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French, Cultural, 1 season, 153 episodes, 3 days, 2 hours, 7 minutes
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Le podcast où, chaque semaine, on parle de culture avec ceux et celles qui la font ! (Disponible sur toutes les plateformes d'écoute) N'hésitez pas à vous abonner, et/ou à suivre La Quille sur Instagram (@la.quille) ou sur Facebook.
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136 - Marzena Sowa et Émilie Plateau, autrices de BD : "Vivian Maier est un personnage complexe"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Pour cet épisode, je reçois les autrices de BD Marzena Sowa et Émilie Plateau qui se sont associées pour publier la bande dessinée pour laquelle je les reçois aujourd’hui, “Vivian Maier, claire-obscure”, aux Éditions Dargaud. Vous connaissez peut-être Vivian Maier, cette photographe qui assez prolifique, dont l'œuvre a été découverte après sa mort, en 2009. Et cette BD nous permet d’en savoir plus, non seulement sur la vie de cette photographe, partagée entre la France et l’Amérique, mais aussi sur sa personnalité kaléidoscopique. Alors avec Marzena Sowa et Emilie Plateau, on a parlé de la manière dont les photos de Vivian Maier ont été découvertes, de ce qui a fait qu’elles se sont intéressées à cette grande figure, de l’articulation entre le dessin pour l’une/le scénario pour l’autre, ou encore de la figure de Claudette Colvin, une autre femme qui a intéressé Émilie Plateau. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Marzena Sowa et Émilie Plateau : - Le film de Wim Wenders, “Perfect days”
1/26/202432 minutes, 19 seconds
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135 - Jean Harambat, dessinateur : "Ce livre est une invitation à prendre au sérieux la littérature"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’auteur de bande dessinée Jean Harambat, qui vient de faire paraître, aux Éditions Dargaud, “La pièce manquante”. Une BD qui vient clore une sorte de trilogie anglaise, après “Opération Copperhead” et “Le Detection Club”. Dans “La Pièce manquante”, on suit Peg Woffington, une actrice à succès dans le Londres du XVIIIe siècle, qui va se mettre en tête de retrouver “Cardenio”, une pièce perdue de William Shakespeare, inspirée de Don Quichotte. Tout cela nous donne une vraie comédie d’aventures, et peut-être même un peu plus que ça. Alors avec Jean Harambat, on a parlé ensemble de cette pièce “Cardenio”, qui a réellement existé, de ce personnage haut en couleurs de Peg Woffington, qui a, elle aussi, existé, ou encore du travail sur les couleurs qu’il a mené avec Jean-Jacques Rouger pour cette BD. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Jean Harambat : - Le livre La Cité perdue de Z, de David Grann
10/30/202329 minutes, 44 seconds
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134 - Dominique Barbéris, romancière : "On est prisonnier de ce qu’on a écrit"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec l’écrivaine Dominique Barbéris, qui a publié un nouveau roman en cette rentrée littéraire, “Une façon d’aimer”, aux Éditions Gallimard. Ce livre est le portrait que fait sa nièce d’une certaine Madeleine, qui, à la fin des années 1950, se retrouve à suivre son mari au Cameroun, à Douala. Elle fait la rencontre d’un certain Yves Prigent, qui va prendre une assez grande importance dans cette histoire. Bien évidemment, je ne vous en dis pas plus, car avec Dominique Barbéris, on a parlé de ce personnage de Madeleine, à la fois simple et très subtil, de la manière dont elle a trouvé le titre de ce roman, ou encore de son rapport aux récompenses, car “Une façon d’aimer” est actuellement sur la liste de nombreux prix littéraires comme le Prix Goncourt, le prix Médicis, ou le Grand prix du roman de l'Académie française. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Dominique Barbéris : Le film d’Aki Kaurismäki, “Les feuilles mortes” L’autrice Barbara Pym L’auteur Peter Stamm, L’auteur Emmanuel Bove
10/19/202331 minutes, 4 seconds
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133 - Mathieu Hippeau, libraire : "Une librairie, c’est un peu un phare dans un quartier"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois un libraire, Mathieu Hippeau, qui a récemment ouvert la librairie À l’Ouest, dans le quatorzième arrondissement de Paris. Une librairie généraliste, que Mathieu a inauguré en mai dernier, ce qui a impliqué pour lui un changement de carrière, mais aussi un goût, une envie de partager, dont on a évidemment parlé. Et justement, avec Mathieu Hippeau, on a discuté ensemble de la manière dont il a pensé sa librairie, des projets qu’il met en place pour la faire vivre, mais aussi de la place du Pass Culture ou encore de la vie économique d’une telle structure au bout de quelques mois. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Mathieu Hippeau : - L'exposition "Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois" au Musée d'Orsay (jusqu'au 4 février 2024) - "Lettres à son frère Théo" de Vincent Van Gogh (L’imaginaire Gallimard)
10/11/202323 minutes, 7 seconds
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132 - Mathou, illustratrice : "J’aurais aimé pouvoir me dire qu'on est plusieurs à rater"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois l’illustratrice et autrice de BD Mathou, qui vient de faire paraître un nouveau livre jeunesse aux Éditions Robert Laffont, "Dans le magasin des mamans, j’aurais choisi toi". Un livre pour déculpabiliser toutes les mamans, dont l’essence est de nous dire : même si elles ne sont pas parfaites, elles le seront toujours aux yeux de leurs enfants. Pour en parler, on s’est rejoint à la terrasse d’un café, à Paris, avec le bruit de fond qui va avec, pardon pour ça. Et avec Mathou, on a parlé ensemble du public que représente un enfant, de la création de ses typos dans ses différents livres, des projets tantôt personnels tantôt collectifs auxquels elle participe. Et on a un peu dévié sur la place de la belle-mère dans une famille, qu’elle occupe également à titre personnel. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Mathou : - Le livre "Éloge des fins heureuses", de Coline Pierré (Éditions Daronnes) - La série "Heartstopper" sur Netflix
10/2/202330 minutes, 20 seconds
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131 - Aliocha Schneider, chanteur et comédien : "Me rapprocher de plus en plus de moi-même"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois le chanteur et comédien Aliocha Schneider. Après “Naked” en 2020 et “Eleven Songs” en 2017, il revient le 29 septembre avec son troisième album, qui a une particularité : c’est son premier écrit en français. Côté comédie, on l’a récemment vu en France dans la série de Cédric Klapisch, “Salade grecque”, mais les projets sont nombreux. On en parle d’ailleurs au cours de cette entretien, mais pas que, puisqu’avec Aliocha Schneider, on a également évoqué ce travail de la langue française, qui n’est évidemment pas le même que celui de l’anglais, de la manière dont il a construit son parcours d’artiste sur tous les fronts, ou encore des projets à venir, plutôt très nombreux de son côté. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Aliocha Schneider : - Le photographe Saul Leiter (découvert aux rencontres de la photographie d’Arles) - Sa lecture d’“À la recherche du temps perdu” de Marcel Proust
9/25/202323 minutes, 35 seconds
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130 - Claire Bouilhac et Catel Muller, autrices de BD : "Indiana est le premier texte féministe"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, c’est non pas une, mais deux invitées que je reçois. J’ai discuté avec les autrices de BD Catel Muller et Claire Bouilhac qui se sont à nouveau associées pour sortir "Indiana", une bande dessinée conçue à partir du roman éponyme de George Sand. Catel et Claire ont coscénarisé l’histoire : Claire Bouilhac s’est chargée de l’adaptation du roman, tandis que Catel Muller s’est occupée du prologue et de l’épilogue, qui permettent de remettre l'histoire dans un contexte. Si vous ne connaissez pas Indiana, cette passion assez violente qui a connu un grand succès dès sa parution en 1832, je ne peux que vous conseiller de foncer vous procurer cette bande dessinée, et d’écouter cet entretien, bien évidemment ! Car avec Claire Bouilhac et Catel Muller, on a parlé ensemble de la place qu’occupe Indiana dans la vie de George Sand, de ce que ce roman nous raconte, au-delà de son résumé, mais aussi de leur pratique du dessin, ou encore de la place qu’elles ont réussi à se faire en arrivant dans un tel milieu. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Catel Muller : - La BD "Le Passager du Polarlys" de José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux (Dargaud) - L'exposition "Marquet en Normandie" au MuMa du Havre (jusqu'au 24 septembre) Les coups de coeur culturels de Claire Bouilhac : - La BD "Comment je me suis radicalisée en féminazie" de Isa (Fluide Glacial) - Le film "Les petites marguerites" de Vera Chytilova
9/18/202329 minutes, 19 seconds
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129 - Clara Ysé, chanteuse : "Mon rapport à l’écriture est d’abord passé par la poésie"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois la chanteuse Clara Ysé qui, après un premier EP en 2019 ("Le Monde s’est dédoublé"), arrive avec son premier album, "Oceano Nox", dont la sortie est prévue le 15 septembre. Un premier album fabuleux où il est question de force, de passion, de désir, de réparation, mais aussi et surtout : de lumière. Le tout, porté par la sublime voix de Clara Ysé. Je précise qu’elle sera en concert au Café de la Danse à Paris le 26 septembre, le 6 novembre, le 5 décembre, le 26 mars à la Cigale, et en tournée un peu partout ! Et justement, avec Clara Ysé, on a parlé de la pochette de cet album, symbolique à plus d’un titre, du pouvoir de l’imagination pour mieux appréhender la vie, ou encore de la manière dont certains moments de son parcours ont pu influencer sa musique. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Clara Ysé : - L’album d’Abdullah Miniawy, "Le cri du Caire" - La musicienne Baby Volcano - Le documentaire "Leviathan", de Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor
9/11/202334 minutes, 10 seconds
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128 - Amélie Cordonnier, écrivaine : "Lorsque je lis, je cherche à être confrontée à une langue"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois la romancière Amélie Cordonnier, qui publié en cette rentrée littéraire son quatrième roman, “En garde”, aux Éditions Flammarion. “En garde”, c’est une histoire incroyable, celle d’une famille qui, du jour au lendemain, reçoit une lettre de la part des services de protection de l’enfance : quelqu’un a dénoncé les parents, et une enquête va être menée. Et si ce livre est inspiré d’une histoire qui est réellement arrivée à Amélie Cordonnier, il s’agit bel et bien d’un roman, dans lequel tout semble possible. Alors avec Amélie Cordonnier, on a parlé de la honte sociale que provoque un tel événement, de la place que prend la fiction dans ce roman, ou encore de la manière dont l’écriture s’est installée dans sa vie plus globalement. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel d’Amélie Cordonnier : - La piscine de Roubaix
9/4/202331 minutes, 31 seconds
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127 - Dominique Blanc, comédienne : "Pour moi, le plateau est une belle terre étrangère"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois une comédienne, sociétaire de la Comédie-Française : Dominique Blanc. Mais je ne la reçois pas pour parler d’une pièce ni même d’un film, mais d’un livre : Chantiers, je, paru en cette rentrée aux Éditions Actes Sud. Un livre majoritairement fait d’entretiens, dans lequel Dominique Blanc revient sur son parcours, ainsi que sur trois pièces clés dans sa carrière : “Le Mariage de Figaro”, “Phèdre”, et “Angels in America”. Car pour la première fois, le parcours et certains rôles de l'actrice sont au programme du bac, en spécialité théâtre. Une assez grande nouvelle pour que je me décide à l’inviter à ce micro pour en parler ensemble. Alors avec Dominique Blanc, on a parlé de transmission, bien sûr, mais aussi du texte de “La Douleur” de Marguerite Duras, qui l’accompagne et qui l’accompagnera encore au fil de sa carrière, de son rapport au chant, ou encore de son entrée à la Comédie-Française. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Dominique Blanc : “La fin du courage” de Cynthia Fleury (Le livre de poche) “Être à sa place” de Claire Marin (Éditions de l’Observatoire)
8/28/202332 minutes, 44 seconds
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126 - Benoît Peeters, auteur : "Aujourd’hui, en bande dessinée, la diversité est bien là"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Benoît Peeters, qui, au-delà de ses casquettes d’auteur, de scénariste, de biographe, de réalisateur, ou encore d’éditeur, incarne l’entrée de la bande dessinée au Collège de France pour l’année 2022-2023, puisqu’il est titulaire de la chaire de création artistique autour d’un sujet : « Poétique de la bande dessinée ». L’envie de parler de bande dessinée avec lui était donc trop forte, et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes rencontrés. Alors avec Benoît Peeters, on a parlé ensemble de la manière dont la bande dessinée a pu acquérir une certaine légitimité au fil des décennies, de la place que l’on accordait et que l’on accorde aux femmes dans ce milieu, de la frontière entre roman graphique, manga, comics, ou encore d’une autre de ses passions qui l’a menée notamment à travailler avec Aurélia Aurita que j’ai reçu ici il y a quelques mois : la cuisine. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Benoît Peeters : - Le premier tome de la biographie de Franz Kafka : « Kafka, tome 1 : Le temps des décisions » de Reiner Stach (Le Cherche midi éditeur)
5/15/202333 minutes, 44 seconds
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125 - Alix Agret, historienne de l'art : "On est surréaliste en vivant le surréalisme"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Alix Agret, chercheuse, historienne de l’art, mais aussi et surtout co-commissaire avec Dominique Païni de l’exposition « Surréalisme au féminin ? » qui se tient au Musée de Montmartre, à Paris, jusqu’au 10 septembre 2023. Comme son titre l’indique, cette exposition s’intéresse aux figures féminines qui ont marqué l’histoire du surréalisme, et qu’on a pu avoir tendance à oublier, contrairement à des noms masculins comme André Breton, Louis Aragon ou encore Philippe Soupault. L’idée est donc, par ce travail, de faire découvrir ou redécouvrir une cinquantaine de femmes artistes. C’est donc assez naturellement qu’avec un sujet aussi passionnant, j’ai voulu en savoir plus, et j’ai rencontré Alix Agret. On a donc parlé ensemble du rapport que ces femmes artistes ont entretenu avec le leader du mouvement en France (André Breton), de la manière dont elles ont été oubliées, invisibilisées par les institutions au fil des décennies, ou encore, de leur manière d’appréhender cette étiquette de surréaliste, qui est bien différente selon les artistes. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d'Alix Agret : - L’exposition « Senghor et les arts » au Musée du Quai Branly (jusqu’au 19 novembre 2023) - L’exposition « Ma pensée sérielle », de Miriam Cahn au Palais de Tokyo (jusqu'au 14 mai 2023)
5/8/202328 minutes, 44 seconds
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124 - Vanessa Seward, peintre : "La peinture est une suite logique de mon travail de créatrice"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec la créatrice de mode et artiste peintre Vanessa Seward que j’ai discuté. On la connaît souvent pour sa brillante carrière dans la mode, puisqu’elle a travaillé pour des grands noms comme Chanel, Azzaro, Tom Ford, APC, etc. Elle a également créé sa marque éponyme, mais Vanessa Seward est également peintre. Dans sa dernière exposition, "Portraits", qu’elle a présentée à la Galerie Mouvements Modernes à Paris, elle a dévoilé une galaxie de femmes qui m’a intrigué. J’ai donc voulu en savoir plus, et je me suis rendu chez elle. Alors avec Vanessa Seward, on a parlé ensemble de la manière dont la peinture s’est imposée dans sa vie, de la technique qu’elle emploie pour produire ces portraits, ou encore de tout ce qu’un vêtement peut dire selon elle, au-delà de ce qu’on pourrait imaginer. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Vanessa Seward : - Le film "The Fabelmans" de Steven Spielberg, - La soirée "Tricatel Machine" au Cabaret Sauvage le 29 juin prochain, à Paris, avec notamment Bertrand Burgalat L'exposition de Vanessa Seward : https://www.mouvementsmodernes.com/fr/news/vanessa-seward-portraits
4/24/202331 minutes, 14 seconds
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123 - Nolwenn Le Blevennec, écrivaine : "Il y a quelque chose de beau à intégrer la vie au roman"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec l’écrivaine Nolwenn Le Blevennec, qui publie son deuxième roman, "Les amies", aux Éditions Gallimard. "Les amies", c’est l’histoire de trois femmes, Armelle, Rim, et Anna, qui décident partir en vacances à Djerba, dans une dynamique presque adolescente, pour, trois ans plus tard, se retrouver en Bretagne, à Morlaix, où l’ambiance n’est pas vraiment la même. Bien évidemment, l’histoire dépasse largement ce résumé, et Nolwenn Le Blevennec a notamment ce talent de pouvoir déployer une intrigue contemporaine avec une plume où l’humour n’est jamais bien loin. Et avec Nolwenn Le Blevennec, on a parlé ensemble de l’amitié dans la fiction, des vignettes autobiographiques qui gravitent autour de ce roman, ou encore du rire, qui fait partie de son ADN d’écrivaine. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Nolwenn Le Blevennec : - "Mon combat", de Karl Ove Knausgård - "Staline, pervers narcissique", de Paul Fuks
4/17/202335 minutes, 30 seconds
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122 - Gavin's Clemente Ruiz, écrivain : "L’écriture, ça aide à se trouver des frères et des soeurs"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec le romancier Gavin’s Clemente Ruiz, à l’occasion de la sortie de son quatrième roman, « Les jours heureux ne s’oublient pas » aux Éditions Albin Michel. L’histoire de Gontran, 39 ans, iconographe, qui part voir son père en Espagne, où ce dernier est censé avoir refait sa vie après la mort de sa femme. Mais les souvenirs sont parfois un peu plus difficiles à gérer que prévu, et Gontran va l’aider à construire cet équilibre un peu ténu entre le vide et la mémoire. Et avec Gavin’s Clemente Ruiz, on a parlé ensemble de la figure de la mère, omniprésente dans le roman, des raisons qui le poussent à écrire, ou encore du lien entre l’écriture et son travail au sein du guide du Routard. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Gavin’s Clemente Ruiz : Le pianiste David Kadouch (notamment le Scherzo No.2, Op.14) L’artiste Rone La chanson « A Lady of a Certain Age » par The Divine Comedy
4/10/202332 minutes, 1 second
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121 - Marie-Flore, chanteuse : "Depuis que je chante en français, je me suis trouvée"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec la chanteuse Marie-Flore que j’ai discuté, à l’occasion de la réédition de son dernier album « Je sais pas si ça va », dans laquelle figurent trois titres repris en version quatuor, ainsi qu’un duo avec Julien Doré, "Palmiers en hiver". L’occasion parfaite pour se rencontrer et parler un peu musique ! Alors avec Marie-Flore, on a discuté de la manière dont elle a commencé sa carrière — en postant une chanson sur internet — de sa rencontre avec Julien Doré, de son rapport à la scène, qui n’a pas toujours été facile, ou encore de sa prochaine date à l’Olympia, le 6 avril ! Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Marie-Flore : - La BO de "La La Land" composée par Justin Hurwitz, - La série "Designated Survivor"(Netflix) de David Guggenheim
4/3/202326 minutes, 23 seconds
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120 - Thierry Lopez, comédien : "J’ai deux bras, deux jambes, et dix textes en moi"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec Thierry Lopez que j’ai discuté, autour de la pièce « Oublie-moi », qu’il joue et met en scène aux côtés de Marie-Julie Baup au Théâtre du Petit Saint-Martin à Paris, avant de partir en tournée ! « Oublie-moi », c’est l’histoire de Jeanne et Arthur, un couple en apparence classique, à ceci près qu’Arthur perd peu à peu la mémoire. Une pièce qui questionne le rapport au monde des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, dans une mise en scène inventive, colorée, et souvent très drôle. Et avec Thierry Lopez, on a parlé de la pièce originale en anglais dont « Oublie-moi » est une adaptation, de l’importance de la musique sur scène, ou encore du duo particulièrement efficace qu’il forme avec Marie-Julie Baup. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Thierry Lopez : - La pièce « En attendant Godot » (mise en scène d’Alain Françon) à la Scala Paris - Le spectacle « 20 000 lieues sous les mers » par Valérie Lesort Christian Hecq au Théâtre de la Porte Saint-Martin, dès le mois de mai 2023. - La Galerie Perrotin à Paris, notamment l’artiste Susumu Kamijo.
3/27/202327 minutes, 13 seconds
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119 - Marie Eugène, éditrice : "Ce qui tient un peu tout, c’est la foi perpétuelle"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec l’éditrice Marie Eugène que j’ai discuté. Après un passage dans plusieurs maisons d’édition, Marie est aujourd’hui un membre important de la maison Harper Collins, puisqu’elle y a créé la collection « Traversées », dédiée à la fiction française. Une bonne raison pour essayer de comprendre comment un tel projet a vu le jour, mais aussi de quelle manière elle est arrivée jusqu’ici. Alors avec Marie Eugène, on a parlé ensemble de la maison Harper Collins, dont la création remonte à plus 200 ans, de la manière dont on élabore une nouvelle collection, de la ligne éditoriale en passant par les couverture, ou de la façon dont, au quotidien, elle découvre les futurs livres qu’elle publiera. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Marie Eugène : - L’autrice de BD Julie Doucet - Le livre de Claire Baglin, « En salle » (Éditions de Minuit) - Le court-métrage « Partir un jour » de Amélie Bonnin, avec Bastien Bouillon et Juliette Armanet (disponible sur Arte)
3/13/202339 minutes, 25 seconds
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118 - Tim Dup, chanteur : "Les chansons naissent beaucoup par impression"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec le chanteur Tim Dup que j’ai discuté, à l’occasion de la sortie de son quatrième album, "Les Immortelles". À la fois intime et plein d’amplitude dans ses sujets, cet album combine tout ce qui fait la force de Tim Dup, porté par un véritable amour de l’écriture, et incarné par des titres comme "Amor", "Le club des 27", ou encore "Pardon, j’ai menti". Et avec Tim Dup, on a parlé ensemble de la manière dont il écrit, compose, pense, ses chansons, de la pochette de l’album, réalisée par Diane Sagnier, que je vous invite à aller voir, ou encore de la manière dont il construit son identité d’artiste, au-delà même de la musique. (Et sans oublier une petite mention à Vincent Delerm !) Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Tim Dup - La série de BD « L’arabe du futur » de Riad Sattouf (Allary Éditions) - La BD « Le monde sans fin » de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain (Éditions Dargaud) - Le film « Les Banshees d'Inisherin » de Martin McDonagh
3/6/202333 minutes, 45 seconds
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117 - Albin de la Simone, chanteur : "Il y a des zones de mon disque que je ne comprends pas"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec le chanteur, musicien, dessinateur Albin de la Simone que j’ai discuté, à l’occasion de la sortie de son septième album le 3 mars, « Les Cent prochaines années ». À la fois très personnel et fantasque, ce disque est un savant mélange d’émotions — du ravissement en passant par la douleur — incarné par une voix reconnaissable entre mille. Et justement, avec Albin de la Simone, on a parlé ensemble de la manière dont il a pensé, écrit, cet album, des coulisses de son écriture en règle générale, ou encore de sa casquette de dessinateur. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Albin de la Simone : Le nouvel album de Voyou, « Les Royaumes minuscules » La série « Homecoming » de Sam Esmail et Eli Horowitz
2/27/202338 minutes, 45 seconds
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116 - Virginie Mouzat, écrivaine : "Ce livre est une exploration de la mémoire et de la non-mémoire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec l’écrivaine Virginie Mouzat que j’ai discuté, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Le dernier mot, aux Éditions Flammarion. « Le dernier mot » est le récit tourbillonnant d’une fille qui prend pour sujet principal la figure maternelle. Une figure dont les contours évoluent au fil de sa vie, jusqu’à changer de prénom, et questionner la place de toute une famille, à commencer par la place de la narratrice elle-même. Un mystère à percer, une incompréhension qui rencontre une identité floutée, autant d'ingrédients qui permettent de déployer des thèmes aussi intimes qu’universels. Et avec Virginie Mouzat, on a parlé ensemble des sources du mensonge pour ce personnage singulier, de sa ressemblance avec Anouk Aimée, qui a eu un impact dans la vie de l'autrice, ou encore de son lien capital avec la psychanalyse. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Virginie Mouzat : Le film « Retour à Séoul » de Davy Chou
2/13/202326 minutes, 9 seconds
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115 - Karine Tuil, écrivaine : "La question du désir est centrale dans l’écriture"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Karine Tuil, à l’occasion de la parution de son premier recueil de poésie, "Kaddish pour un amour", aux Éditions Gallimard. Karine Tuil a ici imaginé faire de cette prière juive — prononcée à l’occasion d’un deuil — une prière pour un amour qui est parti. Un texte profond, intime, que la forme poétique permet de rendre le plus universel possible, entre absence, résurgences du passé, et gloire à la vie. Et avec Karine Tuil, on a parlé ensemble de la démarche qui l’a conduite à publier de la poésie pour la première fois, du lien très fort qu’entretiennent l’amour et la mort pour elle, ou encore du renvoi perpétuel de l’écriture à la solitude. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Karine Tuil : - "Petit éloge de la poésie", de Jean-Pierre Siméon (Éditions Gallimard/Folio) - "Crie-le ! (30 portraits pour un monde engagé)" de Roberto Saviano (traduit par Vincent Raynaud) (Éditions Gallimard)
2/6/202328 minutes, 22 seconds
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114 - David Thomas, écrivain : "Le rire est une façon de nier le réel"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec l’écrivain David Thomas que j’ai discuté, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, “Partout les autres”, aux Éditions de l’Olivier. David Thomas est l’une des figures de ce que l’on pourrait appeler des “instantanés”, ces petits textes de une, deux, trois pages qui, mis bout à bout, forment un recueil de micronouvelles, porté par un vrai sens de l’humour et de l’observation. Et avec David Thomas, on a parlé ensemble des codes de ces instantanés, de la manière dont il construit un recueil — puisqu’il n’en est pas à son coup d’essai — ou encore des lectures qui gravitent autour de son travail. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de David Thomas : Le livre de Jérôme Garcin, "Mes fragiles" (Gallimard), L’artiste Alice Neel
1/30/202329 minutes, 44 seconds
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113 - Julien de Casabianca, street artiste : "C’est en faisant que les choses prennent un sens"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je suis parti à la rencontre du street artiste Julien de Casabianca, que vous connaissez peut-être pour son « Outings Project ». Depuis 2014, il s’empare de personnages tirés d’oeuvres classiques pour en faire des collages XXL qu’il installe dans l’espace public. Mais ça n’est évidemment pas tout, puisqu’il est un vrai catalyseur de projet, à l’instar de la classe prépa "Starter", qui se spécialise dans les concours des Beaux-Arts, ou encore du Laboratoire de la Création, un lieu en plein coeur de Paris, qui porte plutôt bien son nom, et où je l’ai rejoint. Alors avec Julien de Casabianca, on a parlé ensemble de la manière dont il a découvert la création dans cet esprit de collectif, de la démarche qu’il développe derrière ses collages de rue, ou encore de sa première bande dessinée, actuellement en pleine préparation. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Julien de Casabianca : - Les plasticiennes Maïlys Lamotte-Paulet et Chadine Amghar
1/23/202323 minutes, 51 seconds
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112 - Caroline Dorka-Fenech, écrivaine : "J’ai pensé le livre comme un rythme, une scansion"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec l’écrivaine Caroline Dorka-Fenech, qui publie son deuxième roman, “Tempêtes et Brouillards”, aux Éditions de la Martinière. Ce livre — d'inspiration autobiographique — raconte l'histoire d'un père qui, alors qu'il part vivre sa retraite au Maroc, annonce à sa fille Carina qu'il la déshérite. En parallèle, il se convertit à l'islam, et épouse Asma, une jeune femme à qui il consacre toute son attention. Avec pour socle l'histoire de la pièce de Shakespeare “Le Roi Lear”, “Tempêtes et Brouillards” est une solide réflexion sur les liens familiaux, sur l'héritage, mais aussi sur le pardon, ou encore sur le sentiment d'abandon. Et avec Caroline Dorka-Fenech, on a parlé ensemble de l’histoire du Roi Lear, qui résonne largement dans ce livre, du processus de pardon, pas toujours facile à entreprendre pour une fille, ou encore de la manière dont elle vit le geste d’écriture. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Caroline Dorka-Fenech : - Le livre de Lacy M. Johnson, “Je ne suis pas encore morte” (Éditions Sonatine)
1/16/202333 minutes, 56 seconds
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111 - Philippe Besson, romancier : "Ça ne sert à rien de forcer la phrase"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est le premier épisode de 2023, alors je vous souhaite évidemment une très bonne année, en compagnie de l’écrivain Philippe Besson, à l’occasion de la sortie de son nouveau roman, “Ceci n’est pas un fait divers”, aux Éditions Julliard. En cette rentrée littéraire d’hiver, il revient avec le récit d’un fils qui ne vit plus chez ses parents, que la sœur appelle pour annoncer que leur père a tué leur mère. Tout le roman nous raconte l’après-féminicide, de la manière dont la famille explose, en passant par les conséquences concrètes, ou encore par la difficulté de vivre pour ces proches dont on parle finalement très peu. Et avec Philippe Besson, on a justement parlé ensemble de l’histoire vraie qui a inspiré ce roman, de la notion de réparation pour ces victimes collatérales, mais aussi du moment où il sait que le mot est juste, ou encore de ses habitudes d’écriture. Je me permets de préciser que, comme ça arrive quelquefois, nous avons enregistré cet entretien dans un café. En toute logique, il y a un peu de bruit de fond, le son est parfois changeant, mais ça reste parfaitement audible, en tout cas, je l’espère. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Philippe Besson : - Le dernier livre de Marie-Hélène Lafon, “Les Sources” (Éditions Buchet Chastel)
1/9/202332 minutes, 46 seconds
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110 - Vincent Delerm, chanteur : "J’attends toujours d’avoir une musique pour écrire des textes"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai rencontré le chanteur Vincent Delerm, à l’occasion de ses 20 ans de carrière, mais aussi de la récente sortie d’un album en forme de livre-disque : "Comme une histoire/sans paroles", un assemblage d'archives sonores, de souvenirs personnels, mais aussi de chanson exclusives, qui incarnent parfaitement le parcours et l’ADN de Vincent Delerm. Et justement, avec lui, on a parlé ensemble de la manière dont une chanson peut naître, de de son rapport à la solitude dans le travail, de la place capitale qu’a son label (Tôt ou Tard) depuis ses débuts, ou encore du soin qu’il accorde au public lorsqu’il est sur scène. Bonne écoute ! * Les coups de coeurs culturels de Vincent Delerm : - Le podcast "CERNO L'anti-enquête" de Julien Cernobori
12/27/202237 minutes, 8 seconds
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109 - Emmanuelle Bayamack-Tam, écrivaine : "J’ai besoin de mêler les registres"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec l’écrivaine Emmanuelle Bayamack-Tam, dont le dernier roman, "La Treizième heure" (Éditions P.O.L.), a reçu le prix Landerneau et le prix Médicis 2022. "La Treizième heure" est aussi le nom d’une Église, millénariste, fondée par Lenny, qui fera partie des trois narrateurs du livre, avec sa fille Farah, et son grand amour Hind. Tous trois vont tourner autour de leurs liens, de leur histoire commune et intime, à travers différentes vignettes comme l’intersexualité, le chagrin d’amour, les modèles familiaux, ou encore la poésie. Un roman riche, foisonnant, passionnant, dont on a parlé avec Emmanuelle Bayamack-Tam, mais pas seulement. Car oui, on a parlé ensemble de son pseudo Rebecca Lighieri, avec lequel elle écrit un autre type de romans, des nombreuses références qui imprègnent son livre et ses textes en général, de son rapport aux discours sociologiques et politiques pour construire ses histoires, ou encore de son rapport à la postérité. Nous nous sommes rejoints dans un café, il y a, en toute logique, un peu de bruit dans le fond, mais si vous écoutez La Quille depuis longtemps, déjà merci, et deuxièmement, ça n’est pas la première fois que ça arrive, et il me semble que ça ne pose pas de problème d’écoute fondamental, en tout cas j’espère. Bon entretien ! * Les coups de coeurs culturels d’Emmanuelle Bayamack-Tam : - La quatrième saison de la série "Atlanta" de Donald Glover
12/19/202226 minutes, 54 seconds
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108 - Félix Radu, comédien et auteur : "Lire un livre, c’est prendre de l’avance"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois le comédien et auteur Félix Radu, dont le premier spectacle, "Les mots s’improsent", mis en scène par Julien Alluguette, se joue encore jusqu’au 18 décembre au Théâtre de l’Oeuvre, à Paris. Dans ce spectacle écrit alors qu’il était adolescent, Félix Radu travaille la langue à la lumière des grands thèmes qui le questionnaient à cette période, en créant des passerelles entre sa vie, et les grands auteurs qui gravitent autour de lui. Et au-delà de ce spectacle, Félix Radu est avant tout un passionné d’écriture, qui en parle très bien, c’est la raison pour laquelle on a parlé ensemble de sa vision de l’inspiration, assez proche de celle de Rilke, de son rapport à la lecture, de la figure du Petit Prince, dont il est désormais ambassadeur, ou encore de "Rose et Massimo", la pièce qu’il essaie de monter en ce moment, notamment grâce au financement participatif. Bonne écoute ! * Les coups de coeurs culturels de Félix Radu : - La musique de Ben Mazué - La musique de Gaël Faure - Le travail Camille Etienne - La chanteuse Léa Deleau - La pièce "Tout le monde savait" (d'Élodie Wallace, mis en scène par Anne Bouvier) avec Sylvie Testud, au Théâtre de l’Oeuvre.
12/12/202231 minutes, 16 seconds
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107 - Francis Kurkdjian, parfumeur : "Je suis incapable de travailler si je n’ai pas une histoire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai rencontré Francis Kurkdjian le parfumeur et Directeur Artistique de la maison Francis Kurkdjian, qui est également Directeur de la Création Parfum chez Dior. On doit notamment à Francis Kurkdjian des parfums comme "Le Mâle" de Jean-Paul Gautier, ou encore "For Her" de Narciso Rodriguez. En 2009, Francis Kurkdjian a confondé sa propre maison avec son associé, Marc Chaya, et depuis, il participe à la faire rayonner en France et à travers le monde, porté par cette philosophie dont on a parlé aujourd’hui. Et justement, avec Francis Kurkdjian, on a évoqué ensemble la notion de goûts personnels, qui entre en confrontation avec l’élaboration d’une fragrance, la frontière entre masculin et féminin lorsqu’on créé un parfum, l’importance capitale du nom dans le processus de création, ou encore le jardin du parfumeur à Versailles (à venir au printemps 2023), qui, de toute évidence, est l’une de ses grandes fiertés pour la maison. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Francis Kurkdjian : - "Giselle", d'Akram Khan au Théâtre des Champs-Elysées, - L’exposition "Sam Szafran. Obsessions d'un peintre" au Musée de l’Orangerie (jusqu'au 16 janvier 2023)
12/5/202233 minutes, 29 seconds
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106 - Lison Daniel, comédienne : "Je ne me sens pas véritablement humoriste"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois la comédienne et scénariste Lison Daniel, à l’occasion de la parution de son livre aux Éditions Grasset : "Les Caractères". Et justement, vous connaissez peut-être Lison grâce à son compte Instagram, @les.caracteres, où depuis quelques années, elle s’attèle à créer une galerie de personnages tous aussi différents les uns que les autres, et désormais réunis dans ce recueil. En parallèle, elle a participé à l'écriture du scénario de la série Netflix "Drôle", ou encore à celui du film "La Vengeance au triple galop". Alors avec Lison Daniel, on a parlé ensemble de la manière dont ce livre est né, de la manière dont elle écrit chacun de ses personnages, mais aussi de sa casquette de scénariste, qui n’implique pas le même temps ni la même façon de travailler qu’une pastille Instagram, ou encore de l’écriture de la chronique radio, puisqu’on peut également écouter Lison Daniel dans la matinale de France Inter en ce moment. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Lison Daniel : - La série "The White Lotus" de Mike White (HBO)
11/28/202226 minutes, 44 seconds
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105 - Hervé Le Tellier, écrivain : "Quand on devient oulipien, on découvre qu’on l’a toujours été"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois l’écrivain oulipien Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020 pour « L’Anomalie », qui signe la direction artistique d’un spectacle actuellement au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 4 décembre et intitulé « C’est un métier d’homme » avec, sur scène, Denis Fouquereau et David Migeot. En quelques mots, « C’est un métier d’homme » a déjà quelques années, puisqu’il s’agit à l’origine d’un recueil de portraits écrit par les différents membres de l’OuLiPo, à partir d'un texte de Paul Fournel, « Autoportrait du descendeur ». Et si ce texte a donné l'impulsion première, tous les autres — joués sur la scène du Rond-Point — suivent la même structure, en tentant de faire le portrait d’hommes qui parlent de leur « métier », du descendeur au séducteur, en passant par le psychanalyste ou encore l’écrivain. Et justement, puisqu’on parle d’écrivain, avec Hervé Le Tellier, on a parlé ensemble de ce spectacle, qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit du théâtre du Rond-Point, mais aussi de l’ADN de l’OuLiPo, dont il est le Président depuis 2019, du rapport de ce groupe de travail aux contraintes, du lien qu’entretient Hervé Le Tellier à la lecture, ou encore de ses projets, après le succès de « L’Anomalie ». Bonne écoute ! * Les coups de coeurs culturels d’Hervé le Tellier : - Le roman de Grégoire Bouillier, « Le Coeur ne cède pas » (Flammarion) - Le roman de Giuliano da Empoli, « Le Mage du Kremlin » (Gallimard)
11/24/202239 minutes, 1 second
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104 - Louison, autrice de BD : "Il y avait cette envie de réincarner Marilyn"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai rencontré la dessinatrice, l’autrice de BD Louison, à l’occasion de la sortie de sa nouvelle BD, “Marilyn, dernières séances”, aux Éditions Futuropolis. Ce livre est le récit de la relation qu’a eu Marylin Monroe avec Ralph Greenson, son psychanalyste, de 1960, jusqu’au décès de l’actrice en 1962. Mais attention, pas n’importe quelle relation : une relation qui dépasse largement celle du simple psy et de sa patiente, et que Louison nous fait découvrir page après page. Précisons également que “Marilyn, dernières séances” est l’adaptation du roman éponyme de Michel Schneider, paru en 2006, et heureux lauréat du prix Interallié. Alors avec Louison, on a parlé ensemble de la place qu’a eu ce roman de Michel Schneider dans son esprit jusqu’à ce qu’elle décide de l’adapter en BD, de la posture de ce psy dans le récit, ou encore de la manière dont Louison a réussi à capter le personnage de Marilyn. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Louison : - Le livre "Quand tu écouteras cette chanson", de Lola Lafon (Stock), - Le livre "Rock Strips : L'histoire du rock en BD" sous la direction de Vincent Brunner (Flammarion)
11/21/202233 minutes, 15 seconds
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103 - Pierre Charrié, designer : "Les médailles étaient des outils de communication, de pouvoir"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai rencontré le designer Pierre Charrié, lauréat de la deuxième édition du prix de la Monnaie de Paris. La Monnaie de Paris doit vous dire quelque chose, puisqu’il s’agit d’une institution unique dans la capitale, dont la mission originelle était, en 864, de frapper la monnaie pour l’État. Une mission poursuivie aujourd’hui. En parallèle, la Monnaie de Paris a toujours entretenu des liens forts avec les artistes, quelle que soit l’époque, mais depuis 2020, elle est allée encore plus loin dans son soutien à la création contemporaine, en créant ce fameux prix de la Monnaie, dont Pierre Charrié a donc été le lauréat. Concrètement, ce prix invite les créateurs, les plasticiens, les designers, à réinventer l’objet emblématique de la Monnaie de Paris : la médaille. Avec pour marraine l’autrice de BD et illustratrice Catherine Meurisse pour 2023, les candidatures pour la prochaine édition sont d’ores et déjà ouvertes pour quelques semaines. Si l’envie vous dit de proposer votre version de la médaille, et bien vous savez ce qu’il vous reste à faire ! En attendant, avec Pierre Charrié, on a parlé de cette fameuse médaille, dont la forme et la symbolique ne sont pas anodines, mais aussi de son métier de designer, pas toujours bien connu, du rapport entre design et espace public, ou encore de la sensorialité, véritable socle du travail de Pierre Charrié. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Pierre Charrié - L’album « Topical Dancer » de Charlotte Adigéry et Bolis Pupul - Le film « Contes du hasard et autres fantaisies » de Ryūsuke Hamaguchi
11/18/202235 minutes, 37 seconds
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102 - Aloïse Sauvage, chanteuse : "Parfois, j’emmène mon corps dans des contrées lointaines"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec la chanteuse, rappeuse, comédienne, circassienne Aloïse Sauvage que j’ai discuté, à l’occasion de la récente sortie de son deuxième album, intitulé "Sauvage". Après l’écho de son premier disque, "Dévorantes", Aloïse Sauvage revient en force avec ces 14 titres où il est question d’intime, d’engagement, de métamorphoses, et qui forment un album total, qu’on ne peut qu’avoir envie de voir sur scène. Elle est d’ailleurs en tournée un peu partout ces prochains mois, et notamment à l’Olympia le 16 mai 2023. Et avec Aloïse Sauvage, on a parlé ensemble de la manière dont une chanson peut naître, de son rapport très incarné à la scène, ou encore de l’équilibre à trouver entre ses textes — intimes — et le retentissement qu’ils peuvent avoir sur le public. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Aloïse Sauvage : - Le film "Close" de Lukas Dhont
11/11/202234 minutes, 48 seconds
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101 - Clovis Cornillac, réalisateur : "J’aime quand un film est jubilatoire mais complexe"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec l’acteur mais surtout, le réalisateur Clovis Cornillac, pour son film Couleurs de l’incendie, tiré du livre de Pierre Lemaitre, et actuellement en salles. Couleurs de l’incendie est l’histoire de Madeleine Péricourt, jouée par Léa Drucker, une femme qui, dans les années 1920, hérite de l’empire bancaire de son père. En laissant sa confiance aux mains d’hommes de pouvoir, Madeleine Péricourt perd l’héritage paternel, et n’a désormais plus qu’un but : se venger. On retrouve dans ce film tout ce qui fait la force d’une bonne histoire de cinéma : de la corruption, du mensonge, de la lâcheté, des machinations, et une petite dose d’amour, toujours. Alors avec Clovis Cornillac, on a parlé ensemble du travail de l’adaptation, qui a été réalisé main dans la main avec l’auteur du roman, du personnage de Madeleine Péricourt, qui est marquant à plus d’un titre, ou encore de son amour croissant de la réalisation. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Clovis Cornillac : - Sans filtre, le film de Ruben Östlund - Chien 51 de Laurent Gaudé (Actes Sud) - Le Grand Monde de Pierre Lemaitre (Calmann-Levy) (Et merci à TOPLA d’avoir sponsorisé cet épisode ! 🧩)
11/9/202229 minutes, 27 seconds
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100 - Jasmine Roy, chanteuse : "En comédie musicale, l'important, c’est de raconter l’histoire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai rencontré la chanteuse et coache vocale Jasmine Roy. Son nom vous dit peut-être quelque chose, et pour cause, la carrière de Jasmine Roy est très riche ! On l'a notamment croisé dans la comédie musicale "Starmania", mais aussi dans la Star Academy, en tant que répétitrice. On a aussi pu la voir dans "Kiss Me Kate", "Les Parapluies de Cherbourg", ou encore "Into the Woods" au Théâtre du Châtelet. Et justement, cette relation qu’elle entretient avec le Théâtre du Châtelet s’illustre une nouvelle fois avec le Châtelet Musical Club, qu’elle incarne et présente depuis 2021. Le Châtelet Musical Club est un rendez-vous, un samedi par mois, dans le Grand Foyer du théâtre parisien, pour faire vivre la comédie musicale dans tout ce qu’elle a de plus riche. Jasmine Roy y reçoit des artistes confirmé.e.s, des nouveaux talents, pour montrer tout ce que la comédie musicale a à nous offrir. Bien évidemment, tout un chacun peut s’y rendre, en famille, entre amis, tout seul, bref, un rendez-vous à ne pas manquer pour découvrir ou redécouvrir la comédie musicale. Alors avec Jasmine Roy, on a parlé ensemble de la manière dont le Châtelet Musical Club a été pensé, de l’évolution de la comédie musicale en France au fil des années, ou encore de la place à part qu’incarne de le Théâtre du Châtelet pour faire vivre ce genre. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Jasmine Roy : - La pièce "Life of Pi" (L'Odyssée de Pi) (Au Wyndham's Theatre, à Londres) - "Un Violon sur le Toit", mis en scène par Barrie Koskie à l’Opéra national du Rhin (Et merci au Théâtre du Châtelet d'avoir sponsorisé cet épisode. Vous pouvez découvrir "42nd Street" et prendre vos places en cliquant juste ici : https://www.chatelet.com/programmation/saison-2022-2023/42nd-street/)
11/3/202229 minutes, 42 seconds
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99 - Aurélia Aurita, autrice de BD : "Ce livre est une tentative désespérée d’arrêter le temps"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec l’autrice de BD, la dessinatrice, la scénariste, Aurélia Aurita que j’ai discuté, à l’occasion de la parution de sa nouvelle bande dessinée, « La vie gourmande », aux Éditions Casterman. En forme d’autobiographie culinaire, ce livre d’Aurélia Aurita dévoile une certaine idée de la cuisine, de l'appétit, de la nourriture, bref, de l'expérience du goût dans tout ce qu’elle a de plus riche. À travers ce prisme, elle y fait le récit d'expériences personnelles comme son cancer du sein, mais aussi de ses amitiés, ou encore de sa rencontre avec Pierre Gagnaire. Un livre à mi-chemin entre l’intime et l’universel, qui m’a donné envie de rencontrer son autrice, et de largement vous recommander cette BD. Alors avec Aurélia Aurita, on a parlé ensemble de ce qu’elle a découvert en dessinant la nourriture, de la manière dont le cancer a modifié son goût, de ses techniques, qui ont évolué au fil de son travail, de l’amitié féminine, subtilement mise en lumière dans « La vie gourmande », ou encore du prix Nobel d’Annie Ernaux, avec qui elle correspond, et à qui elle a consacré des pages dans le cahier de l’Herne qui lui est consacré. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Aurélia Aurita : - L’oeuvre de l’illustrateur Claude Ponti, et notamment le projet du Musée en ligne des oeuvres des enfants, le Muz.
10/28/202236 minutes, 28 seconds
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98 - Santa, chanteuse : "Si je ne m’amuse pas avec la nostalgie, je sombre"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec la chanteuse Santa, à l’occasion de la sortie de son premier EP, « 999 ». Vous connaissez probablement Santa, puisqu’en réalité, elle est la chanteuse du groupe Hyphen Hyphen, dont les débuts remonte à une bonne dizaine d’années maintenant. Avec cet EP porté par la chanson "Pop Corn salé", Santa dévoile 5 titres écrits en français, dans un savant mélange qu’elle aime appeler la néo-variété, et des textes qui, de toute évidence, résonnent entre une véritable intimité, et un aspect universel qu’on ne peut ignorer lorsqu’on les écoute. Et avec Santa, on a parlé ensemble de cette volonté de mener un projet en solo en parallèle du groupe, de l’effet du français sur sa voix par rapport à l’anglais, ou encore des influences qui éclairent l’écoute de ce disque. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Santa : - Le Bal des folles, de Victoria Mas, - Le Fléau, de Stephen King, - Les soirées du Cabaret Madame Arthur
10/25/202232 minutes, 41 seconds
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97 - Cécile Coulon, écrivaine : "Je ne peux pas écrire de roman si je ne peux pas courir"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec la romancière et poétesse Cécile Coulon que j’ai discuté, à l’occasion de la sortie d’un livre d’entretiens, Le Pied à terre, aux Editions Arthaud, dans la collection « Versant Intime ». Un exercice auquel elle s’est prêté grâce au journaliste (et écrivain) Fabrice Lardreau. Dans cette série d’entretiens découpés en grands axes, Cécile Coulon se livre sur son rapport à sa région de naissance, l’Auvergne, sur sa pratique de la course à pied, ou encore sur la manière dont tout ceci se retrouve dans son écriture. Alors avec Cécile Coulon, on s’est retrouvé pour parler ensemble de son rapport à cette région qu’est l’Auvergne, de la manière dont s’articule chez elle le rapport entre la lecture et l’écriture, ou encore de Marie-Hélène Lafon, l’une des écrivaines françaises avec qui elle se sent avoir le plus de liens. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Cécile Coulon : - Le spectacle « Room With A View » de RONE et (LA)HORDE - La revue « Socialter » - Le centre photographique - Hôtel Fontfreyde à Clermont-Ferrand
10/17/202229 minutes, 43 seconds
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96 - Brigitte Giraud, écrivaine : "Le deuil, c’est surtout la tête et le corps qui se disjoignent"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Brigitte Giraud, qui vient de publier "Vivre Vite", aux Éditions Flammarion, son dernier livre qui, à l’heure où je vous parle, est en lice pour les prix Goncourt et Femina. "Vivre vite" revient sur l’accident de moto qui, en 1999, a coûté la vie au compagnon de Brigitte Giraud. Après avoir publié "À présent", un premier livre paru en 2001, elle revient, 20 ans après, avec ce livre pensé comme une enquête, pour apprendre à comprendre comment tout ceci a pu se produire. Un livre construit sur des hypothèses, qui interroge aussi notre rapport au destin, au hasard, mais pas seulement. Et avec Brigitte Giraud, on a parlé ensemble de la manière dont la construction de ce livre a été pensée, de cette notion complexe qu’est le deuil, de l’importance de la musique dans son histoire, ou encore du fait que "Vivre vite" comportait originellement une partie supplémentaire. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Brigitte Giraud : - Le groupe de musique Tindersticks (notamment les albums « Curtains », « No Treasure but hop », « Waiting for the Moon » - "Le monde réel", le prochain album de Dominique A, qui sort le 16 septembre + son recueil de poésie, "Le présent impossible" (Éditions de l’Iconopop) Et merci à Yfood d'avoir sponsorisé cet épisode. Pour rappel, vous avez droit à 10% de réduction avec le code promo LAQUILLE10. Suivez-le guide => https://bit.ly/yfood_eddypackdecouverte
9/15/202234 minutes, 1 second
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95 - Miguel Bonnefoy, écrivain : "Toute construction sociale est un récit collectif"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivain Miguel Bonnefoy, qui nous revient en cette rentrée littéraire avec un nouveau roman, "L’Inventeur", publié aux Éditions Rivages. Ce fameux « inventeur » n’est autre qu’Augustin Mouchot, pionnier, au XIXème siècle, des machines à énergie solaire. Un savant tout à fait méconnu aujourd’hui, qui a pourtant toute sa place dans l’Histoire. Et c’est de la vie de cet homme seul, terne, mais pleinement dédié à sa tâche, dont nous parle Miguel Bonnefoy dans son nouveau livre. Et c’est passionnant. Alors avec Miguel Bonnefoy, on a parlé ensemble de la manière dont il s’est renseigné sur la vie de cet Augustin Mouchot dont on ne savait à priori pas grand-chose, de la place de la fiction dans un récit tel que celui-ci, mais aussi du titre de ce livre, qui n’a pas toujours été "L’Inventeur", de l’importance capitale de la première phrase, qui n’a pas non plus toujours été celle que l’on peut lire aujourd’hui, ou encore de ce projet de livre qui lui colle à la peau depuis près de vingt ans. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Miguel Bonnefoy : - "Un homme sans histoires", de Nicolas Carreau (JC Lattès)
9/8/202235 minutes, 37 seconds
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94 - Minh Tran Huy, écrivaine : "Les livres sont souvent une réponse à un sentiment d’exil"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, et pendant quelques temps, je vais me concentrer sur une période qui démarre à peine, et qui est une période que j’aime beaucoup — pas pour tout ce qu’elle représente, mais pour certains aspects très intéressants à mes yeux — c’est la rentrée littéraire. Et cette semaine, je reçois l’écrivaine Minh Tran Huy, qui vient de publier son nouveau livre, « Un enfant sans histoire », aux Éditions Actes Sud. Ce livre a pour inspiration Paul, le fils de l’autrice, qui est autiste, et à qui elle tente de donner une histoire à travers les mots. Elle entrelace son récit avec celui de Temple Grandin, une américaine également autiste, qui connaîtra un parcours bien différent de celui de Paul. Et avec Minh Tran Huy, on a parlé de la manière dont s’illustre l’autisme de Paul, de la façon dont le destin de Temple Grandin a résonné en elle, du véritable retard de la France lorsqu’on parle d’autisme, ou encore de Serge — le petit frère de Paul — qui a créé une nouvelle place dans le foyer. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Minh Tran Huy : - « La page blanche » de Murielle Magellan (tiré d’une BD de Pénélope Bagieu) - The Divine Comedy
9/1/202239 minutes, 5 seconds
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93 - Claudie Russo-Pelosi, metteuse en scène/comédienne : "Ma première visite chez Boris Vian [...]"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la comédienne, metteuse en scène et chanteuse Claudie Russo-Pelosi. On la retrouve à l’affiche de « L’écume des jours », spectacle musical qu’elle a adapté et mis en scène à partir du roman et des chansons de Boris Vian, et que l’on peut voir jusqu’au 16 octobre à Paris, au Lucernaire. Sur les planches, les héros du livre s’animent, accompagnés par la figure de Boris Vian lui-même, et quelques surprises qui font aussi le succès de ce spectacle. Et avec Claudie Russo-Pelosi, on a parlé de la compagnie Les Joues Rouges, qu’elle a créée et qui porte ce spectacle au Lucernaire, de la manière dont elle s’est imprégné du texte original pour en faire une adaptation au théâtre, ou encore de la comédie musicale, qui a eu un grand rôle dans son parcours. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Claudie Russo-Pelosi : - « Edmond », d’Alexis Michalik - Le cabaret Madame Arthur
7/28/202227 minutes, 52 seconds
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92 - Franklin Azzi, architecte : "La réhabilitation de bâtiment est aujourd’hui une nécessité"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’architecte Franklin Azzi, dont l’agence, créée en 2006, développe un dialogue perpétuel entre l’architecture, l’architecture d’intérieur, mais aussi le design ou encore l’art contemporain. La liste de ses projets est longue, mais on lui doit notamment Les Halles Alstom de Nantes, Beaupassage à Paris, ou encore la nouvelle Tour Montparnasse, prévue pour 2024. Alors avec Franklin Azzi, on a parlé de la manière dont son agence s’est développée depuis sa création, de la réhabilitation des bâtiments, qui occupe une grande place dans ses réalisations, et dont la démarche a beaucoup de sens, ou encore du fonds de dotation Franklin Azzi, en lien direct avec les artistes contemporains. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Franklin Azzi : - Musique : Kraftwerk, Prince - Les artistes exposés par la fondation Franklin Azzi, notamment Eva Jospin - Le cinéma de science-fiction : Blade Runner
7/21/202231 minutes, 14 seconds
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91 - Lisa Balavoine, écrivaine : "Je pense qu’on a une mémoire qui nous ment beaucoup"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Lisa Balavoine, pour parler entre autre de son nouveau livre, « Ceux qui s’aiment se laissent partir », publié aux Éditions Gallimard. Écrit en fragments et en trois grandes parties, ce livre raconte la relation entre une fille et sa mère, remplie de paradoxes, comme deux tortues dont les carapaces se cognent. Une relation paradoxale, oui, mais jamais loin de l’amour, qui fera écho à bon nombre d’enfants, quel que soit leur âge, peut-être vous… Alors avec Lisa Balavoine, on a parlé de ce duo mère-fille, qui a fondé bon nombre de ses souvenirs aujourd’hui, de l’importance de la construction de la mémoire pour la mère que Lisa est devenue, ou encore de la forme autofictive, qui intéresse l’écrivaine, mais aussi la lectrice. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Lisa Balavoine : - KATALOG de Barbara Iweins, delpire & co, - Les passagers de la nuit, de Mikhaël Hers, - L’Évènement, d’Annie Ernaux. Et merci à AirUp d'avoir sponsorisé cet épisode. Le code promo LA-QUILLE vous donne 10% de réduction sur tout le site pendant cinq jours seulement (!), rendez-vous ici => https://fr.air-up.com/collections/pods?utm_source=Podcast&utm_medium=coop&utm_campaign=l-fr-n-pod-laquille_4548
7/15/202234 minutes, 50 seconds
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90 - La Big Bertha, drag queen : "La Big Bertha est vraiment mon alter ego, mon binôme, ma moitié"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois La Big Bertha, qui est l’une des drag queens candidates de la première saison de DragRace France. DragRace France est la déclinaisons de l’émission américaine RuPaul's Drag Race, et est diffusée sur France 2. Le casting se compose de 10 candidates, dont La Big Bertha, que j’ai décidé de rencontrer pour en savoir plus non seulement sur les coulisses de l’émission, mais aussi sur l’art drag qu’elle pratique — et sur tout ce que ça implique, de près ou de loin. Alors avec La Big Bertha, on a parlé ensemble de la manière dont on créé son personnage, et dont il évolue, du temps de préparation non négligeable, entre le maquillage et les tenues, ou encore des moments plus difficiles que La Big Bertha a pu connaître dans son parcours avant de se retrouver parmi les 10 candidates de DragRace France. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de La Big Bertha : - Le podcast « Vulgaire » de Marine Baousson. Et merci à AirUp d'avoir sponsorisé cet épisode. Le code promo AIRUPLAQUILLE vous donne 10% de réduction sur tout le site pendant cinq jours seulement (!), rendez-vous ici => https://fr.air-up.com/collections/pods?utm_source=Podcast&utm_medium=coop&utm_campaign=l-fr-n-pod-laquille_4548
7/6/202230 minutes, 48 seconds
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89 - Manon Fantou, romancière : "J’aime bien écrire dans le mouvement"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Manon Fantou, qui vient de publier son premier roman, « Les Confidentes », au Mercure de France. « Les Confidentes » est un roman qui met en scène deux amies, Sarah et Marie, l’une discrète, l’autre plus extravertie. Les deux se sont rencontrées sur les bancs de la fac, et, alors qu’elles ont la trentaine, elles reviennent sur leurs histoires, notamment leurs histoires d’amour. Un premier roman qui fait la part belle à une certaine idée de la jeunesse, de l’amitié, et, évidemment, de l’amour. Et avec Manon Fantou, on a parlé ensemble de la démarche qui l’a poussée à écrire son premier roman, de la place du téléphone pour incarner les histoires d’amour, ou encore de son rapport à l’écriture, pas si éloignée de son métier d’avocate. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Manon Fantou : - Bergman Island, Mia Hansen-Løve Merci à AirUp d'avoir sponsorisé cet entretien. Pour rappel, le code promo LAQUILLE vous donne 10% de réduction sur tout le site pendant 3 semaines. Rendez-vous juste ici : https://fr.air-up.com/collections/pods?utm_source=Podcast&utm_medium=coop&utm_campaign=l-fr-n-pod-laquille_4548
6/30/202229 minutes, 50 seconds
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88 - Sabine Wespieser, éditrice : "Les maisons d’édition ressemblent à ceux qui les font"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’éditrice Sabine Wespieser, dont la maison d’édition, Sabine Wespieser éditeur, fête cette année ses 20 ans. Sabine Wespieser fait partie de ces grands noms de l’édition contemporaine, à la fois pour la précision avec laquelle elle choisit ses (dix) titres publiés chaque année, mais aussi pour la fidélité qu’elle construit avec ses autrices et ses auteurs. Au sein de son catalogue — à la fois attractif et cohérent — on croise des noms comme Yannick Lahens, Louis-Philippe Dalembert, Edna O’Brien, Diane Meur, ou encore, plus récemment, Dima Abdallah. Et à l’occasion des 20 ans de la maison, avec Sabine Wespieser, on a parlé de la rentrée littéraire qui arrive, moment clé dans une année éditoriale, de la manière dont elle a construit son catalogue après avoir quitté Actes Sud, ou encore de l’objet livre qu’elle a (évidemment) pensé de la couverture à la police, et qui n’a pas changé depuis sa création. Bonne écoute ! Les coups de coeur culturels de Sabine Wespieser : - "Journal de nage", de Chantal Thomas, - "Le drap", d’Yves Ravey
6/2/202231 minutes, 18 seconds
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87 - Chloé Froget, comédienne et metteuse en scène : "J’ai été sur scène très vite, très tôt"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la comédienne et metteuse en scène Chloé Froget, qui est venue parler de théâtre avec moi, à l’occasion des représentations de « Aime comme Marquise » de Philippe Froget, au Théâtre la Bruyère à Paris jusqu’au 20 juin, dont elle a signé la mise en scène, et dans laquelle elle joue l’indomptable Thérèse du Parc, aux côtés d’Aurélie Noblesse, de Xavier Girard et de Christophe Charrier. Comment résumer « Aime comme Marquise » autrement qu’en disant qu’il s’agit du portrait d’une star en puissance au 17ème siècle, Thérèse du Parc, membre de la troupe de Molière, qui inspirera le premier rôle d’ « Andromaque » de Racine, mais pas seulement ! En effet, cette pièce interroge à la fois la paternité des oeuvre de Corneille, comme elle nous dresse le portrait d’une époque, jamais sans un humour hyper rafraîchissant. Et pour parler de cette pièce mieux que moi, j’ai donc invité Chloé Froget, avec qui on a parlé de la genèse de cette pièce atypique, de la manière dont on modernise une pièce ancrée dans le 17ème siècle, ou encore de la Compagnie qu’elle a co-créée : « Le Jeu du hasard ». Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Chloé Froget : - « Les mains du miracle » de Joseph Kessel - La musique de Max Richter - Le voyage
5/27/202232 minutes, 31 seconds
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86 - Luc Dagognet et Pierre Nicolas, fondateurs de la revue "L'Autoroute de sable"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois non pas un, mais deux invités : Luc Dagognet et Pierre Nicolas. Luc et Pierre sont, avec Pierre Orizet (qui n’était pas présent pour l’entretien) les fondateurs de la revue littéraire "L’autoroute de sable", dont le troisième numéro vient de paraître. L’autoroute de sable se présente comme « une revue littéraire dédiée à la nouvelle de fiction, souvent étranges, parfois absurdes ». De façon régulière, on retrouve donc une panoplie d’écrivains et d’écrivaines, réuni.e.s autour d’un thème évocateur et plein de promesses, à l’instar de celui du troisième numéro : « Gros bisous ». Et alors qu’ils m’ont fait l’honneur de me proposer d’écrire une nouvelle dans ce dernier numéro, je me suis très simplement et très logiquement dit qu’inviter les fondateurs dans la Quille pour parler de l’Autoroute de sable serait une bonne idée. Alors avec Luc Dagognet et Pierre Nicolas, on a parlé de la naissance de la revue, de la manière dont chaque question a été envisagée, de ce genre qu’est la nouvelle, ou encore de la forme de la revue, qui répond à des critères bien précis. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Luc Dagognet : - Le spectacle "Seras-tu là ?" de Solal Bouloudnine - La série "Archive 81 », disponible sur Netflix Le coup de coeur culturel de Pierre Nicolas : - Le jeu vidéo "Return of the Obra Dinn"
4/29/202238 minutes, 43 seconds
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85 - Eye Haïdara, comédienne : Avec « En thérapie », on fait appel à une mémoire collective

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la comédienne Eye Haïdara, que vous avez pu voir notamment dans « Le sens de la fête » d'Éric Toledano et d'Olivier Nakache, qui lui a — entre autre — valu en 2018 une nomination au César du meilleur espoir féminin, mais aussi, très récemment, dans la série « En thérapie », qui est désormais diffusée plus seulement en ligne, mais aussi tous les jeudis à 20h55 jusqu’au 19 mai sur Arte. « En thérapie » a donc été le bon prétexte pour qu’on se rencontre et qu’on en parle ensemble. Dans cette deuxième saison, la pandémie qu’on a tous et toutes connue est le point de départ, et Eye incarne Inès, une brillante avocate qui, pour ne pas trop en dire, arrive à un moment charnière dans sa vie, et retourne voir le Docteur Dayan, incarné par Frédéric Pierrot. Et si Eye Haïdara contribue à faire rayonner cette série, avec elle, on a parlé des conditions de tournage dans ce cabinet de psy, de son lien avec Agnès Jaoui — qui a réalisé les épisodes où elle joue — ou encore de ses débuts, poussés par la présence de certaines inspirations. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Eye Haïdara : - L’écrivain Luca Di Fulvio
4/21/202228 minutes
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84 - Jérôme Callais, bouquiniste : "Un bouquiniste est et doit rester fondamentalement un libraire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Jérôme Callais, bouquiniste parisien, et Président de l’association culturelle des bouquinistes de Paris. Les bouquinistes, c’est une certaine image qu’on peut avoir de la France, des quais parisiens, certes, mais c’est aussi et surtout une histoire de passion et de transmission, que Jérôme incarne de la plus belle des manières. C’est dans cette perspective qu’il a récemment réussi à faire inscrire les bouquinistes de Paris au Patrimoine culturel immatériel. Alors qui mieux que lui pour nous en parler ? Et avec Jérôme Callais, on a parlé de la manière dont il est devenu bouquiniste, du procédé concret pour réussir à avoir son périmètre sur les quais parisiens, ou encore de ce rapport quasi sacré qu’il entretien avec les livres. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Jérôme Callais : - L’exposition « Marcel Proust, un roman parisien » au Musée Carnavalet (jusqu'au 10 avril 2022) - Le livre « Lettres de la religieuse portugaise », - L’écrivain Arturo Pérez-Reverte
4/14/202227 minutes, 32 seconds
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83 - Tahar Ben Jelloun, peintre et écrivain : "Je ne connais pas l’ennui"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivain et peintre Tahar Ben Jelloun, dont le dernier livre, "La couleur des mots", vient de paraître aux Éditions de l’Iconoclaste. On connaît Tahar ben Jelloun pour ses romans, "L'enfant de sable", "La Nuit sacrée" (prix Goncourt 1987), ou, plus récemment, "Le miel et l'amertume", mais Tahar ben Jelloun est également peintre depuis une bonne dizaine d’année maintenant. Et dans "La couleur des mots", qui porte décidément bien son nom, il nous plonge dans son atelier, de son enfance marocaine, jusqu’à ses habitudes de travail aujourd’hui. Alors avec Tahar Ben Jelloun, on a parlé de son arrivée à Paris, pas forcément prometteuse, de sa passion pour le bleu et les couleurs en général, ou encore son rapport au temps, qu’il utilise majoritairement pour créer. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Tahar ben Jelloun : - "Art Paris" au Grand Palais Éphémère (jusqu'au 10 avril), notamment la galerie de Patrice Trigano, qui expose deux toiles de Tahar ben Jelloun
4/7/202230 minutes, 22 seconds
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82 - Adeline Fleury, écrivaine : "Mon écriture est très liée au corps"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Adeline Fleury, qui publie son nouveau roman aux Éditions Julliard, « Les Frénétiques ». Derrière ce titre évocateur, se cache l’histoire d’une femme — Ada — qui se rend sur l’île volcanique d’Ischia, près de Naples, avec son fils Nino. Très vite, Ada fait la rencontre d’Eva, une jeune femme rousse à la fois libre et insolente, dont elle ne parvient pas très bien à saisir les contours. Peu à peu, une passion quasi obsessionnelle va se créer chez Ada pour la jeune femme, plantée dans un décor où la chaleur et les menaces sont omniprésentes. Et avec Adeline Fleury, on a parlé ensemble de l’écriture du corps, qu’elle met en place dans son oeuvre, de la figure de Marguerite Duras, qu’elle a mise en exergue de son roman, ou encore du choix des titres lorsqu’elle se lance dans un manuscrit. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Adeline Fleury : - Le roman « Poupée volée » d’Elena Ferrante, - Le court-métrage « Mémé » de Céline Bailbled, - La saison 2 de la série « En thérapie », désormais disponible sur Arte
4/1/202229 minutes, 56 seconds
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81 - Pia Van Peteghem, céramiste :"La matière nous renvoie en permanence la façon dont on la traite"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on va parler un peu de savoir-faire, de technique, de formes, de couleurs, de ressentis, puisqu’on va parler avec la céramiste Pia Van Peteghem. Depuis 2015, Pia est installée dans son atelier du Kremlin-Bicêtre, non loin de Paris, et y déplie un univers entre maîtrise de la matière et créations sensorielles, où la terre est placée au centre de tout. Et si elle donne aussi des cours dans ce même atelier, c’est à mon micro qu’elle a accepté d’en dire plus sur cette pratique, afin de transmettre en douceur les valeurs de son métier. Alors avec Pia Van Peteghem, on a parlé de cette matière si particulière qu’est la terre, des qualités que le métier de céramiste implique, ou encore de l’envie de transmettre qu’elle a eu progressivement. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Pia Van Peteghem : - Le travail de Prune Nourry, et notamment son film, « Serendipity »
3/25/202234 minutes, 56 seconds
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80 - Louis-Julien Petit, cinéaste : "Dans la comédie sociale, on n'a plus rien, on a tout à gagner"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois le réalisateur et scénariste Louis-Julien Petit, dont le nouveau film, « La Brigade », sort en salles le 23 mars, avec notamment Audrey Lamy, François Cluzet, Chantal Neuwirth, Fatoumata Kaba, ou encore Yannick Kalombo. « La Brigade » est l’histoire de Cathy Marie, une cuisinière un peu frustrée, qui se rêve cheffe et qui claque la porte de son ancien travail. Au fil des événements, elle se retrouve au poste de cantinière dans un foyer d’insertion jeunes migrants. Et si elle ne semble pas se plaire dans ce nouveau poste un peu contraint, elle va pourtant se révéler et révéler le groupe de jeunes avec elle, en cuisine. Entre transmission et collectif, « La Brigade » est une comédie sociale dont le thème de l'intégration des mineurs étrangers non accompagnés est incarné de la plus belle des manières. Et avec Louis-Julien Petit, on a parlé de celle qui a inspiré ce film, de la transmission, l’un des thèmes principaux de « La Brigade » à travers la cuisine, de la notion de collectif comme vecteur de comédie, ou encore du Festival du Film de Demain, dont il est en partie à l’origine, et dont la première édition se tiendra en juin à Vierzon. Bonne écoute ! Les coups de coeur culturels de Louis-Julien Petit : - "Anéantir" de Michel Houellebecq (Flammarion) - Le documentaire « Les Cuisiniers de Treignac » de Sophie Bensadoun
3/19/202224 minutes, 23 seconds
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79 - Line Papin, écrivaine : "Après avoir avorté, j’ai cherché à comprendre ce qui m’arrivait"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Line Papin, qui vient de publier son cinquième livre, "Une vie possible", aux Éditions Stock. Ce livre pourrait être rapproché de l’autofiction, puisqu’à travers sa narratrice, Line Papin nous raconte la première interruption de grossesse qu’elle a subie de façon involontaire en 2020, mais aussi celle qu’elle a choisie de mettre en place, une année après la première. Pour accompagner ces récits, elle convoque des figures du féminisme comme Simone de Beauvoir ou encore Gisèle Halimi, et dépose une réflexion sur le corps féminin, sur le silence qui entoure la maternité, ou encore sur ce que cette idée fait reposer sur un couple. Et avec Line Papin, on a parlé de ce que ces expériences ont forgé dans son identité, de la parole médicale, omniprésente dès le départ, ou encore de la manière dont elle appréhende l’écriture d’un livre, entre la lecture et les prises de note. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Line Papin : - L’écrivain hongrois Imre Kertész - La série « Philosophie du bébé » de l’émission « Les Chemins de la philosophie » (France Culture) disponible en podcast - Le film « L'Evénement » d'Audrey Diwan - Le retour au cinéma du "Parrain" de Francis Ford Coppola
3/3/202230 minutes, 31 seconds
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78 - David Foenkinos, romancier : "Les écrivains qui m’influencent ne sont pas forcément visibles"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. On se retrouve en 2022 — j’en profite d’ailleurs pour vous souhaiter une très bonne année — avec un écrivain que vous connaissez probablement, puisqu’il en est à son 19ème livre, après "La délicatesse", "Charlotte", "Le mystère Henry Pick" ou encore récemment "La famille Martin". Vous l’aurez évidemment compris, en cette rentrée littéraire de janvier, c’est avec David Foenkinos que j’ai discuté, à l’occasion de la parution de "Numéro Deux" aux Éditions Gallimard, son dernier roman, dont l’idée de départ ferait pâlir de jalousie tout raconteur d’histoire qui se respecte. Imaginez, nous sommes en 1999, et sur un coup de hasard, vous passez le casting pour figurer dans le premier film de "Harry Potter", adapté de la saga de J.K. Rowling. Imaginez, le rôle pour lequel vous êtes pressenti n’est autre que celui du personnage principal, Harry Potter. Imaginez, il ne reste plus que vous ; vous, et Daniel Radcliffe, que l’on connaît aujourd’hui pour avoir incarné le visage du sorcier. Imaginez, vous n’obtenez pas le rôle, et vous passez votre vie à voir ce qu’elle aurait pu être suite au succès de la saga. Eh bien David Foenkinos s’est bel et bien imaginé tout ça, et nous livre dans "Numéro deux" une réflexion à la fois subtile et teintée de fiction de ce qu’aurait pu être la vie de ce jeune homme, grâce au personnage de Martin Hill. Alors avec David Foenkinos, on a parlé de ce sentiment d’avoir échoué, fondateur de la trame de cette histoire, de la genèse de ce roman, où la réalité et la fiction se sont vite mélangés, ou encore de la manière dont il envisage l’écriture, de l’idée de départ jusqu’à la façon qu’il a de les écrire. Bonne écoute ! * Le coup de cœur culturel de David Foenkinos : - Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson
1/16/202222 minutes, 49 seconds
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77 - Agnès Binsztok, libraire : "La malvoyance fait partie de ces handicaps souvent invisibles"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Depuis la création de ce podcast, j’ai déjà eu l’occasion d’interviewer des libraires : Marie-Rose Guarniéri de la libraire des Abbesses, ou encore Thibault Willems, de la librairie Le Pied à Terre (toutes deux à Paris). Mais aujourd’hui, c’est une libraire un peu moins traditionnelle que j’ai rencontré, puisque Agnès Binsztok est la directrice éditoriale de la librairie des Grands Caractères à Paris, à deux pas du Panthéon. Comme son nom l’indique, cette librairie est la première librairie de France à être exclusivement dédiée aux livres en grands caractères. Il faut dire qu’au-delà des personnes malvoyantes, ce moyen d’approcher la lecture concerne plus de personnes qu’on aurait pu le penser. Et si Agnès Binsztok est également éditrice aux Éditions Voir de près et À vue d’oeil (qui ont été le tremplin pour ouvrir cette librairie), j’ai eu envie de discuter de cette démarche avec elle. Alors avec Agnès Binsztok, on a parlé des différents publics auxquels peuvent se destiner les livres en grands caractères, des critères concrets qui caractérisent ces livres — de la police en passant par l’espacement des caractères — ou encore de l’ouverture d’une librairie, qui n’est visiblement pas de tout repos. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel d’Agnès Binsztok : - Manuel de survie à l'usage des jeunes filles, de Mick Kitson (éditions Métailié)
12/9/202123 minutes, 54 seconds
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76 - Jean-Michel Ribes, metteur en scène : "Un bon public ne veut pas dire un public qui aime tout"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec l’auteur, le metteur en scène, le cinéaste, et le directeur de théâtre Jean-Michel Ribes que j’ai discuté, à l’occasion de sa nouvelle adaptation des célèbres « Brèves de comptoir » de Jean-Marie Gourio sur la scène du théâtre de l’Atelier, à Paris, assisté d’Olivier Brillet. Cette pièce, qui partira en tournée par la suite, réunit sur les planches Philippe Duquesne, Nanou Garcia, Gilles Gaston-Dreyfus, Philippe Magnan, Marie-Christine Orry et Philippe Vieux. Tous les six incarnent ces perles indémodables et drolatiques recueilles dans les bistrots par Jean-Marie Gourio depuis plus de trente ans. Avec pour sous-titre, « Tournée générale », ces nouvelles brèves de comptoir prennent une autre perspective aujourd’hui, notamment grâce à la mise en scène de mon invité. Alors Jean-Michel Ribes, on a parlé de ce que peut représenter ce langage de bistrot dans la société, de la place capitale du rire dans son travail, ou encore de ce qu’il recherche — en tant que directeur du théâtre du Rond-Point également — dans les auteurs et les autrices qu’il met en lumière. Bonne écoute !  * Le coup de coeur culturel de Jean-Michel Ribes : - Le spectacle "Liebestod – El Olor a sangre no se me quita de los ojos, Juan Belmonte" de Angélica Liddell
11/16/202120 minutes, 29 seconds
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75 - Yannick Haenel, écrivain : "Je n'ai pas cherché à être puissant par l’écriture"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Je suis très content de vous retrouver après ces quelques d’absence ! L’été est passé, et je n’avais tout simplement pas trop la tête à organiser des entretiens. Mais ça est, nous voici déjà en novembre, et cette semaine, on reprend en beauté, puisque je reçois Yannick Haenel. Yannick Haenel est écrivain, il a notamment publié "Les Renards pâles" en 2013, "Tiens ferme ta couronne", prix Médicis 2017, ou encore "La Solitude Caravage" en 2019. Et aujourd'hui, il nous revient avec "Notre Solitude", publié aux Éditions les Échappés. Dans ce livre, Yannick Haenel revient sur une expérience à la fois intime et douloureuse qu’il a vécu en 2020, puisqu’au moment du procès des attentats de janvier 2015, il a été chroniqueur pour Charlie Hebdo. Chaque jours, pendant plus de deux mois, il s’est rendu au procès, et a écrit tout ce qu’il voyait, tout ce qu’il entendait, tout ce qu’il ressentait, des moments les plus lumineux aux ténèbres les plus instables. Une expérience qu’il qualifie lui-même d’expérience « collective qui n’est pas résolvable, qui n’a pas de problème ni de solution », qu’il nous raconte dans "Notre solitude". Entre l’épuisement physique, la volonté de ne pas trahir les paroles des autres, les images qui restent en mémoire, ou encore son amitié avec les membres du journal, Yannick Haenel nous plonge dans toutes les réflexions qui se sont imposées à lui, qui ne tiendraient évidemment pas dans cette mini introduction, mais que nous avons essayé de balayer au cours de cette entretien. Et avec Yannick Haenel, on a parlé de son rapport à Charlie Hebdo avant qu’il y entre comme chroniqueur, de ce qui se joue dans un procès, au-delà de ce que l’on pense maîtriser, ou encore de ses habitudes d’écriture, entre les cafés, les verres de vin blanc, et la solitude. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Yannick Haenel : - "Une sorcellerie", Valentin Retz (Gallimard)
11/8/202131 minutes, 40 seconds
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Mon premier roman, "Les Chiens de faïence", est disponible ! (Autopromo)

Aujourd'hui est une journée assez spéciale, qui méritait bien une petite autopromo (ou non). Car oui, mon premier roman, "Les Chiens de faïence" (publié aux Éditions de la Martinière) est désormais disponible partout ; je vous en dis plus dans cet épisode ! Et voici en premier lieu, le résumé "officiel", avec, apposée sur le bandeau, une citation en forme de parrainage du Prix Goncourt 2019, Jean-Paul Dubois (ce qui me paraît encore un peu fou à dire/écrire quelque part) : " Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d'équipe. " Jean-Paul Dubois Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et... les suicides. Depuis plusieurs années les Dugast se donnent la mort les uns après les autres. Coïncidence ? Peu probable. Tradition farfelue ? Peut-être. Art de mourir ? Certainement. Il y a d'abord le grand-père retrouvé pendu dans la grange, puis la grand-mère qui a foncé dans un arbre en voiture, et ainsi de suite. Tous passent à l'acte, du plus vieux au plus jeune, avec en bout de file : Christophe, le fils de dix-huit ans. Contrairement à sa famille, lui a choisi de vivre. Il rêve d'échapper à ce déterminisme. Mais où aller lorsque l'on ne connaît que le giron familial ? Faut-il vraiment fuir son milieu pour réussir à exister ?" Merci par avance pour votre écoute, votre potentiel intérêt, et évidemment, La Quille revient très vite pour une nouvelle saison d'entretiens !
8/26/20215 minutes, 3 seconds
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74 - Adama Diop, comédien : "Dans La Cerisaie, il y a cet enjeu d'un monde qui va changer"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’étais au festival d’Avignon, où j’ai notamment vu l’adaptation de "La Cerisaie", la pièce d'Anton Tchekhov, qui était jouée dans la fameuse et prestigieuse Cour d’honneur du Palais des papes, avant de partir en tournée mondiale. Mise en scène par le futur nouveau directeur du festival, Tiago Rodrigues, "La Cerisaie" est le récit d’un monde qui mute, qui n’est pas sans faire écho à notre époque. Elle est incarnée par des comédiens comme Adama Diop, qui campe un Lopakhine impeccable, et que j’ai rencontré aujourd’hui. Mais Adama est accompagné sur scène par de nombreux partenaires : Isabelle Huppert, Isabel Abreu, Tom Adjibi, Nadim Ahmed, Suzanne Aubert, Marcel Bozonnet, Océane Cairaty, Alex Descas, David Geselson, Grégoire Monsaigneon, Alison Valence, et Manuela Azevedo et Hélder Conçalves à la musique. Vous l’aurez compris, "La Cerisaie" est une pièce chorale, qui, pour ceux et celles qui ne la connaissent pas, a été créé en 1904 au Théâtre d’art de Moscou, et qui, pour être très synthétique, met en scène l’histoire d’un domaine, la Cerisaie, qui est sur le point d’être vendu aux enchères à cause de dettes développés par Lioubov, le personnage campé par Isabelle Huppert. C’est elle qui donne la réplique à mon invité du jour, Adama Diop, avec qui j’ai discuté de ce que représente de jouer dans la Cour d’honneur du palais des Papes d’Avignon, de la manière dont il a travaillé cette pièce, entre drame et comédie, ou encore du regard du public, qui, pour le festival, se divisait en pas moins de 2000 paires d’yeux. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels d’Adama Diop : - L’oeuvre d’Anton Tchekhov - Les Poèmes de Léopold Sédar Senghor - L’écrivain Felwine Sarr
7/19/202120 minutes, 14 seconds
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73 - Susie Morgenstern, écrivaine : "Je crois qu’on est sur Terre pour partager nos secrets"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la papesse de la littérature jeunesse, celle avec qui beaucoup d’entre nous ont peut-être grandi, Susie Morgenstern. "Les Deux Moitiés de l’amitié", "La Sixième", "Premier amour, dernier amour", "L'Autographe", "Comment tomber amoureux...sans tomber", elle a rempli les bibliothèques des petits, mais aussi des plus grands, notamment aujourd’hui, puisqu’elle nous revient avec un livre sous forme d’autobiographie : "Mes 18 exils". Dans ce livre, publié aux Éditions de l’Iconoclaste, Susie Morgenstern se livre comme elle sait si bien le faire, et nous parle non sans quelques pointes d’humour, de sa maternité, de la mort de son mari, de son arrivée en France depuis les États-Unis, ou encore de la disparition de son amie Gill, qui lui vaudra même une petite larme au moment d’en parler dans notre entretien. Et avec Susie Morgenstern, on a parlé de ce pays d’adoption qu’est la France, de son journal intime, qu’elle écrit tous les jours et qui n’est pas si intime que ça, ou encore des raisons pour lesquelles elle a consacré son travail à la jeunesse. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Susie Morgenstern : - "La Capucine", de Marie Desplechin - "La lumière carrée de la lune" de Valérie Le Normand
6/30/202126 minutes, 59 seconds
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72 - Laura Cahen, chanteuse : "J'aime me laisser guider par les sonorités"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec la chanteuse Laura Cahen, et c’est le retour des entretiens en terrasse. Nous nous sommes rejoint dans la jolie cour intérieure d’un café parisien, près de la Gare de l’Est, alors qu’elle s’apprêtait à rentrer dans ses terres lorraines le temps d’un week-end. Pourquoi ? Tout simplement pour parler de son deuxième et nouvel album, « Une fille », que Laura Cahen nous partage quatre années après « Nord ». Dans « Une fille », il est question d’amour, de féminités, de réflexions intimes et universelles, enveloppées par une voix feutrée, envoutante, beaucoup plus frontale que pour le premier album. Et avec Laura Cahen, on a parlé du fond autobiographique de cet album, de la manière dont une chanson peut naître, ou encore de « Coquelicot », le très beau duo avec Yael Naim qui figure dans l’album. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Laura Cahen : - La chanteuse November Ultra - Le livre « Fille » de Camille Laurens (Gallimard) - Le film « Donnie Darko », de Richard Kelly (2001)
6/3/202127 minutes, 56 seconds
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71 - Blandine Rinkel, autrice : "Je ne me sens proche d'aucune famille"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec Blandine Rinkel que j’ai discuté. Romancière, et membre du groupe Catastrophe, Blandine vient de sortir un petit livre d’entretien avec le journaliste Jean-Marie Durand, « Tout tremble », aux Presses Universitaires de France (PUF). Dans ce livre difficilement "résumable", Blandine Rinkel évoque son parcours, pose son regard de jeune trentenaire sur la société actuelle, réfléchit à sa pratique de l’écriture, le tout divisé en petits chapitres, qui construisent peu à peu le portrait d’une certaine génération. Et avec Blandine Rinkel, on a parlé de son statut de lectrice, qu’elle place au-dessus de son activité d’écrivaine, de son rapport au travail, à la solitude, ou encore de sa génération, qui, selon elle, est l’héritière « des lendemains de l’insouciance ». Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Blandine Rinkel : - Leslie Jamison et ses récits « Examens d’empathie » et « Récits de la soif » (Pauvert) - Le chanteur Hobo Johnson
5/27/202134 minutes, 5 seconds
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70 - Thibault Cauvin, guitariste : "La guitare est un instrument d’ouverture"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je suis allé chez Thibault Cauvin. Si vous ne savez qui il est, Thibault est, en toute simplicité, considéré dans le monde entier comme l’un des meilleurs guitaristes de sa génération. Depuis des années, il développe un répertoire où se mélangent les grands classiques, les créations originales, et, aujourd’hui, le monde de l’image et du cinéma, avec son dernier album, « Films ». Dans ce disque, Thibault Cauvin se penche sur les grandes musiques de l’histoire du cinéma, réinventées à la lumière de sa simple guitare. Des styles et des arrangements éclectiques, qui permettent à Thibault d’exprimer tout son talent dans ces 18 titres. Et avec Thibault Cauvin, on a parlé de la manière dont il a adapté ces musiques avec sa guitare, du voyage, qui rythme sa vie grâce à son métier, ou encore de ses ongles, qui ont une importance capitale dans sa pratique de la musique. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Thibault Cauvin : Les peintres : - René Portocarrero - Mohamed Tabal - Ronnie Tjampitjinpa
5/20/202130 minutes, 12 seconds
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69 - Ryoko Sekiguchi, autrice : "Un bon plat, c'est un message qui arrive bien à son destinataire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine, poétesse, et traductrice Ryoko Sekiguchi. Elle vient de publier "961 heures à Beyrouth(et 321 plats qui les accompagnent)", aux Éditions P.O.L. Un livre sous forme de petits fragments, de petites pensées, qu’elle a rapporté de son voyage au Liban en 2018, et qui font écho à ce qu’elle vu. Mais pas seulement ! À travers la cuisine, qu’elle présente dès la première page comme « le seul outil qu’elle possède pour se rapprocher d’une ville » (sic), Ryoko Sekiguchi nous peint le portrait d’un Beyrouth à une époque donnée, et surtout, à travers tout ce que la ville lui a donné à voir, à sentir, à penser, à apprendre, à partager. 321 petits textes à déguster, eux aussi, qui permettent de mieux appréhender un certain rapport à la cuisine, autant qu'au voyage, et à la découverte de l’autre. Et avec Ryoko Sekiguchi, on a parlé de ce qui fait un bon plat ou non, des sensations, omniprésentes à Beyrouth, ou encore de la manière dont elle a développé son goût au fil des années, des voyages, des rencontres. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de Ryoko Sekiguchi : - Le livre « Musicophilia », d’Oliver Sacks - Le livre « Fantasia », de Bruno Munari
5/14/202133 minutes, 48 seconds
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68 - Lola Nicolle et Sandrine Thévenet, éditrices chez Les Avrils : "Éditer, c'est choisir"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Lola Nicolle et Sandrine Thévenet, deux éditrices qui ont fondé il y a peu la maison d’édition Les Avrils, dont le pluriel est important ! Effectivement, depuis le début de l’année, elles se sont lancées ensemble dans cette folle aventure éditoriale, qui n’est autre que le lancement d’une collection de littérature française et francophone, où les premiers romans côtoient les couvertures colorées, où les voix singulières font écho au travail collectif que représente Les Avrils. Et pour en savoir plus sur cette vision de l’édition, qui n’a que quelques mois, j’ai rencontré Lola Nicolle et Sandrine Thévenet ; et en ce beau mois d’avril, il me semblait que ça n’était tout à fait hors sujet. Ensemble, on a parlé de la création de cette maison, qui appartient au groupe Delcourt, de l’imagination de la charte graphique de chaque livre, de la manière dont elles découvrent, traitent et travailles les manuscrits, ou encore de leur complémentarité, car à deux, plus rien ne semble impossible. Bonne écoute !  * Les coups de coeur culturels de : - Sandrine Thévenet : L’album « Paradigmes » de La Femme - Lola Nicolle : Le documentaire « Les damnés de la Commune » de Raphaël Meyssan (Arte)
4/22/202133 minutes, 9 seconds
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67 - Clémentine Mélois, plasticienne et écrivaine : "L'esprit de gravité me plombe terriblement"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la plasticienne, l’écrivaine, l’oulipienne, Clémentine Mélois. Elle vient de faire paraître « Les six fonctions du langage » aux Éditions du Seuil. Un roman-photo où elle s’amuse de nos manières contemporaines de communiquer, à travers des situations retravaillées de manière décalée. Et sa matière première n’est autre que des romans-photos brésiliens des années 1960/70 — parfois un peu stéréotypées — qu’elle a décidé de retravailler, et de revisiter à la sauce "Mélois". L’idée ? Révéler l’incommunicabilité entre les êtres, jamais sans un humour toujours plus efficace, et l’utilisation d’expressions que l’on voit fleurir partout aujourd’hui, telles que « j’avoue », « je dis ça je dis rien », ou encore « au jour d’aujourd’hui ». Et avec Clémentine Mélois, on a parlé des fonctions du langage, théorisées par le linguiste Jakobson, dont elle se sert pour construire ce livre, de ces fameux roman-photos brésiliens, dont elle fait la collection, de l'OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), groupe dont elle fait partie (présidé par Hervé Le Tellier), ou encore de la nature de l’humour qu’elle emploie constamment dans son travail. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Clémentine Mélois : - La poésie de Sophie Martin - L'oeuvre du romancier Victor Pouchet - "Toutes les familles heureuses", d’Hervé Le Tellier (JC Lattès)
4/15/202131 minutes, 12 seconds
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66 - Adèle Van Reeth, philosophe : "Il n'y a pas des objets de réflexion plus dignes que d'autres"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je me suis rendu à la Maison de la Radio, là où se trouvent les studios des "Chemins de la philosophie", l’émission produite et animée sur France Culture par mon invitée, Adèle Van Reeth. Et si nous nous sommes rencontrés, c’est parce qu’elle publie « Vivre et revivre encore », aux Éditions de l’Aube. Un recueil de chroniques, qu’Adèle a pu écrire au fil des dernières années pour le magazine "Le 1". L’idée ? Un sujet d’actualité : une chronique, rédigée à travers le prisme de son regard de philosophe. On y croise alors le confinement, aussi bien que François Fillon, le sport, ou encore Angela Merkel. Alors avec Adèle Van Reeth, on a parlé du temps court que représente l’écriture d’une chronique qui peut paraître paradoxal avec l’acte de philosopher, de la pratique que représente la philosophie, de son rapport à la culture, ou encore de la parole philosophique, de plus en plus présente dans les médias. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels d’Adèle Van Reeth : - "La panthère des neiges", de Sylvain Tesson (Gallimard) - "Idiss", de Robert Badinter (Fayard) - Le chanteur Aliocha Schneider
4/1/202120 minutes, 38 seconds
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65 - Olivier Bourdeaut, écrivain : "Aujourd'hui, on est tous aux États-Unis dans notre canapé"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, c’est avec Olivier Bourdeaut que j’ai échangé, à l’occasion de la parution de son troisième roman, "Florida", aux Éditions Finitude. Après le succès mondial de son premier livre "En attendant Bojangles", il nous plonge ici dans l’univers américain des mini-miss. Elizabeth a sept ans, et, poussée par sa mère, elle se retrouve pendant cinq années sur le podium de ces petites reines de beauté. Mais le rêve va rapidement se transformer en cauchemar, et Elizabeth se vengera avec la seule arme dont elle dispose : son corps. Entre dictature de l’image, enfance volée et culte du corps, "Florida" est un journal à la fois drôle et grinçant, entre réalité et apparences. Et avec Olivier Bourdeaut, on a parlé ensemble de la manière dont il a entrepris d’écrire sur cette histoire, du terrain de jeu qu’a représenté l’Amérique pour le romancier qu’il est, de l’humour, qui remplit ce roman, ou encore de ses rituels d’écriture, que je suis toujours curieux de connaître. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel d’Olivier Bourdeaut : - "Petit-déjeuner chez Tiffany" de Truman Capote * Et pour découvrir Lumières, la box de livres pour sortir des sentiers battus : https://lumieres-labox.fr/
3/25/202130 minutes, 31 seconds
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64 - Sandrine Roudeix, romancière, photographe : "Le poids de la famille pèse fort sur mes épaules"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai laissé la parole à l’écrivaine et photographe Sandrine Roudeix, qui a publié il y a peu son quatrième roman, « Ce qu’il faut d’air pour voler », aux Éditions Le Passage. L’histoire d’une mère célibataire qui, alors qu’elle vit avec son fils unique, va se retrouver face au nid vide, lorsque ce dernier décide de quitter la maison. Dans ce livre, Sandrine Roudeix explore vingt ans de vie, comme vingt petites photos, vingt séparations, jusqu’à la dernière, l’envol ultime. « Ce qu’il faut d’air pour voler » est un livre profondément intime, où se répondent la solitude et l’amour maternel, l’abandon et l’envie de dialogue, comme un double portrait d’une mère et de son fils. Je suis donc allé chez Sandrine Roudeix, et ensemble, on a parlé de ce fameux syndrome du nid vide, de la manière dont se répondent l’écriture et la photo dans son oeuvre, ou encore de l’identité, thème fondateur et éminemment inspirant pour elle. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Sandrine Roudeix : - "Mon Oncle" de Corentin Fohlen (Photopaper) - "Suzanne et Louise" de Hervé Guibert (L'Arbalète) - "Crans-Montana" de Monica Sabolo (JC Lattès)
3/18/202140 minutes, 48 seconds
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63 - Nora Hamzawi, humoriste et comédienne : "Je veux être adulte depuis toujours"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’humoriste, la comédienne, la chroniqueuse, Nora Hamzawi. Cinq ans après « 30 ans (dont 10 ans de thérapie) », elle publie « 35 ans - dont 15 avant internet » aux Éditions Mazarine, illustré par Thibault Milet : une exploration minutieuse du temps qui passe, mais aussi de notre époque, à travers le prisme de sa génération. Sur fond de Angela Bower ou de Nokia 3310, on y parle d’esprit de Noël raté, de tuto beauté en vidéo, ou encore de partir en vacances avec sa mère, le tout avec l’humour et le rythme qu’on lui connaît. Et pour en parler plus en profondeur, je me suis rendu chez Nora Hamzawi, où sa chatte Petuls a par ailleurs fait quelques apparitions au cours de l’entretien, et ensemble, on a parlé de ce que représentent les années 1990 dans son esprit, de la manière dont se forge l’écriture de l’humour, ou encore de la construction de l’image que Nora renvoie d’elle. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Nora Hamzawi : - La série "En thérapie" - Le film "Jeanne Dielman, 23 rue du commerce, 1080 Bruxelles" de Chantal Akerman - Le film "Les Nuits de la pleine lune" de Éric Rohmer - Le livre "Prenez soin de vous" de Sophie Calle * Et pour profiter de l'offre Rocambole à 0,99€ par mois pendant six mois (au lieu de 19,99€), c'est ici que ça se passe => https://www.rocambole.io/laquille
3/11/202135 minutes, 57 seconds
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62 - Clou, chanteuse : "Il faut dépasser la peur de l'échec"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine je reçois la chanteuse Clou, que vous avez peut-être vue récemment, puisque c’était année, elle était nommée dans la catégorie « révélation féminine » des Victoires de la Musique. Et pour cause, elle a sorti "Orages", son très beau premier album, porté par des chansons comme « Jusqu’ici tout va bien », « Comme au cinéma », ou encore « On avance ». En ce qui me concerne, j’ai découvert Clou grâce à son duo avec Mark Daumail, du groupe Cocoon, dans la chanson « Back to one », puis, avec sa reprise des « Gauloises bleues », sur l’album hommage à Yves Simon. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressé à ce premier disque, qui se compose de 11 chansons, entre textes personnels et mélodies qu’on a envie de chanter toute la journée. Et si je m’y suis intéressé, j’ai aussi voulu rencontrer Clou, dans les bureaux de son label, où nous avons parlé du radiocrochet qui l’a amené à ce premier album, de la manière dont elle a pensé l’écriture de ses textes, ou encore de la responsabilité qu’un artiste peut avoir, lorsqu’il ou elle est sur scène. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Clou : - Le chanteur Taur - Le chanteur UssaR - La chanteuse Buridane
3/4/202133 minutes, 39 seconds
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61 - Marie-Hélène Lafon, écrivaine : "L'humus du texte, c'est le lieu et le milieu"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Marie-Hélène Lafon, qui a publié "Histoire du Fils", aux Éditions Buchet Chastel. Un livre qui a, par la même occasion, reçu le prix Renaudot 2020, et qui retrace le vertige et les silences d’une famille, inspirée d’une histoire vraie, entre Paris, le Lot, et le Cantal, de 1908 à 2008. À titre personnel, j’ai connu Marie-Hélène Lafon avec "Les pays" en 2012, j’avais 18, 19 ans, et depuis, je la suis avec une certaine régularité, tout simplement parce que son travail me touche. Et il me semble que c’est déjà une bonne raison ! Alors en ces temps encore un peu troubles, j’ai eu envie de la recevoir, pour parler de ce treizième livre, mais aussi, et peut-être surtout, parler d’écriture. Nous avons pu profiter de la compagnie d’un téléphone mal éteint qui a essayé de participer à l’entretien avec quelque interférences. Ca ne dure que quelques secondes en tout et pour tout, mais pardon pour ça ! Et avec Marie-Hélène Lafon, on a parlé du pays premier, avec qui elle entretien un lien quasi ombilical, des lieux, qui sont évidemment bien plus que de simples décors, ou encore de la confiance qu’elle adore à son lecteur ou à sa lectrice. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Marie-Hélène Lafon : - L'exposition "Sutures et Varia" de Claude Viallat, à la Galerie Tempon (Paris) - Les travaux de Daniel Buren et Philippe Parreno à la galerie Kamel Mennour (Paris) - Les adaptations radiophoniques (disponibles en podcasts) de Jean Giono : "Le hussard sur le toit" et "Un roi sans divertissement", dans l'émission "Fictions" de France Culture.
2/25/202142 minutes, 18 seconds
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60 - Nicolas Keramidas, auteur de BD : "Je n'avais jamais fait de bande dessinée tout seul"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’auteur de BD Nicolas Keramidas. Vous avez peut-être déjà associé son nom à des titres comme "Luuna", "Alice au pays des singes", ou encore "L'Atelier Mastodonte". Et aujourd’hui, Nicolas Keramidas publie sa première bande dessinée réalisée en solo : "À coeur ouvert", aux Éditions Dupuis. "À coeur ouvert", c’est un projet autobiographique, au sein duquel Nicolas Keramidas retrace l’expérience qu’il a vécu jusqu’à il y a peu, suite à une malformation cardiaque : la Tétralogie de Fallot. En 1973, alors qu’il n’a qu’un an, Nicolas se fait opérer à coeur ouvert, laissant une grosse cicatrice sur son torse. Et des dizaines d’années plus tard, le verdict tombe : il doit se faire opérer à nouveau. C’est donc cette histoire que À coeur ouvert nous raconte, entre l’enfance de Nicolas, son séjour à l’hôpital, ou encore ce qui se passe après l’opération, le tout développé avec une pointe d’humour qui est toujours la bienvenue. Alors avec Nicolas Keramidas, on a parlé de la distance à trouver lorsqu’on se dessine dans une BD autobiographique, de la manière dont il est parvenu à rassembler les souvenirs, ou encore des retours si nombreux qu’ont déjà pu lui faire ses lecteurs et ses lectrices. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Nicolas Keramidas : L'artiste Invader * Et merci à https://www.compaire.fr/, partenaire de cet épisode !
2/18/202132 minutes, 11 seconds
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59 - Maylis De Kerangal, écrivaine : "Le lieu n'est pas le décor, mais le moteur narratif"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivaine Maylis de Kerangal, que vous connaissez sûrement, puisqu’elle a publié, entre autre, des livres tels que "Réparer les vivants" (qui a reçu de très nombreux prix), "Tangente vers l’est" (Prix Landerneau 2012) "Naissance d’un pont" (Prix Médicis 2010), "Corniche Kennedy", ou encore "Un monde à portée de main". Et aujourd’hui, elle publie "Chromes", un petit livre dans la collection « Diaporama » de l’IMEC. L’enjeu de ce livre, comme de cette collection, est de faire parler les auteurs de leur travail, en s’appuyant sur des images. En bref, une très bonne occasion, avec Maylis, de parler d’écriture. Car au fond, elle est un peu ce qui constitue le sel de son activité. Nous nous sommes donc rencontrés un après-midi de janvier, et nous avons parlé ensemble du lieu, comme moteur narratif de ses livres, de son travail de relecture de ses manuscrits, ou encore de la ponctuation, moyen essentiel pour savoir quelle voix se cache derrière la phrase. Bonne écoute ! * Le coup de coeur culturel de Maylis de Kerangal - Le peintre belge Léon Spilliaert (et l'exposition "Lumière et solitude" au Musée d'Orsay) * Vous pouvez également retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
2/10/202144 minutes, 10 seconds
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58 - Thomas Lilti, cinéaste : "J'ai l'impression qu'être soignant, c'est une identité"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois le réalisateur et scénariste Thomas Lilti. Vous le connaissez peut-être grâce à la série Hippocrate ou encore grâce au film Première année, et si la médecine, le soin, est son sujet de prédilection, c’est parce que Thomas est lui-même un ancien médecin. Il vient de publier son premier livre, Le Serment, aux Éditions Grasset. Un récit à la première personne, à la lisière de l’intime, où Thomas Lilti raconte son retour à l’hôpital lors du premier confinement de mars lié à la crise sanitaire actuelle. Une décision qu’il a prise, alors qu’il tournait dans un hôpital de fiction à quelques pas, quelques jours avant. L’hôpital Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, va alors devenir le terrain de toutes les réflexions, alors que Thomas essaie tant bien que mal d’apporter son aide à un hôpital surchargé et sous tension. Une jonction entre la fiction et la réalité, qui, alors qu’il n’y était pas préparé, a fait peser de lourdes interrogations sur les épaules du réalisateur, qui s’est rapidement retrouvé submergé par une forme d’émotion. Une émotion qui a créé le besoin d’écrire ce livre, où il nous raconte à la fois son parcours, mais aussi ses modèles, et nous donne une belle réflexion sur comment trouver sa place là où on n’est pas. Alors avec Thomas Lilti, on a parlé de ce qui l’a poussé à écrire un livre, bien différent du scénario, à la figure du père, sans qui il ne serait peut-être pas médecin, ou encore de l’hôpital, qui a bien changé en dix ans. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Thomas Lilti : - Le roman graphique "L'Odyssée d'Hakim", de Fabien Toulmé (Éditions Delcourt) - Le documentaire "Charlie Chaplin, le génie de la liberté", de Yves Jeuland et François Aymé - Le roman de François Bégaudeau, "La Blessure, la vraie" (Éditions Verticales/Folio) * Vous pouvez également retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
2/2/202135 minutes, 12 seconds
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57 - Djaïli Amadou Amal, romancière : "Pour changer les choses, il faut une prise de conscience"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Nous sommes en pleine rentrée littéraire d’hiver, et vous l’aurez peut-être compris si vous me suivez sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, c’est un moment que j’adore, tout comme la rentrée de septembre. Mais il est évidemment impossible de lire tous les livres qui sortent pendant ces périodes, et la magie de tout ça, c’est qu’on tombe sur des ouvrages un peu plus tard, pour d’autres raisons ! Ces livres, ils existent bien au-delà du temps donné, où l'on place le projecteur sur leurs auteurs et leurs autrices. C’est le cas du livre de Djaïli Amadou Amal, "Les Impatientes", publié aux Éditions Emmanuelle Collas, qui a reçu le prix Goncourt des lycéens 2020. "Les Impatientes", c’est l’histoire de trois femmes du Sahel, Ramla, Indou, et Safira. Leurs destins se rejoignent autour de thèmes, très chers à Djaïli Amadou Amal, qu’elle a elle-même vécue au Cameroun : la polygamie, le viol conjugal, les violences économiques faites aux femmes. Comme un écho universel à ces questions plus que jamais d’actualité, "Les Impatientes" nous rappelle que la littérature camerounaise fait également vivre la langue française de la plus belle des manières. Alors avec Djaïli Amadou Amal, on a parlé de l’aspect polyphonique que prend ce roman, de l’accueil qui lui a été réservé au Cameroun, où elle vit toujours, ou encore de la patience, valeur clé dans la culture Peule, qui traverse tout le roman. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Djaïli Amadou Amal : - La série "Lupin" de George Kay (disponible sur Netflix) - Les livres de Juliette Benzoni "Une étoile pour Napoléon" & la série "Catherine" - Les "Contes initiatiques peuls" de Amadou Hampâté Bâ - "Une si longue lettre", le livre de Mariama Bâ - "L'Aventure ambiguë", roman de Cheikh Hamidou Kane - "Le monde s'effondre" de Chinua Achebe * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
1/26/202123 minutes, 38 seconds
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56 - Constance Joly, écrivaine : "La fiction est ma croyance"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Constance Joly, qui vient de faire paraître son deuxième livre, "Over The Rainbow", aux Éditions Flammarion. J’ai lu ce livre pendant les vacances de Noël, presque d’une traite. Car ce livre est une adresse puissante de Constance Joly à un père qui n’est plus. À un père qui s’est peu à peu laissé aller à être lui-même, à aimer les hommes. Et puis à ce père, cet adulte flamboyant, qui est est mort du sida, dans les années 1990. Au centre de tout ça, Constance Joly, qui nous plonge à la fois dans l’atmosphère d’une France bouillonnante qui découvre l’épidémie, mais aussi dans ce que l’on peut ressentir, lorsqu’on vit dans le silence. Un chant d’amour avant tout, qui ne nous rien d’autre qu’être soi, c’est peut-être la pierre la plus importante lorsqu’on veut se construire. Alors avec Constance Joly, on a parlé de cette époque, qu’elle brosse avec finesse, de la voix pudique d’une fille qui raconte son père, ou encore de la force de la fiction, qu’elle considère comme son "super pouvoir dans la vie de tous les jours". Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Constance Joly : - Le films "Ondine", de Christian Petzold - La photographe Miho Kajioka - Le photographe Masao Yamamoto - Le livre de Patti Smith, "L'année du singe" * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
1/15/202129 minutes, 12 seconds
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55 - Gaëlle Josse, écrivaine : "Ce qui m'intéresse le plus, c'est l'art du portrait"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Bien évidemment, laissez-moi vous souhaiter une très bonne année 2021, qu’on espère tout aussi littéraire que 2020, mais un tout petit peu moins morose. Aujourd’hui sonne le début d’une période importante dans la vie littéraire française : la rentrée de janvier. Comme en automne, de nombreux livres font leur apparition sur les étagères des librairies, et parmi eux, le nouveau roman de Gaëlle Josse, « Ce matin-là », paru aux Éditions Noir sur Blanc, dans la collection Notabilia. Après s’être intéressée au dernier gardien du centre d’immigration d’Ellis Island, après avoir jeté son regard sur l’incroyable destin de Vivian Maier, Gaëlle Josse décrypte ici les rouages et les enjeux de ce que l’on devient lorsque, dans nos vies, tout s’effondre. Clara travaille dans une société de crédit. Elle est ce qu’on appelle une bonne employée, mais comme souvent, on lui demande d’atteindre des objectifs, de produire des résultats. Et un jour, le fragile équilibre sur lequel elle vivait s’effrite. Clara s’effondre, et connaît ce que l’on coutume d’appeler aujourd’hui un « burn out ». Autour d’elle, tout se délite, les amours, l’envie d’avancer, autant de petites choses qui, mises bout à bout, font que tout est à réinventer. Et c’est peut-être ça, le talent de Gaëlle Josse : mettre en lumière les zones d’ombre, caresser du doigt tout ce qui nous semble minuscule mais qui, au fond, est le sel de nos petites vies. Alors avec Gaëlle Josse, on a parlé de cet effondrement global qui entraîne son personnage, de la manière dont elle écrit, de l’idée de départ jusqu’au moment où elle pose ses idées sur le papier, ou encore de ses habitudes de lecture, car oui, coup de théâtre, avec d’être écrivaine, Gaëlle Josse est aussi une lectrice ! Si vous découvrez La Quille grâce à cet entretien, en premier lieu : bienvenue, et merci. Mais je me permets également de vous préciser que cet enregistrement ne ressemble pas à tous les autres. En effet, un petit problème technique est survenu, il fallait bien que ça arrive un jour ! Un problème dont je ne me suis rendu compte qu’au moment du montage, c’est bien la première fois que ça se produit, et j’en suis désolé. Alors pas d’inquiétude, tout est très audible (sauf peut-être quelques dizaines de secondes en tout et pour tout, où les travaux dans le hall résonnent un peu trop, notamment au début, alors pas de panique, ne partez pas !), mais il s’avère que le son est globalement de moins bonne qualité que d’habitude. Disons que l’ambiance est différente des autres entretiens, et que la voix est captée dans son milieu naturel, sans artifice. Comme on dit à l’école, ça m’aura servi de leçon, et ça ne se reproduira plus. Mais heureusement, vous allez voir, ce que nous dit Gaëlle Josse vaut bien tous les petits problèmes techniques du monde, bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Gaëlle Josse : - L’écrivain américain Ron Rash - L’exposition et le peintre danois Vilhelm Hammershøi (Musée Jacquemart-André) Mais aussi : - Un jour ce sera vide, Hugo Lindenberg (Bourgois Éditeur) - Saturne, Sarah Chiche (Seuil) - Chavirer, Lola Lafon (Actes Sud) - Histoire du Fils, Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel) * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
1/6/202135 minutes, 6 seconds
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54 - Lisette Lombé, poétesse et slameuse : "Je fais confiance à cette écriture du jaillissement"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on va parler de poésie, de slam, de parole forte, intime et collective, avec Lisette Lombé. À la fois poétesse, slameuse, ou encore collagiste, Lisette vient de faire paraître un recueil de textes, "Brûler, brûler, brûler", aux Éditions de l’Iconoclaste, dans la collection L’Iconopop. Ce recueil est en réalité une série de textes récents, ou plus anciens, dont l’ambition n’est autre que de pointer du doigts les injustices de tous bords, avec cette urgence de l’écriture. Des braises individuelles, mais aussi et surtout des braises collectives, qui prennent vie grâce au feu des mots, que Lisette Lombé a couché sur le papier, à la manière d’une slameuse écrivante. Et c’est là toute la force de ce livre, il recueille une parole à mi-chemin entre l’écrit et la flamme de l’oralité. Alors j’ai eu envie d’en savoir plus, et j’ai rencontré Lisette Lombé, qui était de passage à Paris depuis la Belgique où elle réside. Et avec Lisette Lombé, on a parlé de l’oralité de la parole comme prise de pouvoir, de l’engagement qu’elle met en place, notamment dans le choix de ses thèmes, ou encore des contraintes particulières, et à la fois stimulantes, que représente le slam. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Lisette Lombé : - Le collectif Poésie is not dead Les lignes roses poétiques de : - Le Bordel de la Poésie - L’association l’Assaut des Poètes - La Compagnie Home Théâtre Mais aussi : - Le photographe de guerre américain James Nachtwey - Le poète américain Lawrence Ferlinghetti * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
12/4/202031 minutes, 22 seconds
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53 - Ben Mazué, chanteur : "L'hommage est un levier d'inspiration majeur pour moi"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. En cette période particulière, même si les entretiens se font plus espacés, je ne les arrête pas, et cette semaine, on se retrouve avec un chanteur que j’affectionne tout particulièrement à titre personnel : Ben Mazué. Après le très réussi « La femme idéale », il revient avec le non moins réussi « Paradis », son quatrième album. Sur fond de ruptures, d’exil et de grands virages de la vie, Ben Mazué dévoile une écriture, un regard particulier sur ces sensations, pourtant si universelles. Et au fond, c’est peut-être là, sa force principale : savoir capter l’incaptable, donner du corps à tout ce qui nous file entre les doigts. Alors le podcasteur, l’intervieweur, et le fan que je suis, nous nous sommes réunis en une seule personne, et nous sommes dirigés vers le studio de Ben Mazué, où nous avons parlé de pas mal de petites choses qui gravitent en-dedans et en-dehors de cet album. Alors avec Ben Mazué, on a parlé de la manière dont il écrit sa musique, des trois duos que l’on retrouve dans cet album, du parcours, qui fonde en partie le style de musique que l’on a, ou encore de l’île de la Réunion, où il a vécu avant de connaître la séparation avec celle que l’on pouvait reconnaître comme « la femme idéale » dans son précédent album. Je me permets également de vous préciser que si la tournée est compromise en ce moment, Ben Mazué partira, pour l’instant et on l’espère, très bientôt en tournée, n’hésitez pas à vous renseigner sur les dates près de chez vous. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Ben Mazué : - Le chanteur Mustafa - Le Compte Instagram de Laura Felpin (@laura_felpin) * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
11/18/202029 minutes
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52 - Jane Evelyn Atwood, photographe : "Je savais que je voulais photographier des gens"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la photographe franco-américaine Jane Evelyn Atwood. En 1976, elle s’achète un appareil photo, part à la rencontre des prostituées de la rue des Lombards à Paris, et réalise sa première série de photos. À cette occasion, elle rencontrera des figures marquantes comme Blandine, qu’elle évoque encore aujourd’hui. Par la suite, son objectif côtoiera une prison pour femmes, des mines antipersonnelles ou encore Jean-Louis, atteint du sida dans les années 1980. Chez Jane Evelyn Atwood, le sujet est au centre, et son travail lui a valu bon nombre de prix. Si bien qu'aujourd’hui, elle fait partie des grands noms de la photographie contemporaine. Et à ce titre, je me suis rendu chez elle, à Paris, pour parler de la manière dont elle voit, dont elle conçoit, et dont elle travaille la photographie. Alors avec Jane Evelyn Atwood, on parlé de ses débuts parisiens, de la France comme terre de culture, ou encore de son matériel, dont l’iphone fait partie. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Jane Evelyn Atwood : - "Le lambeau", de Philippe Lançon (Gallimard) - "Son éclat seul me reste", de Natacha Wolinski (Arléa) * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
10/29/202029 minutes, 46 seconds
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51 - Lola Lafon, romancière : "À chaque fois que j'écris un roman, je me défais d'un préjugé"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois la romancière Lola Lafon, qui a publié "Chavirer", son sixième roman, aux Éditions Actes Sud. En 1984, Cléo a 13 ans, et c’est cette même année qu’en sortant de son cours de modern jazz, elle est abordée par Cathy, une femme très chic, qui lui parle d’une bourse : la bourse de la Fondation Galathée. Cette bourse va donner des ailes à Cléo, qui va se donner corps et âme pour l’obtenir, sans savoir qu’en réalité, il s’agit d’un fausse bourse. D’un piège. Malgré tout, elle va entraîner d’autres filles avec elle. Alors, victime ou coupable - peut-être bien les deux - dans "Chavirer", Cléo est racontée sur près de trente ans par ceux et celles qui l’ont côtoyée. Face aux sujets que soulèvent ce roman, j’ai eu envie d’en discuter avec Lola Lafon. Nous nous sommes donc rejoint dans un café dans le quartier de Saint-Michel, à Paris, en face de Notre Dame, et j’ai allumé les micros. Il va sans dire que comme dans n’importe quel café, il y a un petit bruit de fond, mais cela n’est pas la première fois que ça arrive, ce sont les limites (mais aussi le charme) du podcast "fait maison", et normalement, notre entretien reste assez fluide à écouter, malgré Stevie Wonder qui chantonne au fond de la salle. Et avec Lola Lafon, on a parlé de la classe intermédiaire de laquelle est issue Cléo et qui joue un vrai rôle ici, de l’importance du corps pour la romancière lorsqu’elle écrit, ou encore du mouvement Me Too, plus que jamais présent dans ce roman. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Lola Lafon : - Le film-documentaire "Adolescentes", de Sébastien Lifshitz - Le ballet "Winterreise", d'Angelin Preljocaj - L’exposition "Ruines", de Josef Koudelka, à la BnF 
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10/22/202025 minutes, 34 seconds
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50 - Thibaut Willems, libraire : "En créant une librairie, on apprend plein de métiers très vite"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois Thibaut Willems, qui, avec avec ses ami(e)s Lucie Eple et Julien de la Panneterie, vient d’ouvrir une librairie, le Pied à Terre, en plein coeur du 18ème arrondissement parisien. J’ai découvert le projet à la faveur d’une cagnotte Ulule - réussie - à laquelle j’avais participé; et puis au fil des mois, est enfin venu le grand jour, celui de l’ouverture. Le Pied à Terre, c’est une librairie indépendante généraliste qui se veut vivante et ouverte sur son quartier, entre littérature, essais ou encore livres jeunesse. Et comme dans La Quille, on parle de Culture, je trouvais intéressant de se pencher sur une librairie qui s’ouvre en 2020. Alors un matin d’octobre, je me suis rendu à la librairie (au 9, rue Custine) une petite heure avant l’ouverture, et j’ai rencontré Thibaut, l’un des membres du trio de libraires. Et ensemble, on a parlé du choix du quartier, élément important lorsqu’on ouvre un tel commerce, de la manière dont le financement se met en place pour créer une librairie, ou encore de comment un tel lieu d’échanges et de rencontres installe son esprit au fil des semaines. Bonne écoute ! * Les coups de coeur culturels de Thibaut : - Ce qu'il faut de nuit, Laurent Petitmangin (La Manufacture de Livres) - Chavrier, Lola Lafon (Actes Sud), - Anaïs Nin, Sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff(Casterman) - Rendre le monde indisponible, Hartmut Rosa (La Découverte) * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
10/8/202043 minutes, 56 seconds
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49 - Françoise Huguier, photographe : "La photo, ça sert à admirer, mais aussi à se venger"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’ai discuté avec la photographe François Huguier, dont l’exposition « Les curiosités du monde de Françoise Huguier » se tient toujours au Musée du Quai Branly à Paris. Françoise Huguier fait partie des grands noms de la photographie en France, et on ne peut pas évoquer sa carrière sans parler du voyage. Depuis plus de quarante ans, elle parcourt le globe à la recherche de rencontres, de ce qui se trouve sous la surface des autres, des appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, en passant par les stars de la K-Pop en Corée du Sud. À chacun de ses voyages, elle rapporte des objets, qui remplissent sa maison, où je me suis justement rendu. Et avec Françoise Huguier, on a parlé de l’importance de ces objets, de la raison pour laquelle les rencontres sont la clé de voûte de son travail, ou encore des séries de mode, qu’elle a longtemps pratiquées, alors qu’elle n’y connaissait rien. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
10/1/202029 minutes, 51 seconds
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48 - François Beaune, écrivain : "Un journal intime, c'est cette urgence de se parler à soi-même"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, je reçois l’écrivain François Beaune, pour son dernier livre, « Calamity Gwenn », paru chez Albin Michel en cette rentrée littéraire. « Calamity Gwenn », c’est le journal de bord de cette aspirante comédienne, venue du sud de la France jusqu’à Paris pour tenter sa chance. Mais en attendant que ses espoirs soient comblés, Gwenn travaille dans un sex-shop à Pigalle, et nous raconte le monde comme elle le voit, avec sa gouaille, ses attentes et ses contradictions. À la fois romantique, féministe, attachante et fan d’Isabelle Huppert, Gwenn est un personnage inspiré de la vie, la vraie. Rozen Djonkovitch est cette femme que François Beaune réellement côtoyé, et qui a largement inspiré le journal fictif de cette Calamity Gwenn, que l’on suit sur une année. Et avec François Beaune, on a parlé de la manière dont il a travaillé ce livre, en collaboration avec cette fameuse Rozen, de son oeuvre littéraire globale qu’il aime appeler « l’Entresort », ou encore du pouvoir de l’écriture pour raconter le monde. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
9/24/202037 minutes, 9 seconds
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47 - Yelle, chanteuse : "On utilise vraiment la voix comme un instrument"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on parle encore de musique, avec la chanteuse Yelle, qui vient de sortir son quatrième album, « L’Ère du Verseau ». Yelle, c’est en réalité un duo : Julie, le visage principal que je reçois aujourd’hui, et GrandMarnier, l’autre moitié du groupe. Vous les connaissez peut-être grâce à leurs tubes « Je veux te voir », « À cause des garçons », ou encore « Safari Disco Club ». Et six ans après leur dernier album « Complètement fou », Yelle revient donc avec « L’Ère du Verseau », un album dansant, toujours, mais un peu plus mélancolique, comme le symbolise la pochette. Dix titres entre émotions et double-lecture, qui viennent compléter en beauté l’univers du duo. Et avec Yelle, on a parlé de son lien au public français, qu’elle évoque dans sa chanson « Je t’aime encore », de la manière dont on agence un album, ou encore de l’importance des clips dans la construction d’un univers artistique. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
9/16/202026 minutes, 49 seconds
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46 - P.R2B, chanteuse, musicienne, auteure : "Pour moi, ça n'est pas juste un projet de chanson"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, j’avais envie de vous faire découvrir une artiste que j’ai moi-même découverte il y a peu : P.R2B. Derrière ce nom intriguant, se cache Pauline Rambeau de Baralon, dont le premier EP, « Des rêves », vient de sortir. À mi-chemin entre la pop, la chanson française, l’électronique, ou encore le rap, cette ancienne étudiante en cinéma développe un univers à la croisée des genres, où il est tantôt question d’espoir, tantôt question de textes plus rugueux, toujours avec un phrasé que l’on peut déjà identifier. Alors que son dernier clip qu’elle a elle-même réalisé vient de sortir, nous nous sommes rencontrés. Et avec P.R2B, on a parlé de son univers décloisonné, de son lien très fort avec le cinéma, ou encore de la manière dont une chanson fixe un regard sur une chose donnée. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
9/10/202030 minutes, 24 seconds
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45 - Carole Fives, romancière : "La mort de mon professeur a été le déclencheur du roman"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on poursuit notre exploration de la rentrée littéraire, avec « Térébenthine », le nouveau roman de Caroles Fives, publié aux Éditions Gallimard. Dans ce livre, Carole Fives s’introduit dans le milieu des Beaux-Arts au début des années 2000, à travers un trio d’amis qui se retrouve confronté à un enseignement particulier, où l’art conceptuel est mis en relief au détriment du dessin. Avec « Térébenthine », l’écrivaine signe un roman où les diktats esthétiques de l’art sont rompus, et où le monde moderne semble remplacer peu à peu les aspirations de création du trio d’amis. Mais est-ce que la mort de la peinture est vraiment annoncée ? C’est de ça, dont nous avons parlé avec Carole Fives, mais pas seulement. Nous avons aussi évoqué la manière singulière dont ce livre est né, de l’expérience de Carole, qui a elle-même été étudiante aux Beaux-Arts, ou encore de la place des artistes féminines dans le monde et le marché de l’art. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
9/3/202027 minutes, 53 seconds
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44 - David Le Bailly, écrivain : "Frédéric Rimbaud a payé cher la gloire de son frère"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Ca y est, la rentrée littéraire 2020 est lancée, et à cette occasion, je reçois un écrivain, et à mon avis pas le dernier de la saison : David le Bailly. Il vient de publier, aux éditions de l’Iconoclaste, "L’autre Rimbaud". "L’autre Rimbaud" est un livre à mi-chemin entre l’enquête et le récit, qui s’intéresse à un personnage oublié, et même souvent inconnu : Frédéric Rimbaud, le frère d’Arthur Rimbaud. Longtemps considéré comme un laissé pour compte, un mal aimé, un raté de la famille, sa légende a été construite sur des mensonges, sur des silences, sur des bribes de faux témoignages. Un destin diamétralement opposé à celui de son frère, qui a tout bonnement rendu Frédéric invisible, rayé des correspondances, effacé des photos, banni par sa famille, dépossédé de tout. De tout, sauf de la vie. C’est pourquoi David le Bailly a décidé de mener l’enquête, et de plonger dans les dossiers de ce personnage inconnu, qui a pourtant côtoyé de si près un génie mondial de la littérature. Et avec David le Bailly, on a parlé de la manière dont il a décidé de mener l’enquête sur Frédéric Rimbaud, du rôle qu’a joué la famille dans cette invisibilisation, ou encore de la manière dont on parle d’un personnage dont on n’a que les faits, et pas toujours les émotions. Bonne écoute ! * Vous pouvez aussi retrouver La Quille sur Instagram (@la.quille), Facebook, ou encore Twitter !
8/27/202027 minutes, 27 seconds
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Hors-série d’été #4 - Thomas Lévy-Lasne

Cet été, pendant quelques semaines en attendant la rentrée, je vous propose des entretiens un peu particuliers, comme des hors série d’été, exclusifs, autour d’un thème souvent primordial pour les artistes que je reçois habituellement : ce qui se cache derrière leurs oeuvres. Une espèce de petit atelier où avec mon invité, on parle de tout ce qui gravite autour des livres, des films, des albums qu’il créé. Comment son oeuvre se construit, quelles sont ses habitudes de travail, qu’est-ce que représente son art, au quotidien, autant de questions qui vont tranquillement nous laisser entrevoir les coulisses de ceux et de celles qu’on a l’habitude de voir, d’entendre, de lire, et dont, au fond, les contours restent parfois un peu mystérieux. Alors aujourd’hui, on va parler de peinture, d’aquarelle, de fusain, tous ces outils dont se sert mon invité : Thomas Lévy-Lasne. Après un passage aux Beaux-Arts de Paris, cet ancien pensionnaire de la Villa Médicis présente une nouvelle exposition à la Galerie des Filles du Calvaire, à Paris, du 4 septembre au 24 octobre. "L’Asphyxie", un ensemble inédit d’oeuvres, qu’ils s’agisse de peintures ou de dessins. Avec Thomas donc, nous avons parlé de ces vies contemporaines, qu’il peint avec tant de finesse, de l’importance du matériel, ou encore de la notion de chef-d’oeuvre, selon lui, toujours. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver le podcast sur Instagram (@la.quille), ou encore sur Facebook, Twitter, et même sur Youtube !
8/20/202032 minutes, 25 seconds
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Hors-série d’été #3 - Alex Beaupain

Cet été, pendant quelques semaines en attendant la rentrée, je vous propose des entretiens un peu particuliers, comme des hors série d’été, exclusifs, autour d’un thème souvent primordial pour les artistes que je reçois habituellement : ce qui se cache derrière leurs oeuvres. Une espèce de petit atelier où avec mon invité, on parle de tout ce qui gravite autour des livres, des films, des albums qu’il créé. Comment son oeuvre se construit, quelles sont ses habitudes de travail, qu’est-ce que représente son art, au quotidien, autant de questions qui vont tranquillement nous laisser entrevoir les coulisses de ceux et de celles qu’on a l’habitude de voir, d’entendre, de lire, et dont, au fond, les contours restent parfois un peu mystérieux. Et cette semaine, c’est le chanteur, auteur, compositeur, Alex Beaupain que je reçois. Si certains le connaissent pour ses albums, d’autres s’en sont emparés grâce aux bandes originales des films qu’il a composé, parmi eux, ceux de Christophe Honoré. Et avec Alex Beaupain, on a parlé ensemble de son rapport à l’écriture d’une chanson, entre texte et mélodie, de la place qu’a occupé le piano dans sa carrière et dans sa vie, de la vision qu’il a de la chanson française d’hier et d’aujourd’hui, ou encore d’Etienne Daho, dont il est très fan. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver le podcast sur Instagram (@la.quille), ou encore sur Facebook, Twitter, et même sur Youtube !
8/13/202028 minutes, 54 seconds
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Hors-série d'été #2 - Florent Oiseau

Cet été, pendant quelques semaines en attendant la rentrée, je vous propose des entretiens un peu particuliers, comme des hors série d’été, exclusifs, autour d’un thème souvent primordial pour les artistes que je reçois habituellement : ce qui se cache derrière leurs oeuvres. Une espèce de petit atelier où avec mon invité, on parle de tout ce qui gravite autour des livres, des films, des albums qu’il créé. Comment son oeuvre se construit, quelles sont ses habitudes de travail, qu’est-ce que représente son art, au quotidien, autant de questions qui vont tranquillement nous laisser entrevoir les coulisses de ceux et de celles qu’on a l’habitude de voir, d’entendre, de lire, et dont, au fond, les contours restent parfois un peu mystérieux. Et cette semaine, c’est avec l’écrivain Florent Oiseau que j’ai discuté. Nous nous sommes rejoints dans l’un de ces bars de quartier qui illustrent l’univers qu’il s’est créé au fil de ses trois romans : "Je vais m’y mettre", "Paris-Venise", et son dernier, "Les Magnolias", tous publiés aux éditions Allary. Entre humour et mélancolie, entre héros du quotidien et histoires laissées sur le bas côté, Florent s’est créé ce que l’on a tendance à appeler un véritable univers, dont nous avons parlé, mais pas que. Car oui, avec Florent Oiseau, nous avons parlé de son rapport à l’écriture, non essentielle pour lui, de la manière dont les titres de ses livres sont réfléchis, ou encore des auteurs contemporains qu’il a lu, aimé, et conseillé. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver le podcast sur Instagram (@la.quille), ou encore sur Facebook, Twitter, et même sur Youtube !
8/6/202030 minutes, 54 seconds
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Hors-série d’été #1 - Alexis Michalik

Cet été, pendant quelques semaines en attendant la rentrée, je vous propose des entretiens un peu particuliers, comme des hors série d’été, exclusifs, autour d’un thème souvent primordial pour les artistes que je reçois habituellement : ce qui se cache derrière leurs oeuvres. Une espèce de petit atelier où avec mon invité, on parle de tout ce qui gravite autour des livres, des films, des albums qu’il créé. Comment son oeuvre se construit, quelles sont ses habitudes de travail, qu’est-ce que représente son art, au quotidien, autant de questions qui vont tranquillement nous laisser entrevoir les coulisses de ceux et de celles qu’on a l’habitude de voir, d’entendre, de lire, et dont, au fond, les contours restent parfois un peu mystérieux. Et pour ce premier hors-série, j’ai décidé d’inviter un nom bien connu du théâtre français contemporain : Alexis Michalik. Pièces, roman, film, court-métrage, Alexis a bien plus d’une corde à son arc, et est parvenu à rendre son nom aussi célèbre que ses créations. Il m’a donc reçu chez lui, à Paris, pour discuter de la manière dont un sujet s’impose à lui, de sa vision du théâtre, plutôt de gauche, ou encore de ce qu’une récompense comme un Molière signifie dans une carrière comme la sienne. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver le podcast sur Instagram (@la.quille), ou encore sur Facebook, Twitter, et même sur Youtube !
7/30/202025 minutes, 40 seconds
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43 - Anne Serre, écrivaine : "Ma langue a été formée par mes lectures"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on parle littérature avec Anne Serre. Son dernier livre, "Au cœur d’un été tout en or", vient de paraître au Mercure de France et, par la même occasion, de se voir récompensé par le Prix Goncourt de la nouvelle. Ce recueil, ce sont 33 petites histoires, comme des éclats d’elle, qui ne revendique pourtant pas d’ambition autofictionnelle, encore moins autobiographique. 33 « je » qui forment un autoportrait, où le masculin et le féminin se mêlent, où les souvenirs entrent en collision, et où, au fond, chacun est aussi différents des autres que semblable. La littérature comme un verger, où tous les fruits semblent uniques, mais sont réunis par la force des choses. C’est de ça, dont on va parler avec Anne Serre, de la nouvelle, mais aussi de ce que représente l’autofiction pour elle, ou encore de la manière dont elle chemine pour arriver à un livre, un vrai. Bonne écoute !
7/2/202023 minutes, 58 seconds
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42 - Théo Grosjean, auteur de BD : "Faire une espèce de petit dictionnaire de toutes les anxiétés"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Cette semaine, on parle de ce qu’on a coutume d’appeler le neuvième art : la BD. Je reçois Théo Grosjean, qui publie chez Delcourt « L’homme le plus flippé du monde », une série de petits épisodes de deux pages qui prennent tous pour pivot : l’anxiété généralisée dont souffre leur auteur. D’abord publiées sur Instagram, où je les découvertes, ces saynètes de la vie quotidienne sont toutes réunies dans cet album papier, et s’accompagnent de 20 histoires exclusives, que Théo ne publiera jamais sur les réseaux sociaux. Entre l’impression de n’avoir rien à dire d’intéressant en société, la hantise de la mort, ou encore les petites angoisses de tous les jours, Théo Grosjean parle de lui pour nous parler de nous, et en ça, « L’homme le plus flippé du monde » résonne comme une BD assez universelle, pleine d’humour et de sensibilité. Et aujourd'hui, avec Théo Grosjean, on parle de ce que représente l’anxiété généralisée au quotidien, de la manière dont il travaille les couleurs, le texte, ou encore de la BD sur Instagram, format singulier qui donne toute son essence à cet album. Vous pouvez évidemment suivre Théo sur les réseaux sociaux et notamment… Instagram : @theo.grosjean. Bonne écoute !
6/25/202023 minutes, 59 seconds
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41 - Hervé, chanteur : "Je ne savais pas du tout quelle voix j'avais"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, je reçois un chanteur, un auteur, un compositeur, tout ça dans la même personne, puisque je reçois Hervé. Son premier album, “Hyper”, sort aujourd’hui même, et comprend 11 titres, entre musique électronique et textes en langue française, qui ont même donné envie à certains de comparer Hervé à Alain Bashung. Après "Mélancolie FC", son premier EP paru l’année dernière, le nouveau venu sur la scène musicale française nous propose donc une plongée un peu plus vaste de son univers. Nous nous sommes rencontrés à la Maroquinerie, où il sera en concert le 21 septembre pour parler de la création de cet album, entre Paris et la Bretagne, de son amour pour la langue française, ou encore de la manière dont il perçoit la notoriété aujourd’hui. Bonne écoute !
6/19/202023 minutes, 58 seconds
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40 - Colombe Schneck, romancière : "Le racisme et l'antisémitisme sont partout"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans La Quille, le podcast où on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Après presque trois mois d’absence, me revoici ! Colombe Schneck était la dernière invitée que je devais recevoir avant le début du confinement au mois de mars. J’ai l’impression que tout ceci s'est passé il y a deux ans, mais non, son dernier roman, "Nuits d’été à Brooklyn", est bel et bien sorti fin février ! "Nuits d’été à Brooklyn" débute donc sur un événement qui a véritablement eu lieu, dans le quartier New yorkais de Crown Heights, en 1991. Cet événement, c’est la mort d’un enfant noir originaire du Guyana, écrasé devant chez lui par un cortège de voiture, dans lequel se trouvait un rabbin. Cet été-là, à Crown Heights, ce quartier où cohabitent Afro-américains et Loubavitch, des émeutes éclatent suite à cet événement entre la communauté afro-américaine et la communauté juive, plusieurs jours, plusieurs nuits durant, et c’est la période où Esther, une jeune journaliste française et juive, est envoyée à New York. "Nuits d’été à Brooklyn", c’est aussi le récit de cette arrivée, et de cette histoire d’amour entre la jeune femme et Frederick, un homme noir, spécialiste de Flaubert, et marié. Deux récits qui entrent en résonance, et qui questionnent l’identité, l’appartenance à une communauté, ou encore la possibilité d’insérer cette histoire d’amour dans de telles circonstances, dans un va et vient temporel qui permet de mettre l’histoire en perspective. Et avec Colombe Schneck, on a parlé de ces émeutes, qui font tristement écho, presque trente ans plus tard, à l’actualité, du rôle de la peur comme socle de cette relation amoureuse, mais aussi de la classe sociale comme une représentation de soi. Bonne écoute !
6/4/202026 minutes, 13 seconds
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39 - Arno Bertina, écrivain : "La prostitution, c'est aussi des liens qui sauvent de l'effondrement"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où chaque semaine, on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Et cette semaine, j’ai discuté avec un écrivain bien installé dans le paysage littéraire français : Arno Bertina. On le connaît avec des romans comme « Des châteaux qui brûlent », en 2017, “Anima Motrix”, en 2006, ou encore "Énorme", roman jeunesse publié en 2009. Et en ce mois de mars, on le retrouve avec "L'âge de la première passe", qui vient de paraître aux éditions Verticales, et avec lequel il se penche sur un nouveau genre : le récit documentaire. Dans ce livre, Arno Bertina dit, page 124 : « Un fait est toujours le résultat d’une histoire, d’un contexte, d’un climat. ». Il me semble que la publication livre est le résultat d’un voyage, que Arno a effectué, de manière décousue de 2014 à 2018, à l’initiative d’une petite ONG, l’ASI. Je dis « voyage », en réalité, il s'agit davantage d'une plongée au cœur du Congo où il était en charge d’animer des ateliers d’écriture auprès de filles de 13 à 18 ans. Des mineures donc, dont la vie était régie par la prostitution. À partir de ce matériau devenu littéraire, Arno Bertina a tiré une espèce de journal de bord, de témoignage, de faux roman, d’objet littéraire qui place au centre ces filles de rues, si jeunes et pourtant déjà si avancées, dont les blessures sont aussi poreuses que le milieu dans lequel elles évoluent, entre Brazzaville et Pointe Noire. Et avec Arno Bertina, on a parlé de la domination sexuelle dont souffrent ces filles, de leur vulnérabilité au cœur de la rue, mais aussi de la position d’Arno, homme blanc européen, au cœur de ce milieu, ou de ce rapport à l’écriture, pour lequel il était d’abord venu et qui compromet - ou non - l’expression de l’intime. Bonne écoute ! Instagram : @la.quille Facebook : Laquillelepodcast Twitter : @laquillepodcast
3/12/202037 minutes, 26 seconds
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38 - Pauline Clément de la Comédie-Française : "On est prêt à jouer quoiqu'il se passe sur scène"

Il y a quelques semaines, je suis allé voir la dernière de « Electre/Oreste » de Euripide, mis en scène par Ivo Van Hove à la Comédie Française. Cette dernière représentation était également la dernière de la carrière prolifique de Bruno Raffaelli, sociétaire depuis près de 25 ans de cette institution qu’on nomme également le Français, ou encore la Ruche. Mais on y reviendra au cours de l'entretien. À la fin, au moment de saluer, Bruno Raffaelli s’est détaché du reste de la troupe, physiquement, un pas en avant, comme seul face à son public, et il a prononcé quelques mots, en guise d’au revoir. Un au revoir, émouvant, acclamé, pas si solennel que ça, à cette troupe, à ces techniciens/techniciennes, à son public, mais également à cette grand aventure pas banale qu’est la Comédie Française. Et j’y ai vu un moment clé dans la vie du comédien, comme on quitte quelqu’un qu’on aime. Très simplement, en douceur, dans la joie même, mais on le quitte malgré tout. Car la Comédie Française, c’est plus qu’un symbole, c’est plus qu’une histoire, c’est une appartenance, une tranche de vie qui va bien au-delà du cadre professionnel. Le sacré, oui le sacré de la chose tient particulièrement à ses codes, à son lieu, à sa réputation, qui, cumulés, en font une spécificité, mieux, une exception française. Appartenir à la Ruche, comme on l’appelle, c’est quelque chose. Alors j’ai décidé d’inviter l’une d’entre eux - celle qui jouait Hermione, en alternance dans "Electre/Oreste" - derrière mon micro pour en parler, très simplement. Pauline Clément, la trentaine, est pensionnaire à la comédie française depuis 2015, et a un parcours qui m’a beaucoup intéressé, entre la notion d’échec qui a rythmé sa scolarité, son parcours en dents de scie, ses troubles de l’orthographe, et cette propension à incarner comme personne. Et ce qui m’a intéressé, au-delà de ça, c’est qu’elle une vraie enfant de sa génération - pourrait-on caricaturer - puisqu’elle concilie un emploi du temps de pensionnaire place Colette et celui d’une faiseuse de sketches. Avec son collectif de vidéastes et comédiens « Yes vous aime », sur Youtube, elle rend la position de comédienne très intéressante à mon sens, comme tournant autour de tout, sans rien s’interdire. Et avec Pauline Clément, on a parlé de sa découverte du théâtre, de cette arrivée et de cette vie à la Comédie Française, ou encore de la notion de troupe lorsqu’on s’apprête à jouer. Bonne écoute !
3/5/202038 minutes, 1 second
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37 - Patrick Poivre D'Arvor, écrivain : "Le germe qui créé l'ambition est profondément solitaire"

Bonjour à tous et à toutes, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où chaque semaine, on parle de culture avec ceux et celles qui la font. N'hésitez pas à vous abonner, à suivre La Quille sur les réseaux sociaux, mais également à en parler autour de vous, c'est de toutes ces manières que le podcast pourra se développer au mieux ! Aujourd’hui, je reçois un écrivain, qui l’a toujours été, mais qu’on a également connu grâce à sa fonction de journaliste, et de présentateur. Patrick Poivre d’Arvor a été ce qu’on appelle le "visage de l’information" sur TF1 pendant plus de vingt ans, et publie aujourd’hui son nouveau roman, « l’Ambitieux » aux éditions Grasset, qui fait suite à « La vengeance du loup », qu’il a publié l’année dernière. "L'Ambitieux", c'est ’histoire de l’ascension politique de Charles, un trentenaire dont le rêve d’enfant, et l’ambition, n’est autre que… devenir Président de la République. Sur fond d’histoire personnelle, d’affaire amoureuse ou encore de menaces rodant au-dessus de cette ambition, Patrick Poivre d’Arvor tisse le portrait d’un monde politique dont on ne maîtrise pas toujours les rouages. Car atteindre le pouvoir n’est pas une affaire banale, et c’est ce qu’il nous montre ici... Et avec Patrick Poivre d’Arvor, on va parler de la notion d’ambition qui imprègne ce roman, du rôle des médias lorsqu’on fait une carrière politique, quel quelle soit, ou encore de la présence de la culture aujourd’hui à la télévision, bien différentes d’il y a encore quelques années. Bonne écoute !
2/27/202022 minutes, 21 seconds
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36 - Alice Odiot & Jean-Robert Viallet, réalisateur/ice :"La prison est une existence contre-nature"

Aujourd’hui, je reçois non pas un invité, mais deux invités : Alice Odiot, et Jean-Robert Viallet. Ils ont réalisé le film documentaire « Des hommes », en salle actuellement. "Des hommes", c’est une immersion dans la prison des Baumettes, à Marseille. 30.000m², 2000 détenus, dont la moitié n’a pas 30 ans, enfermés à 2 voire 3 personnes dans des cellules de 9m². En 2012, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, qualifie les conditions de détention de la prison d’"inhumaines". La première scène du film montre un homme enfermé dans une sorte de cachot, à la recherche d’une cigarette. Seule une vitre en plexyglas le sépare de la caméra. Comme un moyen de le rencontrer. Et cette cigarette, cette foutue cigarette, il ne la trouve pas. Et ça le rend dingue. Cette scène est la première, mais aussi la dernière scène du film, car le quotidien, aux Baumettes, c’est cyclique, c’est redondant, c’est dur. Mais il y a aussi de l’humanité, des rires, des rencontres, que Jean-Robert Viallet et Alice Odiot montrent à merveille, comme si toute peine n’était pas fondamentalement perdue. Et avec eux, on va parler des conditions de tournage dans un tel lieu, de la figure des surveillants de prison, ou encore du système judiciaire français, perfectible à certains endroits. Bonne écoute !
2/20/202033 minutes, 49 seconds
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35 - Emmanuelle Richard, écrivaine : "On a tous été concerné par l'abstinence"

Pour introduire cet entretien, je voulais vous raconter une histoire. L’histoire de Paul, retraité, qui vit avec son épouse une vie de couple intellectuellement riche, socialement développée, où les activités sont nombreuses. Et pourtant, chaque soir, Paul et son épouse dorment séparément, et depuis plus de 35 ans, ils vivent une période d’abstinence, sans pour autant répudier l’autre corps, et sans relation extraconjugale non plus. Il n’en parle pas, cela ne semble pas poser de problème, personne n’a l’air malheureux, alors il n’y a pas de sujet. Et pourtant, à bien y réfléchir, il y a peut-être quelques stigmates du passé, quelques frustrations bien enfouies, que Paul a fait mine de ne pas voir, de ne pas tenir, et puis c’est passé. Et puis, au fond, avec son épouse, il s’aiment. Alors ça va. Cette histoire, Emmanuelle Richard nous la raconte dans son livre qui vient de sortir chez Flammarion, « Les corps abstinents ». Dans ce recueil de témoignages, à mi chemin avec l’essai, Emmanuelle Richard place la notion d’abstinence au centre, celle qui, au final, fait appel à ce qu’il y a de plus commun dans nos vies : l’amour, la séduction, la libido, la masturbation, l’autre, le désir, la confiance, l’engagement, le corps, la tendresse, les codes, le couple, le sexe, les sentiments, les envies, les frustrations, bref, l’abstinence est un thème presque collectif. Emmanuelle Richard met donc ici en exergue des témoignages, d’inconnus, mais aussi le sien, ce qui n’est pas sans nous rappeler que la littérature est toujours une affaire de soi. Et avec Emmanuelle Richard, on va parler de la charge sociale que représente la sexualité, des stéréotypes à déconstruire autour de la question, ou encore la question de l’intime en littérature. Bonne écoute !
2/13/202028 minutes, 27 seconds
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34 - Xavier De Moulins, journaliste et écrivain : "Dans le deuil, la culture, c'est ce qui sauve"

Cette semaine, je reçois le journaliste et écrivain Xavier de Moulins. Il vient de publier son septième livre chez Flammarion « Le petit chat est mort ». Pour la première fois, il ne publie pas un roman, mais bien un récit, le récit de la mort de son petit chat. Après avoir accepté d’adopter un chaton - un peu sous la pression de ses enfants - Xavier s’est peu à peu attaché à ce qu’on appelle communément cet "animal de compagnie", jusqu’à sa mort brutale, inattendue, douloureuse. Car oui, la mort d’un chat, c’est un bouleversement du quotidien, mais aussi un renversement identitaire, où le travail de deuil a toute sa place. Socialement malmené, pourtant, la mort de son chat, ça veut dire bien plus de nous et des autres que ce qu’on pourrait penser. Et avec Xavier de Moulins on va parler de ce que représente un chat dans un cadre familial, du travail du deuil on ne peut plus symbolique, de ce que la littérature peut nous apporter dans ce moment si particulier, ou encore de l'écriture littéraire, bien différente de l'écriture journalistique. Bonne écoute !
2/6/202027 minutes, 49 seconds
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33 - Amélie Du Chalard, galeriste : "Repenser le schéma traditionnel de la galerie"

Aujourd’hui, on va parler d’art, de la place qu’une oeuvre d’art prend dans un espace, avec la galeriste Amélie du Chalard. Il y a quelques années, elle a créé Amélie Maison d’Art, une galerie d’art contemporain avec un gros penchant pour l’abstraction, dont le concept change de ce qu’on a l’habitude de s’imaginer, puisque la galerie n’est autre qu’une maison, une vraie ! Une manière plus accessible de montrer les oeuvres d’art, dans un contexte plus familier, où il est possible de se projeter facilement, notamment grâce à des accrochages personnalisés. Cette alternative aux galeries traditionnelles parfois perçues comme trop élitistes, Amélie la met en perspective en plein coeur de Paris, et pose notamment la question de la place que l’on accorde à l’art dans nos quotidiens. Et avec Amélie du Chalard on va parler de ce concept qu’est la Maison d’Art, de son profil de collectionneuse, de ce qui fonde la notion même d’oeuvre, ou encore de ce qui rend l'art, abstrait ou non, plus ou moins cher. Bonne écoute !
1/30/202021 minutes, 23 seconds
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32 - Pierre Yovanovitch, architecte d'intérieur : "La beauté est toujours liée à la culture"

Aujourd’hui, on va parler de goût, d’art, d’espace, puisque je reçois l’architecte d’intérieur Pierre Yovanovitch. Après avoir travaillé aux côtés de Pierre Cardin, Pierre ouvre son agence parisienne en 2001. Depuis, il figure parmi les meilleurs architectes d’intérieurs du monde selon le connu et reconnu AD. Avec un style épuré, moderne, et équilibré, il a créé son univers grâce à des projets éclectiques, des plus privés aux plus institutionnels. De l’hôtel Marignan à Paris, en passant par le flagship Christian Louboutin, la nouvelle galerie de Kamel Mennour, mais aussi de gros projets résidentiels. Vous l’aurez compris, la réputation de Pierre n’est plus à prouver, si bien qu’il a finalement ouvert sa première adresse à New York, en 2018. Et avec Pierre Yovanovitch, on va parler de ce que ça implique d’utiliser les contraintes d’un lieu pour répondre à une demande, de ce qu’aménager un intérieur veut dire de nous, ou encore de la notion de goût et de la manière dont elle entre en jeu. Bonne écoute !
1/23/202026 minutes, 47 seconds
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31 - Isabelle Sorente, romancière : "La sorcière est une messagère de notre mémoire"

Cette semaine, je reçois la romancière Isabelle Sorente, qui publie « Le complexe de la sorcière » aux Éditions JC Lattès. On entend beaucoup parler de cette figure ancestrale de la sorcière, et pour cause, elle est passionnante, et symptomatique de notre société contemporaine. Entre le 15ème et le 17ème siècle, des femmes, majoritairement, étaient pourchassées, persécutées, exécutées par des hommes, sous prétexte qu’elles incarnaient sommairement une image négative de la femme. Et pour Isabelle Sorente, encore aujourd’hui, les stigmates sont toujours là, et expliqueraient bon nombre de ses questionnements d’enfance, qui se répercutent nécessairement sur sa vie d’adulte. Comme une sensation d’être hors norme, d’être ici et là bas, qui mène à une quête de soi perpétuelle, et qu’elle raconte très bien dans son livre. Car on s’aperçoit rapidement que lorsqu’elle était enfant, la narratrice subissait le harcèlement scolaire, celui d’une meute sur une proie, qui, à la lumière de ce livre, peut facilement se rapprocher de cette chasse aux sorcières. Et avec Isabelle Sorente, on parle ensemble de la raison pour laquelle Isabelle s’est penché sur cette figure, du symbole qu’est cette sorcière, du rapport que cette dernière entretient avec le féminisme aujourd’hui, ou encore de la place de l’homme dans tout ça, bonne écoute !
1/16/202029 minutes, 49 seconds
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30 - Constance Debré, écrivaine : "La littérature fait ce que l'on est"

Aujourd’hui, je reçois Constance Debré, qui, depuis quelques temps maintenant, a quitté sa casquette d’avocat pour celle d’écrivain. Après son roman "Play Boy", qui mettait en scène une entrée dans le monde homosexuel (via les amours, les sexualités, et le changement de perspective de vie), elle poursuit son travail d’autofiction avec "Love me Tender", publié chez Flammarion. En creux, il y a cette question de l’amour, sous toutes ses formes, notamment l’amour maternel. Au milieu, il y a ce fils, que le père veut retirer à la mère. Et entre tout ça, il y a ces rencontres, dont on ne sait où elle vont si ce n’est à l’essence même de soi. Vous le verrez, Constance est une femme passionnante, je n’ai pas eu besoin de beaucoup parler tant elle porte en elle son livre et sa vision d’une vie qui n’éclate aucun codes sinon les siens. Elle nous parle de famille, d’homosexualité, de l’écriture de l’intime, mais aussi de son dernier coup de coeur culturel, qui, par un heureux hasard, se trouve être mon livre préféré (teasing !), bonne écoute !
1/9/202035 minutes, 20 seconds
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29 - Pierre Deladonchamps, acteur : "Je crois beaucoup à la virilité cérébrale"

Tout d’abord, je vous souhaite une très belle année 2020, pleine de culture, bien sûr, et j’en profite également pour vous remercier d’être progressivement de plus en plus nombreux et nombreuses à m’écouter donner la parole à ses écrivains, à ses comédiens, à ses musiciens, à ses philosophes. Et à m’encourager, ce qui est, mine de rien, très important pour moi qui gère ce podcast tout seul avec rien sauf l’envie de le développer. Pour ce premier entretien de l’année, je reçois l’acteur Pierre Deladonchamps, qui est à l’affiche du nouveau film de Valérie Donzelli, "Notre dame". On l’a découvert grâce à « L’inconnu du lac » de Alain Guiraudie, qui lui a valu le César du meilleur espoir en 2014, mais aussi, grâce à "Plaire aimer et courir vite", de Christophe Honoré, "Le fils de Jean", de Philippe Lioret, ou encore "Les chatouilles", de Andréa Bescond et Eric Metayer. Et dans ce nouveau film, "Notre dame", il incarne un journaliste, qui va couvrir le chantier de la reconstruction du parvis de Notre-Dame, et qui se trouve également être l’amour de jeunesse de l’architecte en charge du projet, que joue Valérie Donzelli elle-même. Et avec Pierre Deladonchamps, on va parler du genre qu’est la comédie, de la notion de virilité au cinéma, de son lien avec son corps lorsqu’il tourne un film, mais aussi de son rapport aux journalistes, bonne écoute !
1/2/202028 minutes, 4 seconds
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28 - Claire Marin, philosophe : "Il y a une expérience vraiment physique des ruptures de la vie"

Bonjour à tou.te.s, je suis Thomas LOUIS, et bienvenue dans la quille, le podcast où chaque semaine, on parle de culture avec ceux et celles qui la font. Aujourd’hui, on va parler de rupture, avec la philosophe et écrivaine Claire Marin. Elle a publié « Rupture(s) », aux Éditions de l’Observatoire. Dans ce livre, elle saisit à bras le corps la notion même de rupture, et entreprend d’étudier les différentes ruptures qui arrivent dans l’existence. Bien loin de seulement penser la rupture amoureuse, elle s’intéresse aussi à la maladie, à la naissance, au deuil, au vieillissement, tous ces événements qui ont une véritable incidence sur ce que nous sommes. Et avec Claire Marin, on va entre autre parler de la question de l’identité lorsque survient une rupture, du regard des autres à ce moment-là, mais aussi de la naissance comme une rupture profonde et durable, ou encore de ces cultures, qui voient certaines ruptures autrement que nous, quitte à les célébrer. Bonne écoute !
12/26/201932 minutes, 45 seconds
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27 - Marina Rollman, humoriste : "Être mature dans le stand up demande d'être mature dans ta vie"

Cette semaine, c’est d’humour et de scène dont il va s’agir avec l’humoriste Marina Rollman. Son spectacle s’appelle sobrement « un spectacle drôle », et se joue en ce moment au Théâtre de l’Oeuvre, à Paris. Vous pouvez également retrouver Marina sur France Inter chaque semaine, où elle officie avec une chronique : « la drôle d’humeur de Marina Rollman ». Il y a également de nombreuses vidéos sur Youtube où vous pouvez un petit peu voir ce qu’elle produit. Et justement, puisque Marina Rollman est si « drôle », j’ai décidé de l’inviter et de lui donner la parole pour saisir ce qui se joue lorsqu’on veut faire rire et lorsqu’on y arrive. Et avec elle, on va parler de l’écriture de l’humour, de la question du corps sur scène, mais aussi de son premier bide, et de sa relation avec cette hypothèse que ça se reproduise. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver le podcast sur Instagram (@la.quille), ou encore sur Facebook, Twitter, et même sur Youtube !
12/19/201930 minutes, 14 seconds
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26 - Marie-Rose Guarniéri, libraire : "Un livre, ça vous dit où vous êtes et où vous n'êtes pas"

Aujourd'hui, je reçois une libraire, mais pas n’importe laquelle. Marie-Rose Guarnieri tient la librairie des Abbesses, dans le quartier de Montmartre à Paris,. Mais elle est une actrice encore plus globale dans le monde du livre. Car oui, en parallèle, elle a fondé le prix Wepler-Fondation la Poste, qui récompense chaque année l’innovation, l’indépendance et la diversité éditoriale en littérature. Elle a également mis en place les flâneries littéraires au salon du livre, où l’idée est de se balader avec un écrivain ou un artiste, et a aussi créé la fête de la librairie indépendante. Bref, une femme d’action, de passion, et de conviction, pour qui l’objectif est de faire vivre le livre, encore et toujours. Et avec Marie-Rose, on va parler de ce métier de passeur qu’est le métier de libraire, de l’ancrage contemporain du livre, ou encore de la notion de prix littéraire aujourd’hui. Bonne écoute !
12/12/201943 minutes, 42 seconds
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25 - Romain Puértolas, écrivain : "J'ai dû construire un livre autour de cette fin époustouflante"

Cette semaine, c’est avec Romain Puértolas que j’ai discuté, à l’occasion de la parution son nouveau roman chez Albin Michel, « La police des fleurs, des arbres et des forêts ». Il s’agit là d’un roman d’enquête, qui démarre dans une petite bourgade isolée dans les années 1960, à partir de meurtre de Joël, découpé en 8 morceaux, emballé dans des sacs des Galeries Lafayette, et jeté au fond d’une marmite à confiture industrielle. Un jeune officier débarque de la ville pour enquêter sur ce mystérieux crime, et va retranscrire sous forme de lettres l’avancée de ses investigations à Madame Le Procureur. Entre correspondances et auditions, "La Police des fleurs, des arbres et des forêts" nous plonge dans une enquête rocambolesque, où chaque détail à son importance, jusqu’à la fin totalement inattendue, par laquelle je me suis aussi laissé piéger. Et avec Romain Puértolas, on parle ensemble de cette joie que procure l’écriture de l’enquête, de la manière dont on vit sa carrière d’écrivain après un succès mondial que fut son Fakir coincé dans une armoire Ikea, mais aussi du projet de collectif d’écrivain qui publie "13 à table", un recueil de nouvelles spécialement écrites pour les Restos du Coeur. Bonne écoute !
12/5/201929 minutes, 44 seconds
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24 - La Grande Sophie, chanteuse : "En musique, il faut savoir utiliser ses maladresses"

Aujourd’hui, on parle de musique avec La Grande Sophie, dont le huitième album, « Cet instant », est sorti il y a quelques semaines. Dans cet album, c’est principalement le temps, le temps qui passe, que Sophie étudie, et met en musique. Elle en tire les ficelles sur neuf chansons, mais pas seulement. Car cet album, c’est aussi l’occasion pour elle de se renouveler, notamment avec le piano, qui est un instrument qu’elle ne maîtrisait pas auparavant. Et avec la Grande Sophie, on parle ensemble de ce temps qui passe, qui peut être porteur d'angoisse mais aussi d'espoir, de sa manière d’écrire et de composer des chansons pour elle, comme pour les autres, ou encore de son rapport à la scène. Et pour information, Sophie sera à l’Olympia le 12 décembre. Bonne écoute !
11/28/201932 minutes, 32 seconds
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23 - Laurent Ruquier, auteur : "Aujourd'hui, j'essaie de faire ce qui m'a plu quand j'étais enfant"

Cette semaine, on va parler de théâtre avec Laurent Ruquier, et plus précisément de boulevard, qui est un genre dont l'enjeu est de divertir, de faire rire, bien sûr, mais aussi par moments de placer quelques pistes de réflexion, voire de culture. Laurent n’est pas qu’un célèbre animateur de radio et de télévision, c’est aussi un homme et un auteur de théâtre depuis de nombreuses années. Et cette saison, il nous livre « Le plus beau dans tout ça », une comédie qui se joue jusqu’au mois de mars au Théâtre des Cariétés, à Paris, où il est question d’un thème universel et pourtant si complexe : la beauté. « Le plus beau dans tout ça », c’est une pièce à quatre personnages, mise en scène par Steve Suissa, qui commence par le retour, 10 ans plus tard, de Matt, mannequin de profession joué par Agustin Galiana, dans la boutique d’antiquité de Claudine (incarnée par Pauline Lefèvre), qui s’avère être son ex. Sauf que Claudine est désormais à nouveau en couple et épanouie avec Octave (Régis Laspalès). Octave a bon nombre d’avantages, à commencer par l’humour et l’intelligence, plus que la beauté. Bien évidemment, la situation va rapidement appeler le rire du spectateur, mais aussi une certaine réflexion sur ce qu’implique être beau, sur sa supériorité ou non sur l’esprit, bref, un boulevard comme on les aime, qui ne laisse pas de côté les questionnements contemporains. Et avec Laurent Ruquier, on va parler ensemble de l’écriture théâtrale d’un boulevard, de ce que représente pour lui ce concept quasi philosophique qu’est la beauté, ou encore de ses prochaines pièces. Bonne écoute !
11/21/201927 minutes, 39 seconds
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22 - Sofia Aouine, romancière : "J'ai choisi la Goutte d'Or pour raconter Paris par la marge"

Cette semaine, c'est avec la romancière Sofia Aouine que j'ai discuté. Son premier roman, "Rhapsodie des oubliés" (publié aux Éditions de la Martinière) vient d'être récompensé par le Prix de Flore. Il nous plonge dans le Paris de la Goutte d'or à travers les yeux d'Abad, un jeune garçon de treize ans. Au fil des pages, des identités et des mémoires se forment grâce aux différents personnages, et nous font prendre conscience que l'Histoire, ce sont peut-être d'abord elles, mises bout à bout, et côte à côte. Et avec Sofia, on a parlé de ce quartier parisien qu'est le 18ème arrondissement, de la "poésie païenne" qu'elle a installé dans ce roman, de son rapport à l'écriture, mais aussi du fameux Prix de Flore qu'elle vient de recevoir. Bonne écoute !
11/14/201940 minutes, 30 seconds
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21 - Karl Paquette, danseur : "Il faut arriver à démocratiser la danse classique"

Cette semaine, j'ai donné la parole à Karl Paquette, danseur,et ancien danseur étoile de l'Opéra de Paris. À partir du 30 novembre, il adapte le célèbre ballet de Tchaïkovski, "Le lac des cygnes" au Théâtre Mogador, dans "Mon premier lac des cygnes", un spectacle pensé pour les petits comme pour les plus grands. Au cours de 25 représentations exceptionnelles, il profite de son expérience de danseur étoile "retraité" pour mettre en lumière ce chef-d'oeuvre, et, par la même occasion, rendre le ballet résolument accessible. Et avec Karl Paquette, on a parlé de la force du "Lac des Cygnes", de ce que veut dire être danseur retraité lorsqu'on à la quarantaine, mais aussi de la couleur des collants sur scène ! Bonne écoute !
11/7/201931 minutes, 34 seconds
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20 - Coco, dessinatrice : "Le Banquet" de Platon, c'est huit interprétations de l'amour différentes"

Cette semaine, j'ai discuté avec Coco ! De son vrai nom Corinne Rey, Coco est dessinatrice à Charlie Hebdo, mais elle publie également l'adaptation du fameux "Banquet" de Platon en BD, avec le philosophe Raphaël Enthoven, aux Éditions les Échappés. Cette conversation célèbre entre huit convives traite d'un thème de base, que l'on connaît tous et toutes très bien : l'Amour. Vulgariser Platon oui, mais sans le rendre trop facile, tel était l'enjeu de Coco lorsqu'elle a dessiné cette BD. Comme l'impression d'être avec Socrate, Alcibiade, Aristophane, et de discuter avec eux autour de l'amour, bien sûr, mais aussi de se poser des questions qui résonnent encore aujourd'hui, de la beauté en passant par le sexe. Et avec Coco, on a discuté de la philosophie platonicienne, du travail en duo avec Raphaël Enthoven, de ce que nous permet la caricature en 2019, mais aussi évoqué... un tas de nouilles qui moisissent, oui oui ! Bonne écoute !
10/31/201932 minutes, 4 seconds
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19 - Géraldine Dalban-Moreynas, romancière : "Il y a quinze ans, ce livre aurait été moins normal"

Cette semaine, on se retrouve avec Géraldine Dalban-Moreynas. Fondatrice d'un concept store parisien, elle a récemment publié "On ne meurt pas d'amour" aux éditions Plon. Ce livre a une histoire particulière, que Géraldine nous raconte au cours de l'entretien, mais surtout, il raconte une passion amoureuse, qui nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher. Cette passion, elle se vit à travers deux voisins, aux vies bien cloisonnées, qui font la fameuse expérience du coup de foudre au détour d'un couloir. Sans mièvrerie, et à coup de phrases brutes et bien senties, Géraldine Dalban-Moreynas peint le portrait d'une histoire d'amour, celle dont on aimerait qu'elle ne termine jamais, mais qui a bel et bien une fin. Une fin particulière, que le roman distille au fil des pages, jusqu'au chaos final. Et avec Géraldine, on parle ensemble de la genèse du roman, de la sexualité en littérature, de sa vision de l'amour, ou encore de François Truffaut. Bonne écoute !
10/24/201938 minutes, 29 seconds
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18 - Charly Delwart, écrivain : "Il faut avoir l'esprit déjà clair pour dresser un bilan de sa vie"

Raconter sa vie en graphiques, vous y avez déjà pensé ? C'est tout l'enjeu de "Databiographie", le nouveau livre de Charly Delwart, publié chez Flammarion. Dans ce livre, l'auteur dresse un bilan de ses 44 années d'existence, entre le nombre de fois où il a pris les transports en commun sans ticket et le pourcentage de livres qu'il n'a pas lu dans sa bibliothèque. Se raconter en chiffres, comme un mode de description de soi, toujours appuyé par des textes souvent drôles et propices à la réflexion. Car oui, dans notre cas, que choisirait-on de calculer, de recenser, de représenter ? Peut-on tout dire de sa vie ? Avec Charly, on va donc parler de cette forme d’autobiographie, mais aussi des sujets qu’il a sciemment évité, ou encore de son bureau, et oui ! Bonne écoute !
10/17/201920 minutes, 46 seconds
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17 - Jean-Louis Fournier, écrivain : "La solitude est la pire et la meilleure des choses"

Cette semaine, c'est avec un écrivain incontournable du paysage littéraire français que je me suis entretenu. Jean-Louis Fournier, l'auteur de "Où on va, papa ?" (prix Femina 2008) ou encore de "Veuf" (2011), vient de publier "Je ne suis pas seul à être seul" aux Éditions JC Lattes. Comment résumer ce livre ? Il s'agit d'un ouvrage à mi-chemin entre le témoignage et le réceptacle de pensées, sur un sujet qui nous touchent tous et toutes : la solitude. Sentiment ambivalent par excellence, il est ce qui nous relie au monde et ce qui, pourtant, nous attire sans cesse. Avec son humour et son espièglerie légendaires, Jean-Louis Fournier se livre donc à l'exercice d'écrire sur un thème on ne peut plus universel, à travers le prisme de son histoire personnelle. Et avec lui, on parle de l'ambiguité de ce sentiment, du développement des réseaux sociaux, ou encore de Verlaine ! Bonne écoute !
10/10/201930 minutes, 19 seconds
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16 - Rose, chanteuse : "Parfois, il faut constater que ça va mal pour rebondir"

Vous connaissez probablement déjà Rose, puisque son tube "La liste" et sa douce rengaine résonne dans nos oreilles depuis 2006. Aujourd'hui, elle nous dévoile son cinquième album, "Kérosène", qui vient se mêler à un livre éponyme, publié aux Éditions Ipanema. "Kérosène", c'est un mélange entre Keren, le vrai prénom de la chanteuse, et Rose, que l'on connaît à la scène. Après une période personnellement compliquée, la chanteuse revient comme pour témoigner, à travers 13 chansons reprises dans les 13 chapitres du livre. Un va-et-vient entre la musique et l'écrit, qui s'inscrit dans l'oeuvre de Rose comme un point d'ancrage nécessaire, mais aussi singulier. Et avec Rose, on a parlé de ce qui l'a décidé à écrire de livre et ses chansons, de ce que représente l'échec dans sa carrière de chanteuse, mais aussi... de podcast ! Bonne écoute !
10/3/201924 minutes, 18 seconds
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15 - Emmanuel Noblet, comédien - "Jouer « Les Beaux », c'est comme jouer plusieurs rôles"

Cette semaine, parlons peu, parlons théâtre ! Après avoir tourné partout en France avec "Réparer les vivants", l'adaptation du livre de Maylis de Kerangal où il était seul en scène (et qui lui a valu un Molière en 2017), Emmanuel Noblet revient en duo, avec "Les Beaux" au Théâtre du petit Saint-Martin. Dans cette pièce, mise en scène par Côme de Bellescize d'après le texte de Léonore Confino, Emmanuel incarne, avec Élodie Navarre, un duo un peu improbable : Ken et Barbie, dont l'amour "parfait" est mis en exergue à travers les yeux d'une petite fille, Alice. La fillette s'échappe du regard de ses parents grâce à ses poupées, jusqu'à ce que la pièce se renverse, et laisse le spectateur face aux "véritables" parents, qui n'ont plus rien de Ken et de Barbie. Entre les tiraillements d'un couple moderne, les questionnements liés à la place de l'enfant, mais aussi liés aux sentiments, "Les Beaux" développe bon nombre de sujets aussi actuels qu'universels. Et avec Emmanuel, on parle ensemble de la force théâtrale du couple aujourd'hui, de la relation au rire lorsqu'on est comédien, mais aussi de ses sources d'inspiration ou de ses débuts au théâtre, un peu particuliers ! Bonne écoute !
9/26/201934 minutes, 42 seconds
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14- Marie Robert, professeure et auteure : "La philo nous permet de trouver notre propre cohérence"

Cette semaine, c'est avec Marie Robert que je me suis entretenu ! Depuis 2018, Marie a étayé son activité de professeure de philosophie avec deux livres, dont la portée n'est autre que de désacraliser la philosophie : "Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo" et "Descartes pour les jours de doute et autres philosophes inspirants" (publiés chez Flammarion/Versilio). À travers 12 situations du quotidien, Marie fait appel à 12 philosophes, dont la pensée est porteuse d'une solution, ou du moins d'éléments de réponse. Des ouvrages synthétiques, qui sont l'incarnation de ce que la philosophie a de plus universel. Avec Marie, on parle donc de cet aspect collectif que porte la philosophie, mais aussi de l'état de la discipline en 2019, ou encore de ce que l'enseignement de la philo peut apporter aux enfants. Et n'hésitez pas à suivre Marie sur son compte Instagram dont on parle pendant l'entretien : @philosophyissexy. Bonne écoute !
9/19/201942 minutes, 10 seconds
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13 - Laure Limongi, écrivaine et enseignante : "Être corse est un point de tendresse ineffable"

À l'occasion de cette rentrée littéraire, Laure Limongi publie son onzième roman aux éditions Grasset, "On ne peut pas tenir la mer entre ses mains". Ce roman est probablement le plus personnel de l'autrice, qui nous fait ici le récit d'un cercle familial corse (d'où elle est originaire), dont Huma Benedetti, la petite dernière, porte l'héritage. Et qui dit héritage familial, dit aussi parfois secret, qui conditionne ici tous les échanges, marqués par une époque bien particulière en Corse : la naissance du FLNC. Et aujourd'hui, avec Laure, on parle de l'île de beauté, bien sûr, mais aussi de la notion de secret de famille, de l'importance des origines (en lien avec la littérature), ou encore de son deuxième métier : professeure de création littéraire, et oui ! Bonne écoute !
9/12/201932 minutes, 31 seconds
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12 - Vanille, chanteuse : "Pour moi, Françoise Sagan représente la bossa nova en France"

Cette semaine, on s'éloigne un peu de la rentrée littéraire, et on revient à la culture à ce qu'elle a de plus riche et de plus large avec Vanille ! Vanille est chanteuse, et a sorti, il y a quelques semaines, son premier album, "Amazona". Écrit et composé quasiment intégralement par ses soins, cet album est une petite invitation au voyage, sur fond de percussions et d'envolées brésiliennes. Avec Vanille, on a alors parlé de ses inspirations latines, du monde de la musique et de ses difficultés, de la manière dont elle se détache de l'influence de son père (Julien Clerc), mais aussi de Françoise Sagan oui oui ! Bonne écoute !
9/5/201923 minutes, 52 seconds
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11 - Valérie Tong Cuong, romancière : "On est tous concernés par la lâcheté ordinaire"

Cette semaine, je reçois Valérie Tong Cuong, qui publie son 12ème roman, "Les guerres intérieures", aux Éditions JC Lattès. L'histoire de Pax Monnier, un comédien frustré, qui, alors qu'il a rendez-vous avec un grand réalisateur, va entendre des bruits suspects chez son voisin du dessus. Emporté par la perspective de décrocher un rôle, il va faire abstraction de ces bruits, et va se rendre à son rendez-vous comme si de rien n'était. Il apprendra par la suite qu'en réalité, Alexis, son voisin, a été sauvagement agressé. Un an plus tard, il rencontre Emi Shimizu, qui a, elle aussi, ses guerres intérieures. Hasard de la vie, il s'avère que Emi est la mère d'Alexis. Va alors se nouer un triangle relationnel fort, sur fond de petites culpabilités et de lâchetés ordinaires. Avec Valérie, on parle de la manière dont on aborde ces sentiments universels dans un roman, mais aussi du travail de ses personnages, de son livre de chevet, ou encore de la notion de prix littéraires. Bonne écoute !
8/29/201937 minutes, 47 seconds
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10 - Julien Dufresne-Lamy, écrivain : "Les drag queens incarnent le mieux la vérité politique"

C'est aujourd'hui même que sort le nouveau roman de mon invité, Julien Dufresne-Lamy. "Jolis jolis monstres" est publié aux Éditions Belfond, et raconte l'évolution de deux personnages dans le monde fabuleux des drag-queens, des vogueurs, des trans. D'un côté, James, également appelé "Lady Prudence", vit à New-York dans les années 1980. De l'autre côté, Victor, ou "Mia de Guadalajara", à Los Angeles dans les années 2010. Au fil du livre, on suit ces deux personnages totalement opposés, à travers des combats identitaires, des combats contre l'homophobie sur fond d'apparition du sida, mais surtout, à travers leur évolution en tant que "monstre". Cette rencontre et cette plongée au coeur d'un monde souvent mal connu est un véritable hymne à l'acceptation, raconté avec la plume riche et pointilleuse de Julien. Avec lui, on parle de son parcours, de la raison qui l'a poussé à s'intéresser à l'univers des drag-queens, ou encore de la manière dont il perçoit l'identité aujourd'hui. Bonne écoute !
8/22/201932 minutes, 9 seconds
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9 - Sorj Chalandon, écrivain et journaliste - "Le cancer n'est pas le sujet du livre, mais le décor"

La rentrée littéraire vient à peine de commencer, et à cette occasion, je reçois un écrivain qui s'est imposé comme un grand nom de la littérature contemporaine. Sorj Chalandon, également journaliste au Canard Enchaîné, vient de publier "Une joie féroce" aux Editions Grasset. L'histoire de Jeanne, une libraire sans histoire, une femme à laquelle personne ne fait vraiment attention. Et puis un jour, Jeanne va découvrir qu'elle est atteinte d'un cancer. Son mari la quitte, son monde s'effondre, et tout ce qu'elle a construit prend une perspective différente. Elle va rencontrer trois femmes, auxquelles elle va se lier, jusqu'à commettre ensemble l'irréparable : le braquage d'une bijouterie place Vendôme, à Paris. Sorj Chalandon publie ce roman à un moment de sa vie bien particulier, qu'il nous raconte avec intelligence. Dans cet entretien, il nous parle également de sa vision du rapport entre le journalisme et l'écriture, ou encore de ce qu'il pense de la figure féminine au sein de son oeuvre. Bonne écoute !
8/15/201933 minutes, 24 seconds
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8 - Olivier Liron, écrivain : "La norme peut s'exercer contre différentes parties du corps social"

Cette semaine, j'ai rencontré Olivier Liron, dramaturge, scénariste, mais aussi écrivain. Vous le connaissez peut-être grâce à ses deux livres, "Danse d'atomes d'or" et "Einstein, le sexe et moi", qui lui ont valu un succès indéniable. Dans le dernier, Olivier nous raconte sa participation à l'émission populaire "Question pour un Champion", lui, autiste Asperger. Lui qui a su faire de sa différence une quête personnelle, mais aussi collective, sur fond de compétition télévisuelle. Un livre drôle et plein d'auto-dérision, sur lequel on revient, en évoquant la notion de norme, d'humour, mais aussi d'autres sujets tels que sa vision de l'écriture, ou son actualité. Et, comme d'habitude, n'hésitez pas à vous abonner, et à parler de La Quille autour de vous, bonne écoute !
8/1/201934 minutes, 6 seconds
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7 - Mathieu Simonet, écrivain et Président de la SDGL : "L'enjeu de vérité ne m'intéresse pas"

Dans ce nouvel entretien, je suis allé à la rencontre de Mathieu Simonet. Mathieu est avocat, mais aussi écrivain, et vient d'être élu Président de la Société des Gens de Lettres, qui se veille et milite pour les droits des auteurs et l'amélioration de leur statut. En parallèle, Mathieu SImonet a publié un nouveau roman, "Anne Sarah K.", paru en 2019 aux Éditions du Seuil. Un livre intime, où il évoque la perte progressive de l'ouïe, puis de la vue, de son amie d'adolescence. Un livre représentatif de l'écriture du réel et de l'intime, que Mathieu Simonet travaille depuis plus de dix ans maintenant. Ensemble, on évoque sa vision du travail d'écriture à travers ce prisme de l'intime, mais aussi les missions concrètes de la Société des Gens de Lettres, ou encore son prochain roman. Bonne écoute ! 1ère partie (jusqu'à 21:40) : La Société des Gens de Lettres 2ème partie (à partir de 21:40) : "Anne Sarah K" et l'écriture de l'intime
7/25/201943 minutes, 46 seconds
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6 - Julien Teisseire, scénariste : "Écrire pour Netflix, c'est penser que la série sera vue vite"

Pour ce nouvel entretien, j'ai décidé de me pencher sur un univers et un métier qu'on ne présente pas assez : le scénario. Julien Teisseire est scénariste, et a notamment écrit la série "Plan Coeur", que nous sommes beaucoup a avoir vu sur Netflix depuis sa diffusion en décembre dernier. Ensemble, on parle de son parcours, de la manière de travailler avec une plateforme telle que Netflix, ou encore de ce que représente le métier de scénariste dans une perspective concrète. Et comme d'habitude, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles au podcast sur Apple Podcast, à vous abonner, à suivre La Quille sur Instagram/Facebook, et à me faire vos petits retours en messages privés si vous le souhaitez. À très vite !
7/18/201925 minutes, 35 seconds
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5 - Entretien avec Pauline Delabroy-Allard, romancière

L'année dernière, Pauline Delabroy-Allard publie son premier roman aux Éditions de Minuit, "Ca raconte Sarah". L'histoire d'une passion amoureuse, simple et pourtant si foudroyante, qui connaît un vrai succès critique, si bien qu'elle figure sur la liste du prestigieux Prix Goncourt. Notre petite conversation retrace tout ça, et bien plus encore, bonne écoute !
7/5/201929 minutes, 58 seconds
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4 - Entretien avec Xavier Legrand, comédien, réalisateur et scénariste

Vous le connaissez peut-être grâce à son film "Jusqu'à la garde", qui lui a valu de nombreux prix, mais Xavier Legrand est également comédien. Il incarne Jean, dans la mise en scène de "Mademoiselle Julie" au Théâtre de l'Atelier, aux côtés de Anna Mouglalis et Julie Brochen. Dans cet entretien, on parle de son rapport à la scène, mais aussi du succès de "Jusqu'à la garde", et de ce que l'avenir lui réserve. Bonne écoute !
6/27/201925 minutes, 19 seconds
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3 - Entretien avec Sébastien Vion, alias Corrine, comédien et membre de la troupe de Madame Arthur

Pour ce troisième entretien, je reçois un comédien, mais aussi une "créature", Sébastien Vion, dit Corrine. Il officie au sein du cabaret de Madame Arthur, mais pas que ! On parle donc ensemble de son parcours, de la particularité de son métier, mais aussi de la notion de troupe ou des costumes de son personnage haut en couleur. Bonne écoute ! (PS : Dans cet épisode, le son de mon micro est assez faible, pardon pour ça ! Bon, fort heureusement, je ne suis pas l'invité ;))
6/5/201934 minutes, 48 seconds
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2 - Entretien avec Jean Robert-Charrier, directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin

Rencontre avec Jean Robert-Charrier, directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin. Il évoque avec nous son arrivée à la tête de l'établissement à 25 ans, la manière dont il pense une programmation sur l'année, mais aussi l'alliance entre le théâtre privé et le théâtre subventionné.
5/28/201921 minutes, 28 seconds
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1 - Entretien avec Arnaud Cathrine, écrivain et interprète.

Pour ce premier entretien, l'écrivain Arnaud Cathrine nous parle de vins naturels, de Marguerite Duras, mais aussi de son rôle au sein de la Maison de la Poésie, ou encore du livre qui l'a marqué à vie. Suspense !
5/16/201926 minutes, 50 seconds
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La Quille - 3 Mai (Bret Easton Ellis, Leonard de Vinci, Festival de Cannes, Donald Trump, etc.)

Une semaine riche en découverte, que je vous partage ici !
5/3/20199 minutes, 58 seconds
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La Quille - 26 Avril (Festival de Hyères, Annie Ernaux, Rose, Guillaume Dustan, etc.)

Une sélection de ce qui s'est passé cette semaine dans le monde de la culture !
4/26/201910 minutes, 1 second
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La Quille - 19 Avril (Notre Dame, Festival de Cannes, Beyonce, Siné Madame, etc.)

Un condensé de la (riche) actualité culturelle de la semaine !
4/19/201911 minutes, 14 seconds
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La Quille - 6 Avril (Foire du livre Brive, Molières, Blanche Gardin, Art Fair Paris)

Que s'est-il passé dans le monde de la culture cette semaine ?
4/6/20199 minutes, 24 seconds
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La Quille - 31 Mars (Agnès Varda, Marie Robert, Les Particules Élémentaires)

Ce qui a retenu mon attention cette semaine, en matière de culture bien sûr !
3/31/20195 minutes, 35 seconds
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La Quille - 22 Mars 2019 (Hôtel Rimbaud, Festival Audiovision, Keren Ann)

Cette semaine, c'est avec Verlaine, Keren Ann, et un festival un peu particulier qu'on part à la découverte de la culture !
3/21/20195 minutes, 59 seconds
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La Quille - 15 Mars 2019 (Salon Livre Paris, Amazon Books, Xavier Dolan)

Mais qu'est-ce qui a bien pu me marquer dans l'actualité culturelle cette semaine ? Je vous décrypte tout ici !
3/15/20195 minutes, 36 seconds
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La Quille - 8 Mars (Mathieu Simonet, Netflix, Aya Nakamura)

Les infos de la semaine que j'ai retenu dans l'actualité culturelle !
3/8/20198 minutes, 22 seconds
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La Quille - 1er Mars 2019 (Fashion Week, Édouard Louis, Inarritu)

Ce que j'ai retenu de l'actualité culturelle cette semaine !
3/1/201911 minutes, 54 seconds
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La Quille - 21 février 2019 (Lagerfeld, Ozon, bouquinistes parisiens)

L'actualité culturelle de la semaine !
2/22/201910 minutes, 22 seconds
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La Quille - 13 février 2019

Un petit aperçu de l'actualité culturelle du 13 février 2019.
2/13/20198 minutes, 47 seconds
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Bienvenue sur La Quille !

Bienvenue sur La Quille, votre podcast hebdomadaire à l'écoute de la culture !
2/11/201929 seconds