi de 3 documentaires d’autres sélections : - Notre pain quotidien, du Roumain Serban Georgescu - L’usine animale, de Caroline du Saint et Damien Vercaemer - La valse des platanes, de Laurie Pinon et Bertrand Amiot.   Programmation musicale Thank you for hearing me, de Sinead o’Connor Petit piment, de Ayélé.            
1/28/202348 minutes, 30 seconds
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Pour tous, le droit de bien manger

Qu’est-ce que «bien manger» ? Qu’est-ce que cela veut dire et si tant est que le système alimentaire le permette, avons-nous tous accès à cette alimentation de qualité ? Celle qui permet au producteur de bien vivre de son travail, bonne pour la terre, accessible à tous, au Nord comme au Sud ? Une même question, deux émissions, des approches complémentaires :  Le goût du monde et Éco d’ici Éco d’ailleurs s’associent avec leurs invités et des reportages pour questionner nos systèmes de production, et nos systèmes alimentaires, les choix faits et ce à quoi l’on aspire pour demain. Des éléments de réponse à un même thème : comment faire pour accéder à une alimentation qui permettra à chacun de bien manger, y compris avec un budget serré, et de produire durablement. Bruno Faure revient dans Éco d’ici Éco d’ailleurs sur les difficultés rencontrées depuis 2 ans par la filière bio avec des reportages et ses invités. ⇒ À écouter aussi sur RFI: l'émission Éco d'ici éco d'ailleurs : Alimentation bio, un modèle économique fragilisé.  Avec Boris Tavernier, fondateur de l’association VRAC - vers un réseau d’achat en commun – L’association donne accès par le biais de groupement d’achat à des produits bio, de qualité, durables, vendus à prix coûtant dans les quartiers populaires. Vrac est présente dans une dizaine de villes en France et en Belgique. À Lyon, l’association a ouvert à l’automne 2022 la MESA, maison solidaire de l’alimentation. Lila Djeddi, cuisinière engagée et militante, elle est l’auteure de 3 livres détaillant comment bien manger, y compris avec un petit budget, en respectant la planète et ceux qui produisent notre alimentation ; en somme, elle nous donne les clés d’une culture culinaire qui vous guidera pour cuisiner avec plaisir et gourmandise. Sur Instagram. Avec - Guillaume Gomez, meilleur ouvrier de France et ancien chef – cuisinier- de l’Elysée, il est depuis 2 ans le conseiller du président français pour la gastronomie et ambassadeur. Guillaume Gomez a écrit plusieurs livres, dont des livres de cuisine pas à pas - Geoffroy Boulard, maire du XVIIème arrondissement de Paris. Avec son équipe, il a instauré bien avant la loi des menus à la cantine composés à 50% de produits durables, dont 20% issus de l’agriculture biologique comme l’impose la loi depuis janvier 2022. Une maison de l’alimentation est en projet et de nombreuses actions autour de la nourriture.   Reportage à la Ferme de la Roseraie au sud-ouest de Paris, à la rencontre du maraîcher Robert Pires. Il s’est installé en 2015 à Magny-le-Hameau, sur le plateau de Saclay. Ses légumes sont vendus sur place à la ferme, des boutiques EPI qu’il approvisionne, dans des AMAP et en groupement d’achat. Lila Djeddi propose des ateliers de cuisine, nous l’avions suivie à la cantine des arbustes, le restaurant solidaire du Refugee festival, rue des arbustes à Paris, dans le 14ème arrondissement.   En images Pour aller plus loin - Ensemble pour mieux se nourrir, d'Alexis Jenny et Frédéric Denhez – Actes Sud - Cuisine du quotidien pour étudiants et étudiantes, Cantine vagabonde et l’almanach militant : 365 jours de cuisine gourmande et solidaire, de Lila Djeddi, éd. Tana - L’assiette santé africaine dans le Goût du monde - Une écologie de l’alimentation, de Nicolas Bricas, Damien Conaré, Marie Walser, éd. Quae 2021 - Les agrumes Galline Felici.   Programmation musicale - Fire on the mountain, de Asa - Tous vivants, de Youssoupha et Oumou Sangaré.
1/21/202348 minutes, 30 seconds
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De Pondichéry à Paris, À la table d’une famille tamoule

Notre histoire commence à Pondichéry, et se poursuit dans les rues, bordant la chapelle dans le nord de Paris, dans les épiceries indiennes et tamoules du nord de la capitale. Parfumée de feuille de caroupiré, de graines de moutarde, de moringa, de cuisine et de racines, de récits parfois – souvent- méconnus, et sur lesquels le livre de Selva Danassegarane lève le voile. Des comptoirs français, aux indépendances, de rapatriements à la migration des tamoules des colonies manquant de main-d'œuvre, la cuisine offre à cette histoire une expression goûteuse et concrète, et une explication aux saveurs croisées du bout du monde. De Maurice à La Réunion, du Tamil Nadu aux États-Unis, aux Antilles, en Australie... La cuisine tamoule s’imprègne des goûts de la terre où elle pose ses marmites, et ouvre le chemin d’un conte débarrassé de ses vieilles rancoeurs.   Avec Selva Danassegarane alias Jody Danasse bloggueuse, critique culinaire, auteur de « À la table d’une famille tamoule, recette de mes parents », paru aux éditions Alternatives. Selva organise des immersions culturelles et lance un service traiteur. Pour la contacter : l’adresse de son blog Jody Danasse - Drawing identities - Food, Travel, French-Tamil heritage et sur Instagram : Selva (Jody) (@jodydanasse) • Photos et vidéos Instagram. Pour aller plus loin - Pongal : la fête des moissons, célébrée ce 14 janvier en 2023 - Panipuri, rolls, vadais et autre délices peuvent être découverts, savourés au Pillayar Corner 16 rue Perdonnet à Paris. Plusieurs épiceries se trouvent dans ce même quartier, comme VT CASH and CARRY 11-13 rue Cail, dans le 10ème arrondissement, ou encore chez Chennai Silks à La Courneuve.   Programmation musicale - Kathirikka, de AR Rahman - Pachai killigal, de AR Rahman et une version de Hanan Shah mixées pour l’émission par Cécile Bonici, la réalisatrice du Goût du monde.
1/14/202348 minutes, 30 seconds
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Le thé, histoire sensible du bout du monde

Il est de toutes les rencontres, il a façonné les échanges, un peu de la carte du monde, et les voyages : le thé rencontre «fortuite» - raconte la légende - entre l’eau, le premier élément du thé et une feuille, une plante. C’est le début du conte, du voyage, de l’histoire majuscule, d’un récit intime puisqu’il est autant rencontre de l’autre que rencontre de soi. Avec Lucie Azema, journaliste, voyageuse, auteure de « L'usage du thé, Une histoire sensible du bout du monde », aux éditions Flammarion et de « Les Femmes aussi sont du voyage ».   Ce voyage autour du thé a été enregistré au Centre culturel franco-iranien Pouya, 48 bis quai de Jemmapes à Paris, que nous remercions. Pour aller plus loin  « Le classique du thé », de Lu Yu, éd. Payot et Rivages, 2015. « Le thé pour oublier les bruits du monde », de JG Houssaye, éd. Espace et Signes 2018. « La route du thé et des fleurs », de Robert Fortune, éd. Payot et Rivages, Petite bibliothèque Payot 2017. « L’usage du monde de Nicolas Bouvier », éd. La Découverte 2014. « La voie du thé de Nadia Bécaud», éd. Actes Sud 2021.   Programmation musicale Tea Harvest, de Lei Qiang. Desert, de Kayhan Kalhor.  
1/7/202348 minutes, 30 seconds
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À l’origine: les abeilles, le miel!

Les abeilles et le miel existent depuis la nuit des temps et auraient même précédé et accompagné les débuts de l’humanité. De l’hydromel, découvert incidemment il y a des millions d’années, aux yaourts sucrés et gâteaux de fête, le miel nourrit, soigne, régale. Yannick Zeblah est apiculteur en Provence « gardien des abeilles, un agriculteur », donc plus que conscient des soubresauts de la nature, et de son mal-être d’autant qu’il travaille avec ses vigiles : les abeilles, et le miel, témoins de l’état de la planète et des changements environnementaux. Les conséquences des changements climatiques sur la biodiversité sont immédiates, et sans appel sur les récoltes : la canicule et la sécheresse qui se sont abattues sur l’Europe, cet été 2022, ont laissé des pieds de lavandes grillés et une biodiversité assoiffée. Avec humilité, émerveillement et ferveur, Yannick nous a conduits près de ses ruches non loin du plateau de Valensole, dans les Alpes de Haute-Provence, pour découvrir son travail, à l’origine du miel. - Avec Yannick Zeblah, apiculteur à Corbière dans les Alpes de Haute-Provence. Son miel, IGP et Label rouge est disponible au Rucher de Lea et Loan sur Facebook Le rucher de lea et loan | Facebook et sur Instagram. - Alexis Bertucat, responsable de la Communication et RSE de la confiserie du Roy René à Aix-en-Provence.   Pour aller plus loin L’association Act for Planet Act For Planet | Agir pour le climat et la biodiversité et sur Facebook Les calissons et les nougats du Roy René.  « Le miel, une autre histoire de l’humanité », de Marie-Claire Frédéric ed. Albin Michel  2022. « Le miel, guide d’usage », de Marie-Claire Frédéric, éd. Alternatives. « Les merveilles du miel », de Julien Henry et Camille Labro. éd Tana. Le miel est aussi un bon antiseptique et un excellent accélérateur de levain.   Programmation musicale Around the world, de Daft Punk Way to hell, de ACDC.   (Rediffusion du 15 octobre 2022)     En images  
12/31/202248 minutes, 30 seconds
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Tiens, mange! Tu aimes?

La cuisine est une pièce ordinaire où se jouent en silence les tempêtes de la vie, où se transmettent les confidences, les histoires et les recettes. Le récit se fait ici polyphonique, celui d’un exil forcé de Trabzon sur les rives de la mer Noire, à Thessalonique, Corfou, puis Paris. À travers les plats et les souvenirs, 4 femmes d’une même famille, de 3 générations différentes, racontent l’Histoire, la leur, sur un siècle, et chacune à sa manière. Elles se souviennent et goûtent leurs racines et les saveurs mêlées au fil des migrations. Elles se racontent le biais de la cuisine, devenue moyen de véhiculer leur culture et d’approfondir leur lien. Manger, nourrir et se nourrir, une manière de se reconnecter à ses ancêtres, et avec ses souvenirs, avoir un goût de son histoire. Née d’un père grec et d’une mère française, Cypris Kophidès est l’une des 4 auteures, du sensible et magnifique «Tiens, mange ! Tu aimes ?». Sa fille Marie Bescond-Kophidès est notre invitée elle aussi, elle est aujourd’hui cuisinière à Paris. Dans l’émission également, vous pourrez entendre les voix de Koula Kophidou et Paniota Kophidou. «Tiens, mange, tu aimes ? Trabzon Paris 1922-2022» est publié aux éditions de l’Épure. Cypris Kophidès est éditrice, poète, et l’auteure de plusieurs livres, notamment de «L’enfant de Trebizonde», publié aux éditions Diabase, sur son père Télémaque, et son exil en France. En liens - Des oiseaux sans ailes, de Louis de Bernières – Folio - La cuisine de l’exil, de Stéphanie Schwartzbrod – Actes Sud 2018 - L'expulsion et la diasporisation des Grecs d’Asie Mineure et de Thrace orientale (1914-1923). Programmation musicale - S’agapo, Je t’aime, de Dalaras - East West, de Shantel et Aretik.   (Rediffusion du 19 novembre 2022)
12/24/202248 minutes, 30 seconds
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«Seconde main»: nappe de wax, petits plats, bol à tête de lion et soupière magique

«Seconde main» est une invitation au voyage en revisitant les fonds de placards, et en laissant les objets nous conter leur histoire : une nappe et c’est une repas de famille ; une soupière, le souvenir des volutes qui s’échappent l’hiver et la soupe réconfortante, les pailles et leur lot de jeu et de sons, glaçons virevoltant dans un verre de limonade, des serviettes, des verres en cristal taillés, des porte-couteaux à laisser filer de part et d’autre de la table. «Seconde main» est beau, c’est un livre poétique, curieux, étonnant qui, une fois refermé, appelle à glaner, à chiner, et à poser un regard neuf sur les objets empilés. Avec - Sonia Ezgulian, cuisinière astucieuse et anti-gaspi, cuisinière «Les petits riens qui changent le quotidien», auteure de plusieurs livres dont : Anti-gaspi, la pasta allegra avec Alessanda Pierini, aux éditions de l’Epure, son site et sur instagram. - François Motte, organisateur d’événements. ancien de Dalloyau, il est styliste et scénographe de table.   «Seconde main : 32 tables de fêtes chinées et autant de recettes qui vont avec», avec les photographies de Caroline Faccioli, est publié aux éditions Hachette Pratique.   Pour aller plus loin - Emmaüs - Ventes aux enchères, les brocantes et...   Diaporama   Programmation musicale - La complainte du progrès, de Boris vian - Bomboloni, d'Aurélie Saada.
12/17/202248 minutes, 30 seconds
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Sacrée baguette !

Foi de Goût du monde, quand la baguette devient patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’Unesco : l’émission spéciale s’impose pour parler de cette jeunette, devenue signe distinctif des français – qu’ils se reconnaissent ou non dans ce cliché ! La baguette de tradition artisanale, issue du savoir-faire des boulangers, se passe de traduction tant elle est associée à la France pour qui vient d’ailleurs. Elle est luxe et chic pour les uns, incontournable du casse-croûte et du petit déjeuner pour d’autres, une des vedettes du pain quotidien qui, soit dit en passant, se renouvelle joyeusement au fil des céréales (re)trouvées et son goût pour le levain.  La baguette est un savoir-faire artisanal et culturel. Son inscription au patrimoine culturel de l’humanité est une reconnaissance pour toute la profession et la filière et une exigence : faire perdurer, conserver, transmettre ce savoir-faire artisanal. La baguette est inscrite à l’Unesco aux côtés du couscous, du thiéboudienne, de la pizza et de l’Harissa tunisienne – autre distinguée cette année, ainsi que le Tchai en Ouzbékistan et en Turquie. Avec : Guillaume Gomez, l’un des meilleurs ouvriers de France, ambassadeur de France pour la gastronomie, conseiller auprès du président Macron. Guillaume Gomez a été le chef des cuisines de l’Elysée pendant 20 ans, il a publié plusieurs livres dont «Le club des Chefs des chefs», aux éditions du Cherche midi, «À la table des présidents», «Légumes et fruits de nos territoires», ainsi que des livres de cuisines didactiques et très clairs : «Cuisine, leçon en pas à pas». Michaël Morieux, boulanger à Boulogne-Billancourt près de Paris, au 35 rue d’Aguesseau. Meilleur ouvrier de France, il aime profondément son métier qui l’amène à voyager puisqu’il transmet son savoir-faire dans plusieurs pays du monde. Compagnon, il est aussi le «coach» d’un boulanger en lice pour les Abilympics, les championnats olympiques des métiers artisanaux et woldskills pour les jeunes. Jean Imbert, boulanger, et petit-fils de boulanger. Il est installé en Irlande, au nord de Dublin, et partage sa passion sur son site Instagram et en animant de nombreux ateliers avec l’association le Mapp, dont un atelier Baguette e, octobre 2022 – disponible en replay Manon Grimaud, professeur de Français Langue étrangère, elle travaille également pour «Le français facile avec RFI», le site d’apprentissage de la langue et de la culture française de RFI. Rencontre avec Damien Dedun, boulanger passionné au large sourire et yeux bleus. Damien est le vainqueur du concours de la meilleure baguette de Paris 2022, ce sont ses baguettes qui sont servies à l’Elysée. Il nous a reçus dans la boulangerie pour laquelle il travaille, la boulangerie Frédéric Comyn, 88 rue de Cambronne, dans le 15ème arrondissement de Paris. Écoutez le reportage avec Damien Dedun :   En France, il est vendu 12 millions de baguettes par jour et 6 milliards chaque année. => le site de l’Unesco. Pour en savoir plus et pourquoi pas s’essayer au pain et à la baguette La géniale association Le monde à portée de pain pour découvrir les pains du monde, et les faire grâce à des ateliers en visio sur zoom. La fondatrice de l’association, Leïla Marachli a également mis au point une outil de calcul des ingrédients pour les différentes recettes que vous aimeriez tenter. Découvrez les ateliers interculturels sur les pains du monde avec | le MAPP (le-mapp.com) - Pour le pain, de Stephen Kaplan, Fayard 2020 - Le dictionnaire universel du pain, dirigé par Jean Philippe de Tonnac. Éd. Robert Laffont 2010 - Le grand livre de la boulangerie, de Jean Marie Lanio Thomas Marie et Patrice Maille Alain Ducasse, Éditions 2017 - Du savoir-faire artisanal de Anthony Ménard de la Maison Ménard, place Pléiade à Saint-Pierre de Faucigny en Haute-Savoie, pour l’immersion quasi-quotidienne dans sa boulangerie, autour de ses pains au levain et ses gâteaux. Le site de la Maison Ménard  et le compte Instagram  - La culture de la baguette comme outil d’apprentissage : le site Français facile sur RFI vous permet de découvrir la langue et la culture avec des exercices, testez-vous avec l’exercice sur la baguette, il vient de sortir - Le hors-série Alpes sur le pain, aux éditions Glenat, paru en décembre 2022.   Diaporama Programmation musicale - Petit Piment de Ayele - Les copains d’abord de Georges Brassens.
12/10/202248 minutes, 30 seconds
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Bomboloni: la magie sucrée-salée d'Aurélie Saada

Elle se sert de la cuisine comme une langue à double-sens. Un bomboloni croustillant, et c'est un chagrin d'amour qu'elle mitonne, son auteur qu'elle fricasse, ses plaies soignées au miel. La musique d’Aurélie Saada est sensuelle, elle caresse et pique aussi à qui tend l’oreille aux paroles des chansons du premier album solo de l’ancienne chanteuse des Brigitte, également autrice et réalisatrice de «Rose» en décembre 2021. Bomboloni, du nom de ce beignet italo-tunisien chaud et croquant est un album en faux semblant, dans lequel la cuisine joue le rôle qu’elle a, pour Aurélie Saada, dans la vie : un refuge, un repère, une force. On se laisse bercer, inconscients, par le rythme chaloupé, oriental, gai de la musique et des arrangements de bomboloni, mais... ne nous laissons pas tromper par les paillettes et les ors ; cet album garde l’amour en joue et la peine sous haute surveillance, il cuisine savamment les infidèles et les briseurs de coeur. L’émission est jalonnée d’extraits de l’album Bomboloni, d'Aurélie Saada. Un album Sony Music et Couscous productions. Sa rencontre nous donne l’occasion d’un détour à La boule rouge : un restaurant emblématique de la cuisine tunisienne à Paris, un refuge et une institution ouverte en 1976 par Raymond Haddad, toujours à la barre de cet établissement qui compte autant de fidèles clients que d’amis. Les banquettes rouges, les plafonds en fresques, les photos de personnalités qui décorent les murs sont autant de repères et de clins d’oeil délicieux, qui font le charme de ce restaurant. La cuisine y est généreuse et savoureuse, comme l’accueil. Pour suivre Aurélie Saada, toute de paillettes vêtue cuisinant montecaos et bombolonis ; sur instagram. Elle sera en concert en janvier 2023, à la Maison de la Radio ;  le 20, à la Cigale en mars 2023 et en tournée dans plusieurs villes de France. Rose, d'Aurélie Saada est sorti en décembre 2021 - Vivre avec nos morts, petit traité de consolation, de Delphine Horvilleur – éd. Grasset 2021 - Et tu n’es pas revenu, C’était génial de vivre, de Marceline Loridan-Ivens - Boulettes, 10 façons de les préparer, de Andrée Zana Murat, éditions de l’Epure - La cuisine tunisienne, de Jacqueline Bismuth. La Martinière 2017. ⇒ Brigitte sur RFI Musique.   Diaporama Programmation musicale - Carmen, de Bizet interprété par La Callas - Histoire d’un amour, de Dalida.
12/3/202248 minutes, 30 seconds
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Julien Sebbag, cuisinier autodidacte, libre et phénoménal!

Cheveux rassemblés en chignon déconstruit, ongles peints, bracelets et colliers aux allures de fétiches, Julien Sebbag est cuisinier, « pas un rêve de môme, plutôt une des meilleures façons de s’exprimer », et de vivre pleinement sans rien cloisonner, retrouver l’énergie des food Courts où le monde se décline en saveurs, en sons, en vibrations comme ceux découverts à Londres. Autodidacte, Julien Sebbag a du flair, sa cuisine est impulsive, végétale,  joyeuse, fraîche et décomplexée, infusée notamment chez Miznon à Paris. Le jeune homme joue, les réseaux sociaux adorent, le Moma Group aussi, et lui propose de lancer des concepts gastronomiques innovants : une table éphémère dans une boîte de nuit mythique, sur les toits des Galeries Lafayette, un restaurant de poisson puis Forest, au Musée d’art moderne, sans oublier ses sandwichs faits d’un pain halla fourré indécemment de pesto, de pignons, d’agneaux cuits des heures et d’agrumes. Son livre Autodidacte, publié chez Flammarion, est engagé, riche d’astuces et de recettes à cuisiner en écoutant la bande son qu’il partage comme un zeste ou trait de tahina Yaourt. Avec Julien Sebbag, cuisinier, chef du restaurant Forest au Musée d’art moderne de Paris et des sandwicheries Micho (Moma Group), rue de Richelieu à Paris. Sur Instagram. Sa leçon de cuisine avec la top model Bar Refaeli, à retrouver entre autres sur sa chaîne YouTube. En liens - Eyal Shani, son chou fleur et Miznon Paris. - Stain Boy, de Tim Burton - Jim Morrison :  When you’re strange – The Doors, film de Tom Di Cillo.   Programmation musicale La playlist de cette émission est dense, dansante et riche : dans son livre, Julien Sebbag associe ses plats aux musiques qui les ont accompagnés. Nous avons concocté un menu, rien que pour le Goût du monde, comme une bande originale. Melody Nelson de Serge Gainsbourg / Let’s dance de David Bowie / Bulgarian Chicks / Stain Boy de Tim Burton / Radio Head – Kid Amnesia / The Cure – Forest / Rolling Stones – Heaven / The Turtles – Eleonore / La Femme – Always in the sun / Doors – Light my fire / Mody Peaches – Anyone else but you.
11/26/202248 minutes, 30 seconds
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Tiens, mange! Tu aimes?

La cuisine est une pièce ordinaire où se jouent en silence les tempêtes de la vie, où se transmettent les confidences, les histoires et les recettes. Le récit se fait ici polyphonique, celui d’un exil forcé de Trabzon sur les rives de la mer Noire, à Thessalonique, Corfou, puis Paris. À travers les plats et les souvenirs, 4 femmes d’une même famille, de 3 générations différentes, racontent l’Histoire, la leur, sur un siècle, et chacune à sa manière. Elles se souviennent et goûtent leurs racines et les saveurs mêlées au fil des migrations. Elles se racontent le biais de la cuisine, devenue moyen de véhiculer leur culture et d’approfondir leur lien. Manger, nourrir et se nourrir, une manière de se reconnecter à ses ancêtres, et avec ses souvenirs, avoir un goût de son histoire. Née d’un père grec et d’une mère française, Cypris Kophidès est l’une des 4 auteures, du sensible et magnifique «Tiens, mange ! Tu aimes ?». Sa fille Marie Bescond-Kophidès est notre invitée elle aussi, elle est aujourd’hui cuisinière à Paris. Dans l’émission également, vous pourrez entendre les voix de Koula Kophidou et Paniota Kophidou. «Tiens, mange, tu aimes ? Trabzon Paris 1922-2022» est publié aux éditions de l’Épure. Cypris Kophidès est éditrice, poète, et l’auteure de plusieurs livres, notamment de «L’enfant de Trebizonde», publié aux éditions Diabase, sur son père Télémaque, et son exil en France. En liens - Des oiseaux sans ailes, de Louis de Bernières – Folio - La cuisine de l’exil, de Stéphanie Schwartzbrod – Actes Sud 2018 - L'expulsion et la diasporisation des Grecs d’Asie Mineure et de Thrace orientale (1914-1923). Programmation musicale - S’agapo, Je t’aime, de Dalaras - East West, de Shantel et Aretik.  
11/19/202248 minutes, 30 seconds
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Reporter: la nourriture élan de vie et pour lien

Quel lien la nourriture permet-elle d’instaurer ? Quelle compréhension et quel reflet du monde peut-on déceler en partageant un repas, en étant invité à s’asseoir à la table d’une famille, à boire le thé, à partager le presque rien - car toujours il sera proposé ? La nourriture transmet ce que les mots ne peuvent traduire et instaure une confiance, de fait : qui peut refuser la nourriture offerte, et partagée, même par les plus démunis ?  Quelle stupeur d’arriver dans le berceau culturel du riz, où je rencontre des gens, des anciens qui ne mangent pas de riz et surtout des enfants qui ne savent pas ce que c’est que le riz, ils ne connaissent pas le goût du riz. Ils ne savent pas à quoi ressemble ce qui est la matrice culturelle culinaire de leur civilisation. Des enfants qui ne connaissent pas le riz en Asie ? Quel rôle joue-t-elle pour les journalistes, dont le métier est de décrire, comprendre et reporter ce qu’ils ont vu « sur le terrain », dans les pays dans lesquels ils se rendent, y compris dans des moments de grandes tensions, et de conflits ? Comme les habitants de ces pays, il doit lui aussi manger pour vivre. Ces repas s'avèrent souvent, à la source de liens, et de rencontres. Avec Cyril Payen, journaliste, grand reporter à France 24. Correspondant pendant 25 ans en Asie du Sud-Est, il a couvert les principaux conflits des 30 dernières années, et ceux qui ont marqué ces dernières années, au Moyen-Orient, au Yémen notamment, en Éthiopie, ou tout dernièrement en Afghanistan. Cyril Payen a publié en 2007 : Laos, la guerre oubliée, de Cyril Payen, éditions Robert Laffont. On arrive, c’est le voyage au bout de l’enfer. Et ce qui marque surtout, c’est cette une odeur constante de cuisine. Puisque ces gens, les Hmongs, pourchassés cuisinaient toute la journée des racines. Ils ne font qu’une chose : se cacher et manger, quelque chose qui n’est pas forcément comestible. La seule routine, c’est de se nourrir.Pour aller plus loin - Guerre secrète au Laos, un reportage de Cyril Payen et Grégoire Deniau pour l’émission Envoyé Spécial : Guerre Secrète Au Laos, Envoyé Spécial - Vidéo Dailymotion - Pour suivre Cyril Payen sur les réseaux : Cyril Payen - France 24   Birmanie : la résistance à toute épreuve - Reporters (france24.com) - Sur France Culture, en octobre 2022 : Retour de Birmanie / Tigray, l’espoir de la « cessation des hostilités »  (radiofrance.fr) - Archive INA : François Ponchelet, le correspondant de la radio Europe 1, couvre la prise de Saïgon par les soldats vietkong - Le secret des Vietnamiennes, de Kim Thuy, éditions Marabout. Cette année, pour la première fois, dans un pays qui se targue d’être l’un des greniers à riz au monde, des Hmongs sont morts de faim. J’avais toujours cru que la profusion des ressources naturelles, que la charité et le partage prônés par le bouddhisme mettraient la région à l’abri de la famine. Mais rien ne pousse là où le soleil ne perce jamais. Et l’on ne cultive pas lorsque l’on est pourchassé : Laos, la guerre oubliée, de Cyril Payen.Programmation musicale - Lung Ky Mao, de Carabao - India Song, de Jeanne Moreau - Dans le générique, s’est glissée la chanson Malaysia Hotel de La souris déglinguée.
11/12/202248 minutes, 30 seconds
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Atlas des épices, un tour du monde des saveurs

Partir au bout du monde avec quelques pincées de graines moulues, des feuilles rissolées et associées, sentir la chaleur humide dans un pho ou un curry, la force des poivres, les parfums de piments et de la terre où les lianes plongent leurs racines, écouter les conseils des anciens, remonter le temps en goûtant la racine d’iris, et le curcuma, le cumin, la cardamome et le macis, soigner et partager les parfums et les saveurs de son enfance. Les épices emportent avec elle et la terre et les mémoires, elles se font l’écho du monde et de son histoire, dans ses plus mystérieux détails. (Rediffusion du 4 juin 2022) Avec Beena Paradin Migotto avec Olivier, puis Mathilde Roellinger, elle a créé plusieurs mélanges d’épices dont un Garam massala. Beena est aussi l’auteure de « Inde intime et gourmande », publié aux éditions du Chêne. Avec son mari, elle a créé le site karma joie et le podcast Food Karma | Business of Bouffe. « Enfant, ma mère nous entraînait à distinguer les épices. Depuis que je suis toute petite, quand nous étions à table ma mère nous chargeait mon frère, ma sœur et moi de découvrir tous les ingrédients qui composaient le plat qu’elle avait préparé. C’était sa question : trouvez tous les ingrédients de ce plat. Cela a formé mon palais, j’ai appris à construire et déconstruire les goûts des plats pour les reconstruire dans ma cuisine. » Beena Paradin Migotto. Du poivre, des oignons, de l’ail, pour incontournables de la cuisine du Bénin, où l’on découvre d’ailleurs avec le reportage de Gloria Koessi Govor à Cotonou que le pays a son poivre. Beena a fondé l’expérience : Un dîner A : un dîner pour 4 personnes en 80, une expérience et un voyage à réaliser chez soi. « L’atlas des épices, un tour du monde des saveurs en 50 recettes et rencontres », de Beena Paradin, aux éditions Flammarion (2021).     Pour aller plus loin - Le Garam Massala, 10 façons de le préparer, de Mathilde Roellinger et Beena Paradin, aux éditions de l’Epure. - Les jardiniers de la nature, de Serge Bahuchet, éditions Odile Jacob - La fabuleuse cuisine de la route des épices, d'Alain Serres, éditions Rue du Monde - La maîtresse des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni, éditions Picquier - Les épices Roellinger - Les routes des épices, d'Ikhlef Ali Chérif, éditions Alain Ducasse.   Programmation musicale Dora re dora -  BO du film DELVAS Doussou, de Mamani Keita.  
11/5/202248 minutes, 30 seconds
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Conserver la vie !

Quelle est l'origine des goûts du monde ? N'y a-t-il pas une part d’insaisissable, et de mystère, d’incontrôlable, de magie ? Une forme de cuisine qui se ferait indépendamment de nous, que l’on pourrait conserver une ou plusieurs saisons en bocaux pour les partager à un autre moment, ou bien un levain dont on ferait un pain, quotidien, ou une miche de secours ou bien un gâteau au chocolat, une brioche. Cette cuisine de l'invisible, des bocaux maisons et du levant naturel est réjouissante, les palettes de goûts et de possibilités infinies, toujours surprenantes, la fermentation, le levain sont les clefs d’une cuisine, et d’une nourriture économique, jubilatoire, savoureuse, créative et libre ! « Très souvent, le petit cadeau qu’on rapporte est d’un aliment fermenté, qu’il s’agisse d’une pâte de piment, d’un fromage, d’une bouteille de vin, ou de citrons confits. L’aliment fermenté raconte d’où il vient. » Le jeu des humains et des bactéries est un savoir-faire empirique, universel, et millénaire. Bon pour la santé, et au goût, Les goûts, les textures et les saveurs des produits transformés par la fermentation forment la note de fond de cultures, de traditions, de communauté et de partage.   Il suffit de si peu, de sel, d’eau d’un bocal pour redécouvrir le monde, et se laisser surprendre par le chant du vivant, avec curiosité mais aussi avec une belle dose d’humilité : chaque bocal, chaque pain, ou préparation peut avoir un goût ou une texture unique, c’est toujours la surprise ! Avec : - Valérie Zanon, fondatrice du blog « Vilain Levain » et auteure de « Levain », et « Levain gourmand », éditions Alternatives - Malika Nguon, cuisinière, auteure de « Cuisine et fermentations, 40 bocaux 40 plats », aux éditions Ulmer.  Pour aller plus loin - Ni cru ni cuit, de Marie-Claire Frédérique, éditions Alma - Conserves, fermentations et condiments maison, de Johan Bjorckman, éditions Ulmer - L’association : Le monde à portée de pain pour faire et partager l’histoire et la confection des pains du monde, et des levains - Boissons fermentées et toute la série de la fermentation maison avec MC Frédérique, éditions Alternatives - La pâtisserie au levain, de Vanessa Kimbell, éditions Rouergue - L’invisible, 10 façons de le cuisinier, de Luna Kyung, éditions de l’Epure - L’art de la fermentation, de Luna Kyung et Camille Oger, éditions de La Plage - De la fermentation, de Sandor Ellis Katz, éditionsTerre Vivante - Réussir ses pains et pâtisseries au levain naturel, de Marlène Fiorot - La cuisine japonaise maison, de Maori Murota, éditions Marabout - Le restaurant de l’amour retrouvé, d'Ito Ogawa, éditions Picquier.   Programmation musicale Imagine, de John Lennon Sky is the limit, de The Notorious B.I.G.   Les recettes en images  
10/29/202248 minutes, 30 seconds
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La cuisine deh, c’est le goût des autres!

Elles ont de l’à-propos, les recettes de Marguerite Abouet ! L’autrice de la bande dessinée « Aya de Yopougon » met de la vie, de la vraie, des confidences et des histoires de femmes dans ses secrets de cuisine. Elle raconte le quotidien de ces dames qui cuisinent, y voient un bon prétexte pour se retrouver, et partager des confidences, des histoires de femmes, des moments heureux tout simplement. Son livre « Délices d’Afrique », publié avec la dessinatrice Agnès Maupré, a 10 ans ; on célèbre son insolence, sa liberté, sa vision si pertinente de la société des femmes, au quartier, donc de la famille des voisins, des tatas, tontons, JR, des copines et des vraies. Ce livre est une ode à la vie, telle qu’elle se goûte en Afrique, parfois amère, ou bien relevée, un brin salée, souvent douce, chaleureuse, et toujours : avec du caractère. Marguerite Aboué revient par l’enfance à Yopougon, son quartier d’Abidjan, et que c’est bon !!! « J’étais à 12 ans la maman de plein d’enfants du quartier. La petite maman, je passais mon temps à voler les bébés des voisines et je leur faisais à manger. Avec les cousines, on faisait de vrais repas et on avait de vrais bébés. On les rendait malades mais on les aimait beaucoup. Leurs mères arrivaient furieuses à la maison, elles en parlaient à ma mère, le temps passait à partager, et... elles en oubliaient leurs bébés à qui nous donnions à manger parce qu’on les aimait, et que faire à manger et les inviter, c’est aimer les gens et la nourriture se partage. » Avec Marguerite Abouet, autrice avec Clément Oubrerie de la bande-dessinée « Aya de Yopougon », dont le tome 7 vient de sortir. « Délices d’Afrique, 50 recettes pour petits moments de confidences à partager » est publié aux éditions Alternatives. Marguerite est aussi la fondatrice de l’association : « Parfois je vais nulle part, je prends le métro, je prends mon carnet et je ne fais rien, j’observe, j’imagine. J’ai besoin des autres. J’ai été élevée par tellement de personnes, c’est normal que le goût des autres soit une évidence pour moi : ne me faites pas raconter une histoire d’amour parce que je serai malheureuse, ils ne sont que deux. Vous faites venir les parents, les voisins et là … c’est autre chose ! ». Marguerite Abouet crée des bibliothèques en Afrique, elle a fondé pour cela l’association : Des livres pour tous. Elle est aussi l’autrice de la série télévisée : c’est la vie !   L’attieke, avec le reportage d’Olivier Rogez à Abidjan. Écoutez le reportage Programmation Musicale - Alloco, de Manu di Bango - Kwaku the travellers, de Black Sherif - Mayana, de Asa - BO de la série américaine Dallas.   En images  
10/22/202248 minutes, 30 seconds