Le podcast de celles et ceux qui ont un impact positif sur la société et sur le monde. Devant l’urgence climatique, la crise démocratique, une société aux inégalités croissantes, certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup d’avance, l’audace de croire qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice. Ils sont ce que l’on appelle des Changemakers. « Impact positif », c’est le podcast porte-voix de ces acteurs du changement. Entrepreneurs, citoyens, grands groupes, étudiants, associations, ils ont un point commun : leur impact positif sur la société ou l’environnement. Le podcast parle de leurs réussites, des solutions qu'ils proposent, de leurs motivations, des difficultés qu'ils ont rencontrées pour monter leur projet mais aussi de ce qu’ils veulent transmettre à celles et ceux qui les écoutent. Une conversation simple, sans détour et sans timing pour se laisser inspirer, et agir peut-être à son tour.
En pleine crise des agriculteurs, le Haut Conseil pour le Climat publie son rapport : « Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste ». Corinne Le Quéré, la présidente du Haut Conseil pour le Climat, nous explique comment agriculture et écologie peuvent avancer ensemble.
Pour le Haut Conseil pour le Climat, l’agriculture fait face à 3 défis : baisser ses émissions de CO2, augmenter le stockage de carbone dans ses sols et s’adapter au réchauffement climatique, + 2 degrés à court terme, + 4 degrés à long terme. Un réchauffement climatique qui a - et aura- un impact très lourd sur les agriculteurs et leur productivité. Le système alimentaire est responsable de 22% des émissions de gaz à effet de serre de l’empreinte carbone française, dont 18% pour l’agriculture (surtout l’élevage). C’est le 2ème poste le plus émetteur après les transports et ce sont des chiffres qui ne circulent pas assez. Dans ce rapport, on voit que les émissions baissent mais pas assez vite pour atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Comment être audible dans ce contexte de crise ? Pour Corinne Le Quéré : « Les produits les moins émetteurs ne sont pas valorisés. On a besoin de mieux partager la valeur entre tous les acteurs : de la production, de la transformation et de la distribution. Et c’est seulement quand on aura réussi cela que l’on va pouvoir changer tout le système ». Enfin, pour atteindre les objectifs de baisse des émissions, il faudra aussi diminuer d’ici 2050 de 30% la consommation des produits d’origine animale. Mais là aussi, tout est question de politiques publiques et c’est sans doute pour cela que le message passe si mal dans l’opinion publique. Ainsi pour la présidente du Haut Conseil pour le Climat : « L’offre alimentaire est très carnée, on ne valorise pas une offre basée sur les légumineuses, les céréales, etc. Et c’est vraiment le rôle de la distribution et de la restauration de faire cela. Les acteurs intermédiaires sont très importants pour s’assurer que les produits bas carbone soient valorisés et pour le moment, ce n’est pas le cas ».
1/30/2024 • 8 minutes, 43 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION : Luc Jacquet : " Voyage au Pôle Sud", retour en Antarctique, 30 ans après
Luc Jacquet a effectué sa première mission au Pôle Sud en 1991. Depuis, il n’a cessé de vouloir y retourner. Ce film « Voyage au Pôle Sud » est un hommage à cet endroit unique, sauvage et hostile, qui subit plus qu’ailleurs les effets du réchauffement climatique. Rencontre.
Luc Jacquet nous transporté avec ses films, il nous a fait rêver mais aussi prendre conscience du merveilleux, de la grandeur de cette nature, de sa beauté et sa fragilité. Dans sa filmographie : « La Marche de l’Empereur », Oscar du meilleur documentaire en 2006, mais aussi « La Glace et le Ciel » qui retrace le parcours du glaciologue Claude Lorius, un pionnier, l’un des premiers à avoir fait le rapprochement entre réchauffement climatique et concentration de gaz à effet de serre. Mais en 30 ans, il a également vu cette nature changer, sous l’effet du dérèglement climatique. On sait que les Pôles se réchauffent deux à quatre fois plus vite qu’ailleurs sur la Terre. Il se désole de ne pas avoir réussi à sensibiliser davantage l’opinion publique. « J’ai contribué, dit-il, mais malheureusement, pas assez. J’ai su, mais je n’ai pas alerté assez fort ». Du haut de son expérience, que dit-il aux jeunes ? Il faut retrouver le chemin de la Nature ! Quid de la notion d’émerveillement, de plus en plus mis en avant par les scientifiques ? « Peut-être que quand on est à court d’argument, l’émerveillement est quelque chose à réinviter et à retrouver. » « Voyage au Pôle Sud » est un film récit dont il est le narrateur. Un film poétique, en noir et blanc où chaque image est léchée. Pour Luc Jacquet, quand on a accès à ce genre de paysage, la moindre des choses, c’est de le partager. Objectif de ce dernier opus : montrer à voir ce que lui a vu profondément, au fond de son coeur. Ce film est aussi un manifeste, car « la beauté aujourd’hui, on en a besoin », explique le réalisateur. Selon lui, on a besoin de vivre dans un environnement qui nous inspire et qui nous fait du bien. Et il conclut : « Je veux que les gens sortent de la salle en ayant pris l’air, en ayant fait un grand voyage, et senti les vibrations de ce monde ».
12/24/2023 • 7 minutes, 5 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - "Scientifiques en rébellion" : quand les scientifiques sortent de leurs labos
Rapport après rapport, alertes après alertes, les gouvernements ne prennent pas la mesure de l’urgence climatique et la parole des scientifiques est mise en doute. C’est ce qui a poussé certains d’entre eux à se mobiliser au sein d’un collectif mondial « Scientifiques en Rébellion ». Nous accueillons deux d’entre elles sur LCI dans Impact Positif.
Léa Bonnefoy est docteur en planétologie et André de Backer est chercheuse en Sciences des matériaux. Toutes deux font partie des « Scientifiques en rébellion », c’est à dire des scientifiques qui pensent qu’il faut sortir des laboratoires et agir. Ils prônent la désobéissance civile, mais celle-ci n’est qu’une action parmi d’autres. Leur objectif : ramener des lieux de débats grâce à l’apport de leurs connaissances, permettre aux gens de poser des questions, de réfléchir afin de se mettre en action. Pour Andrée de Backer, « la parole des citoyens doit être écoutée à l’échelle de la société, on ne va pas changer le monde avec des injonctions verticales ».
La semaine dernière, alors que la COP 28 venait d’ouvrir à Dubaï, ils ont organisé à Bordeaux une « contre-COP » avec des débats, des conférences, et notamment un procès fictif contre TotalEnergies. Pour eux, pas question de se rendre sur place, les COP se succèdent et il n’y a pas d’effets visibles. Quant à l’issue de cette COP 28 de Dubaï, il n’y a pas beaucoup d’espoir, ce sera « business as usual ». Les énergies fossiles continueront de progresser, l’idée est de développer des techniques de captage de CO2 pour atténuer les émissions. Une hérésie pour les scientifiques : « Ces techniques ne sont pas matures et ne marcheront pas à grande échelle, cela mettra trop de temps or d’ici 10-20 ans, ce sera trop tard » conclut Léa Bonnefoy.
12/12/2023 • 10 minutes, 15 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - "Mondes Disparus" : la réalité virtuelle pour sensibiliser
Le Muséum National d’Histoire Naturelle propose jusqu’au 16 juin l’exposition « Mondes Disparus ». Une exposition qui permet grâce à la réalité virtuelle de parcourir 3,5 milliards d’année en 45 minutes. Explication avec le commissaire scientifique et paléontologue, Gaël Clément.
Casque sur la tête, en quelques secondes, le visiteur se retrouve transplanté à la fois dans le futur mais aussi très loin dans notre histoire, bien avant la préhistoire. Sans tout dévoiler, dans un parcours millimétré, il s’agit de suivre une scientifique et son robot à travers différentes périodes qui représentent autant de mondes disparus : cela va de l’Hadéen au Carbonifère en passant par le Crétacé et les dinosaures jusqu’à aujourd’hui… Des mondes qu’on parvient à revivre et à expérimenter grâce à la technologie, des mondes dont le visiteur lambda ignore tout aujourd’hui, des univers poétiques et merveilleux. Le visiteur comprend que « la biodiversité d’aujourd’hui, dont nous faisons partie, est le fruit d’une longue histoire de milliards d’organismes pendant des milliards d’années », explique Gaël Clément, le commissaire scientifique de cette exposition. Pour lui, l’autre enseignement de cette exposition est de montrer quelque part que la nature n’a pas été créée uniquement pour les yeux des hommes et nous en faisons pleinement partie !
Ce que l’on comprend aussi en parcourant cette exposition, c’est que tous les changements que l’on observe -de paysage, de climat, de températures -se font selon des cycles naturels très lents et très longs. Aujourd’hui, nous sommes dans un cycle naturel très lent mais depuis 150 ans, depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont complètement accéléré les modifications des environnements et les organismes - dont nous faisons partie -n’ont pas le temps de s’adapter pour répondre à ces changements environnementaux. « Cela entraîne les difficultés que l’on commence à discerner mais également beaucoup d’autres à venir », explique le scientifique. L’exposition est une prouesse technologique, et les scientifiques ont travaillé main dans la main avec les créatifs, les spécialistes de la réalité virtuelle pour reconstituer une centaine d’espèces végétales et plus de 120 espèces animales… On comprend mieux la devise du Muséum d’Histoire Naturelle après avoir vu « Mondes Disparus » : émerveiller pour instruire. Peut-être qu’en quittant cette exposition, d’ailleurs, le visiteur aura envie de mieux protéger le vivant qui l’entoure, comprenant qu’il peut disparaître à son tour ?
Bonne écoute avec Impact Positif.
11/13/2023 • 9 minutes, 35 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION : le modèle de Recyclivre par son co-fondateur David Lorrain
Recyclivre est le premier revendeur en ligne de livres d’occasion en France. L’entreprise est aussi membre du 1% For the Planet, un collectif d’entreprises qui reversent chaque année 1% de leur chiffre d’affaires à des associations environnementales.
Recyclivre coche toutes les cases : sociale, sociétale et environnementale. L’entreprise revend, donne ou recycle tous les livres qu’elle collecte chez des particuliers ou dans des points relais. Tous les ans, elle en collecte plus de 3 millions et en vend 4000 par jour. Elle évite ainsi que ces livres ne se retrouvent à la poubelle ou sans utilité chez son propriétaire. Elle fait également travailler dans son entreprise des personnes en insertion, et enfin grâce à ses bas prix, elle donne un accès plus élargi à la culture. Pour l’entreprise, l’impact environnemental et social et le business ne sont pas incompatibles, au contraire, « c’est comme cela qu’on change le monde, » déclare David Lorrain, le fondateur de l’entreprise, qui estime que ce type d’entreprises sont celles qui résistent le mieux aux crises.
Mais ce n’est pas tout, Recyclivre est également membre du 1% for The Planet, un collectif d’entreprises qui fait le choix de verser chaque année 1% de son chiffre d’affaires à des associations environnementales. Ces associations sont sélectionnées chaque année par le 1% et viennent pitcher lors des Rencontres pour la Planète, celles-ci se dérouleront ce mardi 10 et mercredi 11 octobre. En France, les 1200 membres versent 10 millions d’euros chaque année. La plupart sont des TPE qui ont intégré dès leur création la philanthropique dans leur business modèle. C’est aussi le cas pour Recyclivre. « Pour nous c’était une évidence », explique David Lorrain pour qui être membre du 1% est aussi un élément attractif en externe pour recruter, et en interne pour mobiliser les équipes.
Bonne écoute avec Impact Positif ! N'hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux si vous avez une remarque ou une suggestion : INSTA @impactpositif.podcast ou Twitter ou Linkedin @SylviaAmicone
Merci !
11/3/2023 • 8 minutes, 40 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - Banlieues Climat - Feris Barkat : amener les enjeux de la transition dans les quartiers
Féris Barkat est le co-fondateur de Banlieues Climat, une association qui n’a même pas un an mais qui a su se faire remarquer jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Objectif : former des jeunes, et amener ces thématiques au cœur des quartiers.
Féris Barkat est un homme pressé. A 20 ans, devant l’urgence écologique, il a suspendu ses études à la London School of Economics pour lancer son association Banlieues Climat et cette dernière année, un peu folle, lui a donné raison. Rapidement, grâce à ses arguments, grâce au travail de ses co-fondateurs et grâce aux instances mises en place par le gouvernement (Rencontres Jeunesse à Matignon, Conseil National de la Refondation), il a su faire mouche et convaincre. Ses formations sont à présent certifiées par le ministère de l’Enseignement Supérieur. Quels sont ses arguments ? Ils sont simples : ne laisser personne de côté dans cette transition écologique qui arrive et qui va structurer nos vies à toutes et tous : « Si demain la transition est partout, et ce sera le cas, tu vas devoir t’adapter au changement. Si la société se transforme, cela veut dire qu’il y aura des opportunités, des émancipations possibles à travers la question écologique. L’idée, c’est de dire que nous, les quartiers populaires, on veut profiter de cela et essayer de s’émanciper à travers cette transition écologique ». Ce qui plaît aussi chez Féris Barkat, c’est qu’il parle de l’écologie différemment, dans un récit mobilisateur qui embarque tout le monde. Il aime parler d’ « écologie populaire », et être dans le concret des sujets : la santé, l’alimentation, les logements, les espaces verts. Parler sobriété à quelqu’un qui n’a rien, cela ne marche pas, déclare-t-il en substance. Surtout, il propose autre chose à ces jeunes, et il fait en sorte que ceux-ci ne se résignent pas à la « place qu’on veut leur donner ». Il n’y a pas que le rap et le football dans les quartiers, dit-il. « Voir des jeunes arriver en jogging, avec leur manière de parler, mais qui maîtrisent tous les chiffres, c’est inattendu, lance-t-il. Ces jeunes sont autant capables voire plus que les autres ».
10/22/2023 • 9 minutes, 25 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - Bertrand Piccard : "Il faut montrer les solutions"
On ne présente plus Bertrand Piccard, explorateur, psychiatre, pilote. Il nous a fait rêver avec son avion solaire le « Solar Impulse » et aujourd’hui, il expose à la Cité des Sciences à Paris jusqu’au 7 janvier une centaine de solutions pour des villes plus durables et surtout plus efficientes, un adjectif qui lui est très cher.
Avec sa Fondation Solar Impulse, Bertrand Piccard labellise à travers le monde des solutions, déjà plus de 1000 dans tous les domaines : énergie, habitat, déchets, transports, etc. Car pour l’explorateur, il est essentiel d’aborder les problèmes climatiques sous l’angle des solutions et de l’opportunité sociale et économique. Pour aller au-delà du sentiment d’impuissance que l’on peut tous ressentir face aux catastrophes qui s’enchaînent, il faut transformer le récit. D’où la création de cette exposition à la Cité des Sciences de Paris, « Ville de demain ». Pourquoi dans la ville ? Parce qu’elles concentrent 75% des émissions des CO2. « On créé de l’éco-anxiété, et finalement, les gens ne savent plus quoi faire ! Moi, je voulais y répondre avec des solutions : redonner de l’espoir, pas de l’espoir béat en disant : tout ira bien. Non ! Tout risque d’aller très mal, mais ça ira beaucoup mieux si on implémente des solutions, il y a en énormément déjà existantes, ce ne sont pas de grandes idées pour le futur, mais elles sont disponibles alors utilisons-les et pour cela, il faut les montrer».
Et c’est vrai qu’en cheminant dans l’exposition, on découvrira que ces solutions sont déjà exploitées ici et là : des panneaux solaires ultra-légers et flexibles pour s’adapter aux surfaces courbes et non rectilignes; un système de filtrage et recyclage des eaux pour réutiliser 25 à 45% de l’eau d’un réseau, ou encore une remorque 100 % électrique qui permet de transporter jusqu’à 250 kg en livraison, sans effort pour le cycliste. Loin d’un « techno-solutionisme » brandi par certains, Bertrand Piccard invite les visiteurs à se poser la question du bon sens : « Il faut moderniser !, dit-il, quitter le monde du passé, polluant et inefficient pour un monde efficient et économisateur ».
10/10/2023 • 8 minutes, 27 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - Léa Thomassin : « Les associations sont une fabrique de lien social »
Léa Thomassin est la co-fondatrice et présidente d’HelloAsso, première solution de paiement pour les associations. Alors que de nombreuses associations comme la Croix-Rouge et les Restos du Cœur tirent la sonnette d’alarme en cette rentrée, on fait le point sur les forces et faiblesses du secteur, capital pour soutenir l’engagement citoyen.
HelloAsso est une plateforme numérique qui permet de financer les associations via des dons. Depuis sa création, elle a récolté plus d’un milliard d’euros auprès de 9 millions de personnes. Elle est sans conteste le pionnier du numérique à impact en France. Depuis 14 ans, HelloAsso accompagne les associations dans leur développement, et leur propose des outils numériques gratuitement. HelloAsso publie aussi des baromètres pour décrypter l’engagement des Français et les chiffres sont impressionnants : un Français sur deux se déclare engagé dans une ou plusieurs activités collectives. L’environnement fait une percée significative avec de plus en plus de jeunes qui veulent s’engager dans cette voie. « Sur l’urgence écologique, il y a un sursaut citoyen chez les jeunes et cela se diffuse dans l’ensemble de la population, ce qui est très positif ! Cela fait partie des causes les plus recherchées sur HelloAsso ».
Léa Thomassin parle non pas d’une Génération Climat” mais plutôt d’une “Génération engagée”. Selon elle, cela doit appeler une réponse de la part des acteurs de l’intérêt général, associations, fondations et institutions, « pour offrir aux jeunes des formats et modes d’actions en ligne avec leurs attentes ».
On a aussi beaucoup parlé du rôle des associations après les émeutes du mois de juin dans le pays. Il y a 1,5 million d’associations en France, soit autant de fabriques de lien social sur le territoire, ce qui est une exception mondiale. « Elles créent des dynamiques de rencontre, de solidarité et d’entraide. C’est de cela dont on a besoin, explique la présidente d’HelloAsso. Les Français sentent que la société est de moins en moins soudée. En accompagnant la jeunesse, en appuyant ces acteurs associatifs, on a la capacité de renforcer cette création de lien».
9/21/2023 • 9 minutes, 9 seconds
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - Hugo Viel : retraite et climat, même combat !
La jeunesse est présente en nombre dans les cortèges contre la réforme des retraites, pourquoi ? Alors que le sujet pourrait leur sembler lointain, ces jeunes y voient surtout une occasion de questionner la place du travail via le prisme du changement climatique. C’est ce que nous explique le jeune militant Hugo VIEL sur Impact Positif.
Retraite, Climat, même combat. Le slogan est aujourd’hui bien connu dans les cortèges ! Et c’est ce que viennent dire les jeunes en se mobilisant : quelles seront leurs conditions de travail dans 30, 40 ans avec peut-être 2 degrés supplémentaires sur la planète ? Les métiers pénibles le seront encore plus ; quant aux autres, ils travailleront dans des conditions dégradées. Au-delà des conditions de travail, pour de nombreuses ONG environnementales, travailler plus revient à compliquer encore plus l’objectif de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, comme le prévoit le plan vert européen. « Travailler plus, c'est produire plus, c'est extraire plus, c'est polluer plus », disent-elles dans une tribune publiée récemment. Se pose aussi la question de l’action militante. Comment continuer à se faire entendre face à l’urgence climatique ? Les « marches climat » existent toujours mais ne mobilisent pas suffisamment. On sait que c’est une question qui génère de l’angoisse chez certains jeunes, ils n’hésitent plus à recourir à des actions radicales non violentes comme asperger des œuvres d’art dans des musées. Selon Hugo VIEL, c’est la complémentarité de différentes actions qui permettra de peser dans le débat : « Cela va du plaidoyer à la désobéissance civile non violente, (…) en passant par des manifestations maniant l’humour, il y a tout un tas d’actions qui sont complémentaires et qui in fine réussissent à mettre la pression sur les décideurs ».
7/5/2023 • 8 minutes, 42 seconds
IMPACT POSITIF L'EMISSION - Romain Troublé : la nouvelle mission de Tara en Méditerranée
Cette fois, la goélette TARA va larguer les amarres pas très loin de chez nous, en Méditerranée. 120 sites ont été choisis dans 22 pays européens. Objectif : mieux comprendre les écosystèmes face aux dérèglements climatiques et face à la pollution chimique. Rencontre avec Romain Troublé, le directeur général de la Fondation Tara Océan.
Pour Romain Troublé, la pollution invisible est tout aussi importante que la pollution plastique. Elle comprend par exemple la pollution chimique, les médicaments que l’on prend et qui se retrouvent dans la mer. « L’intérêt de cette mission, c’est essayer de comprendre comment ces molécules ont un impact sur les écosystèmes, quelle politique mettre en œuvre, comment réfléchir sur la qualité de l’eau, c’est-à-dire la qualité de vie ». Pour la première fois aussi, les marins de l’expédition vont s’approcher très près des côtes pour récolter des milliers d’échantillons pendant ces 18 mois de recherche. L’EMBL, le laboratoire européen qui accompagne TARA dans cette mission est très enthousiaste et espère faire des découvertes qui pourraient être de l’ordre de celles que Darwin a faites en son temps. Une expédition qui prend aussi tout son relief avec le rapport du GIEC publié ces derniers jours, une synthèse des derniers travaux parus. Pour Romain Troublé, il s’agit d’une synthèse qui résume très bien les risques du réchauffement climatique et qui reprend les chiffres que nous connaissions déjà : nous sommes à 1,1° de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle et nous pourrions atteindre les 1,5° dès 2030. « Il faut prendre des décisions fortes aujourd’hui , explique le directeur général de Tara Océan. Quand vous avez un degré de plus dans votre corps, vous avez de la fièvre, vous êtes dans votre lit. Pour la vie, c’est pareil. Tout change. C’est bien cela qu’il faut comprendre ». Une mission qui n’aurait pas été possible il y a 5 ans parce que la technologie n’existait pas encore. Une mission qui permettra de faire des découvertes pour prendre les bonnes décisions demain.
7/5/2023 • 8 minutes, 47 seconds
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - Du cinéma d'impact contre la désertification
La désertification des campagnes est un phénomène en constante augmentation. Les maires des petits villages sont de véritables héros sur lesquels repose parfois toute la vie du village. Focus sur un film qui met en lumière ce phénomène avec un casting parfait. Impact Positif reçoit la réalisatrice Mélanie Auffret.
La réalisatrice a rencontré une vingtaine de maires pour écrire le scénario. Elle nous parle de leur force, de leur dévouement et des initiatives qui ont été mises en place parfois pour garder du lien social dans ces campagnes. Pour Mélanie Auffret, ces maires sont des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires, et qui luttent contre la disparition de ces petits villages. Le film raconte la vie d’ un village breton au sein duquel l’unique école est menacée. Mais il n’y aussi plus de bar, et plus de boulangerie à l’image de 60% des communes françaises où il n’y a plus un seul commerce de proximité. Avec l’aide de ses administrés dont l’acteur Michel Blanc, la maire incarnée par Julia Piaton va tout faire pour surmonter les obstacles et remettre un peu de vie dans le village. Un don de soi qui n’aboutit pas toujours sur de grands changements mais qui apporte tout de même quelques « petites victoires »... Mélanie Auffret est également allée jusqu’au bout de sa démarche avec le film : elle est partie en tournée non pas dans des grands multiplexes mais dans de petits villages qui n’avaient pas pour habitude d’accueillir des avant-premières. Pour certains, la venue du film a été vécue comme un événement, un « 14 juillet ». « Les Petits Victoires » est un film qui prend tout sa place dans un cinéma d’impact intelligent, sensible et portant un message fort sur ce phénomène de la désertification aux conséquences multiples.
Ils sont des champions français et internationaux ! Le résultat de plus de dix ans de travail et un pari osé pour innover dans l’industrie. YNSECT est spécialisé dans l’élevage d’insectes, l’entreprise produit de l’alimentation durable pour les animaux, les plantes mais aussi pour les hommes. Rencontre avec le CEO et co-fondateur, Antoine HUBERT.
Pas facile d’innover dans l’industrie en France tout en restant aligné sur ses valeurs et en voulant préserver la planète. Mais ils l’ont fait, et surtout ils ont montré la voie au point d’attirer la curiosité partout dans le monde. Aboutissement de plus de dix ans de recherche : la ferme verticale d’Amiens, la plus grande au monde, 36 mètres de hauteur. Elle pourra à terme produire 200 000 tonnes de protéines par an. Cela ne vous dit rien ? Ces protéines pourront nourrir 30 à 40% des saumons consommés chaque année par les Français ! Surtout, c’est l’impact carbone qui est remarquable. Pour un élevage d’insectes, il faudra 40 fois moins d’eau, 30 fois moins de terre qu’avec un élevage animal classique, il émettra 40 fois moins de CO2. Un atout majeur dans un contexte de crise climatique. Prochaine étape pour Ynsect, la nourriture pour les hommes. Les autorisations ont déjà été accordées et certains pays européens la commercialisent déjà. Mais il n’est pas question de proposer des insectes entiers à la consommation. « Les insectes entrent comme ingrédients dans la production d’autres aliments », explique Antoine Hubert. Ces insectes étant extrêmement bons pour la santé, l’enjeu est aussi de « rediversifier » l’alimentation. Depuis des décennies, les trois-quarts de la population mondiale mangent la même base alimentaire. L’agriculture s’est trop concentrée sur quelques animaux, quelques viandes, quelques fruits et légumes, ce qui fait une grosse pression sur les ressources et les éco-systèmes. D’où l’urgence de découvrir autre chose.
6/25/2023 • 8 minutes, 46 seconds
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : Pascal Demurger et le dividende écologique de la MAIF
En janvier, Pascal Demurger, le directeur général du groupe MAIF jette un pavé dans la mare en annonçant la création d’un dividende écologique. Le groupe va désormais reverser chaque année 10% de ses bénéfices pour la planète. Un engagement fort qui a fait beaucoup de bruits. Explications.
10% du résultat annuel, c’est 10 millions d’euros. Concrètement, de quoi s’agira-t-il ? D’actions de prévention climatique pour les sociétaires les plus vulnérables et de régénération de la biodiversité pour renforcer la résilience des territoires. Il faut dire que du point de vue de l’assureur, le risque climatique est le risque numéro 1. En 2022, le coût des catastrophes naturelles a battu des records avec 10 milliards d’euros pour les assureurs. Certains décident désormais de ne plus assurer certaines zones considérées comme trop à risque. Plus globalement, avec ce geste, Pascal Demurger espère inspirer d’autres entreprises. Pour lui, elles ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique qui va nécessiter des investissements colossaux. Seules les entreprises sont capables d’y consacrer ces sommes en accompagnant l’Etat. Le patron fait même une proposition : généraliser ce dividende à toutes les grandes entreprises. 10% des bénéfices, dit-il, c’est le montant de la baisse de l’impôt sur les sociétés depuis 2017, qui est passé de 33 à 25%. Ce qui veut dire que c’est accessible et soutenable. Et si on applique ce dividende à toutes les entreprises du CAC40, cela ferait chaque année 17 milliards d’euros consacrés à la planète. Une somme considérable : la proposition est lancée sur LCI !
5/17/2023 • 8 minutes, 9 seconds
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - "François Gabart : ouvrir une nouvelle ligne maritime décarbonée"
François Gabart s’est lancé dans un nouveau défi : le navigateur souhaite ouvrir une ligne maritime décarbonée entre l’Europe et les Etats-Unis, il ambitionne de faire du transport de marchandises 100% à la voile. Avec ses associés, il a créé VELA, l’entreprise devra être fonctionnelle d’ici deux ans. Où en sont-ils dans leur projet ? Nous l’avons invité dans Impact Positif.
Pour François Gabart, rien d’extraordinaire avec ce qu’il propose, voilà des siècles que l’on traverse l’Atlantique à la voile, dit-il ! Aujourd’hui, atteindre New York, cela prend trois jours ! Bien sûr, ce ne sera pas le cas avec le transport de marchandises mais François Gabart vise les «10-15 jours dans des délais acceptables très proches du frêt maritime classique qui va devoir ralentir dans les années qui viennent », explique-t-il. L'objectif est donc de construire des voiliers cargos performants qui devront respecter un certain timing pour livrer des marchandises à haute valeur ajoutée. Pour se lancer dans cette aventure, le navigateur a déjà ce qu’il faut : son entreprise, le laboratoire MerConcept, conçoit des bateaux de course et se penche déjà sur la mobilité de demain depuis ces dernières années. Entrepreneur et navigateur engagé, François Gabart a toujours essayé de sensibiliser sur la protection des océans grâce à sa notoriété. Le transport de marchandises représente 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 90% des marchandises transitent par la mer. Le navigateur n’est pas le premier à se lancer dans l’aventure du transport décarboné. En France, on compte déjà de nombreuses initiatives comme Zephyr et Borée ou encore Beyond the Sea. « C’est une dynamique extraordinaire, dit-il, on a cette chance d’avoir un savoir-faire unique et des compétences, on veut apporter notre pierre à cet édifice ». VELA, elle, devra être opérationnelle d’ici 2025, et la construction de la flotte démarrera dès cette année.
5/17/2023 • 7 minutes, 48 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Quentin Parinello d'Oxfam
Le rapport d’Oxfam sur les inégalités a été publié cette semaine, alors que le Forum de DAVOS ouvrait ses portes et qu’une première mobilisation contre la réforme des retraites avait lieu en France. Le constat de ce rapport : depuis deux ans, les milliardaires se sont enrichis grâce à l’intervention publique et dans le même temps, on assiste à un accroissement des inégalités à l’échelle mondiale. Entretien avec le co-auteur du rapport d’Oxfam pour la France, Quentin Parinello.
Selon OXFAM, depuis 2020, deux tiers des richesses mondiales produites ont été captées par les 1% les plus riches. Et si on regarde la France, la fortune des milliardaires français a augmenté de plus de 200 milliards d’euros depuis 2020, soit plus de 58%. Les 10 premiers milliardaires ont gagné l’équivalent de deux ans de factures de gaz, d’électricité et de carburant des Français. Quant à la fortune de Bernard Arnault, elle correspond à l’équivalent de celle de près de 20 millions de Français. Face à ces chiffres, l’ONG pose plusieurs questions : à qui va—t-on faire payer la facture de la crise du Covid ? Aujourd’hui, ce sont les plus précaires, touchés également par l’inflation et la crise énergétique qui sont mis à contribution. Enfin, autre question : est-ce que l’on aurait pu mieux injecter cet argent ? Oxfam propose plusieurs solutions pour réduire ces inégalités, dont la taxation des ultra-riches. En France, selon le rapport, taxer à 2% les milliardaires permettrait de financer le déficit à venir du système des retraites. Face à l’urgence climatique, cette concentration extrême de la richesse est aussi un problème car les plus exposés sont les plus pauvres alors qu’ils ne sont pas responsables du réchauffement. Il y a non seulement la question de l’empreinte carbone de ces milliardaires mais aussi leur patrimoine financier qui est investi dans des entreprises carbonées. Pour Quentin Parinello, « on a besoin de décarboner l’économie et du coup, on besoin que ces milliardaires participent à la bifurcation de l’économie à travers leurs investissements ».
4/27/2023 • 8 minutes, 48 seconds
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : "Mieux inclure les malades du cancer au travail"
A Davos, Arthur Sadoun, le patron de Publicis, a lancé un pavé dans la mare. Quand il prend la parole, il veut profiter de cette tribune mondiale pour lancer un appel et faire tomber le tabou du cancer en entreprise. Que se passe-t-il en France ? Où en est-on ? On fait le point avec Anne RAMON, Directrice RSE de Malakoff Humanis, un groupe engagé depuis longtemps sur cet enjeu d’inclusion.
A Davos, Arthur Sadoun a un objectif, lui qui vient justement d’affronter un cancer : rallier le plus grand nombre de grands groupes afin d’accompagner les malades et faire en sorte qu’ils puissent se soigner et rester en entreprise, ne pas avoir peur de perdre leur job. La situation est tellement différente d’un pays à l’autre. Publicis a lancé toute une campagne, et la démarche a déjà embaqué une 30taines d’entreprises dans le monde. En France, Cancer@Work travaille sur l’inclusion des personnes malades du cancer en entreprise depuis dix ans. L’association réunit plus d’une centaine d’entreprises, dont Malakoff Humanis. Les entreprises s’engagent à signer une charte pour mieux inclure le salarié touché par la maladie et renforcer le dialogue notamment. Les chiffres sont parlants : chaque jour, plus 1200 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. Parmi elles, 400 travaillent. Des salariés qui travailleront toujours de plus en plus tard, et on sait que l’âge est un facteur de risque. « Très vite, les entreprises vont devoir se saisir pleinement de cette problématique, qui est aussi un enjeu de société », déclare Anne Ramon. Pour Cancer@Work, les entreprises y seront gagnantes : « Ces hommes et ces femmes ont développé des qualités exceptionnelles de courage, de force, et de ténacité en combattant leur cancer, bref des qualités qui sont précieuses dans le monde professionnel ».
4/27/2023 • 8 minutes, 55 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Time for the Planet
Pour lutter contre le dérèglement climatique, la sobriété ne suffira pas. Il faudra aussi financer des innovations qui pourront décarboner l’économie. C’est l’objectif de Time For The Planet, un fonds citoyen qui a déjà levé plus de 15 millions d’euros en trois ans d’existence. Rencontre avec l’un des co-fondateurs Mehdi Coly.
L’objectif de Time For The Planet est de lever un milliard d’euros d’ici 2030. Avec les plus de 15 millions déjà levés, TFTP a déjà financé cinq innovations. Parmi celles-ci, Cool Roof qui permet de protéger des bâtiments et des villes contre les fortes chaleurs liées au dérèglement climatique. Une innovation qui pourra permettre d’éviter la climatisation très polluante si elle est déployée largement. Des innovations, des idées, il en existe beaucoup, il en existe déjà. Le problème, c’est qu’elles ne parviennent pas à passer à l’échelle, d’où l’importance d’un fonds comme Time For The Planet. Le Fonds ne s’occupe pas juste d’investir de l’argent mais de créer des sociétés qui seront profitables, qui pourront se développer et surtout être dupliquées un peu partout dans le monde entier.
Time For The Planet a aussi dépassé son objectif qui était d’atteindre les 100 000 actionnaires au 1er janvier 2023. Des actionnaires qui peuvent acheter des actions à partir d’un euro. La particularité avec TFTP, c’est qu’ils ne reçoivent pas de dividendes, mais un dividende climat, qui comptabilise le nombre de tonnes de gaz à effet de serre évitées ou stockées grâce à leurs investissements.
Selon Mehdi Coly, l’enjeu de chaque innovation dans laquelle ils investissent, c’est de « faire en sorte qu’on ait plus besoin d’émettre du CO2, car même en étant hyper sobre cela ne va pas être suffisant pour éviter une catastrophe climatique ».
4/9/2023 • 9 minutes, 17 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Surfrider Foundation Europe
En janvier, trois ONG ont assigné Danone en justice pour non-respect de son devoir de vigilance. Une procédure inédite. C’est Surfrider Foundation Europe qui est à l’initiative avec Zero Waste France et ClientEarth. Danone est accusée de ne pas en faire assez en matière de déplastification. Entretien avec le porte-parole de Surfrider Foundation Europe.
Selon les chiffres du groupe agroalimentaire, Danone a consommé plus de plastique en 2021 qu’en 2020. Si le groupe affirme qu’elle fait beaucoup en termes de recyclage, ces ONG lui rétorquent que le recyclage n’est pas la solution. En effet, seuls 9% des déchets sont recyclés dans le monde. Et ce n’est pas parce qu’une bouteille est en plastique recyclé qu’elle ne se retrouvera pas également au fond des océans. Selon Surfirder, il faut aller vers plus de réemploi, et vers la fin programmée du plastique en le remplaçant par du verre par exemple. Et ce sont précisément les grands groupes comme Danone qui ont le pouvoir d‘impulser des changements. « Si les entreprises ne prennent pas le pas pour aider les consommateurs à changer eux-mêmes leur consommation, qui le fera ? », interroge Lionel Cheylus. Les ONG attaquent de plus en plus les grands groupes mais aussi l’Etat quand elles estiment qu’elles ne sont pas à la hauteur de leur mission. Des ONG qui ont besoin de nouveaux modes d’action pour faire respecter la législation. Surfrider est en première ligne, en pointe dans la lutte pour la protection des océans depuis plus de 30 ans. L’ONG est notamment pionnière en matière de collecte des déchets, une façon de documenter cette pollution et d’alimenter une base de données. Une façon aussi de sensibiliser.
4/9/2023 • 9 minutes, 21 seconds
<EXTRAIT> Solution n°80 - Jean-Marc Potdevin : créer du lien social et inclure par l’emploi
Retrouvez l'interview "Déclic" de Jean-Marc Potdevin, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode.
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Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons.
J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance.
Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion.
Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin.
Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci !
www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone
Linkedout.fr
3/30/2023 • 12 minutes, 21 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Benoît Hamon
IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.
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Benoît HAMON a quitté ses fonctions politiques, il est désormais CEO de l’ONG SINGA qui accompagne les nouveaux arrivants (demandeurs d’asile, réfugiés) dans leur projet d’entreprise. Alors que les migrations vont s'accentuer sous l’effet du dérèglement climatique, cette diversité crée souvent un choc d’innovation sociale, c’est ce que nous décrit l’ancien ministre et député dans Impact Positif.
Alors que le gouvernement vient de présenter son nouveau projet de loi sur l’immigration, Benoît Hamon nous parle du travail de SINGA, une ONG présente dans 7 pays, dans 10 villes en France, et qui a accompagné 320 start-ups depuis 2016. Sa communauté compte 50 000 membres. En mettant en liaison ces nouveaux arrivants avec des locaux, ils s’insèrent en créant leur entreprise, et aussi parce qu’ils ont accès à un emploi, à un logement, une formation. Avec ses différents programmes d’incubation, l’ONG est devenue l’un des leaders en innovation sociale et interculturelle. « Le parcours migratoire est une épreuve. Ce parcours amène des femmes et des hommes à réfléchir à la manière de répondre à ses besoins qu’ils ont eus et qui n’ont pas été satisfaits, explique Benoît HAMON. « Avoir un regard, une culture différente vous amène à faire un pas de côté qui règle souvent bien des problèmes restés sans solution dans nos sociétés et aussi dans les entreprises qu’ils rejoignent ou qu’ils créent ». Au quotidien, les échanges entre les intervenants et les entrepreneurs accompagnés par SINGA produisent des résultats incroyables sur la trajectoire de ces entreprises, avec de beaux succès. Surtout, ils contredisent cette idée que ces nouveaux arrivants prennent les emplois des autres. L’ONG travaille aussi avec des entreprises, 50 grands groupes ou PME ont signé une charte pour l’inclusion il y a 6 mois pour faire évoluer les pratiques. Cela se traduira par des actions concrètes, comme un système d’embauche plus ouvert, une plus grande inclusion dans les équipes, et un accroissement de « l’employabilité ».
3/22/2023 • 8 minutes, 56 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Simon Bernard de Plastic Odyssey
IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.
Plastic Odyssey est un projet né pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. Il se matérialise par un bateau-laboratoire, un bateau d’exploration scientifique qui est parti cette année pour un tour du monde de 3 ans dans 30 villes. Le président et co-fondateur de Plastic Odyssey, Simon Bernard, est l’invité d’Impact Positif.
Le principe de ce tour du monde avec Plastic Odyssey : à chaque escale, des solutions de recyclage sont proposées pour réduire la pollution plastique dans ces pays émergents. A l’intérieur du bateau, un petit centre de recyclage expérimental, une usine clé en main. Dans les 30 villes de ce tour, le bateau accueillera dix entrepreneurs pendant une semaine afin de les former. Objectif : améliorer le recyclage, et fabriquer des produits finis comme des tuiles, des pavés, des tubes ou encore du carburant, mais aussi créer de l’emploi. L’idée est également d’aller découvrir des projets innovants qui pourront être dupliqués ailleurs. De beaux projets ont déjà été dénichés, notamment au Liban, première étape de ce tour du monde. Plastic Odyssey fonctionnera donc comme un « incubateur flottant » mais l’objectif ne sera jamais de récupérer le plastique en mer. Seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossibles à repêcher. Une fois que le plastique est dans l’eau, il est trop tard d’où l’importance de ces projets en amont. Selon Simon Bernard, il faut aussi gérer notre « héritage », 5 milliards de tonnes de déchets plastique sur les bras, il faut les traiter et les valoriser au mieux.
3/22/2023 • 8 minutes, 21 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Christophe Itier
Quand on veut lancer son entreprise, pas facile de s’y retrouver dans la jungle des dispositifs et des financements. Et quand on a un projet à impact social ou environnemental, c’est encore plus compliqué. L’ancien Haut Commissaire à l’Economie Sociale et Solidaire vient de lancer une plateforme Mod’Emplois qui ambitionne d’aider et d’accompagner toutes celles et ceux qui veulent tenter l’aventure.
Mod’Emplois, c’est plus de 60 parcours d’entrepreneurs qui livrent leurs secrets et qui expliquent sans tabou comment ils ont réussi à monter leur structure. Quels sont les écueils qu’ils ont évités, pourquoi ont-ils choisi telle structure plutôt qu’une autre, quels financements ? Des conseils précieux surtout dans certains territoires où les aides sont moins visibles ou moins nombreuses. Ces entreprises ont été choisies partout en France car elles ont un business model durable et que leur impact social et/ou environnemental est avéré. Parmi ces entrepreneurs, Antoine Fuyet, le co-fondateur de Champerché, une ferme urbaine qui cultive des fruits et légumes toute l’année. Il est venu sur le plateau d’Impact Positif nous présenter son projet et nous dire pourquoi il a choisi de témoigner pour Mod’Emplois. Plus globalement, selon Christophe Itier qui connaît très bien le secteur, aider ces nouveaux entrepreneurs est capital car demain, l’économie à impact sera l’économie dominante. Pour l’ancien Haut Commissaire, elle est la seule qui permettra de répondre à tous les enjeux qui se présentent à nous aujourd’hui, défi climatique, urgence sociale et sociétale. D’ici un an, la plateforme s’enrichira encore de nouveaux parcours et de nouveaux partenaires. Plusieurs centaines de témoignages seront à disposition, avec un dispositif d’aides encore plus soutenu afin d’accompagner dans la durée ces entrepreneurs.
3/14/2023 • 8 minutes, 14 seconds
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Allain Bougrain Dubourg
Retour sur la COP 15 Biodiversité qui s'est tenue au Canada en décembre dernier. 190 pays devaient s'entendre pour mettre un terme à la destruction en cours du vivant. On parle de dernière chance, le Secrétaire Général des Nations Unies, adepte des punchlines, a ouvert cette COP avec cette phrase forte : « l’humanité est devenue une arme de destruction massive ». Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue de Protection des Oiseaux et défenseur de la biodiversité depuis des décennies, est notre invité sur Impact Positif.
Agir et vite ! Mettre la biodiversité sur le même pied que le climat, notamment en créant un fonds comme pour la COP27 en Egypte. Il y a urgence : un million d’espèces sont menacées, un tiers des terres sont dégradées. On sait aussi que les sols fertiles sont en train de disparaître, et les océans se dégradent également sous l’effet des pollutions et du changement climatique. Face à ces constats, il y a encore de l’espoir si on s’en donne les moyens. L’objectif de cette COP sera de protéger 30% des terres et des mers. Et c’est à l’aune de cet objectif que l’on déterminera le succès de cette COP. Allain Bougrain Dubourg demande également à Emmanuel Macron de montrer la voie et d’agir alors que toutes les solutions sont sur la table. Mais il y aussi ce que l’on peut faire à son échelle. Depuis les confinements, il y a eu un engouement formidable pour la nature à côté de chez soi. C’est ce que promeut la LPO avec ses différents programmes à destination des citoyens. « Les gens, de leur fenêtre et de leur jardin, ont commencé à écouter le silence et le chant des oiseaux » nous explique Allain Bougrain Dubourg. Alors que 30% des oiseaux en zone urbaine ont disparu, que certaines espèces sont menacées comme l’alouette, un conseil alors que les températures sont très froides : donner à manger aux oiseaux. Mais attention, pas de pain sur les balcons, pas de salé non plus, privilégiez les graines ou encore les boules de graisse.
3/14/2023 • 8 minutes, 47 seconds
Solution 40 - Yvan Bourgnon : de la navigation à l'engagement
Il est surnommé le gladiateur des mers, vous le connaissez pour ses exploits, ses récits d’aventuriers, mais Yvan Bourgnon est aussi un homme profondément engagé.Engagé car intimement lié à la nature qu’il côtoie depuis l’enfance. Il l’a vue peu à peu se détériorer sous ses yeux. Aujourd’hui, près de 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les mers chaque année, provoquant la mort d’un million d’oiseaux et quelque 100 000 mammifères marins par an. Et si rien n’est fait, d’ici à 2050, 2 à 3 fois plus de plastiques pollueront les océans, jusqu’à atteindre le ratio d’une tonne de plastiques dans l’eau pour une tonne de poissons. Face à ces chiffres alarmants, Yvan Bourgnon a décidé d’agir. Il y a 3 ans, il a créé son association « The Seacleaners ». Avec elle, il porte un projet ambitieux, le projet MANTA. Son objectif : mettre à l’eau dans 2 ans un super-bateau qui permettra de collecter en mer des déchets tout en les stockant. Un projet qui prend beaucoup de temps à se développer car il faut convaincre et récolter des fonds. Un vrai parcours du combattant qu’il a saisi à bras le corps en multipliant les rendez-vous avec les PME et les multinationales. C’est de ce travail dont nous parlons dans ce podcast, de l’impact que le projet MANTA pourrait avoir avant que l’on parvienne en amont à ne plus déverser autant de déchets dans la mer. Se débarrasser du plastique en mer, Yvan Bourgnon n’est pas le seul à avoir eu cette idée, nous parlerons de ceux qui sont sur le même créneau comme le très médiatique Boyan Slat.On verra en quoi les projets sont complémentaires. Nous évoquerons aussi ses détracteurs qui pensent qu’il perd son temps et son argent. Enfin, nous aborderons ses propres expériences de navigateur de l’extrême, comment elles l’ont changé et ce que la nature, la faune et la flore lui ont apporté depuis toujours. Un épisode à cœur ouvert où puiser beaucoup de force et bien sûr, de l’inspiration.
8/2/2020 • 39 minutes, 41 seconds
#REDIFF - Cyril Dion - l'importance des nouveaux récits
En cette période de rentrée, et en attendant une organisation permettant de nouveau de vous offrir des interviews passionnantes régulièrement, j'ai décidé de vous proposer, pour ceux qui ne l'auraient pas écouté, la rediffusion de l'épisode que j'ai tourné avec Cyril DION.Un entretien ou Cyril nous raconte l'histoire extraordinaire du film DEMAIN. Mais au delà, nous allons parler de l'importance de créer un nouveau récit du monde.Je vous souhaite une bonne (ré)écoute et vous dit à très bientôtCet épisode a été initialement diffusé en août 2018
9/19/2019 • 49 minutes, 53 seconds
Solution 25 - Emmanuelle Duez : transformer l’entreprise en misant sur l’humain
Emmanuelle Duez est notre première invitée de cette 2ème saison… Entrepreneure, passionnée, militante, débordante d’énergie, je vous invite pendant ce podcast à plonger dans son univers, dans l’univers des « Boson », comme elle les appelle, du nom des collaborateurs du cabinet de conseil ou plutôt du mouvement qu’elle a créé il y a plus de 6 ans : The Boson Project. Sa raison d’être : la transformation des entreprises en misant sur le capital humain, les femmes et les hommes de l’organisation. Avec Emmanuelle Duez, nous essaierons de répondre à ces quelques questions passionnantes : comment garder les talents dans les entreprises ? Et enrayer cette fuite de cerveaux, de potentiels qui ne se retrouvent plus dans l’entreprise d’aujourd’hui. Comment voient-ils leur avenir et où seront-il dans 5 à 10 ans ? Comment se transformer en tant qu’entreprise pour devenir « meilleure » et plus performante ? Le processus est long et parfois risqué. La performance étant un tout indissociable à la fois économique, social et sociétal, et environnemental. On verra que les entreprises les plus discrètes sont souvent celles qui vont le plus loin. Autre question : comment comprendre les (r)évolutions en cours ? The Boson Project est aussi un laboratoire de recherches, qui mise sur l’interdisciplinarité et qui multiplie les lunettes pour mieux lire la société. Emmanuelle Duez nous parlera de la dernière étude effectuée par The Boson Project et son enseignement, notamment sur la génération Y et sa vision du monde professionnel. Qu’est-ce qu’être un bon manager aligné avec son entreprise et ses collaborateurs ? Quelles sont les qualités essentielles d’un bon manager ? Vous serez surpris ! Elle-même a été classée parmi les 30 personnalités les plus iconoclastes à suivre dans le monde en management, leadership et business. Elle est la seule Française dans la liste. Voilà quelques-unes des questions auxquelles Emmanuelle Duez répondra sans oublier notre interview Déclic où elle délivrera ses conseils de vie et d’entrepreneure… Merci infiniment de nous suivre pour cette 2ème saison.
9/3/2019 • 49 minutes, 39 seconds
LA GRANDE SYNTHÈSE des 24 épisodes de l'année
C’est le dernier podcast de la saison et il est un peu particulier. Pas d’invité dans cet épisode, mais plutôt un condensé de la saison. En écrivant ce podcast, j’ai réalisé la richesse et la diversité de tous ces intervenants. 24 épisodes, 24 univers parfois différents, qui se croisent et se complètent. Des parcours atypiques, de la détermination, de la gentillesse. Pour recevoir les nouveaux épisodes à la rentrée, abonnez vous ! sur instagram @impactpositif.podcast et Twitter @IPositifs---------------------------------Je l’avoue, j’ai été passionnée par les solutions proposées par ces projets, par ces initiatives fortes, et leurs impacts, leur capacité à changer le monde à leur échelle. Fascinée par l’énergie que ces invités m’ont communiquée. Ces entrepreneurs –artistes-étudiants-scientifiques ont tout donné pour leur projet, ils ont pris tous les risques pour certains. J’ai eu la chance de rencontrer de jeunes leaders émergents, je suis sûre qu’ils seront encore là dans 10 ans. Pour ce dernier épisode de la saison, j’ai donc eu envie de brosser l’année avec vous. Vous y découvrirez plusieurs catégories d’invités : il y a eu les grands inspirateurs, les jeunes leaders, les émissions délocalisées, les parcours atypiques, les grands thèmes d’actualité. Parmi les grands inspirateurs, je placerai évidemment celui qui a ouvert la saison : Navi Radjou qui a popularisé l’innovation frugale ; Cyril Dion qui veut nous embarquer dans un nouveau récit pour gagner la bataille du changement climatique. Comment ne pas parler de Nicolas Chabanne ? Le co-fondateur de C’est Qui le Patron, la marque des consommateurs devenue la marque au plus grand succès en grande distribution ces dernières décennies. Mais vous découvrirez aussi Alexandre Mars, l’ancien start-upper multi-millionnaire qui veut lutter contre les inégalités du premier jour avec EPIC. Sakina M’sa la styliste engagée, la belle réussite de « Phénix » avec Jean Moreau ou encore Arnaud Poissonnier, créateur de la plateforme de microcrédit « Babyloan », un entrepreneur social passionnant aux épaules solides et aux projets foisonnants.Nous vous emmènerons à Vivatech ou encore au Change Now Summit à Station F. Vous discuterez également avec des parcours atypiques comme PLANTU, ou encore Eric Salobir, le prêtre qui murmure à l’oreille des patrons de la Silicon Valley. Enfin, chez les jeunes leaders, Corentin de Chatelperron vous emmènera faire un tour du monde des « Low Tech ». Samuel Grzybowski vous ouvrira à la différence. Fanny Agostini vous expliquera pourquoi il faut retrouver la nature. De grands thèmes d’actualité traverseront également les épisodes : comment moins consommer en 2019 ? Comment les Civic Tech peuvent-elles faire la différence dans le contexte post-Gilets Jaunes ? Comment faire en sorte que les femmes prennent toute leur place dans le numérique ? Enfin Saïd Hamouche, le fondateur de MOZAIK RH, nous fera visiter l’Ascenseur à Paris, un lieu unique en Europe dédié à l’égalité des chances.Sans oublier l’interview déclic, c’est la signature du podcast, et vous retrouverez celle de Thomas Huriez, le fondateur des jeans 1083.Très bel été à toutes et à tous ! Et merci pour cette belle saison.
8/13/2019 • 34 minutes, 47 seconds
S24 - L'ascenseur, un lieu unique pour propulser l'ascencion sociale
Et si l’ « ascenseur social » n’était plus en panne en France ? C’est sans conteste l’objectif de ce lieu qui est né il y a quelques semaines à Paris. Dans cet épisode, nous vous proposons de visiter « L’Ascenseur », un espace unique en Europe dédié à l’égalité des chances près de la place de la Bastille. L’immeuble regroupe une 20taine d’associations et d’entreprises. Ensemble, elles créent des parcours enchevêtrés, complémentaires qui pourront accompagner le candidat tout au long de sa vie et dans tous les domaines. Ensemble, ils sont plus forts. Et si le premier « Ascenseur » a été créé à Paris, l’objectif est d’essaimer un peu partout en France. Dans cet épisode, nous vous proposons de vous balader dans les étages à la rencontre de ces associations et entreprises inventives, créatives et à l’impact social fort. Un lieu qui est né sous l’impulsion de Mozaïk RH, Article 1 et BNP Paribas. Justement, nous vous proposons de découvrir l’un des instigateurs de l’Ascenseur, Saïd Hamouche. C’est un des entrepreneurs sociaux les plus costauds de notre époque. Un des plus brillants. Discret et humble, l’entrepreneur a pourtant de quoi être fier du chemin parcouru. En 2007, il a créé Mozaïk RH qui est devenu le premier cabinet de recrutement et de conseil spécialisé dans la promotion de la diversité. Depuis plus de 10 ans, 6000 personnes ont été recrutées et 80% des entreprises du CAC 40 accompagnées ! Oui, il a fait bouger les lignes dans les têtes et dans les entreprises, il a changé la vie de milliers de jeunes et moins jeunes aux origines sociales, économiques, culturelles diverses en leur ouvrant la voie. Mozaïk RH leur a permis de montrer l’étendue de leurs talents dans les bonnes conditions. Impact Positif vous raconte tout : les débuts de Saïd Hamouche, les développements de son entreprise, le déclic pour créer l’Ascenseur ainsi que son concept. Avec lui, on a aussi essayé de comprendre où sont encore les blocages en France sur la diversité et comment les lever. Montez avec nous dans l’Ascenseur.
7/9/2019 • 47 minutes, 15 seconds
S.23 - Le prêtre qui murmure le bien commun à l'oreille de la Silicon Valley
On dit de lui qu’il a un profil unique, et c’est un peu vrai. Le personnage intrigue par son parcours peu commun. Après avoir travaillé dans la banque, Eric Salobir décide d’entrer dans les ordres chez les Dominicains. Passionné de technologie depuis toujours, il créé des sites internet, met ses compétences au service de la communauté dans le monde entier et devient rapidement responsable des médias de l’Ordre. Il s’installe à deux pas du Vatican et décide alors d’aller rencontrer les grands dirigeants de la Silicon Valley pour discuter avec eux. Quels sont les impacts de leur technologie sur la société ? Quelles traces vont-ils laisser sur la terre ? Quel sens donner à leur travail ? De ces rencontres vont naître des amitiés privilégiées avec les entrepreneurs les plus influents de notre époque. Il faut dire que l’homme est également consulteur auprès du Saint Siège depuis 8 ans. Eric Salobir tisse alors tout un réseau mondial auquel s’ajoute des universitaires, des chercheurs, des experts de renom. Objectif : réfléchir ensemble aux moyens de remettre l’humain au centre ainsi que la protection de la planète, dans un monde où la technologie avance plus vite que la réflexion politique ou sociétale autour d’elle. Et pourtant, elle façonne profondément notre société et l’économie.Le Réseau Optic est né et avec lui, l’envie d’emmener ces leaders dans sa réflexion. Ainsi le Réseau produit des livres blancs sur l’état de ses recherches accessible à tous sur son site internet (www.optictechnology.org), il donne également des conférences de haut niveau chaque année. Enfin, Eric Salobir vient de lancer un laboratoire d’idées et un hub événementiel, le LAB.222 à Paris, pour offrir aux entreprises de nouveaux outils, pour les aider à mettre les innovations au service du bien commun. Comment Eric Salobir a-t-il fait pour murmurer à l’oreille des plus grands de la Silicon Valley ? Comment fait-il pour convaincre ces leaders à l’agenda surchargé, très discrets dans les médias, de venir s’exprimer lors des événements qu’il organise ? L’habit intrigue—t-il tout comme son côté résolument entrepreneurial ? Quels sont ses projets avec le LAB.222 ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans ce nouveau numéro d’Impact Positif.
6/25/2019 • 42 minutes, 4 seconds
#22 - LIVE VIVATECH - L'innovation au service de demain. Sparknews - Startup For Kids - Guiti News
Note introductive - contrairement aux autres épisodes, cet épisode a été tourné en direct, au cœur d'un salon professionnel, et en public. Nous sommes conscients que la qualité du son n'est pas exactement celle que vous connaissez sur nos précédents épisodes, et nous en excusons. Nous espérons que l'épisode vous plaira, malgré ses défauts sonores inhérents à l'exercice. Bonne écoute !--Vivatech, ces 13 000 start-ups, ses têtes d’affiche de la Silicon Valley et d’ailleurs, ses ministres qui arpentent les allées, ses intervenants de haut-vol. Ca vrombit partout, les stands sont rutilants et l’énergie est omniprésente. L’innovation aussi. Mais quelle innovation ? Quelle technologie ? Pour aller où et pour faire quoi ? Cette année, on a senti un petit quelque chose en plus, une envie de sens, une envie d’aller au-delà de la technologie-gadget et de l’utiliser au service de l’homme et de la planète… Pour preuve, cette « Better Life Avenue » plantée en plein salon et qui était notamment bordée de quelques « green-tech », ces entreprises de l’économie circulaire.Pour la 4ème année consécutive, Sparknews a élaboré son parcours du « Positive Impact » dans les allées de Vivatech. Pendant trois jours, ils emmènent les entreprises à la découverte de ces start-ups qui ont un impact positif sur la société et l’environnement. On les a donc tout naturellement invité sur le podcast pour qu’ils nous parlent de cet engouement pour la « Tech for Good » et ce que cela sous-tend précisément. Aux côtés de Sparknews et de sa directrice générale, Sandra de Baillancourt, deux autres start-ups : Guiti News et Start-up for Kids.Guiti NEWS (voir le site) a été exposé sur le Média Lab de TF1. Il s’agit d’un média en ligne indépendant, créé notamment par un journaliste réfugié afghan, et qui fait travailler en binôme des journalistes français et réfugiés. Ils se définissent eux-mêmes comme un média « franco-réfugié ». Objectif : croiser les regards, parler de l’immigration différemment, lutter contre les préjugés et surtout ré-humaniser ces sujets. Quant à Start-up For Kids, le projet est porté par la flamboyante Sharon Sofer. Elle nous raconte que c’est sur un échec qu’elle a construit sa start-up aujourd’hui au succès grandissant. Elle organise des mini-Vivatech afin d’initier les enfants aux métiers de la technologie et de la science. Objectif : faire par soi-même, devenir acteur de son apprentissage, apprendre en s’amusant. Et ça marche, des dizaines de milliers d’enfants ont déjà mordu à l’hameçon, ainsi que leurs parents et enseignants.Des start-ups à impact comme celles-là, Vivatech en a recensé 200. D’accord, ce n’est pas grand chose par rapport au volume total des start-ups et grands groupes exposés mais c’est un beau début. Nous, chez Impact Positif, c’est d’elles qu’on a choisi de parler. Vous nous aidez en relayant le podcast ?
6/12/2019 • 37 minutes, 24 seconds
Soution 21 - Changer les vies par l'éloquence (Eloquentia), et créer un réseau social d'entraide solidaire (Indigo). Stephane de Freitas
Stéphane de Freitas est un auteur, réalisateur et entrepreneur social prolifique. Son brillant parcours prend naissance dans une blessure. Adolescent, repéré pour ses talents de basketteur et prédestiné à une carrière de sportif professionnel, il change d’école et débarque dans un collège huppé de la Porte d’Auteuil. Pour lui, le petit gosse d’Aubervilliers, le choc culturel est immense.Il se retrouve pointé du doigt parce qu’il n’est pas comme les autres, et surtout, parce qu’il ne S’EXPRIME pas comme les autres. Comme deux langages parallèles dans deux univers parallèles que séparent juste quelques kilomètres.Cet acte est fondateur pour lui car il commence à lire, se cultiver, puiser dans les classiques et corriger sa prise de parole en public. Il abandonne rapidement sa carrière de basketteur toute tracée et intègre des écoles prestigieuses. Mais un autre événement lui fera prendre un chemin de traverse. Après un accident de voiture, il décide de faire ce qui le passionne, ce qui lui tord le cœur depuis le début : apprendre la prise de parole en public au cœur du « 93 », et donner à tous ces jeunes des quartiers populaires la chance de réorienter leur destin, de l’embrasser, de le prendre en main grâce à la parole.En 2012, le concours d’éloquence et la formation Eloquentia nait à St Denis. Un concours qui essaimera vite dans toute la France, et fera l’objet d’un film diffusé à la télévision puis au cinéma. « A Voix Haute » marquera les esprits, qualifié de laboratoire du « vivre ensemble » car on y voit des jeunes, de tous horizons, de toutes origines, qui se parlent, qui apprennent ensemble. En se révélant aux autres, ils se révèlent à eux-mêmes. C’est cette aventure incroyable que raconte ce podcast, ainsi que tous les autres projets qui en ont découlé.Le podcast évoque aussi la difficulté de dialoguer, propre à notre époque. La difficulté de s’écouter, de se comprendre et de « faire-société ». Stéphane de Freitas fait bien sûr écho à l’actualité : de la crise des gilets jaunes aux résultats des Européennes, il nous rappelle l’urgence de réapprendre le dialogue dans un monde à voix multiple. Il nous décrit une époque transitoire aux grandes tensions mais qui peut trouver son chemin grâce à la pression de la société civile. Bonne écoute avec Impact Positif.Aujourd'hui Stéphane lance INDIGO. Un réseau social d'entraide solidaire, associé à une monnaie virtuelle, le DIGO. Dans un esprit zero déchet, et pour recréer du lien social, l'application est une plateforme d'échange de biens, et services. une nouvelle approche pour révolutionner l'accès de tous aux objets ou aux prestations, basée sur une approche 100% solidaire. Objectif : réduire les inégalités, favoriser la solidarité et le partage, et aider les associations.=> en savoir plus sur INDIGO, le projet de réseau social d'entraide => Télécharger l'application pour iPhone=> Télécharger l'application pour Android
5/28/2019 • 43 minutes, 1 second
Solution 20 : changer de vie, retrouver la nature, agir pour la préservation du vivant (LanDestini)
Rencontre : Alors que les villes se végétalisent, que la mobilité douce envahit nos trottoirs, et que les consciences s’aiguisent, eux font le choix de partir s’installer à la campagne. La journaliste Fanny Agostini et son mari Henri Landes seront désormais basés en Haute-Loire, à la tête de leur propre ONG Landestini. Explications. Après 10 années de vie parisienne, ils ont décidé de retrouver la terre. De retrouver la nature et une vie plus simple en dehors de la ville. Fanny Agostini et Henri Landes ont mis le cap vers une ferme en Haute-Loire : elle est journaliste à la tête de Thalassa, ancienne présentatrice météo, lui est notamment auteur, enseignant et militant associatif. Ensemble, ils ont décidé de se lancer pour agir en accord avec ce qu’ils prônent : le ralentissement, la préservation de la biodiversité, une vie et une alimentation en harmonie avec la nature. Désormais, ils seront entourés par 3 hectares et demi de terrain et de forêt, avec potagers en permaculture, agroforesterie, sans oublier un petit élevage. Surtout, ils ont créé l’ONG « Landestini » qui a l’ambition d’agir sur 3 axes : l’éducation, l’emploi et le changement de comportement. L’éducation comme pilier central avec divers programmes en direction de la jeunesse parfois complètement déconnectée de ses racines au sens premier ; l’activité économique car la biodiversité est un gisement d’emploi insoupçonné. C’est de tous ces projets dont nous parlons dans ce podcast, mais aussi de ce changement de vie, de cette envie de passer à l’action, de retrouver du concret et des projets à l’échelle locale. Un choix qui n’est pas pour autant radical. Pas question pour le couple de s’isoler et de vivre en totale autonomie. Leur ferme sera avant tout un lieu de rencontre, un lieu de passage, de sensibilisation où les touristes pourront également venir se ressourcer. Fanny Agostini continuera de porter son message engagé dans les médias -dans d’autres projets que Thalassa- Henri Landes pilotera lui plus globalement ce projet d’ONG en Haute-Loire mais aussi en Corse, et aux Etats-Unis d’où il est originaire. Enfin, ce podcast parlera aussi et surtout du « pourquoi » nous avons perdu ce lien avec la nature et de l’urgence de le retrouver où que l’on soit. pour suivre cette aventure : sur le site de l'ONG : https://landestini.org/ sur Facebook : https://www.facebook.com/landestini/
5/14/2019 • 56 minutes, 40 seconds
Solution 19 : 1083 - créer une filière du jean en France, éco-conçu, relocalisé et recyclable à 30 ans.
Dans cet épisode, je vous propose de plonger dans l’univers de Thomas Huriez, le créateur des Jeans 1083. Ou comment un petit commerçant de Romans-sur-Isère dans la Drôme a réussi à se faire connaître dans toute la France en inventant un nouveau modèle économique autour d’un jean MADE in France presqu’entièrement relocalisé et éco-conçu.Il fourmille d’idées et de projets novateurs. Bientôt, il vous proposera un jean consigné qui vous rapportera 10 à 20 euros si vous le rendez pour qu’il soit recyclé… Il vient aussi d’ouvrir une boutique à Paris dans le Marais, en plus de ces trois autres magasins à Romans, Lyon et Grenoble.Plus qu’une boutique, il s’agira aussi d’un atelier pour réaliser des jeans sur-mesure, et une vitrine de ce nouveau savoir-faire. Un savoir-faire qu’il veut développer. Devant les difficultés pour recruter dans les métiers de la fabrication, et pour former des talents, Thomas Huriez a également créé son Ecole du Jean. Pour Impact Positif, il retrace toutes les étapes de son parcours : de l’informaticien en manque de sens qu’il était hier à l’entrepreneur d’aujourd’hui. Il vous raconte son déclic, son raisonnement face au déclin de l’industrie textile dans sa région, les surprises avec par exemple le superbe élan de sa communauté, les échecs formateurs, bref les différentes étapes, comme la levée de fonds qu’il a effectuée récemment, sa première. Comme dans tous les épisodes, Thomas Huriez vous transmettra aussi les conseils qu’il retire de son expérience, tout cela avec douceur et acharnement deux mots qui le caractérisent si bien et qu’il aime lui-même associer dans son quotidien.
4/29/2019 • 46 minutes, 50 seconds
Solution 18 : l’urgence de rééquilibrer la place des femmes dans le numérique
Petite introduction pour vous encourager à suivre IMPACT POSITIF sur INSTAGRAM !@impactpositifpodcastEt vous encourager à me faire de retours sur votre plateforme de podcast préférée, à le noter, 5**** de préférence.Cela m'aide en permettant aux mécanismes notamment d'iTunes de proposer ce podcast à des gens ne le connaissant pas. MERCI POUR CA.Et maintenant....---------------------------------------------------------------------Alors que le monde est en pleine révolution numérique, où sont les femmes et quelles places occupent-elles ? Le constat est cinglant : les femmes ne représentent que 28% des effectifs dans le digital. Et seules 10% des start-ups sont créées par des femmes. Rencontre avec Delphine Remy-Boutang, co-fondatrice de la Journée de la Femme Digitale et avec Tatiana Jama, créatrice de plusieurs start-ups et de l’initiative « Sista ».Les algorithmes ne sont pas neutres, et c’est tout un nouveau monde qui est en train de se créer avec des stéréotypes. Pourquoi ? Parce que ce sont des hommes qui en sont à l’origine. Et pas assez de femmes. Dans cet épisode, nous allons nous penchons sur ce constat, voir comment on peut l’améliorer alors que les pratiques et les services sont en train de se transformer drastiquement via le numérique et l‘intelligence artificielle. Tatiana Jama, entrepreneur, a lancé il y a quelques mois l’initiative « Sista », pour essayer de faciliter l’accès des femmes entrepreneurs aux fonds d’investissement. Le saviez-vous ? Moins de 3% des fonds qui sont levés le sont par des entreprises co-fondées par des femmes. 97% par des hommes ! Un chiffre catastrophique dans une économique qui est en train de façonner les usages de demain. Pour Tatiana, c’est un danger sociétal et économique qu’il faut résorber au plus vite avec une démarche pédagogique et non de clivage. Avec « Sista », elle s’adresse donc à une catégorie toute particulière de femmes entrepreneurs, celles qui doivent lever des sommes d’argent importantes dans un secteur numérique en forte croissance.Delphine Remy-Boutang est aussi entrepreneur, à la tête de la Journée de la Femme Digitale qui organise cette année sa 7ème édition à Paris le 17 avril et le 13 juin à DAKAR. Une envie de s’étendre à un continent africain duquel on pourrait fortement s’inspirer : 30% des femmes y sont entrepreneurs ! La Journée de la Femme Digitale, c’est un forum pour mettre les femmes du numérique en avant, donner envie d’entreprendre aussi, et surtout chercher à rééquilibrer la situation dans laquelle on se trouve. C’est Delphine Remy-Boutang qui a lancé la riposte des chemises blanches à la double page de Capital sur la « Start-up Nation » : un panel de 11 hommes du même profil et pas une seule femme à l’horizon. Selon le Forum Davos, il faudrait attendre l’année 2186 pour atteindre l’égalité Femmes-Hommes. Et parce qu’elles n’ont pas envie d’attendre encore 167 ans, elles lancent chacune des initiatives, et tous les domaines sont couverts : formation, financement, confiance en soi. Ce sont ces initiatives que nous allons explorer ainsi que leur propre expérience de vie et de carrière.www.wearesista.comhttps://lajourneedelafemmedigitale.fr/17 avril PARIS et 13 juin à Dakar.
4/16/2019 • 51 minutes, 51 seconds
Solution 17 : Inès Leornaduzzi, la pionnière de l’écologie digitale
Rencontre : elle n’a que 31 ans, mais déjà jongle avec un concept assez peu connu : l’écologie digitale. A la fois une réponse à la pollution numérique mais aussi un courant de pensée, une nouvelle façon d’envisager le numérique. Inès Leonarduzzi a décidé de donner corps et forme à ce concept avec son entreprise « Digital for The Planet ». Explications.Tout ce que l’on fait sur internet a une empreinte écologique. Nous, les 4 milliards d’internautes, les entreprises, les institutions. Ecrire un e-mail, regarder une vidéo, ne pas vider sa messagerie, envoyer des pièces lourdes. L’écologie digitale vise notamment à canaliser cette pollution numérique. Et quand Inès Leornaduzzi a réalisé le potentiel de son idée, elle n’a plus pensé qu’à cela et a tout plaqué pour fonder « Digital For the Planet », c’était il y a deux ans. A la fois, ONG mais aussi entreprise et laboratoire technologique pointu. L’un de ses objectifs : apporter des outils aux entreprises pour qu’elles puissent freiner leur pollution digitale, qu’elles puissent s’emparer puissamment de ce sujet et de façon très pragmatique. Et cela fonctionne, elle travaille aujourd’hui avec une vingtaine d’entreprises, et des collectivités, et ouvre des bureaux à l’international.Avec Inès, vous comprendrez les différents aspects de cette pollution invisibles à nos yeux, à nos sens et contre laquelle les citoyens peuvent pourtant agir chaque jour. Car pour Inès, c’est sûr, ce sont eux qui ont le « lead » aujourd’hui, eux qui font remonter les problèmes, eux qui ont le pouvoir de faire bouger les lignes dans les entreprises et partout ailleurs. Ce qu’elle dit aussi, et surtout, c’est que le numérique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de mieux vivre et qu’il existe encore des milliers de modèles économiques à trouver. Ainsi la discussion prendra parfois un tour philosophique sur cette époque que l’on vit, cette ère du digital qui ne vient pourtant que de commencer mais qui provoque déjà tant de bouleversements.Vous découvrirez aussi une femme curieuse et inspirante, qui promeut la sororité et l’empowerment des femmes via un réseau qu’elle a créé, les « Women Inspiring Talks ». Son parcours vous prouvera qu’il existe 1001 chemins possibles pour s’explorer, être à l’écoute des autres et trouver sa place aujourd’hui et demain.
3/26/2019 • 1 hour, 4 minutes, 35 seconds
Solution 16 : La jeunesse dit non au changement climatique
Rencontre : Il est polytechnicien, elle est étudiante à la Sorbonne et à Sciences Po. Tous deux sont engagés pour alerter sur l’urgence climatique. Aujourd’hui plus que jamais. L’un a co-rédigé un manifeste, l’autre fait partie des Youth For Climate. Ensemble, ils représentent une jeunesse qui se met inexorablement en mouvement.Corentin Bisot est à l’origine avec d’autres étudiants de grandes écoles du « Manifeste pour un réveil écologique » publié cet automne. Il est interviewé dans ce podcast avec Claire Renauld, étudiante à la Sorbonne et à Sciences Po. Elle fait partie des « Youth For Climate », ces jeunes qui se mobilisent tous les vendredis dans le sillage de la suédoise Greta Thunberg… Lycéens, étudiants et professeurs sont appelés à défiler car à quoi bon aller en cours dans un monde qui sera détérioré plus tard, disent-ils. Un appel aussi à réfléchir aux savoirs enseignés aujourd’hui et qui doivent permettre de répondre aux crises futures.Le « Manifeste pour un réveil écologique » pose, lui, clairement les constats et cherche à mettre la pression sur les futurs employeurs de ces étudiants convoités… Un manifeste qui est un succès, il a été signé à ce jour par plus de 30 000 étudiants, sans doute plus à l’heure où vous écouterez ce podcast. Avec ses compères, depuis quelques semaines, Corentin rencontre des Grands Groupes, des entreprises du CAC40 pour discuter de ce manifeste et comprendre où sont les blocages. Des entreprises qui sont curieuses de ce texte, certaines ont fait elles-mêmes la démarche vers ces étudiants, sans doute aussi par peur d’être « blacklistées » par ces jeunes talents. Alors, ensemble, ils réfléchissent.Claire prépare elle la grande grève du climat du 15 mars, qui sera le summum selon elle de la mobilisation mondiale. 300 scientifiques dans le monde ont décidé d’arrêter le travail également. Avec les autres étudiants, elle prépare aussi tous les autres vendredis qui suivront et qui portent à chaque fois une revendication différente. Pour ces deux jeunes, que ce soit le manifeste ou les manifestations du vendredi, leur mobilisation a permis de libérer la parole sur le sujet, premier pas essentiel et crucial vers l’action. Voici une conversation croisée entre deux étudiants engagés, qui illustre cette mise en mouvement planétaire. Voici leurs convictions, leurs espoirs, leurs mains tendues, leurs solutions.
3/12/2019 • 38 minutes, 49 seconds
Solution 15 : Et si au lieu de donner, je prêtais ? L’aventure de Babyloan, 10 ans de micro-crédit solidaire en France et en Europe.
Après 12 ans d’une carrière dans la banque, c’est un voyage au Tadjikistan qui change sa vie. De gestionnaire de grande fortune, Arnaud Poissonnier devient créateur de start-up sociale en s’inspirant d’une idée qui existe déjà aux Etats-Unis. Pour lui, tout devient clair et ce projet est le moyen de trouver un alignement total entre ses aspirations profondes et sa carrière. Babyloan va bousculer les mentalités en proposant aux Français de financer en ligne des entrepreneurs dans des pays en voie de développement. L’idée est simple et géniale : un prêt à taux zéro avec un remboursement garanti à 99%.Le cercle est vertueux : l’entrepreneur trouve l’argent nécessaire pour monter son business en dehors des circuits bancaires classiques dont il est exclu et le donneur participe à la création d’une activité à coût zéro. Il peut prêter encore et encore et faire partie d’une communauté : les « Babyloaniens ». L’idée fonctionne, mais les blocages sont nombreux, les obstacles réguliers dans ce secteur de la micro-finance encore en friche. Grâce à son expérience de banquier mais aussi à sa ténacité, Arnaud Poissonnier a tenu la barre envers et contre-tout. Serial entrepreneur, il a monté d’autres projets, et continue de nourrir de nombreuses idées pour répondre à toute une série d’enjeux sociétaux. Fervent défenseur des start-ups sociales, prenant régulièrement la parole sur ce sujet, c’est son expérience et ses conseils qu’il nous livre dans ce podcast. Mais aussi sa vision passionnante et enrichissante du secteur de l’innovation sociale, les promesses qu’il contient et son avenir.
2/26/2019 • 58 minutes, 39 seconds
Solution 14 : Mélanie Marcel, la science et l’innovation au service de l’homme
En préambule, merci à tous de votre soutien. Vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. Continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur iTunes notamment. Ça m'aide vraiment à le faire connaitre !J'attends aussi vos Feedback via les applications !Suivez le podcast aussi sur Twitter : @iPositifs-----------------------------------------Solution 14 :Rencontre : Mélanie Marcel, ingénieur en neurosciences, a choisi de casser les codes et de s’affranchir d’une carrière déjà toute tracée. Au lieu de faire sa thèse, elle choisit de monter sa boîte et de contribuer à faire naître des projets qui l’ont toujours fait rêver. Des projets qui mettent l’humain et la planète au centre de toute recherche. ExplicationsTout est parti d’une conviction forte chez Mélanie Marcel : et si la science réintégrait la question du pourquoi dans son processus de recherche ? Et si la recherche scientifique essayait de répondre aux grands enjeux sociaux et environnementaux ? Ne trouvant pas la possibilité de réaliser sa thèse en lien avec ses valeurs, la jeune chercheuse décide de bifurquer pour créer sa start-up. SoScience sera l’entreprise qui permettra de lancer des ponts entre recherche et impact social. La start-up mettra en lien des mondes qui ne se connaissent pas. Par des programmes concrets, elle fera aboutir des collaborations entre des scientifiques et des entrepreneurs sociaux. Résultat ? 250 chercheurs ont été formés à l’impact social et une quarantaine de projets sont nés. Cela fait 5 ans que SoScience cartonne et rafle des récompenses internationales. La jeune femme, elle, peut se targuer d’avoir inventé une 3ème voix à côté de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée : celle de la recherche et de l’innovation responsable.Elle espère que son projet va faire des émules et que bientôt, les collaborations se mettront en place d’elles-mêmes dans les laboratoires et les universités. Elle pourra alors se consacrer à d’autres dossiers épineux, comme le financement par exemple. A moins de 30 ans, elle est devenue experte pour la commission européenne et a écrit son livre chez Diateino « Science et Impact social : vers une innovation responsable ». Aujourd’hui, elle rêve de prise de position forte de la part de la France, pays connu pour l’excellence de sa recherche et pour son savoir-faire unique en innovation sociale. Pour Mélanie Marcel, il faut porter cette voie, parce que c’est une voie d’avenir mais aussi une voie d’espoir.
2/12/2019 • 52 minutes, 10 seconds
Solution 13 - Alexandre Mars ou l’envie de réussir pour ensuite se consacrer aux autres
En préambule, merci à tous de votre soutien. Vous êtes des milliers à écouter ce podcast, et à en parler autour de vous. Continuez à me soutenir en partageant les épisodes, et en notant ce podcast 5***** sur iTunes notamment. Ca m'aide vraiment à le faire connaitre !J'attends aussi vos feedback via les applications !Suivez le podcast aussi sur Twitter : @iPositifs--------------------------------------------------Solution 13 Ecouter Alexandre Mars ne laisse personne indifférent. Après de belles réussites entrepreneuriales, il a décidé de fonder Epic, à la fois une plateforme qui permet de donner à des entreprises sociales performantes, mais aussi une start-up qui propose des solutions pour faciliter le don au quotidien. Explications. Il a sorti un livre il y a quelques mois en français et la version anglaise sortira dans quelques semaines au Royaume-Uni. La « Révolution du Partage » chez Flammarion (« Giving » en anglais) vous propose une plongée dans la vie fascinante de ce jeune entrepreneur qui n’a eu qu’un seul objectif, réussir pour ensuite pouvoir se consacrer à sa mission : aider les jeunes qui n’ont pas eu la chance du Premier Jour. Ceux qui ne sont pas nés du bon côté. Il pensait réussir à en 5 ans, il s’était trompé, la réussite s’est faite attendre, mais elle n’en a été que plus savoureuse.Après la vente de deux start-ups, Alexandre Mars a pu commencer à échafauder son projet : ce sera Epic. Sa start-up sociale créée en 2014 sélectionne des ONG, entreprises à impact partout dans le monde grâce à un processus drastique. Une fois dans le portefeuille Epic, elles seront aidées et soutenues pour démultiplier leur impact. Aujourd’hui, Epic a sélectionné 29 organisations dans 11 pays, sur plus de 4000 dossiers. L’ « investisseur » sait où va son argent et peut suivre son don grâce à une application. Epic va plus loin en élaborant des solutions pour faciliter le don au quotidien : par l’arrondi sur salaire, l’arrondi en caisse, avec un partenariat avec la Ligue Professionnelle de Football qui verse de l’argent dès qu’un but est marqué en Ligue 1 ou encore avec les rangs solidaires au théâtre ou au rugby. Le don peut être indolore, et s’il est massif, il peut changer le monde. Alexandre Mars parcourt ainsi la planète pour partager son expérience, convaincre sans relâche les entreprises, femmes et hommes d’affaire, grands groupes, PME, salariés, particuliers. Il en a vu des portes se refermer sur son nez depuis le début de sa carrière. Mais il continue, sourire accroché aux lèvres, car le monde évolue vite, porté par les jeunes générations qui arrivent. Elles ont soif de sens, et par effet de domino, elles vont bousculer toutes les autres générations. => en savoir plus sur EPIC
1/29/2019 • 51 minutes, 48 seconds
Solution 12 : Le challenge Zéro Déchets en 2019
Suivez moi sur le compte twitter du podcast @ipositifs 🐦🎧 Si vous aimez ce podcast, partagez le autour de vous. Ca m'aide beaucoup et m'encourage. Et n'hésitez pas à me faire un feedback, un commentaire, et à le noter 5***** de préférence sur votre plateforme d'écouteNouvel épisode : Rencontre : Les soldes sont là et vous êtes tentés de dépenser, d’acheter ? Pas de problème… mais avez-vous vraiment besoin de cet achat ?Savez-vous comment il a été fabriqué ? Comment est-il arrivé jusqu’à vous ? Et si vous vous absteniez ou utilisiez les objets déjà en circulation ? C’est le défi que vous propose Zéro Waste France. J'ai rencontré sa directrice, Flore Berlingen. Résister, échapper à la surconsommation, ou tout simplement mieux acheter ? Zéro Waste France, une association qui milite depuis plus de 20 ans pour une société zéro déchet, vous lance un challenge : #RiendeNeuf en 2019 !Objectif : réunir 100 000 participants pour commencer à avoir de l’impact. C’est simple, il suffit de s’inscrire sur riendeneuf.org et de se laisser guider. Pourquoi ne pas tenter le prêt, l’occasion, la mutualisation, ou encore la réparation ? Vous pourrez même mesurer votre impact en temps réel. Saviez-vous qu’un jean a nécessité plus de 7000 litres d’eau potable pour être fabriqué ? Un manteau 110 kg de ressources naturelles pour atterrir sur vos épaules ?Pas besoin de se « priver », mais l’idée est simplement d’avoir toutes les informations à portée de main pour pouvoir mieux guider ses achats. Plongez-vous dans cette conversation très instructive avec Flore Berlingen, militante de longue date. Avec elle, vous comprendrez quels sont nos impacts et quels sont les leviers d’action qui se présentent à nous. Il y a des petits pas qui peuvent peser lourd, et vous verrez qu’ils sont nombreux.De plus en plus de citoyens se reconnaissent dans cette démarche sans être forcément des militants ni des écolos, ces personnes souhaitent surtout reprendre la main sur leur consommation. Un mode de vie plus sain, plus durable, à partager avec ses proches et qui permet aussi de se réapproprier certains savoirs dont l’urbanité nous a parfois coupés.
1/15/2019 • 54 minutes, 13 seconds
Solution 11 - Impliquer les citoyens et réinventer la démocratie participative par la technologie
CONTINUEZ A SOUTENIR CE PODCAST. Je vous remercie de tous vos messages de soutien et vos idées. Vous pouvez désormais me suivre sur Twitter (@IPositifs) N'hésitez pas à partager cet épisode autour de vous. A en parler, à en débattre. Faire connaitre ce podcast m'aide beaucoup. La meilleur façon reste de me faire un feedback sur Itunes / Apple podcast. MERCI A VOUS ! ------------------------- En pleine crise des gilets jaunes, rencontre avec deux acteurs majeurs de la Civic Tech française, Fluicity et Make.org. Alors qu’une concertation nationale doit s’ouvrir jusqu’au 1er mars, la Civic Tech peut jouer un rôle central pour porter certaines revendications sur le devant de la scène, mais plus globalement celles de tous les Français. Les Civic Tech sont nées d’une envie de redynamiser la démocratie, de lui redonner tout son poids. En France, les Civic Tech sont nombreuses, notre pays est l’un des plus dynamiques au monde dans ce secteur. La crise des gilets jaunes a bousculé notre pays, et alors que les revendications se sont élargies pour toucher à des questions plus larges de démocratie citoyenne, les Civic Tech ont des outils puissants et inédits pour se mettre au service de la parole des Français. Nous avons rencontré Julie de Pimodan (@Judepim), créatrice de Fluicity, une application qui, localement, aide à reconstruire les liens entre citoyens et élus. Dans cette crise, Fluicity est en première ligne et participe en ce moment à l’opération #MairieOuverte dans de nombreuses communes rurales. Nous avons également rencontré Axel Dauchez (@axeldauchez), fondateur de Make.org, plateforme citoyenne qui organise des consultations massives sur de grands thèmes de débat avec succès. Il nous explique en quoi la démocratie est en danger et comment on doit saisir cette perche tendue par le mouvement des gilets jaunes pour changer en profondeur la manière de gouverner. ------------------------- CONTINUEZ A SOUTENIR CE PODCAST. Je vous remercie de tous vos messages de soutien et vos idées. Vous pouvez désormais me suivre sur Twitter (@IPositifs) N'hésitez pas à partager cet épisode autour de vous. A en parler, à en débattre. Faire connaitre ce podcast m'aide beaucoup.
12/18/2018 • 46 minutes, 14 seconds
Solution 10 - Les combats de PLANTU : la pédagogie au cœur du dessin de presse
Pour ce 10ème épisode de IMPACTS POSITIFS, j'ai décidé de tendre le micro à Plantu. Pourquoi Plantu ? Parce qu'au delà de brandir sa plume acérée avec humour et empathie tous les jours dans les pages du MONDE et de l'EXPRESS, Plantu est un dessinateur engagé. Voilà plus de 12 ans qu'il parcourt la planète avec CARTOONING FOR PEACE, la fondation qu'il a créée avec Kofi Annan, et qui regroupe des dessinateurs du monde entier, juifs, musulmans, athés, chrétiens, parfois menacés de mort dans leur pays. Avec les dessins de ces artistes, il arpente également les écoles et les prisons pour éduquer à la liberté de la presse. Jusqu'où peut on aller ? Qu'est-ce qu'une image ? pourquoi la ressentons-nous différemment ? Pourquoi est-il important de ne jamais lâcher les fils du dialogue ? Une pédagogie qui porte ses fruits : 800 000 enfants touchés en 3 ans. Mais tellement, tellement encore de travail à accomplir. Plantu, le mec qui n'a jamais été insouciant et a toujours souffert du syndrôme de l'imposteur nous explique SA raison d'être et de continuer, tout en douceur, souvent indigné, jamais fâché, guidé par un certain espoir et la hargne de réussir qui le poursuit depuis le début de sa carrière. ---------------------------------- Si vous aimez ce podcast, parlez-en autour de vous, faites transiter les messages de mes invités. Faites vous passeur. Et n'hésitez pas si ce podcast vous inspire à le noter 5***** sur votre plateforme d'écoute, cela m'aide beaucoup à le faire découvrir. Bonne écoute.
12/4/2018 • 52 minutes, 6 seconds
Solution 9 - Bertrand Piccard : SOLAR IMPULSE FONDATION - le tour du monde des solutions (et pas uniquement en ballon)
RENCONTRE : en pleine gronde des « gilets jaunes », l’explorateur Bertrand Piccard nous offre une leçon de pédagogie pour les personnalités politiques, industriels et entrepreneurs qui ne savent pas comment se lancer dans la transition énergétique. Et pourtant, toutes les solutions existent déjà pour polluer moins ! Bertrand Piccard est notre 9ème invité pour #ImpactsPositifs. Echanger avec Bertrand Piccard, c’est penser que rien n’est impossible et que tout est entre nos mains. Pour ce 9ème épisode d’Impacts Positifs, je vous propose de plonger dans l’univers de l’explorateur pour lequel innovation et changement sont innés. Rompre avec les vieilles connaissances du passé, avoir le courage d’essayer quelque chose de nouveau, voilà ce qu’il prône depuis toujours pour vivre dans un monde plus respectueux de ses ressources naturelles. Aujourd’hui, après l’incroyable aventure de Solar Impulse, l’avion qui a fait le tour du monde, uniquement grâce à l’énergie du soleil, l’homme s’est lancé dans de nouveaux défis. Il sillonne le monde pour promouvoir un millier de solutions efficientes pour la Planète qu’il a récoltées avec sa Fondation. Grâce à son équipe, ces solutions seront même labellisées pour inspirer confiance et guider toutes les parties prenantes : autorités publiques, industriels, entrepreneurs. Ces solutions, elles sont technologiquement innovantes, rentables, et créatrices d’emploi. Enfin un discours qui peut peut-être faire évoluer les mentalités ! Devant toutes les idées qu’il a découvertes, Bertrand Piccard le confie lui-même, il a un grand sentiment d’admiration pour la créativité de toutes ces entreprises. Ensemble, nous faisons le point sur la situation en France, la mobilisation des gilets jaunes, il nous explique comment il faut parler du changement climatique aujourd’hui, et comment aider ceux qui en ont le plus besoin, ceux qui sont en colère aujourd’hui dans les rues de France. Toujours concret, dans le souci de la pédagogie, il détaille avec nous quelques-unes de ces solutions dénichées avant qu’il ne se lance dans un troisième tour du monde pour convaincre les décideurs, cette fois, porte-folio sous le bras.
11/20/2018 • 41 minutes, 59 seconds
Solution 8 – diversité de convictions, unité dans l’action des jeunes - Samuel Grzybowski
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »… Qui mieux que Samuel Grzybowki pour incarner cette célèbre réplique de Corneille ? Il y a 10 ans, il décide de fonder sa propre association, il n’a que 16 ans, de l’énergie à revendre, des convictions au cœur, et c’est le début d’une grande aventure. Celle de « Co-Exister » qui se bat pour que les différences soient une richesse, pour que les jeunes se parlent, se construisent ensemble quelque soit leur religion, leurs convictions spirituelles. Sa devise : diversité de convictions, unité dans l’action. 10 ans plus tard, 2500 membre plus tard, tout est encore bien là. L’association a non seulement grandi et touche toujours plus de jeunes partout sur le territoire mais elle organise aussi des « InterFaith Tour » autour de la planète, à la recherche de solutions interreligieuses à dupliquer en France. Samuel a également créé sa start-up sociale de conseil aux entreprises. Il a écrit 3 livres et reçu de nombreux prix. Il est devenu le plus jeune Fellow Ashoka de France pour le modèle qu’il a construit et son impact sur la société. Peut-être trop pour un seul homme, ou trop de vies pour un jeune homme de son âge. Il y a deux ans, il tombe dans la rue, et découvre qu’il souffre d’un burn-out. Commence alors une année de césure pendant laquelle il va réfléchir à son avenir, et à son engagement, guidé par cette réflexion soufflée un jour à son oreille : « Toute recherche d’unité entre les hommes implique que l’on fasse d’abord l’unité en soi-même ». C’est cette quête, ce retour à soi qu’il nous raconte dans « Fraternité Radicale » aux éditions les Arènes, et dans Impacts Positifs. Allez plus loin : Son site : http://www.samuelgrzybowski.com/ Le livre "Fraternités radicales" : http://www.arenes.fr/livre/fraternite-radicale/ le suivre sur Twitter : https://twitter.com/samgrzybowski?lang=fr
11/7/2018 • 43 minutes, 9 seconds
Solution 7 - Faire le tour du monde des Low Techs : Corentin de Chatelperron, le "Nomade des mers"
Et si on prenait le temps de mieux comprendre notre époque ? Les transitions en cours, les mutations, les grands enjeux sociaux et environnementaux qui se profilent ? Certains ont décidé de ne pas rester les bras croisés, ils ont un coup d’avance, l’audace de croire qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice. Ils sont ce que l’on appelle des « Changemakers ». Corentin de Chatelperron n’est pas un homme comme les autres. Sa maison, c’est son bateau, le « Nomade des Mers ». Il n’a pas besoin de salaire, vit de ses passions, est son propre patron. Ingénieur de formation, il a largué les amarres il y a deux ans en Bretagne pour un tour du monde à la recherche d’idées ingénieuses qui répondent à des problématiques locales. On appelle cela des solutions « low-tech » par opposition à « high tech » car elles sont frugales et ne requièrent pas beaucoup de moyens financiers. Elles contribuent à développer l’économie locale. Objectif : les faire circuler pour qu’elles se répliquent partout où les besoins sont les mêmes. De cette aventure qui n’est pas encore terminée, il a tiré des documentaires pour Arte et un livre aux éditions du Chêne. Surtout, à mes yeux, il représente l’archétype du leader charismatique d’aujourd’hui : habité par la question du sens, sourire aux lèvres et le cœur généreux, avec de grandes ambitions pour son projet et son équipe. Il avance déterminé sans avoir peur de l’échec. Dans notre interview « déclic », Corentin nous fait aussi part de ses espoirs pour les prochaines générations, et donne des conseils pour vivre en harmonie avec soi-même et ses passions. Vous pouvez retrouver et télécharger cet épisode, ainsi que tous les épisodes d’Impacts Positifs sur vos plateformes d'écoute préférées N'hésitez pas à le noter 5*****, ca m'aide beaucoup, et à en parler autour de vous. Car propager les histoires de ces changeMakers est le premier geste pour que vous le soyez à votre tour. « Impacts Positifs », c’est le podcast porte-voix de ces acteurs du changement, des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires. Entrepreneurs, citoyens, grands groupes, étudiants, associations, ils ont un point commun : leur impact positif sur la société ou l’environnement. Une conversation simple et sans détours, sans timing, pour se laisser inspirer, et agir peut-être à son tour.
10/24/2018 • 43 minutes, 26 seconds
solution(s) 6 - épisode special ChangeNow Summit depuis Station F avec son fondateur Santiago Lefebvre + Meetmymama + Terracycle
Episode très spécial cette fois ci, tourné à Station F lors du ChangeNow summit. Je me suis baladée dans les allées de cet événement, qui est LE rendez-vous des Start Ups à impact positif. J'y ai rencontré son fondateur, Santiago Lefebvre, et deux projets particulièrement intéressants. De formidables rencontres que je partage avec vous. Partie 1 - Santiago Lefebvre - fonder le grand rendez vous international de l'impact positif, à station F Pour Santiago, il est trop tard pout parler des problèmes. Nous n'avons plus que 20 ans pour changer le cours des choses. Il est donc impératif de se tourner, de façon obsessionnelle, vers les solutions. Il se met donc en tête de créer un forum, un sommet, pour provoquer des rencontres, entre entreprises, Start ups, grands groupes, collectivités, pour mettre en commun les solutions et nouer des partenariats. Avec un seul objectif : avoir le MAXIMUM d'impact, tout en prouvant qu'on peut faire du business sur ce terrai. Le tout à Station F, le temple de l'innovation et des Start ups. Partie 2 - Meet My Mama et TerraCycle Depuis les allées du ChangeNow Summit, Zoom sur 2 projets particulièrement inspirants. Deux pépites présentes au sommet : - TerraCycle : le champion mondial du recyclage des déchets non recyclables - Meet My Mama : traiteur en ligne qui permet à des femmes issues de l'immigration, réfugiées, ou expatriées, de faire partager leur cuisine, leur talent et leur savoir faire. Tous trois nous racontent leur joie de faire partie de ce ChangeNow Summit, et la sublime énergie qui circule à tous les étages. j'espère que cette énergie, vous la sentirez dans cet épisode. Bonne écoute, en quasi direct du ChangeNow Summit, à Station F
10/14/2018 • 45 minutes, 25 seconds
Solution 5 – Jean Moreau, Phénix, start-up de la Tech For Good anti gaspillage alimentaire
Dans cet épisode, je vous embraque dans la vie de Jean Moreau, co-fondateur de Phénix, une start-up de la Tech For Good en pleine croissance. Après avoir travaillé dans la finance, il décide de tout plaquer pour se lancer dans une aventure entrepreneuriale, mais pas n’importe laquelle : il lancera une entreprise sociale et dédiera désormais tout son temps et son talent à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Pas facile quand votre carrière est un succès et que vous travaillez dans un milieu prestigieux ! Mais la question du sens l’emportera sur les considérations matérielles. Phénix assure la liaison entre les invendus en grande-surface et les associations. Son originalité : un outil technologique puissant allié à un maillage territorial très fort. A l’époque, il y a 4-5 ans, les citoyens commencent à peine à s’intéresser au sujet, mais l’intérêt ne fera que croître, soutenu par une législation avant-gardiste en Europe. Car oui, la France est en avance dans le domaine ! Elle ambitionne même de diviser par deux le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Et nous sommes sur de bons rails. Jean Moreau, lui, a tissé sa toile solidaire. Avec Phénix, il redistribue plus de 100 000 repas chaque jour, 40 millions en cumulé depuis les débuts. Il a aussi créé une centaine d’emplois et réalisera cette année plus de 8 millions de chiffres d’affaire. Enfin, il est en train de boucler une levée de fond de 10 millions d’euros pour développer Phénix.
9/25/2018 • 48 minutes, 38 seconds
Solution 4 – lutter contre la "Malfringue" Sakina M’Sa, une styliste engagée
Dans cet épisode, je plonge dans l’univers de Sakina M’Sa, styliste et entrepreneur social, elle a créé la première entreprise d’insertion par la mode en France. D’origine comorienne, arrivée enfant à Marseille, elle nous raconte les étapes de son parcours engagé sur plusieurs décennies au service d’une mode sexy et désirable mais surtout éthique et responsable. La mode pour elle n’est pas une fin, mais un moyen de se mettre au service des autres, ceux-là même qu’on ne croise jamais sur les podiums parisiens : les sans-emplois, les sans-logements, les détenues, les personnes âgées laissées pour compte. Grâce à son talent et son art, grâce à sa bienveillance et sa luminosité, elle vous emmène, elle vous embarque dans son aventure collective : la lutte contre la « malfringue », au même titre que la malbouffe. Pour elle, c’est sûr, c’est par la prise de conscience des citoyens que viendra le changement. Elle, elle a déjà commencé. Ecoutez.
9/11/2018 • 56 minutes, 3 seconds
Solution 3 - Le film "DEMAIN" : ouvrir les yeux au monde. Cyril Dion : le documentaire césarisé qui a ouvert les yeux à la planète
Cyril Dion a passé deux années à parcourir le monde pour promouvoir le film « Demain », sorti en 2015 en pleine COP 21 à Paris et co-réalisé avec Mélanie Laurent. Un documentaire qui avait fait le pari de miser sur les solutions déployées par des citoyens, collectivités, agriculteurs ou entrepreneurs pour mieux consommer, mieux produire, mieux vivre dans le respect de l’environnement et des humains. Pas de façon utopique mais dans un modèle viable et reproductible. Résultat : un franc succès orchestré par le bouche à oreille avec 1,2 million de spectateurs dans une trentaine de pays. « Demain » ne restera pas sans suite… Outre une grande soirée télévision prévue autour des projets citoyens nés grâce au film, Cyril Dion a des idées plein les poches et toujours un seul objectif : créer pour être utile. L’auteur, militant écologique, et réalisateur revient aussi avec un livre : le « Petit manuel de résistance contemporaine » publié chez Actes Sud. Attention, il ne s’agit pas d’un guide pratique, vous ne trouverez pas ici une série de propositions d’action alignées pour vous mettre en ordre de marche. Mais vous dénouerez tout d’abord les fils de la toile qui s’est tissé devant nous ces dernières décennies : celle d’un monde qui est peut-être en train de perdre la bataille contre le changement climatique. Aprés un rappel cinglant à la réalité, Cyril Dion nous somme d’inventer un nouveau récit pour embarquer le plus de monde possible, car il n’est pas trop tard pour résister. Dans notre podcast « Impacts Positifs », Cyril Dion nous raconte en détail comment organiser cette résistance par le récit. Comment le construire, avec qui et pour quels impacts ? Il nous invite également à repenser totalement nos existences : ne serait-il pas plus efficace pour la société que chacun vive de ses passions, de ses talents plutôt que de travailler pour rembourser un crédit ou payer un loyer ? Nous ne sommes pas sur cette planète pour être des consommateurs, rugit-il. Cyril Dion reviendra aussi sur l’épopée du film « Demain », sa genèse, et les leçons qu’il tire de cette aventure incroyable. Il nous parlera de l’incubateur qu’il compte bientôt lancer pour faciliter l’éclosion de ces nouveaux récits. Et comme pour les précédents podcasts, Cyril Dion n’échappera pas à l’interview « déclic » : son plus bel échec, ses mentors, ses conseils à ceux qui veulent agir mais qui n’osent pas. Pour lui, aucun doute, la meilleure façon d’agir et d’avoir de l’impact, c’est de faire ce qui nous plaît et ne rien lâcher. Bonne écoute. Pour écouter ce podcast quand vous le souhaitez sur votre smartphone, n’hésitez pas à vous abonner et à la noter ! Et à en parler !
8/20/2018 • 49 minutes, 53 seconds
Solution 2 - "C'est qui le patron" - Nicolas Chabanne : fabriquer une brique de lait... citoyenne
Vous avez sans doute entendu parler de Nicolas Chabanne. Mais vous le connaissez sans doute plus par ses initiatives que par son nom. Nicolas Chabanne, c'est le prototype même de l'entrepreneur social. Des idées, une force d'execution qui lui permet de mettre en oeuvre ces projets... et une vision. Une vision d'une économie plus équitable, en tout cas plus redistributrice de la valeur. Vous vous souvenez des "Gueules cassées" ? Ces fruits et légumes qui n'entraient pas dans le circuit de la vente car moches, ou en tout cas pas aux standards des linéaires, et que Nicolas a vendu moins cher. Tout simplement, en luttant contre le gaspillage alimentaire. Ce qui le propulse sur le devant de la scene de l'économie sociale et solidaire, c'est "C'est qui le patron". Vous connaissez sans doute ces briques de lait bleues, pas très design, qui promettent de rémunérer au juste prix le producteur, avec un lait sans OGM, des vaches qui voient des prés... C'est qui le patron c'est un énorme succès. Peut être un des plus grands succès en grande distribution alimentaire des dernières décennies... au bénéfice d'aucun actionnaire. uniquement au bénéfice du producteur de lait, et de la continuation de l'aventure. Allez venez. Je vous emmene à la rencontre de cet homme qui vous fera changer de regard sur l'entreprise.
7/23/2018 • 43 minutes, 42 seconds
Solution 1 : Navi Radjou : l'innovation frugale, ou comment faire mieux avec moins
Pour ce 1er épisode d’Impact Positif, je suis fière et particulièrement heureuse d’avoir rencontré Navi Radjou. Navi est franco-américano-indien. C’est lui qui a fait émerger le concept de frugalité, l’art de la débrouille, l’art de trouver des solutions simples mais ingénieuses à des problèmes complexes… C’est la révolution Jugaad… Il a insufflé partout ce concept et il le susurre à l’oreille de beaucoup de PDG en France, dans le monde et dans la Silicon Valley où il vit… Il accompagne le changement, et sillonne la planète pour inspirer. Aujourd’hui, il travaille sur le concept de société consciente… Quand on regarde autour de soi, l’innovation est partout… Mais à quoi sert-elle véritablement ? Comment redonner du sens à ce progrès ? C’est tout l’objet de ses réflexions, Navi nous parlera aussi de son parcours, depuis les rues de son enfance en Inde, de ses propres doutes et comment il les surmonte, de ses révolutions intérieures… Un personnage passionnant, foncièrement épris de l'humanité, que vous allez découvrir. Vous pouvez vous abonner à ce podcast sur itunes ou sur votre plateforme de podcast préférée. Merci si il vous a plus de le noter 5 *****, cela m'aide beaucoup N’hésitez pas à le notez, le commenter, le partager. Ce podcast a vocation a faire circuler les idées, et à faire de ses auditeurs des porteurs d'histoires et d'espoirs. A vous de jouer !