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Travelling - La 1ere

Francés, Cinema, 1 temporada, 32 episodios, 1 día, 0 horas, 0 minutos
Acerca de
Travelling, un déplacement de caméra pour tout connaître de l'histoire du cinéma! Une émission de Catherine Fattebert. Fichiers audio disponibles durant 30 jour(s) après diffusion.
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12 Angry Men (Douze hommes en colère), Sydney Lumet, 1957

Douze Hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet, sort en 1957. Cʹest un film en noir et blanc. Cʹest un film de procès. Cʹest un film en huis-clos. Où ça débat. Où le dialogue est roi. Une affaire criminelle où un jeune de 18 ans est accusé dʹavoir tué son père. Sʹil est condamné par le jury populaire de douze hommes, ce sera la peine de mort. Mais sʹil y a le moindre doute quant à sa culpabilité, il doit être déclaré innocent. Pourtant adapté dʹune pièce de théâtre, Douze hommes en colère est un film majeur de lʹhistoire du cinéma. Car Sidney Lumet ne laisse pas sa caméra immobile, danse sur les visages, mettant en avant tel homme ou tel autre, révélant petit à petit ses motivation profondes, sa morale, ses valeurs. Le film est une mise à nu, la démonstration par le verbe des motivations dʹun groupe mises à mal par un seul homme, le juré numéro 8. Il faut dire quʹil porté par dʹexcellents acteurs, Henry Fonda en tête, dʹailleurs également producteur. Douze hommes en colère est un classique. Il a fait lʹobjet de remakes, de citations divers, de référence. On le connaît toute et tous sans vraiment le savoir. Depuis 2007, il est inscrit au National Film Registry la bibliothèque du Congrès, pour son intérêt " culturel, historique ou esthétique ". Il ne nous reste plus quʹà entrer dans la salle du procès, écouter les accusations du procureur et la défense de lʹavocat pour nous faire notre propre opinion et savoir si nous enverrons, ou non, un jeune homme de 18 ans sur la chaise électrique. REFERENCES Sidney Lumet en interview en 1995 https://www.youtube.com/watch?v=MquOjTPL59I Lumet on Lumet https://www.youtube.com/watch?v=LxCIHvuC83c Sidney Lumet sur 12 hommes en colère https://www.youtube.com/watch?v=OrMXC_X2HU8 Sidney Lumet qui travaille sur 12 hommes en colère https://www.youtube.com/watch?v=-aFXnqbSFmA Henry Fonda et Howard Teichmann, Henry Fonda, collection Ma vie, IGE Editeur, Michel Lafon, 1981 Sidney Lumet, Faire un film, Edition Capricci, 2016
4/2/20240 minutos, 0 segundos
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Dupont Lajoie, Yves Boisset, 1974

Dupont Lajoie est un film français réalisé par Yves Boisset en 1974 et sorti en 1975. Cinéaste engagé, Yves Boisset aime dénoncer la bêtise, lʹhypocrisie, la méchanceté. Il sait tendre un véritable miroir à la société française de lʹépoque. Avec Dupont Lajoie, il parvient à faire émerger le racisme ordinaire des années 70. En sʹintéressant à un personnage de cafetier, Georges Lajoie, qui nʹaime pas les étrangers, surtout pas les arabes, ni les jeunes, un phallocrate, franchouillard qui reluque les filles, Yves Boisset va créer un archétype. Georges Lajoie part chaque année avec sa famille et des amis dans un camping au Sud de la France. Mais cet été, un drame va se produire. Pris de folie, il va tuer et violet la fille de ses amis et faire porter le chapeau à des immigrés nord-africains qui travaillent sur le chantier dʹà côté. Lʹengrenage tragique est lancé. Le film, conçu comme une comédie franchouillarde, bascule dans lʹhorreur. A lʹécran, dʹexcellents comédiennes et comédiens. Jean Carmet est un Georges Lajoie plus vrai que nature. A ses côtés, Ginette Garcin, Pierre Tornade, Robert Castel, Victor Lanoux, Pascale Roberts, Jean-Pierre Marielle et une jeune fille qui commence à faire parler dʹelle : Isabelle Huppert. Basé des faits divers authentiques, des ratonnades, cʹest-à-dire le passage à tabac de maghrébins, Yves Boisset construit un film dur, qui va faire exploser les consciences. Le tournage en est compliqué, malmené par des groupuscule dʹextrême droite, la censure sʹen mêle, et au moment de la sortie du film, quelques bagarres éclatent dans les cinémas. Mais le film plait au public et à la majorité des critiques. Il gagne lʹours dʹargent au Festival de Berlin, mais surtout sʹinscrit dans lʹhistoire du cinéma comme un film emblématique dʹune époque qui malheureusement nʹest pas révolue. Aujourdʹhui dans Travelling, nous allons vous parler du tournage mouvementé de Dupont Lajoie. Nous avons beaucoup dʹarchives, des anecdotes, des extraits, et la biographie dʹYves Boisset, intitulée La vie est un choix, parue aux édition Plon. Dès lors, ne tardons pas. Cʹest lʹété, le camping nous attend. Les grillades, les cigales, les copains, et les Nord-Africains du chantier dʹà côté… REFERENCES Présentation du film Dupont Lajoie, Actualités Méditerranée - 04.03.1975 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rac01004066/presentation-du-film-dupont-la-joie "DUPONT la joie", film d'Yves BOISSET, Inter actualités de 19H00 - 24.02.1975 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/audio/phd95068158/dupont-la-joie-film-d-yves-boisset Yves Boisset sur Allociné https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19298880&cfilm=5395.html Yves Boisset, La vie est un choix, Editions Plon, 2011 Le tournage raconté dans lʹémission Affaires sensibles https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/dupont-lajoie-un-tournage-a-racisme-sur-mer-5897135
28/1/20240 minutos, 0 segundos
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Le Monde du silence, Louis Malle et Jacques-Yves Cousteau, 1956

Le Monde du Silence, sorti en 1956, nous emmène sur la piste du commandant Cousteau, de son équipe, et de Jojo le Mérou figure emblématique du film. Le monde du silence est une réalisation de Jacques-Yves Cousteau et de Louis Malle, jeune homme embarqué sur la Calypso où il sert à la fois de réalisateur documentaire et de photographe. De la méditerranée à lʹocéan Indien, le film se construit entre plongées, mers dʹhuiles ou agitées, corvées sur le bateau, rencontre avec des animaux merveilleux, explorations dʹépaves et divers drames, comme quand le bateau heurte et lacère un bébé cachalot. Les images sous-marines, magnifiques, les contrastes entre le monde des océans et la terre, cette vie à bord, lʹennui, la recherche biologique, la violence aussi, la pêche à la dynamite, le sang des requins, font du Monde du silence une œuvre tout à la fois exotique, mystérieuse, passionnante, humaine et animale. Terrible aussi. A lʹépoque, on sʹy trompe pas. Le film obtient, à Cannes, la Palme dʹor en 1956 et à Hollywood, lʹOscar du meilleur documentaire en 1957. Mais si le Monde du silence fascine alors, aujourdʹhui il est vivement critiqué. Car on ne traite plus les animaux comme ils le faisaient. Car on nʹexplore plus les mers comme ils le faisaient. Mais ça le commandant lʹa compris assez vite, devenant plus darwinien, ouvertement écologiste, porte-parole du Continent bleu, encourageant les humains à prendre conscience du rôle déterminant de la mer et des océans. Mais nous vous raconterons tout cela. Nous ferons le portrait en clair et en sombre de Cousteau, lʹhomme poisson, qui a fait rêver et connaître à toutes et tous, la beauté des océans, nous parlerons de Louis Malle et de ses images exceptionnelles et qui, maintenant, nous fascinent et nous choquent. Dès lors ne tardons plus, plongeons ensemble dans les eaux bleues en compagnie dʹun commandant iconique et de toute une équipe de marins scientifiques. REFERENCES J.-Y. Cousteau et Frédéric Dumas, Le Monde du silence, Paris, Éditions de Paris, 1953, Franck Machum Un cinéaste nommé Cousteau, editions du Rocher, 2011 Spécial Louis Malle https://www.rts.ch/archives/tv/culture/special-cinema/7276961-curieux-louis-malle.html Jean-Michel Cousteau "Le sombre passé du Commandant Cousteau" chez Thierry Ardisson | INA Arditube https://www.youtube.com/watch?v=m3sDrmLG6m0 Là-Bas si jʹy suis, la critique de Gérard Mordillat https://www.youtube.com/watch?v=7gpa7SRyIe0
21/1/20240 minutos, 0 segundos
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Hibernatus, Edouard Molinaro, 1969

Hibernatus dʹEdouard Molinaro sorti en 1969 est un classique avec Louis de Funès, un film que vous avez toutes et tous vu et revu et qui vous donne à chaque fois un petit frisson. Adapté dʹune pièce de théâtre à succès de Jean Bernard Luc, le film raconte lʹhistoire dʹun homme retrouvé congelé dans un bloc de glace. La découverte est fabuleuse, car lʹhomme, jeune, est parfaitement conservé et surtout, vivant. On va pouvoir le ranimer. Mais cette réanimation nʹest pas sans conséquences, principalement pour les héritiers et les descendants de ce Paul Fournier. Hibernatus est un film très attendu après Oscar du même Molinaro. Cʹest un des tout grands succès en France de cette année 1969. Il devient très vite un classique. Louis de Funès est de la partie, tout comme son éternelle épouse de cinéma, Claude Gensac. Le casting accueille également Michael Lonsdale, Paul Préboist, Bernard Alane, Olivier de Funès, le propre fils de Louis de Funès, et Claude Piéplu. Bref, du beau monde. Hibernatus, cʹest un voyage dans le temps, imposé, avec des scènes mémorables et quelques longueurs, surtout pour Louis de Funès pour qui le tournage nʹa pas été quʹune partie de plaisir. Notez que pour son réalisateur ça a aussi été une galère polaire que ce film. Mais ça, nous allons vous le raconter à travers des archives et des documents, dont un documentaire sur le film intitulé : Rompre la glace, les Coulisses dʹHibernatus. Voilà, vous savez tout. Il ne nous reste plus quʹà laisser souffler une petite brise glaciale à travers les ondes et à nous occuper de cet ancêtre plus encombrant vivant que mort. REFERENCES Interview de M. Michel Lebon du 15 février 2013 par Franck et Jérôme http://nimotozor99.free.fr/lebon-michel.htm Claude Gensac et ses films avec Louis de Funès dans Aujourd'hui la vie 04/02/1983 https://www.youtube.com/watch?v=QDk3_3NPauM Olivier de Funès raconte son père en janvier 2023 https://www.youtube.com/watch?v=KKeFIjC2E3Q BONNOTTE, Stéphane, Louis de Funès, Jusquʹau bout du rire, Michel Lafon, 2003 Rompre la glace - Les coulisses d'Hibernatus " : documentaire avec les témoignages de Bernard Alane, François de Lamothe et Édouard Molinaro
14/1/20240 minutos, 0 segundos
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Le Festin de Babette (Babettes Gaestebud), Gabriel Axel, 1987

Cʹest un film qui va vous donner lʹeau à la bouche, vous exciter les papilles, vous sublimer les envies. Car sous la caméra de Gabriel Axel, le Festin de Babette prend des allures de conte enchanté. Une table se couvre de mets plus somptueux les uns que les autres, les vins font leurs accords, et les convives sʹéveillent à la vie. Film danois, Babettes Gæstebud, est un film rare sorti 1987. Il est inspiré d'une nouvelle de Karen Blixen, extraite du recueil Anecdotes du destin. Le film obtient l'Oscar du meilleur film étranger en 1988. Le Festin de Babette raconte lʹhistoire dʹun pasteur luthérien autoritaire et possessif, de ses deux filles qui ne se marieront jamais, dʹune communauté pieuse et frugale, qui voit arriver en son sein une française en exil. Elle se nomme Babette, elle fuit la guerre civile à Paris. Nous sommes au Danemark au 19e siècle. Pendant 15 ans, Babette servira docilement les deux sœurs jusquʹau jour où elle gagne à la loterie et leur offre, ainsi quʹà toute la communauté, un festin de reines et de rois. Stéphane Audran trouve ici son meilleur rôle. Gabriel Axel filme au plus près des visages, les mets, et compose une œuvre faites dʹune succession de tableaux de maître. Le festin se décline en Vermeer ou en natures-mortes hollandaises. Le film passe les modes, les époques, devient une référence en matière de film qui sublime lʹart culinaire. Babette et son festin nous font du bien au cœur, au corps et à lʹâme. Elle nʹattend plus que nous pour servir. Ne la faisons pas attendre et faisons péter le champagne, non dʹune coupette. REFERENCES Karen Blixen en interview en 1961 Gabriel Axel à Cannes en 1987
7/1/20240 minutos, 0 segundos
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LA FOLLE HISTOIRE DE L'ESPACE (SPACEBALLS), Mel Brooks, 1987

Spaceballs, La folle histoire de lʹespace, de Mel Brooks, sort en 1987. Cʹest un opéra-comique, une Space Odyssée, une comédie juive américaine enlevée : vous verrez que le détail à son importance. Car Spaceballs nʹest pas une comédie romantique à lʹanglaise, ni un Nonsense à la Monty Pythons, ou un Vaudeville français, encore moins une Pantalonnade à lʹitalienne. Non, cʹest du Mel Brooks ! Bon, autant vous lʹavouer tout de suite : jʹadore ce réalisateur. Son style excessif, son inventivité hors pair, ses chansons, son humour, ont façonné mon enfance et mon amour du cinéma. Car Mel Brooks sait, comme personne, utiliser les codes de tous les genres cinématographiques et les détourner avec talent pour nous faire rire, du moins sourire. Cʹest trublion de génie qui se permet, dans la seconde moitié du 20e siècle, de réinventer les codes de la comédie absurde. Mel Brooks parodie tout ce qui bouge, de manière iconoclaste. Cʹest du grand art, un peu gras parfois, mais il faut bien inventer, à un moment donné, lʹhumour que lʹon retrouve dans la plupart des comédies américaines contemporaines. Dans cette folle histoire de lʹespace, Spaceballs nous trouvons : une princesse, un seigneur au caque Noir, une droïde, le capitaine Yop Solo et son fidèle homme chien Beurk qui finissent par rencontrer le maître Yaourt qui maîtrise une force mystérieuse…Nʹen jetez plus ! Star Wars, Star Trek, la Planète des singes, Alien, et beaucoup dʹautres films sont parodiés pour le plus grand bonheur des fans et le malheur des critiques qui en deviennent chauves à force de sʹarracher les cheveux. La Folle histoire de lʹEspace, film à gros budget, de 22 millions de dollars, cartonne au box-office. Cʹest peut-être lʹun des plus grands succès commerciaux du réalisateur. Ne tardons pas….la planète Druidia est en danger. Les Spaceballs et leur président Esbrouffe veulent lui voler toute son oxygène. Il y a péril en la demeure dʹautant que dans lʹEspace, personne ne vous entendra rire… REFERENCES Mel Brooks on comedy and Love CBS Sunday Morning, en décembre 2019 Spaceballs documentary LOWRY, Brian, " Quand Mel Brooks parodie La Guerre des Etoiles "…, in LʹEcran fantastique, octobre 1987. Spaceballs : Behind the scenes
31/12/20230 minutos, 0 segundos
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La Vie est belle (It's a wonderfull Life), Frank Capra, 1946

La vie est belle (It's a Wonderful Life), de Frank Capra sorti en 1946 fait partie des indétrônables du cinéma. Il est à avoir vu au moins une fois dans sa vie. Cʹest un des GRANDS classiques, au même titre que Citizen Kane, Casablanca ou Vertigo. La preuve, le film figure à la 11e place du Top 100 de l'American Film Institute. La Vie est belle est une comédie dramatique avec James Stewart, Donna Reed, Lionel Barrymore. Cʹest lʹhistoire dʹun homme, George Bailey, à la veille de Noël, qui veut se suicider. Il est sauvé par un ange qui lui montre comment serait le monde sʹil nʹétait pas né. La vie est belle sʹouvre et se clôt comme un conte de Noël. Mais il nʹest pas aussi boy-scout ou rose bonbon quʹon veut bien le décrire. Il tient plutôt de lʹacte de foi quasi désespéré mêlé de réalisme acide. " Cʹest mon meilleur film ", disait le réalisateur. Le plus Capra de tous les Capra ! Dans ce film, Capra pose un regard réaliste mais plein dʹespoir sur ses contemporains. On le sait, la vie nʹa pas toujours été facile pour ce fils dʹémigrés siciliens illettrés. Et puis, Frank Capra est parti à la guerre, en Europe. Il en revient désabusé, secoué. Mais il a toujours foi en lʹhumain, en ses capacité à rebondir, à se réinventer. Frank Capra, cʹest le roi des comédies, à fort message social. Eduqué par le cinéma muet, Capra sait bien que ce sont les conflits, les contrastes qui font rouler une bonne fiction. La cruauté ne lui est pas étrangère. Il sait passer du noir au rose, et va faire de son conte merveilleux une symphonie polymorphe. Jamais Capra ne sʹest autant éloigné de la bonne humeur pour y revenir in extremis. La vie est belle est un film boudé à sa sortie, mais par les biais des rediffusions à la télévision, il va devenir un film culte ! REFERENCES Frank Capra, The Name Above the Title, An Autobiography, Macmillan Company, 1971. Autobiographie publiée en France sous le titre Hollywood Story, Paris, Stock, 1976. Réédité chez Ramsay Poche Cinéma en 1985 et 2006. Five Came Back is an American documentary based on the 2014 book Five Came Back: A Story of Hollywood and the Second World War by journalist Mark Harris Making Of Its A Wonderful Life Frank Capra Jr
24/12/20230 minutos, 0 segundos
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Sissi, Ernst Marischka, 1955

Ce sont des films de princesse ou dʹimpératrice. Sissi, un film autrichien réalisé par Ernst Marischka en 1955. Cʹest le premier dʹune trilogie qui retrace la vie dʹElizabeth dʹAutriche et son amour pour lʹempereur François-Joseph. Sissi, cʹest Romy Schneider, toute jeune, face à Karlheinz Böhm dans un film qui va faire date. Car Sissi, cʹest un mythe en dentelle, fastes, et belles robes à la cour autrichienne. Cʹest une histoire qui fait souffler un vent de fraîcheur sur les blessures de lʹAutriche, de lʹAllemagne de lʹaprès-guerre et qui exporte une autre image de ces nations, une image qui fait rêver. Sissi en 1955 fait mouche. Le caractère mutin de Romy Schneider, les paysages bavarois, la magnificence de Vienne, et lʹamour plus fort que tout. Le film est suivi par Sissi impératrice en 1956, Sissi die Junge Kaiserin, et par Sissi face à son destin en 1957, Schicksalsjahre einer Kaiserin. Aujourdʹhui, dans Travelling, nous allons évoquer ces trois films. Mais pas uniquement. Nous allons également faire un point sur lʹHistoire de la vraie Sissi, la vraie impératrice, une femme au destin particulier, qui mourra à Genève, assassinée. Et puis nous parlerons surtout de Romy Schneider, sa vie, sa carrière, et la force quʹelle a mise à laisser derrière elle ce passé germanique, cette figure de Sissi qui va la hanter tout comme la figure de sa mère, la comédienne Magda Schneider, qui joue sa mère dans le film. Une comédienne au passé trouble quand lʹAllemagne était en guerre. Nous aurons la version des faits de Romy Schneider. Dès lors, partons pour la Bavière, puis pour lʹAutriche afin dʹentrer dans lʹhistoire dʹune impératrice qui va marquer le 19e siècle et laisser planer son ombre sur le cinéma du 20e siècle. REFERENCES Hermary-Vieille, Catherine, Romy, Editions Plon, 2011 A l'occasion du Festival de Cannes, François CHALAIS s'entretient avec Romy SCHNEIDER. Elle parle de l'évolution de sa carrière d'actrice après "Sissi", des personnes avec qui elle a eu envie de travailler et de la place d'Alain DELON dans sa vie. 11.05.1962 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00001137/romy-schneider-a-propos-de-son-evolution-et-de-sissi Romy Schneider sur la fragilité de la carrière d'acteur - 1978 - 02:03 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1978-romy-schneider-et-l-importance-du-film-la-piscine-dans-sa-carriere la mort de Romy Schneider https://www.youtube.com/watch?v=shcggplJGdY
10/12/20230 minutos, 0 segundos
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Philadelphia, Jonathan Demme, 1993

Philadelphia, de Jonathan Demme, sorti en 1993 est un film important. Car il traite de problématiques tragiques : le Sida, lʹhomophobie et lʹexclusion. On lʹa un peu oublié aujourdʹhui, mais dans les années 80 et 90, la communauté homosexuelle masculine, principalement, est atteinte dʹun mal mortifère qui emporte dans la tombe des centaines de jeunes gens. Mais lʹépidémie de Sida va sʹétendre et toucher dʹautres populations par le biais des transfusions sanguines. Il nʹen faut pas plus pour que la panique gagne tout le monde et que le virus progresse rapidement. Ce mal, on en parle tous les jours, à la radio, à la télévision, dans les journaux. Il faut du temps pour que lʹon comprenne comment le virus du Sida fonctionne et quʹon mette en place des campagnes dʹinformation, de prévention, tandis que la science progresse et propose des thérapies. Et cʹest dans ce climat délétère de peur, que Jonathan Demme, réalisateur multi oscarisé pour le Silence des Agneaux, tourne un film de procès qui traite, en sous-main du Sida, mais plus frontalement dʹexclusion. Philadelphia cʹest le premier film grand public qui traite de cette question. Et il va faire date. Certainement grâce aux performances de ses acteurs principaux, Tom Hanks et Denzel Washington, mais principalement grâce à un scénario, inspiré dʹune histoire vraie, un scénario bien ficelé signé Ron Nyswaner. Le film est bien accueilli par le public et la critique. Tom Hanks remporte son premier Oscar du meilleur acteur pour son rôle d'Andrew Beckett, Aujourdʹhui, dans Travelling, cʹest Philadelphia que nous regardons ensemble. Ne tardons pas trop, car le personnage joué par Tom Hanks se lance dans un contre-la-montre contre lʹinjustice dont il est victime. Il en sortira vainqueur avant dʹêtre emporté par la maladie. REFERENCES Philadelphia, un film de Jonathan Demme, notes de productions du film, Tristar, 1993 CBS This Morning interviews Bruce about his Grammy wins for "Philadelphia" on March 2, 1995. Interesting comments about the E Street Band. https://www.youtube.com/watch?v=W5OExj0BakE Duplex Tom Hanks : F2 Le Journal 20H - 04.09.1994 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab94081912/duplex-tom-hanks Jonathan Demme talks about the cultural context and ambitions of his 1993 film "Philadelphia" June 7th, 2006 https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=OJvEt5nb--8 Les chiffres du Sida en 2002, ONU Sida https://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet
3/12/20230 minutos, 0 segundos
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Love Actually, Richard Curtis, 2003

On appelle ça une rom-com. une comédie romantique. Et celle-ci, non seulement parle dʹamour sous toutes ses formes, mais sʹinscrit également dans lʹAvent. Cʹest une rom-com de Noël. Une double étiquette pour un film culte, jʹai nommé Love Actually de Richard Curtis, une comédie britannique sortie en 2003. Construit autour de 10 histoires distinctes, avec une pléthore de personnages, Love Actually parle au cœur. A tous les cœurs : les très amoureux, les engagés, les amicaux, les familiaux. Lʹamour que lʹon prodigue aux enfants, aux frères qui prennent trop de place, aux amoureux de trop longue date, à ceux dont la sexualité opère au retour de flamme. Et il y a aussi lʹabsence dʹamour, sa fin, que ce soit par la mort ou par trop dʹhabitudes. Film choral, Love Actually a le mérite de faire rêver, sourire, rire, ou pleurer, tout à la fois. Et ça plait. Évidemment, avec un casting pareil. Hugh Grant, Liam Neeson, Emma Thompson, Colin Firth, Bill Nighy, Laura Linney, Alan Rickman, Keira Knightley, Rowan Atkinson et Andrew Lincoln, le film accueille la fine fleur du cinéma britannique et américain. Mais les bonnes actrices et les bons acteurs ne font pas tout. Bien reçu à sa sortie, le film se crée, par la force des diffusions et rediffusions, un groupe de ferveurs admirateurs et admiratrices. Cʹest un film familial qui regroupe tout le monde devant lʹécran et que lʹon montre avec plaisir à ses enfants et ses petits-enfants. Love Actually cʹest une recette miracle : quelques grammes dʹamour dans un monde dʹhumour. Car cʹest britannique. Et cʹest ça qui fait toute la différence et qui fait que Love Actually a marqué dʹune pierre rose lʹhistoire du cinéma. REFERENCES Lʹhéritage de Love Actually https://www.youtube.com/watch?v=DnilT3caSPM Love Actually, 20 ans après. https://www.youtube.com/watch?v=se0vClQFLXw Le Cast de Love Actually dans The Graham Norton Show https://www.youtube.com/watch?v=cyR29J_ozng
26/11/20230 minutos, 0 segundos
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L'Inspecteur Harry (Dirty Harry), Don Siegel, 1971

Clint Eastwood, en justicier jusquʹauboutiste, brandissant son Magnum 44 demande sʹil a tiré 5 ou 6 balles. Cʹest culte. Mais cʹest violent. Et cʹest dans lʹInspecteur Harry, Dirty Harry, de Don Siegel sorti en 1971, un film qui va littéralement cliver lʹAmérique. Cʹest un des films policiers les plus influents et les plus controversés jamais réalisé. Clint Eastwood est Harry Callahan, un flic désabusé, solitaire, qui devient une sorte de Vigilante et butte contre le système, face à un psychopathe, Scorpio, joué par Andrew Robinson. Le Vigilante, cʹest une sorte de justicier, quelquʹun qui repousse les limites de la loi, les frontières professionnelles et morales pour appliquer sa propre vision de la justice. Le film débarque sur les écrans en 1971. Un période charnière où lʹAmérique est en crise. Cʹest un film reflet, un symptôme du regain de violence urbaine de la société américaine du début des années 70 Les utopies de la décennie précédente subissent un reflux brutal aux Etats-Unis empêtrés dans le bourbier de la guerre du Vietnam, les émeutes raciales et les scandales politiques. A Hollywood, le cinéma policier et le western vont rendre compte de cette crise morale et sociale avec des films critiques et démythificateurs. Le public adore. La critique le conspue, on fustige lʹultra violence, le patriotisme, la misogynie et Clint Eastwood sʹenferme dans un personnage de brute pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Aujourdʹhui dans Travelling, la musique de Lalo Schifrin, les images de Don Siegel, San Francisco à lʹaube des années 70, Clint Eastwood et son personnage de Dirty Harry, on va vous raconter tout ça. Nous avons des anecdotes, des extraits, beaucoup dʹarchives, pour évoquer, lʹInspecteur Harry est une production qui mêle habilement simplicité et raffinement et crée des personnages iconiques. REFERENCES Clint Eastwood présente lʹInspecteur Harry à Cannes en 2008 https://www.youtube.com/watch?v=qhg35eO2c8o Rétrospective Don Siegel en 2011 https://www.dailymotion.com/video/xjrim4#.UX0qEHDWFOw Don Siegel, le dernier des indépendants https://www.youtube.com/watch?v=YoX6dS5pTMI GRUNERT, Andrea, Dictionnaire Clint Eastwood, Vendémiaire, 2016 Looking Back at Clint Eastwood & Dirty Harry https://www.youtube.com/watch?v=tzMc0oIgTUM Interview de Lalo Schifrin https://www.youtube.com/watch?v=Y79yXrXKDvw
19/11/20230 minutos, 0 segundos
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Zabriskie Point, Michelangelo Antonioni, 1970

Zabriskie Point, un lieu-dit dans la Vallée de la Mort en Californie. Un paysage érodé en forme de vaguelettes, des terres asséchées, le sable, le vent. Cʹest à Zabriskie Point que Michelangelo Antonioni filme son épopée américaine en 1970. Un film qui a pour thème les contestations estudiantines et la libération sexuelle. Il narre la rencontre entre une étudiante idéaliste et un militant radical dans la vallée de la Mort, pendant les troubles étudiants des années 1960 aux États-Unis. Il est produit par Carlo Ponti, et écrit en partie par le dramaturge Sam Shepard. Zabriskie Point est un film explosif à beaucoup de point de vues. Tourné en couleur, dans le désert, avec des comédiens amateurs, sans plan de travail réel, avec en bruit de fond des contestataires venus manifester bruyamment contre ce quʹils considèrent être une atteinte à la morale, le film est un véritable tour de force. Les militant pro-Nixon attaquent la production constamment. Mais Antonioni tient bon. Il sait où il va, ce quʹil veut. Il fait un film sur la colère, sur la violence de lʹAmérique. Cʹest seul quʹil rentre en Italie avec des milliers de mètres de pellicules. Son film est jugé sévèrement par la critique aux Etats-Unis. En Europe, il plaît un peu plus, mais ce nʹest pas un grand succès pour autant. Cependant, les cinéphiles le regardent, intéressés. Zabriskie Point influencera l'esthétique du cinéma américain des années 1970. Et devient culte. Tout comme sa bande originale composée en partie par Pink Floyd. Cʹest parti pour un film qui reflète la rencontre brutale dʹun artiste sensible avec la société de son temps marquée par la violence. REFERENCES Björkman, Michelangelo Antonioni, Cahiers du Cinéma, Le Monde, 2007 Antonioni regarde lʹAmérique, Zabriskie Point, notes de productions du film, Metro Goldwyn Mayer, 1970 Zabriskie Point, Interview des deux jeunes comédiens https://www.youtube.com/watch?v=r_fwZaaPNG8 Zabriskie Point en 6 minutes https://www.youtube.com/watch?v=tZZl21PpWlo
12/11/20230 minutos, 0 segundos
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King Kong, Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack, 1933

C'est film clé de lʹhistoire du cinéma, sorti en 1933, avec des images fortes qui impriment notre rétine à jamais. Si je vous dis un immense singe sur lʹEmpire State Building, descendu par des avions, vous savez tout de suite de quoi nous parlons. Car cʹest aussi simple que cela : King Kong est une icône. Le singe le plus célèbre de lʹhistoire du cinéma, un animal fantastique, un gorille monstrueux, gigantesque, sauvage mais touchant. Une création due à la folie de deux réalisateurs complètement allumés et fans dʹaction : Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper. Ce nʹest pas lʹadaptation dʹun livre dʹépoque, mais bel est bien une idée originale née de lʹimagination de ces deux hommes qui tournent des films entre deux autres projets, toujours par peur de sʹennuyer. Kong est leur immense bébé. Ce personnage de singe démesuré nʹest que le reflet de ses créateurs, un chef-dʹœuvre dʹinventivité, de créativité. Mais il y a un autre homme quʹil faut citer : Willis OʹBrien. Cʹest lui le décorateur et le maquettiste qui est derrière les effets spéciaux révolutionnaires qui donnent vie à King Kong, ce monstre dʹHollywood qui nous narre quelque chose de plus profond quʹune forêt exotique, une starlette kidnappée, et des gratte-ciel new-yorkais. Vous êtes prêtes ? Prêts ? Alors partons à lʹaventure, à la recherche du roi singe, de King Kong….le bateau pour Skull Island nous attend. Embarquement immédiat. REFERENCES Lauric Guillaud, King Kong ou la revanche des mondes perdus, coll. Horizons américains, Michel Houdiard Editeur, 2006 Ray Morton, King Kong ; The History of a Movie icon from Fay Wray to Peter Jackson, Applause Theatre & Cinema Books, New York, 2005 François Forestier, Un Singe en enfer, King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, article paru dans le Nouveau Cinéma, Mars 2000 Ernest B. Schoedsack sʹexprime sur le tournage http://www.youtube.com/watch?v=L_KuiVHbwUk&feature=relmfu un documentaire http://www.youtube.com/watch?v=MpKMZJiTOtM&feature=endscreen&NR=1 Michel Le Bris, écrivain essayiste, 'Kong" Ed. Grasset
5/11/20230 minutos, 0 segundos
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Marche à l'ombre, Michel Blanc, 1984

"Marche à l'ombre" est le premier film réalisé par un jeune comédien de café-théâtre, issu de lʹéquipe du Splendid, plus connu pour son rôle de Jean-Claude Dusse, looser se prenant vent sur vent en draguant les filles. Et pourtant Michel Blanc est beaucoup plus profond que Jean-Claude Dusse. Il a des choses à dire et sa comédie douce-amère sortie en 1984 rencontre un très grand succès. Ses répliques font mouche. Marche à lʹombre, est, depuis, devenu un classique du cinéma français, un road-movie au ralenti entre métro, sorties de cinéma, salle de danse, et immeuble délabré rempli dʹAfricains. Suivant deux artistes marginaux, des bourlingueurs qui font de la musique ici et là, le film aborde des thèmes centraux comme la débrouille, lʹamitié, les voyages, et dresse une peinture sociale sans concession des laissés pour compte des années 80. Marche à lʹombre, cʹest le conseil populaire de tous les marginaux qui sʹefforcent de ne pas se faire remarquer. Michel Blanc est Denis, un hypocondriaque aussi agaçant quʹattachant. Gérard Lanvin est François, musicien, beau gosse, qui traine de galères en galères. Les deux vivent une bohème un peu dèche, montent à Paris pour tenter de réussir. Mais voilà, tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Ils se retrouvent dans un squat. Et les emmerdes sʹaccumulent. Sauf la rencontre amoureuse de François avec Mathilde. Pour parler du film, nous avons beaucoup dʹarchives, des interviews, des extraits. Nous avons les confessions de Michel Blanc dans ce livre dʹAlexandre Raveleau, intitulé : Sur un malentendu. Dès lors, ne tardons plus. Allons faire la manche pour nous payer un sandwich et chambre dʹhôtel tout en effectuant un plongeons dans la misère urbaine des années 80. REFERENCES Tournage du film Marche à lʹombre https://www.youtube.com/watch?v=iEk9uBNR8ek Michel Blanc, journal intime, Café Picouly, 15.01.2010 https://www.youtube.com/watch?v=buaD0V1cJkY Jean-Michel Frodon, L'âge moderne du cinéma français, Flammarion, 1995, p. 465 RAVELEAU, Alexandre, Michel Blanc, Sur un malentendu, Editions Hors Collection, 2017 Le making-of du film : toute la lumière sur Marche à lʹombre. Michel Blanc, la revanche dʹun timide, Hep Taxi https://www.youtube.com/watch?v=0UlcFgHXCMY
29/10/20230 minutos, 0 segundos
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La Boum, Claude Pinoteau, 1980

Voici une comédie romantique française écrite et réalisée par Claude Pinoteau, sur un scénario de Danièle Thomson, sortie en 1980, la Boum. Cette Boum qui met en scène une Sophie Marceau de 13 ans face à ses amours, à sa grand-mère, à ses parents. Un film qui raconte son temps, les années 80, les émois adolescents, les premiers frissons, et les danses collées serrées sur des slows langoureux. Ahhh nostalgie. On ne danse plus sur des slows pour faire connaissance. On se rencontre via des Applications, on sʹaime par messages interposés, et la musique bascule sur la rap et la techno. Le monde a changé. La Boum est le film dʹune génération et dʹune époque révolue. Et on se met à regarder ce film par le prisme de lʹhistoire, celui dʹune société parisienne de classe moyenne dont on nous dresse le portrait en creux. Cʹest le film sur une crise de couple des quarantenaires, sur une crise dʹadolescence, et sur la fin dʹune crise économique qui a marqué les années 70 avec cette envie de progresser néanmoins dans ces années 80 qui sʹannoncent. La Boum fait un triomphe en France, puis en Europe et surtout en Italie où les aventures de Vic créent des émeutes. Tout le monde se reconnaît dans cette histoire, cliché photographique dʹun moment de transition que nous traversons toutes et tous. Claude Pinoteau et Danièle Thompson ont su, à leur manière, dresser le portrait dʹun âge charnière et certainement dʹune génération et de son temps. Ne tardons plus, Vic est invitée à une Boum. Cʹest là quʹelle va rencontrer son premier amour, Mathieu. Cʹest ce qui arrive quand on a 13 ans et des poussières. REFERENCES Les enfants de la Boum https://www.youtube.com/watch?v=zZ2z3CHyv3U Vladimir Cosma sur la musique de la Boum https://www.youtube.com/watch?v=JTqR-eMQe1M la Boum, souvenirs de tournage https://www.youtube.com/watch?v=UQWfZNPILTc Claude Pinoteau et Sophie Marceau sur Antenne 2 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caa8002020501/claude-pinoteau-et-sophie-marceau La Boum dans Blow Up https://www.youtube.com/watch?v=D9KX35J1kWg
22/10/20230 minutos, 0 segundos
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Sleepy Hollow, la légende du Cavalier sans tête (Sleepy Hollow), Tim Burton, 1999

Un conte gothique, horrifique, enchanteur, cʹest Sleepy Hollow, la Légende du Cavalier sans tête, un film de Tim Burton sorti en 1999. Huitième film du réalisateur américain, celui-ci offre un univers fantastique digne de rivaliser avec les productions anglaises de la Hammer. Adaptation dʹun classique de la littérature américaine signé Washington Irving, Sleepy Hollow, le film, réunit les amis de Tim Burton à commencer par Danny Elfman qui signe la bande originale et Johnny Depp, véritable alter ego du réalisateur, son double à lʹécran. Lʹhistoire est connue de toutes et tous. Elle se passe en 1799. Johnny Depp y incarne Ichabod Crane, inspecteur de police new-yorkais chargé de résoudre une série de meurtres commis dans le village de Sleepy Hollow. Des notables sont retrouvés décapités et une légende court, effrayant tout le monde : les meurtres seraient le fait dʹun cavalier sans tête. Pas question pour Ichabod Crane de laisser les superstitions prendre le pas sur la science. Ainsi, dans le film, deux mondes sʹaffrontent . celui des contes et légendes ancrées dans le terroir américain et celui dʹun siècle qui sʹannonce, plus scientifique et industriel. La fin de lʹimaginaire, le début de lʹère moderne. Tim Burton sʹamuse beaucoup en réalisant ce film où le gore et lʹhorreur côtoient aussi bien le fantastique que lʹhumour noir. Johnny Depp y est parfait en dandy urbain perdu dans les brumes forestières, ses convictions mises à mal. Christopher Walken, Christian Ricci, Michael Gambon, Casper Van Dien, complètent la distribution de ce film qui enchante public et critique. Le film reçoit de nombreuses récompenses et sʹinscrit dans la filmographie de Tim Burton comme un projet intimement personnel, soulevant un des grands thèmes du cinéma américain : le mystère des origines, primitives, sanglantes et parfois même inavouables. REFERENCES DE BAECQUE, Antoine, Tim Burton, Cahiers du cinéma, 2005 NATHAN, Ian, Tim Burton ; Itinéraire dʹun enfant particulier, Huginn & Muninn, 2019 BURTON, Tim et SALISBURY, Mark, Tim Burton par Tim Burton, Le Cinéphage, 2000 LE MAKING OF https://www.youtube.com/watch?v=Vo7pRrk4sJ0 Tim Burton chez Charlie Rose en 1999 https://www.youtube.com/watch?v=-J4Ml2pN_ZA
15/10/20230 minutos, 0 segundos
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Travelling

8/10/20230 minutos, 0 segundos
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1/10/20230 minutos, 0 segundos
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Zelig, Woody Allen, 1983

Zelig est un documenteur comme on dit, cʹest-à-dire un faux documentaire, signé Woody Allen, sorti en 1983. Un canular absolument génial, mêlant fausses séquences dʹactualités, photos truquées et un héros unique, Leonard Zelig, un héros en tel manque dʹamour et de reconnaissance quʹil en devient homme caméléon. Quand on le met en présence dʹun obèse, il devient obèse, quand il est face à un psychiatre, il devient psychiatre, quand il est face à un Indien, il devient Indien. Cʹest un cas pour la médecine et la coqueluche des années folles. Le public adore Zelig que lʹon expose comme un phénomène de foire. Sous hypnose, le personnage avoue sa vérité à sa psychiatre, la seule qui pense pouvoir le sauver de ce mal étrange qui le ronge : " Cʹest plus sûr dʹêtre comme les autres. Je veux être aimé ". Une phrase terrible qui fait perdre toute identité au patient pour absorber celle de lʹautre. La dissolution de lʹêtre en quelque sorte. Mais au-delà de la philosophie, Zelig, cʹest une performance technique. Pas gratuite. Un documentaire au service de la psyché de son auteur. On retrouve, dans ce film très personnel, le malaise dʹun homme qui ne parvient pas à trouver sa place dans le monde. Les thèmes de prédilection de Woody Allen sont évoqués : timidité sexuelle, angoisse métaphysique, impuissance créatrice, existentialisme et psychanalyse. Cʹest aussi la manipulation des images qui est abordée. Dès lors, ne tardons plus et intéressons-nous de plus près au cas Zelig comme le Dr. Eudora Fletcher. REFERENCES Woody Allen on the Culture of Mediocrity and Why He Makes Movies (1979) https://www.youtube.com/watch?v=xRNGeJ8nq9Q Woody Allen et la sensation dʹexister https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i08329054/woody-allen-et-la-sensation-d-exister LAX, Eric, Entretiens avec Woody Allen, Plon,
24/9/20230 minutos, 0 segundos
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17/9/20230 minutos, 0 segundos
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Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, Jean Yanne, 1972

Cʹest le film, non pas dʹun anar, ni dʹun homme en colère, mais dʹun humoriste critique, dʹun comique qui fait rire jaune, qui tape là où ça peut faire mal. En lʹoccurrence, avec une satire, Jean Yanne sʹattaque pour sa première réalisation, au monde des médias quʹil connaît bien, médias putassiers, coupables de faire de la retape pour avoir plus dʹaudience. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, est une comédie satirique sortie en 1972 et décrivant le monde, pas très rose, de la radio. Cette radio qui est visée, est, dans les années 70, le média le plus efficace du moment. Un média qui soutient le système politique, économique et social et qui définit la société de consommation. La télé sʹimposera dans la foulée. Durant 10 ans, Jean Yanne a été animateur dans différentes radios. Et plusieurs fois viré. Il connaît bien le sujet. Sa radio imaginaire est paroxystique, avec des accents de vérité et en fait une charge efficace. Cʹest cela le comique social, un passage à la limite, un délire logique mais fondé sur une réalité de terrain. Du rire détergent qui lave plus blanc, ou moins noir. A sa sortie, le film ravit le public et ébouriffe les critiques. Cʹest un vrai succès, même si dans les radios où Jean Yanne a travaillé ça grogne beaucoup. REFERENCES DICALE, Bertrand, Jean Yanne , A rebrousse-poil, First Document, 2012 Jean Yanne et lʹhumour, une archive INA https://www.youtube.com/watch?v=sRx4DMJ5cfE Bonus de Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil https://www.youtube.com/watch?v=gpCSyln7dc8 Jean Yanne, sa vie, ses mots https://www.youtube.com/watch?v=tU8dmVKRsQg
10/9/20230 minutos, 0 segundos
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Les chariots de feu (Chariots of Fire), Hugh Hudson, 1981

3/9/20230 minutos, 0 segundos
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Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil, 1964

Cent mille dollars au soleil cʹest un western à la française dans un décor de désert marocain. En 1964, Henri Verneuil, cinéaste adoré du public pour ses précédents films comme la Vache et le Prisonnier ou Mélodie en sous-sol, revient sur les écrans avec ce duel entre deux stars du cinéma français du moment : Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura, respectivement 31 et 45 ans. Pour les accompagner, Henri Verneuil ajoute une palette de personnages croquignolets incarnés par Bernard Blier et Andréa Parisy. Cent mille dollars au soleil, cʹest de la chaleur, du charisme, ahhhh Bebel, de lʹaction, de lʹaventure, de lʹhumour et des dialogues ciselés aux petits oignons par un Michel Audiard au mieux de sa forme. Il nʹen faut pas plus pour faire un succès au cinéma. Le film conquiert le public. La critique, par contre, est un peu plus mitigée. A lʹheure où un nouveau cinéma prend ses aises, le cinéma populaire sent des pieds. Lʹintelligentzia du Festival de Cannes sʹagace de la venue de cette production popu en son sein. Tout ça fait un joli scandale qui finalement rend service au film. Allez, on met une casquette de la crème solaire et on fonce dans le Sahara sur la piste du tournage de 100 000 dollars au soleil.
27/8/20230 minutos, 0 segundos
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Tron, Steven Lisberger, 1982

TRON est un film de science-fiction américain réalisé par Steven Lisberger, sorti en 1982. TRON, cʹest lʹincursion de lʹordinateur dans le 7e art, cʹest le basculement vers le tout virtuel, ce sont des graphismes devenus mythiques, cʹest une inventivité spectaculaire. Bref, cʹest absolument culte. Même si le film a beaucoup vieilli, il a ceci de particulier quʹil nous offre un coin dʹhistoire du cinéma, un coup dʹœil sur un moment charnière où le numérique va petit à petit sʹinscrire durablement sur les pellicules et remplacer les autres effets spéciaux.
18/8/20230 minutos, 0 segundos
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Les Evadés (The Shawshank Redemption, 1994) de Frank Darabont

Cʹest une évasion, une amitié, un espoir, "Les Evadés" (The Shawshank Redemption en anglais) est réalisé par Frank Darabont et est sorti en 1994. Film emblématique des années 90, bien quʹéchec commercial, passé un peu sous le radar, il est depuis devenu culte. Il a même été est sélectionné par la Bibliothèque du Congrès américain pour son intérêt "culturel, historique, ou esthétique important".
17/8/20230 minutos, 0 segundos
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Z (1969) de Costa-Gavras

Cʹest un thriller politique, un film à suspense et dʹaction qui touche au cœur des révolutions, manifestations, dictatures et assassinats politiques qui émaillent les années 60. Ce film cʹest Z, de Costa-Gavras sorti en 1969. Z est lʹadaptation du roman de Vassilis Vassilikos racontant lʹhistoire vraie de lʹassassinat du député grec Grigoris Lambrakis en mai 63. Transposé dans un autre pays du Sud, sans mention effective de la Grèce, le film marque les esprits.
16/8/20230 minutos, 0 segundos
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Le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1946) de Howard Hawks

Classique du film noir, du film de détective, "Le Grand sommeil", est un film dʹHoward Hawks, sorti en 1946. Une histoire policière alambiquée, l'adaptation du best-seller de Raymond Chandler, et dans laquelle on ne sait jamais vraiment qui a tué qui. Mais cʹest aussi: Humphrey Bogart endossant le costume du détective Philip Marlowe, Lauren Bacall en manipulatrice, des averses photogéniques, des brouillards décadents, un vieux général qui hait les orchidées. Cʹest un chef-dʹœuvre parmi les plus insolite de lʹhistoire du cinéma.
15/8/20231 hora, 0 minutos, 0 segundos
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Papy fait de la Résistance (1983) de Jean-Marie Poiré

Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré sort en 1983. Cʹest une comédie potache, adaptée dʹune pièce de théâtre écrite par Christian Clavier et Martin Lamotte. Le film raconte la vie dʹune famille française bourgeoise, prise dans la tourmente de la guerre, entre résistance, collaboration, Nazis et Allemands. Le casting est impressionnant. On y trouve lʹéquipe du Splendid: Christian Clavier, Martin Lamotte évidemment, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, à laquelle sʹajoutent pour lʹoccasion Jacques Villeret, Jean Yanne, Julien Guiomar, Roland Giraud, Pauline Lafont, Michel Galabru, Jacqueline Maillan, Jean Carmet. Bref… ils sont littéralement tous là. A sa sortie, le film est descendu par la critique mais le public adhère plutôt bien. On se bidonne. Ou en on sort choqué. Tout le monde est égratigné, les Allemands comme les Français.
14/8/20230 minutos, 0 segundos
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Bagdad Café (Out of Rosenheim, 1987) de Percy Adlon

Cʹest un petit film devenu grand, une histoire fantasque, douce-amère, une comédie dramatique américano allemande sortie en 1987 et dont la bande originale va vous hanter toute la journée, Bagdad Café, Out of Rosenheim, de Percy Adlon. Ce film raconte lʹhistoire dʹune rédemption, dʹun futur qui se réinvente, de lʹespoir qui cimente toute une petite communauté, de la confiance qui naît et de lʹamitié plus forte que les épreuves. Bagdad Café cʹest tout simplement un quotidien chamboulé dans un motel perdu en plein désert du Mojave au Nouveau Mexique sur la route 66.
11/8/20230 minutos, 0 segundos
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Avatar (2009) de James Cameron

Avatar, de James Cameron, sorti en 2009, est un film qui va révolutionner le cinéma et le faire basculer définitivement dans la modernité. Une histoire dʹamour sur Pandora, une des lunes de Polyphème, proche dʹAlpha du Centaure. Une planète riche en minerais rares, et des humains avides qui sʹy installent pour en piller les richesses. A cela vous ajouter des décors somptueux, entièrement numériques, une histoire dʹamour, un zeste dʹécologie et vous obtenez une superproduction américaine à lʹesthétique foisonnante.
10/8/20230 minutos, 0 segundos
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Travelling spécial: interview de Jean-Luc Bideau au VIFFF 2020

En 2020, Jean-Luc Bideau était lʹinvité dʹhonneur du VIFFF, le Vevey international Funny Film Festival. Cʹest là que je lʹai rencontré entre un croissant et un café dans son hôtel. Et il sʹest raconté avec plaisir. Du moins, jʹen ai eu lʹimpression. Cet entretien, nous allons lʹécouter ensemble dans ce "Travelling" un peu particulier. Nous y évoquons le parcours dʹun homme, de ce comédien à la silhouette dégingandée qui hante le cinéma suisse et français depuis de nombreuses années. Souverain dans la majesté de ses 80 ans. Séducteur amusé de se retrouver invité dʹhonneur dʹun festival de comédie. Discret parfois, volubile souvent: Jean-Luc Bideau est notre suisse préféré. Il est lʹacteur chéri des réalisateurs de la nouvelle vague helvète, le groupe 5, vu dans James ou pas, La salamandre, les Arpenteurs, lʹInvitation, pour ne citer que ces films. Mais il en fait tellement. Et des pièces de théâtre aussi. Même H, la série télé. Aujourdʹhui, dans "Travelling", nous vous invitons à une discussion sans langue de bois, autour de la vie, de la mort, un jour, et dʹune carrière dʹacteur auréolée de cheveux blancs. La seule chose peut-être qui rappelle ses 80 ans.
9/8/20230 minutos, 0 segundos
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Graine de violence (Blackboard Jungle, 1955) de Richard Brooks

Cʹest LE film qui fait entrer le rockʹnʹroll au cinéma, Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks sorti en 1955. Il raconte lʹhistoire dʹun professeur dʹanglais, investi, dans un lycée professionnel, confronté à des jeunes gens agressifs. Richard Brooks filme les désaxés, ces jeunes gens perdus de lʹaprès-guerre, délinquants juvéniles, opposés à toute forme dʹautorité. Lʹécole pose le décor et le film sʹouvre sur lʹiconique Rock Around The Clock chanté par Bill Haley and The Comets. Une musique de jeunes pour un film de jeunes, stigmatisant ainsi le rock. Pendant des années, après le film, le rockʹnʹroll sera ainsi associé à la violence. Pourtant, Richard Brooks propose une histoire ouvertement humaniste, à visée documentaire. Cʹest la première fois de lʹhistoire du cinéma que la violence à lʹécole est traitée à lʹécran.
8/8/20230 minutos, 0 segundos